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1 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
es Noirs les gouvernent. Ces sortes d’attelages sont communs dans les Indes  : & quand le directeur, ou le général des Fra
seulement dans l’empire du Mogol mais dans tous les autres lieux des Indes où les bramènes sont établis sous quelque dominat
doute saint Thomas l’apôtre qui est venu, & qui est mort dans les Indes . Ils tiennent par tradition qu’il est enterré dan
ien ni un cafre. Voilà tout ce que je sais, & que j’ai appris des Indes à Pondichéry. À nouvelle connaissance nouvelle éc
, qui est la plus belle & la plus forte que les Anglais aient aux Indes . Elle a six-vingts pièces de canon, de trente-six
e lecteur doit compter que n’y ayant aucun moyen de comparer dans les Indes le temps que nous avons mis à venir du tropique d
le général des Hollandais à Batavia est instruit de notre arrivée aux Indes , & a envoyé ce petit bâtiment pour découvrir
. Il revient en France après avoir été fort longtemps dans toutes les Indes , & dix ans entiers dans le Pégu, en qualité d
ais les Hollandais, dont la politique est de ne pas souffrir dans les Indes des Européens aussi puissants qu’eux, lui ont par
nçais de Bangkok ; mais, pas si secrètement, parce qu’elle a dans les Indes bien moins d’intérêt à nous ménager que toute aut
le corps deux jours de suite. C’est la fontaine d’Ovide : Qui bibit inde furit. Procul hinc discedite queis est Cura bonae
furit. Procul hinc discedite queis est Cura bonae mentis : qui bibit inde furit. C’est par eux qu’on a du vin de Chiras. I
uerre d’Europe préjudicie bien fort au commerce des Français dans les Indes , parce que la Compagnie, qui, à beaucoup près, n’
oint un épisode mendié : il faut le mettre en œuvre. La Compagnie des Indes orientales de France a trouvé pendant longtemps t
t, soit à Ormus, Surate, Mazulipatan, Bengale, ou autres endroits des Indes , ils y trouvaient leurs charges en telles marchan
tés qui se sont faites à Siam nous vont faire regarder par toutes les Indes comme la plus vile canaille de la terre. Ceci n’e
autre, j’ai tâché de savoir si ce M. Martin, général des Français aux Indes , touche à quelqu’un d’eux. Je n’en ai pu rien app
retenu pour les tenir à parties doubles. Ce fut ainsi qu’il passa aux Indes . Les fameux Marcara & Caron se servirent util
te, à Mazulipatan, à Bengale, & dans tous les autres endroits des Indes où pour lors le commerce de la Compagnie florissa
evé par degrés ; &, enfin, le voilà général des Français dans les Indes . M.du Quesne lui en a donné les patentes, & i
mp; dans le sein de sa famille jouir du fruit de ses travaux dans les Indes  ; mais, voyant que c’était une chose impossible,
s du Mogol. parce que c’est le centre de presque tout le commerce des Indes . Il prenait son temps que le Mogol n’était point
s le mouvement, en ont fait les meilleurs soldats de la péninsule des Indes . Ce sont encore celles qui accompagnent Remraja s
a terreur & l’épouvante, & que si nous restions seulement aux Indes pendant deux ans, nous ruinerions absolument le c
our l’Europe tout le contraire de ce qu’on sait de certitude dans les Indes  ? Pourquoi nous donnent-ils pour de saints martyr
r la religion, dans le même temps que tous les Européens qui sont aux Indes , Français, Anglais, Portugais, Danois, Hollandais
pour eux de donner en France un démenti à Tavernier pour que dans les Indes on donne un démenti à ce qu on sait ? Croient-ils
assuré un fait si épouvantable. C’est tous les Européens qui sont aux Indes depuis quelques temps, soit Français, soit Hollan
rible impiété, m’a assuré que cela n’était ignoré dans aucun port des Indes . A qui est-ce donc que l’Inquisition destine son
tes dont j’ai parlé, les pères de leur Compagnie qui passent dans les Indes y mènent tous, à ce que disent ces relations, une
la Martinique à La Rochelle sur un des vaisseaux de la Compagnie des Indes , l’envie de voir ces Indes & l’Asie lui prit 
e sur un des vaisseaux de la Compagnie des Indes, l’envie de voir ces Indes & l’Asie lui prit ; &, ayant devant lui b
ués pour pénétrer, & même développer, dès leur premier voyage aux Indes , la politique que les Hollandais y observent ; qu
par la supériorité de leurs forces & de leurs richesses dans les Indes , ils s’étaient mis à couvert des obstacles que to
ne joignissent ensemble leurs forces maritimes pour abaisser dans les Indes celles de cette République, & l’obliger de re
ains était impossible ; mais aussi parce que ce qui se passe dans les Indes est trop éloigné d’eux pour les frapper aussi viv
des souverains dans l’Europe, auxquels leurs établissements dans les Indes étaient tout à lait indifférents, par rapport à l
our empêcher aussi que ses établissements & son commerce dans les Indes soient troublés, bien loin de contribuer à leur a
ue, que non seulement elles mettaient son commerce en sûreté dans les Indes , mais aussi mettraient un jour également le Mogol
aja. dans leur absolue dépendance, dans toute la grande péninsule des Indes , depuis Surate dans l’Ouest & Bengale dans l’
armes, & rôdant en armateurs & en corsaires dans ces mers des Indes , rétabliront en même temps la réputation de la Fr
t permettre à tous les corsaires français de venir en course dans les Indes  ; auquel cas la Compagnie pourrait prendre des ar
nations pour en tirer les épiceries & les autres marchandises des Indes , dont elle ne peut se passer, & qui font sort
ique a un nombre infini de vais seaux, les richesses qu’elle tire des Indes lui donneront toujours le moyen de remettre de no
’on ne vaincra jamais la Hollande qu’à Batavia, c’est-à-dire dans les Indes , en y ruinant son commerce, à quoi les armateurs
galement de l’intérêt de la France de rétablir sa réputation dans les Indes  : & de celui des Hollandais d’achever de perd
nt seuls autant de tort pour le moins au commerce de la Compagnie des Indes que toutes les nations européennes ensemble. Joig
je ne connais que les jésuites qui fassent le plus fort commerce des Indes , & le plus riche : il surpasse celui des Angl
e point, surtout pour le commerce. Outre le gain qu’ils font dans les Indes , ils en font encore un autre sur les marchandises
droit pour prouver le commerce indu que ces pères faisaient dans les Indes , & l’abus qu’ils faisaient de la condescendan
qui leur servent de facteurs, & qui sont répandus par toutes les Indes , afin de payer les raretés qu’ils ont achetées, s
ande à l’ouvrier. Cette sorte de chaussure est commune par toutes les Indes  : ce sont les Portugais, qui en ont apporté la mo
Se serait-il imaginé que les jésuites eussent été savetiers dans les Indes , & qu’ils se fussent humiliés jusqu’à raccomm
; à leurs crédules dévots, qu’ils foulent aux pieds les richesses des Indes , ils ont certainement raison ; & on ne peut p
prodigieux des âmes qu’ils se vantent d’avoir gagnées à Dieu dans les Indes . Si ceci vient à leur connaissance, & qu’ils
cette découverte, & de l’usage qu’ils font si utilement dans les Indes du contrat mohatra, & surtout à Siam, les jés
rrait les empêcher de l’obtenir ; mais à quoi servira-t-elle dans les Indes , à la Chine, & ailleurs ? A rien. Les jésuite
t assez bien & pertinemment instruits de ce qui se passe dans les Indes , où il est très vrai que les jésuites traitent le
si publiquement connue que tous les chrétiens orthodoxes qui sont aux Indes sont scandalisés & étonnés de l’effronterie d
à jeu découvert, que la conduite de la Société est conforme dans les Indes aux erreurs de leurs casuistes, & à la corrup
putes éternelles qu’on voit entre eux qui achèvent de perdre dans les Indes la réputation du nom français, & qui même l’y
andais ont grand soin de porter par toute la terre, & surtout aux Indes . Ils les distribuent à propos ; & cela donne
ion généralement odieuse, partout où elle pourrait s’établir dans les Indes , & faire tort à leur commerce, qu’ils portent
ssent encore convaincantes. La première, c’est que les souverains des Indes ne prennent aucune part à la religion chrétienne,
es religieux réguliers de quelque ordre que ce soit), qui passent aux Indes pour y vaquer à la conversion des idolâtres, qui
étudient bien comme les jésuites les almanachs, pour prévoir dans les Indes en prophète une éclipse, dont les almanachs de de
ésuites, j’assure qu’ils resteront toujours tels qu’ils sont dans les Indes . Je parle, comme vous voyez, monsieur, en homme i
s que leurs facteurs ou les jésuites déguisés ont trafiquées dans les Indes  : ainsi, ils n’ont garde de se brouiller avec. To
jésuites sortir de son cabinet : je lui demandai s’il en passait aux Indes . Il me dit qu’il en venait six ; & m’ordonna
erelle ensemble ; que le commandeur avait espéré s’embarquer pour les Indes comme capitaine en chef & non comme capitaine
le plus fort est fait, puisque nous ne sommes plus dans les mers des Indes & que nous sommes certains de ne point relâch
ris qu’aucun ne laissât ni argent, ni toile, ni autre marchandise des Indes . Il est certain que tous en ont acheté, les uns p
, incomparablement meilleur dans ces mers que dans celles d’Asie, des Indes & de l’est de l’Afrique. Du samedi 2 juin
pistoles de vases, de toile, d étoffes & d’autres curiosités des Indes , qu’elle en a tiré : ce qui a été le prix de quel
d que du chevalier Des Farges, outre, comme j’ai dit, les raretés des Indes qu’elle en a tirées. Ce que je trouve d’assez par
bes sont les anciens sauvages du pays. Ils n’ont, comme les Noirs des Indes & les sauvages du Canada, qu’un brayer qui ca
infectés que leurs compatriotes revenant du Brésil, à leur retour des Indes , les avaient dégradés dans cette île, sans autre
e qui vaut plus d’un million : c’est un anglais venant comme nous des Indes . Je le répète pour la troisième fois, trente arma
2 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
Journal du voyage des indes orientales A Monsieur Raymond Conseiller Secré
z souhaité de moi une relation sincère et véritable de mon voyage aux Indes , je la commence dès aujourd’hui que nous partons
II y mit le siège et la prit en 1628. Il a déjà fait deux voyages aux Indes  ; outre cela, il a été pris une fois des Hollanda
er d’Haire ; le Florissant par Monsieur Le Joyeux qui a aussi été aux Indes , et qui commandait la Maligne qui accompagnait Mo
essieurs Charmot et Guisain, tous deux missionnaires, qui passent aux Indes dans notre navire. Nous avons trouvé ici tout le
était un bon garçon ; il s’appelait Jacques Vinent ; il avait été aux Indes avec Monsieur le marquis de La [R**] Lubère et Mo
ue nous étions perdus et que l’Ecueil aurait achevé là son voyage des Indes . Enfin nous sommes mouillés : la terre me paraît
s 12 minutes de longitude. Les vaisseaux qui vont ou qui viennent des Indes et qui veulent y faire de l’eau mouillent dans le
je vous répondrai que cela me chagrine. C’est une race de cochons des Indes , qui sont meilleurs et plus délicats que le marca
e, quatre ou cinq jours de bon vent nous mettraient dans les mers des Indes . On a raison de dire que les vents sont ici fort
es et étions à la tête avant midi. Nous voici enfin dans les mers des Indes et nous sommes assurément bien favorisés de Dieu
oint à moi à trouver à redire aux navires que la Compagnie envoie aux Indes mais il me semble qu’il eût été de son honneur et
ondé sur le plus court chemin que cette nation prenait pour aller aux Indes chercher ces bois odoriférants, ces parfums, et c
ces qui s’y faisaient journellement, et dit que ce n’est que dans les Indes que se fait ce métail que les Siamois appellent e
route par la mer d’Ormuz, par laquelle il les fait courir toutes les Indes en homme non seulement très savant dans la géogra
eur couvre les parties. Il y en a quelques-uns qui ont des vestes des Indes , mais peu. Je n’ai vu que le fils du Roi couvert
s non seulement de nous être défaits d’un si rude ennemi qui dans les Indes nous aurait pu faire bien du mal s’il avait été s
onsieur Martin directeur général du commerce de la Compagnie dans les Indes  ; et qu’il n’y avait plus que seize lieues d’ici
rrais vous en faire. Voilà tout ce que je sais et que j’ai appris des Indes  : à nouvelle connaissance, écriture nouvelle. Nou
esse qui est la plus belle et la plus forte que les Anglais aient aux Indes . Elle a six-vingt pièces de canon de 36 et 40 liv
ésent aucun négoce par mer, parce qu’elle n’est pas si forte dans les Indes que les autres nations à beaucoup près ; elle ne
Monsieur Des Landes, gendre de Monsieur Martin directeur général aux Indes , est directeur à Ougly qui est comme je vous l’ai
elle a assiégé. C’est une ville bien fortifiée et bien munie pour les Indes , et imprenable aux Orientaux, mais qui ne tiendra
artout la terreur et l’épouvante et que si nous restions deux ans aux Indes en guerre, nous ruinerions absolument le commerce
s fort est fait, nous avons, grâce à Dieu, pris congé de la terre des Indes , nous ne respirons plus que les Iles de l’Amériqu
er qui étaient venus tenir leur assemblée générale aux extrémités des Indes et de l’Afrique. On n’a jamais vu de vent si furi
s le plus fort est fait puisque nous ne sommes plus dans les mers des Indes et que nous sommes sûrs de ne point relâcher. Nou
re de cette année, car aucun Anglais ni Hollandais n’a osé partir des Indes crainte de nous rencontrer dans le chemin. Monsie
e 4e du mois passé, et les cinq autres vaisseaux de notre escadre des Indes arrivèrent au Fort Saint-Pierre à la même île de
e jour sur les deux heures après midi les autres vaisseaux venant des Indes , tous mouillés devant le Fort Saint-Pierre. Les I
e trajet. Il avait été résolu dans le conseil que les six navires des Indes et trois navires de guerre qui sont ici iraient t
nus excepté un brayer qui leur cache les parties comme aux Noirs des Indes . Ils ne sont pas noirs comme eux, mais rouges, bi
tant gros que petits. Il y en a huit de guerre, qui sont les six des Indes , Monsieur le chevalier d’Herbouville et un corsai
3 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
erra un journal fort exact et très circonstancié d’un voyage fait aux Indes orientales, pour le compte et par ordre de la Com
aux Indes orientales, pour le compte et par ordre de la Compagnie des Indes orientales de France, et sous la conduite de M. d
six vaisseaux sont pour le compte de la Compagnie royale des grandes Indes orientales. Le Gaillard, qui porte flamme et pavi
ndit si bien cette ville contre Louis XIII en 1628. Il a déjà été aux Indes , et y a été pris prisonnier par les Hollandais, q
l a été bâti à l’Orient du Port-Louis. Voici son troisième voyage aux Indes . C’est le plus beau de l’escadre. M. du Quesne av
e homme : qualités plus nécessaires ici que toute autre. Il a été aux Indes , et a été pris par les Hollandais au cap de Bonne
els que sont les marchands et commis que la Compagnie envoie dans les Indes , d’autres qui y vont pour leur compte, des prêtre
enir. Vous savez que dès l’année passée je devais faire le voyage des Indes . Vous savez que l’escadre qui y était destinée ét
il est très facile à comprendre qu’une compagnie telle que celle des Indes , qui fait ses provisions elle-même sans le secour
et par un froid de tous les diables. Nous mettons à la voile pour les Indes . J’en ai bien du chagrin, parce qu’hier dimanche
la marchandise la meilleure et la plus lucrative qu’il pût porter aux Indes  ; mais le lendemain 26, dès la pointe du jour, il
sur les sept à huit heures, et que nous remettons à la voile pour les Indes  : Dieu veuille que nous ne relâchions pas. Le tem
monsieur, et les autres qui sont ici, qui ont déjà fait le voyage des Indes , savent que ces malheurs ne sont que trop ordinai
que les Portugais faisaient par leurs fréquentes découvertes dans les Indes orientales. Le pape Clément Vil prétendait accord
si, ils ont rapporté les maux infâmes dont depuis ces découvertes des Indes tant orientales qu’occidentales toute l’Europe a
animer le corps d’un enfant naissant. Tous les peuples idolâtres des Indes suivent encore cette opinion. Ce que Lucain dit,
s sain, nous étions perdus, et l’Écueil aurait fini là son voyage des Indes . Nous sommes sur le fer. La terre me paraît rempl
nt écrit l’histoire du temps de ces papes. Les vaisseaux qui vont aux Indes , ou qui en reviennent (peu de ceux-ci, parce qu’i
ais ? Louis Queraron du Port-Louis, qui fait son troisième voyage aux Indes , ma répondu pour tous que ce n’était pas la coutu
et pourprée, et l’a emporté le troisième jour. Il avait déjà été aux Indes et à Siam, avec MM. le marquis de La Lubère et Cé
quelque raison secrète pour cacher les fatigues de ceux qui vont aux Indes  ; qu’il avait écrit bien des inutilités, et omis
ns avoir bientôt doublé ce cap et être dans les mers d’Afrique et des Indes ou d’Asie. Point de hauteur, le soleil n’étant pa
ésolu. Il se nommait d’Armagnan, natif de Saint-Malo. Il revenait des Indes , et ne savait pas que la guerre, par l’invasion d
que lire Tavernier et une infinité d’autres relations qui parlent des Indes . Tant de gens de toutes nations et de religions d
erai dans la suite, fort persuadé que j’aurai à parler d’eux dans les Indes  ; et, dès à présent, je dis qu’on le trouvera au
’est ici que commence la puissance formidable des Hollandais dans les Indes . Cette nation, la plus attachée au commerce, et q
ollande. On se tromperait de le croire : elle n’en jouit que dans les Indes  ; et non en Europe, où la majesté et l’autorité d
mbril jusqu’aux genoux. II y en a quelques-uns qui ont des vestes des Indes . Je n’ai vu que le fils de leur roi qui eût un tu
Grève. On dit que l’impureté ne règne pas ici comme dans le reste des Indes , et que surtout on n’entend jamais parler d’adult
us de nous être défait d’un si féroce et si rude ennemi, qui dans les Indes aurait pu nous faire bien du mal s’il avait été s
quantité de lettres qu’il avait pour plusieurs personnes qui sont aux Indes . Je voudrais bien savoir pourquoi il a été plutôt
état qu’il est sorti de Brest, lorsque messieurs de la Compagnie des Indes l’ont acheté du roi. Si cela est, c’est une conso
fers pour toute leur vie, et qui ont gagné la corde en Europe ou aux Indes , et peut-être le feu avec les guenons du cap de B
destiné à payer les ouvriers, commis et autres, que la Compagnie des Indes y emploie. Pendant que nous avons été à son bord,
es conquêtes que les Hollandais ont faites sur les Portugais dans les Indes . Les relations en sont entre les mains de tout le
on ne la détruira jamais tant qu’elle restera unie : son commerce des Indes la soutiendra toujours. C’est par lui qu’elle a r
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »
d’indifférence. De sorte qu’Henriquez étant mort dans son voyage des Indes , Ruy Gomez, qui n’avait suivi Don Quichotte que p
5 (1721) Mémoires
redit perdu son procès. Mais il ne s’agissait ni de Confucius, ni des Indes et de la foi, il s’agissait d’une restitution de
compagnie de commerce, ou s’il l’a fait, comme dans la compagnie des Indes Orientales, ç’a été uniquement dans la vue d’anim
landais et les Anglais doivent les établissements qu’ils ont dans les Indes orientales et le Nouveau Monde, où ils n’auraient
i les vers que fait Ovide à la louange de cette fontaine : Qui bibil inde furit. Procul hinc discedite queis est Cura bonae
e furit. Procul hinc discedite queis est Cura bonae mentis. Qui bibit inde furit. 283. Véritablement nous ne pouvons nous t
semblance qu’il y a entre un Jésuite en Europe et un jésuite dans les Indes (suivant les relations des Jésuites, s’entend, et
uites, s’entend, et non pas suivant la vérité). Les Jésuites dans les Indes sont selon eux de pauvres brebis du Seigneur, tou
ns en Europe, et tels qu’ils ont été et sont encore en effet dans les Indes ou ailleurs. Ainsi que Crozat prenne garde à leur
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