& de Remraja, roi du pays, qui ont défendu aux Anglais & aux
Hollandais
de leur faire aucune insulte. Je parlerai de ces
. On a mis les bramènes sur le pied d’en demander la permission : les
Hollandais
n’ont jamais voulu l’accorder dans les endroits o
qu’il y était, deux agents ou facteurs des compagnies anglaise &
hollandaise
: que ce prince leur avait donné à dîner à sa tab
ait tentatif ; il fallait s’en tirer. L’Anglais offrit mille écus, le
Hollandais
deux mille ; & ils se piquèrent si bien l’un
l’un l’autre que le pucelage fut vendu à l’encan sept mille écus. Le
Hollandais
demeura adjudicataire, l’Anglais ayant quitté la
ais demeura adjudicataire, l’Anglais ayant quitté la partie ; mais le
Hollandais
, sage & prudent, craignant d’être blâmé de se
ce matin, en déjeunant au fort, que nous allons à Madras trouver des
Hollandais
qui y sont, & que nous y tirerons du canon, s
quatorze navires, tant gros que petits, dont cinq anglais, & neuf
hollandais
, tous mouillés sous le canon de la forteresse, qu
anons & peu d’hommes d’équipage, ainsi que nous l’avaient dit les
Hollandais
que nous avions ; que par conséquent, le nombre,
n sorte qu’un coup n’attendait pas l’autre, particulièrement l’Amiral
hollandais
, qui semblait en feu, tant son canon était bien s
M. du Quesne a fait signal au brûlot d’aller s’attacher à cet Amiral
hollandais
. C’était le même petit bâtiment que nous avions p
es coups de canon qui lui ont été lâchés sur sa route, il a abordé le
hollandais
, & n’a point mis le feu à son brûlot qu’il n’
pêché d’aborder l’ennemi ; & le brûlot aurait assurément brûlé le
hollandais
, si les grappins qu’il avait au bout de ses vergu
us venons d’appareiller pour aller attendre au passage quatre navires
hollandais
qui viennent de Batavia, & qui doivent arrive
nu sur nous. On croit avec toute sorte d’apparence que le général des
Hollandais
à Batavia est instruit de notre arrivée aux Indes
ce la vaut bien. Cette île de Priparis est mal marquée sur les cartes
hollandaises
qui la placent à seize degrés. Les cartes françai
bien du monde, dont ils ne veulent pas dire le nombre : que l’amiral
hollandais
avait eu la tête emportée d’un boulet de canon ;
communes dans cette saison. Puisque l’occasion vient de parler de ce
Hollandais
, qui commandait la flûte que nous avons prise, &a
Les ennemis domestiques qui sont répandus sur l’escadre, qui sont les
Hollandais
venant des prises, souhaitent fort que leurs gens
les. Ses sujets ne sont pas assez hardis pour en approcher ; mais les
Hollandais
, dont la politique est de ne pas souffrir dans le
x, lui ont par-dessous main fait avoir des canonniers portugais &
hollandais
, lesquels ont si bien servi son canon de cent &am
x, à moins qu’ils ne l’achètent bien cher ; parce qu’on croit que les
Hollandais
ne la souhaitent pas, quoiqu’ils fassent semblant
: quelquefois avec les Français, & jamais avec les Anglais ni les
Hollandais
, parce qu’ils ont la prévention de les regarder c
ne lui veut rien avancer : ce qui concerte avec l’intérêt qu’ont les
Hollandais
, les Anglais, & les autres nations d’Europe d
vaisseaux naviguent, mais le Siam reste. Les loges des Anglais &
Hollandais
sont proches de celle des Français. Pendant le te
assor sont justes, j’en suis à présent certain. Les Anglais & les
Hollandais
, épouvantés des deux combats d’Amzuam & Madra
de la conjoncture de l’ordre du Mogol en faveur des Anglais & des
Hollandais
, & a obtenu du général de ce prince que les b
ises, avaient tout tait débarquer de dessus les navires anglais &
hollandais
, & n’avaient pas osé s’exposer au trajet sur
ions absolument le commerce & la réputation des Anglais & des
Hollandais
. On a encore appris qu’ils vont équiper quatorze
s Européens qui sont aux Indes, Français, Anglais, Portugais, Danois,
Hollandais
, savent que cette révolte n’est que le fruit de l
né un coup de pied. C’est cette horrible profanation qui fait que les
Hollandais
seuls sont reçus dans l’empire du Japon, & qu
n leur demande de quelle religion ils sont, ils répondent qu’ils sont
hollandais
. Je ne sais si cela est pardonnable à une nation
ropéens qui sont aux Indes depuis quelques temps, soit Français, soit
Hollandais
. C’est le signor Antonio. Portugais, demeurant à
e développer, dès leur premier voyage aux Indes, la politique que les
Hollandais
y observent ; qu’il était vrai que cette politiqu
nquillité du fruit de cette politique si généralement connue. Que les
Hollandais
ne prenaient aucun soin de la cacher, pas même ce
aussi vivement que les objets présents, & parce que l’argent des
Hollandais
leur fera toujours trouver des souverains dans l’
ine & d’autres, toujours prêts à se vendre, & qui, tirant des
Hollandais
les sommes immenses que celte République seule ét
s, bien loin de contribuer à leur anéantissement : & qu’ainsi les
Hollandais
n’avaient rien à craindre, parce qu’à cet égard,
leurs sujets, mais n’en avaient aucun sur ceux qui appartenaient aux
Hollandais
, ni sur ceux qui leur étaient alliés, pas même su
de paix, ni aucune déclaration de guerre qu’autant qu’il plaisait aux
Hollandais
, qui, comme médiateurs, en réglaient toujours les
rdements impurs et bestiaux ont obligé le roi de Ceylon d’appeler les
Hollandais
à son secours, pour chasser une nation si pervers
à souhaiter que les Portugais fussent encore à Trinquemalé et que les
Hollandais
ne fussent jamais venus à Ceylon. Que les Holland
emalé et que les Hollandais ne fussent jamais venus à Ceylon. Que les
Hollandais
ôtaient à ces princes la volonté de secouer le jo
e eux pour échapper au châtiment de leurs crimes ; que ces canonniers
hollandais
infiniment plus habiles, plus adroits et plus bra
nait lieu de croire que le Mogol ne ruinerait jamais Remraja. Que les
Hollandais
trouvaient doublement leur intérêt à soutenir cet
du roi de Golconde, & des sept mille écus qu’il avait tirés d’un
Hollandais
pour un pucelage peut-être déjà vendu et revendu.
qu’on pût faire, le fort ne pourrait pas résister longtemps. Que les
Hollandais
venant par terre, le long de la Côte, se joindrai
serments, c’est qu’il ne faut jamais s’y lier. Les Anglais & les
Hollandais
, a poursuivi M. Martin, feront comprendre au Mogo
même quand vous avez dit qu’il était facile de ruiner le commerce des
Hollandais
. Oui, sans doute, il est facile, & je pose en
; respecter de toutes les nations orientales, feront plus de tort aux
Hollandais
& aux Anglais dans leur commerce, en moins de
des magasins utiles & nécessaires, & en empêcher l’accès aux
Hollandais
, comme ils nous bouchent celui du cap de Bonne-Es
ins les prises que ces corsaires feraient des vaisseaux anglais &
hollandais
empêcheraient la France d’être obligée d’avoir re
se une observation qui me paraît assez juste. Que la France batte les
Hollandais
dans les mers d’Europe, qu’elle leur coule à fond
oudra : je suppose qu’elle le puisse, qu’y gagnera-t-elle ? & les
Hollandais
, qu’y perdront-ils ? La France y gagnera de l’hon
a France y gagnera de l’honneur sans profit, & c’est tout. Et les
Hollandais
n’y perdront pas grand-chose ; parce qu’outre que
l peut compter aussi bien que la Compagnie, que les Anglais & les
Hollandais
se vengeront & se payeront, aux dépens des Fr
France de rétablir sa réputation dans les Indes : & de celui des
Hollandais
d’achever de perdre ce qui lui en reste : surtout
sur ce que leur montre l’apparence : &, comme ils voient que les
Hollandais
priment sur nous par leur faste, qui même surpass
t & par tout dans ces climats : ils croient avec facilité que les
Hollandais
sont en effet aussi puissants en Europe à notre é
ention, je ne crois pas m’y être trompé. Il est constant qu’après les
Hollandais
je ne connais que les jésuites qui fassent le plu
es la réputation du nom français, & qui même l’y rend odieux. Les
Hollandais
, ardents à nuire de toute manière à notre nation,
en allemand, & en flamand, translatés du français, & que les
Hollandais
ont grand soin de porter par toute la terre, &
le la méprise. Pour donner encore plus d’horreur de notre nation, les
Hollandais
la font regarder comme la plus turbulente qui soi
que la Compagnie doit à Surate, & ailleurs, est cité ; & les
Hollandais
ne manquent pas de lui donner l’air de banquerout
sont connues dans tout l’Orient jusqu’à la moindre circonstance. Les
Hollandais
se donnent bien de garde de dire que les jésuites
e, voici ce qu’ils vont faire. Ils ont intérêt de se ménager avec les
Hollandais
& les Anglais, parce que c’est sur leurs vais
rançais ; & auront ajouté qu’en les remettant entre les mains des
Hollandais
, ils leur assuraient leur retour prompt & cer
& certain, soit à Mergui, soit à Bangkok, soit même à Louvau. Les
Hollandais
s’en chargeront avec plaisir : ils les reconduiro
uiront chez eux en triomphe ; & les autres diront que la peur des
Hollandais
aura fait fuir les navires de France. Sur ce pied
s de France. Sur ce pied, les mandarins croiront avoir obligation aux
Hollandais
de leur retour dans leur patrie, & aux jésuit
les autres ; & les discours uniformes de ces mandarins & des
Hollandais
achèveront de perdre la réputation des Français,
royaume une quantité prodigieuse d’argent dont les Anglais & les
Hollandais
, nos ennemis, profitent. J’en écris dans ce sens,
nous pouvons trouver vers le Cap une escadre de vaisseaux anglais ou
hollandais
venant d’Europe, qui insulteront un navire seul,
à notre abordage des îles de l’Amérique, où les câpres anglais &
hollandais
croisent incessamment, & où ils entretiennent
M. de La Chassée lui demandait s’il craignait que les Anglais ou les
Hollandais
profitassent de la succession de Le Vasseur, en n
lus. Si nous avons à faire à eux, mon parti est pris : si ce sont des
Hollandais
, nous tâcherons de nous vendre tout ce que nous p
lement le temps de l’ouragan : Rikwart nous l’a assuré en dînant. Les
Hollandais
savent que nous sommes ici, car ils ont des gens
y en a plus de trois cents ; & que ce sont ceux que la Compagnie
hollandaise
envoie s’établir dans les terres nouvellement déc
ait comme s’ils avaient été aux opinions ; &, un moment après, ce
Hollandais
, qui ne parle pas tout à fait bon français quoiqu
mmes pas à plus de cent soixante lieues. Le ministre, ou le prédicant
hollandais
, & un des Lascaris dont j’ai parlé ci-dessus,
vingt armateurs à la mer feraient plus de tort aux Anglais & aux
Hollandais
qu’une armée royale, fût-elle composée de quatre-