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1 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
s exemples ; y ayant, outre les capucins, des missionnaires & des jésuites , qui y passent très souvent, & un frère corde
nçais, & ont été comme ceux-ci obligés de tout quitter. Les seuls jésuites ont été à couvert de la persécution ; & leur
de prétendre congédier les missionnaires par les tourments, & les jésuites par de l’argent ; que c’est plutôt les vouloir at
ce qu’il cherche. Encore dit-on qu’il pourrait réussir à l’égard des jésuites , si l’argent de Siam portait la croix & la fa
sente que des diables sans chaleur ; & c’est justement ce que les jésuites recherchent, & dont ils veulent défaire les i
tude de cette longitude. Je le répète encore, il faut que les RR. PP. jésuites aient la charité de donner au public leurs observ
s gens d’Église sont toujours mystérieux. Le Père Tachard, très digne jésuite , reste aussi. Quel est leur dessein à tous ? Peut
, font brouiller ensemble messieurs des Missions étrangères & les jésuites . Les conquêtes que les uns font sur l’ennemi du g
es motifs d’occasion ou de vérité ouvrent aux missionnaires & aux jésuites les prétextes du monde les plus spécieux pour se
isme. Ils sont sur ce sujet dans une mésintelligence perpétuelle. Les jésuites ont fait chasser les missionnaires de la Chine :
la Chine : ceux-ci ont fait chasser les autres du Tonkin ; & les jésuites , qui ne sont à Siam que depuis les missionnaires
i (de Siam) me donna, je lui dis que j’avais amené avec moi six pères jésuites , qui s’en allaient à la Chine faire des observati
ent mieux que ne font les missionnaires, les pères de l’Oratoire, les jésuites , les récollets & les autres dans le Canada, q
mp; de commandement, & surtout d avarice & de luxure. Que les jésuites le prennent comme ils voudront : c’est un fait ce
e avoir tout à lait renoncé aux embellissements de la rhétorique. Les jésuites en donnent très souvent. Elles sont écrites d un
dans les Indes ? Pourquoi nous donnent-ils pour de saints martyrs les jésuites qui ont été punis dans le Japon, comme boutefeux
on ne croit pas, humainement parlant, qu’elle s’en relève jamais. Les jésuites y sont en exécration, leur seul habit y porte leu
ique divinité ; mais je crois que cela n’est pas supportable dans les jésuites , qui, ne pouvant se résoudre à lâcher prise, pass
’ai pas voulu y ajouter foi sans avoir des témoins ; &, comme les jésuites n’en croiront rien non plus, ou plutôt feront sem
& des pilotes, qu’il avait lui-même passé l’année dernière quatre jésuites à Nangasaki, qui s’étaient conformés à la coutume
public ? La seconde, c’est de ce que, suivant les mêmes relations des jésuites dont j’ai parlé, les pères de leur Compagnie qui
ela ne mériterait-il pas bien l’attention des missionnaires & des jésuites , si le seul zèle du salut des âmes les amenait da
dit-il en poursuivant ; mais ce que vous dites sur la brusquerie d’un jésuite à Moali fait que je vas vous confier quelques sec
ez, monsieur, lui répondis-je ; votre pinceau me fait reconnaître les jésuites  ; & je suis fort trompé si ce ne sont pas eux
trompé. Il est constant qu’après les Hollandais je ne connais que les jésuites qui fassent le plus fort commerce des Indes, &
aissent le secret de la Société : ce sont ceux qui sont véritablement jésuites séculiers & qui ne paraissent pas l’être parc
e toute autre qui peut être nécessaire à l’intérêt de la Société. Ces jésuites déguisés s’intriguent partout & savent chez q
p; à quelle nation, pour y faire un plus gros gain ; en sorte que ces jésuites cachés font un profit immense à la Société, &
sont responsables qu’à elle, clans la personne des autres véritables jésuites , qui courent le monde sous un vénérable habit de
; & leur ordre est exécuté sans aucune contrariété, parce que ces jésuites déguisés, outre leur vœu d’obéissance aveugle, on
 partout à l’avancement & à l’intérêt temporel de la Société. Ces jésuites déguisés & dispersés par toute la terre, &
rbe qui dit : autant d’hommes autant de sentiments : car l’esprit des jésuites est toujours le même, & ne change point, surt
iens & calvinistes ; & qu’ils envoient en droiture à d’autres jésuites déguisés, qui y font un gros profit pour la Socié
tait tellement caché, ou paraissait si peu de chose par l’adresse des jésuites , que personne ne s’en était encore publiquement p
r leur courant, ne pouvant les faire remonter à leur source. Ceux des jésuites qui courent au diable de vauvert (ce sont les pro
arlé le moins, dans trois courses qu’ils avaient faites ensemble. Les jésuites dont j’entends vous parler sont venus ici de Port
ligence avec les ennemis de la France ? J’avoue pourtant que ces deux jésuites sont portugais ; mais pourquoi le Père Tachard le
donnent les achats des marchandises indiquées & demandées par les jésuites déguisés, qui disposent des marchandises qui vien
re que le diable aurait pris le change ? Se serait-il imaginé que les jésuites eussent été savetiers dans les Indes, & qu’il
ur morale pratique. Ô sainte restriction mentale ! bienheureux est le jésuite Escobar, qui vous a inventée ! C’est par votre mo
lui, ont changé en certitude les soupçons qu’on avait conçus. Que ces jésuites vagabonds meurent pendant leurs courses, ce sont
rce & la confusion partout ; étant très vrai que la paix & un jésuite sont aussi peu compatibles ensemble que le diable
ous les navigateurs, sans exception, qui ont eu le malheur d’avoir un jésuite dans leur compagnie. Tous les officiers de la Com
eux de votre escadre ne s’en louent point. Aussi, s’il y avait eu des jésuites du temps de Juvénal, je croirais qu’il aurait vou
partie de l’achat du fonds sur lequel la chapelle est construite. Les jésuites ont cru que cette chapelle pouvait leur être util
je. Eh ! de quoi ? me demanda-t-il. De ce que, répondis-je, les pères jésuites ne sont pas plus heureux ici en capucins, qu’ils
trop juste pour n’y point avoir d’égard. Nous en parlâmes aux quatre jésuites , qui ne nous payèrent que de défaites. On eut bea
e la chapelle labourés ou bêchés & semés de fèves ; signe que les jésuites ne voulaient pas déguerpir. Il a fait changer les
st-à-dire depuis cinq à six mois, il n’a point voulu du tout qu’aucun jésuite y entrât, pas plus qu’un idolâtre. Après vous avo
jésuite y entrât, pas plus qu’un idolâtre. Après vous avoir parlé des jésuites en particulier, joignons-y les missionnaires. Il
y. Ces missionnaires ne sont certainement point si scandaleux que les jésuites . La doctrine de ceux-ci s’accommode avec tout le
alapoins m’a emporté : retournons trouver les missionnaires & les jésuites . Il est très vrai que les jésuites n’ont pris auc
rouver les missionnaires & les jésuites. Il est très vrai que les jésuites n’ont pris aucune part aux tourments des autres c
es deux tiers y sont morts, & qu’ils fussent tous à la portée des jésuites qui pouvaient les secourir. Il est encore très vr
Ces obstacles viennent toujours, à ce qu’on dit, de la part des pères jésuites , qui les leur suscitent directement ou sourdement
de tout leur pouvoir, mais bien faible en comparaison du pouvoir des jésuites  : &, n’étant pas à beaucoup près si politique
& de la foi ; & cela, parce qu’ils ne veulent point avoir les jésuites pour maîtres, leur morale étant trop corrompue, &
ésuites pour maîtres, leur morale étant trop corrompue, & que les jésuites de leur part ne veulent point d’égaux. Ce qu’il y
tout le monde chrétien. Les missionnaires n’ont pas osé attaquer les jésuites dans leur trafic ou dans leur commerce : la Socié
’apostolat montraient & prouvaient à jeu découvert l’abus que les jésuites , qui paraissent comme eux dévoués à la propagatio
econde raison, que j’ai dit que le bon sens dictait ? Le commerce des jésuites est certain : on en connaît une bonne partie ; le
tilement dans les Indes du contrat mohatra, & surtout à Siam, les jésuites , pour se venger, ne découvrissent le leur, & 
ur soutenir les accusations qu’ils intentent journellement contre les jésuites , devant les tribunaux de Rome, principalement à c
aires, qui peut-être appréhendent que s’ils parlaient du commerce des jésuites , ceux-ci ne parlassent du leur, & que, grossi
brûlé devant sa face. Les missionnaires, hors d’état de surmonter les jésuites en richesses en Asie, se sont retranchés à attaqu
n sens peu charitablement, prouvé à tout le monde chrétien, & aux jésuites eux-mêmes, s’ils étaient gens capables de se rend
ien n’est échappé à ces esprits zélés, selon moi un peu inquiets. Les jésuites ont toujours suivi leur même plan à l’égard de le
rvira-t-elle dans les Indes, à la Chine, & ailleurs ? A rien. Les jésuites ne sont pas gens assez dociles pour céder ; &
ue presque tous ceux qui soutiennent l’accusation intentée contre les jésuites sont imprimés en Hollande : mais, certainement, i
truits de ce qui se passe dans les Indes, où il est très vrai que les jésuites traitent le pape de fou, d’insensé, de radoteur,
ne venge pas Sa Sainteté & les archevêques & évêques, que ces jésuites n’épargnent pas plus, & dont ils méprisent ég
’autorité. De quoi servira donc, dans la Chine & ailleurs, où les jésuites priment, cette condamnation prononcée à Rome ? Je
istes, qu’ils mettent dans la même classe, & qu’ils haïssent à la jésuite , je ne peux pas dire plus ; parce que les janséni
& de Normandie, Vendrok qui en est le Commentaire, la Morale des jésuites & leur Morale pratique, je ne puis m’empêcher
C’est ce peu de concorde qui règne entre les missionnaires & les jésuites , & les disputes éternelles qu’on voit entre e
mpression est augmentée par l’acharnement que les missionnaires à les jésuites ont les uns contre les autres, & qu’ils porte
circonstance. Les Hollandais se donnent bien de garde de dire que les jésuites seuls ont eu part à ces révoltes : ils se servent
se servent du nom copulatif de Français, sans faire même mention des jésuites portugais qui étaient dans le Japon ; afin de ren
. Martin, voilà l’obligation que la France & son commerce ont aux jésuites  ; mais n’en déplaise aux missionnaires, ils me pa
condescendance que je voudrais que les missionnaires eussent pour les jésuites , & réciproquement les jésuites pour les missi
les missionnaires eussent pour les jésuites, & réciproquement les jésuites pour les missionnaires : c’est-à-dire que pour vi
int de la charité que l’Évangile ordonne. Je crois que la manière des jésuites s’accommode trop au goût des souverains & des
orte raison des idolâtres imbus de maximes toutes contraires. Que les jésuites fassent de fausses conversions, que cela fait-il
leurs ni leurs pédagogues. Ils ont donné leurs délations des abus des jésuites . Qu’ils s’en tiennent là : que les jésuites agiss
rs délations des abus des jésuites. Qu’ils s’en tiennent là : que les jésuites agissent à leur guise, & eux à la leur. Ils r
leur. Ils répondront à Dieu de leurs actions, mais non de celles des jésuites , desquels ils peuvent ignorer les motifs. Ils dev
e indifférentes. Pourquoi donc les missionnaires d’un côté, & les jésuites de l’autre, viennent-ils par leurs disputes étern
chent le sujet de cette dispute. Mais que les missionnaires & les jésuites s’épargnent la peine d’écrire tant de livres, qui
disent, pour l’amour de Dieu. Si les missionnaires veulent rendre les jésuites suspects & odieux en Europe, comme gens conva
arfaitement relâchée, & même fort corrompue, ils le peuvent ; les jésuites leur en ont ouvert un champ très vaste & très
’elle s’est permis dans le Japon, ou, pour parler plus juste, que les jésuites ont exercés sous son noM. Ainsi, ne considérant l
ils ne prennent dans les disputes d’entre les missionnaires & les jésuites que ce qui peut contribuer à leur divertissement 
à leur sujet, ce ne sera jamais cela qui les obligera d’éloigner les jésuites . La seconde raison, c’est qu’eux & les grands
es, qui approchent ces princes, reçoivent très souvent de la main des jésuites des présents d’ouvrages très curieux, que ces pèr
naires ne leur permet pas de faire. La troisième enfin, c’est que les jésuites ne se présentent pas dans les cours des princes d
 : & ce serait tout aussi inutilement qu’ils espéreraient que les jésuites s’en retirassent, quand même cinquante mille conc
es pères avaient pris sur son esprit & dans sa maison ; mais, les jésuites se sont moqués de ce qu’eux & les parents de
nt une vie véritablement apostolique, & toute autre que celle des jésuites , qui comptent que, quand une fois ils auront atti
e, qu’ils portent des présents plus rares et plus riches que ceux des jésuites , qu’ils les distribuent à propos, ils s’attireron
ils peur de s’égarer sur leurs traces ? Qu’ils contribuent, comme les jésuites , au divertissement du prince & des grands ; q
e eux, aux plaisirs & au cabinet ; qu’ils étudient bien comme les jésuites les almanachs, pour prévoir dans les Indes en pro
nt le moment, l’évolution, & la fin ; qu’ils apprennent comme les jésuites la science des artifices, qui plongent cinq ou si
est de très grand mérite dans la Chine : elle élève aux dignités, les jésuites l’y ont cultivée, & y excellent. Que les miss
sérieuse, qu’elle paraît mériter leurs soins, aussi bien que ceux des jésuites . Que, comme les jésuites, ils ne parlent de la re
mériter leurs soins, aussi bien que ceux des jésuites. Que, comme les jésuites , ils ne parlent de la religion que par manière de
énies des fleuves, des montagnes, & des rivières : que, comme les jésuites , ils ne paraissent pas s’embarrasser du Créateur,
is que tout cela fait-il aux missionnaires ? Qu’ils fassent comme les jésuites  : je les leur offre pour garants que tout cela pa
tiquité ; & surtout, qu’ils ne se faufilent point avec ce que les jésuites appellent vile crapule & canaille ignorante.
vile crapule & canaille ignorante. En un mot, qu’ils imitent les jésuites , & même les surpassent, si faire se peut, par
nts ; &, qui plus est, j’assure qu’ils deviendront bons amis, les jésuites étant prêts de s’accommoder avec eux pourvu qu’il
la Société, ou du moins de Caramuel leur bon ami, j’entends des pères jésuites , j’assure qu’ils resteront toujours tels qu’ils s
je n’en sais que ce que j’en ai lu dans des livres, qui accusent les jésuites de n’en savoir pas beaucoup. Ils savent à mon sen
amp; à notre nation ; ce qui est l’unique but où je tends ; & les jésuites , qui devraient me prêter la main dans cette inten
s mandarins à Balassor, dans le dessein de leur rendre service, à eux jésuites en particulier, lorsqu’ils seront arrivés à Siam,
quemment ; & c’est toujours par l’une de ces deux nations que les jésuites font passer d’Asie en Europe les marchandises que
nt passer d’Asie en Europe les marchandises que leurs facteurs ou les jésuites déguisés ont trafiquées dans les Indes : ainsi, i
obligation aux Hollandais de leur retour dans leur patrie, & aux jésuites celle de les avoir sauvés de nouveaux périls. Ils
ester ; & qu’il serait très avantageux de toutes manières que les jésuites n’y fussent jamais venus, & n’y vinssent jama
e de se tromper. Les missionnaires, le père Tachard, & les autres jésuites restent ici : qu’y vont-ils faire ? Je n’en sais
voudrais de bien bon cœur qu’ils restassent tous ; & surtout les jésuites , qui sont ici haïs comme le diable, & cependa
cret pour secret, c’est que j’ai bien vu que vous m’alliez parler des jésuites  : & cela m’a fait souvenir d’une chose, qui v
e-roi, fit la paix avec les Iroquois. Le Père Bêchefer, supérieur des jésuites , y était aussi. Un sauvage que les Français à cau
e y parla en sauvage, c’est-à-dire sans flatterie ni déguisement. Les jésuites étaient démontés de l’effronterie de sa harangue,
de leur article, qui fut, que tous les sauvages ne voulaient plus de jésuites chez eux. On lui en demanda la raison ; & il
us les Français présents entendaient parfaitement, aussi bien que les jésuites , auxquels la confusion en demeura en entier, en p
stoire est celle que j’avais promise, & qui m’a convaincu que les jésuites ne sont conduits dans le Canada, & ailleurs,
janvier 1688 pour venir ici, j’allai prendre congé de lui. Je vis des jésuites sortir de son cabinet : je lui demandai s’il en p
conversation sera comprise dans le reste. Je lui reparlai encore des jésuites  : &, donnant carrière à la raillerie, je rame
ait dire pour appuyer ce que j’écris : mais, comme il m’a paru un peu jésuite , je ne lui ai rien dit qui regarde ces pères ; &a
s haut degré de perfection ; & il faut que cela soit, puisque les jésuites , sur lesquels je m’en reposerais volontiers comme
que ; mais le temps n’étant pas sans nuages, & n’y ayant point de jésuite avec nous, on n’a pas pu l’examiner. Cette éclips
son beau-père, & était, comme moi, présent à la confusion que les jésuites eurent à Montréal. C’est de lui que je sais ce qu
ce de quatre-vingts lieues. C’est encore sur cette longitude, que les jésuites devraient donner leurs observations ; mais il sem
était peu, s’étaient embarqués avec lui. Il n’avait pas oublié quatre jésuites , ni les richesses immenses que M. Constance lui a
nce des nouvelles de Siam par ce vaisseau, avec lequel sont péris les jésuites , leurs richesses, & leurs écrits. Male parla,
2 (1721) Mémoires
ire, et que sans lui Il ne serait ni prié ni adoré. 11. A l’égard des Jésuites qui l’ont gouverné comme ils ont voulu, et qui lu
e. 12. Cependant ce n’est point tout à fait la raison qui rendait les Jésuites tout puissants sous son règne ; la véritable rais
propres termes. Le voici : 13. Quoique cette compagnie (il parle des Jésuites ) soit la dernière en date dans la hiérarchie eccl
suivi. Je crois qu’il ne faut pas être fort habile pour dire que tout Jésuite est habile homme, et que ceux qui sont les Phaéto
lle est sans contredit plus humaine et plus chrétienne que ce que les Jésuites et d’autres lui faisaient entendre. M.de Grammont
s endroits à le remettre sur le théâtre. 16. Ce ne sont pas les seuls Jésuites qui ont abusé de la confiance de ce prince. Le ha
rder un don gratuit très fort, et le tout à la suggestion des RR. PP. Jésuites . Le Roi les voyait passer de sa fenêtre dans un o
pouvait pas être lui qu’ils craignissent. Mais ils appréhendaient les Jésuites auxquels les lettres de cachet pour des exils et
ps après parce que se laissant gouverner par des gens d’Eglise et des Jésuites dont l’âme est ordinairement dure pour le prochai
ons[ieu] r Le Tellier, archevêque de Reims, le dit publiquement à des Jésuites qui étaient chez lui, et cela a été imprimé sans
r celui des gens auxquels il confiait sa conscience, je veux dire les Jésuites et l’archevêque de Paris. Chacun un petit trait n
de Paris. Chacun un petit trait ne leur ferait pas grand mal. 56. Les Jésuites avaient fait avec un nommé Marteau, maître menuis
ronne et le Ménil-Montant, qu’on appelle vulgairement Mont-Louis. Les Jésuites avaient de leur part un livre où le menuisier écr
u paiement qui lui était dû. Il n’y avait rien de si juste ; mais les Jésuites se Figurèrent qu’ils l’avaient payé. Il ne voulut
qu’il y avait de la friponnerie de la part de Marteau ou de celle des Jésuites  ; et comme il savait de quoi cette noire séquelle
teau présenta son registre avec toute la naïveté d’un artisan, et les Jésuites le leur avec cet air furibond et de confiance par
régitre de Marteau n’accusait que six mille livres, et que celui des Jésuites en accusait dix. Monsieur Le Camus présenta à la
que la société absolvait par théorie. 58. A propos de Mr. Pascal, les Jésuites ont été assez fourbes pour faire imprimer qu’il s
é abandonnée de l’ancienne qu’on ne songeait presque plus à elle. Les Jésuites y allaient plus attirés par la traite des castors
s de religion : on passe leurs oreilles sans toucher leurs cœurs. Les Jésuites , qui s’en étaient aperçus depuis leur premier éta
e de prouver que ce n’est que le trafic et le commerce qui mènent les Jésuites dans le pays, et nullement la dévotion, ni le zèl
religieuses ursulines hospitalières étaient du nombre, et les RR. PP. Jésuites aussi. On accrocha un pourparler de paix. Les Iro
rent toutes les moissons où leurs coureurs purent s’étendre. 119. Les Jésuites , qui n’aiment point à perdre, et qui voyaient leu
nt tant soit peu de vénération pour les choses consacrées à Dieu. Les Jésuites l’emportèrent sur le sentiment du reste. Cette ma
ai ici quelques fragments après que j’aurai achevé ce qui regarde les Jésuites . 124. Monsieur de La Barre accepta la paix, et la
x, entre lesquelles les Iroquois ne voulaient point consentir que les Jésuites rentrassent dans leur pays, et demandaient des ja
tes grises ; ce sont des Récollets. Le p[ère] Bêchefer1 supérieur des Jésuites , était présent à cette conférence, où un Français
ne femme sage et une sage-femme, qu’il y en a d’un honnête homme à un Jésuite in dignitate constituto suivant le Testament poli
x ne subsistera pas longtemps. 131. Je retourne à M. Colbert dont les Jésuites m’ont écarté. J’ai dit qu’une de ses maximes étai
seuls ennemis qu’il ait à combattre ou à craindre, et que ce sont les Jésuites de toutes nations qui s’y sont établis, et qui vi
cun legs ni présent de quelque nature que ce soit. 286. A l’égard des Jésuites , on aurait bien tort d’y en mener puisqu’il y en
indifférent à la colonie, qui doit être certaine que ces martyrs à la Jésuite seront regardés de tout ce qu’il y a de gens inst
t ou plutôt l’antipathie et le peu de ressemblance qu’il y a entre un Jésuite en Europe et un jésuite dans les Indes (suivant l
et le peu de ressemblance qu’il y a entre un Jésuite en Europe et un jésuite dans les Indes (suivant les relations des Jésuite
ite en Europe et un jésuite dans les Indes (suivant les relations des Jésuites , s’entend, et non pas suivant la vérité). Les Jés
relations des Jésuites, s’entend, et non pas suivant la vérité). Les Jésuites dans les Indes sont selon eux de pauvres brebis d
nt dû périr par la mort la plus infâme. Le père Marcel Le Blanc, seul Jésuite de bonne foi, a donné au public L’Histoire de la
é". Et comme cette édition donne de très violents soupçons contre les Jésuites , ils n’ont pu la souffrir sans en punir l’auteur,
rois que c’est à Vérone ou Lucques en Italie. Pour moi, J’attends les Jésuites à Siam, où je leur ai donné rendez-vous. C’est là
eux, ils y redevenaient des hommes ordinaires. Il en est de même des Jésuites dans les pays étrangers ; suivant leurs relations
n’y souffrir ni moines ni bouches inutiles, et surtout en bannir les Jésuites , que je ne sais comment nommer, ignorant encore s
s avant le voyage funeste où il fut assassiné. Il avait autrefois été jésuite  ; et quoiqu’il ait été assassiné par ses propres
Sa raison fut qu’il fallait que la terre n’en valut rien puisque les Jésuites et les Gascons l’avaient abandonné[e], et qu’une
3 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
eu ; en effet un Espagnol ou un Portugais refuser quelque chose à un Jésuite  ! surtout à un Jésuite ambassadeur du Roi de Siam
nol ou un Portugais refuser quelque chose à un Jésuite ! surtout à un Jésuite ambassadeur du Roi de Siam ! cela serait inouï. O
ur faire demain leurs Pâques. Ils disent que n’ayant chez eux que des jésuites , ils ne peuvent pas par une répugnance naturelle
e serait souvenu. Par exemple il lui fait prendre dans un endroit les Jésuites pour les Missionnaires lorsqu’il lui fait dire :
, fort rafraîchissant et fort sain. J’ajouterai aussi qu’un des R. P. jésuites de l’Oiseau a cassé à coups de pierres un grand p
ait marchand de la Compagnie. Comme elle est fort à la bienséance des Jésuites ils ont fait tout ce qu’ils ont pu pour s’en empa
e bons exemples, y ayant outre les Capucins, des Missionnaires et des Jésuites , et un frère Cordelier, enfin, autant ou plus de
e prétendre se défaire des missionnaires à force de tourments, et des Jésuites par de l’argent ; que c’est bien plutôt le vérita
ce qu’il cherche. Encore dit-on qu’il pourrait réussir à l’égard des Jésuites si l’argent de Siam portait la croix, mais il ne
représente que des figures de diables, et c’est justement ce que les Jésuites cherchent et dont ils veulent défaire les idolâtr
our brouiller ensemble Messieurs des Missions Etrangères et les R. P. jésuites . Les conquêtes que les uns font sur l’ennemi du g
pour cela ils sont ici dans une perpétuelle mésintelligence. Les R. R jésuites ont fait exiler les missionnaires de la Chine, ce
les missionnaires de la Chine, ceux-ci les autres du Tonquin ; et les jésuites qui ne sont à Siam que depuis les missionnaires o
dience que le Roi me donna, je lui dis que j’avais amené avec moi six Pères Jésuites qui s’en allaient à la Chine faire des observatio
l m’a parlé plus d’une fois sur cette matière. Cet accommodement des jésuites avec Monsieur de Metellopolis chef des missionnai
4 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
is mortels de Confucius et des cérémonies chinoises. Il y a des pères jésuites répandus sur les trois autres gros vaisseaux de l
t tirées sur les mêmes planches. Il serait à souhaiter que les fières jésuites voulussent faire graver les leurs. Les observatio
M. Arnauld avec M. Claude, ni dans celles du même M. Arnauld avec les jésuites au sujet de la grâce, du libre arbitre, ou de la
’y soumettre. Mais toute la Sorbonne ensemble, MM. de Port-Royal, les jésuites , ne m’ôteront pas de l’esprit que Jésus-Christ ne
et, un Portugais aussi bien qu’un Espagnol refuser quelque chose à un jésuite , surtout à un jésuite ambassadeur du roi de Siam,
bien qu’un Espagnol refuser quelque chose à un jésuite, surtout à un jésuite ambassadeur du roi de Siam, cela serait inouï. Il
ais ce que c’est ; mais je ne dois pas m’en mêler. M. du Quesne et le jésuite partirent ensemble, tous deux fort bien montés :
à la ville avec M. du Quesne : ils ne m’avaient rien dit. De tous les jésuites qui sont sur l’escadre le seul Père Tachard y éta
vais que faire à lui : il est sur l’Amiral ; mais M. Joyeux et quatre jésuites qui sont sur son bord étaient restés à la Vinate.
el, bien monté, était arrivé une heure avant moi, et M. Joyeux et les jésuites affamés ont tablé par lui demander quels rafraîch
iser, ne m’ayant mis en jeu que pour se ménager avec M. Joyeux et les jésuites , qui comme lui étaient embarqués sur le Florissan
iendrez, faites encore plus semblant d’être fâché devant Hérault. Les jésuites du Gaillard ne sont pas honteux, et se mettraient
s États Généraux ; et, pour son malheur, il avait sur son bord quatre jésuites mathématiciens qui ne le savaient pas non plus. I
pagnie son bien. Ces officiers furent honnêtement traités ; mais, les jésuites furent considérés comme gens auxquels la Compagni
ncertaine ; et je répète encore qu’il serait fort à souhaiter que les jésuites donnassent leurs observations. Elles coûtent asse
us que les éclats de rire de plusieurs Français, et surtout de quatre jésuites , qui les regardaient. Car, puisqu’il faut le dire
y fasse jamais d’attention ; et je le crois d’autant moins, qu’un des jésuites qui passent sur l’Oiseau pour aller à la Chine en
uvé cette action de leur goût. J’y étais : j’en peux répondre ; et le jésuite s’en serait assurément mal trouvé, si les Françai
sud que ma carte ne la marque. Je le répète encore ; il faut que les jésuites mettent ici la main, et donnent au public leurs o
ien là-dessus : les plus grands approbateurs de cette action sont les jésuites . Du lundi 24 juillet 1690 Toujours en joie,
eux dire que les cartes sont fausses. Ne verra-t-on jamais celles des jésuites  ? Du mardi 25 juillet 1690 Toujours bon pet
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
uivait, sous prétexte d’une commission que je lui donnai : ce fut aux Jésuites . Sitôt que je le vis un peu éloigné, je me jetai
eu après mon retour au logis, j’y vis entrer celui que j’avais vu aux Jésuites le matin. Je fus tenté de le régaler, mais je cru
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
fit, et que je disputai le plus qu’il me fut possible, contre un père jésuite qui me confessa, et qui m’y obligea. Je ne l’aima
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