s exemples ; y ayant, outre les capucins, des missionnaires & des
jésuites
, qui y passent très souvent, & un frère corde
nçais, & ont été comme ceux-ci obligés de tout quitter. Les seuls
jésuites
ont été à couvert de la persécution ; & leur
de prétendre congédier les missionnaires par les tourments, & les
jésuites
par de l’argent ; que c’est plutôt les vouloir at
ce qu’il cherche. Encore dit-on qu’il pourrait réussir à l’égard des
jésuites
, si l’argent de Siam portait la croix & la fa
sente que des diables sans chaleur ; & c’est justement ce que les
jésuites
recherchent, & dont ils veulent défaire les i
tude de cette longitude. Je le répète encore, il faut que les RR. PP.
jésuites
aient la charité de donner au public leurs observ
s gens d’Église sont toujours mystérieux. Le Père Tachard, très digne
jésuite
, reste aussi. Quel est leur dessein à tous ? Peut
, font brouiller ensemble messieurs des Missions étrangères & les
jésuites
. Les conquêtes que les uns font sur l’ennemi du g
es motifs d’occasion ou de vérité ouvrent aux missionnaires & aux
jésuites
les prétextes du monde les plus spécieux pour se
isme. Ils sont sur ce sujet dans une mésintelligence perpétuelle. Les
jésuites
ont fait chasser les missionnaires de la Chine :
la Chine : ceux-ci ont fait chasser les autres du Tonkin ; & les
jésuites
, qui ne sont à Siam que depuis les missionnaires
i (de Siam) me donna, je lui dis que j’avais amené avec moi six pères
jésuites
, qui s’en allaient à la Chine faire des observati
ent mieux que ne font les missionnaires, les pères de l’Oratoire, les
jésuites
, les récollets & les autres dans le Canada, q
mp; de commandement, & surtout d avarice & de luxure. Que les
jésuites
le prennent comme ils voudront : c’est un fait ce
e avoir tout à lait renoncé aux embellissements de la rhétorique. Les
jésuites
en donnent très souvent. Elles sont écrites d un
dans les Indes ? Pourquoi nous donnent-ils pour de saints martyrs les
jésuites
qui ont été punis dans le Japon, comme boutefeux
on ne croit pas, humainement parlant, qu’elle s’en relève jamais. Les
jésuites
y sont en exécration, leur seul habit y porte leu
ique divinité ; mais je crois que cela n’est pas supportable dans les
jésuites
, qui, ne pouvant se résoudre à lâcher prise, pass
’ai pas voulu y ajouter foi sans avoir des témoins ; &, comme les
jésuites
n’en croiront rien non plus, ou plutôt feront sem
& des pilotes, qu’il avait lui-même passé l’année dernière quatre
jésuites
à Nangasaki, qui s’étaient conformés à la coutume
public ? La seconde, c’est de ce que, suivant les mêmes relations des
jésuites
dont j’ai parlé, les pères de leur Compagnie qui
ela ne mériterait-il pas bien l’attention des missionnaires & des
jésuites
, si le seul zèle du salut des âmes les amenait da
dit-il en poursuivant ; mais ce que vous dites sur la brusquerie d’un
jésuite
à Moali fait que je vas vous confier quelques sec
ez, monsieur, lui répondis-je ; votre pinceau me fait reconnaître les
jésuites
; & je suis fort trompé si ce ne sont pas eux
trompé. Il est constant qu’après les Hollandais je ne connais que les
jésuites
qui fassent le plus fort commerce des Indes, &
aissent le secret de la Société : ce sont ceux qui sont véritablement
jésuites
séculiers & qui ne paraissent pas l’être parc
e toute autre qui peut être nécessaire à l’intérêt de la Société. Ces
jésuites
déguisés s’intriguent partout & savent chez q
p; à quelle nation, pour y faire un plus gros gain ; en sorte que ces
jésuites
cachés font un profit immense à la Société, &
sont responsables qu’à elle, clans la personne des autres véritables
jésuites
, qui courent le monde sous un vénérable habit de
; & leur ordre est exécuté sans aucune contrariété, parce que ces
jésuites
déguisés, outre leur vœu d’obéissance aveugle, on
partout à l’avancement & à l’intérêt temporel de la Société. Ces
jésuites
déguisés & dispersés par toute la terre, &
rbe qui dit : autant d’hommes autant de sentiments : car l’esprit des
jésuites
est toujours le même, & ne change point, surt
iens & calvinistes ; & qu’ils envoient en droiture à d’autres
jésuites
déguisés, qui y font un gros profit pour la Socié
tait tellement caché, ou paraissait si peu de chose par l’adresse des
jésuites
, que personne ne s’en était encore publiquement p
r leur courant, ne pouvant les faire remonter à leur source. Ceux des
jésuites
qui courent au diable de vauvert (ce sont les pro
arlé le moins, dans trois courses qu’ils avaient faites ensemble. Les
jésuites
dont j’entends vous parler sont venus ici de Port
ligence avec les ennemis de la France ? J’avoue pourtant que ces deux
jésuites
sont portugais ; mais pourquoi le Père Tachard le
donnent les achats des marchandises indiquées & demandées par les
jésuites
déguisés, qui disposent des marchandises qui vien
re que le diable aurait pris le change ? Se serait-il imaginé que les
jésuites
eussent été savetiers dans les Indes, & qu’il
ur morale pratique. Ô sainte restriction mentale ! bienheureux est le
jésuite
Escobar, qui vous a inventée ! C’est par votre mo
lui, ont changé en certitude les soupçons qu’on avait conçus. Que ces
jésuites
vagabonds meurent pendant leurs courses, ce sont
rce & la confusion partout ; étant très vrai que la paix & un
jésuite
sont aussi peu compatibles ensemble que le diable
ous les navigateurs, sans exception, qui ont eu le malheur d’avoir un
jésuite
dans leur compagnie. Tous les officiers de la Com
eux de votre escadre ne s’en louent point. Aussi, s’il y avait eu des
jésuites
du temps de Juvénal, je croirais qu’il aurait vou
partie de l’achat du fonds sur lequel la chapelle est construite. Les
jésuites
ont cru que cette chapelle pouvait leur être util
je. Eh ! de quoi ? me demanda-t-il. De ce que, répondis-je, les pères
jésuites
ne sont pas plus heureux ici en capucins, qu’ils
trop juste pour n’y point avoir d’égard. Nous en parlâmes aux quatre
jésuites
, qui ne nous payèrent que de défaites. On eut bea
e la chapelle labourés ou bêchés & semés de fèves ; signe que les
jésuites
ne voulaient pas déguerpir. Il a fait changer les
st-à-dire depuis cinq à six mois, il n’a point voulu du tout qu’aucun
jésuite
y entrât, pas plus qu’un idolâtre. Après vous avo
jésuite y entrât, pas plus qu’un idolâtre. Après vous avoir parlé des
jésuites
en particulier, joignons-y les missionnaires. Il
y. Ces missionnaires ne sont certainement point si scandaleux que les
jésuites
. La doctrine de ceux-ci s’accommode avec tout le
alapoins m’a emporté : retournons trouver les missionnaires & les
jésuites
. Il est très vrai que les jésuites n’ont pris auc
rouver les missionnaires & les jésuites. Il est très vrai que les
jésuites
n’ont pris aucune part aux tourments des autres c
es deux tiers y sont morts, & qu’ils fussent tous à la portée des
jésuites
qui pouvaient les secourir. Il est encore très vr
Ces obstacles viennent toujours, à ce qu’on dit, de la part des pères
jésuites
, qui les leur suscitent directement ou sourdement
de tout leur pouvoir, mais bien faible en comparaison du pouvoir des
jésuites
: &, n’étant pas à beaucoup près si politique
& de la foi ; & cela, parce qu’ils ne veulent point avoir les
jésuites
pour maîtres, leur morale étant trop corrompue, &
ésuites pour maîtres, leur morale étant trop corrompue, & que les
jésuites
de leur part ne veulent point d’égaux. Ce qu’il y
tout le monde chrétien. Les missionnaires n’ont pas osé attaquer les
jésuites
dans leur trafic ou dans leur commerce : la Socié
’apostolat montraient & prouvaient à jeu découvert l’abus que les
jésuites
, qui paraissent comme eux dévoués à la propagatio
econde raison, que j’ai dit que le bon sens dictait ? Le commerce des
jésuites
est certain : on en connaît une bonne partie ; le
tilement dans les Indes du contrat mohatra, & surtout à Siam, les
jésuites
, pour se venger, ne découvrissent le leur, &
ur soutenir les accusations qu’ils intentent journellement contre les
jésuites
, devant les tribunaux de Rome, principalement à c
aires, qui peut-être appréhendent que s’ils parlaient du commerce des
jésuites
, ceux-ci ne parlassent du leur, & que, grossi
brûlé devant sa face. Les missionnaires, hors d’état de surmonter les
jésuites
en richesses en Asie, se sont retranchés à attaqu
n sens peu charitablement, prouvé à tout le monde chrétien, & aux
jésuites
eux-mêmes, s’ils étaient gens capables de se rend
ien n’est échappé à ces esprits zélés, selon moi un peu inquiets. Les
jésuites
ont toujours suivi leur même plan à l’égard de le
rvira-t-elle dans les Indes, à la Chine, & ailleurs ? A rien. Les
jésuites
ne sont pas gens assez dociles pour céder ; &
ue presque tous ceux qui soutiennent l’accusation intentée contre les
jésuites
sont imprimés en Hollande : mais, certainement, i
truits de ce qui se passe dans les Indes, où il est très vrai que les
jésuites
traitent le pape de fou, d’insensé, de radoteur,
ne venge pas Sa Sainteté & les archevêques & évêques, que ces
jésuites
n’épargnent pas plus, & dont ils méprisent ég
’autorité. De quoi servira donc, dans la Chine & ailleurs, où les
jésuites
priment, cette condamnation prononcée à Rome ? Je
istes, qu’ils mettent dans la même classe, & qu’ils haïssent à la
jésuite
, je ne peux pas dire plus ; parce que les janséni
& de Normandie, Vendrok qui en est le Commentaire, la Morale des
jésuites
& leur Morale pratique, je ne puis m’empêcher
C’est ce peu de concorde qui règne entre les missionnaires & les
jésuites
, & les disputes éternelles qu’on voit entre e
mpression est augmentée par l’acharnement que les missionnaires à les
jésuites
ont les uns contre les autres, & qu’ils porte
circonstance. Les Hollandais se donnent bien de garde de dire que les
jésuites
seuls ont eu part à ces révoltes : ils se servent
se servent du nom copulatif de Français, sans faire même mention des
jésuites
portugais qui étaient dans le Japon ; afin de ren
. Martin, voilà l’obligation que la France & son commerce ont aux
jésuites
; mais n’en déplaise aux missionnaires, ils me pa
condescendance que je voudrais que les missionnaires eussent pour les
jésuites
, & réciproquement les jésuites pour les missi
les missionnaires eussent pour les jésuites, & réciproquement les
jésuites
pour les missionnaires : c’est-à-dire que pour vi
int de la charité que l’Évangile ordonne. Je crois que la manière des
jésuites
s’accommode trop au goût des souverains & des
orte raison des idolâtres imbus de maximes toutes contraires. Que les
jésuites
fassent de fausses conversions, que cela fait-il
leurs ni leurs pédagogues. Ils ont donné leurs délations des abus des
jésuites
. Qu’ils s’en tiennent là : que les jésuites agiss
rs délations des abus des jésuites. Qu’ils s’en tiennent là : que les
jésuites
agissent à leur guise, & eux à la leur. Ils r
leur. Ils répondront à Dieu de leurs actions, mais non de celles des
jésuites
, desquels ils peuvent ignorer les motifs. Ils dev
e indifférentes. Pourquoi donc les missionnaires d’un côté, & les
jésuites
de l’autre, viennent-ils par leurs disputes étern
chent le sujet de cette dispute. Mais que les missionnaires & les
jésuites
s’épargnent la peine d’écrire tant de livres, qui
disent, pour l’amour de Dieu. Si les missionnaires veulent rendre les
jésuites
suspects & odieux en Europe, comme gens conva
arfaitement relâchée, & même fort corrompue, ils le peuvent ; les
jésuites
leur en ont ouvert un champ très vaste & très
’elle s’est permis dans le Japon, ou, pour parler plus juste, que les
jésuites
ont exercés sous son noM. Ainsi, ne considérant l
ils ne prennent dans les disputes d’entre les missionnaires & les
jésuites
que ce qui peut contribuer à leur divertissement
à leur sujet, ce ne sera jamais cela qui les obligera d’éloigner les
jésuites
. La seconde raison, c’est qu’eux & les grands
es, qui approchent ces princes, reçoivent très souvent de la main des
jésuites
des présents d’ouvrages très curieux, que ces pèr
naires ne leur permet pas de faire. La troisième enfin, c’est que les
jésuites
ne se présentent pas dans les cours des princes d
: & ce serait tout aussi inutilement qu’ils espéreraient que les
jésuites
s’en retirassent, quand même cinquante mille conc
es pères avaient pris sur son esprit & dans sa maison ; mais, les
jésuites
se sont moqués de ce qu’eux & les parents de
nt une vie véritablement apostolique, & toute autre que celle des
jésuites
, qui comptent que, quand une fois ils auront atti
e, qu’ils portent des présents plus rares et plus riches que ceux des
jésuites
, qu’ils les distribuent à propos, ils s’attireron
ils peur de s’égarer sur leurs traces ? Qu’ils contribuent, comme les
jésuites
, au divertissement du prince & des grands ; q
e eux, aux plaisirs & au cabinet ; qu’ils étudient bien comme les
jésuites
les almanachs, pour prévoir dans les Indes en pro
nt le moment, l’évolution, & la fin ; qu’ils apprennent comme les
jésuites
la science des artifices, qui plongent cinq ou si
est de très grand mérite dans la Chine : elle élève aux dignités, les
jésuites
l’y ont cultivée, & y excellent. Que les miss
sérieuse, qu’elle paraît mériter leurs soins, aussi bien que ceux des
jésuites
. Que, comme les jésuites, ils ne parlent de la re
mériter leurs soins, aussi bien que ceux des jésuites. Que, comme les
jésuites
, ils ne parlent de la religion que par manière de
énies des fleuves, des montagnes, & des rivières : que, comme les
jésuites
, ils ne paraissent pas s’embarrasser du Créateur,
is que tout cela fait-il aux missionnaires ? Qu’ils fassent comme les
jésuites
: je les leur offre pour garants que tout cela pa
tiquité ; & surtout, qu’ils ne se faufilent point avec ce que les
jésuites
appellent vile crapule & canaille ignorante.
vile crapule & canaille ignorante. En un mot, qu’ils imitent les
jésuites
, & même les surpassent, si faire se peut, par
nts ; &, qui plus est, j’assure qu’ils deviendront bons amis, les
jésuites
étant prêts de s’accommoder avec eux pourvu qu’il
la Société, ou du moins de Caramuel leur bon ami, j’entends des pères
jésuites
, j’assure qu’ils resteront toujours tels qu’ils s
je n’en sais que ce que j’en ai lu dans des livres, qui accusent les
jésuites
de n’en savoir pas beaucoup. Ils savent à mon sen
amp; à notre nation ; ce qui est l’unique but où je tends ; & les
jésuites
, qui devraient me prêter la main dans cette inten
s mandarins à Balassor, dans le dessein de leur rendre service, à eux
jésuites
en particulier, lorsqu’ils seront arrivés à Siam,
quemment ; & c’est toujours par l’une de ces deux nations que les
jésuites
font passer d’Asie en Europe les marchandises que
nt passer d’Asie en Europe les marchandises que leurs facteurs ou les
jésuites
déguisés ont trafiquées dans les Indes : ainsi, i
obligation aux Hollandais de leur retour dans leur patrie, & aux
jésuites
celle de les avoir sauvés de nouveaux périls. Ils
ester ; & qu’il serait très avantageux de toutes manières que les
jésuites
n’y fussent jamais venus, & n’y vinssent jama
e de se tromper. Les missionnaires, le père Tachard, & les autres
jésuites
restent ici : qu’y vont-ils faire ? Je n’en sais
voudrais de bien bon cœur qu’ils restassent tous ; & surtout les
jésuites
, qui sont ici haïs comme le diable, & cependa
cret pour secret, c’est que j’ai bien vu que vous m’alliez parler des
jésuites
: & cela m’a fait souvenir d’une chose, qui v
e-roi, fit la paix avec les Iroquois. Le Père Bêchefer, supérieur des
jésuites
, y était aussi. Un sauvage que les Français à cau
e y parla en sauvage, c’est-à-dire sans flatterie ni déguisement. Les
jésuites
étaient démontés de l’effronterie de sa harangue,
de leur article, qui fut, que tous les sauvages ne voulaient plus de
jésuites
chez eux. On lui en demanda la raison ; & il
us les Français présents entendaient parfaitement, aussi bien que les
jésuites
, auxquels la confusion en demeura en entier, en p
stoire est celle que j’avais promise, & qui m’a convaincu que les
jésuites
ne sont conduits dans le Canada, & ailleurs,
janvier 1688 pour venir ici, j’allai prendre congé de lui. Je vis des
jésuites
sortir de son cabinet : je lui demandai s’il en p
conversation sera comprise dans le reste. Je lui reparlai encore des
jésuites
: &, donnant carrière à la raillerie, je rame
ait dire pour appuyer ce que j’écris : mais, comme il m’a paru un peu
jésuite
, je ne lui ai rien dit qui regarde ces pères ; &a
s haut degré de perfection ; & il faut que cela soit, puisque les
jésuites
, sur lesquels je m’en reposerais volontiers comme
que ; mais le temps n’étant pas sans nuages, & n’y ayant point de
jésuite
avec nous, on n’a pas pu l’examiner. Cette éclips
son beau-père, & était, comme moi, présent à la confusion que les
jésuites
eurent à Montréal. C’est de lui que je sais ce qu
ce de quatre-vingts lieues. C’est encore sur cette longitude, que les
jésuites
devraient donner leurs observations ; mais il sem
était peu, s’étaient embarqués avec lui. Il n’avait pas oublié quatre
jésuites
, ni les richesses immenses que M. Constance lui a
nce des nouvelles de Siam par ce vaisseau, avec lequel sont péris les
jésuites
, leurs richesses, & leurs écrits. Male parla,