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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
n avait pas plus que lui. Son malheur voulut qu’il fût attaché [à] la fortune de Monsieur le maréchal d’Hocquincourt, et qu’il
t qu’il l’avait connu pour fort brave homme. Voilà le fondement de la fortune d’Angélique, qui au lieu d’aller dans un couvent
e se méconnaît point ; c’est ce qui fait dire qu’elle est digne de sa fortune . Elle est fort pieuse, fort charitable, fort bonn
lui dit-elle avec un peu de confusion, je suis par la bassesse de ma fortune obligée de souffrir tout de vous ; mais souvenez-
il est d’un honnête homme de ne jamais insulter aux malheureux que la fortune a mis au-dessous de lui, et surtout au sexe. Ce n
une démarche qui serait blâmée de toute la terre. Je ne suis point de fortune à vous épouser ; mais je ne suis point de naissan
ns ses yeux tout l’amour qu’il avait pour elle, résolut de pousser sa fortune aussi loin qu’elle pourrait aller. Elle connaissa
elle avoua que le parti lui plairait fort, et qu’outre le bien et la fortune , Contamine était à son goût ; mais elle dit à la
z-vous voir augmenter mon amour ? Il est impossible. Décidez de votre fortune et de la mienne ; voyez ce qu’il vous plaît que j
cipice : mais si en changeant d’état vous cachez la bassesse de votre fortune , je me ferai honneur d’avouer toute la tendresse
iez élevée au-dessus de moi, autant que vous devriez l’être, si votre fortune se rapportait à votre mérite. Doutez-vous à prése
plut, surtout elle, qui bien loin de se ressentir des bassesses de sa fortune , prit toutes les manières d’une fille de qualité
onnaissait toute la nécessité où elle était de se ménager, puisque sa fortune dépendait de la conduite qu’elle allait prendre d
a mort de sa mère ; et vraisemblablement elle le serait encore, si la fortune n’avait travaillé pour elle, et c’est ce qui me r
ma vie la plus malheureuse des créatures, et retourner à ma première fortune , je ne souffrirai pas qu’on fasse de moi des juge
ager et de n’avoir aucune faiblesse, qui sans doute m’aurait coûté ma fortune en le dégoûtant de moi, ne doivent-elles pas pers
omme moi ; ainsi nous regardâmes cette visite comme la décision de la fortune de cette fille, et j’eus impatience qu’elle en fû
e qu’elle avait d’avoir contribué à la satisfaction de l’une, et à la fortune de l’autre. Elle dit qu’elle voulait faire le mar
de, et que qui que ce soit qui sait son histoire, ne porte envie à sa fortune , parce qu’il est constant qu’elle la mérite. Je v
2 (1721) Mémoires
s seulement à ce cardinal dont il est à propos de dire la rapidité de fortune , en disant la naissance de Louis XIV. 65. Ce four
qui ne lui avait pas plu, résolut de profiter seul du bonheur que la fortune lui présentait ; et comme il ne savait où logeait
ces perfides menèrent avec eux tous ceux qui étaient attachés à leur fortune . Il disait que cette action de clémence était en
ment que par une fausse date ils étaient les maîtres des biens et des fortunes des particuliers. Ce contrôle empêchait leurs fri
oses, et ajouta qu’il ne dépendait que de lui d’établir solidement sa fortune . Le père, après l’avoir écouté avec tranquillité,
te, dit-il à son fils, vous êtes en état de faire votre cour et votre fortune  ; et assurez Monseigneur que ni vous ni moi, ni t
sser, et montra par un visage toujours égal qu’il bravait la mauvaise fortune , et méprisait la bonne. Cela donna lieu à un chan
ps prendre pour dupes les donneurs d’avis, faire le bien du Roi et la fortune de ses créatures. 178. Lorsque quelque donneur d’
e de M. Mabire qui me la raconta comme un de ces coups imprévus de la fortune . 196. Puisque je suis sur le chapitre de M. de La
lesse se ressent toujours de sa naissance, malgré l’abaissement où la fortune la précipite, cette dame lui dit qu’elle n’avait
maître d’une infinité d’emplois, il y eut un commis qui crut faire sa fortune en épousant cette fille. Il était bien fait de sa
. 225. Il était né dans la plus basse et la plus vile crapule mais la fortune , qui voulait en faire un homme d’importance, obti
is fait si j’entreprenais de tout nommer. De là sont venues aussi ces fortunes subites et éclatantes d’une infinité de coquins,
tr] e des requêtes, était fils d’un très petit notaire à Xaintes ; sa fortune a commencé par les plus vils emplois dans les gab
it sinon à son honneur, du moins sans infamie. Et on peut dire que la fortune fit de lui son jouet comme d’une balle de jeu de
ompris dans ses faillites, et il l’a fait de bonne grâce sitôt que la fortune l’a mis en état de s’acquitter. Je connais une fe
science et plus d’humanité, et certainement il aurait été digne de sa fortune s’il en avait fait un bon usage, mais cette fortu
t été digne de sa fortune s’il en avait fait un bon usage, mais cette fortune trop favorable le gâta. Il devint fourbe, menteur
mps à M. de Pontchartrain pour reconnaissance de lui avoir procuré sa fortune , vingt mille francs à la fabrique de Saint-Roch s
bonheur, et entra laquais chez Thévenin dans le temps de sa première fortune . Sur quoi l’on dit qu’étant une fois entrés en di
le mari et la femme gagnaient leur vie en servant le public ; mais la fortune , qui le destinait à l’écor-cher et à en être le b
nt convaincantes. La première que Bourvalais n’aurait jamais fait une fortune si opulente si il n’avait pas eu des fonds, que p
de, que si Mons[ieu] r de Pontchartrain n’avait pas pris part à cette fortune , Cordier n’aurait pas été pendu. Voici le fait. C
lles certaines de sa naissance, de toute sa vie, de la rapidité de sa fortune , du fondement de cette fortune, de son progrès, d
de toute sa vie, de la rapidité de sa fortune, du fondement de cette fortune , de son progrès, de la mort de Cordier et du rest
d’une manière plus fine. Celui-ci, qui ne cherchait qu’à augmenter sa fortune aux dépens de tout le monde sans exception, donna
public. 272. J’ai assez parlé de Deschiens, de sa naissance et de sa fortune . 273. Mainon, dès il y a longtemps, est entré dan
ans [sic] dans la faveur auprès de M. de Pontchartrain. On dit que sa fortune immense provient de la quantité de billets de mon
trente-huit mille livres. Si cela est, il ne faut pas s’étonner si sa fortune a été si rapide. Il est pourtant plus heureux que
us un ciel plus hureux la tranquillité et la facilité de vivre que la fortune et leur pauvreté leur dénient dans leur patrie. I
ue je n’ai jamais voulu rien valoir, ni profiter des occasions que la fortune m’a assez souvent présentées pour mon avancement.
quoi il peut monter. C’est lui-même qui me l’a dit en me racontant sa fortune dans notre traversée de France à l’Acadie en 1685
fille en mariage. Ce procureur, altéré comme un procureur, voyant la fortune de sa fille établie par un gros bien, et prête d’
e vrai ; et acheva de me consoler en me promettant d’avoir soin de ma fortune , et en me donnant une ordonnance de mille écus qu
er une femme qu’il aimât et dont il fût aimé, et qui lui dût toute sa fortune , que de rester confiné dans un pays perdu, où on
un mot l’envers d’un homme propre au ministère des Finances. Comme sa fortune et son élévation sont également promptes et surpr
ire par quels degrés il est parvenu au ministère, où il semble que le fortune l’ait conduit par la main. Louis XIV sur toutes s
rent encore, n’en ayant pas pris un seul. Voilà le commencement de sa fortune , et ce qui lui donna accès auprès de Louis ; et c
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
quant de la bagatelle. Il avait toujours été malheureux du côté de la fortune , rien ne lui avait réussi ; et c’est ce qui est c
aucoup de bien, et de s’être enfin résolu à ne plus confier rien à la fortune , et à ne la plus tenter, avant qu’elle l’eût mis
re et de mère, parents de sang, étaient toujours malheureux dans leur fortune , et souvent corrompus dans leurs mœurs. Que Dieu
rien ne m’a réussi. J’ai perdu presque tout mon bien par des coups de fortune dont je ne me plains pas, parce qu’il n’y a point
ux, et presque paralytique, et l’on veut me dépouiller du reste d’une fortune fort ample ; et qui encore ? une fille qui me doi
sont égaux au nombre de mes jours, Je ne gémirai plus des coups de la fortune , Ma mort en arrête le cours. Ce n’est point un m
vous avez connue sous le nom d’Angélique, et qui ne doit à présent sa fortune qu’à sa beauté et à sa vertu. Elle est à présent
g qu’à votre mérite ; vous êtes seule qui puisse me faire dire que la fortune seconde quelquefois la vertu. J’ignore, reprit De
servir à la chambre de la mère de votre maîtresse, a pu s’élever à la fortune où elle est à présent, c’est ce que je ne compren
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
t née railleuse ; mais si j’en crois ses lettres, les traverses de la fortune ont fait sur elle un effet contraire à celui qu’e
our elle ; mais il y avait entre elle et moi tant de distance pour la fortune , que je n’osai profiter des occasions que j’avais
oiselle, poursuivis-je, vous méritez tout un autre parti que moi. Une fortune meilleure vous attend, et je ne dois pas non seul
traverses, et une absence si longue ! N’est-ce pas là triompher de la fortune , et ne devoir son bonheur qu’à sa propre vertu ?
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
deux frères cadets, ont pris celui des finances et des partis, où la fortune est toujours plus ample, et plus avantageuse pour
ours inspiré des sentiments dignes de ma naissance et au-dessus de ma fortune  : et ne parlant de ses frères qu’avec mépris, à c
l était le plus fort, je lui sacrifiai tout, honneur, vertu, parents, fortune , inclination ; je ne regardais rien que par rappo
’éloigner de Paris. On mêla les intérêts de l’honneur avec ceux de la fortune  ; je méprisai tout. Je ne pus lui cacher ce que j
épouser un jeune homme fort riche et de bonne famille, qui faisait sa fortune pour sa beauté : on nommait encore cette femme, e
le questionnai sur sa famille, sa demeure en province, ses biens, sa fortune , ses emplois, et ce qu’il était venu faire à Pari
ière, extrêmement pauvre, parce qu’il avait toujours été attaché à la fortune d’un prince qui avait sacrifié à la sienne, celle
er ma honte et mes larmes, et vous persuadera que sans le crime de la fortune , j’étais digne d’être à vous par mon innocence da
sentiments-là ; vous y trouverez votre repos, votre honneur, et votre fortune . J’avais néanmoins résolu d’aller le lendemain ch
ssa heureusement par-devant la porte : je l’appelai. Je lui contai ma fortune  ; il en fut touché, et ne douta nullement de la s
faire comprendre que je serais tout d’un coup établi, sans devoir ma fortune à qui que ce fût ; qu’il était persuadé que je ne
elle ne se fût opposée de toutes ses forces à ma satisfaction et à ma fortune , si elle se fût doutée le moins du monde que j’eu
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
s’était seulement contenté de lui représenter que la médiocrité de sa fortune ne lui permettait pas de suivre tout à fait les m
le duc vous a envoyé chercher, poursuivit-elle, pour participer à la fortune du seigneur Sancho qui est à présent fort riche.
7 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
usas. Ce qui, à ce qu’on croit, n’a pas servi à l’avancement de leur fortune  ; parce que le roi n’a jamais aimé les gens de ce
console de son absence avec un autre. Qu’il en soit ce qu’il plaira à dame Fortune , ses manières sont assez sèches, et ne tiennent e
l’avait poussé jusqu’à la qualité de lieutenant de frégate ; mais sa fortune en était restée là. C’est sa faute : il ne doit s
me qui aura toujours vécu en scélérat complet, qui aura sacrifié à sa fortune et à son ambition une infinité de peuples, qui au
e France et de Hollande, que leur seul mérite avait élevés, et que la fortune n’avait jamais abandonnés, et qu’on pouvait à bon
ortugais, qui sont malheureux dans leur patrie, viennent ici chercher fortune et y épousent des femmes laborieuses, qui les nou
orneille, Racine, Boileau, et une infinité d’autres, n’ont point fait fortune par les muses : Champmêlé en carrosse éclabousse
antes et véritables intentions. Ils ont dîné à bord, où ils ont eu la fortune du pot, et rien plus. Landais, malin et railleur,
défunt, par son mérite personnel et sa bravoure, avait comme forcé la fortune à lui rendre une partie de la justice qui lui éta
é et l’inhumanité de son capitaine : digne assurément d’une meilleure fortune , s’il eût suivi le parti de son prince ; mais hom
témoigne beaucoup de cœur, et qui réussira sans doute, pourvu que la fortune le seconde : et, quelque chose que M. de Porrière
on vaisseau, et aurait mieux aimé se rendre que de périr lui-même. La fortune nous avait donné ce navire ; le jour nous l’aurai
r d’y aller ; mais M. du Quesne n’est pas d’humeur à donner rien à la fortune . Il a raison. Nous allons sous ses auspices, et v
moins hommes que les autres ? Que ceux qui sont nés avec des biens de fortune ont de grâces à rendre à Dieu ! Non fecit taliter
s moi, où nature souffrait d’une terrible manière : cependant, contre fortune bon cœur. Cet écrivain du roi, nommé Héros, n’a p
iche, et a été cruellement pillée. Il y a des matelots qui y ont fait fortune , dans leur état, s’ils savent se borner3. Il est
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
dit, qu’il était le plus heureux de tous les chevaliers, de ce que la fortune lui avait fourni l’occasion de lui rendre service
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
t qu’elle épousât le neveu du curé, et ce jeune homme satisfait de sa fortune , cessa de solliciter à la Cour l’emploi qu’il vou
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
par quelques présents qu’il me faisait conformes à mon âge ; mais ma fortune ne s’en est pas trouvée plus établie, et cela par
nts, et en justifications de part et d’autre, et n’opéra rien pour ma fortune , et nous mit mon frère et moi aux épées et aux co
ère fit mal à propos. Comme il ne regardait Célénie que du haut de sa fortune  ; et qu’en effet ce n’était pas un bon parti pour
it être content de l’avantage qu’il avait sur moi par l’âge et par la fortune , sans pousser ses droits jusqu’à me prendre pour
il n’y a pas un an que nous sommes mariés, et le traître va chercher fortune ailleurs ! Encore si ses amourettes étaient digne
ie, n’en sera pas plus à plaindre, reposez-vous sur moi du soin de sa fortune  : sinon je vous mettrai en main de quoi lui faire
Je ne cherchais rien ici ; c’est ma rêverie qui m’y a conduit ; et la fortune m’y a retenu pour me faire prendre une place que
résoudre de venir ; mais enfin elle vient, me dit-elle, poussez votre fortune . Madame de Londé vint en effet, Mousson voulut so
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
rmettait pas pour lors qu’on s’enrichît des dépouilles d’autrui ; les fortunes n’étaient point si subites ni si opulentes ; on n
12 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
prétendre à toutes sortes d’établissements, malgré la bassesse de sa fortune . Celle de Terny fait connaître le tort qu’ont les
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
r que la bonne volonté de Monsieur Des Prez, de qui dépend toute leur fortune et leur bien ; et vous êtes trop raisonnable pour
cruelle catastrophe. Hélas ! poursuivit-elle, pourquoi faut-il que la fortune mette entre nous tant de distance, lorsque le cie
stable. Je l’ai fait, et Dieu aidant, j’aurai toute ma vie soin de sa fortune . Sa femme vivement pénétrée de reconnaissance et
ous les serments imaginables de partager avec lui tout mon bien et ma fortune , s’il voulait me faire cette grâce ; et je le men
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
s t’avoir armé chevalier, et mis dans le chemin de l’honneur et de la fortune  ? Tu n’es qu’un serpent que j’ai réchauffé dans m
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
qu’en effet la mort remet au même niveau ceux que la naissance ou la fortune avaient distingués. Pluton demanda à Merlin pourq
16 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
 elle de sa part a été & est encore fort heureuse d’avoir fait la fortune d’un parfaitement honnête homme, qui ne lui a jam
ne se trompaient pas, elle apprit enfin avec une joie inexprimable la fortune de son mari & ce qu’il était, & la tendre
. Il lui a livré plusieurs combats qui n’ont rien décidé parce que la fortune a été chancelante. Mais, afin que l’armée du Mogo
mais qui est revenu de ces bagatelles, dit qu’un paysan croit que la fortune de sa famille est solidement établie quand son fi
e de vingt-trois à vingt-quatre ans, & demeurait chez un homme de fortune , dont la femme était sa tante à la mode de Bretag
a friperie s’y raccommoder de son désordre ; & s’abandonnant à sa fortune , elle résolut de venir aux îles de l’Amérique y c
e montre qu’il n’y a que les gens d’esprit exposés aux caprices de la Fortune . Fanchon en a, & du mieux tourné, pour faire
t bon catholique romain : elle la contrefait. Elle m’a conté toute sa fortune , & l’amour passager du chevalier Des Farges,
s encore l’exprimer. Je ne comptai pour rien l’espérance perdue de ma fortune , que j’avais fondée sur ses bontés pour moi. Je n
hé le demandait. Il sortit aussitôt ; & Vallière, qui crut que la fortune était de concert avec lui en le débarrassant de B
17 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
par l’intrépidité de son capitaine, digne assurément d’une meilleure fortune s’il avait suivi le parti de son prince légitime,
urrait hasarder d’y aller, mais Monsieur Du Quesne ne donne rien à la fortune . Il a raison : pour nous qui allons sous ses ausp
ixir de la divinité ? Que ceux qui sont nés bien pourvus des biens de fortune ont de grâces à rendre à Dieu ! Non fecit taliter
et si on en croit la chronique scandaleuse, il a eu plusieurs bonnes fortunes et amourettes dont celui-ci pourrait bien avoir é
plusieurs fois aux mains avec les ennemis sans perte considérable, la fortune étant tantôt pour lui tantôt contre. Enfin l’armé
ns tant dans l’entre-deux-ponts que dans la sainte-barbe. Ainsi notre fortune est faite du côté de la guerre pour cette année e
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
ai dit, Madame, que le parti était très avantageux ; ainsi voyant ma fortune tout à fait d’accord avec mon cœur, j’étais dans
19 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
pour beaucoup. Ce n’est point à Dieu qu’on vous sacrifie, c’est à la fortune de Monsieur et de Madame, poursuivis-je en lui mo
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