ont l’Oiseau, qui est commandé par Monsieur le chevalier d’Haire ; le
Florissant
par Monsieur Le Joyeux qui a aussi été aux Indes,
forts : le Gaillard a 50 pièces de canon et 230 hommes ; l’Oiseau, le
Florissant
et l’Ecueil, chacun 38 pièces de canon et 170 hom
de plus mal en plus mal a envoyé aujourd’hui à bord de l’Amiral et du
Florissant
afin d’avoir le sentiment des chirurgiens sur les
fait et tout le monde en a été fort content. Après cela l’aumônier du
Florissant
son frère, qui était venu à bord avec le commissa
la n’est pas concevable, on ne peut se tenir debout. Il est arrivé au
Florissant
le même malheur qui est arrivé au Gaillard et à n
dit que c’était un navire de neuf cents tonneaux, et plus beau que le
Florissant
. Mais retournons trouver le Gaillard qui est aux
nt de notre combat à plus de deux grandes lieues derrière nous, et le
Florissant
fut le premier qui parut sur la scène. Pour nous,
llard a eu sept hommes de tués et trois blessés ; le contre-maître du
Florissant
a été tué ; Monsieur du Quesne lui-même a été ble
etour, nous les avons chauffés le mieux qu’il nous a été possible. Le
Florissant
nous a suivis et s’est battu assez bien pendant q
t plus notre feu, et dans ce même moment-là, les courants jetèrent le
Florissant
sur nous, lequel nous prit tout à fait par le tra
car il ne l’a point observé du tout. Nous avons resté ainsi entre le
Florissant
et les ennemis environ deux horloges ou une heure
e lorsque le Gaillard a été sous les voiles. Nous l’avons suivi et le
Florissant
dans le même temps, le Lion et le Dragon sont ven
l’ancre. Monsieur du Quesne a envoyé sa chaloupe à terre ; celles du
Florissant
, de l’Oiseau et du Lion l’ont suivie. Les maringo
ions six navires hier de compagnie ; nous ne sommes plus que deux, le
Florissant
et nous. Nous savons le rendez-vous en cas de sép
sombre et pluvieux. Nous ne voyons point encore d’autre navire que le
Florissant
. Nous lui avons parlé ce soir. Le vent est toujou
me suis rendormi tranquillement. Sur les deux heures après minuit, le
Florissant
a viré de bord pour venir à nous et nous a demand
ui ne paraissaient point craindre le choc, et avec cela, on voyait le
Florissant
nous quitter : c’était assez pour faire penser à
t allé jeter vigoureusement entre les deux, bien résolu de montrer au
Florissant
de quelle manière il fallait s’y prendre. Il est
Gaillard et l’Oiseau. Tout le monde est fort scandalisé du procédé du
Florissant
. On croyait que la fausse manœuvre qu’il avait fa
u’ils paraissaient bien méchants la nuit puisqu’ils faisaient fuir le
Florissant
. J’ai été dîner aujourd’hui à bord de ce navire ;
. Tous ces messieurs sont venus dîner ici aujourd’hui, et j’ai été au
Florissant
où ils doivent aller dimanche prochain. Il faut q
n reçus, Messieurs les capitaines ont tenu conseil ce matin à bord du
Florissant
, où tout bien pesé, la nécessité de rejoindre le
soixante lieues. La guerre civile est plus allumée que jamais dans le
Florissant
. Pour nous, grâce à Dieu, et au bon ordre établi
s avons vu proche de nous à deux portées de canon un petit navire. Le
Florissant
n’a fait aucun signal pour lui donner cache, et n
longtemps, et ainsi il a eu celui de se tirer de nos mains. Enfin le
Florissant
a donné dessus, mais trop tard car il était trop
qu’il en pense, mais je crois que s’il avait été le maître, et que le
Florissant
ne fût pas notre amiral, ce petit navire aurait d
terre ce matin sur les dix heures. Nous en avons fait le signal ; le
Florissant
a poursuivi sa route jusques à midi, que nous lui
Nous en avons été tout proches, et lorsque nous allions mouiller, le
Florissant
a viré de bord, et ne nous faisant aucun signal p
t venu Nord-Ouest ce soir, et est bon pour rattraper Négrades. Que le
Florissant
vienne ou non, c’est une nécessité pour nous d’y
Pégu en touchant, parce que nous avons voulu éviter de tomber sur le
Florissant
qui a fait une méchante manœuvre en revirant trop
t. Je vous ai dit ci-devant que la discorde était fort grande dans le
Florissant
; on disait que cela était produit par un nommé M
herché qu’à se défaire de lui à quelque prix que ç’ait été du côté du
Florissant
, et que du côté de l’Oiseau, on n’a pas jugé qu’i
est plus honnêtement qu’il n’était, car il n’a point embarqué sur le
Florissant
, et Monsieur Du Quesne a voulu l’avoir, parce qu’
Ce troc-là nous a fait rire, et il y en a assurément du sujet car le
Florissant
perd en même temps un bon officier en la personne
et bon frais, et les marées sont ici bien fortes. J’ai été ce soir au
Florissant
où j’ai soupé en partie, me réservant pour chez n
d’un navire. Nous en avons vu quatre ce matin, qui sont l’Oiseau, le
Florissant
, le Lion et le Dragon : nous n’avons point vu le
pouvez croire extrêmement souffert. Je ne sais dans quel état sont le
Florissant
et le Dragon, car nous ne leur avons pas parlé. L
nous ont fait perdre le Lion de vue : nous ne voyons que l’Oiseau, le
Florissant
et le Dragon. Du samedi 10e. [mars] Le ven
19e. [mars] Toujours beau temps et méchant vent. Le chirurgien du
Florissant
est venu à bord voir le nôtre qui est fort mal. J
arce que les deux navires que nous vîmes hier qui sont l’Oiseau et le
Florissant
paraissaient encore ce matin au vent à nous, et q
inuit et a été toujours de même depuis, on voit encore l’Oiseau et le
Florissant
. Du lundi 2e. [avril] Toujours vent contra
. Du mercredi 4e. [avril] Toujours méchant vent. L’Oiseau et le
Florissant
sont absolument perdus pour nous et suivant toute
Les Anglais ont fait ici des ravages inouïs. La plus belle et la plus
florissante
des îles françaises qui est Saint-Christophle a é
sur une ancre, nous les avons chauffés le mieux que nous avons pu. Le
Florissant
nous a suivis & pendant quelque temps s’est a
& qu’il n’empêchât pas notre feu ; &, dans le même moment, le
Florissant
a fait une manœuvre toute contraire. Il s’est hal
; car il ne l’a point du tout observé. Nous avons été ainsi entre le
Florissant
& les ennemis environ une heure, & en som
té sous les voiles, & même assez éloigné. Nous l’avons suivi ; le
Florissant
a fait dans le même moment la même chose : le Lio
ssés. Toute l’escadre a fait son devoir, à la fausse manœuvre près du
Florissant
; & tous conviennent que l’Écueil a été en pr
ons encore point quittés, & nous ne sommes à présent que deux, le
Florissant
& nous. Nous savons le rendez-vous, en cas de
e & pluvieux. Nous ne voyons point encore d’autres navires que le
Florissant
. Nous lui avons parlé ce soir. Le vent est toujou
; rendormi. J’ai su ce matin que vers les deux heures après minuit le
Florissant
a viré de bord pour nous joindre, & nous a de
nviter, ayant mis vent devant pour nous attendre ; & avec cela le
Florissant
nous abandonnait : c’en était assez pour faire pe
t allé vigoureusement jeter entre les deux, bien résolu de montrer au
Florissant
de quelle manière il fallait s’y prendre : (c’est
lard & l’Oiseau. Tout le monde est très scandalisé du procédé du
Florissant
. On croyait que la fausse manœuvre qu’il avait fa
’ils paraissaient bien méchants la nuit, puisqu’ils faisaient fuir le
Florissant
. J’ai été dîner à ce navire, où on m’a dit que l’
us dîner ici, où tout a bien été. Ils doivent aller dîner dimanche au
Florissant
. J’y ai été dîner. Il faut que la discorde ait so
emps de chaleur & pas un souille de vent. Au diable le dessert du
Florissant
: c’est toujours ce qu’il y a chez lui de plus ma
longtemps, par la contrariété des vents, on a tenu conseil à bord du
Florissant
où, tout bien pesé, & la nécessité de rejoind
on pour l’autre. La guerre civile est allumée plus que jamais dans le
Florissant
. Pour nous, grâces à Dieu & au bon ordre étab
our, nous avons vu à deux portées de canon un petit navire ; & le
Florissant
ne faisant aucun signal de lui donner cache, nous
route. Cela lui a donné le temps de se tirer de nos mains. Enfin, le
Florissant
a donné dessus ; mais trop tard. Nous nous sommes
terre, ce matin sur les dix heures. Nous en avons fait le signal : le
Florissant
n’y a point répondu, & a poursuivi son chemin
s avons donc fait voile pour Négrades, mais, contre notre attente, le
Florissant
nous a suivis ; & lorsque nous avons été tout
ement violents & forts. Demain, Dieu aidant, nous y entrerons. Le
Florissant
est mouillé tout proche de nous : quelque rat pou
vire a salué en touchant, parce que nous avons évité de tomber sur le
Florissant
, qui a fait une mauvaise manœuvre & qui nous
le fait. J’ai dit ci-devant que la discorde était fort grande sur le
Florissant
. On dit que cela provenait d’un M. de La Ragoteri
lui donner sur son navire ce M. de La Ragoterie, & prendre sur le
Florissant
M. Dumont, autre capitaine d’infanterie ; mais M.
oldats. Ce troc-là nous a fait rire, & il y en a du sujet, car le
Florissant
perd en même temps un bon officier, & du vin
en dire. Il y a des navires dans l’escadre (je ne veux pas nommer le
Florissant
, tant de sincérité ne convient point) qui n’ont p
ant que Nord. Nous avons cependant bon besoin d’y être. J’ai soupé au
Florissant
. Il n’y a plus de viande fraîche ; officiers &
Décembre 1690 Du vendredi 1er décembre 1690 La chaloupe du
Florissant
m’est venu quérir ce matin ; &, sans que pers
ire, & encore un moine bas-breton. Nous jurerions que tout est au
Florissant
, entre les mains de l’aumônier ou dans les soutes
raz n’en sera guère plus riche. Nous ne savons dans quel état sont le
Florissant
& le Dragon, n’ayant pu leur parler, parce qu
uit, nous ont fait perdre le Lion de vue : nous ne voyons plus que le
Florissant
, l’Oiseau & le Dragon. Du samedi 10 mars 1
ater avait été au-devant de ce coup-là, ayant fait transporter sur le
Florissant
& le Dragon les plus gros effets. Je disais,
mars 1691 Toujours beau temps & mauvais vent. Le chirurgien du
Florissant
est venu à bord voir le nôtre, qui est très mal.
ne lui cite pourtant que l’Évangile ; Medice, cura te ipsum. Celui du
Florissant
, qui est venu, a dîné avec nous : il est latin ;
enu qu’à nous de nous rallier aux autres, parce que l’Oiseau & le
Florissant
paraissaient encore ce matin au vent à nous. Ils
he 1er avril 1691 Depuis minuit, vent contraire. L’Oiseau & le
Florissant
ne veulent point nous quitter. Mes longues-vues d
e nous qu’on ne peut les distinguer. Ce sont encore l’Oiseau & le
Florissant
: du moins, l’apparence le dit ; & ce soir, o
embre ; mais je crois qu’il les employa à déjeuner avec l’aumônier du
Florissant
& le maître canonnier d’ici, ses frères, en m
illard de quatre cent cinquante hommes et de quarante-huit canons. Le
Florissant
est le troisième vaisseau en ordre. Il a été bâti
trarier en tout, le service à part. Notre vaisseau est monté comme le
Florissant
de trente-huit canons et de trois cent cinquante
ma chambre à l’issue du dîner, les écrivains du roi du Gaillard et du
Florissant
me sont venus prendre à bord pour aller tous ense
ins égratigné. Le jeu finit, et ç’a été le sieur Mercier, écrivain du
Florissant
, que les cartes ont obligé d’aller chez le traite
de cent cinquante lieues plus de l’avant que nous ne sommes : mais le
Florissant
ne va qu’à force de voiles, le Gaillard ne va guè
ce qu’il voudra de l’Oiseau, il ne va qu’en tortue, aussi bien que le
Florissant
ils sont cause que l’Écueil n’avance pas du quar
vec M. Joyeux et les jésuites, qui comme lui étaient embarqués sur le
Florissant
; et qu’il m’assurait de la part de M. Hurtain qu
eté des rafraîchissements, c’eût été pour l’Écueil et non pas pour le
Florissant
, qui ne me regardait en rien. M’aviez-vous ordonn
venus deux. Là-dessus tout le monde s’est mis à rire, et messieurs du
Florissant
, réguliers et séculiers, voyant bien qu’on les jo
e commissaire lui-même aurait eu tort d’acheter quelque chose pour le
Florissant
seul, les autres vaisseaux ne manquant de rien, a
nergique. Nous avons mis à la voile sur les deux heures. Messieurs du
Florissant
se sont rabattus sur les cabris, dont ils ont ach
navires allaient aussi bien que l’Ecueil. Nous voudrions tous que le
Florissant
et l’Oiseau fussent restés en Europe, et avoir de
ait décharné. Du jeudi 30 mars 1690 Toujours calme. J’ai été au
Florissant
parler à M. Blondel. J’y ai dîné : il me paraît d
l’ordre. Il est inutile de dire que j’ai reconduit le commissaire au
Florissant
, où j’ai fait collation. Nous ne doutons point qu
bord, avec quatre de ses officiers, et le père Tachard. Messieurs du
Florissant
et de l’Oiseau, conviés, sont venus aussi en bonn
onneurs contre tous venants. M.du Quesne m’avait lâché un officier du
Florissant
, nommé M. Dumont, pour me désarçonner. Ce M. Dumo
nombre n’en est pas petit. Du lundi 24 avril 1690 L’aumônier du
Florissant
, dom Louis Querduff, frère de François Querduff,
ons. Il a eu pour spectateurs de cette belle scène les lieutenants du
Florissant
, de l’Oiseau et du Dragon ; les écrivains de ces
trois vaisseaux ; le second lieutenant de l’Amiral, et l’aumônier du
Florissant
, qui venait d’officier, et les autres d’assister
écris. Le commandeur, les autres capitaines et le général ont dîné au
Florissant
. Le commissaire est sur ce vaisseau : il a copie
quatre ; savoir Hérault, Mercier, du Hamel, écrivains de l’Amiral, du
Florissant
, du Dragon, et moi. Ces trois tables ont été fort
’Écueil, et les trois quarts des vivres ou bestiaux du Gaillard et du
Florissant
. Les écrivains de ces vaisseaux m’ont rendu mes d
tenté d’y mener nos deux missionnaires, et notre aumônier et celui du
Florissant
, qui, d’un esprit plus tranquille et plus rassis,
t que c’était un vaisseau de neuf cents tonneaux, et plus beau que le
Florissant
, qui est cependant un des plus beaux vaisseaux qu
l à seul, donna aux autres vaisseaux le temps de nous joindre : et le
Florissant
tomba sur lui avec beaucoup de résolution. Nous n
et que l’obscurité était si grande que nous ne pouvions distinguer le
Florissant
d’avec l’ennemi, qui avait eu la prudente malice
après avoir reçu tant de coups. Le vent était tout à fait calme : le
Florissant
, ni lui, ne perdaient pas un coup, tout portait.
llement blessés, et douze autres moins grièvement. Le contremaître du
Florissant
a été tué avec cinq autres, et il a plus de trent
s, ce ne sera pas les mains vides, car je viens d’apprendre à bord du
Florissant
, où j’ai dîné, que M. du Quesne est fort résolu d
es bannis volontaires ont porté chez nos voisins ; lequel commerce si
florissant
sous le ministère de défunt M[onsieu] Colbert s’e
urope. La bonne foi y régnait encore, le commerce y était abondant et
florissant
; l’officier et le soldat étaient bien payés et b
coûté elle se serait établi et fondé un royaume aussi riche et aussi
florissant
qu’elle-même, tout le continent étant propre aux
e par la suite des temps il s’y formerait une espèce de royaume aussi
florissant
que la vieille France européenne. Que de gens von
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