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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
plus condamnables que leurs femmes, en demeurant d’accord que comme l’ homme a l’esprit incomparablement plus fort que celui d
nduite d’une femme attire après elle plus de désordres que celle d’un homme , parce que, disent-ils, une femme qui reçoit entr
qu’un seul Adam pour Eve ? Certes, si Dieu avait prétendu qu’un seul homme eût eu l’usage de plusieurs femmes, il ne se sera
plication du peuple ; mais non pas pour fomenter la concupiscence des hommes . Outre cela s’il m’était permis d’entrer dans les
’entrer dans les vues de Dieu, je dirais que cet assemblage d’un seul homme et d’une seule femme dans le paradis terrestre, p
blement que Dieu voulut faire voir dès le commencement du monde que l’ homme devait se borner à la possession d’une seule femm
seule femme, comme une femme doit se borner à la possession d’un seul homme , et que ceux qui en usent autrement vont directem
sa providence et de sa sagesse divine. Je ne comprends pas comment un homme qui a du bon sens et de la raison, et qui connaît
u pouvoir qu’on a de se venger. Cela étant, est-ce un honneur pour un homme de poignarder ou d’empoisonner une femme, qui pou
lus honorable, parce que c’est ordinairement un assassinat. Plusieurs hommes préparés devraient-ils se jeter sur un seul qui n
euses. — Ils en seraient plus heureux aussi devant Dieu et devant les hommes , reprit Don Quichotte ; devant Dieu, puisqu’ils l
, comme ils veulent que leurs épouses la leur gardent ; et devant les hommes , parce qu’on ne verrait point parmi eux ces harpi
ut pas disconvenir que les anciens chevaliers errants n’aient été des hommes parfaits et des modèles de vertu ; qu’on m’en cit
imée. Si cela est, par quelle raison prétendent-ils que l’aspect d’un homme ne fasse pas la même impression sur le cœur d’une
t bien plus vive et bien plus forte dans leur cœur que dans celui des hommes , parce que la douceur d’esprit d’une femme la por
’une femme est toujours plus impétueux et plus violent que celui d’un homme  ; et pour preuve de cela, c’est qu’on voit peu d’
que celui d’un homme ; et pour preuve de cela, c’est qu’on voit peu d’ hommes , mais plusieurs femmes mourir d’amour, témoin Did
t mille autres que je passe sous silence. C’est donc une tyrannie aux hommes de vouloir obliger des esprits plus faibles que l
vait dit, se regardaient l’un l’autre, et ne savaient que penser d’un homme , qui ne passant dans leur esprit que pour un fou,
t convint que le péché devant Dieu était en effet plus grand pour les hommes que pour les femmes, et en donna une raison qui p
t bien plus difficile de se défendre que d’attaquer ; au lieu que les hommes , qui attaquent toujours et ne se rebutent point p
e ce que le curé venait de dire. Ajoutez, Monsieur, lui dit-il, qu’un homme qui jette une femme dans le désordre, est cause d
ciens ou naturalistes, qui tous unanimement donnent la préférence à l’ homme , conviennent que la femme n’est qu’un informe com
st qu’un informe composé de la nature. L’Ecriture Sainte même élève l’ homme au-dessus de la femme, lorsqu’elle dit qu’il en e
st mon raisonnement pour prouver que la femme est plus parfaite que l’ homme . A l’égard des théologiens et des philosophes qui
raire, je n’en dirai qu’un mot, c’est qu’ils étaient, et sont encore, hommes remplis d’amour propre : ainsi il n’y a pas à s’é
2 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
t assez dignes de la curiosité des lecteurs. Il paraît que c’était un homme fort dégagé des préjugés vulgaires ; à qui les no
escadre en profitera. Son vaisseau est monté de quatre cent cinquante hommes et de quarante-huit canons. L’Oiseau est command
homme. L’Oiseau est monté comme le Gaillard de quatre cent cinquante hommes et de quarante-huit canons. Le Florissant est le
l est lourd, et pas bon voilier. Il est monté de trois cent cinquante hommes et de trente-huit canons. Il est commandé par M.
sse cependant pour très bon officier, très bon matelot, et fort brave homme  : qualités plus nécessaires ici que toute autre.
comme le Florissant de trente-huit canons et de trois cent cinquante hommes . Le Dragon, petit vaisseau, n’a que cinquante hom
s cent cinquante hommes. Le Dragon, petit vaisseau, n’a que cinquante hommes et vingt-quatre canons. C’est une frégate qui app
M. de Quistillic, gentilhomme breton, capitaine de frégate. C’est un homme d’environ trente-trois à trente-quatre ans, parfa
dans une occasion que le hasard seul avait fait naître, m’indique un homme également sage et vigoureux. M.du Quesne, sous le
r à Siam et que M. l’abbé de Choisy l’accompagnait. Outre le nombre d’ hommes qui composent les équipages des six vaisseaux, no
dans leur centre hors d’état de leur échapper. Il se battit en brave homme  ; et se sentant blessé à mort, il fit sauver tout
m’en dirent tout ce que des matelots en colère peuvent dire contre un homme qui les ruinait. Je crus devoir profiter de l’ave
tout votre étalage : dites à Albus que je suis bien Monsieur pour un homme comme lui. Ajoutez-lui qu’il n’y a plus de pain à
souvenir que ce n’est pas à un laquais revêtu comme lui d’écrire à un homme comme à son valet : et je ne réponds pas encore d
e, dans une application continuelle à ses devoirs ; n’étant nullement homme de demain, et décidant tout dans le moment ; d’un
’ici qui que ce soit ne s’est plaint de ses décisions ; en un mot, un homme tel que je voudrais l’avoir pour supérieur le res
icateur, seul à seul. Parfaitement bien fait de sa personne, très bel homme , et d’une physionomie prévenante et heureuse. Il
ne sincère reconnaissance. Il est sans contredit un des plus honnêtes hommes du monde, et des mieux faisants. Sa probité égale
qui fit encore hier au soir une autre sottise : je dirai tout. Jamais homme ne fut plus étonné qu’il le fut à la vue de mon p
rt que vif, tant il est vrai qu’il n’y a rien de plus formidable à un homme qui s’est attribué de lui-même une autorité indue
ception de la Vierge que tout autre livre. Il n’importe, c’est un bon homme  ; et si Luther avait été comme lui les indulgence
empt. La suite de la conversation m’engagea à dire à M. Charmot que l’ homme était bien malheureux, et en même temps bien orgu
ous donna beau champ pour nous étendre sur les misères l’orgueil de l’ homme  ; et y ayant peu de temps que j’étais revenu d’An
rois qu’on ne sera pas fâché de voir. Le voici. Sur l’ignorance de l’ Homme Nature, enseigne-nous par quel bizarre effort Not
s que nous donne la mort. Assemblage confus d’esprit et de matière, L’ homme vit avec trop, ou trop peu de lumière, Pour disti
savoir ce qu’il va dire à ses paroissiens : il est cependant un saint homme  ; mais il lâche bien des pauvretés. J’en suis de
is pied à terre, il aurait été saluer la belle Alcidiane. Est-ce à un homme de son caractère de lire ces sortes de livres ? e
es ne sont pas du goût de tout le monde. Ce qui pouvait convenir à un homme du siècle ne convient nullement à un homme de sa
qui pouvait convenir à un homme du siècle ne convient nullement à un homme de sa robe, et d’un ministère aussi saint que le
la fièvre : maux terribles cependant, qui énervent et pourrissent un homme avant sa mort. Ceux que j’en ai vu attaqués m’ont
en acquit le surnom de Martel, il était suivi de dix-huit cent mille hommes  ; et l’Espagne, qui les avait fournis, serait tou
nécessité ; et toutes les plus damnables actions ne rendraient pas un homme coupable devant Dieu, parce qu’il n’aurait fait q
des crimes les plus abominables ! Peut-elle entrer dans l’esprit d’un homme , quand il n’aurait qu’un simple rayon de lumière
il ne nous impose pas la nécessité de le faire, il n’empêche point un homme d’agir en honnête homme, et ne l’empêche point no
faire ? Car je pose en fait certain que, quelque endurci que soit un homme , il lui vient une secrète horreur de son péché av
nt pas de l’esprit que Jésus-Christ ne soit mort pour sauver tous les hommes , que sa grâce ne se soit répandue avec son sang p
âce surnaturelle avec les opérations journalières du soleil, tous les hommes n’en aient été partagés : et tant pis pour ceux q
pas là un exemple vif et pénétrant que la grâce descend sur tous les hommes , mais qu’elle ne les contraint point, puisque de
tions contre ceux qui n’en préviendront pas le moment. La plupart des hommes vivent-ils comme prêts à mourir ? Tanquam semper
e la grâce efficace, elle impose la nécessité d’agir. Ce n’est plus l’ homme qui agit : c’est Dieu qui agit dans lui, et par l
it : c’est Dieu qui agit dans lui, et par lui ; et il ne se sert de l’ homme que comme d’un instrument pour glorifier sa puiss
s la grâce efficace et triomphante par elle-même sans le secours de l’ homme  ; mais Dieu ne la prodigue pas, et ne la verse pa
s, et ne la verse pas sur tout le monde. Il veut le salut de tous les hommes en général, et de chacun en particulier ; mais il
ce qui la force ; mais Dieu s’est-il engagé de la verser sur tous les hommes  ? Serait-il même de sa justice de la verser ? Quo
us les hommes ? Serait-il même de sa justice de la verser ? Quoi ! un homme qui aura toujours vécu en scélérat complet, qui a
ire y tiendra appétissamment sa place. Que de bagatelles j’offre à un homme comme vous, dont les moments sont si précieux ! C
cette vérité, et me convaincs moi-même que Jésus-Christ a donné de l’ homme la peinture la plus frappante lorsqu’il dit Vae s
mme la peinture la plus frappante lorsqu’il dit Vae soli. En effet, l’ homme n’a point de plus grand ennemi que lui-même lorsq
rda me Dios de me. Mon Dieu, gardez-moi de moi-même. Je le répète : l’ homme est à lui-même son plus cruel ennemi dans une sol
es, attirent mon admiration, mais non mon approbation : ils passent l’ homme de trop loin. La vue du gouvernail du vaisseau me
usions certaines. Telle est sur la nature la faible connaissance de l’ homme . Sa plus forte et sa plus profonde spéculation ou
ce que disait M. Grandin, doyen de Sorbonne, et l’un des plus savants hommes du monde, Unum scio, quod nihil scio. Aristote, q
sieurs, que ce mot d’éternité est un mot qui, quoique usité parmi les hommes , ne peut pas être défini ; que tous les termes le
e éternité qui est l’objet de nos recherches ; mais les lumières de l’ homme sont trop bornées pour y parvenir. Nous ne sommes
à fait dans la métempsycose ; c’est-à-dire qu’il croit que l’âme d’un homme mourant va animer le corps d’un enfant naissant.
un plus ample détail, je poursuivrai à dire que généralement tous les hommes conviennent que le monde a eu son commencement :
lissent l’âme aussi bien que le corps, et que c’est ce qui fait qu’un homme frappé à la tête perd la mémoire, le raisonnement
. L’un de vous, messieurs, doit expliquer la différence de l’âme de l’ homme et celle des bêtes, ou de ce qui les anime ; un a
n autre doit montrer la différence qui se trouve entre la raison de l’ homme et ce que nous appelons instinct dans les bêtes.
t en effet, en parlant de la différence de l’âme et de la raison de l’ homme d’avec celle des bêtes et leur instinct, c’est po
vant ; et suivant mon thème que je poursuis, je dirai que la vie de l’ homme sur terre est bornée dans le terme que la volonté
, et qu’elle a sa fin comme elle a eu son commencement. Le corps de l’ homme prend son existence, mais non pas son être, dans
périence nous apprend qu’on trouve dans les vaisseaux ombilicaux d’un homme mort, lorsqu’on en exprime l’humeur, une infinité
de surnaturel ni d’impossible. Mais, pourquoi de tant d’enfants qu’un homme lance dans l’utérus d’une femme n’y en a-t-il ord
mmortelle. Ce grand nombre de corps qui sont dans les reins d’un seul homme tombe déjà dans les nombres innombrables de Pytha
, et que nous appelons matrice, comme une terre féconde, à laquelle l’ homme confie sa semence ; et véritablement nous ne devo
’à Dieu seul, qui nous a tous créés et formés dans le sein du premier homme . Moïse a bien connu cette vérité. Il l’a mise dan
notre création, puisqu’il nous a tous créés et formés dans le premier homme  : et c’est par ce nombre innombrable d’enfants re
upiscence et de l’appétit d’un sexe de se joindre à l’autre. Le saint homme Idiota le dit nettement dans ses Contemplations,
m demersit. Mais, si cette jonction était dénuée de toute volupté, un homme voudrait-il se charger du soin d’élever des enfan
uérison. En voyons-nous vivre plus longtemps que le commun des autres hommes  ? Sont-ils plus exempts de maladies ? Nullement.
e crainte de la mort qui met les médecins en vogue, et qui oblige les hommes d’avoir par faiblesse recours à eux. On veut évit
sommes tous créés et formés par Dieu lui-même dans le sein du premier homme , et que depuis lui jusqu’à notre naissance dans c
y a d’étoiles ; que ces étoiles fussent autant de mondes que tous les hommes allassent successivement habiter l’un après l’aut
devienne un pauvre et un misérable dans l’autre ; et qu’enfin chaque homme vécût seul, dans tous ces mondes, et dans différe
, dans tous ces mondes, et dans différents états, autant que tous les hommes ensemble ont vécu, vivent et vivront dans le mond
dont je suis chargé de parler, quoique ce nombre d’années qu’un seul homme vivrait en représentant dans tous ces mondes diff
omme vivrait en représentant dans tous ces mondes différents tous les hommes qui ont vécu, qui vivent et qui vivront, offre à
ons que le monde que nous habitons soit celui où Dieu créa le premier homme , et dans lui toute sa postérité. Leurs corps à to
erait ci-devant arrivé, ce qui serait le fleuve de Léthé. Si tous les hommes vivants étaient moralement convaincus de ce systè
oupie qu’il semble qu’elle soit morte dans le cœur ; parce que chaque homme vivant, se mettant dans l’esprit qu’il ira faire
ctions de son prochain ; et nous regardant comme devant être tous les hommes ensemble, nous aurions pour chaque homme en parti
comme devant être tous les hommes ensemble, nous aurions pour chaque homme en particulier les mêmes égards que nous voudrion
homme en particulier les mêmes égards que nous voudrions que tous les hommes en général eussent pour nous. J’ai dit que Pythag
es, parce qu’il semblerait qu’en représentant successivement tous les hommes nous pourrions dans les mondes différents devenir
dée : elle irait contre la bonté de Dieu, de faire commettre à chaque homme tous les crimes des autres ; ce serait vouloir s’
actions et du scandale qui en résulte, convenons qu’il n’y a point d’ homme qui soit impeccable, ni qui puisse parfaitement c
chés qu’il aura commis dans le monde dont il sort ? Je m’explique, un homme opulent, qui n’aura pas été charitable, ne peut-i
n avarice aura laissé languir, et peut-être réduit, son prochain ? Un homme qui aura abusé de son pouvoir et de son autorité
itude que son mauvais cœur et sa dureté auront fait sentir aux autres hommes ses semblables ? Et n’en peut-il pas arriver de m
me impossible d’arranger, par le seul secours de la mémoire, ce qu’un homme compose avec étude. Outre cela, j’en ai beaucoup
les papes ne se croyaient pas infaillibles. Ce pape était cependant l’ homme du monde le plus orgueilleux, puisqu’il se qualif
vant les docteurs modernes ultramontains : l’une est faillible, comme homme , et même comme docteur ; et l’autre infaillible,
nderais volontiers autant que le paysan de Cologne. Si le pape, comme homme pécheur, va à tous les diables, que deviendra le
ais abandonnés, et qu’on pouvait à bon droit nommer les deux premiers hommes de la mer, s’estimaient, s’aimaient et se craigna
rce que Jean Lénard, dit la Barque, notre premier pilote, très habile homme , était le seul de ceux qui y ont été sur lequel o
lée dans le Sud ; elle peut contenir deux à trois cents familles. Les hommes y sont assez bien faits, remplis d’une férocité f
uits : on peut en juger par la demande que me fit le sacristain, quel homme était Cicéron, que je lui avais cité. À l’égard d
nt que de descendre à terre. Je joignis dans l’église de la Vinate un homme qui me parut ecclésiastique ; mais il ne l’était
on voudra l’appeler. M.de Pressac, lieutenant, nous joignit ; et cet homme aima mieux s’amuser à jaser avec nous, et boire u
ion qu’il devait à un étranger. Je ne sais si c’est la malignité de l’ homme qui le pousse à juger de son prochain en général,
nce de si chétif cabaret, qui ne donnât à souper et le couvert à huit hommes , six maîtres et deux valets. Ce n’est pas cela ic
, qui utinam consumptus essem, translatus ex utero ad tumulum ? Qu’un homme fasse sur lui-même une sérieuse réflexion ; qu’il
il se demande ce qu’il est venu faire au monde ? Je parle de tous les hommes , sans en excepter un seul, de telle qualité qu’il
ettons bas nos orgueilleux préjugés ; et nous nous convaincrons que l’ homme est le plus malheureux et le plus disgracié de to
teur qu’il est, qu’à René Descartes, qui, ridiculement, prétend que l’ homme seul jouit de sa raison, et que les autres êtres
cocher du maître chez lequel nous mangions avait plus de raison qu’un homme qui venait de sortir, et ajouta plaisamment qu’il
nité. Sur le monde, par rapport à la manière dure et barbare dont les hommes en usent entre eux, quoiqu’ils soient de même esp
té ni maladie. La chaleur est si forte qu’il faut à présent cinquante hommes pour le même travail auquel huit suffiraient en E
ît vraisemblable ; bien persuadé qu’il faut que le faible esprit de l’ homme se contente de la vraisemblance, dans l’impossibi
végétaux et autres êtres sublunaires ; que le cœur dans le corps de l’ homme envoyait le plus pur et le plus léger du sang à l
a m’a parfaitement convaincu qu’il n’y a rien de si dangereux pour un homme que de ne se pas connaître et de vouloir ridicule
s comme le doigt, par-dessous ses nageoires ; et on l’élève à force d’ hommes , ou à la poulie, tant il est pesant. Sitôt qu’il
is avec une promptitude tout à fait surprenante, lorsqu’on tirait cet homme à bord, à la poulie, afin de l’enlever tout d’un
n sur la maladie de M. Hurtain. Faut-il tant d’ignorants pour tuer un homme âgé et malade ; surtout dans ce climat ? M. de La
tirerait d’intrigue sans leur secours. Faire tant de fois saigner un homme de son âge sous un climat de feu ! Réduire à la t
e, qui ne vaut pas le diable, et interdire le vin, qui est sain, à un homme qui n’a jamais bu autre chose, et qui en est pétr
fait enrager tous deux, mais nous ne sommes pas les maîtres. Plus un homme est élevé, plus les médecins, les chirurgiens et
is avec fort peu d’extraordinaire ; et en effet, excepté une figure d’ homme insensible à tout, tout le monde est ici trop tri
ême heure de quatre, jusqu’à sept et demie que la prière se fait. Cet homme dort d’un sommeil si profond qu’il faut que le pi
le pilote de quart l’éveille pour remplir son poste ; et, signe qu’en homme d’esprit il dort tout d’une pièce, et que tout do
ans flatteries et sans excès ; et une sincérité capable de rappeler l’ homme dans lui-même. Il a dit, entre autres choses, que
s, et hors d’état de se défendre davantage, ayant perdu quarante-deux hommes de soixante-quinze dont son équipage était compos
compatriotes. Que dans son esclavage il avait trouvé un prêtre, saint homme , qui souffrait encore plus que lui, et qui suppor
t d’esclavage il avait trouvé le secret de mettre dans son parti huit hommes de son ancien équipage, tous également résolus à
ien plus précieuse à sauver, et pourtant plus facile à guérir dans un homme raisonnable. Qu’il avait pris goût aux conférence
auditeurs ; il n’est plus rien, nous venons de le perdre ; et ce même homme , à qui nous obéissions avec joie, n’exige plus no
vous fasse manger avec les valets. Ôtez-vous de là ; et sachez qu’un homme tel que vous n’a point de rang devant moi. Quel c
dre, à laquelle il pouvait devenir à charge sous le commandement d’un homme en qui on n’eût pas une pleine confiance ; qu’au
ions, que de chagrins sa folie lui attire ! Il est, je crois, le seul homme du monde qui puisse les supporter sans mourir. Il
ais. Il me paraît âgé de quarante-cinq ans. Il est blond, et très bel homme . Il est de ma taille, mais plus rempli. Il a l’ac
M. du Quesne, et n’avait pas cette fermeté qui convient si bien à un homme qui commande à tant d’autres. La douceur était so
é dans la chaudière ; et qu’il pouvait m’ordonner de faire donner par homme chopine de vin à dîner et autant à souper, outre
’ils aimaient mieux suer que de donner à connaître qu’ils étaient des hommes pétris de la même pâte que les autres : qui, par
de Choisy d’amour-propre : cette basse passion ne convient point à un homme d’honneur et de son caractère ; mais, il me perme
is. Nous l’avons trouvée fort amère et par conséquent non potable aux hommes et très dégoûtante aux animaux : mais aussi nous
-t-il toujours matière d’écrire, et toujours par ses brutalités ? Cet homme est un fou sans espérance de retour au bon sens,
ance : tranquillisez-vous. Celui-ci, qui connaît M. de Porrières pour homme à le faire comme il le dit, s’est tu. On a été au
que si nous étions encore dans les chaleurs, ce serait assurément un homme mort, parce que la gangrène se mettrait dans la p
M. l’abbé de Choisy. Il m’a répondu qu’on ne pouvait pas empêcher un homme d’écrire ; que cette pureté d’eau, cette fraîcheu
son procès fut-il charger Rollet ? et qu’il plaigne la condition des hommes de se faire la guerre ! Ses vers sont très beaux
blâmer les décrets éternels de la Providence, qui y a soumis tous les hommes . Ce sont les moyens dont on se sert qui sont blâm
voyé deux autres et de quoi déjeuner. Nous admirons l’habileté de cet homme qui, après soixante-dix jours de navigation sans
omme j’ai promis ci-dessus. Le Coche était commandé par un très brave homme , et très résolu. Il se nommait d’Armagnan, natif
s de Cromwell. Elle y envoya huit vaisseaux bien armés, et deux mille hommes de débarquement. Le chétif fort des Anglais fut e
à l’autre. La Compagnie hollandaise y entretient toujours douze cents hommes de troupes réglées. Elle se sert du temps d’une p
nte mille écus de castors, et parce que je m’étais fait tuer dix-neuf hommes , et que je ne m’étais rendu que blessé à quatre e
is des exemples. Les guenons de même taille sont aussi amoureuses des hommes  : je le crois encore ; mais, ce que je ne crois p
crois encore ; mais, ce que je ne crois point, c’est qu’il y ait des hommes et des femmes qui recherchent les embrassements d
es femmes qui recherchent les embrassements de ces animaux. Lorsqu’un homme s’est joint à une guenon, ou une femme à un singe
nt qu’à aller dans le bois, et montrer à découvert ce qui distingue l’ homme d’avec la femme : que ces animaux y viennent en t
ivé. Il y a des châtiments pour ceux qui sont convaincus. On oblige l’ homme ou la femme à indiquer le rendez-vous ; et on y f
à indiquer le rendez-vous ; et on y fusille le singe ou la guenon. L’ homme est envoyé au travail du tabac, ou ailleurs, où i
t de la discorde, et de ce que devait penser de sa propre conduite un homme qui se faisait universellement haïr, lorsqu’il vo
ersellement haïr, lorsqu’il voyait la douceur dans laquelle vivait un homme qui se faisait aimer. Il a fort bien pris la chos
voir revenu de ses égarements ; mais, comme il dit, il faudrait qu’un homme fût pire qu’un diable pour ne pas se convertir ap
t les plus perfides, les plus traîtres et les plus cruels de tous les hommes  ; supposé que le nom d’homme puisse et doive se d
traîtres et les plus cruels de tous les hommes ; supposé que le nom d’ homme puisse et doive se donner à qui n’a rien d’humain
s ont forcés de tout abandonner, sans qu’on ait jamais tué qu’un seul homme  : et, quelque paix qu’on ait faite avec eux, et q
te île, il lui trace un chemin par la mer d’Ormus et la mer Rouge, en homme savant dans la mappemonde et très peu instruit de
r fait point de honte : au contraire, plus une fille a eu à faire à d’ hommes différents, plus elle est estimée, et plus tôt el
eurs ou façons, afin que chacun puisse reconnaître le sien. Lorsqu’un homme leur plaît, elles le convient ; et, plaise ou non
elles le convient ; et, plaise ou non, on n’en est jamais refusé. Les hommes mariés en approchent peu ; mais ils ont plusieurs
chimère, et se seront figuré un corps réel au lieu d’un fantôme. Les hommes la plupart sont étrangement faits ! Dans un juste
jamais : La raison a pour eux des bornes trop petites... En effet, l’ homme cherche partout du merveilleux : il lui en faut,
ruits, légumes, bois, et eau. Plus de malades : il n’y est mort aucun homme de l’escadre ; signe évident que l’air de cette î
tigresse, moins pitoyable et moins humaine que sa mère. Il faut qu’un homme soit diablement fou pour se livrer jusqu’à intére
r à la Céladon me choquent comme le diable ; parce que je crois qu’un homme d’esprit ne doit regarder les dames que comme un
tranger, et hors d’eux-mêmes ; et pourquoi aussi il y en a, tel est l’ homme , qui ne voient jamais clair par eux-mêmes, et ont
des étoiles, ou d’un flambeau ? Preuve encore de la sotte vanité de l’ homme , et du peu de préférence que la nature lui donne
er personne dans mes idées, qui n’opéreront jamais rien ; parce que l’ homme ne s’étudie pas soi-même avec assez d’attention,
notre argent est uniquement refusé parce qu’il porte le portrait d’un homme , et que toute représentation d’homme est en horre
rce qu’il porte le portrait d’un homme, et que toute représentation d’ homme est en horreur en Orient. Cela est faux : les lou
. Le coco mérite un moment d’attention. C’est le père nourricier de l’ homme frugal, qui peut y trouver, et qui y trouve en ef
s noisettes : elle est bonne et nourrissante et je ne crois pas qu’un homme puisse en manger à un repas plus qu’un coco en co
repas plus qu’un coco en contient. Ainsi, ce fruit assure la vie d’un homme frugal. Cet homme peut trouver dans ce qui couvre
oco en contient. Ainsi, ce fruit assure la vie d’un homme frugal. Cet homme peut trouver dans ce qui couvre le fruit une espè
produit, il faut parler de ceux qui l’habitent. J’ai déjà dit que les hommes y sont bien faits et n’ont rien de hideux. Pour l
fendit contre les bergers qui les empêchaient de puiser de l’eau. Les hommes n’ont pour tout habillement qu’un morceau de toil
r d’autres femmes, dont il reste toujours quelqu’une avec elle. Aucun homme , garçon, ni fille, n’y entre. Si elle a eu une fi
issance auxquelles elle fait un régal, comme le père en a fait un aux hommes le jour que l’enfant a été circoncis. Après ce ré
orelles sera-t-elle toujours le premier motif des actions de tous les hommes , de quelque état qu’ils soient et quelque vœu qu’
i s’étaient embarqués, il avait dans son vaisseau deux cent cinquante hommes d’équipage, outre plus de soixante malades qui ét
Canaries ; que le navire se nommait le Philip Harbert, que c’était un homme fort résolu qui le commandait, dont il ignorait l
pe et l’autre au beaupré. Tout le monde admirait l’opiniâtreté de cet homme de ne se rendre pas à une force si supérieure à l
d’une meilleure fortune, s’il eût suivi le parti de son prince ; mais homme à jamais condamnable, non seulement par cette rai
er aux flammes et à une mort également certaine et horrible les mêmes hommes qui avaient si opiniâtrement secondé son courage
sont encore à plaindre. Quelle confiance peuvent-ils prendre dans un homme assez barbare pour tout sacrifier à un honneur ch
issage, dit que nous nous sommes bien chauffés. Le Gaillard a eu sept hommes de tués, trois mortellement blessés, et douze aut
ître du Florissant a été tué avec cinq autres, et il a plus de trente hommes blessés. C’est tout ce que je sais pour ce qui re
e sa potée : son lit nous a servi de table. Tel est le caractère de l’ homme  : il passe sans s’en apercevoir d’une extrémité à
ar le retour de M. Porrières, qu’il était mort à bord du Général deux hommes blessés à Amzuam, et qu’il garde le matelot qui s
ecueilli et à qui il doit la vie ; mais, notre général a perdu trop d’ hommes pour lui disputer celui-là ; outre cela, il est l
santeries qu’il a fallu qu’il ait essuyées : il les prend bien, et en homme qui entend raillerie. Cela ne nous a pas empêchés
; peu soignés, et avec cela, quelquefois bien battus ! Sont-ils moins hommes que les autres ? Que ceux qui sont nés avec des b
. On va voir que je ne me suis pas trompé en le représentant comme un homme dur. L’Anglais, qui commandait le Philip Harbert,
otre premier pilote jurait ce matin contre les courants, et jurait en homme de mer, c’est-à-dire qu’il se donnait à plus de d
heval, âne, et même éléphant ; qu’assez souvent même il s’attaque aux hommes , femmes et enfants ; et que tel animal que ce soi
ussi lâche que lui, se sont figurés qu’il paraissait plus de quarante hommes armés de mousquets et de grenades, qui nous atten
il de vous exposer à la gueule du canon ? un bon officier et un brave homme comme vous ? Suivez M. d’Auberville, a-t-il pours
aloupe de la flûte de gagner terre. Elle était commandée par un brave homme , qui s’est fort bien acquitté de sa commission. C
e par un Hollandais, nommé Jérôme Rikwart, qui avait quatre-vingt-dix hommes d’équipage, dont douze sont esclaves, c’est-à-dir
je devrais me perdre en n’obéissant pas, je n’irai de ma vie avec un homme qui m’a fait rougir. Nous avons ici trois Holland
r du riz et du bois, et est chargé de roches. Ils n’étaient que douze hommes dedans, deux desquels sont à présent ici ; et nou
ois y ont plus de cent pièces de canon montées et toujours huit cents hommes de garnison. Sur les cinq heures du soir, nous av
tte infaillibilité, qui ne se trouve qu’en Dieu, et nullement dans un homme mortel, pécheur comme un autre, il n’aurait pas f
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
qui se laissait duper par l’apparence. Il avait tous les dehors d’un homme sage et retiré, quoiqu’il ne le fût pas plus que
une Maltaise, qui sans être mariée, avait quitté l’île pour suivre un homme de qualité qui l’avait amenée à Paris, et qui san
s me ferez plaisir, et je vous donnerai de quoi boire à ma santé. Cet homme fit quelque difficulté ; mais comme je savais qu’
mais pour le moment il lui dit simplement que cela était infâme à un homme marié ; et tout au moins, ajouta-t-il, si vous ne
t au moins, ajouta-t-il, si vous ne craignez point Dieu, craignez les hommes , et surtout les chirurgiens. Je n’en voulais pas
tesques que nous pûmes trouver. Celui qui était fait pour habiller un homme en diable, tout garni de sa queue et de ses griff
ébauche à bout. Nous étions douze de notre bande ; c’est-à-dire, huit hommes et quatre nymphes. Nous entendîmes passer un oubl
e quoi payer comptant. Le pauvre diable ne savait où il en était, les hommes étaient ses parties et ses accusateurs ; et les b
i faire avoir une condition, et nous le mîmes chef de cuisine chez un homme de la première qualité, et il fut ensuite le prem
aucun divertissement si dangereux, qui avait pensé coûter la vie d’un homme . Voilà de quelle manière je passai la première an
s lui-même déclarer le commerce qu’il a eu avec une femme ; mais à un homme comme moi, c’est se moquer du siècle ; et je m’ex
osition qui dissipait toutes les forces naturelles, et qui rendait un homme inutile aux dames pendant fort longtemps. J’en de
bitiez de Monsieur d’Épinai et de moi avant notre mariage ! Le pauvre homme n’a rien de mâle, et je suis encore au même état
’allumai le feu ; je lui persuadai de ne pas user sa jeunesse avec un homme incapable de la rendre heureuse ; je la poussai à
portait jusqu’au moindre mot de ce qui se disait entre eux. Le pauvre homme croyait être ensorcelé ; et le plaisir fut que ni
dans ses Essais sur un sujet pareil. D’Épinai sentant le retour de l’ homme alla trouver sa femme ; sa belle-mère, qu’il info
n à sa mère devant elle. Celui que j’avais chargé du compliment était homme d’esprit, il s’acquitta parfaitement bien de son
crire. Pourrais-je dédire en même temps une promesse de ma main, et l’ homme qui a porté parole à votre mère ? Vous voyez bien
chai bien que ce ne fût notre bateau. Le batelier n’osa contredire un homme aussi en colère que j’étais. Mes amis me rejoigni
tre nous me déplaisait ; et que je ne pouvais pas voir de bon cœur un homme , à qui on m’avait si cruellement sacrifié, quoiqu
es rieurs n’étaient pas de mon côté, je fus pillé. J’avais soutenu en homme qui entendait raillerie toutes celles qu’on m’ava
ntre les bras d’un autre ? N’êtes-vous pas le plus fourbe de tous les hommes , non seulement de m’avoir trompée, mais encore de
e avec colère, j’aimerais mieux me voir attachée à la potence qu’à un homme aussi perfide que vous ! Vous ne m’aimez donc plu
gueur qui me surprit, et qui m’a convaincu qu’il est impossible qu’un homme triomphe d’une femme malgré elle. Je fus épuisé l
ai un soufflet bien fort ; action plus digne d’un crocheteur que d’un homme comme moi. J’en eus une telle honte, que je ne pu
n enfant, son salut, et toutes choses enfin devant Dieu et devant les hommes , devaient l’obliger à ne s’en point dédire. Je la
donnés. Cette relation me mit en fureur. J’envoyai chercher un de ces hommes qui écrivent sous les charniers des Saints-Innoce
c ordre de prendre garde à tout ce qui se ferait. Je fis copier à cet homme la lettre que mon laquais avait portée à mon infi
l entrait dans ma vengeance, il s’en acquitta dignement. Il trouva un homme de sa connaissance, à qui il le donna, et le pria
que je vais vous dire va vous faire connaître aussi que je suis trop homme d’honneur pour tromper mes amis, ni souffrir qu’i
ne suis pas extrêmement sensible aux plaisirs des embrassements d’un homme . Que vous fait donc l’inconstance du vôtre, repri
int à suivre ; et je ne vous parle des femmes que par comparaison aux hommes . Vous parlez comme une nouvelle mariée, et quand
prit la veuve, que vous n’êtes pas sensible au plaisir d’embrasser un homme  ? Mais ma sœur, dit la mariée, on peut y être sen
, on peut y être sensible quand il est permis, comme il l’est avec un homme qu’on a épousé. Bagatelle, reprit la veuve, ce n’
À le bien prendre, le mariage n’est autre chose que l’assemblage d’un homme et d’une femme publiquement permis par les lois,
ne femme surtout, pût se donner au premier venu suivant son choix. Un homme ne fait autre chose avec une femme qui n’est poin
nne foi, poursuivit-elle, n’avez-vous pas vu depuis votre mariage des hommes qui vous ont inspiré de la tentation ? Quand vous
la leur est permis ; et où même il leur est ordonné de rechercher les hommes afin de les sauver d’un crime exécrable. Allez, p
, et je poursuis à vous dire que sans ce plaisir qui nous attache aux hommes , quelle est celle de nous qui voudrait se marier 
t heureuses de n’être point assujetties à un honneur que la force des hommes , bien plutôt que la nature, a imposé à notre sexe
les sentiments d’une femme, devons-nous nous étonner, ma sœur, si les hommes en ont de pareils ? Ce serait bien plutôt un suje
e garde, ni de le haïr, ni de l’imiter : on est sur ce sujet-là, tant hommes que femmes, plus digne de compassion que de haine
ela le dégoûterait encore, et l’éloignerait davantage de vous. Jamais homme ne fut plus surpris que je le fus, d’entendre une
il s’y était pris, pour amener les choses jusque-là. Je promis à cet homme ce qu’il me demandait, et lui demandai en même te
tiers que je lui donnai pour l’accompagner. Cette dame, après que cet homme lui eut fait son compliment, demanda qui était so
a qui était son compère. Poitiers répondit pour lui, que ce serait un homme de qualité qui était son maître ; et il m’a envoy
de si bons yeux ? Si mon maître, lui répondit Poitiers, n’était pas l’ homme de France le mieux fait, le plus galant, et le pl
le maître vaut, prix pour prix, autant que le valet, ce doit être un homme extraordinaire. J’ai envie aussi de le voir, pour
it. Cependant quoiqu’elle m’aimât autant qu’une femme puisse aimer un homme , elle ne voulut jamais consentir au sacrement, pa
i je l’étais, et que j’eusse eu la faiblesse de me laisser aller à un homme comme je l’aurais assurément ; et que cet homme v
me laisser aller à un homme comme je l’aurais assurément ; et que cet homme vînt à me trahir, et à me découvrir, et à me mépr
er d’avoir triomphé d’une femme ? Cela est infâme et indigne du nom d’ homme . C’est le vice commun des Français : mais quoique
fût indifférente. Justement comme je lâchais cette dernière parole, l’ homme dont il s’agissait entra. Il était frère du défun
liger à me taire. Vous ne me connaissez pas, lui répondis-je, je suis homme droit, et je ne puis par une lâche complaisance d
ous : mais je ne puis cacher ce que je pense. On donna un siège à cet homme  : de quoi parliez-vous, Mesdames, dit-il ? Nous p
se précipitent. C’est le sujet d’une longue conversation, reprit cet homme . Il y a présentement tant de femmes qui se gouver
je, sans donner le temps à personne de m’interrompre, on sait que cet homme lui avait promis de l’épouser ; on sait qu’il lui
dit-il, une veuve qui savait par expérience ce que la compagnie d’un homme peut produire. Belle raison pour lui manquer de p
il pas vrai, Monsieur, continuai-je, en m’adressant à lui-même, qu’un homme comme celui dont je parle est indigne d’être jama
e cela tournerait ; mais elle fut bien plus surprise de la suite. Cet homme était dans un embarras inexprimable. Il ne savait
e homme. Vous trouvez donc, Monsieur, me dit-il, que l’honnêteté d’un homme dépende de ne pas prendre son bon où il le trouve
e de ne point tromper le plus mortel de ses ennemis. L’honnêteté d’un homme , poursuivis-je, gît dans la sincérité, dans sa pr
du bien. Cela est cause qu’on peut les tromper impunément devant les hommes , et même s’en moquer ; mais quand on les trompe e
rès on n’en est pas moins coupable en effet devant Dieu et devant les hommes même, que si on avait abusé d’une fille : et ce n
s qui ne regardent que la police d’un État, et le scandale devant les hommes  ; mais qui ne justifient point un homme devant Di
t, et le scandale devant les hommes ; mais qui ne justifient point un homme devant Dieu, et ne le mettent point à couvert de
ce : du moins je suis sûr, que si vous vous tenez justifié devant les hommes , vous ne vous assurerez pas que Dieu vous regarde
toute la compagnie était de mon sentiment, et que la confusion de cet homme augmentait de moment en moment, et bien loin de p
pas peu avancé mes affaires auprès d’elle. Elle me regardait comme un homme incapable de trahir un secret ; et je m’aperçus q
ajoutai-je, que j’étais véritablement choqué de l’indiscrétion de cet homme  : tout au moins il devait lui garder le secret ;
a, j’entrai chez elle dans le dessein de lui en demander la cause. Un homme moins aguerri que moi, aurait été surpris de la t
dre que nous y mettions chacun de notre côté. J’y paraissais comme un homme sans conséquence, et seulement un bon ami. Elle n
Elle me déclara à son tour, qu’elle m’avait bien reconnu pour le même homme qu’elle avait vu chez son beau-frère : qu’elle m’
t offensée. Qu’elle m’aimait plus qu’une femme n’avait jamais aimé un homme , et que j’avais bien pu m’en apercevoir. Je l’emb
es et les chagrins ? Je connais, ajouta-t-elle en riant, plus de cent hommes et autant de femmes à Paris, qui voudraient être
mais qui était le directeur de Madame Gallouin la mère, et un de ces hommes propres à faire enrager les enfants, les amis et
té, du peu de fonds qu’on doit faire sur la vie, des quatre fins de l’ homme , et de tout ce qu’un pareil sujet tire après lui.
ce n’était que pour m’en faire avoir ma part, ou pour faire taire cet homme par ma présence, qu’il m’avait mené dîner chez sa
n est, continuai-je d’un ton hypocrite, ce religieux qui est un saint homme est mon parent, cousin de ma mère que vous connai
s ayez changé de sentiment. Je vous avoue que je n’approuve pas qu’un homme capable et en état de servir son prince, sa patri
ir pas tués l’un et l’autre, qu’il ne comprenait pas, surtout dans un homme aussi violent que vous. Il admirait votre sincéri
m’a mille fois fait trembler depuis. Il y avait autrefois à Paris un homme fort savant dans l’astrologie, qui avait tiré l’h
, il y a environ cinq ans, comme un petit saint, ou du moins comme un homme prêt à s’aller rendre capucin. Comme je n’avais j
on Dieu, ajoutai-je en levant les yeux au ciel, est-il possible qu’un homme qui possède une aussi belle personne qu’elle, n’e
e d’être sacrifiée. Toujours puis-je vous dire, que vous êtes le seul homme du monde assez malhonnête pour m’avoir dit les du
dit très sincèrement le plus amoureux et le plus constant de tous les hommes , du plus libertin que j’avais été, et tel enfin q
à en être fou, et je l’aime encore de toute ma tendresse. J’ai été l’ homme de France le plus fidèle et le plus retiré auprès
Cela est surprenant, lui dis-je, car ordinairement la compagnie d’un homme ne fait qu’embellir une femme. Il est pourtant vr
’elle a eu son meuble en tête, et qu’elle y faisait travailler, aucun homme , tel soit-il, n’est entré dans son appartement qu
si tout ce que nous faisons, quoique nous soyons bien véritablement l’ homme et la femme, et qui même ne nous haïssons pas ; d
i causer le moindre chagrin ou la moindre répugnance. Tout ce que cet homme me disait de sa femme me faisait croire que l’amo
cher les caresses de Londé, qui pour lui rendre justice, était un des hommes de France des mieux faits, et des plus beaux et d
is-je, il ne tient qu’à vous de me rendre le plus heureux de tous les hommes , et de suivre avec innocence les conseils de l’am
qu’il lui arriva le plus grand malheur qui puisse jamais arriver à un homme de sa robe. Il fallait nécessairement qu’ils pass
ats avaient jeté les habits dans un fossé. C’est ainsi qu’est mort un homme dont la vie dans son couvent a été celle d’un sai
n où il pouvait la trouver. La perte d’un si bon ami et d’un si saint homme me fut extrêmement sensible, et me l’est encore ;
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
ance et que le héros soit français. Je le nommerai Sotain. C’était un homme qui avait de la qualité, beaucoup de bien et sans
s de dix ans porté les armes, et acquis la réputation d’un fort brave homme  ; il était d’une des premières Maisons de la prov
ance et le respect de sa femme pour lui ; mais il était écrit que cet homme deviendrait malheureux par sa faute. Tout ce qu’i
issaient ; toutes les femmes enviaient le bonheur de l’épouse, et les hommes celui du mari ; en un mot on ne voyait chez eux r
ur, et qu’elle lui était tellement chère qu’il ne connaissait point d’ homme plus heureux que lui, et que l’état où elle le vo
quelques duretés à son père. Celui-ci qui était un des plus honnêtes hommes du monde tomba de son haut, et en bon père, pour
ue c’était une affaire de famille qui lui était commune avec eux. Cet homme qui ne savait point le dessein de sa femme, et qu
n sorte que sa femme ne vît plus personne et ne parlât plus à d’autre homme qu’à lui. Je ne sais, continua Sainville interrom
vec elle, et lui offrit de s’employer pour la faire séparer d’avec un homme si peu digne d’elle ; mais celle-ci qui aimait so
e d’entrer dans l’appartement ; car outre qu’il n’y entrait jamais ni homme ni garçon, toutes les femmes mêmes n’y étaient pa
anières sur le chapitre des extravagances de Sotain ; si bien que cet homme se trouva à la fin perdu de réputation, et devint
les yeux, avec une honte qu’elle affecta si naturellement, que notre homme fut convaincu qu’il avait tiré juste ; et ravi de
er de dessus son corps, où elle ne voulait pas, disait-elle, qu’aucun homme ne portât ni les mains ni les yeux. Elle fut plus
ance, comme ailleurs, à bout de tout, elle trouva un serrurier habile homme , qui lui donna toute satisfaction, en lui faisant
sa vie dans toutes les douleurs et les amertumes que la folie de cet homme pouvait et devait lui faire prévoir. Il la tourna
e ne succomberait pas, elle se reprocherait toujours la présence d’un homme déguisé auprès d’elle, qui pouvait être reconnu p
mettre l’esprit en repos. Pouvez-vous espérer un jour heureux avec un homme comme lui ? et ne devriez-vous pas vous dédommage
es encore maltraitée. Songez à vous et tirez-vous de la tyrannie d’un homme indigne de posséder tout ce que l’univers a de pl
même que vous êtes prête à recevoir dans vos bras le plus malhonnête homme du monde ? Si vous ne le quittez pas pour l’amour
vos jours ne sont point en sûreté, et vous avez tout à craindre d’un homme de ce caractère. Ne vous donnez pas à moi, mais a
 ; en un mot, si vous ne voulez pas être heureuse entre les bras d’un homme qui vous adore, ne vous obstinez pas à rester mal
’exemple ; mais je sais aussi que c’est un exemple odieux, et que les hommes ne doivent point séparer ce que Dieu a uni. Je so
ution aujourd’hui, comptez que demain mon mari saura que vous êtes un homme , et mourir pour mourir j’aurai du moins la satisf
aient ; de sorte qu’ayant appris par leurs paroles que Julia était un homme , et que sa femme l’aimait, il crut qu’elle ne l’a
histoire, poursuivit-elle, je vais m’en acquitter et vous parler d’un homme qui s’est fait plaindre et admirer par le petit n
5 (1721) Mémoires
néanti depuis que Pontchartrain lui a eu succédé ; et en effet où cet homme aurait-il pu apprendre le commerce et le conduire
ôt que d’avoir la conscience bourrelée. Le confesseur, s’il avait été homme de probité et vraiment chrétien, aurait fait ente
il ne faut pas être fort habile pour dire que tout Jésuite est habile homme , et que ceux qui sont les Phaétons de leur chario
et d’autres lui faisaient entendre. M.de Grammont était cependant un homme de cour. Je parlerai de lui dans la suite. J’ai b
ssesses. Il les ont poussées si loin que le maréchal de La Feuillade, homme sans autre Dieu que son roi, trouva un juste suje
en intelligible et bien haute qu’il ne pouvait pas prier Dieu pour un homme qui le faisait mourir de faim ; et effectivement
bition des gens d’Eglise. Innocent XI qui certainement était un saint homme et droit n’approuva-t-il pas le refus que fit Mon
hands de Paris, ordonna qu’il en fût fait enquête ; et comme il était homme droit et peu porté pour la canaille, ceux qui l’a
s ceux du royaume en général ; en un mot c’était le cardinal Mazarin, homme véritablement détesté et haï dont je parlerai dan
s extrémités incroyables, et plus dignes de tigres et de démons que d’ hommes , se sont ressentis et se ressentent encore en par
e sont ressentis et se ressentent encore en partie des fureurs de cet homme , fureurs que Louis XIV n’aurait certainement poin
n récit Fidèle et sincère, et que ce récit lui en eût été fait par un homme d’honneur en qui il eût eu autant de confiance qu
ent zélés pour sa gloire ; il ne faut que lire la vie des deux grands hommes que je viens de citer pour être convaincu de la v
utenant civil, frère de M. l’évêque de Grenoble dont j’ai déjà parlé, homme intègre, très honnête homme et bon magistrat, con
tait rétracté de ses Lettres au Provincial. Je suis en état autant qu’ homme de monde, de dire à toute la société sur cet arti
augmenter ce bien ; en effet ils ne font remplir ce poste que par un homme adroit et dont le cœur est à l’épreuve de tout, l
tre les mains de Monsieur le Premier Président Achille de Harlai. Cet homme , qui a été universellement regretté de toute la F
plus vrai qu’en inventant le proverbe trivial qui dit que Tant vaut l’ homme , tant vaut sa terre. Je crois qu’il faut dire un
la vérité est qu’il était le premier à rire de l’empressement de cet homme , et qu’il regardait son secret comme une pure vis
ependant toute la France convient à présent qu’il a été le plus grand homme qu’elle ait jamais produit, et qu’elle lui doit l
les jours, car comme j’ai déjà dit c’était le plus avare de tous les hommes . Il aurait pris de l’argent de la main du diable
lus sincère qu’il eût jamais faite. Il eut pour confesseur un théatin homme droit qui lui donna la question, et lui en fit pl
geuse. Mais le cardinal, s’attachant à tout ce qu’il pouvait comme un homme qui se noie, l’approuva de tout son cœur, et pria
ient des bottines et d’autres qui n’en avaient point, entre autres un homme de plus de soixante ans qui travaillait l’eau jus
a pourquoi il n’avait point de bottes, et s’il les avait vendues. Cet homme répondit qu’il n’en avait jamais eu, et que le si
a avec cet air d’autorité qui convient si bien à un roi, pourquoi cet homme , et plusieurs autres, n’étaient point à couvert d
é. Il revint un moment après avec un rôle à la main. Il demande à cet homme son nom ; il le trouva avec une augmentation de c
tre-vingt lieues de là ; et le pays pouvait fournir plus de dix mille hommes de guerre, et mettre dix vaisseaux à la mer tant
ue le roi d’Angleterre vient tout nouvellement d’y envoyer huit mille hommes pour s’y établir. Je le répète encore, je prévois
teurs des réflexions sur ce qu’il avait dit. Il a toujours passé pour homme sincère et franc ; et quoique je susse l’affaire
issons bien nous-mêmes nous corrompre, nous faire perdre la qualité d’ hommes raisonnables et le bon sens, et abréger nos jour 
s confirme qu’il y a un sens commun universellement répandu parmi les hommes , et que nous ne sommes pas si brutes que tu le cr
it par lui donner un coup de pied si rude dans les parties qui font l’ homme que le malhureux tomba, et ne fut relevé que tout
au soufflet. — J’y suis, Monseigneur, reprit-il. Il me semble qu’un homme qui travaille depuis le matin jusques au soir doi
ons qui certainement feraient honneur au procès-verbal de la vie d’un homme qu’on voudrait faire canoniser. Mais je lui en ai
et lui a attiré des reparties bien vives et bien mortifiantes pour un homme de son humeur. 149. J’en reviens au papier marqué
i bien commencé qu’il ne voulait pas lui ravir l’honneur de finir. Un homme dans l’état où était M. Picon a le malheur de ne
ute. Le roi demanda même à M. Colbert pourquoi il lui avait envoyé un homme à qui le vin avait troublé la raison, et celui-ci
e bien remplie, et d’un démarche hardie, ce qui faisait que l’habit d’ homme lui sieyait parfaitement ; outre cela, elle était
lbert auquel il demanda cent mille écus. Celui-ci fut assez malhabile homme pour lui dire que le trésor royal était épuisé pa
ourni au Roi les moyens de pouvoir entretenir plus de deux cent mille hommes en temps de paix, et plus de quatre cent mille en
Minos, qui avait prétendu que par la conduite et la sagesse d’un seul homme un million de peuple vêquît hureux, et non pas qu
homme un million de peuple vêquît hureux, et non pas qu’un million d’ hommes ne servissent par leur travail qu’à remplir l’amb
Son rude châtiment jusqu’à nous est passé. Ainsi par faux conseils l’ homme se vit poussé A suivre aveuglément le désordre et
s, La Feuillade et d’autres corrupteurs faisaient du reste des autres hommes . Les Français plaignirent la France et c’est tout
droit sur ces moules par charge d’enfant, un sol pour la charge d’un homme ou d’une femme, un sol six deniers pour la charge
urgeois et autres, parce qu’il est impossible d’estimer et d’aimer un homme dont on entend dire toujours du mal. Il n’y eut p
ain, il mit pour légende Fert medelam. Le secrétaire de M. de Refuge, homme capable de se perdre pour un bon mot, attendit qu
de troubler le convoi. En un mot il a eu le destin de tous les grands hommes  : vivens oditur sublatus desideratur. On fit cont
ntus in eo. 189. Après sa mort, M. de Louvois, qui avait besoin d’un homme à la tête des Finances qui lui fût dévoué, fit no
connaître qu’il n’était pas propre à remplir un poste qui demande un homme dur, sans quartier, sans miséricorde, et dont le
y avait pour rapporteur Monsieur de La Faluère, maître des requêtes, homme droit, de probité et bon juge. Il ne le sollicita
les esclaves de la volonté du prince, ce qui ne convenait point à un homme qui ne voulait pas se damner pour des intérêts qu
vrai qu’il n’était pas extrêmement riche, mais c’est un outrage à un homme de la première qualité que de n’avoir que ce seul
cet, court, concis et pathétique. M[onsieu] r de Congy se servit de l’ homme de France qui écrivait le mieux pour mettre ce pl
et le Roi était seul dans la tribune. M.de La Feuillade, qui était l’ homme du monde le plus chaud et le plus ardent, quand i
rnir. Que pour y parvenir il fallait mettre à la tête des finances un homme expérimenté, dur, inflexible, et qui connût par l
le, et qui connût par lui-même la cause de ce désordre. Que ce fût un homme entendu, qui eût été et qui fût encore dans les p
train, qui outre cela était sujet à un défaut très pernicieux dans un homme élevé et en place ; que c’était de la prévention
te, qui était d’être trop attaché à ses intérêts particuliers pour un homme entre les mains de qui toutes les richesses de l’
r trop loin, il trouvait sous sa main le sujet qui lui convenait. Cet homme entendu et parfaitement instruit, cet homme dur e
et qui lui convenait. Cet homme entendu et parfaitement instruit, cet homme dur et laborieux, cet homme universellement haï,
mme entendu et parfaitement instruit, cet homme dur et laborieux, cet homme universellement haï, et qu’il serait facile de sa
et même de s’attirer des louanges de ce sacrifice ; qu’en un mot cet homme était le fameux Deschiens. Qu’il était vrai que c
t d’acquitter ses dettes, mais aussi d’entretenir ses armées. Que cet homme était tout rempli des maximes de défunt M. Colber
nt plus content, puisqu’il apprendrait les causes du désordre que cet homme connaissait si bien qu’il avait donné des mémoire
ient à la discrétion du plus fourbe, du plus avare et du plus méchant homme que la France eût jamais produit. Ce furent les é
it besoin d’argent, de quatre, cinq ou six millions, le crédit de cet homme était si bien établi chez les banquiers et les ge
ot, et ensuite fut le premier à rire de la rencontre. 223. C’était un homme propre à être mis à la tête des finances. Il n’au
aites [sic] que celles qu’il aurait bien voulu souffrir, car il était homme à leur rogner les ongles de si près qu’ils n’aura
asse et la plus vile crapule mais la fortune, qui voulait en faire un homme d’importance, obtint pour lui de la nature un de
aréchal de France, et d’être désormais dans la nécessité d’obéir à un homme auquel il avait toujours commandé. Il alla le com
font, ajouta-t-il. — Oh ! pour celui-là non, tu n’es pas assez brave homme . Mais tiens, je lui trouve une bonne place, envoi
e à nos vaisseaux qui étaient en rade à Brest. Monsieur de Tourville, homme sage, brave, prudent, expérimenté et bon pilote,
isseaux dont nous étions environnés. Nous avions pour pilote un brave homme nommé Nicolas Bonamy, du Havre, qui, fatigué du t
neux le réveilla plusieurs fois, et tant qu’enfin il s’en ennuya. Cet homme connaissait parfaitement les œuvres de marée de l
nous n’aurions tous qu’un même gobelet ; que cependant le corps de l’ homme n’ayant qu’une continance [sic] fixe, il le priai
de nous ne put s’empêcher de rire de ce discours, surtout venant d’un homme connu pour être parfaitement sobre. M.de Bagneux
ocès-verbal ; et lorsque je lui dis que nous avions cent quarante-six hommes morts et plus de soixante blessés, il me dit qu’i
s états on croyait encore vivants dans le mois de septembre les mêmes hommes qui avaient été tués le 28 mai plus de trois mois
ntentait d’en avoir pitié sans leur faire aucune charité. On a vu des hommes bien faits, forts et robustes s’engager avec des
ourse de Thévenin. La fils n’osait rien dire parce que son père était homme à le déshériter. Mais il changea d’égards pour so
vent. Un jour que j’y venais de faire collation, je vis en sortant un homme de très mauvaise mine, saoul à battre les murs de
! Veux-tu que je paie chopine ? — Retire-toi, mon enfant, lui dit cet homme . — Quel b.....es-tu donc, reprit l’ivrogne ? Est-
oise ? Je laisse à penser à tout lecteur dans quel embarras était cet homme en présence de sa compagnie et de quantité de gen
mplète. Je rentrai dans le cabaret et demandai quels étaient ces deux hommes . On me demanda à moi de quel pays j’étais pour ne
sque je me sentis tout d’un coup arrêté et même assez rudement par un homme qui descendait ces mêmes dégrés, et qui me demand
La Proutiere, qui était de l’autre côté de la salle à parler avec un homme qui portait le cordon bleu, le quitta pour venir
ité quand vous me brutaliserez ! Vous ne l’entendez pas mal ! Chez un homme comme moi, à brutal, brutal et demi. Vous m’avez
ministre, et les surprit étrangement en leur offrant pour associé un homme dont tout l’habit complet ne valait pas vingt sol
président. Qu’ils y prennent garde, lui répondit le Roi, car ce petit homme -là le ferait comme il le dit. M.de Pontchartrain
cole Pour savoir de si beaux secrets ? S’il mettait chez quelqu’un un homme en garnison, Le voleur en supposait quatre ; Quan
qui riaient tous. Je voulus voir ce qui les faisait rire. C’était un homme assez propre sentant son officier des plus grivoi
dans Le Gendre un caractère qui cadrait au sien, il en fit bientôt un homme de la première conséquence, et lui donna place da
it envoyé quérir. Soit dit en passant, ce curé, nommé Secousse, est l’ homme du monde qui sait le mieux secouer la bourse d’au
ureux qu’il n’est dans son domestique s’il avait mis sa fille avec un homme proportionné à sa naissance ; et elle de son côté
t mon mariage, ne m’en dégoûtez pas si tôt. Cette réponse paraît d’un homme qui veut bien vivre avec sa femme. Cependant, il
nt au-devant des gens qu’il y envoie avec des sept, huit et dix mille hommes pour empêcher l’établissement qu’il en veut faire
ieuse qu’elle se lève sous le masque de dévotion ; que cette espèce d’ hommes , absolument inutile au public, veut par le travai
uste, lorsqu’il regardait saint François d’Assise comme le plus grand homme qui eût jamais été. Il fit entrer M. de La Haye-V
demander à quel dessein il gardait celle-là. — Comme le portrait d’un homme tout admirable, répondit Amurat. Il fallut que Di
venus de l’Empire j’ai bien de la peine d’entretenir deux cents mille hommes . Je trouve que cet empereur turc avait raison, et
ce royaume, que nous y sommes regardés comme les derniers de tous les hommes et la plus lâche canaille que la terre puisse por
os en Palestine, et qu’en retournant chez eux, ils y redevenaient des hommes ordinaires. Il en est de même des Jésuites dans l
à ce curé quatre fois en grain ce qu’il faut pour la subsistance d’un homme . Les deux part seront pour lui et un valet, les d
rir qu’il s’introduise dans le Nouveau Monde. Il n’est pas permis aux hommes de pénétrer les décrets de Dieu, mais si nous pou
Baptiste Lulli, surintendant de la musique du Roi. On sait que si cet homme n’avait pas été nécessaire aux plaisirs de Louis
nomination d’un bonnet à corne, d’un capuchon, d’un cotillon ni d’un homme en faveur, et que le mérite et la probité personn
des fruits. L’esprit de société qui naturellement rassemble tous les hommes les obligera de faire ces habitations à la proxim
rouvaient le plus une si belle et si utile entreprise. La mort de cet homme doit instruire ceux qui travaillent sur ses trace
tort aux Anglais avec les sauvages qu’ils conduisaient, que dix mille hommes de troupes réglées n’auraient pu faire. Je disais
re tantôt cinquante et tantôt cent louis, ce qui est beaucoup pour un homme de guerre qui ne connaît point son bien, ni à quo
e demander son bien, et de remettre ses intérêts entre les mains d’un homme entendu, qui pour l’honneur et l’utilité de sa fi
onde, et entrant dans le golfe de Chedabouctou, ils mirent deux cents hommes à terre à trois lieues du fort, et à travers des
chef, et que c’est là-dessus qu’on peut assurément dire : Tant vaut l’ homme , tant vaut sa terre. Si Bergier ne nous avait pas
ce ministre étant mort en 1691, et sa place ayant été remplie par un homme aussi peu entendu dans le commerce que peu zélé p
ste honnête homme, sincère, droit et humain ; en un mot l’envers d’un homme propre au ministère des Finances. Comme sa fortun
lard, que le Roi ne connaissait que de vue, et l’assura que c’était l’ homme de France qui jouait le mieux à ce jeu. Louis l’a
de des finances qui sont les Aides, et s’en acquitta en véritablement homme d’honneur, à la satisfaction égale du Roi, du Con
utorité qu’il gouvernait lui-même ses sujets. Elle connut qu’il était homme à faire tout ce qu’elle voudrait exiger de lui. S
raître ; Nous nous quittons sans nul ennui. Nous regardons les autres hommes Comme faits pour servir à notre vanité. Notre cœu
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
n’a fini qu’avec sa vie. Il s’appelait de Bernay, et était fils d’un homme puissamment riche, voilà sa sœur, poursuivit-il,
oir, mais plus effrontément, parce que n’étant plus écouté que par un homme et une femme mariée, je ne craignais plus de bles
poursuivis-je, à leurs directeurs de leur parler de dévotion, et à un homme comme moi de leur témoigner du regret de leur clô
e vois pas qu’il y ait rien à espérer du vivant de mon père qui est l’ homme du monde le plus entier et le plus emporté. Vous
était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couve
pas toute vive dans les bras du démon. Ce fut ainsi qu’elle baptisa l’ homme que mon père lui destinait, qui était en effet un
amais, parce que les religieuses lui avaient écrit qu’il avait été un homme du monde la voir, qui avait tâché de la dégoûter
du monde la voir, qui avait tâché de la dégoûter du couvent. Que cet homme était bien fait, et qu’il était à craindre qu’ell
ris des plaintes que son couvent faisait d’elle, qu’elle souffrait un homme avec scandale ; que cela n’était pas bien, qu’il
c scandale ; que cela n’était pas bien, qu’il ne savait qui était cet homme , et qu’il ne voulait point l’apprendre, parce qu’
arce qu’il en arriverait trop de malheur. Qu’il fallait que ce fût un homme de qualité, puisqu’il était assez hardi pour brus
cloîtrée, qu’avec une fille du monde. La raison en est, que tous les hommes sont pour une renfermée matière à tentation, et o
ien ne vous paraître pas si facile : car, à ce que j’ai ouï dire, les hommes ne mesurent le prix de leurs conquêtes qu’au plus
jamais rien vu qu’un père injuste et violent. Je n’avais jamais vu d’ homme capable de se faire aimer que mon frère. La natur
xiger d’elle qui puisse lui faire tort, ni devant Dieu, ni devant les hommes  ; mais très assurément, j’empêcherai qu’elle soit
oir tout à fait vaincue, vous méprisez votre victoire. J’ai refusé un homme qu’on m’offrait, celui à qui je me suis offerte m
e vous parlerai point d’une des plus glorieuses campagnes de ce grand homme que nous perdîmes peu après. Nous repoussâmes les
r retirer de lui la dot qu’il avait donnée à sa fille. Comme ces deux hommes sont de même pâte, leur union s’était rompue par
le gendre, qui de son côté ne l’épargnait pas, chacun ayant trouvé un homme capable de lui tenir tête, ce fut un plaisir de l
sa fille, qu’il avait même frappée depuis son mariage. Enfin ces deux hommes donnèrent à rire à tout le monde. Leurs amis comm
isième. Il m’a voulu obliger de signer un contrat de mariage, avec un homme d’armée, qui d’abord ne recherchait son alliance
m’avoir vue, l’amour s’en est mêlé, et la persécution a redoublé. Cet homme est de qualité ; mais assez malhonnête homme, pou
sécution a redoublé. Cet homme est de qualité ; mais assez malhonnête homme , pour vouloir m’épouser, après l’aveu sincère que
s, s’il avait été de ma profession et de mon âge ; mais n’étant qu’un homme de plume, je me contentai de le traiter comme un
e l’oublia pas. Le gendre qu’il s’était choisi était effectivement un homme de guerre, qui avait acquis quelque réputation. L
eux coups dans le corps dont le dernier le terrassa. Comme c’était un homme d’une maison puissante, il fallut songer à m’éloi
passer en France pour savoir la cause d’un si long silence, lorsqu’un homme assez mal vêtu, mais en courrier, et que je recon
it voir le peu de fondement que je devais faire sur les promesses des hommes . Le seul point qu’on n’a pas pu gagner sur moi es
il était vêtu en pauvre ; pour être sûr de tout, j’avais envoyé huit hommes de résolution et bien armés dans cette église ave
int, je vous avouerai sincèrement, que je ne crois pas qu’il y ait un homme au monde plus heureux que moi dans son mariage. S
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
ui était tout le mal que l’élu pouvait me procurer. L’algarade de cet homme avait éclaté. Il avait eu assez de mauvaise gloir
et que je ne m’en ferais jamais d’honneur. Cela me fit passer pour un homme fort modéré, incapable de se faire de méchantes a
s, lorsque j’envoyai devant lui mon valet prier à dîner avec moi deux hommes que je savais être ses ennemis mortels, il me qui
ur adieu, Monsieur l’élu à deux heures, lui dis-je en riant. Ces deux hommes vinrent ; je leur contai ce qui m’était arrivé av
l vit bien que son véritable chemin était celui de la porte. Les deux hommes qui avaient dîné avec moi le désespérèrent sans l
pas hors de l’emploi. Il me semblait qu’il m’était honteux, fils d’un homme brave, mort au service de son prince, de passer m
lle y était assise avec d’autres filles du voisinage, mais sans aucun homme avec elles ; je ne fis que passer et repasser jus
e, lui dis-je en la relevant, que cette peur est obligeante, et qu’un homme est heureux, lorsqu’il peut l’inspirer à une pers
fit voir la part que je prenais à ce qui lui arrivait : j’envoyai un homme au plus vite à Paris, chercher un carrosse ; parc
ble. Pour de la jalousie je n’en avais point : je n’avais jamais vu d’ homme chez elle, ni avec elle, j’étais le seul qui y en
rmai, me dirent que sa maison était un convent, où on ne voyait aucun homme . Pour elle, elle sortait peu, encore n’était-ce q
grand deuil. Qu’elles vivaient fort retirées, et que j’étais le seul homme qu’on y eût vu entrer depuis. Tout cela me mettai
ons. J’entendis quelqu’un auprès de moi, je demandai qui c’était : un homme me demanda si je n’étais pas Monsieur Des Frans.
e. Il y avait trois feuilles de papier bien pleines d’une écriture d’ homme fort menue. Comme il me fallait du temps pour la
me croyait trop sage et trop généreux, pour rien faire d’indigne d’un homme d’honneur, et d’une famille distinguée : on plaig
ne m’en souviendrais même qu’avec horreur. Enfin je dis tout ce qu’un homme véritablement repentant de ses folies pouvait dir
il reviendrait sur ses pas. Je ne demandais qu’à rester seul avec mon homme  ; ainsi je promis à Querville que nous l’attendri
tité de noblesse, qui avait suivi son parti pendant les troubles. Cet homme me paraissait fort instruit des affaires de son t
en riant. N’est-ce pas assez pour vous de tromper si cruellement cet homme , sans y ajouter encore l’infamie ? Bon ! reprit-i
son mari plus ou moins avant son bail ? Et… Mais, interrompis-je, cet homme s’apercevrait qu’il n’aurait qu’un reste. Il faud
mpêcher de rire, malgré l’indignation que me causait la présence d’un homme si méchant et si dangereux ; et la certitude que
aime mieux vous ouvrir encore sa bourse. N’est-il pas étonnant qu’un homme de votre âge songe encore à ces sortes de choses 
rit de le garder. Je tirai de ma poche un autre papier ; et comme mon homme était trop ivre pour y prendre garde, je le chang
rbleu, continuai-je, parlant à la première, si vous voulez tâter d’un homme , il me semble que je vaux bien un homme âgé : au
re, si vous voulez tâter d’un homme, il me semble que je vaux bien un homme âgé : au lieu de vous demander cent louis, je vou
t vivant que j’étais, ne me laissait pas plus de connaissance qu’à un homme mort, je restai longtemps dans cet état. Enfin j’
arde, poursuivit-elle, Monsieur, il est à propos de vous dire que cet homme qui était marié dans l’hôtel, et qui avait épousé
n ma faveur. Que je devais m’assurer un appui, et là-dessus ce galant homme s’était offert à moi. Je le reçus comme méritait
Cranves. Je ne pus pas le faire ce jour-là, parce que la femme de cet homme ne la quitta point, et que je ne voulais pas parl
de Cranves, dont l’appartement était éloigné du mien. La femme de cet homme fit inutilement tout ce qu’elle put pour me reten
dégarnir ma chambre. Il me fit mille excuses de l’effronterie de cet homme , par qui il me fit rapporter tout ce qui m’avait
eçu beaucoup d’argent environ dix jours avant sa mort. Il le dit à un homme de pratique que Monsieur d’Annemasse avait chargé
, j’allai le trouver, je lui remontrai l’injustice qu’on faisait à un homme que la défunte lui avait tant recommandé. Je le f
que j’aurais encore acheté, outre le présent que je lui faisais. Cet homme vous est connu, et à peine me souvenais-je de l’a
à me voir. Mais, lui dis-je, n’y a-t-il pas moyen de faire taire cet homme  ? Je n’en sais point, dit-elle. J’ai été ce matin
recommanda de dire qu’elle était seule. Que voulez-vous faire de cet homme -là, lui demandai-je ? Je veux qu’il m’explique, d
me forcez pas à vous pousser pour me la faire rendre par d’autres. Un homme de votre étoffe ne tiendrait pas contre moi, soye
ir de voir Garreau mieux reçu que moi. Il était bien Monsieur pour un homme comme vous, reprit-elle ; mais qu’espériez-vous p
urquoi vous ingérez-vous de mander présentement les mêmes choses à un homme que vous croyez qui me recherche, et qui les igno
ies. Nous eûmes bientôt renouvelé connaissance. Je le connais pour un homme capable de tout, à qui les plus grands crimes ne
ecrètement ensemble à une heure si indue. Je connais le faible de cet homme , je le menai dîner, et j’appris ce qui en était.
fasse mon procès pour rapt, et qu’on mette dans un lieu de sûreté un homme qui ne vous a jamais offensé, que vous ne connais
, me dit-elle, qu’en dites-vous ? J’en dis, répondis-je, que voilà un homme à craindre et un scélérat achevé. Votre présence
i je n’avais imaginé une autre manière de nous venger d’un si méchant homme , par le moyen d’un autre qui ne vaut pas mieux qu
je lui montrai les articles qui le regardaient dans les avis que cet homme avait donnés à ma mère, et que j’avais portés exp
portés exprès sur moi. Heureusement il connaissait l’écriture de cet homme  : il tomba de son haut à cette connaissance. Il m
qu’il ne le sera que quand il voudra l’être. Comme mon Manceau était homme d’exécution, je ne doutai pas qu’il ne réussît, e
J’admirai les qualités qu’il fallait avoir pour être des amis de cet homme , mais je n’en témoignai rien. Comme ce gentilhomm
pas elle et moi d’avoir regret d’être en partie cause de la mort d’un homme , quoiqu’il la méritât bien. On ne parla pas plus
phinois au monde, les Normands seraient les plus méchants de tous les hommes . Pardonnez-moi ma digression. Je perdis assez pou
inal m’était assurée, et que faute d’argent je souffris tout ce qu’un homme peut souffrir. J’eus beaucoup de peine à gagner G
je trouvai tout l’équipage complet qu’une femme peut acheter pour un homme , du drap pour m’habiller, et un tailleur pour pre
si bon matin qu’à mon retour je me remettais au lit. Quelle vie ! Un homme serait heureux, si elle pouvait durer longtemps !
très sûr que Silvie ne lui avait point parlé, outre qu’il n’était pas homme à mentir pour quelque chose que ce fût. Le discou
comme un des officiers généraux et de ses intimes amis, un fort brave homme et un fort honnête homme. Il parla de sa famille,
ssez rare qu’une fille comme celle-là, s’attire la considération d’un homme comme vous. Je dois, dit-il, la considérer par qu
mes paroles, et du mépris que je faisais de Silvie, en présence d’un homme qu’elle considérait infiniment, et qui y prenait
Madame Des Frans, je n’aurais pas abandonné le parti de la fille d’un homme qui m’a été extrêmement cher pendant sa vie, à qu
s, et l’assura de ses services, en me disant qu’elle était fille de l’ homme du monde à qui il avait le plus d’obligation : ai
moi-même, excepté que je lui cachai que c’était moi qui avais mis cet homme aux mains avec le scélérat de Valeran. Il nous té
ces pour les gens du même hôtel garni, et qui pouvaient incommoder un homme de son âge : outre que dans ces lieux publics là,
eur tour ; et sur ce pied-là, ils le regarderont comme le dernier des hommes et le plus infâme. Ils croiront toujours que sa S
c’est-à-dire qu’elle ne vît que des filles et des femmes, et point d’ hommes . Je ne le voulus pas. En effet pouvais-je prévoir
que la moindre queue qui y reste suffit pour abîmer les affaires d’un homme , à moins qu’il ne soit plus soigneux et plus inté
u’à la lumière d’une bougie qui était allumée, je vis les habits d’un homme sur un fauteuil à côté du lit, et deux personnes
e la manière dont je la reçus. J’avais pris auprès de moi un Poitevin homme d’esprit. Je lui dis que j’avais débauché une for
n’ai jamais rien entendu de plus touchant que les exhortations de cet homme . Il me la refusa, à moins que je ne lui promisse
dait également l’un et l’autre. Qu’il n’y avait que la corruption des hommes et la force qui semblaient les absoudre, en conda
quelque chose de plus fort que vous, combattait en votre faveur ? Un homme d’un bien plus grand mérite que le vôtre, que j’a
8 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
 ; ces bateaux étant si peu sûrs qu’il faut qu’il y ait toujours deux hommes occupés à jeter l’eau avec des seaux de cuir, un
rnail, & six à nager, c’est-à-dire à tirer l’aviron : ainsi, neuf hommes dans chacune, dont la dépense serait épargnée. C’
idoles. Le démon de l’ambition suit partout sa même politique. Qu’un homme de qualité en Europe ait plusieurs enfants, l’aîn
i tous l’exhortaient, & la félicitaient d’aller se rejoindre à un homme au bonheur duquel elle devait participer. On lui
ieurs relations est certainement faux. Leurs auteurs assurent que les hommes mouraient si fréquemment que les empereurs du Mog
s dans le même feu ; & cela fondé sur ce qu’ils croyaient que ces hommes avaient été empoisonnés. Cela est absolument faux
raison, qui ne souffre point de contradictoire. C’est que les autres hommes mouraient aussi dru que les bramènes (si je puis
un abaissement & une humiliation qui tient plus du chien que de l’ homme , & qui est inexprimable. Ce sont eux qu’on no
archandes en gros & en détail de filles faciles. Ici, ce sont les hommes qui font cet infâme commerce ; & il n’y en a
re obligée de vivre dans un perpétuel célibat ; la fréquentation d’un homme , ou d’un garçon, de quelque âge qu’il puisse être
d’une pomme, J’aurais peut-être pris en main Ce qui servit au premier homme À conserver le genre humain‌ ; & même, par c
p; renferme une idole que ces peuples y adorent. Elle a le corps d’un homme , assis comme les tailleurs sont en France, sur un
a à côté d’elle quatre-vingts figures semblables, de la hauteur d’un homme chacune ; & ce sont comme ses garde-corps. C’
d’éléphant (car toutes leurs idoles en ont de différentes, les unes d’ hommes , & les autres de bêtes), c’est, disent-ils, q
s comme un Dieu, premier Etre de tout & que ce sont seulement des hommes d’une vertu éminente, qu’ils prétendent avoir été
me paraît bien juste : Nos aïeux, à leur gré, faisaient un Dieu d’un homme  ; Et le sang parmi nous conservant leurs erreurs,
monde, reconnaissons dans le ciel des esprits bienheureux qui ont été hommes comme nous, nous ne devons pas nous étonner que d
peuples abîmés dans les ténèbres de l’ignorance adorent des figures d’ hommes , qu’ils disent avoir été parmi leurs ancêtres d’u
rler au sujet de sa tête d’éléphant, a une représentation de nature d’ homme , d’une grosseur & d’une longueur plus qu’huma
nt qu’un même bâtiment, la provision est bientôt faite, tant pour les hommes que pour les bêtes, qui y trouvent aussi leur sub
trouvent aussi leur subsistance, & le couvert. Ce ne sont pas les hommes seuls qui profitent de la charité de ces peuples.
e vision, quoique ce soit une vérité très constante. Il n’y a point d’ homme , si propre soit-il, qui ne trouve sur lui quelque
d’enfer soit plus hideux. Qu’est-ce que c’est donc que l’esprit de l’ homme  ? N’est-il pas plus abject que celui d’une bête q
ur peut voir, que quand on dit un More, on n’entend pas absolument un homme de couleur noire, ni un nègre de Guinée, tel qu’u
cet endroit à Pondichéry, on sait, de certitude, qu’il y a huit cents hommes de garnison. On appelle cela assurer son commerce
tant que vaisseaux marchands, n’avaient que peu de canons & peu d’ hommes d’équipage, ainsi que nous l’avaient dit les Holl
J’y ai été, & puis me flatter d’avoir sauvé la vie à trente-deux homme que nous étions, dans la chaloupe de l’Amiral &am
, ils avaient bâti un fort, dont M. Du Bruant était gouverneur, brave homme , exact & fidèle. Pour aller de Bengale à Merg
que j’ai revu ces deux navires : & il est très certain qu’il est homme à lui avoir joué le coup, s’il avait su que ces d
& sottise pour moi. Ce M. de Quermener me paraît fort pieux &  homme d’esprit & d’étude. On peut lui donner ces si
nonchalance ou la faiblesse du capitaine ; mais il est constant qu’un homme qui sait bien se faire obéir tient tous ses gens
a craindront plus que l’épée des ennemis. Il est bien fâcheux pour un homme de bon sens d’avoir à vivre avec des brutaux, des
prétendu que cette épithète exiguo était un terme outrageant pour un homme vivant, & que c’était lui souhaiter la mort.
nu que ce terme était juste, par rapport à la brièveté de la vie d’un homme , quelque longue qu’elle pût être, en comparaison
renfermé. Je ne conçois pas comment, sans être écrasé, le corps d’un homme peut soutenir tant de coups, si bien & si vig
ces messieurs font courir le bruit que nous avons perdu plus de cent hommes , dont on avait trouvé partie des corps sur le bor
ien plus endommagés dans nos navires & nos manœuvres que dans les hommes , Dieu merci. Négrades ou Négerades est située par
s, qui ne sont point malfaisants, puisque tout aussitôt que paraît un homme , ils fuient & se cachent dans les trous ou da
aine des matelots & le capitaine d’armes de l’Oiseau, deux grands hommes robustes & forts, dont le dernier, qui avait
bête lorsqu’elle se dressait ou qu’elle se baissait ; ce qu’un habile homme aurait connu tout d’un coup. Notre chirurgien pas
juste, sensible & palpable de cet instinct d’avec la raison de l’ homme  ; qu’il me prouve que les animaux ne sont que des
peu plus, peu moins, épais à proportion : & c’était tout ce qu’un homme pouvait taire que d’en manger une à lui seul ; &a
t inhabitées : cependant nous y avons trouvé des têtes & des os d’ hommes morts exhumés, ou hors de terre. Il n’est pas cro
t, voyant que le royaume se dépeuplait par le peu de commerce que les hommes avaient avec les femmes, qu’ils méprisaient pour
serait assez agréable. Qu’il en soit ce qu’il voudra, il est avec un homme qui n’entend point raillerie, & qui pour sa r
e vaisseau depuis Pondichéry, je ne puis m’empêcher de dire qu’il est homme d’esprit & bon navigateur. M.de La Chassée, s
ès assurément, il y a présentement sur l’escadre plus de quatre cents hommes hors de service. Notre navire ressemble plutôt à
laisse à penser ce que pensait lui-même un carabin de Saint-Côme d’un homme tant de fois coupable du crime de lèse-faculté. Q
a justice ne les punit pourtant pas comme bêtes, ni comme machines. L’ homme ne reconnaîtra-t-il jamais son ridicule orgueil,
péril ; mais je ne laissai pas de me voir secouru par plus de trente hommes , qui s’étaient jetés à l’eau. Cela me fit un plai
nnaissances infuses que la nature leur donne & qu’elle refuse à l’ homme qui ne sait rien de lui-même, & a si bien exa
& si pressantes qu’elles font souvent mourir dans le désespoir un homme prêt d’aller rendre compte de ce que la raison lu
la nature nous inspire, mais aussi sur nos devoirs réciproques comme hommes , & sur les commandements du Sauveur, & de
espèce ; en un mot, il a tellement relevé les animaux au-dessus de l’ homme par rapport à la vie présente, & tellement hu
par rapport à la vie présente, & tellement humilié & avili l’ homme & sa prétendue raison par rapport à l’éternit
de raison, plus de reconnaissance & plus d’esprit que quantité d’ hommes n’auraient fait, ni pu faire. Chacun a appuyé ce
t aussi. A mon égard, peu m’en chaut : Medice, cura te ipsuM. C’est l’ homme du navire qui m’est le moins nécessaire, & le
terre & à la veille d’en avoir d’autres. Il est mort trente-deux hommes sur ce navire, tant à Négrades que depuis que nou
qu’à terre c’est l’emploi le plus tuant & le plus fatigant qu’un homme puisse avoir lorsqu’il est d’humeur à s’en acquit
raréfier par le cœur & le poumon ; ce qui fait que le corps d’un homme qui en est attaqué devient comme un morceau de ci
à cause de sa maladie. C’est dommage : nous perdons dans lui un brave homme , & de service ; il s’était trouvé dans plusie
que tout le monde savait qu’il avait. Il avait confié ses clefs à un homme que son caractère devait retenir dans la droiture
jours fort bien accompagné, & peut mettre sous les armes autant d’ hommes que bon lui semble ou qu’il y a de sujets du Mogo
une ressource à laquelle il ne s’attendait pas. C’était M. Monicault, homme violent, savant, aimant la joie ; mais, vraiment
lui, & ayant examiné les papiers, il vit bien que Rupli était un homme perdu si la Cour des Aides décidait de son sort :
. Si le diable prenait tout ce qu’on lui donne, que de femmes & d’ hommes de toutes espèces ne feraient plus damner les aut
urs de la Compagnie d’Orient ; & comme il a autant d’esprit qu’un homme en peut avoir & qu’il entend parfaitement le
Jean-Baptiste Colbert, qui, comme je crois l’avoir déjà dit, était l’ homme de France qui connaissait le mieux de quelle util
a été mort, il a envoyé dans ce pays-ci une armée de cinquante mille hommes d’infanterie & de trente mille chevaux, avec
comparaison de la sienne qui n’est composée que d’environ vingt mille hommes . Le général du Mogol a plus de quatre-vingts cano
ve. Il serait étonnant, en Europe, qu’une armée de quatre-vingt mille hommes , & de tant de canons, fût obligée de lever ho
proche du fort de Pondichéry, & se retirait emmenant avec lui des hommes , des femmes & des enfants, & beaucoup de
Touche, qui repasse avec nous en France, eut l’honneur de ramener les hommes , les femmes, les enfants & les bestiaux, sans
nt l’occasion de passer dans ce royaume ; car il n’est assurément pas homme à s’exposer au martyre par un zèle indiscret. Mai
du pape saint Etienne, que les saints qui sont encore sur terre sont hommes , & que le zèle fait souvent faillir les plus
du sentiment de saint Cyprien. Donc les saints sur terre sont encore hommes , & peuvent se tromper. Le pape est homme : pa
s sur terre sont encore hommes, & peuvent se tromper. Le pape est homme  : par conséquent il peut se tromper ; ergo, le pa
aperçoivent point de cette sainteté, & ne voient dans eux que des hommes très communs, & assez souvent valant moins qu
ès communs, & assez souvent valant moins que le commun des autres hommes . Est-ce en entrant sur les terres de leur mission
ou de lui donner encore une autre fille pour être sa femme : & un homme ainsi marié peut, en laissant son argent, rendre
ssez bon pour se fier aux serments qu’elle lui fit de mieux vivre. Un homme si vigoureux écarta un peu les soupirants, mais n
ures : il fit semblant de monter sur un, & donna son manteau à un homme aposté, qui partit avec les chevaux & ferma l
eurs, & qu’elle était actuellement publiquement entretenue par un homme tellement élevé qu’il doutait qu’il osât lui-même
certain que lui-même en conviendrait, lorsqu’il saurait qui était cet homme . Il me parut mortifié de ma réponse, qui sentait
me des sérails pour les étrangers ; et que c’était faire insulte à un homme que de ne s’y pas conformer & de ne faire auc
gures de Mores représentés en sculpture sur une épitaphe que pour des hommes vivants, si je n’avais pas été bien sûr qu’ils n’
de brancard, qui est apporté à la porte de la cabane du mort par huit hommes , deux devant, deux derrière & deux à chaque c
mais à ce qu’on appelle à Paris un soufflet, ou à une brouette qu’un homme tire, ou aux chaises à porteurs, excepté que cett
ès quoi chacun se mit à son rang, & on marcha. Premièrement, deux hommes portant des clairons, ou espèces de trompettes dr
ivirent, & ensuite vint le corps, porté, comme j’ai dit, par huit hommes & suivi du vieillard qui préside à la cérémon
des louanges ; mais pour faire voir jusqu’où peut aller la force d’un homme , quand la colère l’anime. M.de Chalonge, ou Chale
té un bâton de cotret. Ce seul coup de force me fait regarder comme l’ homme du monde le plus robuste. Il est vrai que je suis
e, en ce que, pour la servir, il faudrait dégarnir le fort d’autant d’ hommes qu’il en faudrait pour la mettre en action & 
u’il en faudrait pour la mettre en action & la défendre ; que ces hommes pourraient être utiles dans le fort, & ne ser
gner la terre. Que s ils l’entreprenaient, quatre embuscades de douze hommes chacune, le ventre à terre, ou cachés derrière un
mais même je vous en conjure & vous assure de tout le secret d’un homme de probité & d’honneur, qui n’a jamais trahi
gnez-y les missionnaires & vous trouverez dans ces deux espèces d’ hommes la vraie source et l’origine de la haine & du
nsi, c’est chez eux que n’a point lieu le proverbe qui dit : autant d’ hommes autant de sentiments : car l’esprit des jésuites
t des Indiens en général de notre religion, parce que naturellement l’ homme aime à être prêché d’exemple, & qu’ils ne rem
lument perdre son temps & sa peine, d’entreprendre de ranimer les hommes à la discipline & à la pureté de l’Église pri
p; se souvenir aussi de ce que dit l’Imitation de Jésus-Christ, que l’ homme ne considère que les actions, mais que Dieu pèse
qu’ils sont dans les Indes. Je parle, comme vous voyez, monsieur, en homme instruit & porté pour le commerce, & en t
x qui ont connu M. de Seignelay savent que c’était le meilleur cœur d’ homme qui fût au monde ; mais d’une vivacité & d’un
plus juste prince du monde devient pour cette sanguinaire Société un homme commun & digne de mort, sitôt qu’il s’oppose
cinq cents lieues d’ici. On a réglé l’eau aujourd’hui, tant pour les hommes que pour les bestiaux, dont nous avons une quanti
urée : belle récompense, ou plutôt belle marque de l’ingratitude de l’ homme  ! Du mardi 30 janvier 1691 Toujours bon ven
. Je lui ai malicieusement dit, en soupant, que c’était pour tous les hommes une leçon de se purifier ; & lui ai demandé s
s regarde de côté que lorsqu’il nous regarde en face. Que de choses l’ homme ignore ! Ses sens sont frappés sans qu’il en comp
n orgueil l’y clouent. Je crois l’avoir déjà dit, je pardonnerais à l’ homme de ne croire point ce qu’il ne voit pas s’il pouv
bout de grélin pour tenir le gouvernail assujetti : nous étions douze hommes dessus, entre autres M. de La Chassée, qui, sans
e, n’en fallant pas plus pour mettre un équipage sur les dents. Seize hommes — ce sont huit de chaque quart, qui se relèvent d
i sujet à l’oubli. Je parierais cent contre un qu’il n’y a pas quatre hommes ici qui se souviennent du vœu, entre lesquels je
ères lui a dit qu’attendu le mauvais état du vaisseau, plus de trente hommes malades ou hors de service, toutes nos légumes, &
escadre. Il en est très intrigué ; & M. de La Chassée, son fléau, homme autant railleur qu’il y en ait au monde, l’a turl
s sens, & sa franchise nous a charmés ; car ce n’est plus le même homme qui s’est embarqué avec nous : il est redevenu fr
tendu, pourtant, que cela ne choquera pas notre patriarche, puisque l’ homme en question n’était pas de son ordre, mais de cel
éronne, au Grand Cerf, un cordelier nommé le père Germain : c’est mon homme . Nous dînâmes ensemble, & j’appris qu’il alla
r est parti ce matin à porte ouvrante : &, ma foi, c’est un brave homme , car, après avoir tout payé, il m’a ordonné de vo
d’infanterie de la reine. Ce capitaine, nommé Cauvreville, très brave homme , est passé depuis peu en Hollande, à cause d’un d
, est passé depuis peu en Hollande, à cause d’un duel où il a tué son homme . Celui-ci, aussi malin qu’un diable, fit semblant
. C’était un Seigneur wallon qui y commandait pour l’Espagne, & l’ homme le plus railleur qu’on puisse voir. Il vint comme
s eue que pour m’apprendre à ne me jamais fier à moine ; &, qu’en homme sincère, l’Espagnol avait raison ; qu’il y avait
e le tout n’est que tromperie & malice. Ce gouverneur me donna un homme de confiance que j’envoyai à Utrecht. Cauvreville
était âgée de vingt-trois à vingt-quatre ans, & demeurait chez un homme de fortune, dont la femme était sa tante à la mod
personnes ; & le rendez-vous étant pris, elle sortit habillée en homme . Ils montèrent en chaise & ne se sont point a
enu à bord voir le nôtre, qui est très mal. Je l’ai déjà dit, c’est l’ homme du vaisseau qui m’est le moins nécessaire. Mais q
que vingt-huit non plus mais qui avait bien moins d’équipage & d’ hommes . Les officiers qui étaient sur cette frégate avec
Barre qui avait gouverné les orgues leur avait tué plus de six-vingts hommes . Les Anglais rebutés se retiraient ; mais il ne c
dans ce combat, c’est que M. de La Barre n’avait que quatre-vingt-dix hommes en partant de la Martinique, dont il ne lui resta
se rendit maître des Anglais, encore plus forts que lui de vingt-huit hommes , & qui étaient partis la veille de Saint-Chri
taient partis la veille de Saint-Christophle au nombre de trois cents hommes effectifs, dans l’intention de faire une descente
, & des matelots qui y sont venus, disent y avoir vu des traces d’ hommes , des boeufs & des chèvres sauvages. Je n’y ai
oin de ces mots… « Il venge la mort cruelle qu’on a fait souffrir aux hommes les plus illustres de la République. » Ils sont à
 ; un canonnier brave & de tête, & deux soldats. Ce sont sept hommes  : & quantité de malades que nous avons. Je vo
des Français ; poste qui, dans la conjoncture des temps, exigeait un homme également de tête & de main. Sans doute, s’il
irent unanimement qu’ils ne pouvaient trop se réjouir de la mort d’un homme qui avait ôté la couronne de Siam à l’aîné, &
ormand & l’autre de son procureur, un marchand, qui passe pour un homme d’esprit, & celui qui l’a épousée, l’aient pr
y devait venir à Siam général des Français ; endroit où il fallait un homme choisi ; & son voyage étant rompu par la mort
nçais, & craint des ennemis ; c’est tout ce que peut souhaiter un homme dans son poste. Étant connu de lui dès le Port-Lo
cale. Si le crime avait été commis sur un vaisseau du roi, c’était un homme pendu ; mais c’est sur un vaisseau marchand, dont
re. Les Anglais y ont fait des cruautés plutôt dignes de démons que d’ hommes . L’île de Saint-Christophle, la plus belle de tou
Saint-Christophle & aux autres îles. Prendre & massacrer les hommes , après avoir violé leurs femmes & leurs fille
aitement bien faits de leur personne, d’esprit, & laborieux ; les hommes y paraissent braves, les femmes bien faites &
à chacun. Nous savons quels ont été les établissements de ces quatre hommes de leurs descendants, tous dans notre continent d
que personne ait traversés avant Christophe Colomb. D’où viennent ces hommes ces femmes conformés comme nous, & dont la co
n ou à l’autre ? Je laisse les animaux de toutes espèces. Par qui ces hommes & ces femmes ont-ils été produits & engen
i. Je ne regrettai que lui, & la perte que la France faisait d’un homme qui commençait à suivre les traces du grand Colbe
de ma discrétion ; & une amourette ne faisant point de tort à un homme , son amant le sera. Il se nomme Caumont, & y
cela ? dit-il entre ses dents, mais pourtant assez haut pour que cet homme l’entendît. Cela lui donna un soupçon, qui fut au
t d’un coup un moyen de le punir de sa perfidie, il envoya quérir cet homme , auquel il fit une sévère réprimande d’être reven
ur donner un prétexte plausible à son billet & à l’absence de cet homme , sans aucun rapport à sa femme, dont il ne parla
raire, prétendant être seul tenant, il lui dit qu’il avait trouvé cet homme & lui avait remis le paquet ; mais qu’il étai
, sortit aussi, & prit le chemin de la maison du charpentier. Cet homme était revenu chez lui à l’entrée de la nuit, nant
Le plus rude en était passé, mais non pas le plus mortifiant pour un homme de son pays. Il s’imaginait que personne ne savai
un amant si libéral. M.du Quesne l’a su, & en même temps que cet homme avait en France une femme & six petits enfant
rmatif. Ce serait assurément dommage, car, outre qu’il est très brave homme & bon officier, c’est un des meilleurs humain
cou. Le Provence a quarante-deux canons, & quatre cent cinquante hommes , de sept cents qu’il avait en partant, le reste e
9 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
t, il y a environ quatre ans et demi. Dupuis, comme vous savez, était homme d’épée, qui avait beaucoup couru le monde. Il ava
oyages fort éloignés, dont il n’était pas revenu plus riche. Il était homme d’esprit, franc, sincère, n’ayant fourbé que sa f
in dans le même rang. Comme il avait joué beau jeu on le prit pour un homme très riche, du moins ses manières le disaient. On
qua. Le marquis qui le reconnut fit un grand cri. Comment, dit-il, un homme dont la femme vient d’expirer, se déguise et cour
lle a embelli, et plus elle lui a ressemblé ; c’était pourtant un des hommes du monde le plus laid, n’ayant rien de beau que l
t ecclésiastique avait dit, lui tenait au cœur : en effet lorsque cet homme lui eut fait son compliment, et qu’il lui eut dit
eur, que j’en restai en même temps surpris et charmé. Tout ce que cet homme avait dit me revint en un moment dans l’esprit ;
la fin de sa vie, et non pas pour la faire passer entre les bras d’un homme , qui pourrait l’empêcher femme, d’avoir pour lui
vait lui mettre à la bouche, et ne réussit pas. Il avait à faire à un homme que ses malheurs avaient aigri, et que le monde a
était la dupe, elle la serait plus que lui devant Dieu et devant les hommes  : devant Dieu, puisqu’il ne serait point damné po
isqu’il ne serait point damné pour les péchés d’autrui, et devant les hommes en la laissant à sa discrétion propre, sans prend
er de quitter un bien dont je ne puis me passer, et de le donner à un homme qui peut-être ne m’en aura jamais d’obligation :
tre lequel la gravité de Caton n’aurait pas tenu. Je n’ai jamais vu d’ homme si bien tourné en ridicule, je montrais ce qu’ell
ne pensez, et se réservent des ressources que le plus fin de tous les hommes ne pourrait pas prévoir. Je ne crois pas, répliqu
’avoir tout d’un coup un oui ou un non. Mais nous avions à faire à un homme qui ne se gouvernait pas comme nous pensions. L’a
re de Du Pont, quoique en effet il ne voulût pas donner sa fille à un homme d’un mérite si mince et si peu aisé ; et comme il
jet de me plaindre d’elle. Je vous ai dit qu’il me regardait comme un homme qu’il lui destinait pour époux, mais je ne vous a
que nous dépendions de ceux qui nous ont mis au monde. J’admirais cet homme qui me confiait volontiers son bien, et qui ne vo
réputation, surtout sur le point d’être reçu à une charge qui veut un homme détaché des plaisirs et de mœurs réglées. Restez
plus pour se mettre l’esprit en repos. Ils ont marié cette fille à un homme de province, et Dupuis qui lui fit un présent de
happer, son mari ne l’approcherait jamais ; elle renonçait à tous les hommes  : cependant malgré ses douleurs et ses serments,
faut donc que ce soit un grand plaisir que celui de la compagnie d’un homme . La curiosité porte à en goûter ; les réflexions
de vie que je ne comprenais pas moi-même. Je voyais tous les jours un homme , dont la vie me faisait mourir de chagrin, et que
onds de probité inépuisable. Il a été assurément un des plus honnêtes hommes du monde, d’une conscience nette et droite ; et s
Monsieur Des Ronais. Rendez grâce à Dieu de vous avoir destinée à un homme comme lui ; ayez pour lui toute la tendresse qu’i
t et un discours solide, une parole forte et les yeux vifs. Le pauvre homme se sentait et se connaissait mieux que moi. J’ava
ur n’avait accordé cette permission que pour satisfaire l’esprit d’un homme mourant, et lui mettre la conscience en repos du
encore plus tendres qu’à mon premier voyage. J’agis cette fois-ci en homme impatient de jouir de sa conquête. Je ne vis uniq
heureux vainqueur de tant de traverses, et d’un rival favorisé par un homme de qui vous dépendiez. Tel qu’il soit ce rival, j
douleur. Je n’écoutai plus que ma fureur, et résolus de prévenir cet homme , qui promettait si bien ma mort avant que de m’av
s ; j’y fus en trente heures, et sans me reposer, je fis chercher cet homme partout où je pouvais en apprendre des nouvelles,
il est privé depuis huit mois. Il ne m’a rien paru dans lui que d’un homme fort sage, reprit Des Frans. C’est pourtant un fo
Dites-moi de bonne foi, ajouta-t-elle, s’il n’est pas étonnant qu’un homme assez fou pour courir en Dauphiné dans le dessein
pour moi ; c’est ce que je lui ferai connaître sitôt qu’il voudra. L’ homme qui l’a écrite, et la demoiselle pour qui elle ét
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
ut vous faire juger de l’autre. Vous saurez seulement qu’il y a peu d’ hommes au monde qui aient eu la voix plus belle que moi,
u d’hommes au monde qui aient eu la voix plus belle que moi, et peu d’ hommes qui aient mieux entendu la délicatesse de la musi
musique ; c’est par là que j’ai eu accès chez Monsieur d’Ivonne. Cet homme avait plusieurs enfants, entre autres un de mon â
n, qui lui dit un jour qu’il avait un ami qui chantait autant bien qu’ homme du monde. Elle [le] pria de m’amener chez elle. I
es ; vous pouvez changer et me laisser le plus malheureux de tous les hommes , après avoir conçu des espérances si flatteuses :
ur et d’une honnêteté achevée, comme sa conduite l’a fait voir avec l’ homme qu’elle a épousé depuis, et dont elle est veuve,
uve, avec qui elle a souffert tout ce qu’une femme peut souffrir d’un homme emporté et jaloux ; en un mot aussi brutal en eff
it toutes les qualités qu’une honnête femme peut avoir pour rendre un homme heureux ; cependant ayant dessein de rompre, je n
ut obligée environ un an après d’épouser un nommé Monsieur de Mongey, homme de qualité, campagnard et très riche, qui commenç
était sans contredit un des plus désagréables et des plus malhonnêtes hommes du monde. Elle a souffert avec lui pendant plus d
qu’une femme de vertu peut souffrir d’un brutal, d’un jaloux, et d’un homme âgé : et c’est toute l’obligation qu’elle m’a, do
iche, il est constant qu’il pouvait trouver mieux qu’elle. C’était un homme de grande qualité, parfaitement bien fait, et for
était un homme de grande qualité, parfaitement bien fait, et fort bel homme , de réputation, d’esprit ; en un mot un amant acc
un coup vous délivrer de vos inquiétudes, et me punir d’avoir aimé un homme qui ne m’a aimée que pour son seul plaisir, sans
e qu’on me faisait, qu’à ce que je voyais qu’on lui faisait à elle. L’ homme entre les mains de qui nous étions, pouvait par s
e nous ne soyons pas assez bons amis pour le lui donner moi-même. Cet homme le prit, et le porta à mon frère, qui le question
trouve qui se distinguent ; j’en ai de la joie, puisque c’est pour un homme de mérite, et que je regarde comme ami. Comme nou
alon. Tout me parut neuf, et l’était. Je vis sortir de ce carrosse un homme , un enfant, et une femme magnifiquement vêtue, su
nage de leur présence en venant le soir même souper chez elle. Jamais homme ne fut plus surpris d’une pareille réponse. Elle
je suis fort trompée si elle n’a aussi bien que moi, envie de voir un homme si extraordinaire. Et plus encore elle, interromp
a balle. Ce n’est point Jussy que j’admire, interrompit Des Frans, un homme a toujours de la constance de reste ; c’est elle
11 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
aise conduite, toutes sortes de sujets de ne me regarder que comme un homme qui en était indigne. A présent, Dieu merci : Ce
de en dit du bien, et c’est une joie très grande d’avoir à obéir à un homme dont la réputation est si bien établie. Les autre
es navires sont assez forts : le Gaillard a 50 pièces de canon et 230 hommes  ; l’Oiseau, le Florissant et l’Ecueil, chacun 38
l’Oiseau, le Florissant et l’Ecueil, chacun 38 pièces de canon et 170 hommes , et le Lion et le Dragon chacun 26 pièces de cano
170 hommes, et le Lion et le Dragon chacun 26 pièces de canon et 100 hommes d’équipage, non compris les passagers dispersés s
ai été agréablement trompé. C’est sans contredit un des plus honnêtes hommes du monde, expéditif, qui va droit au but, qui éco
aison de tout sur le champ sans rien remettre au lendemain, enfin, un homme tel que je le voudrais pour maître le reste de me
n’attendrait personne. Il n’y a point de raillerie avec lui : il est homme à le faire comme il le dit. Quel malheur ! notre
avons cependant parlé à Messieurs du Dragon : Monsieur Du Quesne est homme de parole, et bien m’en prend de l’avoir cru tel.
et que le canot du Gaillard a été à sa quête nous fait croire que son homme est sauvé. On s’est remis en route et nous allons
ilote, qui s’appelle Jean Lenard de La Barque, et qui est fort habile homme , était seul de l’escadre qui y eût été sur lequel
té du Sud et plus belle qu’au Nord. Il peut y avoir en tout six cents hommes au plus, assez bien faits de leurs personnes, mai
ur latin puisque le sacristain à qui je citai Cicéron me demanda quel homme c’était. Pour ce qui est du gouvernement, je ne p
ret de France aurait eu de quoi donner à souper et à coucher à quatre hommes  : ce n’est pas de même ici, on ne trouve que du v
France. Il a donné à souper à tout notre équipage, c’est-à-dire à 180 hommes , et 180 matelots, ou soldats à la mer, mangent pl
80 hommes, et 180 matelots, ou soldats à la mer, mangent plus que 300 hommes à terre. Vous ne le croirez peut-être pas ; il es
nos poules tuée et mangée par les autres. Après cela, qu’il traite l’ homme de bête et le mette en parallèle avec un âne parc
a plus de six ans. Je perds en lui non seulement un bon ami, mais un homme que j’honorais comme mon père. J’ai scellé ses co
capitaine cet air d’autorité et de commandement qui sied si bien à un homme qui commande à tant d’autres. Nous allons fort pe
vons que cinq. Mais aussi il y a bien de la différence. Il y a tant d’ hommes sur ce navire, volontaires, matelots et soldats,
qui toute sa vie a été dans le service : il entend raillerie mieux qu’ homme du monde. Nous sommes lui et moi les deux antagon
p et parle des affaires du monde en politique raffiné, enfin c’est un homme au poil et à la plume. Quand le sérieux nous ennu
le commandant à ce que j’ai pu voir, mais la vérité témoignée par un homme aussi digne de foi que Monsieur le Commandeur l’a
sant le même malheur qui est arrivé au Gaillard et à nous : un de ses hommes est tombé à la mer. Il a donné vent devant, mais
re, il est à plus d’une lieue, et la mer est trop agitée pour que son homme n’ait pas été englouti d’abord. Du mardi 9e. [
r la mer d’Ormuz, par laquelle il les fait courir toutes les Indes en homme non seulement très savant dans la géographie mais
lgré le respect et la déférence que je dois avoir et que j’ai pour un homme si savant et de si grande qualité, me laisse une
s nouvelles et des soldats à Bombay ; qu’il avait deux cent cinquante hommes dans son navire outre les malades qui étaient à t
et de clous, et de vin qu’il avait pris aux Canaries ; que c’était un homme fort résolu qui le commandait dont il ignorait le
voyant attaqué de deux navires en même temps, il fit la manœuvre d’un homme habile, qui était de se mettre entre le Gaillard
utre d’une cruelle force. Tout le monde admirait l’opiniâtreté de cet homme qui avait reçu tant de coups sans être coulé à fo
lleure fortune s’il avait suivi le parti de son prince légitime, mais homme à jamais condamnable non seulement par sa rébelli
s aussi par la cruauté qu’il a eue d’abandonner aux flammes les mêmes hommes qui venaient de si bien seconder son courage ou s
our moi je n’avais jamais ouï pareille musique. Le Gaillard a eu sept hommes de tués et trois blessés ; le contre-maître du Fl
trente coups de canon mais moins dangereux que les nôtres. Il a sept hommes tués. La chambre du R. P Tachard a été sacrée aux
rre, peu soignés et avec cela quelquefois bien battus. Sont-ils moins hommes que ceux qui leur commandent ? leur âme aussi bie
Notre premier pilote jurait ce matin contre les courants et jurait en homme de mer, et se donnait à plus de diables qu’il n’y
est un Hollandais, nommé Hiérosme Ricouart qui avait quatre-vingt-dix hommes d’équipage, dont douze sont aux fers c’est-à-dire
du riz et du bois et était chargé de roches ; ils n’étaient que douze hommes dedans deux desquels sont à présent à bord, et no
e les Danois y ont plus de cent pièces de canon et plus de huit cents hommes . Environ sur les cinq heures du soir nous avons d
es chelingues étant si peu sûres qu’il faut qu’il y ait toujours deux hommes occupés à jeter l’eau avec des seilleaux de cuir,
ec des seilleaux de cuir, un au gouvernail et six à nager, ainsi neuf hommes dans chacune dont la dépense serait épargnée. C’e
e famille. Il peut avoir quelque cinquante-six ou cinquante-huit ans, homme d’ordre, bon sujet de la Compagnie, honnête, affa
ses sur le pied qu’elles sont et par là vous pouvez voir que c’est un homme de mérite et propre aux armes comme à la plume. P
ous l’exhortaient à braver une mort passagère pour aller retrouver un homme au bonheur duquel elle devait participer ; on lui
’aurait pas été faite pour les femmes des bramènes seules, les autres hommes mourant aussi dru, si j’ose me servir de ce terme
emmes qui sont marchandes en gros de filles faciles ; ici ce sont les hommes qui font cet infâme commerce, et il n’y a aucun d
sont noires et trop emportées, et ainsi n’ont aucun agrément pour un homme de bon sens et aussi rebuté des femmes que je le
ont obligées de vivre dans un perpétuel célibat, la fréquentation des hommes leur étant absolument défendue. On m’a dit et ass
ressemble plutôt à la toison d’un mouton noir qu’à la chevelure d’un homme , et lesquels ont outre cela le nez plat et camus,
qui dit more ou maure, car je ne sais comme il s’écrit, ne dit pas un homme de couleur noire, mais seulement un gentil ou mah
près comme un pain de sucre. L’idole qu’ils y adorent a le corps d’un homme , assis comme les tailleurs sont en France. Il a p
l a à côté de lui quatre-vingts figures semblables de la hauteur d’un homme chacune, et ce sont là comme ses garde-corps. C’e
d’éléphant (car toutes leurs idoles en ont de différentes, les unes d’ hommes , les autres de bêtes), c’est disent-ils que Coind
oles comme un Dieu premier être de tout, et que ce sont seulement des hommes d’une vertu éminente, qu’ils prétendent avoir été
e me paraît fort juste : Nos ayeux à leur gré faisaient un Dieu d’un homme Et le sang parmi nous conservant leurs erreurs No
monde, reconnaissons dans le ciel des esprits bienheureux qui ont été hommes comme nous, nous ne devons pas nous étonner si de
peuples abîmés dans les ténèbres de l’ignorance adorent des figures d’ hommes qu’ils disent avoir été parmi leurs ancêtres d’un
es, étant des navires marchands, n’avaient que peu de canons et peu d’ hommes  ; que par conséquent leur nombre n’était pas cons
ier que nous avons revu ces deux navires. Et il est certain qu’il est homme à lui avoir fait ce tour si il avait su que ces d
e soit par la faiblesse de leur capitaine, mais il est constant qu’un homme qui sait bien se faire obéir tient tous ses gens
e l’en tirer. On l’a remis aux fers. Je ne sais comment le corps d’un homme peut souffrir tant de coups, si bien et si vigour
sont inhabitées, cependant nous y avons trouvé des têtes et des os d’ hommes morts qui étaient hors de terre. Mais je ne crois
étaient hors de terre. Mais je ne crois point que ce soit des corps d’ hommes originaires du pays, oui bien de quelques matelot
peut, car défunt Monsieur le duc de Nemours a été un des plus galants hommes de son temps, et si on en croit la chronique scan
, voyant que son royaume se dépeuplait par le peu de commerce que les hommes avaient avec les femmes qu’ils méprisaient pour s
aient en marchant, afin que la vue de l’objet pût réveiller, dans ces hommes infâmes, les sentiments que la nature seule inspi
reine qu’il l’ait eu, et la couronne n’y est jamais possédée par deux hommes de suite ; ils sont si jaloux du sang auquel ils
ssieurs ont fait courir le bruit que nous y avions perdu plus de cent hommes dont on avait trouvé partie des corps sur le bord
et Monsieur Du Quesne a voulu l’avoir, parce qu’il est un fort brave homme et un bon officier. Ce troc-là nous a fait rire,
lassor, le vent n’est ni bon ni mauvais. Nous avons plus de cinquante hommes hors de service qui sont tombés malades depuis ma
. Il y a assurément sur l’escadre outre les morts plus de trois cents hommes hors de service. Du jeudi 23e. [novembre] L
voile ce matin et à l’ancre à midi. Nous avons aujourd’hui perdu deux hommes qui sont morts : ce matin, un Lascaris ou esclave
ais qu’à terre c’est l’emploi le plus tuant et le plus fatigant qu’un homme puisse avoir lorsqu’il est d’humeur à s’en acquit
où il avait été envoyé pour sa maladie. C’est dommage, il était brave homme et de service et s’était trouvé dans plusieurs oc
ttre sous les armes autant de monde que bon lui semble ou qu’il y a d’ hommes capables de les porter. Il y a dans cette ville p
uerre avec Remraja et que son armée est de plus de quatre-vingt mille hommes . Comme nous retournons à Pondichéry je ne vous di
ce pays-ci une armée de quarante mille chevaux et de cinquante mille hommes de pied avec l’attirail de canon nécessaire à une
rive. Il serait étonnant en Europe qu’une armée de près de cent mille hommes et de tant de canons fût obligée de lever honteus
ts ne la quitteraient pas non plus et qu’ils n’abandonneraient pas un homme qui se batt[e] rait résolument à leur tête. Cepen
portes de Pondichéry, et en se retirant en emmenait avec lui quelques hommes et femmes et plus de trois mille bestiaux tant bœ
en attendant l’occasion de passer dans ce royaume, car il n’est point homme à s’exposer à la mort par un zèle indiscret. J’ai
rendre à leur prétendu gendre l’argent qu’ils en auraient reçu. Et un homme qui est marié de cette manière-là, peut, quand bo
pape saint Etienne, que les saints qui sont encore sur la terre sont hommes et que le zèle fait souvent faillir les plus sage
dont je vous ai parlé au sujet de sa tête d’éléphant, a une nature d’ homme d’une grosseur et d’une longueur plus qu’humaine 
les ferait plutôt prendre pour des figures de sculpture que pour des hommes vivants. Ils restent ainsi environ un quart d’heu
et du matin on prépare une espèce de brancard qui est porté par huit hommes , deux devant, deux derrière, et deux à chaque côt
ort bien à ce qu’on appelle à Paris un soufflet ou une brouette qu’un homme tire. Cela est couvert de beau linges et de pagne
ure environ un quart d’heure, après quoi on marche. Premièrement deux hommes qui portent deux espèces de clairons ou trompette
rents, après les parents le corps porté comme je vous ai dit par huit hommes et suivi du vieillard ou bramène qui fait la céré
de Lorraine, qu’il fit le plus vilain temps qu’on eût vu de mémoire d’ homme , parce disaient-ils que tous les diables étaient
achard est trop politique pour souffrir que cette princesse épouse un homme capable de faire valoir ses droits. Du mardi 2
ur les richesses qu’il rapporte, mais plus que tout le reste pour les hommes , Monsieur du Quesne et les autres étant tous de t
12 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
de sa mort. Vous savez que je suis pour mon malheur fils unique d’un homme extrêmement puissant dans la robe ; je dis pour m
aindre, je ne serais pas comme je suis, le plus infortuné de tous les hommes . Marie-Madeleine de l’Épine, que vous avez connue
le passa. Les demoiselles seules furent exemptes de l’amende, que les hommes s’obligèrent de payer en cas qu’ils manquassent.
vous serait offerte. Je la rassurai de ses craintes par tout ce qu’un homme aussi vivement touché que j’étais, pouvait dire.
e m’offris à son service. Elle me demanda si je ne connaissais pas un homme qu’elle me nomma ; je lui dis qu’il était de mes
s tout. Il lui parla fort honnêtement d’abord, et après cela comme un homme qui veut être obéi. Je ne doute pas, lui dit-il,
tiendrait qu’à moi d’être des leurs : j’acceptai l’offre. Je vis mon homme qui m’avait suivi à la porte d’un cabaret qui me
u rendez-vous, et y fîmes une débauche entière. J’y remarquai le même homme à qui son camarade m’avait montré ; et peu après
s à propos de ne rien témoigner. Je demandai au portier qui était cet homme , il ne le connaissait pas. Il me dit seulement qu
fers au feu pour me satisfaire. J’avais vu plusieurs fois au logis un homme qui y venait écrire pour le secrétaire de mon pèr
va de me le gagner ; car ma familiarité avait déjà fait beaucoup. Cet homme avait une femme, qui me parut d’intrigue et peu s
connus lorsque j’y retournai. Ce fut deux jours après. J’avais vu cet homme au logis ; ainsi sachant qu’il ne serait pas chez
en fît. Je me défis de mon laquais en l’envoyant au logis dire à cet homme que je l’attendais. Si cette femme avait été jeun
emps ; et si dans ce que je demande, vous n’offenserez ni Dieu ni les hommes  ; il n’est question que de secret. Je vis cette f
ivera très assurément. Une femme amoureuse ne reçoit pas longtemps un homme entre ses bras, sans qu’elle en porte des marques
nous ne demandons pas que notre mariage puisse paraître aux yeux des hommes , puisque nous ne voulons pas même de certificat.
est ici que j’espère me dire que je serai le plus heureux de tous les hommes , en possédant ce que toute la terre a de plus aim
s laisse le maître de me faire passer pour une malheureuse devant les hommes . Non, lui dis-je, en me jetant une seconde fois à
votre confiance ; vous serez mon épouse, et devant Dieu et devant les hommes , la seule mort nous arrachera l’un à l’autre. Je
éroces respectent ; et tout au moins si je suis criminelle devant les hommes , je me croirai innocente devant Dieu. La maîtress
’était à nous que l’Écriture parlait, quand elle dit qu’il faut qu’un homme quitte tout pour sa femme, et respectivement une
le voir. Cette réponse jointe à ce qu’il m’avait entendu dire à deux hommes d’Église, et ce congé que depuis sept ou huit jou
ions : et si tu y manques, lui dit-il, regarde-moi bien, tu verras un homme qui te fera pendre. Souviens-toi de ce que je te
oiselle, lui dit-il, tout ce qui se peut humainement faire devant les hommes pour votre sûreté. Pour devant Dieu ayez la consc
la chambre, et je sortis de cette maison le plus content de tous les hommes . Je ne craignis plus que mon laquais, mais pour l
même porte que moi : ainsi mon laquais qui montait avec moi chez cet homme , et qui restait toujours en haut pendant que j’y
et jamais que ma femme n’y fût ; et tous les jours j’allais chez cet homme , sous prétexte de nouvelles écritures. Je vous ai
sie. Nous étions dans l’action, lorsque je me sentis embrasser par un homme . Cet homme avait les bras assez longs pour nous f
tions dans l’action, lorsque je me sentis embrasser par un homme. Cet homme avait les bras assez longs pour nous faire de la
’avais pas perdu le sens présent : j’avais saisi les deux bras de cet homme qui commençait à craindre le succès de son effron
l soit-il, sans hésiter. Elle allait le faire sans façon, lorsque cet homme qui ne pouvait se dérober de mes mains qui lui te
femme, et lui dis d’aller chez nous : et toi tu es mort, dis-je à cet homme que je reconnus pour un paysan. Ce malheureux, su
dans des plaisirs inconcevables. J’étais le plus heureux de tous les hommes  ; ma femme me paraissait plus belle et plus aimab
t, ne serait plus regardée que comme la pu... je tranchai le mot d’un homme qu’elle aurait épousé. Que son procès qui lui ten
t toute en sang qu’était ma pauvre femme, elle la fit prendre par ces hommes rustiques, qui la portèrent dedans par les pieds
, et la cause de ma douleur était trop juste pour la contraindre. Ces hommes pieux la respectèrent. Ils s’affligèrent avec moi
ez me conta son histoire, et je ne sais point lire dans les yeux d’un homme , si sa douleur n’était très sincère. Il n’a point
lui faire briser les os en Grève ; et il n’y a eu que la fuite de cet homme qui l’ait sauvé de la justice et du ressentiment
mbre en est même très grand. Cependant quelque bien marié que soit un homme , il se rencontre très souvent des moments où il r
ivit-elle en riant, que je ne sais comment regarder ; mais soit comme homme , ou comme garçon, il nous déchire plus que si nou
it Des Frans tout surpris, que celui qui vous a instruit soit plus qu’ homme  ! Ç’a été moi en effet qui ai pris le collier ; m
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
it de moi tout ce qu’on peut dire d’un fourbe et d’un très malhonnête homme . Je n’en fus point surpris pour ce qui était de s
le regarde que comme le plus dissimulé et le plus indigne de tous les hommes . Quelque bonne mine et quelques honnêtetés qu’il
rprises d’entendre ce qu’elles entendaient, surtout comme venant d’un homme qui n’avait jamais passé pour médisant. Elles ne
it mieux que lui, puisqu’il était plus riche et mieux établi, que cet homme savait que j’avais quelques égards pour Sainville
iver à une femme qui a de la vertu que de se voir entre les bras d’un homme , le cœur tout rempli d’un autre, mon infortune ne
elle d’une femme puisse être jamais mise. Il faut que vous sauviez un homme non seulement criminel à l’égard du public, mais
nt de parole, afin que vous n’eussiez ni répugnance ni mépris pour un homme qui voulait vous épouser malgré la certitude où i
euve d’un mari mort avec infamie, que de porter longtemps le nom d’un homme d’avec qui vous pouvez vous séparer quand vous vo
moyens d’avoir accès auprès de lui ; je connaissais de réputation un homme vertueux, son intime ami, qui depuis peu s’était
t le suppliai d’employer en sa faveur tout ce qu’il avait d’amis. Cet homme de vertu n’envisagea là-dedans que la charité de
comme ils l’ont toujours été. Elle se fit si blanche aux yeux de cet homme vertueux, qu’il alla la voir le même jour qu’il e
ant fortement résolu de n’avoir jamais de commerce avec un si méchant homme , je refusai non seulement de retourner avec lui,
er, et peut-être au hasard de ma vie avec le plus violent de tous les hommes . Mais, Madame, ce n’est pas là ce qui m’épouvante
rt lui serait toujours donné à elle seule, à quelque violence que cet homme se portât contre elle ; et qu’ainsi elle n’avait
oite, et se rendit à Toulouse, où nous arrivâmes le lendemain. Jamais homme ne fut plus étonné que le fut Sainville lorsqu’il
t quatre chevaux de main pour Sainville, son valet de chambre et deux hommes d’escorte, nous perdîmes bien du temps, qui donna
rné, ne fût venu à nos cris, et n’eût ramené à notre secours nos deux hommes d’escorte et nos laquais que la peur avait écarté
e a été tué en combattant vaillamment à côté de son maître, qu’un des hommes de notre escorte a été encore bien blessé aussi b
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
t précomptés sur les coups de bâton ordonnés à Thérèse, attendu que l’ homme et la femme n’étant qu’un, ce que l’un recevait d
errait pas une porte ouverte pour sortir au plus vite, mais le pauvre homme n’avait garde d’en voir ayant toutes été fermées
ait risque de perdre son temps s’il y avait encore dans le monde deux hommes de l’humeur du chevalier Sancho, qui à tout momen
emmes qui en pussent faire porter à leurs maris, n’y ayant plus aucun homme qui leur voulût aider à les attacher, qu’il avait
’il y avait dans le monde assez de femmes de vertu qui rebutaient les hommes , sans que Sancho voulût mettre les hommes sur le
de vertu qui rebutaient les hommes, sans que Sancho voulût mettre les hommes sur le pied de rebuter les femmes ; que c’était d
à répondre. Supposé même qu’il fût vrai qu’il eût voulu détourner les hommes de l’amour des femmes, il n’aurait fait que ce qu
er Sancho, il faut qu’il le convainque, qu’il montre quelque preuve d’ homme ou de femme que ses discours aient convertis ; c’
t vicieux qu’il a pour elles ; c’est là vouloir imposer à Dieu et aux hommes , avoir deux mesures, l’une pour soi, l’autre pour
é est prévenu et convaincu, sont d’avoir voulu satisfaire Dieu et les hommes d’une belle apparence qui n’est que de la fumée,
e ces filles, y déployèrent toute la vigueur de leurs bras. Le pauvre homme n’osait branler crainte de pis, et souffrit tout
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
été une fille parfaite si elle eût été plus maîtresse de son cœur. Un homme de qualité entreprit de lui plaire, et y réussit 
pouvoir de disposer de sa main. Il la destina à un des plus honnêtes hommes du monde, parfaitement bien fait et d’un vrai mér
du monde, parfaitement bien fait et d’un vrai mérite, en un mot à un homme capable de se faire aimer de tout autre que d’un
ice à Justin, c’était le nom de son mari, parce qu’elle vit en lui un homme tout aimable. Les fréquentes conversations qu’ell
apprit qu’elle allait dans une maison empruntée où il se trouvait un homme parfaitement bien fait, qu’on ne connaissait pas.
il n’y a pas grand monde ici. La première chambre est occupée par un homme de qualité, qui s’est marié en secret, et qui ne
es du soir ; il les vit faire collation seul à seul, et tout ce qu’un homme et une femme peuvent faire ensemble. Messieurs qu
udence, que sans paraître, ni faire aucun bruit, il vit tout ce qu’un homme trahi peut voir de plus injurieux et de plus acca
trop prudent pour n’être pas suivi. Cléon connaissait son gendre pour homme incapable d’ajouter une syllabe à la vérité ; cep
nt les trouver dans l’hôtellerie qu’il leur indiqua. Il fit partir un homme exprès avec ordre d’aller plus loin, afin qu’il n
e, il semble qu’il soit permis de le faire, parce qu’on suppose qu’un homme n’a pas pu résister aux mouvements impétueux de l
16 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
sacrement les eût égalés. Il faut commencer par lui. Il est fils d’un homme de robe extrêmement riche de lui-même, et qui out
age et le plaisir d’élever un enfant de six ans, qui lui restait d’un homme qu’elle avait tendrement aimé à tous les partis q
blanc, plein uni et vermeil, le front large, la bouche belle pour un homme , les dents bien blanches et bien rangées, la voix
s et charnues ; enfin, on peut dire qu’il est ce qu’on appelle un bel homme . Pour de l’esprit, il n’en manque pas ; mais il l
de camp du régiment de Dupuis, et qu’il l’avait connu pour fort brave homme . Voilà le fondement de la fortune d’Angélique, qu
mpli ; et il faut bien que cela soit, puisqu’elle a si bien engagé un homme , dont l’esprit doux et modéré ne paraissait pas s
quoi, lui demanda-t-il ? Parce que, répliqua-t-elle, des visites d’un homme comme vous à une fille comme moi, n’en feraient r
édisance ; mais, Monsieur, poursuivit-elle, n’allez pas plus loin. Un homme comme vous, croit faire honneur à une fille telle
, répliqua-t-elle, ne vous conviendrait sans doute pas. L’amour qu’un homme de votre rang a pour une fille du mien, la déshon
e la pauvreté n’était point un vice, et que devant Dieu et devant les hommes , une fille pauvre et sage, est plus estimable et
our cela. Elle s’en servit donc, et fut fort aise que le conseil d’un homme d’Église s’accordât avec son cœur : car dans le f
t de Contamine, avait dit qui il était, était étonnée de voir dans un homme de son rang, tant d’amour pour sa fille, et de vo
ui devint meilleure de jour en jour. Pour revenir à ce souper, jamais homme ne parut plus gai et plus content, et Angélique n
de beau linge, de coiffures, de dentelles, et enfin de tout ce qu’un homme peut acheter pour une fille ; et le tout étant tr
gréable, et la maison très belle. Il la montra pour propriétaire à un homme de pratique qui en occupait le reste, et ensuite
vant et sur le derrière, et le reste de la maison était occupé par un homme de plume, qui en louait lui-même à un marchand, e
. Sa fille de chambre n’était pas pour tenir contre les présents d’un homme aussi libéral que Contamine, et ne la pas laisser
elle se défît de sa cuisinière, et qu’elle se mît en pension chez cet homme de pratique qui demeurait dans la maison, et qui
hez le père desquelles elle mangeait, et les obligea d’y coucher. Cet homme était, comme je vous l’ai dit, un homme de pratiq
les obligea d’y coucher. Cet homme était, comme je vous l’ai dit, un homme de pratique qui demeurait dans cette maison de to
et aussi entière que ma mère m’a mise au monde, et cependant c’est un homme qui m’a mise dans l’état où vous me voyez. Ensuit
En effet, Mademoiselle, ajouta-t-elle, pouvais-je faire moins pour un homme que j’aime, et à qui je dois tout ? Et pouvais-je
et dînons, après cela on vous parlera. Ce sera moi, Monsieur, dit un homme parfaitement bien fait, qui vous désabuserai. Je
onsieur, reprit Des Ronais, je me mettrais volontiers de son côté. Un homme aussi bien fait que vous, peut facilement faire u
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
ur de ses armes. Tu ne dois pas t’en étonner, lui dit son maître, les hommes d’autrefois étaient bien plus forts et plus grand
duc ne fût arrivé suivi de toute sa troupe au nombre de plus de cent hommes . Il contrefit l’étonné de les voir si bien armés.
tendirent une voix qui les appelait. Ils y allèrent, et trouvèrent un homme lié et couché sur de la paille. Ils le délièrent,
à deux reprises contre des Français, et un démon sous la figure d’un homme qui leur avait repris le carrosse, ôté Eugénie qu
art de l’un ou de l’autre : qu’au reste ils étaient encore vingt-huit hommes , tous gens de sac et de corde, bien résolus, et t
bandits qui avaient été tués. On en trouva huit roides morts et deux hommes de justice : reste à vingt, dit-il, qu’il faut av
n maître le mieux qu’il pût, de sorte que, quelque résistance que ces hommes pussent faire, nos aventuriers en mirent deux sur
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
on Quichotte d’en faire autant. Ce devait être une belle figure qu’un homme armé de toutes pièces parmi des filles proprement
urs jugements fut admirée ; la vénalité des charges, qui donnent à un homme le pouvoir de disposer de la vie et des biens de
de procédures et de chicanes, qui donne le tort dans les formes à un homme à qui le fond donne gain de cause ; tout cela fut
x logé, contre la mauvaise coutume de notre siècle, où l’on place les hommes dans de vastes enceintes qui ont épuisé la nature
abbé, et on aurait regardé celui qui en aurait eu plusieurs comme un homme qui aurait eu plusieurs femmes. Il n’était point
us riche que celui que l’on quitte ; cela aurait été regardé comme un homme qui aurait répudié une femme légitime à cause de
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
ort pour la franchir, comme elle fit en effet. Elle fut suivie par un homme armé de toutes pièces qui paraissait vouloir la r
il crut le voir, car Passamont était disparu, et c’était une figure d’ homme armé qu’on avait jetée à sa place. On avait mis d
était bon pour les gens de l’autre monde. N’importe, poursuivit-il, l’ homme propose et Dieu dispose, nous sommes bien équipés
servaient de corps de garde. Qui es-tu toi, qui oses venir où jamais homme vivant n’a mis les pieds ? lui demanda l’horrible
aucune exception de la grandeur mondaine, et qu’on ne regarde dans l’ homme que l’homme seul et ses actions, et non pas ses t
ption de la grandeur mondaine, et qu’on ne regarde dans l’homme que l’ homme seul et ses actions, et non pas ses titres fastue
mais par une action de modestie elle lui tourna le dos, et dit qu’un homme dans l’état où il était choquait sa pudeur. Pluto
du désenchantement de Madame Dulcinée ; que me sert que Guillot soit homme de bien si sa bonté ne me fait rien ; mais c’est,
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
laissait le champ libre à mettre leur réputation à couvert devant les hommes , que pour cela il fallait absolument nettoyer la
t bon et généralement approuvé. Comme ce duc était un très hon-| nête homme , il voulut bien à la prière d’Eugénie se donner l
, qu’il ne doutait pas qu’ils n’arrivassent incessamment, et tous ces hommes étant joints à ceux que le lieutenant avait amené
démons n’avaient pas de pouvoir sur votre vie ; mais ceux-ci sont des hommes de chair et d’os, qui vous accommoderont en chien
ami Sancho, lui dit Don Quichotte, un chevalier et un sergent, ou un homme de justice, sont en tout différents ; l’un n’y va
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
rosse fort magnifique, à quatre chevaux, et dans lequel il y avait un homme fort bien vêtu, une femme parfaitement bien mise,
és, ils firent face de tous côtés ; cependant étant enveloppés de six hommes , ils auraient infailliblement succombé, si on ne
ait cherché fort longtemps, et n’avait garde de trouver en faction un homme qui était au cabaret. Occupé de ces pensées chimé
que Don Pedre et sa compagnie ne savaient s’ils avaient à faire à des hommes ou à des démons. Don Quichotte était celui qui le
moi, lui cria-t-il. Don Pedre se tourna en effet, et voyant encore un homme qu’il croyait avoir assommé, fit face à notre che
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
t menée chez Valerio lui semblait trop molle et trop délicate pour un homme aussi nécessaire au public qu’il croyait être, et
que ce n’était pas par un motif d’indifférence, que les amants et les hommes mariés abandonnaient en France leurs maîtresses e
es et leurs jalousies, et que très assurément le meilleur parti qu’un homme marié pouvait prendre, était de ne témoigner à sa
rdre lorsqu’il le devait et autant qu’il le pouvait ; que du reste un homme n’en devait pas être regardé comme moins honnête,
honnête, quoiqu’il eût une femme libertine, pourvu qu’il eût fait en homme d’honneur ce qu’il devait pour la ranger à la rai
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
au de Valerio. Comme ils sortaient de l’hôtellerie, on y apportait un homme mourant que Silvie n’eut pas plutôt regardé qu’el
it un grand cri qui obligea le duc d’Albuquerque à faire arrêter. Cet homme qu’on apportait tendait faiblement les bras à Sil
rdonné à son officier de donner des chambres propres aux dames et aux hommes , et avait envoyé chercher le chirurgien qui avait
d’un confesseur que de tout autre secours, et que c’était sûrement un homme mort dans vingt-quatre heures au plus tard ; ce f
, excepté ses visions sur la Chevalerie errante, il n’y avait guère d’ homme au monde de meilleur sens, ni plus discret que lu
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
de te faire roi ; mais tes mœurs sont trop simples pour gouverner des hommes aussi corrompus qu’ils le sont à présent ; reste
et profitables aux autres, mais je n’en abuserai pas ; je ne suis pas homme à prêter à usure, et il n’y a point d’argent mieu
les mains du curé de ton village, sans en parler à ta femme ; il est homme d’honneur, et aura soin de marier ta fille, et de
Quichotte, vivat, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme  ; je ne me changerais pas pour l’archidiacre de T
e de notre vie ; l’habit ne fait pas le moine, ni la soutane l’habile homme , trois pas sur le pavé en découvrent la sottise ;
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
de lui, et qui prouve ce que dit Cid-Hamet-Benengely, que c’était un homme sans malice. Il donna à celui qui y allait vingt
trouver un bon parti, ou plutôt attacherait plus fortement à elle un homme qui l’aimait et qu’elle ne haïssait pas. Cet homm
ortement à elle un homme qui l’aimait et qu’elle ne haïssait pas. Cet homme était le neveu du curé qui était venu la consoler
nt dit ; mais on dit que votre fille a une amourette et qu’un certain homme ou garçon nommé… — Non, non, Madame, interrompit
i en donna le temps. Les spectateurs riaient à n’en pouvoir plus. Les hommes suivirent Sancho en lui parlant toujours sans qu’
vous savez pourquoi je l’ai fait, et avec tous vos beaux discours les hommes seraient heureux s’ils ressemblaient aux linottes
26 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
ette action qui fut remarquée, ne laissa plus douter que ce ne fût un homme de qualité. Les maîtres des carrosses recommandèr
rrivez, vous assistez à un mariage, et ce mariage se contracte par un homme qui est banni depuis plus de six ans, à cause de
ui est banni depuis plus de six ans, à cause de sa maîtresse ; par un homme que tout Paris croit mort depuis quatre ans, et q
ve de Monsieur de Londé, l’un des plus agréables et des plus honnêtes hommes qui aient jamais été au monde. Je la connais, rep
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
t des autres ; et parce que sur la foi de son habit il l’avait cru un homme de conséquence ; sans cela il n’aurait pas souffe
plus d’une semaine au mois. Peu manger et mal nourrir, font bientôt l’ homme mourir. Tout bien compté et bien rabattu, je jeûn
i-ci n’en avait point été surpris, parce qu’il le connaissait pour un homme intrépide et tout à fait infatué de ses Chevaleri
par le plaindre du ridicule où sa folie exposait un des plus honnêtes hommes d’Espagne, et sans faire semblant de vouloir taxe
à Don Quichotte, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme  ; dans quatre jours vous aurez Dulcinée, et moi m
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
voulut voir à quel endroit le faux enchanteur était disparu, mais un homme vêtu en satyre se présenta à lui, et lui défendit
rude combat, j’ai besoin de repaître ; trois verres de vin avisent un homme , et quand j’en aurai bu dix j’en raisonnerai bien
e la compagnie l’anima de telle sorte à son entreprise, que le pauvre homme n’aurait pu s’en dispenser quand il l’aurait voul
ordinaire, ou plutôt qui n’avaient point du tout dormi la nuit, tant hommes que femmes, allèrent se reposer. On examinait par
29 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
hayes devant plus de vingt personnes. Il parla fort longtemps pour un homme aussi bas qu’il paraissait être ; il avoua toutes
et sans avoir fait des informations exactes, surtout s’agissant d’un homme de qualité, avoué de son roi ; et qu’avant qu’on
roubles et de confusion. Il était suivi de ses gardes et de plusieurs hommes de main en cas de besoin. On eut toute la joie po
30 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
les bandits l’épée à la main, qui surpris de se voir sur les bras un homme qu’ils croyaient mort, se défendirent avec tout l
errasser celui qui avait voulu tuer la duchesse. ne voyant plus qu’un homme en état de défense, et qu’il lui venait encore du
ec tant de courtoisie et de sagesse, qu’elle ne savait que juger d’un homme qui était effectivement fou, et qui pourtant parl
31 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
lâchée sans aucun dessein de t’offenser ? Crois-tu qu’il suffise à un homme d’avoir de l’esprit et de la science, et que ce s
ec surprise un spectre qui venait à eux à travers le bois. C’était un homme effroyable, qui jetait de temps en temps par la p
t large de plus de quatre doigts. Il passait l’ordinaire grandeur des hommes , et montait un puissant cheval ; en un mot sa fig
nt autant, après avoir bien ri de la folie extraordinaire de ces deux hommes .
32 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
’hôtesse, à qui il avait donné de l’argent, non pas en valet, mais en homme de qualité très riche. Celle-ci s’était offerte à
pourtant n’était point flatté, parce que véritablement c’était un des hommes de France le mieux fait, le plus beau et le plus
’il était pourtant vrai qu’elle l’avait remarqué et distingué comme l’ homme le mieux fait qu’elle eût jamais vu, et qu’elle n
33 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
tel qui sert serait servi. On m’a traité moi avec respect et comme un homme de conséquence, parce que j’en fais les actions,
décente, qui ne mérite que du mépris. Tu vois par là, Sancho, que les hommes ne s’arrêtent qu’à l’apparence qui les frappe ; a
34 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
ls ne tombent dans des malheurs qui leur attirent le mépris des mêmes hommes dont ils auraient acquis toute l’estime. Pour pré
ontraindre Don Quichotte, et que d’ailleurs on le connaissait pour un homme incapable d’aller contre les ordres de Parafaraga
35 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
ent bien où il était, et qu’on le ramènerait en peu de temps ; et cet homme étant sorti, il revint à Sancho, et lui remit le
qui avait toujours joué le personnage de Parafaragaramus ; c’était un homme extrêmement grand, fort et robuste ; il était vêt
36 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »
e Don Quichotte, et qu’il avait prié de la continuer, était un de ces hommes particuliers, qui ne sont bons que pour eux- même
37 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »
sans récompense. —  Eh pardi, reprit Sancho, Parafaragaramus est bon homme , il aime à rire et à boire, et je l’aime à cause
38 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
nser de demeurer, outre que d’ailleurs il n’était point véritablement homme de guerre, joint à cela que le duc de Médoc lui-m
39 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
ire à la vue du plus ridicule combat qu’on puisse se figurer, de deux hommes à cheval armés de toutes pièces, et l’épée au côt
40 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
en justifiant Silvie ; et ce qu’il dit de Gallouin montre, que si un homme est capable de tout pour ses plaisirs, lorsqu’il
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