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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
enne et de La Ferté ; et un aîné qu’il avait d’une autre femme que ma mère , fut tué peu après à la suite de Monsieur de Gram
: ainsi je restai seul fils unique assez jeune, sous la tutelle de ma mère , fille de grande qualité, dont mon père avait eu
ttes que mon père avait faites et qu’il fallut acquitter, réduisit ma mère et moi dans un état assez triste par rapport à l’
sentis bien davantage lorsque je vis que mes oncles usurpaient sur ma mère et sur moi une certaine autorité dans laquelle je
u’il y avait trop d’antipathie dans nos humeurs. Pour mon excuse à ma mère , je lui dis naturellement ce que je pensais. Que
ui ne s’accordait point ni avec ma conscience ni avec mon honneur. Ma mère qu’un plus long usage du monde avait instruite, n
ésolus d’en sortir. Comme je voulais cette fois-là me ménager avec ma mère , et ne me pas brouiller avec Messieurs Des Frans,
que c’était pour quitter Paris, je le refusai, et fis comprendre à ma mère , que quoique j’eusse à elle et à eux toutes sorte
ssiduités auprès de Silvie étaient trop grandes pour être cachées, ma mère en eut le vent. On sut que j’étais amoureux jusqu
a ridicule curiosité. Je mis le tout dans ma poche, et revins chez ma mère  : la première chose que je fis, sitôt que je fus
ille qui le méritait si peu : qu’elle n’avait jamais connu ni père ni mère  : qu’elle devait son éducation à la même maison o
veuglement pour cette fille. On m’avertissait qu’on avait envoyé à ma mère copie de cette lettre, qu’on n’avait pas voulu m’
n’avais point encore pris de parti à plus de neuf heures, lorsque ma mère entra dans ma chambre des papiers à la main. Je s
re cette femme, et on indiquait sa maison. On finissait par dire à ma mère , que si je m’obstinais et contre l’honneur et con
cune haine contre Silvie, qui obligeait de donner des avis, tant à ma mère , qu’à moi ; mais uniquement la considération d’un
ivait m’en dégoûtèrent. Je me levai, et j’allai dans la chambre de ma mère . Eh bien Monsieur, me dit-elle, sitôt qu’elle me
je serais devenu inconstant. Vous n’étiez pas mal ensemble, reprit ma mère en riant, fourbe à fourbe ; mais elle plus fine q
donnât du pain. Tout cela s’accordait avec ce qu’on avait écrit à ma mère , et j’allais lui demander s’il ne connaissait pas
une homme puissamment riche qui dépendait de lui, n’ayant plus que sa mère qui s’était mise dans la dévotion. Que ce jeune h
in. Je lui dis que je ne le pouvais pas, parce qu’ils étaient chez ma mère  : il prit fort bien mon excuse. Nous allâmes ense
valet ne m’ayant pas retrouvé après avoir conduit mes chevaux chez ma mère . Une pointe de vin que j’avais, me présenta une c
ue de vous dire ce qui s’y passa, il est à propos de vous dire que ma mère qui ne savait pas, et qui même ne se doutait pas
lle, me disait que j’étais indigne de vivre si je payais une si bonne mère par la mort que je lui donnerais en me précipitan
sieur le commandeur de Villeblain, qui était très proche parent de ma mère , parfaitement honnête homme, et tout à fait incap
rsuivit ainsi. Il est vrai que je n’ai jamais connu ni mon père ni ma mère  ; mais je sais bien quels ils étaient. Il est vra
t le détail d’une amourette qu’il avait eue avec une demoiselle de sa mère , de qui il avait eu une fille, mais que n’étant p
ligé de la faire exposer, n’ayant qui que ce fût à qui se confier, la mère de cet enfant étant morte en couche[s]. Il lui ci
ui, Monsieur, qui se mêle de donner des avis à vous et à Madame votre mère . Je connais fort bien son écriture que le coquin
e vous verrais qu’avec confusion ; et je ne veux pas que Madame votre mère ait le moindre sujet de vous chagriner pour moi.
c elle plus ensorcelé que je ne l’avais jamais été. Je revins chez ma mère plus pensif que je n’en étais sorti. Tout me dépl
ai à ma destinée, ce ne fut pas sans remords. Le moyen de cacher à ma mère mes nouvelles résolutions, si opposées à celles q
nchant aveugle pour vous. Vous me sacrifiez la colère de Madame votre mère  : vous me sacrifiez l’indignation de vos parents,
sans être prévenu, et sans savoir que j’y prisse intérêt, conta à ma mère en ma présence toute l’histoire de Silvie, telle
nsieur Des Frans afin de le dégoûter de vous : j’ai écrit à Madame sa mère afin qu’elle l’obligeât à vous quitter s’il ne le
y mêler. Après cela je lui avouai sincèrement ce que j’avais dit à ma mère contre elle, et que j’étais terriblement embarras
ience une fois fait place à leur colère : c’est là le caractère de ma mère . La manière tout à fait outrée dont je lui ai par
iolents. Vous ne pouvez vous dispenser de tenir parole à Madame votre mère  : la facilité apparente avec laquelle il est néce
nous revoir le lendemain, et nous déterminer, et je retournai chez ma mère , en apparence assez tranquille, mais en effet cru
osé ; j’en trouvais le dessein juste et nécessaire. Je soupai avec ma mère  : Eh bien, Madame, lui dis-je, avez-vous eu la bo
point (au contraire j’en parus fort aise.) Et votre Silvie, me dit ma mère , vous ne m’en dites mot ; comment êtes-vous ensem
cles qui le regardaient dans les avis que cet homme avait donnés à ma mère , et que j’avais portés exprès sur moi. Heureuseme
dire à mes parents. Je lui fis goûter mes raisons qui étaient, que ma mère n’y consentirait jamais, non seulement à cause de
a ma pensée juste, non pas, dit-elle, par la crainte que Madame votre mère n’y trouvât pas pour vous tous les avantages que
apporté, afin de me faire passer pour bon ménager en le montrant à ma mère . Ce fut là notre résolution. Nous reprîmes ensemb
l’imputerai à votre peu de soin de me plaire. J’écrivis aussi à ma mère pour lui rendre compte de mon prompt départ. Je c
pas en état de me remettre en chemin. J’écrivis dès le jour même à ma mère ce qui m’était arrivé ; mais comme je doutais qu’
, et la priai de m’en envoyer, et je fis bien. Je ne sais pourquoi ma mère n’a jamais aimé à garder d’argent chez elle. Je m
de Paris. Messieurs Des Frans n’y étaient pas, il avait fallu que ma mère en empruntât. Silvie qui en avait de comptant, n’
e lettre et de l’argent qui devaient encore me venir de la part de ma mère . Je pris des chevaux jusqu’à Lyon, et de Lyon à P
mps-là, si nous voulions que qui que ce soit ne le sût, et surtout ma mère , qui n’aurait garde de croire que je me marierais
elle du père carme qui devait me renvoyer la lettre et l’argent de ma mère , afin qu’elle crût que je n’étais parti de Grenob
ins pour ne me point fatiguer, et j’allai mettre pied à terre chez ma mère qui ne m’attendait que deux ou trois jours après
Villeblain qui était, comme je vous ai dit, très proche parent de ma mère , vint la voir et dîner au logis. Je lui fis toute
civilités dont j’étais capable, et résolus de voir en présence de ma mère , si ce que Silvie m’avait dit était vrai, en deva
Je n’avais point quitté Silvie : j’avais même couché chez elle, et ma mère croyait que je ne faisais que de revenir de Versa
ous la connaissez. Oui je vous en réponds qu’il la connaît, reprit ma mère , et il la connaît tellement, que si on n’avait pa
due. Elle a donc bien changé depuis que vous ne l’avez vue, reprit ma mère  ? Pour attaquer la vertu d’une fille comme celle-
llai chercher dans mon cabinet les avis que Valeran avait écrits à ma mère , et que j’avais gardés, dans le seul dessein de l
et pour cela voyez si vous voulez me donner un moment d’audience. Ma mère la première l’en pria. Il nous expliqua la naissa
de Valeran, son éducation chez cette dame ; et enfin il dit devant ma mère tout ce que Silvie m’avait dit en particulier, sa
ilvie avait toujours ignoré et ignorait encore qui était sa véritable mère . Qu’elle croyait que ce fût une demoiselle nommée
tais ravi de lui voir prendre à cœur un parti qui m’était si cher. Ma mère elle-même, qui vit Monsieur de Villeblain prêt d’
er : car à ce que je vois, l’affaire est faite, sans que Madame votre mère le sache. Oui, Monsieur, elle l’est, repris-je ;
le sache. Oui, Monsieur, elle l’est, repris-je ; et non seulement ma mère , mais qui que ce soit de ma famille n’en sait rie
a lecture que vous avez faite des avis qu’un coquin avait écrits à ma mère . Je vous ai dit devant ma mère que je ne savais q
es avis qu’un coquin avait écrits à ma mère. Je vous ai dit devant ma mère que je ne savais qui il était ; ma femme m’a dit
e Valeran dont vous avez tant parlé, et en effet c’était lui-même. Ma mère les croit comme articles de foi, et je n’ai pas j
de ses paroles : mais afin que vous pussiez vous-même en instruire ma mère avec d’autant plus de cordialité, que vous ne vou
ect sincère que j’ai pour votre personne, afin de mieux convaincre ma mère , je vous aurais assurément mené plus loin. Vous l
rt belle, et offris d’en payer le prix comptant. Cela vint jusqu’à ma mère , qui me demanda où je pouvais trouver une somme s
bord d’avoir aucun dessein. Il savait bien que je n’étais pas chez ma mère , puisqu’il m’avait laissé chez Silvie où nous avi
chez Silvie où nous avions dîné. Il ne laissa pas de me demander, ma mère lui ayant dit que je n’y étais pas, lui demanda c
elle. C’est l’auteur des avis qui est un coquin digne de la corde. Ma mère curieuse comme une femme… Achevez votre histoire
qu’elle pouvait scandaliser la plus belle partie de mon auditoire. Ma mère donc lui témoigna qu’elle aurait bien voulu savoi
t pour caution de ce qu’il disait. Il la justifia dans l’esprit de ma mère , excepté de l’affaire de Rouvière qu’il n’avait p
primer, et qu’il voulut sauver par un excès d’amour. Lorsqu’il vit ma mère dans l’état où il la voulait, il recommença à lui
ce qu’il vous plaît que je fasse. Je crois, Monsieur, lui répondit ma mère , que nous ne travaillerons pas en vain. J’agirai
nir, n’avait fait qu’accomplir sa volonté qui doit être respectée. Ma mère le laissa dire tout ce qu’il voulut sans l’interr
ie sans que j’en sache rien : le coup est déjà très sensible pour une mère . Bien plus, il épouse une fille qu’il avoue lui-m
apporta mot pour mot cette conversation. Je ne m’attendais pas que ma mère prendrait les choses avec tant de tranquillité. J
cune envie, ni de les connaître, ni d’en être connue. À l’égard de ta mère je suis fort contente de son procédé envers moi.
s une maison où Silvie pût demeurer seule, plus proche de celle de ma mère , et plus commode que celle où elle était. Je trou
dont la porte dérobée donnait sur une ruelle où répondait celui de ma mère  ; ainsi d’une porte j’entrais dans l’autre. Cela
près de trois mois qu’elle demeurait proche du logis sans avoir vu ma mère qu’en passant. Elles avaient toutes deux envie de
ner le véritable. Je l’aurais bien fait venir par le jardin ; mais ma mère ne le voulut jamais. Elle était fort contente de
, et qui y revint dans ce temps-là, fit l’affaire. Il la mena chez ma mère comme sa parente, en effet elle l’était, puisqu’i
fet elle l’était, puisqu’il était mon oncle à la mode de Bretagne. Ma mère vint la voir à son tour ; et j’appris avec bien d
r lui en dire les particularités. Il nous rendit à Paris auprès de ma mère et de mes oncles tous les services que nous aurio
ous les services que nous aurions pu attendre d’un véritable père. Ma mère et Silvie se visitaient fort souvent, en apparenc
is en effet par devoir et par inclination : car il est certain que ma mère conçut pour elle une véritable tendresse, qui all
angé et si défait, que je n’étais pas connaissable. Je restai chez ma mère , et n’allai point la voir chez elle comme elle l’
llais infailliblement succomber ou à ma rage ou à ma faiblesse, si ma mère qui entra dans ce moment, ne m’eût retiré par sa
uteur de la querelle, tout le monde fut contre moi. Je revins chez ma mère prendre l’argent qui m’était nécessaire pour un l
argent de ma perfide, et mis le reste en sûreté. Je fis entendre à ma mère que je voulais me dérober aux rigueurs de la Just
promis de retourner à Paris. Je n’en eus aucune envie. Je mandai à ma mère de quelle manière je traitais Silvie. Elle en eut
ce était plutôt d’un barbare que d’un honnête homme. Le conseil de ma mère était bon, mais l’heure de m’en servir n’était pa
sein. Dans ce sentiment je retournai dans sa chambre, la lettre de ma mère , dont je vous ai parlé, à la main. Elle se jeta à
es combats éternels où j’étais incessamment exposé. Je l’écrivis à ma mère , qui approuva ma résolution. Je la priai d’avoir
prendrais, je pris celui de Paris dans le dessein de dire adieu à ma mère , et de me cacher de tout le reste du monde. Je vi
j’y ai menée. J’y reçus il y a deux ans la nouvelle de la mort de ma mère , qui me fut fort sensible. J’avais tout à fait ab
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
estée seule héritière ; ses frères et sœurs étant morts avant père et mère , et après le mariage avec le père de notre héros,
leure quand il veut, ce qui lui a été d’un grand secours auprès de sa mère  ; car les femmes se laissent toutes prendre par l
quillité de la vie, et pouvait lever les yeux aux premiers partis. Sa mère lui en a proposé plusieurs, qui ont fait depuis l
vez connue dès le temps qu’elle demeurait chez Mademoiselle Dupuis la mère . Son père était un gentilhomme d’Anjou, cadet des
Il y paraît Monsieur, répondit-elle, par la nécessité où Madame votre mère et vous mettez Mademoiselle de Vougy d’y venir to
maison d’honneur comme la vôtre, et surtout si proche de Madame votre mère  ; et supposé que je regrettasse ici la compagnie
s vous, ni elle ni son parent n’auraient jamais rien obtenu, ni de ma mère ni de moi, et il est aussi certain que je vous ai
qu’elle lui en avait une obligation toute particulière. Madame votre mère , poursuivit-elle, Monsieur, m’avait témoigné si p
ez ailleurs, n’ayez pour maîtresse que vous-même, demeurez avec votre mère , les visites que je vous rendrai auront un prétex
nce ? Si vous logiez dans un quartier éloigné d’ici, où vous ni votre mère ne fussiez point connues, vous pourriez en change
auver les apparences, je m’offre à faire le reste, consultez-en votre mère . Je ne vous demande aucune faveur qui puisse fair
aire rendre sa lettre ce jour-là ni le lendemain. Il sut enfin que sa mère était malade, et qu’elle était allée lui rendre d
peu ; mais il le fut bien davantage de voir l’extrême pauvreté de la mère et de la fille. Il les jugea dignes de ses charit
drai tous les jours apprendre de vos nouvelles, et de celles de votre mère . Ayez-en soin, poursuivit-il, mais n’incommodez p
gélique, dans l’état de refuser les secours qu’on peut offrir à votre mère . Celui où elle est m’oblige à la secourir du mien
ue considération pour moi, par celle que vous aurez pour votre propre mère , tant pour la propreté de votre chambre, que pour
illet. Elle était dans une très grande nécessité de toutes choses. Sa mère courait risque faute de secours. On lui en offrai
erait pas déterminée sitôt, si un capucin, qui vint pour confesser sa mère , et dont elle prit le conseil, après lui avoir si
ré de ce changement ; il l’en remercia. Elle lui rendit grâce pour sa mère de sa libéralité, et lui avoua ingénument, qu’ell
rdant une grâce que j’ai à vous demander, et qui regarde encore votre mère . Vous n’êtes point assez forte, ni assez faite à
t non pas dans un air renfermé où vous n’êtes point accoutumée. Votre mère en sera mieux servie, et je ne tremblerai plus po
e nuit, il est à propos que vous passiez pour mon cousin, neveu de ma mère . Je n’en ai aucun ; mais cette garde ne vous conn
pendant ce temps-là, lui et elle restèrent seuls auprès du lit de la mère . Angélique voulait le remercier de son présent ;
elle, je ne me résoudrai jamais à manquer au respect que je dois à ma mère . Je lui ai trop d’obligation pour hasarder de lui
re vertu, et au respect que j’ai pour vous, je prie devant vous votre mère de ne vous point quitter de vue lorsque nous sero
vos présents pour paraître moins indigne de vous, et je crois que ma mère y voudra bien consentir. Vous me promettez donc d
mmodité. Angélique avait une fille de chambre et un petit laquais, sa mère avait une servante qui faisait leur cuisine. Angé
e. Angélique avait une chambre magnifique et un cabinet très beau. Sa mère avait une grande chambre et une antichambre propr
verdure aux deux autres côtés. Ainsi l’appartement qu’Angélique et sa mère occupaient, répondait sur le devant et sur le der
appeler des écoles de civilité ; mais il n’en était pas de même de sa mère , qui ne changea pas comme elle : et comme Angéliq
de sa chambre, parce qu’il fallait absolument passer par celle de sa mère , qui se couchait de meilleure heure qu’elle, qui
avec les filles du logis, et d’autres du voisinage. Ce qui rendait sa mère chagrine, était ses maladies perpétuelles, son âg
leçons de sagesse et de vertu. Elle comprenait que la présence de sa mère avait plusieurs fois obligé Contamine de rester d
hambre qui était à côté de la sienne, et qui avait été occupée par sa mère , aux deux filles du logis chez le père desquelles
outa plus que ce ne fût la même jeune fille qu’elle avait vue chez sa mère . Elle retourna deux jours après dans cette maison
is encore fille, reprit Angélique, aussi sage et aussi entière que ma mère m’a mise au monde, et cependant c’est un homme qu
is seule ; toujours avec les deux sœurs, et le plus souvent avec leur mère , que qui que ce soit ne la venait voir que Contam
op sage. Elle vécut encore fille près de deux ans après la mort de sa mère  ; et vraisemblablement elle le serait encore, si
le parti, Mademoiselle de Vougy en fit autant. Les deux filles et la mère du logis qui étaient montées peu de temps auparav
vouloir rompre avec lui ? La protestation qu’il me faisait devant ma mère de vivre toujours avec moi dans le respect ; la p
t comme je vous l’ai dit, Madame, le profond respect que j’ai pour ma mère qui m’en empêche. Mille incidents que toute la pr
’aime sans espérance. Je n’espère pas l’épouser du consentement de ma mère , que je ne lui demanderai jamais, et je l’aime tr
consentement forcé, et je ne serais qu’imparfaitement heureux, si ma mère consentait à mon bonheur avec la moindre répugnan
une si puissante médiatrice, ou s’il devait être chagrin de ce que sa mère apprendrait enfin son secret. En quittant la prin
réflexions, il envisagea que c’était une violence qu’il faisait à sa mère , de lui faire demander son consentement par une p
entement forcé ne le rendrait pas moins criminel aux yeux d’une bonne mère , à qui il avait mille et mille obligations. Il cr
à son amour, il se livra tout entier à son devoir. Il rentra chez sa mère si changé par ces cruelles réflexions, qu’elle s’
t. Il acheva son récit tout baigné de larmes ; il demanda pardon à sa mère de ce que cette princesse lui ferait un complimen
le plus passionné pour une fille, et le plus profond respect pour une mère . Cette dame avait tous les sujets imaginables d’ê
soir, et ce qu’il avait fait. Cette vénération d’un bon fils pour sa mère fut admirée. La princesse entra un moment dans so
cabinet pour y prendre un reliquaire. Angélique restée seule avec la mère de son amant et Mademoiselle de Vougy, ne perdit
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
n garçon que son père avait laissés en mourant sous la conduite de la mère . Il était italien d’origine, de bonne maison, mai
er l’idée. Je la vis dans une salle où mon père donnait audience ; sa mère et elle attendaient qu’il sortît de son cabinet.
ements de mon cœur, je m’offris de les faire parler à lui. Je pris la mère par la main, et la menai dans le cabinet. Voilà M
n, et la menai dans le cabinet. Voilà Monsieur, dis-je à mon père, la mère et la fille que je vous présente. Il y a longtemp
e utile, je vous supplierais de leur rendre service. Je sortis, et la mère eut tout le temps de dire ce qu’elle voulut ; car
ur demandai si elles avaient satisfaction. Oui, Monsieur, répondit la mère , et c’est une bien grande obligation que nous vou
m’avertir les soirs lorsqu’elles seraient sur leur porte, non pas la mère que je ne cherchais pas, mais son aimable fille,
tant qu’il aurait gagné. Cette condition y fut arrêtée avec peine, la mère et les filles s’y opposèrent, mais elle passa. Le
ités je n’avançais pas plus : ma maîtresse était tout le jour avec sa mère ou ses sœurs ; et le soir la compagnie lui donnai
e me pas satisfaire dans le moment. Je quittai le jeu que je priai sa mère de tenir pour moi. J’allai le lire dans une chamb
qu’elle me donnait au lendemain à la Sainte-Chapelle, pendant que sa mère serait au Palais avec des gens d’affaire. Je vins
oche de là, nous nous mîmes dans sa boutique, c’était le chemin de sa mère de passer par-devant. Ce libraire était de ma con
emps avant que de me parler. Que j’étais cause qu’elle avait suivi sa mère sans répugnance dans les sollicitations qu’elle f
j’étais, pouvait dire. Je l’ébranlai, mais je ne la persuadai pas. Sa mère vint enfin, et nous trouva ensemble, sans se dout
it que non, et ajouta qu’elle et moi avions lu chez le libraire où sa mère nous avait trouvés le matin, une histoire de deux
 ; mais voyant que le carême ne m’en retirait pas, il craignit que la mère , qu’il connaissait fort intéressée, ne me fît fai
chez elle. Je ne lui obéis pas, et ne parlai de cette défense ni à la mère ni à la fille. Il se mit en tête que c’était cett
e, va m’être nécessaire. Je sais le compliment que Mademoiselle votre mère me prépare, je ne l’éviterai pas aujourd’hui, par
qu’on devait me faire. On garda quelque temps le silence et enfin la mère prit la parole. Vous m’avez voulu tromper Monsieu
; s’il a été le maître de me faire exiler de chez vous, le bien de ma mère , le don de mon cœur et de ma foi ne dépendent que
réponse quand j’aurai tout disposé, vous pouvez même déclarer à votre mère les sentiments que nous avons l’un pour l’autre.
accorder contre son devoir. Qu’il y avait encore plus, que sa propre mère , à elle, ne consentirait pas à notre mariage par
ussi parce que cela attirerait sa perte à elle, et encore celle de sa mère , et de toute sa famille. Voilà, lui dis-je, de qu
utions pour n’être point surpris. Mais comment boucher les yeux de la mère sur la conduite de sa fille ? Pourra-t-elle avoir
ême que nous sommes bons amis. Si elle devient grosse, ajoutai-je, sa mère en sera instruite : il n’y aura plus de danger de
e vous paraîtrez le désirer. Espérez-vous, lui demandai-je, que votre mère vous laissera tout à fait sur votre bonne foi ? O
je ne vous promets pas une grande ponctualité : et au contraire si ma mère en peut être satisfaite aussi, je vous la promets
ffectivement prêtre. Je n’en demande pas plus pour moi ; mais pour ma mère , c’est autre chose. Vous concevez bien ce que je
ui paraissait de bon sens et honnête homme, et qu’elle croyait que sa mère n’aurait rien à dire contre ce que nous faisions 
j’irai voir une dame qui est de mes bonnes amies, et de celles de ma mère . Je la prierai de m’envoyer quérir le jour même a
’en suis sûre. Au pis-aller j’en serai quitte pour être grondée de ma mère  : je l’ai été mille fois pour des bagatelles, et
ivilité, mais avec indifférence ; et cela alla si loin, que sa propre mère y fut trompée, et se plaignit que je la négligeai
parence de la cacher davantage : il fallut songer à se découvrir à sa mère . Elle avait cru pouvoir le faire avec facilité, m
’elle avait espéré pouvoir surmonter facilement. Elle craignit que sa mère ne fût pas contente de ce qu’elle s’était mariée
rait encore à moi. Eh bien, lui dis-je, ne retournez point chez votre mère , restez ici, et n’en sortez pas, qui que ce soit
avez raison, dit-elle, mais je ne puis me dispenser d’en informer ma mère , et je vous supplie d’y consentir. Mais comment v
du moins qu’elle en garde le secret. Vous voulez absolument que votre mère le sache, repris-je, c’est malgré moi. Je crains
uivrais mon conseil. Mettez-vous à ma place, me dit-elle, elle est ma mère une fois ; et quand elle ferait croire aux autres
nd il vous plaira que cela soit. Dès demain matin, répondit-elle : ma mère n’a point d’affaires hors du logis, elle y doit r
t ce billet-ci. BILLET. Une affaire qui vient de m’arriver, ma chère mère , et qui demande votre présence, me fait mettre la
porte de l’autre chambre, et je la pris par la main. Je la menai à sa mère aux pieds de qui elle se jeta ; sa mère la releva
par la main. Je la menai à sa mère aux pieds de qui elle se jeta ; sa mère la releva en pleurant ; ma femme pleura aussi, et
ne fût accouchée ; et que dès le jour même au soir, elle prierait sa mère devant la compagnie, de lui permettre d’aller pas
d’aller passer quelque temps dans un couvent, et que le lendemain sa mère ferait semblant de l’y conduire, et l’amènerait o
dit qu’elle avait été surprise de la hauteur dont j’avais parlé à sa mère , mais qu’à la fin elle avait connu que j’avais pr
t résolu je sortis, ayant promis d’y venir dîner le lendemain avec sa mère . Elles exécutèrent ce qui avait été résolu, je le
lle était. Elle me pria de lui permettre d’accepter les offres que sa mère lui faisait d’aller faire ses couches chez elle :
galement gardé ; puisqu’elle se servait de la même sage-femme dont sa mère s’était autrefois servie. Mademoiselle de l’Épine
pris au lendemain à huit heures du matin pour la transporter chez sa mère , qui pendant ce temps-là, fit apprêter tout ce qu
t de nous séparer pour jamais en s’assurant de moi, et en poussant la mère et la fille par toutes les voies imaginables. Il
s la fureur de ses emportements lorsque Madame Des Prez entra chez sa mère . Elle avait un passe-partout qui l’avait empêchée
apportée, ne croyant pas en avoir affaire, puisqu’elle était chez sa mère  ; et elle ne fut point avertie que mon père y éta
elle tomba évanouie sur le degré, et roula plus de vingt marches. La mère dont un pareil spectacle devait réveiller la tend
tit de cette maison plus confus de ce qu’il venait de voir, que cette mère dénaturée ne l’était elle-même. Il lui envoya dir
dans cet état dans la chambre dont je vous ai parlé en présence de sa mère . On tâcha de la consoler ; le coup était trop rud
, je me suis évanoui dessus ; je ne puis plus y aller. J’ai su que sa mère avait emporté un billet qu’elle avait écrit. J’ai
éfunte ne se serait point ressentie de cet honneur, mais seulement sa mère dont il avait juré la perte. Il me fait encore co
le père avait pris une telle horreur pour Mademoiselle de l’Épine la mère , qu’il n’a jamais pu la regarder depuis sa dureté
a pas d’apparence que ce procès soit terminé qu’après la mort de leur mère . Il a fait avoir une fort belle cure à l’ecclésia
vingt-cinq à vingt-six ans ; elle est riche, tant du côté de père et mère dont elle est unique à présent, que des bienfaits
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
moi, et que je ne la désobligerais pas d’en faire la proposition à sa mère . Je vous ai dit, Madame, que le parti était très
fin de prendre ensemble des mesures justes pour faire en sorte que sa mère consentît à me rendre heureux ; et pour cela je l
rances. Elle me rassura contre la peur que j’avais de l’avarice de sa mère , et me jura de n’être jamais qu’à moi. J’étais à
z Silvie pour prendre la lettre qu’elle avait promis de m’écrire ; sa mère ni elle n’étaient point au logis ; elles étaient
e m’écrivait pour me faire excuse de ne m’avoir point tenu parole, sa mère ne l’ayant point quittée. Je ne m’en mis pas plus
ur moi. Je la vis enfin quelques jours après dans l’appartement de sa mère , où l’on jouait, mais elle ne fit pas semblant de
e moi. J’appris de tous côtés que partout où elle se trouvait avec sa mère et ses tantes, elle me déchirait, et disait de mo
erprétait que comme des marques d’une amitié d’enfant. J’obligeais ma mère d’aller nous promener partout où je savais qu’il
jà joints ; adressez-vous à Madame… elle peut tout sur l’esprit de ma mère , elle m’aime, et vous estime infiniment. Si vous
ouvait en dire de plus outrageant, elle retomba sur moi. Madame votre mère , continua-t-elle, n’est pas plus exempte que ses
lorsqu’elle me revint, je me trouvai entre deux draps entourée de ma mère , de mes tantes, et de cette perfide qui était res
e de ma mère, de mes tantes, et de cette perfide qui était restée. Ma mère était instruite de tout ; le ressentiment de mes
et l’agitation de mon esprit ne fut divertie que par l’arrivée de ma mère et de mes tantes dans ma chambre, qui me trouvère
qui me ferait prendre ce parti, qu’outre cela étant fille unique, ma mère ne consentirait pas à me voir religieuse ; qu’il
mpu avec Sainville. Je vous ai dit, Madame, poursuivit Silvie, que ma mère et mes tantes avaient concerté ensemble le jour p
ent ce qu’elles avaient à faire : ainsi la matière étant disposée, ma mère qui se laissait gouverner par ses sœurs, fut la p
lège d’entrer malgré ma fièvre, et ce fut assez d’être autorisé de ma mère , pour s’en faire ouvrir la porte. Pendant huit jo
in et prit pour cela l’heure que vous étiez à table avec Madame votre mère . Il s’adressa à votre femme de chambre, et lui di
été concerté entre Deshayes et moi, et sur ses mémoires, Madame votre mère , vos tantes et moi, tînmes une espèce de conseil,
t, encore plus accablée de chagrin que de fatigue. J’envoyai prier ma mère de venir chez moi, où étant arrivée, elle fut tou
itôt que ma santé me l’avait pu permettre, je m’étais retirée chez ma mère . Deshayes qui revint à Paris trois ou quatre jour
sauriez croire jusqu’à quel excès il a porté ses violences contre ma mère , qu’il accuse de mettre le divorce entre nous. J’
cependant encore eu assez de considération pour lui pour empêcher ma mère de porter ses plaintes en Justice des insultes qu
es. Mes tantes qui ne savent point les raisons de l’obstination de ma mère ni de la mienne, s’en étonnent, et si je puis le
plutôt qu’à me revoir jamais dans ses bras ; mais c’est la mort de ma mère que je crains, parce que cette nouvelle persécuti
partit le lendemain à la pointe du jour, sans dire à personne qu’à sa mère l’endroit où elle allait, n’emmenant avec elle po
ute compagnie qu’une fille pour la servir, et Madame sa tante, que sa mère a prié de l’accompagner, qui en partant de Paris
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
r les distinctions qu’on avait pour lui. Il était l’enfant gâté de la mère qui se laissait duper par l’apparence. Il avait t
père que les siennes ; ainsi j’étais le favori du père, et lui de la mère . Je n’ai pourtant pas profité de la tendresse par
té le plus net et le plus clair du bien du logis, et que lui mort, ma mère ne s’est pas trouvée dans la volonté de rien fair
gis à cause de quelque petite brouillerie qui était survenue entre ma mère et moi, au sujet d’une fille de chambre fort joli
encore l’arrivée de mon frère qui arriva [à] Paris. Il fut reçu de ma mère en enfant gâté. Je comparai les caresses qu’elle
ans quelques occasions. Cela suscita quelque froideur entre lui et ma mère  ; enfin je le suppliai que comme Jacob je cédasse
. Je vous ai dit que ses airs de pruderie le faisaient regarder de ma mère comme un Caton de nouvelle fabrique. Il était mar
on non plus qu’elle ; en un mot, qui en aurait voulu croire la facile mère , on aurait travaillé au procès-verbal de la canon
il était à Paris, il y avait plus de six mois, je n’avais point vu ma mère qu’elle ne m’eût fait un sermon qui tombait toujo
tout présentement à Versailles, je viens de demander de l’argent à ma mère , elle m’en a refusé. Je lui ai dit que j’allais e
ue difficulté ; mais comme je savais qu’il était un des espions de ma mère , je le menaçai de le bien battre, s’il ne faisait
manqué mon coup. Je vis bientôt qu’il avait porté. Un moment après ma mère rentra toute bouffie, et mon frère qui la suivait
t le sein d’une main, et un verre de l’autre. Quelle surprise pour la mère et pour le fils ! Je n’en eus pas la comédie, mai
ous nous mîmes à table tous quatre. Qui que ce soit ne disait mot. Ma mère était dans une telle colère, qu’elle n’osait ouvr
nom. Il voulut savoir si je lui disais vrai, il alla lui-même chez ma mère à qui il conta mon aventure, elle en rit de tout
; je lui fis voir un désespoir dont elle me tint compte, et malgré sa mère je l’obligeai de pousser le procès contre son mar
, parce que notre aînée est fort avantagée en argent comptant, que ma mère a fait tous ses efforts pour lui donner toute sa
es effets, dont on ne peut pas se défaire sitôt, et qu’outre cela, ma mère ne consentira pas à me marier que Toinon ne la so
ue le meilleur moyen de la convaincre était de la faire demander à sa mère  ; que je ne l’oublierais pas, et que je la suppli
ais de bonne foi, j’en fis faire dès le lendemain la proposition à sa mère devant elle. Celui que j’avais chargé du complime
ie. L’aînée rougit de dépit, de voir que cela ne la regardait pas. La mère le remarqua, aussi bien que sa sœur et [m] on age
yen est gaillard, dit-elle. C’est le seul à prendre, repris-je. Votre mère m’accepte, ce n’est que la considération du droit
i persuadée ; et je ne me trompai pas. Je la laissai et je sortis. La mère qui m’avait fort bien reçu en entrant, me fit mil
qu’elle me faisait des avances. Célénie soutint le contraire ; et la mère qui s’en mêla, perdit le temps auprès de l’aînée,
avait l’esprit aussi mal fait que le corps. La cadette se tut, et la mère voyant la noise apaisée sortit. J’entrai dans le
temps une promesse de ma main, et l’homme qui a porté parole à votre mère  ? Vous voyez bien que cela choque le sens commun.
îmes d’être surpris ; mais nous prîmes heure pour le lendemain que sa mère et sa sœur devaient aller ensemble voir l’aînée q
it dit en me parlant de sa grossesse, qu’il fallait la découvrir à sa mère  ; je me trouvai embarrassé de cette prière. Je la
. Il me dit que notre désunion mettait le poignard dans le cœur de ma mère , et jetait toute la famille dans le trouble. Je l
a mère, et jetait toute la famille dans le trouble. Je lui dis que ma mère ne devait s’en prendre qu’à elle. Qu’elle savait
en fils, je m’étais insensiblement accoutumé à ne la plus traiter en mère . Que pour mon frère, bien loin de lui vouloir du
casion s’en présentait : mais que j’avouais que la distinction que ma mère mettait entre nous me déplaisait ; et que je ne p
furent pas trouvées déraisonnables par mes autres parents, ni par ma mère même. Il y avait plus de quatre mois que je ne l’
ouvé malgré moi, car j’enrageais de voir que quelque tendresse que ma mère eût témoigné avoir pour moi quelques jours aupara
compagnie qui se dissipa en peu de temps. Tout le monde sortit, et ma mère , après avoir fait les civilités de chez elle, ren
et moi j’avais pris un livre à la main. Sitôt que je m’aperçus que ma mère ne pouvait plus nous entendre, je courus fermer l
e que bonne langue. Je vous demande raison, et des distinctions de ma mère , et de vos mépris pour Célénie. Vous n’y pensez p
eux, et l’un de nous deux serait assurément resté sur la place, si ma mère et les domestiques accourus au bruit, n’avaient e
, ni nos actions. Les domestiques étaient transis d’étonnement, et ma mère pleurait et criait comme une femme. Je ne m’arrêt
paule sous l’aisselle. Peu après que je fus revenu de ma faiblesse ma mère entra dans ma chambre. Ma colère était passée, et
ent mon parti. Je ne voulus pas faire semblant de m’apercevoir que ma mère avait toujours resté auprès de mon frère, sans so
la ne serait pas arrivé, s’il ne s’était mêlé que de ses affaires. Ma mère s’emporta contre moi à mille reproches, et m’en d
jamais parler, mais même de faire ses efforts pour faire consentir ma mère à ma satisfaction. Je lui répondis qu’il devait ê
rciais de ses offres. Que je n’avais pas besoin du consentement de ma mère , et que je ne me marierais plutôt jamais, que de
ta. J’allai le visiter à mon tour ; il me reçut parfaitement bien. Ma mère vit avec joie notre réconciliation, qui fut assur
’il était de notre intérêt de cacher ce qui en était, parce que si sa mère le savait, et qu’elle connût qu’il m’était imposs
sans aucun fruit à mon égard, si je ne me ménageais pas auprès de ma mère , qui commençait à se repentir de ses duretés pour
ours, mes visites n’étaient point suspectes. Il n’y avait plus que la mère  ; et l’ayant toujours mise sur le pied de me rega
le les raisons que j’avais de différer, par rapport aux bontés que ma mère avait pour moi, celle de Célénie me laissait tout
ennuyait trop pour la continuer, je les laissai et j’allai trouver la mère . Quoi, Madame, lui dis-je, il est donc vrai que m
e vous empêcherai point de faire vos explications ensemble, reprit la mère , vous pouvez lui parler quand il vous plaira ; ma
Parlez sincèrement, Alaix est-il un choix de votre cœur, ou de votre mère  ? Est-ce l’autorité de vos parents, ou votre inco
nelle ; qu’il avait entendu Célénie entrer dans cette chambre avec sa mère , ses sœurs, et d’autres femmes qui l’avaient mise
it pas que je l’aimasse ; et que si je voulais la faire demander à sa mère , elle appuierait si bien ma demande de sa part, q
la lui aurais donnée sans hésiter. Je lui fis valoir l’autorité de ma mère et de ma famille ; la crainte que j’avais d’en êt
oute ma vie à elle, et que je saurais bien rompre l’autre parti où ma mère m’engageait. Une promesse de mariage à une fille
je sais bien qu’il est vrai. Après cela il invectiva contre elle, la mère qui l’avait engendrée, la nourrice qui l’avait él
t me mis le plus propre et le plus magnifique que je pus. Je priai ma mère de me prêter son carrosse, ou du moins les justau
lors ; elle m’aurait fort accommodé, mais avant que d’en parler à ma mère , ni à personne de ma famille, je voulais avoir so
t ressenti la force. Il me mena un jour dîner avec lui chez Madame sa mère , et avec toute sa famille, c’est-à-dire, Madame s
hez Madame sa mère, et avec toute sa famille, c’est-à-dire, Madame sa mère , ses deux sœurs, et un frère fort jeune qu’on des
cepteur de l’abbé ; mais qui était le directeur de Madame Gallouin la mère , et un de ces hommes propres à faire enrager les
nt contre les vices de la jeunesse, discours qui ne convenait ni à la mère , ni aux filles, ni à l’abbé. Gallouin me dit l’ap
ire taire cet homme par ma présence, qu’il m’avait mené dîner chez sa mère , et qu’on lui gardait ce sermon-là il y avait plu
mères pour les combattre en effet. Mon Dieu, Monsieur, interrompit la mère , ce que Monsieur dit n’attaque point des chimères
moi, qui peut vous instruire si bon vous semble. Fort bien, reprit la mère , je n’ai qu’à croire sur la foi de vos paroles, q
ite, ce religieux qui est un saint homme est mon parent, cousin de ma mère que vous connaissez. Mais puisque l’occasion vien
plus rien dire : il est vrai qu’il n’était pas fort savant. La bonne mère entendant parler son fils comme un anachorète, av
ce que c’était le moyen le plus sûr d’être fort bienvenu auprès de sa mère . Cette dame avait pour moi beaucoup d’estime, et
capucin : elle le croyait de bonne foi, et m’en avait parlé devant sa mère . Je ne lui avais répondu ni oui ni non, ni rien s
rès cette conversation, je la trouvai seule pour la première fois, la mère ayant la maxime de ne jamais quitter ses filles d
j’en tirai un bon augure. Elle allait me répondre pourtant lorsque sa mère se fit entendre. J’étais toujours à ses genoux :
le temps que Silvie travaillait à de la tapisserie en présence de sa mère et de ses sœurs. Qu’en faisant semblant de se dét
chambre à côté de son lit. Elle avait été toute l’après-midi chez ma mère , où elle montrait à mes sœurs un point de tapisse
niez [à] Paris, il alla au-devant de l’accommodement que Madame votre mère , qui y revint dans ce temps-là, voulait faire ave
quai, tout jeune que j’étais, que quelque louange qu’on me donnât, ma mère ne pouvait me regarder sans pleurer. Je remarquai
été vérifiées par le genre de mort d’une bonne partie d’eux tous. Ma mère fut aussi curieuse, par une faiblesse pardonnable
illot et une hache que je devrais craindre ; c’est ce que je dis à ma mère en riant, lorsqu’elle m’eut déclaré le sujet de s
énérale. Qu’elle m’avait aimé dès le temps qu’elle m’avait vu chez sa mère . Qu’elle avait refusé de me répondre, parce qu’el
tait encore augmentée par les fréquentes leçons de Madame Gallouin sa mère . Qu’elle aurait consenti à m’épouser préférableme
qu’elle avait facilement consenti à épouser Monsieur de Londé, que sa mère lui avait proposé. Qu’elle avait vécu, et vivait
parce qu’elle n’avait pas pour lui cette délicate tendresse, qui est mère de la jalousie, mais aussi parce que son tempéram
en lieu commode. Elle était tout le jour en vue de son père ou de sa mère , et assez souvent de tous les deux ensemble, parc
e liberté et plus à notre aise. Nous nous avisâmes que son père et sa mère venaient à Paris tous les mercredis et samedis ma
aux samedis, et qu’elle viendrait me trouver sitôt que son père et sa mère seraient partis, et que le reste de sa maisonnée
gien venait me voir tous les jours. Cela donna lieu au soupçon que ma mère , et plusieurs autres, qui n’étaient pas fort pers
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
aits certains ; vos seuls parents ne s’expliquaient pas. Madame votre mère même était plus réservée que les autres ; ce qui
ola pas facilement. Elle a été mariée depuis, mais très mal, et si sa mère ne l’avait point violentée, elle serait encore fi
agnies, et ceux qui voulurent la voir, furent obligés d’aller chez sa mère . Comme son proche voisin, j’y allai souvent, et l
es intimes amis. Comme j’y étais, Mademoiselle Dupuis y entra avec sa mère . Elle n’avait environ que quinze à seize ans ; vo
rès avoir été environ trois mois dans le monde ; et cela parce que sa mère ne voulait pas qu’on lui vît une fille si grande.
ayant rien de beau que le front, les yeux et la taille. La mort de sa mère ne la fit point sortir du couvent ; Dupuis ne vou
comme on veut ! Je me représentai les bruits qui avaient couru de sa mère après sa mort, le peu de bien qu’elle avait ; et
me demander mon cœur, détruisit toutes mes résolutions. J’excusai sa mère , son père ne me parut plus qu’un brutal et un scé
t d’un pareil mariage, aussi bien que ceux qui venaient de père et de mère , parents de sang, étaient toujours malheureux dan
lui l’après-midi. Je croyais qu’elle serait ma commère, le père et la mère le croyaient aussi, et nous nous trompions. Ce qu
de bien était à lui. Qu’elle ne pouvait lui demander que celui de sa mère , qui comme elle savait elle-même, ne lui avait ja
cela il n’avait qu’un mot à répondre. Qu’il avouait que les pères et mères étaient coupables de la mauvaise conduite de leur
t pas, puisqu’elle avait tant d’envie d’être mariée. Que les pères et mères étaient encore coupables, lorsque leurs enfants,
’était pas tout à fait dans l’ordre, elle vint pour accoucher chez sa mère , qui la sacrifia à Monsieur Des Prez, père de son
e de lui par moi-même ; j’aurais juré lorsque je faisais l’amour à sa mère , que je l’aurais aimée éternellement. Elle fut as
ération de ma fille, que j’ai toujours aimée et que j’aime encore, sa mère aurait assurément mal passé son temps. Je me suis
e ; elle de moi par son exemple à lui ; et moi d’elle par celui de sa mère . Cela nous donnait à tous deux des pensées tellem
pporta ce qu’il avait dit au sujet du mariage, sans nous parler de la mère ni de ce qui pouvait nous chagriner par rapport à
suivit-il, qu’un prêtre vous ferait gagner votre procès comme à votre mère  ; non, non, détrompez-vous, on n’a pas tous les j
mais j’ai changé de pensée ; cela ferait trop parler les gens. Votre mère a donné assez de prise aux caquets, je veux vous
me il disait, les enfants trouvent toujours bien leurs pères et leurs mères  ; mais les pères et les mères ne trouvent pas tou
vent toujours bien leurs pères et leurs mères ; mais les pères et les mères ne trouvent pas toujours leurs enfants : outre qu
rt. Toujours obéissant aux lois de la nature Lorsqu’elle l’a voulu ma mère m’a conçu, J’ai suivi volontiers ma pénible avent
je n’osai lui parler sitôt de notre mariage. Madame Dupuis sa tante, mère de notre ami, qu’apparemment elle avait priée d’e
Contamine, et comment une fille que j’ai vu servir à la chambre de la mère de votre maîtresse, a pu s’élever à la fortune où
pousé Monsieur de Contamine du consentement de Madame de Contamine la mère , qui est la femme de France la plus ambitieuse, e
la considération de sa vertu à elle, et de son respect à lui pour sa mère , ont été cause du consentement de Madame de Conta
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
ale à la sienne, et qui avait toujours été élevée sous les yeux d’une mère , qui passait dans la province pour un exemple de
onge tant elles leur durèrent peu, et deux enfants aussi beaux que la mère qui leur vinrent en si peu de temps, furent les t
res de Sotain. Elle ne visitait même que fort rarement son père et sa mère , qui plusieurs fois lui en demandèrent la raison,
nt pas même ses parents les plus proches, c’est-à-dire son père et sa mère , et une sœur ( car ses frères étaient dans le ser
ffet le temps que son père vint dîner chez elle, et en présence de sa mère et de son mari, elle dit quelques duretés à son p
ère outré contre elle, et bien résolu de ne la regarder de sa vie. La mère qui n’avait rien dit, et qui connaissait le carac
cret son malheur et de le souffrir. Comme il y avait longtemps que la mère n’avait vu sa fille, elle ne s’ennuya point avec
ndit qui s’emportait à des jurements horribles en lui demandant si sa mère l’avait bien instruite à boucher les yeux d’un ma
rouvât pas, crainte de troubler la fête. Sa femme lui répondit que sa mère était trop vertueuse pour lui donner de semblable
tements de son mari, n’eut pas tant de patience sur le chapitre de sa mère , et ne put se passer de la défendre, et ce brutal
amour à coups de poing. Cette pauvre femme se mit à pleurer ; mais sa mère qui avait tout écouté à la porte ne fut pas si tr
femme et sa fille avec lui, quoique celle-ci voulût rester ; mais la mère ne voulut absolument pas la laisser à la discréti
qui avait été témoin de ce qui s’était passé dans la chambre entre sa mère , elle et son mari, sortit de leur service quelque
la terre ses extravagances, et vous en serez délivrée : Madame votre mère vous l’a conseillé, toute la terre vous le consei
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
montrer qu’elle ne s’y prenait pas bien. Chaque pays chaque guise, ma mère , lui dit-elle. — Tais-toi, sotte, lui dit la mère
ys chaque guise, ma mère, lui dit-elle. — Tais-toi, sotte, lui dit la mère , ce n’est pas à toi à me montrer à marcher droit.
esse. Cependant j’ai à vous dire qu’il veut marier sa fille. — Ah, ma mère  ! reprit aussitôt la fille, me voilà comtesse ; n
ins qui me fasse tort. — Tais-toi, sotte, encore une fois, lui dit sa mère  ; ne sais-je pas bien qu’il ne faut parler de rie
ntinua la duchesse sans faire semblant d’avoir pris garde à ce que la mère et la fille s’étaient dit ; mais on dit que votre
’un certain homme ou garçon nommé… — Non, non, Madame, interrompit la mère , jour de Dieu, Nicolas a sauté par la fenêtre ava
e. — Un aveugle veut voir clair dans les affaires d’autrui, reprit la mère  ; c’est la grosse Marie qui fait courir tous ces
ns, Sanchette, je te tordrais le col si je te voyais de même. — Eh ma mère , reprit la fille, laissez-la parler ; ne savez-vo
Ne dis mot, femme, il n’en faut plus qu’un. Bien loin de se taire, la mère et la fille commencèrent à lui chanter goguette,
9 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
sœurs que nous étions, nous laissa après la mort de mon père et de ma mère hors d’état de pouvoir le porter sur un pied conf
ssus de la mienne. Il avait chez lui une nièce que la mort de père et mère avait laissée sous sa tutelle. Elle était fille u
lle me dit honnêtement que l’état où je la voyais, était celui que sa mère lui avait toujours fait prendre ; qu’il n’y avait
. Que jusques à notre mariage elle se conformerait aux volontés de sa mère , mais qu’après cela je serais le maître de ses ha
eusse voulu rompre de gaieté de cœur, et sans un très grand sujet. Sa mère surtout, se déchaîna contre. On lui donna tout le
tance et l’éducation ; et en de grands dommages et intérêts envers la mère . Elle se fit émanciper, et renonça malgré toute s
d’un garçon qui est encore en vie, et que vous verrez bientôt avec la mère . Je sortis de prison ; je pris des mesures pour l
ta dans la chambre où il me le donna, et retourna vers la porte où la mère entrait. Il ne se peut rien voir de plus tendre q
à table entre Du Val et son père, de sorte qu’entre cet enfant et sa mère il y avait un couvert qui était celui de Jussy. O
elle en riant, votre parent que j’ai laissé là-haut avec Madame votre mère , a tant fait, qu’il a persuadé. Que je suis heure
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
me la fit paraître un ange en habit noir. Elle portait le deuil de sa mère , j’eus compassion de son malheur. J’avais appris
tes deux religieuses, surtout elle, qu’il n’a jamais aimée, et que ma mère haïssait, parce qu’elle n’a jamais voulu se soume
on gré, il faut qu’elles le soient par nécessité : car mon père et ma mère pour marier Madame d’Ornex, l’ont tellement avant
ne voulut jamais dire adieu à mon père quand il s’en alla, et pour ma mère elle lui dit, que si le joli monsieur qu’elle vou
son emportement et son manque de respect si loin, que mon père et ma mère sortirent dans une si grande colère contre elle,
éshéritée. Peut-être en enragera-t-elle, mais il n’est plus temps. Ma mère est morte il n’y a qu’un mois, elle a témoigné du
hemin en peu de temps. Effectivement, poursuivit-il, les pères et les mères exposent terriblement la vertu de leurs enfants,
faire rendre compte de mon bien ; il ne peut plus m’ôter celui de ma mère . Jusqu’à ce temps-là, je ne vois rien à espérer,
. Elle, ni moi ne renonçons pas à ce qui lui appartient du côté de sa mère  ; du reste, Monsieur, nous espérons que quand vou
rit Dupuis, vous la verrez ce soir, elle est dans l’appartement de ma mère , et toutes deux m’ont congédié. Nous sommes donc
a je ne vous dirai pas qu’on fait plus pour moi dans la chambre de ma mère , que si j’y étais ; car vous diriez que je serai
serai marié dans cinq ou six jours, et qu’en faveur de mon mariage ma mère me fait des avantages très considérables. Eh bien
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
pour pleurer comme vous faites. Il semble que vous ayez perdu père et mère et toute votre postérité jusqu’à la vingtième gén
our elle. On fit venir la petite fille. Ecoute, Sanchette, lui dit sa mère en présence de toute la compagnie, Madame la duch
, demeura confuse. La duchesse de Médoc voyant son embarras, dit à sa mère qu’il ne fallait pas la presser, et qu’il était j
12 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
e la vie. L’histoire de Des Ronais fait voir que si tous les pères et mères en agissaient à l’égard de leurs enfants, comme D
sa fortune. Celle de Terny fait connaître le tort qu’ont les pères et mères en violentant leurs enfants ; et leur fait voir,
dans une famille, tant garçons que filles. Cela est commode pour les mères qui s’aiment, et qui voudraient que leurs enfants
13 (1721) Mémoires
res qui pour se tirer de la bassesse de leur naissance ont rongé leur mère jusqu’aux os. Les receveurs généraux des finances
mais que lui il faisait mourir les innocents dans le ventre de leurs mères auxquelles il en coûtait la vie. En effet cette m
nt encore de quelque espérance, il en parla à la comtesse de Soissons mère du comte, et l’engagea à en parler à son fils. El
es gens qui auraient pu l’instruire ; tant ce cardinal et la Reine sa mère avaient peur qu’il se mêlât de rien ; étant très
rprise de la part des habitants qu’avec bien de la peine les pères et mères eurent le temps de se retirer au château, et lais
rsque leurs hardes étaient usées, ils en avertissaient leurs pères et mères qui leur en envoyaient d’autres, et les Iroquois
à lard, en meilleur état de santé qu’ils n’auraient été chez père et mère , et qu’il n’en était mort aucun. Je ne vois là-de
passer par là. La paix fut faite, les enfants rendus à leurs pères et mères , et la fausse religieuse livrée, malgré tout ce q
ort chastement. Elles couchent dans la même cabane que leurs pères et mères , et leurs frères et sœurs. Celui qui a envie d’en
d’en embrasser une entre dans cette cabane à la vue du père et de la mère . Il prend un petit morceau de bois, l’allume au f
plus prochain juge pour être pourvu en secret à la subsistance de la mère et de l’enfant, et depuis ce temps on n’a plus ta
plusieurs qui voudraient être de l’ordre de Melchisédec, sans père ni mère , et qui seraient très fâchés qu’on allât réveille
squ’il n’y eut plus de postérité à craindre, il vint demeurer avec sa mère dans le château qui lui appartenait comme héritie
qui lui appartenait comme héritier légitime de son père, mais dont sa mère ni lui ne jouissaient point, parce que les baux d
bourse, et lui mit le feu si vivement sous le ventre qu’il résolut la mère et le fils à partir incessamment. 203. Il est à p
frère, par lesquelles il l’instruisait de tout et lui recommandait la mère et le fils ; lesquels il fit à l’instant monter d
à M. de Congy une lettre infiniment plus pressante que celle dont la mère et le fils étaient porteurs ; par laquelle il le
eux pour mettre ce placet au net, et lorsqu’il fut en état il mena la mère et le fils à Versailles, et s’adressa à M[onsieu]
tra joyeusement dans la vengeance de son ami, et allait introduire la mère et le fils dans la chambre du roi, lorsqu’il s’ap
la mère et le fils dans la chambre du roi, lorsqu’il s’aperçut que la mère et le fils étaient très proprement vêtus. Sont-ce
reprit-il, voilà comme je les veux. Allez, poursuivit-il parlant à la mère et au fils, requérir vos guenilles. J’ai mes rais
i parler au Roi, et je serai votre introducteur. 206. Le lendemain la mère et le fils ne manquèrent pas de retourner à Versa
da-t-il, est-il bien vrai ? — Oui, Sire, répondirent en même temps la mère et le fils. — Ce sont vos affaires, leur dit le R
e développé. A peine le Roi fut assis que M. de Brissac fit entrer la mère et le fils. M.de Mesmes, qui les reconnut, devint
es requêtes, qui ne supportait que très impatiemment la clôture de sa mère , et la manière de vivre de son père avec Madame d
ille de celle que son père entretenait. Il se consulta avec sa propre mère , et par des canaux souterrains il y eut une lettr
hez lui. Mais cela ne l’empêchait point d’entretenir commerce avec la mère de sa bru, qui était allée demeurer à sa proximit
peine eut-il rendu le dernier soupir, que le fils envoya requérir sa mère  ; et peu de temps après, pour la venger, il imita
est de l’ordre de Melchisedec on ne lui connaît sur terre ni père ni mère . Ceux qui prétendent savoir des nouvelles de sa n
son possible pour l’empêcher, mais Madame la duchesse de Bouillon sa mère l’a obligé de refuser les vingt mille livres de r
ait de l’appartement de cette jeune femme à celui de Madame Crozat sa mère , avec laquelle elle allait souvent pleurer le mal
ujours béants, insatiables loups, Vous avez jusqu’aux os dévoré votre mère . Chamillart veut enfin venger notre misère. Il a
14 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
de l’eau, telle qu’on la trouve. Pour leurs mariages, les pères &  mères conduisent chacun de leur côté les prétendus mari
ue partout ; mais ici, on ne tue rien, crainte de tuer l’âme de père, mère , ou autre. Ils ont sur eux des boîtes faites expr
tes. Je me souviens d’avoir entendu une pauvre femme se plaindre à ma mère du trop d’appétit de son mari. Madame, lui disait
peine sont-ils éclos qu’ils cherchent naturellement l’eau & leur mère , qui les y attend pour les défendre d’autres mons
échappe-t-il la vingtième partie, quelque défense que puisse faire la mère , dont le bec crochu plus que celui d’un perroquet
le troisième jour entre ses bras, faute de nourriture, le lait de sa mère étant pourri. Tout mort qu’il était, elle l’embra
teur me trouve parmi les femmes, j’entends les plus raisonnables, une mère qui agisse avec plus de constance, plus de tendre
jours au même sang, qui, sans doute, se perpétue & se continue de mère en fille, tel qu’ait été le père, dont la tige &a
très grosse succession, quoique peut-être moins légitime que lui, sa mère ayant eu de très mauvais bruits sur son compte, &
lle qu’on chassait le fils du père pour faire hériter le bâtard de la mère . Si Mme S*** avait quelqu’un qui charitablement l
. L’affaire alla bon train, le cotillon enfla, il l’épousa ; & sa mère à elle, le mariage fait, ne voulut plus entendre
nt vue, étant à Ougli avec M. Bureau Des Landes son époux. J’ai vu la mère , qui est à Pondichéry avec M. Martin, femme d’env
at que les écailles n’en avaient sur les carpes qu’elle revendait. La mère & la fille partirent par les premiers vaissea
s sont heureusement arrivées, il n’y a pas plus de cinq à six ans. La mère a beaucoup d’esprit, & ne parle nullement le
des mariages fort aisés & très commodes. C’est que le père ni la mère ne donnent point de dot à leurs filles : au contr
de la séparation, les garçons restent au père, & les filles à la mère , qui ne manque pas de leur donner une éducation c
e manque pas de leur donner une éducation conforme à leur naissance. Mère facile Ne fit jamais cruelle fille. C’est La Fon
Je connais pourtant des filles & des femmes très sages, dont les mères ne l’étaient guère ; mais, Rara avis in terris. C
, ce sont des enfants qui sont arrachés des bras de leurs pères &  mères pendant la guerre, ou par les Arabes : les juifs
parole au fils, lui dit : Ton père ne répond point ni à toi, ni à ta mère , ni à nous, c’est qu’il est fâché que ce reste im
mée Séraphine. Elle a de l’esprit, & est active. Le père & la mère de cette entant la lui ont vendue. Il l’a eue pou
liers, & tous Siamois, puissamment assisté Mme Constance & sa mère , auxquelles ils avaient donné tous les secours hu
espèces de quoi apaiser la fureur des bourreaux qui persécutaient sa mère & elle, & lui avaient même fourni de quoi
stance, il faut observer qu’elle vient de consoler son père & sa mère , avec une constance digne de l’élévation de génie
rs. La demoiselle que j’avais laissée à Paris n’avait plus ni père ni mère , & peut en avoir hérité environ deux cent mil
ndigne lâcheté qui se soit jamais faite : uniquement parce que, si la mère ou le fils fussent passés en France, il aurait fa
son père & ses deux frères étaient passés en Angleterre ; que sa mère était morte de chagrin, & qu’elle était venue
qui les y a conduites par autorité de justice, ou qui y a amené leurs mères , des inclinations desquelles elles ont hérité : v
& six petits enfants, qui ne subsistaient que du travail de leur mère , c’est-à-dire bien pauvrement. Il a fait là-dessu
15 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
Guiton, pour le distinguer des autres MM. du Quesne, et parce que sa mère était fille du fameux Guiton, maire de La Rochell
elque lâcheté ou quelque bassesse, avec défense d’en rien écrire à ma mère , à laquelle cela mettrait la mort au cœur. J’étai
d ou aveugle a laissé une partie de son âme dans les entrailles de sa mère  ? Je leur demanderais si l’âme est divisible, ou
prend son existence, mais non pas son être, dans les entrailles de sa mère  ; après quoi il paraît au monde. Il est lui-même
lle l’homme confie sa semence ; et véritablement nous ne devons à nos mères que la seule excroissance de nos corps, jusqu’à c
hé originel : je poursuis avec saint Bernard au sujet de nos pères et mères , Peccatores peccatorem peccato suo genuerunt, et
nduite des enfants et le déshonneur qui en rejaillit sur les pères et mères  ? Si Dieu, par sa toute-puissance, a renfermé tan
ressentir des maux si furieux ? Pourquoi m’avoir tiré du ventre de ma mère  ? Pourquoi m’avoir mis sous les cieux ? A quoi ét
et le plus gras de ses gorets. Ce petit animal, dévoré par sa propre mère , a crié de toute la force que la nature lui a don
ure lui a donnée. L’équipage de quart a couru au bruit ; et, comme la mère l’avait déjà presque tout englouti, on n’a pas pu
Le lapin mange-t-il pas ses petits, lorsqu’il peut les trouver où la mère les cache ? Tous ceux qui ont été sur le grand ba
re prodigieux d’enfants qui meurent en sortant des entrailles de leur mère . Encore, s’il n’y avait que ces sacrifices qui fi
ent périr ces innocents, on pourrait trouver à leurs pères et à leurs mères une espèce d’excuse sur leur faux zèle et leur av
e leur ignorance ou de leur caprice. Si cet horoscope est heureux, la mère garde son enfant ; s’il est sinistre, elle le met
mmes qui se disputaient un enfant vivant à la place d’un autre que sa mère avait innocemment étouffé. Ces deux femmes avaien
ouvrir celle qui avait étouffé le sien, mais sur le déshonneur qu’une mère souffrait par la mort, dans un sujet si jeune, et
est louable que de l’invention qu’il trouva de discerner la véritable mère  : que du reste, il ne fallait qu’un peu d’humanit
s, qui, bien loin d’être réprimée, est augmentée par les pères et les mères qui se font un plaisir de voir leurs enfants de s
frère à sœur ; pas plus qu’ils en font de père à fille, et de fils à mère  ; et, pour douter de ceci, il faudrait donner le
Brest une maîtresse tigresse, moins pitoyable et moins humaine que sa mère . Il faut qu’un homme soit diablement fou pour se
nforme aux lois de Moïse et de Mahomet. Le quarante-deuxième jour, la mère est complimentée par toutes les femmes de sa conn
à la naissance des filles, à laquelle on ne fait aucune cérémonie, la mère retournant seule avec son enfant au bout de quatr
ur de Saint-Laurent, dimanche 10 août 1659, que je suis né, et que ma mère , à ce qu’elle m’a dit, souffrit beaucoup, pour ri
u lundi 18, et dit que j’étais né le jour précédent (hier). Ainsi, ma mère , contre l’ordinaire des mères, se trompait de hui
s né le jour précédent (hier). Ainsi, ma mère, contre l’ordinaire des mères , se trompait de huit jours.
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
rches dont elle ne devait plus rendre compte à personne, écrivit à sa mère tout ce qui lui était arrivé, et surtout la mort
17 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
s dès cette après-midi, tant pour vous que messieurs vos frères et ma mère , outre ce que vous trouverez dans la vôtre, que j
ces enfants. Nous voyons en France et partout ailleurs en Europe des mères exposer et quelques-unes tuer même leurs enfants
les gardent encore inviolablement, la maxime étant certaine : Que la mère qui fut facile Ne fit jamais cruelle fille Et ce
la, plaise ou non, on n’en est jamais refusé. Bien plus, les pères et mères se font un divertissement de voir leurs enfants d
er le fruit ! En effet c’est à pareil jour que je suis né, et que ma mère à ce qu’elle m’a dit plusieurs fois souffrit beau
e dans de l’eau telle qu’on la trouve. Pour leur mariage les pères et mères amènent chacun de son côté les accordés qui ne se
pas. Je me souviens d’avoir entendu une pauvre femme se plaindre à ma mère du trop d’appétit de son mari. Madame, lui disait
ard. Ils ne sont point séparés les uns des autres dans le corps de la mère par une séparation particulière, mais tous à côté
e la coque qu’ils cherchent naturellement l’eau. Et c’est lorsque les mères viennent à terre pour y mettre bas que les matelo
se contracte à Siam des mariages fort aisés : c’est que le père et la mère ne donnent point de dot à leurs filles, au contra
18 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
ez bien que je vous demande des nouvelles de ma famille. Madame votre mère est morte, dit le conseiller. Je le sais depuis l
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
quitter pour toujours. On en peut inférer encore que les pères et les mères devraient consulter l’inclination de leurs enfant
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
le sage Parafaragaramus, et il criait avec plus de désolation qu’une mère qui aurait vu poignarder son enfant entre ses bra
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