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1 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
domestique. En effet, y a-t-il rien de plus plaisant, que de voir une marchande prête à se mettre à table, dire d’un ton plaignan
lle ? Allez lui dire Toinette, que nous l’attendons pour dîner. Cette marchande ne veut-elle pas cacher que Mademoiselle telle es
yait point de femmes de secrétaires, de procureurs, de notaires ou de marchands un peu aisés, se faire nommer Madame. Les gens de
2 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
que les Européens ont leur plus fort commerce. Il y a des banians, ou marchands , tellement riches qu’ils ne renferment ni leur or
vec quelqu’une ont échoué à leur confusion. Les femmes des banians ou marchands , celles des neyres ou gentilshommes, peuvent comm
se vie. Par toute l’Europe, ce sont ordinairement des femmes qui sont marchandes en gros & en détail de filles faciles. Ici, c
voir également de tous côtés ; que ces navires, n’étant que vaisseaux marchands , n’avaient que peu de canons & peu d’hommes d
e l’Ecueil. Qui que ce soit ne pouvait concevoir comment des navires marchands , & qu’on disait n’avoir que peu d’équipage, p
ls y sont arrivés. Ils ont dit que ce navire appartient à un Anglais, marchand particulier ; qu’il est chargé d’argent en saumon
ut le reste, sinon avec mépris, du moins avec indifférence. Il y a un marchand aux îles de l’Amérique, nommé M. Roi, à présent r
nglais qui ressemble plutôt à un palais qu’à un comptoir de compagnie marchande . Je ne crois pas me tromper de dire que, pour en
re dans le public, & y fait sans comparaison moins de tort, qu’un marchand de mauvaise foi. Le voleur ne trompe pas la bonne
voleur ne trompe pas la bonne foi, parce que personne ne s’y fie ; le marchand trompe la bonne foi, & ses amis les premiers.
voir, & que voici. M. Martin est parisien, fils naturel d’un gros marchand épicier de la Halle. Son père, puissamment riche,
e très bonne éducation dans la marchandise, & voulait en faire un marchand  ; mais, la mort subite dont il fut prévenu ne lui
Il s’était amouraché de la fille d’une maîtresse harengère, autrement marchande de poisson, qui de sa part s’était amourachée de
ndre, & les mit tous deux à la porte ; &, d’un autre côté, le marchand chez lequel il était, ne voulant point de garçon
outer que ce ne fût elle. Ils lui laissèrent faire son marché avec la marchande qui l’avait appelée, & achetèrent tout ce qu’
aux portes du fort, & massacraient & pillaient les banians ou marchands & les noirs qui en sont proches, M. Martin s’
sortait de Surate, n’en emportant que de l’argent, & laissant aux marchands , sujets du Mogol, le temps de se remettre de son
e le combat de Madras avait causé partout une telle épouvante que des marchands arméniens autres, qui voulaient passer de Surate
t fomenté et nourri la révolte de Sévagi. Que du moins les banians ou marchands croyaient que c’était eux qui l’avertissaient du
où ils sont établis pour ce que l’apparence montre, c’est-à-dire pour marchands de la nation dont ils sont : car il est de fait q
té. Ces jésuites déguisés s’intriguent partout & savent chez quel marchand & banian il y a le plus de telle ou telle mar
; Français en France ; chrétiens avec les chrétiens ; mathématiciens, marchands et soldats partout ; et idolâtres avec les idolât
ui le trouve de même. Nous n’avons plus avec nous ni missionnaires ni marchands ni passagers, ni autre bâtard du vaisseau. Nous s
uver un protecteur lorsqu’elle s’y attendait le moins. Ce fut un gros marchand de cette dernière ville, qui avait pris pour lui
gure dans le pays romanesque. Elle accepta l’offre de bonne grâce. Le marchand fut charmé de ses manières, & plus encore de
tôt, & observait toujours des airs de vestale & de novice. Le marchand devait prendre le messager à Saumur, & compta
as laissé le temps de se garnir d’argent. Ce mot de fuite intrigua le marchand , & quoiqu’elle ne l’eût lâché que dans le des
mp; sa religion, supposé qu’elle n’ait point imposé ni à moi ni à son marchand . C’est de quoi je ne réponds pas. Quoi qu’il en s
ta tout, à condition de tout rembourser sitôt qu’elle le pourrait. La marchande la reçut fort bien, & ayant pendant fort long
lant, un samedi au soir, d’avoir un fort grand mal de tête ; & la marchande étant montée le dimanche matin dans sa chambre po
ut aussitôt que l’âne serait arrivé avec celui qui l’amènerait. Cette marchande , qui, comme j’ai dit, l’avait étudiée & fait
Elle parut un peu plus traitable ; & un présent très fort pour un marchand , quelque riche qu’il soit, joint aux promesses qu
es d’Angleterre ne venant point, après plus de six mois d’attente, le marchand & la marchande l’ont très avantageusement mar
venant point, après plus de six mois d’attente, le marchand & la marchande l’ont très avantageusement mariée avec un très ho
mille francs d’argent comptant, qui proviennent des présents tant du marchand que du chevalier Des Farges, outre, comme j’ai di
deux enfants, l’un de son Normand & l’autre de son procureur, un marchand , qui passe pour un homme d’esprit, & celui qu
vaisseau du roi, c’était un homme pendu ; mais c’est sur un vaisseau marchand , dont ce matelot a frappé le capitaine, qui est l
nnent volontairement se rendre aux Français, qui vont les quérir. Des marchands français y ont été avec des barques, & leur o
la Martinique, & un corsaire malouin. Les autres quinze sont des marchands qui viennent jusqu’au tropique sous notre escorte
coutumés d’être vulcanisés. En tout cas, excepté quelques familles de marchands , qui s’y sont établis & y ont mené leurs femm
sseau a fait dès cette nuit telle route qu’il a voulu, & tous les marchands se sont séparés de nous. Nous ne sommes plus que
nde que j’y serai comme à Paris, & j’aurai le plaisir d’y voir le marchand de Fanchon, pour qui j’ai des lettres. Du vend
3 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
. Il n’y avait avec nous qu’un enseigne, deux mandarins siamois et un marchand . Monsieur Du Quesne m’a fait la grâce de m’envoye
ns voiliers que l’Ecueil, peut-être n’en auraient-ils pas été si bons marchands mais ce qui est différé n’est pas perdu. Quoique
e la côte de Malabar, lequel ces Pères avaient converti, et qui était marchand de la Compagnie. Comme elle est fort à la bienséa
e dans le devoir, sachant se faire obéir, et aussi bon soldat que bon marchand . Tout le monde s’en loue, et personne n’en dit de
s l’âge de douze ans. Par toute l’Europe, ce sont les femmes qui sont marchandes en gros de filles faciles ; ici ce sont les homme
recevoir également de tous côtés ; que ces navires, étant des navires marchands , n’avaient que peu de canons et peu d’hommes ; qu
e nous. Personne ne pouvait comprendre comment des navires, qu’on dit marchands et qu’on disait n’avoir pas beaucoup d’équipage,
ls y sont arrivés. Ils ont dit que ce navire appartenait à un Anglais marchand particulier ; qu’il était chargé d’argent, de dra
ar la mer. Cela me paraît si vraisemblable que je le crois. Il y a un marchand aux Iles de l’Amérique, nommé Monsieur Roy qui es
du Mogol. Il a plusieurs fois ruiné Surate, qui est la ville la plus marchande des Etats du Mogol. Lorsqu’il y venait il obligea
t que celui de Madras avait causé partout une telle épouvante que des marchands arméniens et autres, qui voulaient passer de Sura
trouver leurs anciens maîtres comme on le leur promet. Des barques de marchands qui y ont été en ont tiré un très grand nombre, s
des noirs qui leur appartenaient et qui y avaient été amenés par ces marchands , ils les ont redemandés mais inutilement : les au
ayant été secourue par huit vaisseaux, savoir quatre du Roi et quatre marchands armés en guerre par les habitants de La Martiniqu
t Esprit commandé par le capitaine Lajona. Les autres quinze sont des marchands qui viennent jusques au Tropique sous notre escor
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
nvoquait les saints les meilleurs et les plus fréquentés de son pays. Marchand qui perd ne peut rire, disait-il, toutes vos cons
après la cognée ; car quand on est mort on ne voit goutte ; n’est pas marchand qui toujours gagne ; mais le bon est qu’il n’y au
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
omme moi, et qui n’était ni de la suite de Monsieur l’ambassadeur, ni marchand . Je le questionnai sur sa famille, je ne m’aperçu
elle en usât comme elle le jugerait à propos. Je confiai le tout à un marchand français qui revenait de Cadix à Paris, et qui pa
Val reprit ce paquet qui était pour mon frère ; il alla retrouver ce marchand qui le lui avait apporté, et le pria de le donner
6 (1721) Mémoires
t plus désintéressé que ceux qui ne sont nés que dans des familles de marchands ou de financiers qui se ressentent toujours de la
n vestige. Mais malhureusement pour eux, Monsieur d’Orsoi, prévôt des marchands de Paris, ordonna qu’il en fût fait enquête ; et
r, il est inouï qu’il ait jamais voulu recevoir aucun présent d’aucun marchand , ni qu’il ait été intéressé sur aucun vaisseau ni
t fait en même temps qu’appauvrir le Roi et le royaume, et ruiner les marchands . 100. Il suivait les mémoires du cardinal de Rich
quent amateur du commerce, avait à sa dévotion quantité d’émissaires, marchands , ingénieurs et autres qui ne se connaissaient poi
maisons de Quebec, pillèrent la basse ville où sont les magasins des marchands et brûlèrent toutes les moissons où leurs coureur
c] la hache était enterrée, et elle y resta au grand contentement des marchands et des coureurs de bois. 130. Je crois devoir dir
inité de fois sous différentes figures pour voir son amant, tantôt en marchand , tantôt en religieux, tantôt en courrier, jusque
qui lui fût dévoué, fit nommer M. Pelletier, qui avait été prévôt des marchands à Paris. Celui-ci ne fut jamais ministre d’Etat ;
ait toutes les dettes de l’Etat, même les officiers de sa maison, les marchands qui lui faisaient des fournitures, et jusques à l
ement des finances et droits imposés sur les corps et communautés des marchands et artisans de Paris, ayant même intérêt dans les
ujettes à même loi ! Messieurs d’un sang pourri, dignes de la voirie, Marchands d’édits, d’impôt, et de fausse armoirie, Infâmes
et cela ne convient point à une colonie. Il semble qu’ils soient nés marchands . Nos rois ont accordés à plusieurs couvents une c
amènes dans le Mogol, fauteurs de rebellion dans le Japon, et partout marchands de mauvaise foi ; et j’ajouterai partout idolâtre
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
aison était occupé par un homme de plume, qui en louait lui-même à un marchand , et encore à d’autres ; si bien qu’Angélique fort
cristal chez un miroitier, et ne s’était pas accordée de prix avec le marchand . Elle n’avait pour toute compagnie que sa demoise
ier. Dans le temps qu’elle était sortie, Angélique entra chez ce même marchand avec les deux sœurs, chez lesquelles elle demeura
on laquais la suivait, et sa fille de chambre était derrière elle. Le marchand qui ne regardait que l’apparence l’appelait Madam
8 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
mer de son nom, pour rendre immortel celui de cet illustre prévôt des marchands  ; lorsqu’un cavalier fort bien vêtu, mais dont l’
9 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
s avons encore sur l’escadre quantité de passagers, tels que sont les marchands et commis que la Compagnie envoie dans les Indes,
amener M. Hurtain, je trouvai deux capitaines ou maîtres de vaisseaux marchands de La Rochelle, que je connaissais il y avait plu
ls y servent à contrecœur. On n’y entend point murmurer de servir des marchands , pendant qu’ils sont, disent ces dignes officiers
s périront, à moins que le roi n’abandonne absolument le commerce aux marchands . Les Compagnies en seront plus respectées, le com
le prise d’assaut, qu’ils étaient bien malheureux de servir des b… de marchands qui étaient auprès de leur feu à se gratter les c
ment présent au canton des Flamands, endroit où s’assemblent tous les marchands . Il avait mis l’épée à la main : il me fit pitié 
ces pays appartenaient, fournissait de ses deniers sans intérêts aux marchands qui se jetaient dans le commerce de mer, pour leu
et l’union, et surtout la bonne foi. Il savait qu’il n’y avait que le marchand qui connaît la marchandise et le seul commerçant
t le commandement de David son père ? Lequel or notre armurier, et un marchand natif de Lyon, versé dans la monnaie, et qui pass
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
et le faste de ses deux belles-sœurs, qui n’étaient que des filles de marchand , qui le portaient incomparablement plus beau qu’e
athédrale, qui est Notre-Dame ; je jetai la vue dans la boutique d’un marchand par-devant qui nous passions, j’y vis le portrait
de Madame. Le père connut dans ce moment ce qui en était. Il parla au marchand qui lui dit qu’il avait eu ce portrait par hasard
l’ôtai des mains de mon laquais, je le baisai les larmes aux yeux. Ce marchand sachant qu’il m’avait été volé, me le donna pour
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
par quatre personnes qui étaient du secret ; savoir notre hôte, deux marchands qui demeuraient proche de là, et un officier de c
12 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
un aujourd’hui, répliquai-je ? Non, dit-elle, je n’ai point trouvé de marchand , et je remporte mon étalage. Voulez-vous me le ve
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