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1 (1721) Mémoires
Mémoires Ce n’est certainement pas sans peine que je me
énérale, font foi de cette vérité. Mais comme je suis certain que ces mémoires -ci ne paraîtront qu’après ma mort, je crois que l
si tu veux, la primitive Histoire : Ce tyran dont l’Eglise abhorre la mémoire , Julien l’Apostat, pour détruire la foi, Contre l
eu]r de Seignelay. Je parlerai de ces bons pères dans la suite de ces Mémoires  ; on y verra des endroits qui certainement ne leu
e qui eût jamais régné ; le royaume riche et abondant aurait rendu sa mémoire précieuse, et il serait mort dans ce temps-là le
e Français, l’Histoire des guerres civiles, le Journal du Palais, les Mémoires de Mons[ieu] r le duc de La Rochef[ouc] ault, et
aise éducation. Je dirai là-dessus quelque chose dans la suite de ces Mémoires qui je crois méritera bien l’attention du lecteur
ir le Roi et le royaume, et ruiner les marchands. 100. Il suivait les mémoires du cardinal de Richelieu, envoyait des renforts e
nt, et qu’il envoyait par tout le monde avec ordre de lui dresser des mémoires exacts et circonstanciés de la situation des lieu
chesses, et de leur trafic tant intérieur qu’extérieur. Il lisait des mémoires et y faisait des remarques en son particulier, et
a à Monsieur de Chevri, chef de la compagnie de l’Acadie, ceux de ces mémoires qui regardaient toute la Nouvelle France. Comme j
la main de M. Colbert. Monsieur de Pontchartrain, qui a dû avoir ces mémoires après la mort de Monsieur de Sei-gnelay, puisqu’i
e confirmer en bonne compagnie. 125. Comme ceux qui pourront lire ces mémoires ne savent pas ce que c’est que courir l’allumette
it de lui renvoyer M. Picon, sur la même affaire lorsque les nouveaux mémoires qu’il en devait dresser seraient en état. Cela fu
e le ministre le souhaitait. Il le fit appeler, et en lui donnant ces mémoires que M. Picon avait dressés lui-même et qui n’avai
à un service que vous me rendez, Hubert, dont je ne perdrai jamais la mémoire , lui dit Monseigneur ; vous et votre famille pouv
e que M. Colbert lisait. Après cela, bien sûr qu’il avait la copie du mémoire qu’il venait de lire, il disait à celui qui le lu
ne l’avait communiquée à personne, Mons[ieurl Colbert lui rendait son mémoire et lui donnait rendez-vous à trois ou quatre jour
ui, ni à [sa] femme, ni à ses enfants, et n’en fait point encore à sa mémoire , quoique ce droit soit passé dans une autre main,
ne m’assujettis pas à aucun ordre de suite ni de temps. Je donne ces Mémoires à la manière de M. de Montagne, non pour bons, ma
on secrétaire. — Pourquoi, Le Noir, lui dit-il, ne vois-je dans votre mémoire qu’une copie d’un tel contrat, et que j’en trouve
s du désordre que cet homme connaissait si bien qu’il avait donné des mémoires pour les arrêter et les prévenir, en commençant p
à M. de Beauvilliers parlant au Roi que Deschiens avait présenté des mémoires au Conseil pour supprimer des abus qui s’étaient
ient dû entrer immédiatement dans les coffres du Roi. 220. J’ai vu ce mémoire , où tout était discuté avec un ordre et une clart
aient déjà assez de leur ignorance. M.Colbert auquel il communiqua ce mémoire le trouva bon et bien projeté, mais il vécut trop
et fut le premier à la montrer ; et ajouta que ceux qui faisaient des mémoires contre lui étaient les premiers à envier sa place
re, il se ressouvint qu’il avait oublié de communiquer au ministre un mémoire (on m’a dit que c’était l’impôt sur les suifs. Il
re s’en aperçut le premier, et lui ayant dit qu’il aurait soin de son mémoire , il le congédia pour qu’il allât se faire panser.
t ni moine ni pigeon. J’ajouterai encore volontiers avec l’auteur des Mémoires des ambassadeurs que des gens qui ont l’âme assez
u Réveiller à nos yeux la sacrilège histoire D’un scélérat indigne de mémoire , Puisque même il était indigne du tombeau ? Quel
leur perte vient d’eux-mêmes. Je puis dire qu’en 1684 j’en donnai des mémoires à M. de Seignelay ; et que ces mémoires eurent si
re qu’en 1684 j’en donnai des mémoires à M. de Seignelay ; et que ces mémoires eurent si bien son approbation qu’il eut la bonté
obation qu’il eut la bonté d’en parler au Roi qui voulut me voir. Ces mémoires , restés à M. de Seignelay, ont dû après sa mort e
encore la même chose sur Québec, mais dans un temps plus éloigné. Mes mémoires doivent encore exister, à moins qu’on ne les ait
e parut goûter mes raisons, et M. de Seignelay me parut approuver mes mémoires qui me furent bien payés. Mais tout cela n’eut po
Il m’avait sur toutes choses recommandé la sincérité. Je fis donc ces mémoires que je lui présentai en 1684, qui fut la même ann
avais eu l’honneur d’en entretenir le Roi et que j’en avais remis les mémoires à M. de Seignelay. Ainsi, en ayant encore le goût
la relation que je lui avais faite de vive voix du pays, que pour les mémoires par écrit que j’en avais fait[s], et m’exhorta de
ur le malheur de la colonie. Je donnai à M. de Seignelay les nouveaux mémoires que j’avais dressés, où il y avait très peu d’aug
que je souhaitais. M.de Seignelay en fut outré et m’avoua que si mes mémoires avaient été suivis cela ne serait point arrivé, e
là bien des si. J’en ajouterai pourtant encore un, qui est que si mes mémoires avaient été suivis, les Anglais ne se seraient pa
fit la grâce de me dire en 1687 qu’on travaillait sur le plan de mes mémoires , et que je pouvais me disposer à repartir bientôt
a gloire du royaume, le tout s’est évanoui. J’avais remarqué dans mes mémoires qu’il fallait que les commandants qu’on enverrait
peuple qui, bien loin de blâmer cette sévérité, maudissait encore la mémoire des sangiacs qui avaient été étranglés.
2 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
e, en un seul article, tout ce qui me paraît de Pondichéry, ayant mes mémoires tout prêts. Premièrement, cette terre-ci est fort
s à des supplices que Busiris, ni Phalaris, son ingénieur d’exécrable mémoire , n’auraient jamais inventés ; surtout un nommé M.
On donne cette apparence de veuvage à la vénération qui est due à la mémoire du défunt & on accorde le reste aux nécessité
tion & que sur ce pied l’adultère de Mado nous ferait détester sa mémoire , surtout mourant flagrante delicto ; mais, ce qui
 ; mais, ayant mis à la voile ce matin avant le jour, & ayant mes mémoires prêts sur mes tablettes & du temps à moi, je
où il dressa un placet pour être présenté au roi, & le joindre au mémoire qu’il avait dressé. À peine avait-il été sorti de
eut lu le placet, il s’informa de l’affaire, M. de Lédiguières lut le mémoire en entier ; & Monicault, à qui le roi permit
cault, à qui le roi permit de parler, expliqua ce qui aurait rendu ce mémoire trop long : il n’oublia pas la visite des fermier
, malgré son sérieux, ne se put empêcher d’en rire. Sa Majesté mit le mémoire dans sa basque ; &, dès le jour même, il y eu
rapportant la conversation que j’ai eue avec M. Martin, dont j’ai le mémoire sur mes tablettes, & dont par conséquent je n
x dans les mers de l’Europe ne sauraient taire. J’ai encore envoyé un mémoire exact & étendu sur ce sujet. J’y marque les e
aux souverains. Je voudrais de bien bon cœur avoir les brouillons des mémoires que j’ai envoyés, qui contiennent tout au long ce
Seignelay de tout ce que je viens de vous dire. Donnez-lui-en même un mémoire , & l’appuyez de vive voix : je m’en repose su
it plusieurs fois écrit et prouvé ce qu’il venait de me dire. Que les mémoires qu’il en avait envoyés étaient également sincères
ent d’autres canaux pour les faire passer en Europe. Qu’après tant de mémoires , & de remontrances inutilement envoyées, il s
qui charme & enlève, & qui agite & remue en même temps la mémoire , l’esprit, & la conscience. C’est ce peu de c
voici un présent que je vous fais, tant pour cet article que pour le mémoire que je vous ai prié & vous prie encore de fai
s courons le Sud-Ouest. Du vendredi 23 février 1691 J’ai lu les Mémoires de M. de Bassompierre, et me suis servi de son re
je crois, aussi bien que La Rancune du Roman comique de Scarron, des mémoires de l’histoire scandaleuse de tout le genre humain
laisir au commandeur, qui a vu le respect que nous conservons pour la mémoire du défunt ; & cela me fait dire à moi qu’outr
28 avril 1691 Nous avons toujours bien été. Je viens d’achever le mémoire pour M. de Seignelay, séparé du journal que je lu
le à déchiffrer que si la lettre était écrite en idiome vulgaire. Les Mémoires du C. D.R. & un dictionnaire de Pajot que j’a
tre cela, ils sont morts, Dieu leur fasse miséricorde. Je laisse leur mémoire en paix. J’ai dit que M. le marquis d’Éragny deva
ui se moque de nous, nous a donné en sa présence un papier intitulé «  Mémoire instructif des plats garnis, des viandes, gibier,
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
a naissance à elle, elle devait me le prouver par son respect pour sa mémoire , et ne le pas violer, en voulant obliger son fils
ment, et me pria très instamment d’achever, je n’en fis rien. J’ai la mémoire trop bonne, lui dis-je fièrement, pour ne me souv
re. Ils lui promirent tout ce qu’elle voulut, et ont tenu parole à sa mémoire , n’ayant que des sujets de me louer d’eux. Elle l
qualité à qui il appartenait, a empêché qu’on ait fait le procès à sa mémoire  ; à cela près, on en sait tout ce qu’on en peut s
insi, ajouta-t-il, à votre considération, et à celle que j’ai pour la mémoire de ceux qui vous ont mis au monde, je ferai tous
tout ce que vous avez fait, il est inutile à présent d’en rappeler la mémoire . Vous avez raison, reprit Des Frans, ce n’est pas
ut ce que j’avais eu d’elle. Je lui donnai de l’argent comptant et un mémoire de l’emploi que j’avais fait du reste de son bien
a naissance. Pardonnez, Monsieur, ajouta-t-elle en me regardant, à ma mémoire après ma mort, l’horreur que ma vie vous inspire.
ternisse par un soupçon mal fondé, l’éclat de la vertu de Silvie ; sa mémoire m’est précieuse. Je regarde sa vie avec admiratio
, dit Dupuis, et tous deux dans un état qui doit faire respecter leur mémoire  ; oublions ce qu’ils ont fait pendant leur vie. M
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »
mot, et crut assez gagner au change, en lui donnant en même temps les mémoires de Ruy Gomez et ceux d’Henriquez. Quoique l’Espag
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
ormations tout ce qui chargeait Octavio et Don Pedre pour sauver leur mémoire d’infamie, et de faire substituer à la place de c
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
sottises qu’il avait lues dans ses romans, et dont il avait encore la mémoire et la tête remplies. Il pesta donc d’abord contre
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
je vous dis, qui avait été concerté entre Deshayes et moi, et sur ses mémoires , Madame votre mère, vos tantes et moi, tînmes une
8 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
s un pays si éloigné ; secondement enfin, parce que le journal ou les mémoires que j’avais faits pour feu M. de Seignelay, secré
Hollande : il a de l’esprit infiniment, beaucoup de service, et bonne mémoire . Il aime aussi bien que M. Hurtain à boire le pet
On va voir comment cet abbé s’acquitta de son discours, autant que la mémoire a pu me le rappeler ; car ces messieurs n’écrivai
corps, et que c’est ce qui fait qu’un homme frappé à la tête perd la mémoire , le raisonnement, le jugement, et devient comme a
 ; mais il est comme impossible d’arranger, par le seul secours de la mémoire , ce qu’un homme compose avec étude. Outre cela, j
es compagnies de commerce sont réduites en France aux remontrances et mémoires  ; et les officiers font agir des belles qui remue
é dans cette île et à tous ceux qui en ont écrit, et entre autres aux mémoires de M. de Flavacourt. Nous allons bien, avec bon v
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
pondit-elle, et veuve d’un Français que j’aimais beaucoup, et dont la mémoire me sera toujours chère, parce que c’est à ses soi
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
verait de plus propre, et de plus agréable à la vue. Je lui donnai un mémoire de la vaisselle qu’il nous fallait, afin que rien
’ai pour la présence de Madame de Londé sa sœur que voilà, et pour sa mémoire à lui, je ne puis m’empêcher de vous dire pour la
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
esprit est aisé, ses expressions sont vives et naturelles ; elle a la mémoire heureuse ; elle écrit juste et bien ; elle fait m
12 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
rsations. Mai 1690 Du Lundi Premier de Mai Il me remet en mémoire la mort de défunt mon père qui est mort à pareil
anctification, et que l’adultère de Mado nous aurait fait détester sa mémoire surtout mourant flagrante delicto ; mais ce qui e
Cardinal de Lorraine, qu’il fit le plus vilain temps qu’on eût vu de mémoire d’homme, parce disaient-ils que tous les diables
eure de temps est devenu verdâtre et plombé. J’ai lu grâce à Dieu les Mémoires de Monsieur de Bassompierre, et me sers très volo
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
siblement souvenir de ce que cet ecclésiastique avait dit. J’ai bonne mémoire , poursuivit-elle en rougissant, et en me quittant
14 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
besoin pour parvenir où elle est. Elle a beaucoup de lecture, et une mémoire excellente ; elle chante à charmer, danse fort bi
15 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
rde, et qui va pleinement justifier dans l’esprit de la compagnie, la mémoire de la pauvre Silvie. Je trahirai le serment que j
s d’expier le crime de Gallouin. Malgré sa pénitence elle condamna sa mémoire , et aurait poussé ses invectives plus loin que ce
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