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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français . Valerio et Sainville avaient tout à fait recou
ue toujours sur l’amour et ses effets. La manière différente dont les Français et les Espagnols traitaient cette passion, fut fo
et leurs épouses, et des dames pour leurs amants et leurs maris. Les Français convinrent, que l’amour semblait être né en Espag
t même que les Espagnols aimaient d’une manière plus sérieuse que les Français , puisqu’il paraissait qu’ils faisaient de leur am
une des principales occupations de leur vie ; mais que cependant les Français aimaient d’une manière plus engageante, et que si
gné de la constance n’était point un véritable amour, et qu’ainsi les Français n’aimant pas avec constance, on pouvait dire que
ur amour n’était point un amour, mais seulement un feu de paille. Les Français soutenaient qu’on avait vu des Français aussi con
ulement un feu de paille. Les Français soutenaient qu’on avait vu des Français aussi constants que des Espagnols, et les Espagno
que généralement parlant les Espagnols étaient plus constants que les Français , quoique l’Espagne eût aussi produit quelques inf
agnols, qui avaient aimé jusques à la mort, et même par-delà ; et les Français , pour leur montrer que tous les Espagnols ne se r
onstants. Les Espagnols leur repartirent par une foule d’histoires de Français qui avaient été infidèles, et les Français par ré
r une foule d’histoires de Français qui avaient été infidèles, et les Français par réciproque en citèrent d’autres de Français q
été infidèles, et les Français par réciproque en citèrent d’autres de Français qui n’avaient jamais changé. Ces conversations qu
érence à sa nation. Les Espagnols prétendirent que l’indifférence des Français se remarquait jusque dans leur conduite générale,
avec qui il leur plaisait, sans en témoigner le moindre chagrin. Les Français en convinrent, et prétendirent que c’était un amo
ose d’outrageant pour la personne aimée, au lieu que la confiance des Français avait quelque chose de plus noble et de plus géné
ne nous intéresse, et à laquelle nous ne prenions part en effet. Les Français convinrent encore de cela ; mais ils ajoutèrent q
contre un si bon auteur, mais ils prétendirent encore que l’amour des Français n’était point si violent que celui des Espagnols,
e celui des Espagnols, parce que, disaient-ils, on ne voyait point de Français se jeter, pour l’infidélité de leurs épouses, dan
é se venge sur lui-même, et attente à sa vie de rage et de dépit. Les Français ne purent s’empêcher de rire d’un si faible argum
s Espagnols croyaient persuasif et convaincant ; ils le réfutèrent en Français honnêtes, et qui entendaient raillerie. Ils diren
aient raillerie. Ils dirent qu’il était vrai qu’on ne voyait point de Français s’empoisonner, se poignarder, ou se pendre, pour
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
qu’il n’en avait pas perdu un mot. Le lecteur se trompe cependant. La Française parlait français, et Sancho ne le savait pas : il
as perdu un mot. Le lecteur se trompe cependant. La Française parlait français , et Sancho ne le savait pas : il douta quelque te
effectivement chevalier, parce qu’il n’entendait pas ce que disait la Française , et qu’il avait ouï dire à son maître que les che
ragaramus qui n’avait point dormi et avait toujours écouté lorsque la Française fut interrompue, se tourna du côté de Sancho, et
aborder fort civilement, et lui demanda sa protection pour deux dames françaises , et pour un gentilhomme qui en avaient besoin. Le
le dans son château, tant pour elle que pour sa compagnie ; ce que la Française ayant accepté, alla prendre ses dames, qui étaien
mtesse Eugénie ayant appris que ce blessé était l’époux de cette dame française , lui fit aussi prendre le chemin du château, où n
les forces lui manquèrent tout d’un coup, et il tomba sur le nez. Le Français mit aussitôt pied à terre dans le dessein d’égorg
uèrent à pied leur combat, qui fut fort opiniâtre. Cependant comme le Français était plus adroit que Don Pedre, celui-ci vit bie
ayant achevé de le mettre en fureur il se lança à corps perdu sur le Français , mais si malheureusement pour lui, qu’il s’enferr
ement pour lui, qu’il s’enferra de lui-même, et tomba roide mort ; le Français le démasqua, et voyant que ce n’était pas Sainvil
t empêché le duc d’offrir une place dans son carrosse à la demoiselle française qui lui avait demandé sa protection, comme la civ
gens qui avaient été fort maltraités. Le duc lui dit que c’était des Français et des Françaises qui paraissaient gens de qualit
t été fort maltraités. Le duc lui dit que c’était des Français et des Françaises qui paraissaient gens de qualité, et que s’il ava
dit qu’il lui avait fait plaisir, et qu’étant une fois prisonnier des Français il en avait reçu un traitement si généreux et si
mettre la table auprès du lit de son époux, et alla quérir les belles Françaises ses hôtesses ; mais Silvie qui fondait en larmes
èce ; de sorte qu’il ne vint avec la comtesse, que la même demoiselle française qui avait demandé au duc d’Albuquerque sa protect
r était tout à fait passé, y fit la figure d’un honnête homme ; et la Française s’y fit regarder non seulement comme une belle pe
avec qui elle était ; on la pria de dire par quelle aventure tant de Français se trouvaient en Espagne en même temps. Elle s’en
s pour attirer leur protection ; et qu’outre cela la situation où les Français et les Françaises se trouvaient, ne permettait pa
eur protection ; et qu’outre cela la situation où les Français et les Françaises se trouvaient, ne permettait pas qu’on cachât rie
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »
Philippe V ci-devant duc d’Anjou, et à présent roi d’Espagne. Un des Français qui avait suivi ce prince, se trouva dans un fest
festin avec des Espagnols ; on y parla des héros des deux nations. Le Français nomma Don Quichotte, et demanda avec une simplici
ative, et le maître de celui qui avait la suite de l’histoire, dit au Français , que tout ce qu’on en avait écrit, et qui était d
ue des bagatelles en comparaison du reste. Cela piqua la curiosité du Français , qui demanda avec empressement à voir la suite. P
aire trouver meilleure, on lui en fit mille difficultés ; et enfin le Français ardent comme un Français, offrit un si beau prése
n lui en fit mille difficultés ; et enfin le Français ardent comme un Français , offrit un si beau présent, que le valet espagnol
Ruy Gomez et ceux d’Henriquez. Quoique l’Espagnol crût avoir pris le Français pour dupe, celui- ci ne se crut point trompé ; et
é dans la tête, et ne m’a pas déplu ; et, sans doute aussi fou que le Français qui l’a achetée, j’ai fait en sorte de l’avoir de
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
arisienne espagnolisée conservait toujours beaucoup d’amitié pour les Français , et surtout pour le sang de son maître. Elle avai
cure. Celui-ci le fit, et trouva tant d’esprit et d’honnêteté dans ce Français , qu’il conçut pour lui une très grande affection,
e La Bastide commençant, sans savoir pourquoi, à s’intéresser pour ce Français , eut envie de le voir, et le plaignit dans son cœ
omme Silvie venait le voir fort souvent, et que tous les Espagnols et Français mangeaient ensemble, du Chirou eut tout le loisir
Valerio fut prié de dire par quelle aventure il connaissait ces deux Français , et il le fit en disant qu’en passant une fois de
sur une galère d’Espagne, il avait été attaqué et pris par une galère française commandée par Sainville, de qui il avait reçu un
rrêter comme il le pouvait lorsqu’il allait dans cette place dont les Français étaient maîtres, pour voir incognito leur commune
es espagnoles avaient contracté cependant une étroite amitié avec les Françaises , et s’étaient mutuellement fait confidence de leu
re celle de son époux, et peut-être son honneur. Les Espagnols et les Français avaient tenu conseil, où chacun avait inventé que
5 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
orde ne valût rien, elle a cassé, & le rat allait à vau-l’eau. Un Français aurait été déconcerté, mais le nègre a dans le mo
nnu à des réservoirs, qui sont dans des maisons particulières que des Français habitent. Ce fort n’a en dehors ni fossé, ni par
ablis, & y font les cures parochiales. Il y a quelques maisons de Français en dehors du fort, assez proprement & commodé
elle-même par des morceaux de branches d’arbres qui y sont mêlés. Les Français y sont environ deux cents personnes, compris les
ont les faits. Les Anglais n’ont pas mieux été traités à Siam que les Français , & ont été comme ceux-ci obligés de tout quit
mp; c’est à quoi il obéit. Je retourne à Pondichéry. Il y a plusieurs Français mariés à des filles portugaises, qui ne sont pas
Coromandel ; & je ne puis comprendre à quel dessein les premiers Français , qui sont venus ici, se sont fixés dans un endroi
es bœufs, mais je n’y en ai point mangé, pas même chez le général des Français . Je ne crois pas qu’on en abatte ; ou, du moins,
communs dans les Indes : & quand le directeur, ou le général des Français (M. Martin est à présent l’un & l’autre) va q
e) va quelque part en pompe, il s’en sert, & est suivi, outre les Français qui l’accompagnent, d’un nombreux cortège de pion
ndant que nous avons été à terre, & faisait notre cuisine chez un Français de coniiance. Le trafic consiste en toiles, poivr
e ne scandalisai point les idolâtres, puisque nous n’étions que trois Français , dont un était notre conducteur. Ces misérables s
ne les voit point ; & toutes les inventions & stratagèmes des Français pour avoir commerce avec quelqu’une ont échoué à
e. Je n’ai point vu celui-là ; mais, m’ayant été assuré par plusieurs Français dignes de foi, qui l’ont vu, je ne fais nulle dif
rter mot pour mot la relation qui m’en a été faite par deux officiers français qui en ont été spectateurs, aussi bien que ceux q
t toujours oui, avec beaucoup de résolution. Nous (je fais parler les Français ), à qui un pareil spectacle faisait horreur, lui
cette prostitution : la plus âgée de huit, qu’on nous amena à quatre Français que nous étions, n’avait pas douze ans ; & le
envie d’en voir une. Je me mis pour cela en chemin avec trois autres Français , dont un, qui nous conduisait, nous trompa, &
donne le pouvoir de faire des choses surnaturelles. Voici ce que deux Français ont vu à Pondichéry. Il y avait fort longtemps qu
ue ces navires étaient perdus pour les ennemis : mais la bravoure des Français , jointe à leur impétuosité naturelle, les empêche
gon iraient les premiers pour attacher la partie. La résolution était française , pour ne la pas baptiser autrement. Voici comme n
mis à dessein de faire sauter le navire, & en même temps tous les Français qui s’y seraient trouvés. Ce baril est de deux ce
qui est la première terre de Bengale, à l’embouchure du Gange, où les Français ont un établissement. Quoiqu’il y ait des montagn
ui est apparemment un signal dont il est convenu pour faire venir des Français à bord. Nous sommes déjà mangés de maringouins, o
ce que c’est que ce Mergui. C’est une place du royaume de Siam où les Français étaient établis & où, sous la protection du r
latitude Nord. C’est de là que M. Du Bruant est sorti le dernier des Français  ; & où, avant que d’être forcé d’en sortir, i
ok, la principale de nos forteresses : lâchetés si grandes que le nom français en est en horreur. Je n’en dirai pas davantage ic
que nous allons. Tout le monde ici le souhaite, tant pour venger les Français qui y ont été maltraités que pour y rétablir l’ho
e sont que de vile canaille sans cœur. Je connais déjà plus de trente Français sur le Gaillard, qui, tout aussi bien que moi, vo
i ai répondu que, de la journée, je ne ferais aucun vers, ni latin ni français . Notre aumônier est monté pour s’habiller & c
sur les cartes hollandaises qui la placent à seize degrés. Les cartes françaises , qui ne la mettent qu’à quinze, sont plus justes.
ppo calidum frigidumve diablis. J’étais à chasser avec quatre autres Français de notre bord. Nous trouvâmes un caïman : n’appré
leurs filles, & quelquefois leurs femmes, aux passants ? Tant de Français l’assurent que je leur ferais tort d’en douter, &
en apporté du tout ; & cela par une bonté ridicule dont les seuls Français sont capables. Les habitants de cette île ont été
fruits, des légumes & tout ce que nous voudrions avoir. Plusieurs Français voulaient qu’on emportât ce qu’on pourrait, &
en aurait bon marché. J’assure pourtant qu’ils ne connaissent pas les Français , & que, dans une action, la vigueur du corps
j’ai ressenti en effet plus de huit jours de suite. Mais les matelots français mangent tout ; &, si on peut le dire sans ins
à Siam, en fournissant à Pitrachard des canonniers, pour chasser les Français de Bangkok ; mais, pas si secrètement, parce qu’e
très rarement avec d’autre nation que la leur : quelquefois avec les Français , & jamais avec les Anglais ni les Hollandais,
i scrupuleux. La guerre d’Europe préjudicie bien fort au commerce des Français dans les Indes, parce que la Compagnie, qui, à be
es qu’ils voulaient ; tant ces peuples comptaient sur l’intégrité des Français la justice du roi, & tant ils étaient frappés
Arménien la lui expliqua le mieux qu’il put : à peine entendait-il le français , bien loin de le parler. Monicault lui demanda se
regarder le roi comme un nouveau Salomon, & releva si bien le nom français que la Compagnie pouvait se vanter que tout y éta
 : j’y renvoie le lecteur. Il y a dans la rivière, devant la loge des Français , un navire qui a été bâti à Siam, plus grand, plu
ste. Les loges des Anglais & Hollandais sont proches de celle des Français . Pendant le temps de la paix d’Europe, ils étaien
int vu les loges des nations étrangères : j’ai seulement vu celle des Français , qui est aussi bien que les autres à un quart de
n, & très assurément hors d’état de donner envie ni jalousie. Six Français & des pions ou valets y sont, & c’est tou
loges, qui ne m’ont pas paru plus magnifiques. J’ai vu dans celle des Français un oiseau de ramage très mélodieux, & fort be
Compagnie est à Ougli, à soixante lieues plus haut sur le Gange ; les Français y ont un très bel établissement. Celui de Balasso
directeur à Ougli, qui est, dit-on, le plus bel établissement que les Français ont sur les terres du Mogol. N’y ayant point été,
à l’issue de laquelle il me les a rendus tous trois. Il m’a paru bon français de la vieille roche & très bon sujet de la Co
ien l’un à l’autre, j’ai tâché de savoir si ce M. Martin, général des Français aux Indes, touche à quelqu’un d’eux. Je n’en ai p
s services, l’a élevé par degrés ; &, enfin, le voilà général des Français dans les Indes. M.du Quesne lui en a donné les pa
; dans ses ports ; & de déclarer à M. Martin qu’il traiterait les Français qui sont à Bengale comme nous les traiterions, &a
ry étant dans la terre qui fait partie de l’usurpation de Sévagi, les Français ont été obligés de suivre le parti de Remraja, so
ant une bicoque, & une vilenie plutôt qu’une ville, selon que des Français qui ont été à Gingi me l’ont représentée ; & 
sa protection. Il envoya au plus tôt un lieutenant avec douze soldats français courir après les fuyards : lesquels, d’abord qu’i
ces vaisseaux, ne les voyant pas en état de résister à six vaisseaux français , qu’on lait passer là pour six diables. Il est co
ligion, dans le même temps que tous les Européens qui sont aux Indes, Français , Anglais, Portugais, Danois, Hollandais, savent q
est tous les Européens qui sont aux Indes depuis quelques temps, soit Français , soit Hollandais. C’est le signor Antonio. Portug
emmes, le moyen de s’en retirer si tôt ? J’ai dit qu’il y a plusieurs Français ici, qui ont épousé des filles de Portugais. Il y
ont le ramage est fort agréable. Je les avais laissés à la garde d un Français & d’une Portugaise sa femme, pour ne les pas
la fut aux dépens du banian, qui avait eu la précaution d’envoyer des Français à la chasse, et des Noirs à la pêche. Nous fîmes
ent, & l’apparence, il ne doutait point qu’avant peu de temps les Français , les Anglais, les Danois, peut-être même les Port
s vivres, des climats, de la religion, & surtout l’impatience des Français , trop grande pour achever une entreprise de longu
ntes ensemble pourraient conduire du canon, ou surprendre si bien les Français que ceux qui seraient à la garde de cette batteri
posait sur la foi des promesses du Mogol & sur l’alliance que les Français avaient contractée avec Remraja, dont ils avaient
, a poursuivi M. Martin, feront comprendre au Mogol que les vaisseaux français lui ont manqué de respect en allant attaquer Madr
ils auront un désistement de protection, & la Compagnie & les Français qui restent ici, seront les tristes victimes de s
rmements si considérables, il faudrait permettre à tous les corsaires français de venir en course dans les Indes ; auquel cas la
s & les Hollandais se vengeront & se payeront, aux dépens des Français , du tort que vous avez fait aux premiers, & d
urce et l’origine de la haine & du mépris des Asiatiques pour les Français . Parlons des deux séparément : je les ramènerai e
le fret, se souciant fort peu du dommage qu’il causait à la Compagnie française . Qu’il avait plusieurs fois écrit et prouvé ce qu
des perles, ne sont pas ceux qui font le moins de tort à la Compagnie française , & sont ceux qui ternissent le plus le nom ch
r, la patience lui échappa. Il prit un jour de dimanche, que tous les Français officiers du Conseil & autres commis & so
e s’est ressenti de ces libéralités ; que les officiers & soldats français , réduits à la dernière misère, n’en ont tiré aucu
Qu’ils en citent un seul qui ait résisté, qu’ils le prouvent, que les Français qui ont été à Siam en conviennent ; & je conv
on leur ait lâché le mot d’imposteurs & de visionnaires. Tous les Français qui sont retournés en France sur l’Oriflamme, il
Ces pères ont cela de bon : ils sont de tout pays : Italiens à Rome ; Français en France ; chrétiens avec les chrétiens ; mathém
primés en Hollande : mais, certainement, ils ont été composés par des Français , qui sont assez bien & pertinemment instruits
entre eux qui achèvent de perdre dans les Indes la réputation du nom français , & qui même l’y rend odieux. Les Hollandais,
été imprimés en anglais, en allemand, & en flamand, translatés du français , & que les Hollandais ont grand soin de porte
seuls ont eu part à ces révoltes : ils se servent du nom copulatif de Français , sans faire même mention des jésuites portugais q
eront arrivés à Siam, & d’achever d’y perdre la réputation du nom français . Comme je sais leur politique sur le bout du doig
ils ne devaient point s’attendre à retourner à Siam par les vaisseaux français  ; & auront ajouté qu’en les remettant entre l
mandarins & des Hollandais achèveront de perdre la réputation des Français , à laquelle l’abandonne-ment de Mme Constance &am
que du roi de Siam & celle de M. Constance, qu’il n’a tenu qu’aux Français de sauver, ont déjà donné une cruelle atteinte. C
e Bêchefer, supérieur des jésuites, y était aussi. Un sauvage que les Français à cause de la longueur de sa bouche avaient surno
in, en huron, & en tous les autres idiomes iroquois, que tous les Français présents entendaient parfaitement, aussi bien que
sion en demeura en entier, en présence de plus de deux cent cinquante Français , outre tous les pères de l’Oratoire, qui ont à Mo
chevalier de Malte, auquel il était obligé d’obéir sur les vaisseaux français , parce que les commandeurs & les chevaliers d
sont placés que par la volonté de la cour indistinctement des autres Français à son choix, ou suivant leur ancienneté de servic
est plus le même homme qui s’est embarqué avec nous : il est redevenu français & a changé du noir au blanc. Il m’appelle que
dire qu’il y avait de la trahison, & que sans cela six officiers français , qui se disaient tous bons catholiques, ne se tro
ne perruque, du linge, & tout le reste qui convient à un officier français  ; & ce fut Cauvreville qui m’accommoda de pie
&, pendant son temps, les Anglais, infiniment plus forts que les Français , ne leur faisaient aucun quartier & jetaient
ant. Il fut secondé ; & les Anglais, voyant sur leur vaisseau les Français dont ils craignent, ont toujours craint & cra
à genoux la grâce du vainqueur ; mais ils avaient trop fait périr de Français pour en être dignes. M.de La Barre les fit tous j
it, jeter à la mer les quatre-vingt-six Anglais qui restaient, où les Français eurent la bonté de les tuer à coups de fusil. Que
car cette nation diabolique n’en usait pas si humainement envers les Français . Ces chiens, plus cruels que leurs dogues, les li
is ans, qui se jeta aux pieds de M. de La Barre, & lui dit en bon français qu’il était véritablement anglais de naissance, m
mp;, un moment après, ce Hollandais, qui ne parle pas tout à fait bon français quoiqu’il l’entende bien, a prononcé, Soit fait c
e anglaise qui croise ; car il n’y a aucune apparence que ce soit des Français . Quoi qu’il en soit, n’étant nullement en état, s
nt. M. d’Éragny, vice-roi à la Martinique, a été capitaine aux Gardes françaises , & a commandé le second bataillon de ce corps
t choisi il y a deux ans pour aller à Siam, en qualité de général des Français  ; poste qui, dans la conjoncture des temps, exige
& M. Constance avaient en lui ; & que, sous sa conduite, les Français n’auraient pas fait malgré eux mille infâmes lâch
infâmes lâchetés, qui ont perdu dans ce royaume la réputation du nom français . Ses propres enfants ne s’en sont point cachés ic
Il s’était embarqué sur ce vaisseau en sortant de Bangkok, forteresse française , bâtie à l’embouchure du Menan qu’il aurait pu &a
. J’ai dit que M. le marquis d’Éragny devait venir à Siam général des Français  ; endroit où il fallait un homme choisi ; & s
u’il emploie, l’a envoyé ici vice-roi. Il y est aimé & estimé des Français , & craint des ennemis ; c’est tout ce que peu
, a été prise, pillée & ruinée dans tout ce qui en appartient aux Français , le reste appartenant aux Anglais. On dit hauteme
cette île, parce que les nègres, plus fidèles à leurs maîtres que les Français , les harassent perpétuellement, en assomment auta
font encore plus, c’est qu’ils viennent volontairement se rendre aux Français , qui vont les quérir. Des marchands français y on
ntairement se rendre aux Français, qui vont les quérir. Des marchands français y ont été avec des barques, & leur ont montré
le droit de la guerre, ont dans cette dernière île pendu quantité de Français . On verra bientôt bien pis. Ils ont assiégé la Gu
e toute ruinée ; mais cette île ayant été secourue par huit vaisseaux français , savoir quatre du roi, & quatre armateurs de
le : c’est celle des îles qui produit le meilleur sucre, & où les Français avaient leurs plus considérables établissements.
aves, les femmes bien faites & belles, d’un sang plus pur que nos Françaises d’Europe. J’ai vu toutes les provinces de France 
usil les fait fuir comme des étourneaux. Ils mangeaient autrefois les Français  ; mais, depuis longtemps, leur appétit s’est jeté
st revenu : on lui a lâché un coup de canon sans balle, sous pavillon français  ; il est venu au coup d’assurance. C’est un autre
nous des Indes. Je le répète pour la troisième fois, trente armateurs français feront mille fois plus de tort aux ennemis que to
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
uc d’Albuquerque lui dit qu’il y avait pourvu ; que l’histoire que la Française leur avait racontée le soir, lui avait donné l’id
utre chose que tâcher de divertir le comte Valerio, et avoir soin des Français qui étaient dans le château. A peine y furent-ils
s qu’on vint les prier de monter promptement dans la chambre d’un des Français , qui se mourait. C’était Deshayes, qui se sentant
distinction. Il demanda au maître d’hôtel de Valerio, qui parlait bon français , s’il écrivait, et ayant appris que oui, il le pr
es services ; et comme elle apprit qu’elle était dans la chambre d’un Français qui se mourait, elle y monta, et fut présente au
oiselle de la Bastide avait dit au duc de Médoc ce que c’était que ce Français et lui en avait succinctement raconté l’histoire.
’auprès de lui, et la duchesse Dorothée l’emmena avec les deux autres Françaises dans son appartement. Elle fut bientôt consolée ;
7 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
e fâché qu’elle se trouvât dans un poète païen. Je l’ai habillée à la française le mieux que j’ai pu. Je ne crois pas avoir réuss
e lit du seignor gubernador. Lorsque je le vis, il était habillé à la française mais contraint dans son harnois. Il avait des bas
grande, il faut y être accoutumé pour y résister. Nous étions quatre Français ensemble, fatigués, brûlés du soleil, lassés du c
dit : Regis ad exemplum lotus componitur orbis c’est-à-dire en bon français Qu’à l’exemple du Commandant Chacun se forme un
qu’il faudrait donner un démenti à Monsieur de Flacourt et à tous les Français qui y ont été pour ne pas croire que ce sont elle
des feuilles de papier en nombre égal. Mais comme il est vrai que les Français ne sont bons qu’à ruiner un pays parce qu’ils von
aimant l’ordre comme il l’aime, s’il avait prévu les enchères que les Français ont mises l’un sur l’autre, aurait fait défense à
rien ni boire ni manger, de quelque manière que je m’y sois pris. Un Français m’avait dit qu’il les avait vus à leurs prières e
arler parce qu’ils ne souffrent point qu’on les voie, et afin que les Français , qui sont assez familiers d’eux-mêmes ne les viss
di dernier jour de la Saint-Pierre accompagné de mon nègre et de deux Français . J’allai une bonne lieue dans le bois sans rencon
oulant qu’ils pussent dire qu’ils avaient de force fait retourner des Français en arrière je poursuivis mon chemin. Mais voyant
s à rejoindre l’ennemi, nous entendîmes crier du côté de terre A moi. Français , à moi ! Monsieur de Porrières sachant que c’étai
A moi. Français, à moi ! Monsieur de Porrières sachant que c’était un Français qui s’échappait du bord de l’Anglais et qui s’éta
seulement Ser Capitan ; que ce capitaine avait dit que si nous étions français , il se ferait plutôt brûler que de se rendre ; et
rs qui nous serviront, et gagneront leur pain. Nous avons donné trois Français pour faire partie de l’équipage de cette flûte qu
dedans deux desquels sont à présent à bord, et nous avons donné deux Français à leur place pour emmener cet engin avec nous. Il
raît-il extrêmement fort. Il y a été et je l’en crois ; cependant les Français ont autrefois possédé cette terre et n’ont pu s’y
n’ont pas laissé échapper une si belle proie quand ils ont su que les Français l’avaient quittée, ils s’y sont établis et y sont
à terre un pavillon blanc qui nous a fait connaître qu’il y avait des Français . Pour lors nous avons serré le pavillon anglais q
la journée, et leur avons montré même pavillon. Il est venu à bord un Français , nommé Monsr. Cordier par lequel nous avons appri
que seize lieues d’ici à Pondichéry. Nous avons appris aussi que les Français qui étaient à Siam sont heureusement revenus à Po
l n’en était légitimement dû à son caractère traite favorablement les Français , ayant fait mettre en liberté dès le commencement
liberté dès le commencement de son règne tous les ecclésiastiques et Français qui avaient été mis aux fers et dont les prisons
bon et heureux règne on peut justement espérer que la Religion et les Français y auront le même établissement qui leur avait été
a corde ne valût rien, elle a cassé et le rat allait à vau-l’eau ; un Français aurait été étonné, mais le noir a pris son parti
, cela épargnerait le coût de ces chelingues et assurerait la vie des Français , et empêcherait que les marchandises ne fussent m
onnu à de vieux réservoirs qui sont dans des maisons particulières de Français qui y sont établis. Le jardin est derrière le for
ission que les derniers y célèbrent la messe. Il y a quelques maisons françaises en dehors du fort, assez commodément bâties, mais
t autre chose que de la terre soutenue par des branches d’arbres. Les Français y sont environ deux cents personnes officiers et
plus ample détail. Les Anglais n’y ont pas mieux été traités que les Français . Les R. P. Jésuites seuls y ont été à couvert de
ps de retourner à Pondichéry et de vous dire ce qui reste. Il y a des Français qui y sont mariés avec des filles portugaises qui
de valets noirs, qui lui servent de gardes et d’estafiers, outre les Français qui l’accompagnent, et quand même il ne sortirait
davre. Je n’ai point vu celui-ci, mais l’ayant oui dire par plusieurs Français qui l’ont vu, je ne fais point de difficulté de v
eut. Pour le reste je vais vous rapporter mot pour mot le récit qu’un Français , qui en a été spectateur, m’en a fait. Il y a env
a fait. Il y a environ quatre mois au plus, m’a-t-il dit, que quatre Français officiers que nous étions sans notre suite, arriv
nt, elle nous faisait pitié. Elle était fort belle, blanche comme les Françaises , parfaitement bien faite et jeune, mais notre pei
nd. Cette chaussure est commune aux Portugaises qui sont ici avec les Français qu’elles ont épousés, mais puisque l’occasion rev
e voir une pagode, et je me mis en chemin pour cela avec trois autres Français dont un qui nous servait de guide me trompa, et m
pouvoir de faire des choses surnaturelles. Il faut vous dire ce qu’un Français a vu et qui s’est fait en sa présence, à Pondiché
uie pour leur riz. Leurs prêtres ou bramènes les Firent assembler. Un Français , dont je sais ceci, nommé Monsr. de Saint-Paul of
s auraient bien de la peine à imiter, et j’ai vu entre les mains d’un Français un vase ou boîte de filagrame d’argent qui est as
s. Que le roi de Golconde leur avait donné à manger à sa table, où le Français qui m’a conté ceci fut aussi convié. Qu’à l’issue
que ces navires étaient perdus pour les ennemis. Mais la bravoure des Français et leur impatience les empêchera toujours de pren
gon iraient les premiers pour attacher la partie. La résolution était française pour ne la pas baptiser autrement. Voici comme no
pt ; mais on a cessé de s’étonner quand on a appris (par les matelots français qui étaient dans le brûlot, deux desquels étaient
par les quatre bouts, afin de le faire sauter et faire périr quelques Français , et même mettre le feu à quelque navire qui s’en
Pressac lieutenant du Lion expliquait, c’est qu’ils priaient qu’aucun Français ni autre chrétien ne touchât à leur manger ni à l
é ce soir devant Balassor qui est la première terre de Bengale où les Français aient un établissement. Cette terre-ci est encore
coups de canon, ce qui est apparemment un signal pour faire venir des Français  ; ils ont meilleure oreille que moi si ils les on
hollandaises qui la mettent à 16 degrés de latitude Nord. Les cartes françaises , qui la mettent à 15 sont plus justes. Quelle soi
ercs, son lieutenant. On dit ici qu’il était fils naturel d’un prince français qu’on m’a nommé, mais je n’y vois point d’apparen
apporter, malgré le besoin qu’on en a, et cela par une bonté dont les Français seuls sont capables. Les habitants de l’île ont é
aient bon marché. Je vous jure pourtant qu’ils ne connaissent pas les Français et que dans un combat le cœur surmonte bientôt l’
abattu à Négrades par un buffle en restera eunuque toute sa vie. Les Français , Anglais et Hollandais ont là des établissements
rtugais qui y sont habitués*. La guerre d’Europe empêche la Compagnie française de faire à présent aucun négoce par mer, parce qu
es loges des Anglais et Hollandais ne sont pas éloignées de celle des Français que d’une petite portée de canon, cependant ils n
oint vu les loges des nations étrangères, j’ai seulement vu celle des Français qui est aussi bien que les autres à un quart de l
a porte mais qui n’est point monté, sans garnison. Il y a cinq ou six Français et c’est tout, le principal comptoir étant à Ougl
t à Ougly à soixante lieues dans les terres, qui est une ville où les Français ont le plus bel établissement sur les terres du M
ions que par les lettres qu’il a écrites à l’un et à l’autre, que les Français et les noirs d’autour du fort sont dans une espèc
sa protection. Il envoya au plus vite un lieutenant avec dix soldats français et quelques lascaris ou maquois courir après les
trajet, ne les voyant pas en état de résister à six navires de guerre français qu’on fait passer là pour six diables. Il est con
isemblablement nous trouverons à qui parler avant que d’être en terre française  ; et si je puis dire mon sentiment sur ce qui me
itaine des Gardes du Corps du roi de Siam et pour général des troupes françaises dans ce royaume. Je l’ai vu à Lorient prêt à s’em
ici des ravages inouïs. La plus belle et la plus florissante des îles françaises qui est Saint-Christophle a été prise et pillée,
ns cette île parce que les noirs plus fidèles à leurs maîtres que les Français mêmes les harassent perpétuellement et en assomme
u’ils leur donnaient de les amener à La Martinique ou ailleurs où les Français de cette île se sont retirés. Mais ces scélérats
e se sont retirés. Mais ces scélérats par une bassesse indigne du nom français , et par une infidélité criminelle et punissable,
e desquelles, contre le droit de la guerre, ils ont pendu beaucoup de Français . Ils ont assiégé la Gadelouppe (sic) et l’ont pre
s’est jeté sur les Anglais, qu’ils trouvent de meilleur goût que les Français , qui sont salés, à ce qu’ils disent. Ils ont une
tout ce que je puis vous dire des îles de l’Amérique, et que tous les Français que j’y ai vus, créoles ou natifs de l’un et de l
avec qui nous avons paix et qui cherche des Espagnols et non pas des Français . Du vendredi 10e. [août] Le vent a changé b
nous. Notre amiral a tiré un coup de canon sans balle, sous pavillon français . Nous lui avons parlé, c’est un corsaire de Prove
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
de Médoc de dire à son époux en présence des autres Espagnols et des Français , qu’il avait eu tort de se tant exposer, et que c
lheur du pays voulait qu’il fût encore infecté de cette canaille. Les Françaises lui dirent la même chose, et ajoutèrent que la qu
quelque chose de bas et de rebutant, qu’ainsi il ne blâmait point les Français de ne s’y pas commettre, parce qu’ils croyaient q
soutenir les rudes assauts que les ducs, le comte, leurs épouses, les Français et les Françaises lui préparent. Laissons-le se r
es assauts que les ducs, le comte, leurs épouses, les Français et les Françaises lui préparent. Laissons-le se reposer, et rendons
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
le s’est passée, il suffit que ce soit en France et que le héros soit français . Je le nommerai Sotain. C’était un homme qui avai
der d’une jalousie pareille ; mais je sais bien qu’il y a très peu de Françaises qui la trouvassent de leur goût. Célénie tint bon
dames espagnoles, mais elles ne le sont nullement de celui des dames françaises , qui n’aiment pas qu’on leur fasse l’amour à coup
comme il avait dupé quelques Italiens, il se flatta de duper aussi un Français attaqué du même mal. Toute la difficulté consista
e, lui dit Sotain. —  Oui, Seigneur, lui répondit-elle, et veuve d’un Français que j’aimais beaucoup, et dont la mémoire me sera
que les Italiens prennent, se douta de ce que c’était, et crut que le Français en avait voulu prendre de pareilles ; dans ce sen
t convaincu qu’il avait tiré juste ; et ravi de savoir qu’il y eût un Français capable de porter son extravagance jusqu’à ce poi
sage. Comme il croyait que cette fausse Italienne n’entendait pas le français , il ne se contraignit pas pour parler à Célénie d
nne grâce du maître et de la maîtresse. Il ne disait jamais un mot de français devant lui, et n’avait pour elle que des airs ass
il en avait d’empressés, et faisant semblant d’apprendre peu à peu le français , il lui disait des choses qui la divertissaient,
le fut encore bien plus étonnée quand la fausse Italienne parlant bon français se fit connaître à elle pour un amant tendre et p
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
bats. Nous avons vu de quelle manière fut interrompue la demoiselle française qui racontait l’histoire de Sainville et de Silvi
ôte faisait un bruit de diable ; et très peu persuadé de la vertu des Françaises , et outre cela extrêmement jaloux, il s’égosillai
tellerie, à la vue de Sancho et de Parafaragaramus. La bravoure de ce Français avait sauvé de leurs mains six femmes, qui étaien
es des mazettes de poste. Le cavalier, qui était bien mis, leur parut français , et avoir la bourse bien garnie ; outre cela, ils
voir une chambre, et par leur bruit interrompirent la narration de la Française . Le duc d’Albuquerque aurait bien été chez Valeri
11 (1721) Mémoires
nt à les réclamer après que je ne serai plus. Tels sont les Illustres Françaises , imprimées chez Abraham de Hondt à La Haye en 171
fait croire que c’était le plus bel endroit de sa vie : mais les bons Français en ont jugé bien autrement. Ils ont prévu la pert
mieux fait pour se venger de la France que de se choisir pour roi un prince Français . 30. A l’égard de l’Angleterre, tout le monde sai
autre ne connaissaient leurs forces ni le génie des deux nations. Les Français idolâtrent leur roi, et à proprement parler ils c
par le traité de Risvik ne frappent point ou frappent légèrement les Français d’Europe, parce qu’ils n’en connaissent pas la co
Terre-Neuve et la baie d’Hudson. 33. Dunkerque est seul regretté des Français parce qu’ils ne connaissent pas l’utilité du rest
peaux, et qui sont si belles, si pures et si bonnes, que la Compagnie Française de l’Acadie, dans laquelle pour mon malheur j’éta
nne foi régnait autrefois en France ; à présent il n’y en a plus. Les Français étaient autrefois renommés pour leur bonne foi, i
e règne de Louis XIV l’a tout à fait bannie de France et que tous les Français se conformant sur l’exemple que le Roi et son Con
e des filles. Il n’y avait aucun saint en paradis qu’elle et tous les Français n’invoquassent ; cette princesse faisait des aumô
Soissons quatre millions, autant à Amiens, autant dans tout le Vexin français et la Normandie, deux millions en Champagne, auta
rcher des buffles en Italie. Que ce commerce qui se faisait entre les Français européens et les occidentaux était également prof
’était point achevé. Les Iroquois, qui savaient les extrémités où les Français étaient réduits, ne voulaient pas moins que les t
en augmenter leur nation en les y incorporant ; et afin qu’aucun des Français qui s’étaient retirés dans le château ne leur pût
Monsieur de Frontenac rejeta la proposition, et leur dit que tous les Français étaient résolus de se faire manger tous plutôt qu
efer1 supérieur des Jésuites, était présent à cette conférence, où un Français , nommé M. Denisi, servait de truchement. Le père
emblés. Voilà ce que la société ne peut pas démentir. Une infinité de Français de Quebec et de Montréal qui y étaient présents p
uitter. Celui qui la fit se nommait en son nom Aroüimtesche, mais nos Français l’appelaient la Grand Gueule parce qu’en effet il
rien ne démontait, et qu’il connaissait les intérêts des deux nations française et sauvage, et qu’il connaissait aussi ceux de to
e tien… Écoute, Onontio, il ne tient qu’à nous de te tuer et tous les Français qui t’accompagnent, mais nous avons trop de cœur
pas à le jeter par terre, à l’abattre et le brûler, toi et les autres Français s’en repentiraient les premiers....Nous avions cr
dmiration aux étrangers qu’ils causaient d’indignation aux véritables Français , qui ne voyaient qu’avec la dernière peine à quel
ade et d’autres corrupteurs faisaient du reste des autres hommes. Les Français plaignirent la France et c’est tout. Elle avait d
pourtant dire à leur honte qu’ils n’osaient seul à seul affronter un français , qui en avait au moins toujours deux ou trois con
e tout le reste du monde ensemble. C’est aussi dans ce combat que les Français ont le plus fait paraître leur bravoure, leur fer
le roi Guillaume était représenté en Neptune qui disait aux vaisseaux français ce que Virgile lui fait dire aux vents : Maturat
sur le rapport de ces gens, il s’embarquerait volontairement plus de Français que les vaisseaux n’en pourraient porter ; que qu
lle y passeraient avec leurs femmes et leurs enfants, et qu’ainsi les Français se multipliant, ils se verraient insensiblement e
a, et certainement vous réussirez. Mais ce n’est pas le caractère des Français  : Vitae summa brevis nos spem vetat Inchoare lon
buvaient, et à cause de cela les Romains l’avaient nommée la Fontaine française , Fons gallus. Voici les vers que fait Ovide à la
ù ils sont, que pour les en ôter il faut enlever la pièce, et que les Français étaient les puces qui sont toujours dans le mouve
usurpation de l’opra Pitrachard. Ils sont cause que la réputation des Français est tellement perdue dans ce royaume, que nous y
t dans son Histoire des croisades contre Maimbourg que tous les chefs français et autres étaient des héros en Palestine, et qu’e
, que ce fleuve serve sous leurs auspices de communication des terres françaises du Nord aux îles de l’Amérique, et même à la mer
u Sud. Telle était le dessein de M. de La Salle, qui a le premier des Français eu cette découverte en vue. Il m’en parla à Québe
considération pour les filles et veuves du pays qui épouseraient des Français , parce que, par le moyen des parents de ces femme
peuples abhorrent tant que la mauvaise foi. Ils se rendront amis des Français , si ils les traitent avec douceur, et qu’ils les
ouctou, au fond d’un golfe qui donne à Canceaux, où plusieurs navires français qui allaient à la pêche de la morue parée, qu’on
ais de quelle manière je croyais qu’on dût se comporter à l’égard des Français natifs du pays, qui, par la fréquentation des sau
i ne s’accommoderait qu’avec peine au gouvernement arbitraire que les Français portaient partout où leur autorité s’étendait. Le
mandants qu’on enverrait dans l’Acadie aux lieux déjà habités par les Français fussent des gens doux et populaires, afin de gagn
e de S[ain] t-Jean avec leurs anciens correspondants. Les commandants français en sont venus jusques à en faire pendre quelques-
r propre nation, et de concert avec les sauvages assommaient tous les Français d’Europe qui étaient venus dans leur pays et qui
tipathie naturelle qui soit entre eux par le sang et la religion, ces Français de l’Acadie n’aiment mieux obéir à des gens qui c
laisser les choses sur le pied qu’elles étaient, c’est-à-dire en bon français de multiplier les abus puisqu’il ne se mettait pa
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
prêcher les autres, fut si bien prêché lui-même, les Espagnols et les Français étaient sortis de leurs niches ; et en faisant se
i firent de loin de très grandes révérences ; ce que firent aussi les Français et les Françaises, qui tous firent semblant d’êtr
de très grandes révérences ; ce que firent aussi les Français et les Françaises , qui tous firent semblant d’être étonnés de le vo
euner, songeât davantage à lui, il se perdit entre les arbres, où les Français crièrent qu’ils venaient de le voir tout d’un cou
avec le méchant Freston, et désenchanter son imaginaire Dulcinée. Les Français et les Espagnols en firent autant, après avoir bi
13 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
ournellement des marques ; et caractère qui ne convient nullement aux Français . Tant pis pour lui : il faudra, vousît ou non, qu
a vivement dans l’esprit, et de telle sorte que je l’ai habillée à la française le mieux que j’ai pu. Lorsqu’on a bonne conscien
où vient le vin que tous les Européens aiment tant, et dont les dames françaises font de si bonnes rôties. Je fis hier au soir mon
s, qui certainement ne sont rien en comparaison des montagnes que les Français ont nommées monts Sainte-Marie, qui séparent le C
ou d’élévation jusqu’à son sommet. Ce qui ferait près de trois lieues françaises . Si cette observation est juste, on m’avouera que
je leur dis ce sonnet, qui m’avait été donné à Londres, et que quatre Français m’ont assuré être de M. de Saint-Évremond. Tout l
a à leurs assemblées et j’y fus honnêtement reçu, non seulement comme Français , mais aussi parce qu’un autre d’entre eux m’aimai
t, lorsqu’on en exprime l’humeur, une infinité de corps d’enfants. Un Français , très bon artiste, passant ici il y a peu de jour
enfants, s’écria-t-il, Ruyter est tué, donnons dessus. A ce mot, les Français redoublèrent leur feu, et voulaient en venir aux
st incertaine à cause de la différence qui se trouve entre les cartes françaises , hollandaises, espagnoles et portugaises ; chaque
ment meublé qu’un jeu de paume. Lorsque je le vis, il était vêtu à la française . Je ne sais s’il avait sué de l’encre, mais son l
t goyaves : encore ne sais-je où ils les prennent ; car ni les autres Français , ni moi, qui avons été à la ville par différents
que les Latins nomment Inguen, et que l’honnêteté défend de nommer en français . Le dedans du corps est composé comme celui d’un
Dragon, et moi. Ces trois tables ont été fort bien servies ; les vins français et espagnols ont été à discrétion tout le monde s
et, en même temps, tous les vaisseaux lui ont répondu par un pavillon français à poupe. À l’issue de la messe, M. de La Chassée
et a conduit la bande. Nous avons côtoyé les terres du Cap, pavillon français à poupe. Nous avons vu à midi le fort des Holland
ien qui lui donnât du soupçon. La Maligne avait toujours son pavillon français  ; et il ne s’aperçut de son malheur que lorsqu’il
épendamment de la nation et de la religion. (Le gouverneur du Cap est français , parisien, et se nomme M. Martin, nom pareil à ce
s, parisien, et se nomme M. Martin, nom pareil à celui du général des Français à Pondichéry, où nous allons ; et tous deux catho
ies d’officiers qui y servent mal, comme on en voit dans les colonies françaises , parce qu’ils y servent à contrecœur. On n’y ente
ervir des marchands, pendant qu’ils sont, disent ces dignes officiers français , à se divertir avec leurs garces. Ce n’est point
par ma malheureuse expérience : toutes les compagnies et les colonies françaises périront, à moins que le roi n’abandonne absolume
eignelay voulait mettre ordre à cette mauvaise conduite des officiers français , mais les Anglais ne lui en donnèrent pas le temp
ous avons était sur le Coche, où d’Armagnan fut tué. Il m’a dit qu’un Français , avec lequel il a servi en Flandres, et qui est s
réchal de La Meilleraye, auquel Louis XIII en donna la propriété, les Français s’y établirent en 1635, sous le gouvernement de M
tant dans l’Est que dans l’Ouest. Le meilleur n’est pas celui où les Français s’étaient établis ; ils étaient dans le Sud-Est d
l’ombre même de la justice y est méprisée. Plus des trois quarts des Français et d’autres Européens qui y étaient passés ont ét
des écureuils, sitôt qu’on allait à eux ; de sorte que, de l’aveu des Français , ils les ont forcés de tout abandonner, sans qu’o
bientôt, que tous ceux qui y ont été, dont il y a deux à bord, et les Français qui en sont sortis pour se retirer à Mascarey, et
sur la Judée. Je m’en rapporte à ce qu’en diront ceux des cordeliers français qui ont été à JérusaleM. C’est leur ordre qui y a
lus courant en Turquie et en Perse. Et ici, ils prenaient de nos écus français à un tiers de perte ; c’est-à-dire trois pièces d
feuille et un cabri pour six, et les légumes à proportion ; mais, les Français allant toujours à l’enchère l’un sur l’autre, le
e les dérangèrent point, non plus que les éclats de rire de plusieurs Français , et surtout de quatre jésuites, qui les regardaie
ouvements. Les rats, ni les souris, ni le bruit et le vacarme que les Français faisaient à la porte de leur temple ou chapelle n
ux répondre ; et le jésuite s’en serait assurément mal trouvé, si les Français n’avaient pas été en état de le défendre. Aux zé
er le plus qu’ils pourraient ; qu’en ce cas, je les assurais qu’aucun Français n’irait à leur ville, puisqu’ils ne le trouvaient
n’avais aucun dessein de les chagriner, n’étant pas du caractère des Français de faire peine à personne, à moins qu’on ne les a
de rejoindre l’ennemi, nous entendîmes crier du côté de terre, à moi, Français , à moi ! M. de Porrières, sachant que c’était un
rre, à moi, Français, à moi ! M. de Porrières, sachant que c’était un Français qui s’échappait du bord de l’anglais, et qui s’ét
capitan [sir captain], que ce capitaine avait dit que, si nous étions français , il se ferait plutôt brûler et sauter que de se r
l’aimons : ou bien, plutôt, comme dit M. de La Chassée, c’est que le Français n’a point de fiel ; et qu’une bonne action, le de
Plusieurs Anglais se jetèrent à la mer, espérant de trouver dans les Français plus d’humanité qu’ils n’en avaient trouvé dans l
entiment : car, sur les huit heures du matin, l’Oiseau a mis pavillon français , ce qui est le signal de terre ; et un quart d’he
lie2 à ce que M. de La Chassée m’a dit. Elle avait été aperçue par un Français , aussi amateur du beau sexe que de l’argent. J’en
eine tête. M.de La Chassée, qui entend le hollandais mieux que moi le français , y a couru : il a délivré cette fille de toute vi
ie et du beau sexe. Il a su d’elle ce qui s’était passé, et ce que le Français lui avait pris, qui valait plus de quinze cents p
lot les bijoux : il les a rendus à cette fille, en lui disant que les Français sont trop honnêtes gens pour faire la guerre aux
s dedans, deux desquels sont à présent ici ; et nous avons donné deux Français en leur place pour emmener cet engin avec nous. I
araît effectivement bien fort. Il y a été, et moi non. Cependant, les Français , qui ont possédé cette terre, n’ont pas pu s’y co
erre un pavillon blanc qui nous a fait connaître qu’il y avait là des Français établis. Pour lors, nous avons serré le pavillon
t toute la journée, et avons mis même pavillon. Il est venu à bord un Français , nommé M. Cordier, qui nous a dit que l’endroit o
seize lieues d’ici à Pondichéry. Nous avons appris aussi que tous les Français qui étaient à Siam sont revenus à Pondichéry, où
légitimement dû à son caractère, doit traiter favorablement tous les Français . On ajoute que dès le commencement de son règne,
on règne, il a fait mettre en liberté tous les ecclésiastiques et les Français qui avaient été mis aux fers, et dont les prisons
et heureux règne, on peut probablement espérer que la religion et les Français y auront le même établissement qui leur avait été
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises  ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville
on Quichotte eut avec Sancho. Le duc d’Albuquerque à qui l’agréable Française avait adressé la parole, la remercia au nom de to
faiblesse, les ayant suivis, reconnut Sainville pour ce même officier français dont il avait été autrefois prisonnier, et de qui
15 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
égard des noms que je leur ai donnés, j’ai cru les leur devoir donner français , parce qu’en effet ce sont des Français que je pr
ai cru les leur devoir donner français, parce qu’en effet ce sont des Français que je produis, et non pas des étrangers. Quoique
ome III de l’édition de 1725 (voir Jacques Cormier éd., Les Illustres Françaises apocryphes, Louvain-Paris-Walpole, MA, Peeters, 2
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
promit, et ce qu’elle fit aussi, comme on le verra par la suite. Les Français , les Espagnols et ces nouveaux venus, qui n’avaie
voir, fut arrêté par les deux duchesses ; et comme la comtesse et les Françaises leur demandèrent ce que c’était que cet accident,
ait pas encore tout préparé, il fallut malgré lui qu’il attendît. Les Français et les autres passèrent cette première journée à
a compagnie, c’est-à-dire les ducs et le comte espagnols, et les deux Français prirent le chemin de la plaine ; on chassa tout l
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
aussi était-il effectivement très riche et digne des Espagnols et des Français qui le faisaient en commun, et qui s’étaient coti
commun, et qui s’étaient cotisés pour cela les uns et les autres. Les Français cependant qui n’avaient pas été fâchés de trouver
ron une heure, après quoi les deux ducs, le comte Valerio et les deux Français allèrent le trouver avec beaucoup d’empressement
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
le moyen de se défendre ? Oui, poursuivit notre héros en colère, les Français ont à mon sens un fond de générosité et de probit
ols ses auditeurs ne lui repartirent rien crainte de dispute ; et les Français et les dames qui avaient fort goûté et approuvé c
ans mon original espagnol, et que j’ai trouvé à propos de traduire en français , comme quantité d’autres, parce qu’elle m’a paru
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
. La maîtresse de l’hôtellerie vint encore s’informer de la santé des Françaises , et surtout de celle de la nouvelle veuve. On dir
de chair et d’os, qui vous accommoderont en chien renfermé, comme les Français , dont il y en a déjà un de mort. Pour moi, Dieu m
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
son épouse n’avait pu souffrir qu’il s’éloignât, et Eugénie avec les Françaises qui s’étaient jointes à elle, l’avaient prié avec
portunités. Valerio, Eugénie, le duc d’Albuquerque, son épouse et les Françaises , avaient fait leur possible pour empêcher le duc
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
échauffé qu’il n’en dît de toute sorte. Les auditeurs, et surtout les Français , en riaient comme des fous, particulièrement Sain
née, excepté Don Quichotte qui ne disait pas ce qu’il en pensait. Les Français et les Espagnols qui s’étaient levés de meilleure
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
du poignard lorsque nous surprenons nos femmes en flagrant délit, les Français aussi bien que nous s’en servent assez souvent, e
vengeance odieuse semble être autorisée par l’impunité. La maxime des Français me paraît bien plus sage que la nôtre ; elle pard
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
it. Les Espagnols, la duchesse et les autres dames se mirent avec les Français aux fenêtres, pour se donner le plaisir de l’entr
l’y eût conduite, ou que par un coup de malice, les Espagnols et les Français , qui savaient qu’elle haïssait Sancho, ne l’y eus
24 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
hasard voulut qu’étant en Espagne, je trouvai à Madrid, entre autres Français , un jeune homme qui s’appelait de Jussy, comme mo
sât comme elle le jugerait à propos. Je confiai le tout à un marchand français qui revenait de Cadix à Paris, et qui passait à M
ce qui me regardait ; mais il n’eut rien à dire, sinon, que tous les Français qui étaient à Madrid, disaient qu’il était mort d
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
laissa pas de le suivre pour en être certain. Les ducs et les autres, Français et Espagnols, qui avaient voulu en avoir le plais
26 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
était aussi belle madame. Elle ne prononçait pas tout à fait bien le français , quoiqu’elle le parlât fort juste. Elle avait un
ait être connue, c’est-à-dire comme une étrangère qui avait épousé un Français qui l’avait amenée à Paris. C’était sur ce pied-l
entendez-vous présentement, ajoutai-je ? Puis-je vous parler meilleur français  ? Ce que vous dites là est-il bien possible, dema
jà aux prises ensemble. J’en eus de la joie, parce qu’elle parla plus français . Ah, ah, dit-elle d’abord, votre ami a donc trouv
? Cela est infâme et indigne du nom d’homme. C’est le vice commun des Français  : mais quoique je sois français moi-même, j’appro
nom d’homme. C’est le vice commun des Français : mais quoique je sois français moi-même, j’approuve si peu ce lâche procédé, que
ce soit à votre mariage. Après ce petit compliment, je la saluai à la française . Elle reçut mon salut avec dépit ; mais pourtant
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
dont ils manquaient, ils s’étaient battus à deux reprises contre des Français , et un démon sous la figure d’un homme qui leur a
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
evalier Sancho. Ce coup étant fait, il alla avec les Espagnols et les Français , qui le suivirent au même endroit où il avait déj
29 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
Les Illustres Françaises . Histoires Véritables. Paris n’avait point enco
30 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
riant : Allons, ici mourra Samson et tous ceux qui sont avec lui. Les Français et les Espagnols qui avaient joint Don Quichotte
31 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
e et à ne pas succomber à la tentation ; et c’est ce qui fait que nos Françaises , qui conservent leur chasteté, sont mille fois pl
n accorde point du tout ; et c’est cette sagesse plus naturelle à nos Françaises qu’à aucune autre nation du monde, qui fait le su
32 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
faire plaisir à cette dame qu’il savait y prendre intérêt. L’agréable Française interrompit elle-même sa narration dans cet endro
33 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
mourette qui a pensé le perdre, et deux rivaux qui le haïssaient à la française , quoiqu’ils fussent italiens. Nous terminâmes à n
que notre ambassadeur croyait avoir besoin auprès de lui de tous les Français qui se trouvaient à Rome, et surtout de ceux qui
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