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1 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
ns que le Conseil en décide. Ainsi, monsieur, embarquez-vous de bonne grâce  : sinon je prendrai mon parti. Il s’est donc emba
t de votre compétence ; pas même de votre connaissance. Faites-moi la grâce , monsieur, ai-je continué, en parlant à M Charmot
qu’à m’entretenir moi-même, il faut que je dise mon sentiment sur la grâce . Mon sentiment n’est nullement d’entrer dans les
e, ni dans celles du même M. Arnauld avec les jésuites au sujet de la grâce , du libre arbitre, ou de la prédestination. La qu
ainquent aussi que ce repentir est un effet de la prédestination à la grâce gratuitement accordée à l’un, dans le même moment
rnelle : j’y suis confirmé par saint Augustin, ce grand docteur de la grâce , dont il avait ressenti les effets dans lui-même.
Que de choses encore à dire là-dessus ? Je m’en tais, et reviens à la grâce , dont je vas, selon mon sens, donner une comparai
onner une comparaison non pour bonne, mais pour mienne. Je regarde la grâce comme le soleil, qui éclaire également tout le mo
it, qui font les vingt-quatre dont le jour est composé. Je regarde la grâce du même point de vue que je regarde le soleil (qu
rtagée dans différents temps. Ne puis-je pas dire la même chose de la grâce  ? Dieu ne la donne-t-il pas à tout le monde, quel
onnaître ces chardons de notre cœur : n’est-ce pas là le soleil de la grâce , qui commence à vouloir fondre notre glace ? La r
impose-t-elle la nécessité de ne le pas commettre ? Nullement : cette grâce lui laisse son libre arbitre et ne le détermine à
l se détermine au mal. Ce laboureur a cultivé sa terre ; cultivons la grâce  ; il donne le temps à son grain de prendre racine
s à son grain de prendre racine et le laisse fructifier ; laissons la grâce prendre racine dans nos cœurs et l’y laissons fru
rrache seulement les mauvaises herbes ; confions-nous au soleil de la grâce , il nous échauffera d’autant plus promptement que
ir ce qu’il a pris sur lui multiplié au centuple ; confions-nous à la grâce , nos mauvaises habitudes diminueront, nos vertus
s comme ce laboureur une abondante moisson. Voilà comme je conçois la grâce , et j’aime beaucoup mieux être sauvé par la grâce
comme je conçois la grâce, et j’aime beaucoup mieux être sauvé par la grâce de Dieu que de savoir définir cette grâce. Je sui
oup mieux être sauvé par la grâce de Dieu que de savoir définir cette grâce . Je suis là-dessus comme Thomas a Kempis ou Jean
depuis très longtemps n’ont servi qu’à embrouiller la matière sur la grâce efficace, suffisante, et une infinité de termes d
tout orgueil a préservé ? Et qu’a-t-il besoin de connaître Par quelle grâce il est sauvé, Quand Dieu lui fait celle de l’être
rit que Jésus-Christ ne soit mort pour sauver tous les hommes, que sa grâce ne se soit répandue avec son sang pour tout le ge
andue avec son sang pour tout le genre humain, et que comparant cette grâce surnaturelle avec les opérations journalières du
ment des inspirations du Saint-Esprit, qui ne sont autre chose que la grâce qui parle intérieurement à leur cœur, et à laquel
ur cœur, et à laquelle ils résistent. Ne nous attendons point à cette grâce efficace, qui nous impose la nécessité de notre c
ne de s’y fier ; et je ne vois pas que Dieu ait jamais prodigué cette grâce efficace nécessitante et impérative, puisqu’il ne
, et quantité d’autres au nombre de ceux qui ont été convertis par la grâce efficace. Je regarde ces conversions comme des ef
effets des remontrances du Sauveur, et non pas comme des coups de la grâce efficace comme je l’entends ; et je répète qu’il
aisse un autre endurci. Ce criminel repentant me paraît un coup de la grâce efficace qui détruit tout ce qui s’oppose à son e
le mépris que l’autre larron en fait. Voilà mon système établi sur la grâce  : le bon larron s’y soumet et jouit de son fruit 
la vie éternelle. N’est-ce pas là un exemple vif et pénétrant que la grâce descend sur tous les hommes, mais qu’elle ne les
u le mauvais usage que nous faisons, ou que nous pouvons faire, de la grâce . Elle devint efficace pour l’un, parce qu’il s’y
ctueuse à l’autre, qui la méprisa. À l’égard de l’efficacité de cette grâce , c’est un effet de la bonté du Sauveur de l’avoir
victuri vivimus… S. Aug.. La seconde occasion où Dieu a fait voir sa grâce efficace, c’est dans saint Paul, que du plus arde
rer à leurs tyrans et leurs bourreaux. Dieu le frappe d’un coup de sa grâce efficace et impérative, jusqu’à lui dire, Il t’es
dire : Seigneur, que vous plaît-il que je fasse ? Voilà l’effet de la grâce efficace, elle impose la nécessité d’agir. Ce n’e
instrument pour glorifier sa puissance. C’est ainsi que je conçois la grâce efficace et triomphante par elle-même sans le sec
ans nous ne peut pas nous sauver sans nous. Il nous partage à tous sa grâce  ; mais il nous laisse les maîtres d’en faire un b
Saint-Esprit nous donne, mais il ne la détermine pas. Il n’y a que la grâce efficace qui la force ; mais Dieu s’est-il engagé
récipité dans la misère des provinces entières, qui aura résisté à la grâce qui lui faisait intérieurement connaître ses iniq
ra assez heureux pour être frappé à la mort d’un coup impératif de la grâce efficace ? Certainement, cette grâce est un pur d
a mort d’un coup impératif de la grâce efficace ? Certainement, cette grâce est un pur don de Dieu ; mais on ne voit plus de
iance lui serait injurieuse. Voilà le point de vue dont je regarde la grâce  : c’est à nous à nous servir des premiers avertis
le pouvoir demain ? Il est toujours tout juste et tout bon ; mais sa grâce Ne descend pas toujours avec même efficace ; Ces
Corneille, lorsqu’il a fait ces vers, songeait lui-même à définir la grâce  ; mais je sais que c’est la plus belle, et à mon
s. Sur cette assurance, je me suis résolu de sauter le fossé de bonne grâce . Nous avons vidé le flacon : il a pris un autre c
pas si vite, messieurs, a repris M. le chevalier d’Aire ; je demande grâce pour lui : contentons-nous de le condamner à l’am
, était le lieu où la bonté de Dieu lui réservait le grand coup de sa grâce efficace pour sauver son âme. Que l’ami chez lequ
nous plantes là, m’a-t-il dit. Eh ! parbleu, fais-nous l’honneur, la grâce , l’amitié, la faveur, d’avoir la complaisance de
r à ce prince si je puis le nommer ainsi. Il le reçut de la meilleure grâce du monde et fit présent à Landais, qui avait été
ous côtés : c’était une puanteur à étouffer, et un spectacle affreux. Grâce à Dieu, nos seuls bestiaux ont payé de leur vie ;
le monde ici a fort bien fait son devoir. M. du Quesne nous a fait la grâce de dire à M. de Porrières qu’il était très conten
ue que ça bien été malgré moi. J’ai pourtant fait les choses de bonne grâce , et ai passé pour très désintéressé ; j’étais seu
2 (1721) Mémoires
auraient été obligés à restituer, si ces malhureux étaient rentrés en grâce . véritablement converti ; les uns ont eu des char
Roi, il n’a jamais pu obtenir d’innocent XII ni de Clément XII aucune grâce pour personne, pas même l’investiture du royaume
i est le droit de la première année de jouissance. Il introduisit les grâces expectatives, et une infinité d’autres maltôtes q
excessives et même des fondations pour obtenir de la bonté de Dieu la grâce de devenir grosse. Son zèle alla jusques aux pèle
le avait fait pour obtenir de Dieu par l’intercession de la Vierge la grâce d’avoir un enfant. Ah ! Madame, lui dit cette fem
certainement la doctrine était erronée, fit ce prétendu don de bonne grâce , et Jolly, après une profonde révérence, alla por
dans la suite de quelle manière il mourut sur le point de rentrer en grâce . Je reviens aux ministres. 90. M.Colbert succéda
rit-elle, et je ne lui demanderai rien de ma vie s’il me refuse cette grâce . — Demandez-la donc, lui dit Monseigneur, et de m
in. J’espère pourtant que vous réussirez, puisque ce sera la première grâce que vous demanderez au Roi. 169. La Dauphine, per
e qu’elle ferait plaisir à son époux, ne hésita plus à demander cette grâce . Il n’y eut que le moyen de la demander qui lui f
erie. Elle lui dit que la crainte qu’elle avait de ne pas obtenir une grâce qu’elle avait à lui demander faisait son inquiétu
avoir l’esprit content. Qui que ce soit ne savait quelle était cette grâce que la Dauphine demandait avec tant de mystère, e
songeait plus à lui, et ce fut avec étonnement qu’on apprit que cette grâce était sa liberté que la Dauphine avait demandée.
son procès, qu’il en aurait soin ; mais aussi qu’il lui demandait une grâce , qui était celle de son secrétaire. M.de La Faluè
e. M.de La Faluère lui répondit qu’il n’y avait que lui qui pût faire grâce  ; qu’il ne s’opposait point à sa bonté, mais qu’i
ble, et à être pendu. Il fit cette amende honteuse, et le Roi lui fit grâce de la vie. 195. Le marquis reconduisit M. de La F
a dépendance, il plût au Roi de déclarer privés et déchus de sa bonne grâce tous les gens de qualité, et même les princes de
gens qui étaient compris dans ses faillites, et il l’a fait de bonne grâce sitôt que la fortune l’a mis en état de s’acquitt
ers ; et en même temps lui donna une volée de coups de canne de bonne grâce . Il se trouva parmi les spectateurs des gens qui
s la perte qu’elle a faite. J’ajouterai que M. de Seignelay me fit la grâce de me dire en 1687 qu’on travaillait sur le plan
t exécuter à la vue des autres que qui que ce soit ne pût demander sa grâce . Qu’il fallait rapporter le cadavre dans la même
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
a sa belle maîtresse de se joindre à lui pour lui faire obtenir cette grâce . La marquise qui vit bien que sa parente ne deman
en que sa parente ne demandait pas mieux, y consentit de la meilleure grâce du monde, bien persuadée que la vertu et la sages
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
s de là à Clémence, et à des parents que j’avais qui sollicitaient ma grâce . La première réponse me fit revenir à Paris, où t
tout s’était passé à ma satisfaction. Je fis entériner mes lettres de grâce  ; et j’y reçus des lettres de Clémence, qui me ma
et moi ; et en effet peu s’en fallut qu’elle ne fût la dupe du temps. Grâce à Dieu cela n’arriva pas. Voici ce qu’elle fit de
uvenir ; n’imitez point mon désespoir, conservez-vous, c’est la seule grâce que je vous demande. Cette lettre et le récit qu
’elle n’y assistât pas. Elle fit de son côté les choses de fort bonne grâce , et me donna à table en présence de mes amis et d
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
-il, il ne tient qu’à vous que je vous en aie une, en m’accordant une grâce que j’ai à vous demander, et qui regarde encore v
cela qu’elles ne dédaignent pas de m’entendre. Qu’elles me fassent la grâce de souffrir que je me jette à leurs pieds, et que
ifier dans l’esprit de la princesse et le vôtre, elle vous demande en grâce la permission de venir se jeter à vos pieds. Je s
’hôtel, où elle lui donnerait une chambre. Angélique lui rendit mille grâces de ses bontés, et Contamine ne lui parla plus en
, et à votre sagesse, dont elle m’a assurée. Rendez-lui en toutes les grâces qui vous seront possibles. Je l’accorde encore à
s pardonner, mais il faut demander pardon, faites les choses de bonne grâce . Où vous ai-je amené, mon pauvre Monsieur Des Ron
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
sa santé serait un peu rétablie. En effet il l’accorda de fort bonne grâce , et ce fut la dernière action de sa vie, comme no
ssez avancée : car à tous seigneurs tous honneurs. — Je vous en rends grâces , répondit la duchesse en riant ; Monsieur le duc
7 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
tais pas connu pour aussi zélé pour ma religion que je le suis par la grâce de Dieu, on pourrait dire que ceci sent le libert
re sottise de la laisser échapper lorsqu’elle se présente de si bonne grâce , & sans risque, avec une jeune Persane telle
roi barbare. Ce sont cependant des fossés qu’il faut sauter de bonne grâce quand on a le malheur de les trouver sur son chem
& d’en faire l’inventaire, si lui-même ne l’ouvrait pas de bonne grâce . Il a descendu avec lui, & un moment après es
i s’est rendu contraire dès cette nuit, & qui continue. Tant pis. Grâce à Dieu, nous sommes tous réunis. Le Gaillard &
navire, où il y avait bien plus de travail à faire qu’on n’avait cru. Grâce à Dieu, nous en sommes dehors, & chaque pas q
lus du tout de rafraîchissements & qui sont réduits aux emprunts. Grâce à Dieu, nous ne sommes point dans un pareil état,
rstitieux. Celui-ci craignit que ces bons pères lui refusassent cette grâce . Il prit subtilement dans leur chambre deux paire
IVe chapitre des Actes des Apôtres, les apôtres demandèrent à Dieu la grâce de pouvoir annoncer sa parole avec confiance, que
ncer sa parole avec confiance, que la maison trembla, & que cette grâce leur fut accordée par le Saint-Esprit. Mais que t
er le permette. En un mot nous sommes mal, si Dieu n’a pitié de nous. Grâce à sa bonté, le vent a calmé à la pointe de jour :
ent qu’il fait soit très variable. Nous espérons pourtant, qu’avec la grâce de Dieu, nous passerons le cap de Bonne-Espérance
essieurs & mes enfants ; ne faisons pas les b… ; sautons de bonne grâce . Il se fit apporter les deux orgues & les gou
ti à prendre que de mettre les armes bas & d’implorer à genoux la grâce du vainqueur ; mais ils avaient trop fait périr d
es autres, & le fit effectivement jeter à la mer ; & toute la grâce qu’il lui fit fut de lui faire attacher au cou un
st fait sans rire. L’aumônier a pourtant pris les choses de meilleure grâce que nous ne l’espérions ; & cela est cause qu
r faire figure dans le pays romanesque. Elle accepta l’offre de bonne grâce . Le marchand fut charmé de ses manières, & pl
our son voyage, l’avait mis dans la situation de s’en servir de bonne grâce  ; & il attendait avec impatience l’arrivée du
, le commandant a viré de bord & fait route pour Groix, où par la grâce de Dieu nous avons mouillé sur les deux heures ap
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
quand ils enterrent un trésorier. Dieu vous a ôté la vôtre, c’est une grâce qu’il vous a faite, et qu’il ne fait pas à mille
9 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
bien fait de sa personne et d’un abord fort agréable. Il m’a fait la grâce de me donner sa bénédiction, que je lui ai demand
ne puis l’exprimer, c’était un fort honnête homme, qui me faisait la grâce de m’aimer. Je le connaissais il y a plus de six
aussi. Nous parlons quelquefois d’affaires sérieuses : il me fait la grâce de m’en entretenir. Il a de l’esprit beaucoup et
deux mandarins siamois et un marchand. Monsieur Du Quesne m’a fait la grâce de m’envoyer pour dessert des figues confites for
dîner chez Monsieur Du Quesne qui régale aujourd’hui, et m’a fait la grâce de me rapporter des papiers que Monsieur Du Quesn
e tous côtés : c’était une puanteur horrible et un spectacle affreux. Grâce à Dieu nos seuls bestiaux ont payé de leur vie, e
monde ici a bien fait son devoir : Monsieur Du Quesne nous a fait la grâce de dire à Monsieur de Porrières qu’il était conte
, qui n’a plus de rafraîchissements du tout, et qui est aux emprunts. Grâce à Dieu nous ne sommes point au pareil état, Monsi
nous avons des ballots de marchandises qui sont tout à fait mouillés. Grâce à Dieu, le vent a calmé cette nuit et le temps s’
bien petit et variable, nous avançons un peu et nous espérons avec la grâce de Dieu passer le Cap avant la fin du mois. Du
in le commandant a viré de bord et a fait route pour Groye, où par la grâce de Dieu nous avons mouillé sur les deux heures ap
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
ut s’étendre sur ses louanges en particulier, et surtout sur la bonne grâce qu’elle avait à raconter quelque chose ; mais Don
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
a mère, je le menaçai de le bien battre, s’il ne faisait pas de bonne grâce ce que je lui disais. Il y alla donc, et moi je f
ma vie eût couru hasard. Elle me remercia de tout, et pleura de bonne grâce . Mon frère qui ne garda le lit que quinze jours,
s sommes tous deux dans le bal, il faut se résoudre à danser de bonne grâce . Que je suis malheureuse, dit-elle, en pleurant.
on fier, Madame qui est seule veuve ici et seule à marier, me fait la grâce de me souffrir chez elle, mais je ne prétends rie
ai pardon, comme si j’avais eu tort moi seul. Elle l’accorda de bonne grâce , nous le scellâmes, je fus parfaitement content d
don de pleurer auprès des dames quand je veux. Je pleurai là de bonne grâce . Elle prit ma comédie pour une très grande sincér
us avoue que j’ai tort, mais je lui en demande pardon ; faites-moi la grâce de l’apaiser. J’y ferai mon possible, dit-il. Il
mes à table tous quatre. Ce fut là que le bon père capucin demanda la grâce de la Mousson : Madame de Londé perdit contenance
12 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
sez tranquille pour entretenir personne, je lui demandai seulement la grâce de recevoir mes visites, elle me l’accorda fort h
la peinture qu’on m’en fait m’en donne du mépris. Je vous demande en grâce de ne point redoubler la honte que j’en ai par to
nnée comme vous saurez par la suite ; mais si vous voulez me faire la grâce d’en approfondir la vérité, les directeurs de l’h
aleran vint desservir suivant sa coutume, et pour lors, faites-moi la grâce Madame, lui dis-je, d’instruire Valeran, sans le
rs précieux. Je n’ai plus rien à vous demander, accordez-moi ces deux grâces , je sortirai contente du monde ; et surtout ne me
, vous en vivrez plus content : je prie Dieu qu’il vous comble de ses grâces , et me prenne pour votre victime. C’est l’unique
i jamais senti pour vous dans mon cœur qu’une véritable indifférence. Grâce à Dieu, ma chute n’a duré qu’un jour ; mais pour
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
Arabes, Castillans et autres, et puis après se recommander à la bonne grâce de sa mauricaude et à celle de la comtesse Eugéni
14 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
eur honneur. Faites-moi, je vous supplie, Monsieur, ajouta-t-elle, la grâce de me dire sur laquelle des trois le public jette
re quelque temps à Saint-Lazare. Que je me remettrais dans les bonnes grâces de mon père, en abandonnant sa fille ; mais qu’el
e la dureté de refuser à une femme dans l’état où était la mienne, la grâce qu’elle me demandait à mains jointes ; ainsi quoi
ger avec lui tout mon bien et ma fortune, s’il voulait me faire cette grâce  ; et je le menaçai de tout le ressentiment dont j
15 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
sse maîtresse de votre sort et du mien, je ne vous demande pour toute grâce que de me remettre entre les mains le reste du po
r dans sa chambre pour souper auprès de son lit. Elle me fait déjà la grâce , poursuivit cette aimable veuve, de me traiter co
16 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
ser pendant sa vie, on ne l’entendait pas mal, de prétendre lui faire grâce , en lui laissant simplement l’usufruit d’une chos
soin fut d’aller d’abord le remercier. Je lui rendis toutes sortes de grâces , et lui avouai sincèrement, qu’il me tirait d’un
i et moi. Je suis lasse de me tourmenter inutilement ; faites-nous la grâce de savoir de lui quand il veut que je me justifie
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
i en sont la partie, le juge et le bourreau ; ils ne leur font aucune grâce , et la seule qu’elles puissent trouver, c’est une
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
punition ; j’aurai soin de vous faire faire pénitence. Je vous rends grâces , Monsieur, continua-t-il en s’adressant à son gen
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
, se leva et lui vint tendre la main en le remerciant de la meilleure grâce du monde ; elle remercia aussi Don Quichotte de s
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
epos son malheur, et qu’elle n’avait pas cru lui devoir refuser cette grâce . Je laisse à penser au lecteur quels étaient pour
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
conforme à ses desseins, et acquit par des moyens différents la bonne grâce du maître et de la maîtresse. Il ne disait jamais
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