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1 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
& de Remraja, roi du pays, qui ont défendu aux Anglais & aux Hollandais de leur faire aucune insulte. Je parlerai de ces
. On a mis les bramènes sur le pied d’en demander la permission : les Hollandais n’ont jamais voulu l’accorder dans les endroits o
qu’il y était, deux agents ou facteurs des compagnies anglaise &  hollandaise  : que ce prince leur avait donné à dîner à sa tab
ait tentatif ; il fallait s’en tirer. L’Anglais offrit mille écus, le Hollandais deux mille ; & ils se piquèrent si bien l’un
l’un l’autre que le pucelage fut vendu à l’encan sept mille écus. Le Hollandais demeura adjudicataire, l’Anglais ayant quitté la
ais demeura adjudicataire, l’Anglais ayant quitté la partie ; mais le Hollandais , sage & prudent, craignant d’être blâmé de se
ce matin, en déjeunant au fort, que nous allons à Madras trouver des Hollandais qui y sont, & que nous y tirerons du canon, s
quatorze navires, tant gros que petits, dont cinq anglais, & neuf hollandais , tous mouillés sous le canon de la forteresse, qu
anons & peu d’hommes d’équipage, ainsi que nous l’avaient dit les Hollandais que nous avions ; que par conséquent, le nombre,
n sorte qu’un coup n’attendait pas l’autre, particulièrement l’Amiral hollandais , qui semblait en feu, tant son canon était bien s
M. du Quesne a fait signal au brûlot d’aller s’attacher à cet Amiral hollandais . C’était le même petit bâtiment que nous avions p
es coups de canon qui lui ont été lâchés sur sa route, il a abordé le hollandais , & n’a point mis le feu à son brûlot qu’il n’
pêché d’aborder l’ennemi ; & le brûlot aurait assurément brûlé le hollandais , si les grappins qu’il avait au bout de ses vergu
us venons d’appareiller pour aller attendre au passage quatre navires hollandais qui viennent de Batavia, & qui doivent arrive
nu sur nous. On croit avec toute sorte d’apparence que le général des Hollandais à Batavia est instruit de notre arrivée aux Indes
ce la vaut bien. Cette île de Priparis est mal marquée sur les cartes hollandaises qui la placent à seize degrés. Les cartes françai
bien du monde, dont ils ne veulent pas dire le nombre : que l’amiral hollandais avait eu la tête emportée d’un boulet de canon ;
communes dans cette saison. Puisque l’occasion vient de parler de ce Hollandais , qui commandait la flûte que nous avons prise, &a
Les ennemis domestiques qui sont répandus sur l’escadre, qui sont les Hollandais venant des prises, souhaitent fort que leurs gens
les. Ses sujets ne sont pas assez hardis pour en approcher ; mais les Hollandais , dont la politique est de ne pas souffrir dans le
x, lui ont par-dessous main fait avoir des canonniers portugais &  hollandais , lesquels ont si bien servi son canon de cent &am
x, à moins qu’ils ne l’achètent bien cher ; parce qu’on croit que les Hollandais ne la souhaitent pas, quoiqu’ils fassent semblant
: quelquefois avec les Français, & jamais avec les Anglais ni les Hollandais , parce qu’ils ont la prévention de les regarder c
ne lui veut rien avancer : ce qui concerte avec l’intérêt qu’ont les Hollandais , les Anglais, & les autres nations d’Europe d
vaisseaux naviguent, mais le Siam reste. Les loges des Anglais &  Hollandais sont proches de celle des Français. Pendant le te
assor sont justes, j’en suis à présent certain. Les Anglais & les Hollandais , épouvantés des deux combats d’Amzuam & Madra
de la conjoncture de l’ordre du Mogol en faveur des Anglais & des Hollandais , & a obtenu du général de ce prince que les b
ises, avaient tout tait débarquer de dessus les navires anglais &  hollandais , & n’avaient pas osé s’exposer au trajet sur
ions absolument le commerce & la réputation des Anglais & des Hollandais . On a encore appris qu’ils vont équiper quatorze
s Européens qui sont aux Indes, Français, Anglais, Portugais, Danois, Hollandais , savent que cette révolte n’est que le fruit de l
né un coup de pied. C’est cette horrible profanation qui fait que les Hollandais seuls sont reçus dans l’empire du Japon, & qu
n leur demande de quelle religion ils sont, ils répondent qu’ils sont hollandais . Je ne sais si cela est pardonnable à une nation
ropéens qui sont aux Indes depuis quelques temps, soit Français, soit Hollandais . C’est le signor Antonio. Portugais, demeurant à
e développer, dès leur premier voyage aux Indes, la politique que les Hollandais y observent ; qu’il était vrai que cette politiqu
nquillité du fruit de cette politique si généralement connue. Que les Hollandais ne prenaient aucun soin de la cacher, pas même ce
aussi vivement que les objets présents, & parce que l’argent des Hollandais leur fera toujours trouver des souverains dans l’
ine & d’autres, toujours prêts à se vendre, & qui, tirant des Hollandais les sommes immenses que celte République seule ét
s, bien loin de contribuer à leur anéantissement : & qu’ainsi les Hollandais n’avaient rien à craindre, parce qu’à cet égard,
leurs sujets, mais n’en avaient aucun sur ceux qui appartenaient aux Hollandais , ni sur ceux qui leur étaient alliés, pas même su
de paix, ni aucune déclaration de guerre qu’autant qu’il plaisait aux Hollandais , qui, comme médiateurs, en réglaient toujours les
rdements impurs et bestiaux ont obligé le roi de Ceylon d’appeler les Hollandais à son secours, pour chasser une nation si pervers
à souhaiter que les Portugais fussent encore à Trinquemalé et que les Hollandais ne fussent jamais venus à Ceylon. Que les Holland
emalé et que les Hollandais ne fussent jamais venus à Ceylon. Que les Hollandais ôtaient à ces princes la volonté de secouer le jo
e eux pour échapper au châtiment de leurs crimes ; que ces canonniers hollandais infiniment plus habiles, plus adroits et plus bra
nait lieu de croire que le Mogol ne ruinerait jamais Remraja. Que les Hollandais trouvaient doublement leur intérêt à soutenir cet
du roi de Golconde, & des sept mille écus qu’il avait tirés d’un Hollandais pour un pucelage peut-être déjà vendu et revendu.
qu’on pût faire, le fort ne pourrait pas résister longtemps. Que les Hollandais venant par terre, le long de la Côte, se joindrai
serments, c’est qu’il ne faut jamais s’y lier. Les Anglais & les Hollandais , a poursuivi M. Martin, feront comprendre au Mogo
même quand vous avez dit qu’il était facile de ruiner le commerce des Hollandais . Oui, sans doute, il est facile, & je pose en
; respecter de toutes les nations orientales, feront plus de tort aux Hollandais & aux Anglais dans leur commerce, en moins de
 des magasins utiles & nécessaires, & en empêcher l’accès aux Hollandais , comme ils nous bouchent celui du cap de Bonne-Es
ins les prises que ces corsaires feraient des vaisseaux anglais &  hollandais empêcheraient la France d’être obligée d’avoir re
se une observation qui me paraît assez juste. Que la France batte les Hollandais dans les mers d’Europe, qu’elle leur coule à fond
oudra : je suppose qu’elle le puisse, qu’y gagnera-t-elle ? & les Hollandais , qu’y perdront-ils ? La France y gagnera de l’hon
a France y gagnera de l’honneur sans profit, & c’est tout. Et les Hollandais n’y perdront pas grand-chose ; parce qu’outre que
l peut compter aussi bien que la Compagnie, que les Anglais & les Hollandais se vengeront & se payeront, aux dépens des Fr
France de rétablir sa réputation dans les Indes : & de celui des Hollandais d’achever de perdre ce qui lui en reste : surtout
sur ce que leur montre l’apparence : &, comme ils voient que les Hollandais priment sur nous par leur faste, qui même surpass
t & par tout dans ces climats : ils croient avec facilité que les Hollandais sont en effet aussi puissants en Europe à notre é
ention, je ne crois pas m’y être trompé. Il est constant qu’après les Hollandais je ne connais que les jésuites qui fassent le plu
es la réputation du nom français, & qui même l’y rend odieux. Les Hollandais , ardents à nuire de toute manière à notre nation,
en allemand, & en flamand, translatés du français, & que les Hollandais ont grand soin de porter par toute la terre, &
le la méprise. Pour donner encore plus d’horreur de notre nation, les Hollandais la font regarder comme la plus turbulente qui soi
que la Compagnie doit à Surate, & ailleurs, est cité ; & les Hollandais ne manquent pas de lui donner l’air de banquerout
sont connues dans tout l’Orient jusqu’à la moindre circonstance. Les Hollandais se donnent bien de garde de dire que les jésuites
e, voici ce qu’ils vont faire. Ils ont intérêt de se ménager avec les Hollandais & les Anglais, parce que c’est sur leurs vais
rançais ; & auront ajouté qu’en les remettant entre les mains des Hollandais , ils leur assuraient leur retour prompt & cer
& certain, soit à Mergui, soit à Bangkok, soit même à Louvau. Les Hollandais s’en chargeront avec plaisir : ils les reconduiro
uiront chez eux en triomphe ; & les autres diront que la peur des Hollandais aura fait fuir les navires de France. Sur ce pied
s de France. Sur ce pied, les mandarins croiront avoir obligation aux Hollandais de leur retour dans leur patrie, & aux jésuit
les autres ; & les discours uniformes de ces mandarins & des Hollandais achèveront de perdre la réputation des Français,
royaume une quantité prodigieuse d’argent dont les Anglais & les Hollandais , nos ennemis, profitent. J’en écris dans ce sens,
nous pouvons trouver vers le Cap une escadre de vaisseaux anglais ou hollandais venant d’Europe, qui insulteront un navire seul,
à notre abordage des îles de l’Amérique, où les câpres anglais &  hollandais croisent incessamment, & où ils entretiennent
M. de La Chassée lui demandait s’il craignait que les Anglais ou les Hollandais profitassent de la succession de Le Vasseur, en n
lus. Si nous avons à faire à eux, mon parti est pris : si ce sont des Hollandais , nous tâcherons de nous vendre tout ce que nous p
lement le temps de l’ouragan : Rikwart nous l’a assuré en dînant. Les Hollandais savent que nous sommes ici, car ils ont des gens
y en a plus de trois cents ; & que ce sont ceux que la Compagnie hollandaise envoie s’établir dans les terres nouvellement déc
ait comme s’ils avaient été aux opinions ; &, un moment après, ce Hollandais , qui ne parle pas tout à fait bon français quoiqu
mmes pas à plus de cent soixante lieues. Le ministre, ou le prédicant hollandais , & un des Lascaris dont j’ai parlé ci-dessus,
vingt armateurs à la mer feraient plus de tort aux Anglais & aux Hollandais qu’une armée royale, fût-elle composée de quatre-
2 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
fait deux voyages aux Indes ; outre cela, il a été pris une fois des Hollandais desquels il a été assez maltraité, et dont il con
s serons détachés de l’escadre pour donner cache à quelque Anglais ou Hollandais . Les mains me démangent, je serais si aise d’avoi
ne vaut rien, outre qu’il avait été tari par l’eau que trois navires hollandais y avaient faite deux ou trois jours avant notre a
x semaines. Nous n’allons pas trouver le Cap de Bonne-Espérance : les Hollandais ne sont pas assez de nos amis pour leur faire la
dans la suite surtout si nous avons quelque rencontre d’Anglais ou de Hollandais , on ne mange plus à la chambre ni moutons ni poul
osse qu’elle a été toute la journée. Comme cette terre appartient aux Hollandais qui y ont un fort nous n’y allons pas ; ainsi je
le mangeait. Le vent cessait petit à petit. Notre amiral mit pavillon hollandais au grand mât et nous, nous mîmes même pavillon à
est vrai que chemin faisant nous irons visiter les comptoirs que les Hollandais ont à l’île de Ceylan : tant mieux si nous y trou
dont je vous ai parle ci-devant a enlevé celle de ce navire. Tous les Hollandais étaient fuis à terre où ils espéraient mettre en
que cinq ans, ayant été faite en 1684. Celui qui la commandait est un Hollandais , nommé Hiérosme Ricouart qui avait quatre-vingt-d
est la provision qu’elle portait aux comptoirs ou habitations que les Hollandais ont à cette île de Ceylon à la vue de partie desq
s endroits, et beaucoup d’argent pour payer les gens que la compagnie hollandaise y emploie. Je ne vous dit mot de ses richesses, l
et où il n’y a que pour peu de temps de chemin. Nous avons ici trois Hollandais , dont l’un servait de ministre dans la flûte pris
avant-hier. Il ne sait pas un mot de latin, cela me surprend, car les Hollandais sont naturellement studieux et surtout ceux qui s
nsieur Du Quesne lui a tiré un coup de canon, il a amené son pavillon hollandais et on l’a emmené sans coup férir. C’est un des pe
emmené sans coup férir. C’est un des petits bâtiments qui servent aux Hollandais à aller de comptoir en comptoir le long de la côt
ndel où nous allons et où nous sommes presque il y a six gros navires hollandais bien chargés. Tant mieux nous donnerons des lettr
a distance des lieux le peut permettre, je crois que c’est un magasin hollandais nouvellement bâti. Du mardi 8. [août] Nous
et le meilleur vent du monde. Nous avons passé devant une forteresse hollandaise nommée Trinquemalle Elle est sur le bord de la me
s ont été obligés de l’abandonner avec cinquante pièces de canon. Les Hollandais n’ont pas laissé échapper une si belle proie quan
es étaient mouillés devant Négapatan, qui est le premier fort que les Hollandais ont sur cette côte, et étaient en sûreté sous son
ous n’avions sous nous que quatre brasses et demie d’eau. Ce fort des Hollandais me paraît fort beau, et c’est un carré irrégulier
intérêts du beau-père et du gendre. Nous avons encore appris que les Hollandais n’ont pas en tout deux cents Européans sur tous l
anois à la vue des Portugais si ils en étaient connus pour anglais ou hollandais  : ce serait une lâcheté dont l’une et l’autre nat
tant sous la protection du roi du pays qui a défendu aux Anglaise aux Hollandais de leur faire aucun tort ni insulte. Ce fort para
temps qu’il y était deux capitaines étrangers, l’un anglais, l’autre hollandais . Que le roi de Golconde leur avait donné à manger
lait tirer à quelque prix que ce fût. L’Anglais promit mille écus, le Hollandais deux mille, et ils se piquèrent si bien l’un l’au
n l’autre que le pucelage fut vendu à l’encan sept mille écus dont le Hollandais demeura adjudicataire son concurrent ayant quitté
demeura adjudicataire son concurrent ayant quitté la partie. Mais le Hollandais sage et prudent et qui craignait d’être blâmé de
avons vu quatorze navires tant gros que petits partie anglais partie hollandais . Ils étaient tous mouillés sous le canon de la fo
s, parce qu’après cela on a bon marché des autres. Les Anglais et les Hollandais ne l’ont point oubliée. D’abord que l’Ecueil a ét
n sorte qu’un coup n’attendait pas l’autre, particulièrement l’amiral hollandais qui paraissait tout en feu tant son canon était p
eur Du Quesne a fait signal au brûlot d’aller s’attacher à cet amiral hollandais (c’était le même petit bâtiment que nous avions p
ps de canon qu’il a fallu essuyer sur la route, il a abordé le navire hollandais , et n’a point mis le feu à son brûlot qu’il n’ait
e l’a point empêché d’aborder et le brûlot aurait assurément brûlé le Hollandais si les grappins eussent été grappins de brûlot et
ait la réussite de l’entreprise et la perte totale des Anglais et des Hollandais , parce que s’il avait mis le feu au Hollandais, l
ale des Anglais et des Hollandais, parce que s’il avait mis le feu au Hollandais , les autres navires auraient été obligés de s’en
us venons d’appareiller pour aller attendre au passage quatre navires hollandais qui viennent de Batavia, et que leurs compatriote
ls portent tout. Cette île de Priparis est marquée mal sur les cartes hollandaises qui la mettent à 16 degrés de latitude Nord. Les
dont ils ne veulent pas dire le nombre. Que le capitaine de l’amiral hollandais a eu la tête emportée d’un boulet de canon, et qu
ervice qui sont tombés malades depuis mardi. Le capitaine de la flûte hollandaise qui est ici dit que c’est l’ordinaire, et que ceu
d’exposer son équipage à manquer de quelque chose dans la suite. Les Hollandais qui sont ici, et qui nous viennent des bâtiments
r un buffle en restera eunuque toute sa vie. Les Français, Anglais et Hollandais ont là des établissements qu’on appelle loges ou
donner à un navire seul dans un autre temps. Les loges des Anglais et Hollandais ne sont pas éloignées de celle des Français que d
andises, avaient fait tout débarquer de dessus les navires anglais et hollandais , et n’avaient pas osé s’exposer au trajet, ne les
en guerre, nous ruinerions absolument le commerce des Anglais et des Hollandais et les perdrions tous de réputation. On a encore
Nous pouvons trouver vers le Cap une escadre de vaisseaux anglais ou hollandais venant d’Europe qui feraient un méchant parti à u
mensonge tous ceux qui nous en ont écrit des choses si horribles. Les Hollandais savent que nous sommes ici car ils ont des gens s
ation ; ce ne peut pourtant être de cette année, car aucun Anglais ni Hollandais n’a osé partir des Indes crainte de nous rencontr
s par la latitude de La Martinique, nous cinglons dessus. Le ministre hollandais , ou ser prédicant comme ils l’appellent que nous
e qui rôde par ici depuis peu de temps. Il a pris trois Anglais et un Hollandais , et le navire qui suit est une de ses prises.
3 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
en 1628. Il a déjà été aux Indes, et y a été pris prisonnier par les Hollandais , qui ne l’ont pas assez bien traité pour s’en fai
saires ici que toute autre. Il a été aux Indes, et a été pris par les Hollandais au cap de Bonne-Espérance : il était sur la Malig
oublèrent leur feu, et voulaient en venir aux mains à l’abordage. Les Hollandais se retirèrent ; et M. du Quesne, très content de
e à cause de la différence qui se trouve entre les cartes françaises, hollandaises , espagnoles et portugaises ; chaque nation mettan
avait été depuis quatre à cinq jours tari par l’eau que trois navires hollandais y avaient faite avant notre arrivée, et qui ne so
e trois jours avant que nous ayons paru. (Par parenthèse, ces navires hollandais sont bien heureux d’avoir échappé nos griffes : i
nie ce qu’elle a perdu il y a deux ans, en 1688, par la prise que les Hollandais firent du navire le Coche et de la frégate la Mal
he me fait souvenir de celle que nous aurions pu faire des Anglais et Hollandais , qui étaient partis de Saint-Yago peu avant que n
antité d’actions, tant contre les Turcs que contre les Anglais et les Hollandais . Il me paraît âgé de quarante-cinq ans. Il est bl
s du Cap, pavillon français à poupe. Nous avons vu à midi le fort des Hollandais , mais de trop loin pour dire comment il est fait.
ns le corps, qui lui perça le cœur et le tua. Le pistolet lâcha : les Hollandais entrèrent au coup et s’emparèrent du vaisseau, qu
rable qui avait tué son capitaine leur fut remis entre les mains. Les Hollandais le leur livrèrent sans difficulté. Cette petite s
mais, les jésuites furent considérés comme gens auxquels la Compagnie hollandaise devait deux prises si riches. Aussi, le gouverneu
ratitude possible. C’est ici que commence la puissance formidable des Hollandais dans les Indes. Cette nation, la plus attachée au
t pas assez fortifié pour le mettre à couvert d’insulte. La Compagnie hollandaise se servit d’un temps de guerre entre l’Angleterre
e à notre premier pilote, qui a été à l’un et à l’autre. La Compagnie hollandaise y entretient toujours douze cents hommes de troup
e tous ces officiers et ces soldats sont, aussi bien que les naturels hollandais , soumis à sa juridiction, et qu’elle a sur eux dr
i, sent toujours la roture. Je reviens aux officiers de la Compagnie hollandaise , à la nomination desquels ni bonnet à trois corne
à se retirer : à quoi il y a peu d’apparence, parce qu’outre que les Hollandais ne sont pas naturellement querelleurs, ils s’y fo
ndits et de putains. Le premier blé qui a été semé dans cette colonie hollandaise y est très bien venu. Les habitants du Cap y en r
e nos monnaies, je m’en rapporte à trois témoins irréprochables : aux Hollandais , à nos orfèvres et à la confrontation des espèces
sait peu à peu, et calma presque tout plat. Notre Amiral mit pavillon hollandais au grand mât, et nous mîmes même pavillon à poupe
nous avons tenue et le chemin que nous avons fait, les cartes marines hollandaises ont raison de la mettre à douze degrés, ainsi soi
ue, chemin faisant, nous irons visiter les comptoirs de nos bons amis hollandais qui sont à Ceylon. Il y aura quelque chapeau à ve
aurai mangé. Je les trouverais bien meilleurs si quelque Anglais, ou Hollandais , nous les donnait gratis. Nous faisons ce que Mol
reconnaître. On a serré les pavillons blancs et on a arboré pavillon hollandais , pour les faire venir à bord. L’appât était trop
e que M. du Quesne, qui a été dans cette île longtemps prisonnier des Hollandais , nous l’a assuré en dînant aujourd’hui ici. C’est
bien intentionnés ont réussi. Il a enlevé chaloupe et canot. Tous les Hollandais étaient fuis à terre, où ils espéraient mettre à
eur Le Vasseur. Entre ceux qui fuyaient à terre, il y avait une jeune Hollandaise fort jolie2 à ce que M. de La Chassée m’a dit. El
au meurtre et au viol, à pleine tête. M.de La Chassée, qui entend le hollandais mieux que moi le français, y a couru : il a déliv
’a que cinq ans, ayant été faite en 1684. Elle était commandée par un Hollandais , nommé Jérôme Rikwart, qui avait quatre-vingt-dix
la provision qu’elle portait aux comptoirs ou établissements que les Hollandais ont à cette île de Ceylon, à la vue de partie des
j’ai été instruit de la générosité de M. de La Chassée pour la belle Hollandaise  : M. de Porrières, le Juif et moi, avons pensé le
rai de ma vie avec un homme qui m’a fait rougir. Nous avons ici trois Hollandais , dont l’un servait de ministre ou de prédicant su
e jargon de sa nourrice et pas un mot de latin. Cela me surprend, les Hollandais étant naturellement studieux, surtout ceux qui se
x. M. du Quesne lui a tiré un coup de canon : il a amené son pavillon hollandais  ; et on l’a pris, sans coup férir. C’est un de ce
et le meilleur vent du monde. Nous avons passé devant une forteresse hollandaise , nommée Trinquemalé : elle est, à ce qu’il m’a pa
p remuante pour rien achever. Cette île est une des conquêtes que les Hollandais ont faites sur les Portugais dans les Indes. Les
on. Ces navires sont mouillés devant Négrapatan, premier fort que les Hollandais ont sur la côte de Coromandel où nous sommes, en
ous n’avions sous nous que quatre brasses et demie d’eau. Ce fort des Hollandais nous paraît un carré régulier, bien situé, dont d
me, ni raison, ni ombre de bon sens. Nous avons encore appris que les Hollandais n’ont pas en tout deux cents Européens sur tous l
lus au long décliner leur nom. Peut-être, sont-ce des Anglais, ou des Hollandais . Quoi qu’il en soit, il n’y a guère d’apparence q
4 (1721) Mémoires
-mêmes en état de faire de plus grandes entreprises ; et en effet les Hollandais reconnaissent encore aujourd’hui que leurs ancêtr
ue ce ne fût qu’une malhureuse qu’on leur livrerait, les Anglais, les Hollandais et les autres religionnaires ennemis des vœux mon
vent de Sud-Ouest qui régnait depuis longtemps n’avait pas permis aux Hollandais de sortir du Texel. Ainsi il crut que les Anglais
is ce ministre ne savait pas qu’à la faveur d’un vent de Nord-Est les Hollandais s’étaient joints aux Anglais. Sur quoi il faut ob
vec leurs parents par la Suisse, Genève, etc. Ainsi lesAnglais et les Hollandais savaient tout ce qui se passait en France, dont l
veulent bien. M[onsieu] r de Pontchartrain ne savait donc pas que les Hollandais avaient joint les Anglais. M.de Tourville le sava
’était jeté dans le feu, parce qu’il tint en respect trente vaisseaux hollandais qui composaient l’avant-garde de l’armée ennemie.
osaient l’avant-garde de l’armée ennemie. Tout le monde croit que les Hollandais voulurent ménager leurs forces, et laisser les An
rés dans la Manche si peu forts : Voilà une insolente nation ! Si les Hollandais avaient donné, la France n’aurait sauvé aucun vai
eur sainte Religion contre des hérétiques tels que les Anglais et les Hollandais  ; que ceux-ci avaient banni de chez eux la bonne
perfection. C’est pourtant cette fermeté et cette constance à qui les Hollandais et les Anglais doivent les établissements qu’ils
les gens de crapule resteront dans leur bassesse. Les Anglais et les Hollandais se sont toujours bien trouvés d’avoir suivi cette
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