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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
rès mal, et si sa mère ne l’avait point violentée, elle serait encore fille , et vous auriez eu beaucoup de part à son célibat
le monde ; et cela parce que sa mère ne voulait pas qu’on lui vît une fille si grande. Cette femme se piquait de beauté et de
riche. Il était homme d’esprit, franc, sincère, n’ayant fourbé que sa fille et moi, se moquant de la bagatelle. Il avait touj
rien ne lui avait réussi ; et c’est ce qui est cause, que, quoique sa fille soit unique, elle n’est pas si riche, à beaucoup
, après lequel il devait y avoir bal, et la fête était faite pour une fille de très grande qualité, qu’il épousa quatre jours
nduite de son épouse, autorise les autres à en croire du mal. Pour sa fille , il ne pouvait pas la nier. C’était son portrait 
t point sortir du couvent ; Dupuis ne voulait point être chargé d’une fille de dix-sept à dix-huit ans. Il ne la retira auprè
it pas été tout à fait vertueuse, n’aurait pas pu mettre au monde une fille si accomplie. Je m’abandonnai à ma passion, mes s
ant. Quoique cette déclaration si peu attendue, fût épineuse pour une fille , et qu’elle ne pût pas dire plus, il est certain
les apparences, Dupuis ne devait pas être fâché que je songeasse à sa fille . Ma famille égalait la sienne, mon bien était plu
n jouir tranquillement le reste de ses jours. Qu’il n’avait retiré sa fille auprès de lui que pour en être soigné et soulagé
her femme, d’avoir pour lui les égards et l’attachement qu’elle avait fille . Que si elle ne se conformait pas à sa volonté, i
t rester de ses amis. Une réponse si précise fut un arrêt décisif. Sa fille en pleura ; j’en fus au désespoir ; mais il n’y a
fut de lui faire parler par son confesseur, qui lui représenta que sa fille ne trouverait pas toujours un parti aussi avantag
un gendre, il se faisait un double appui au lieu qu’il n’avait que sa fille . Que la conscience même l’obligeait à prévoir mil
science même l’obligeait à prévoir mille fâcheuses extrémités, où une fille violentée, et remplie de passion, peut se porter.
ui se présentaient tous les jours, devaient lui faire craindre que sa fille ne les suivît. Qu’il était de son intérêt et de s
y aurait plus d’un côté que d’autre ; et que peut-être à sa mort, sa fille paraîtrait un parti aussi avantageux pour moi, qu
r moi, que je paraissais l’être alors pour elle. Que pour l’âge de sa fille , il n’était pas assez avancé pour l’obliger à rie
l se serait privé du droit de disposer de son bien à sa fantaisie, sa fille et son gendre croiraient que cet usufruit serait
out tiré ; qu’il ne voulait pas leur ressembler. Qu’il voulait que sa fille dépendît toujours de lui, sans se mettre lui au h
re faisait tout oublier. Que pour lui il répondait devant Dieu que sa fille ne lui manquerait jamais de parole de ce côté-là,
commun, il ne comprenait pas que son salut dépendît du mariage de sa fille . Qu’il semblait qu’on voulût lui faire appréhende
urir à la bourse d’autrui. Qu’il n’en était pas ainsi à son égard, sa fille ayant avec lui non seulement le nécessaire, mais
son égard comme Mademoiselle de l’Épine en avait usé à l’égard de sa fille , que cet exemple était tout récent. Quelle était
, interrompit Des Frans ? C’est, reprit Des Ronais, une femme dont la fille contracta à son insu un mariage qui n’était pas t
qui la sacrifia à Monsieur Des Prez, père de son amant ; et la pauvre fille fut conduite à l’Hôtel-Dieu, où elle mourut le mê
c son confesseur. Il entendit quelque bruit, et ne doutant pas que sa fille et moi ne fussions aux écoutes, comme en effet no
me dépouiller du reste d’une fortune fort ample ; et qui encore ? une fille qui me doit tout, et à qui ma seule bonté y donne
n homme qui peut-être ne m’en aura jamais d’obligation : car enfin ma fille n’est pas faite tout exprès pour trouver un mari
llité, parce qu’il y fallait vivre : mais sans la considération de ma fille , que j’ai toujours aimée et que j’aime encore, sa
qu’il était de mon honneur de cacher et qui auraient rejailli sur sa fille , et outre cela, elle a toujours fort bien sauvé l
à sa tête, ou enfin sur mes vieux jours par mes maladies, et par une fille qui m’ayant toutes sortes d’obligations, veut me
bonheur de mourir avec tranquillité. Je ne sais s’il poursuivit ; sa fille qui se retira bien mortifiée de sa curiosité et d
onnu son esprit dans nos conversations ; et il est certain que jamais fille n’en a eu de plus aisé. Elle ne rêve point à ce q
hement que j’ai pour vous. Je voudrais que pour vous voir, toutes les filles empruntassent mes yeux ; mais je voudrais que vou
e félicitait sur mon choix ; on m’animait même à être fidèle pour une fille qui paraissait si bien le mériter. J’avais un riv
l’épouser. Dupuis avait vu quelqu’une des lettres que j’écrivais à sa fille sur cet article, et avait pris ses précautions, c
ce dessein j’allai dès le lendemain matin voir Dupuis, pendant que sa fille était allée à la messe, je choisis ce temps-là ex
oisis ce temps-là exprès. Je me jetai à ses pieds, et lui demandai sa fille toute nue, c’est-à-dire, que je m’offrais à la pr
ma longue absence lui avait fait croire que je ne songeais plus à sa fille , et que les choses avaient changé de face depuis
gagé, poursuivit-il, avec un de mes intimes amis dont le fils aime ma fille aussi bien que vous, et qui je crois ne lui dépla
ais gardez-vous de vous tromper vous-même. Vous ne connaissez pas les filles , elles sont plus fines que vous ne pensez, et se
. Je n’en pus tirer autre chose ; mais en me remettant au choix de sa fille , c’était me donner gain de cause. Il m’avait voul
sie, j’en pris en effet, mais qui fut bientôt dissipée. J’attendis sa fille dans une salle en bas, elle revint peu après, et
enti dans l’instant même ; car il ne voulait absolument pas marier sa fille . Ainsi il chercha les moyens de rompre l’engageme
même se donner à moi ; mais il ne voulait pas que je pusse accuser sa fille de notre rupture, parce qu’il ne voulait pas que
avec le père de Du Pont, quoique en effet il ne voulût pas donner sa fille à un homme d’un mérite si mince et si peu aisé ;
misse bientôt dans la nécessité de conclure, en faisant expliquer sa fille devant lui et moi, il résolut de nous prévenir. V
s prévenir. Voici ce qu’il fit. Il avait entendu le rendez-vous de sa fille et de moi : à peine fut-elle sortie qu’il envoya
Sitôt que Dupuis le vit, il se résolut de les jouer aussi bien que sa fille et moi. Après les premières civilités, il dit à D
té une chose conclue, et dont Dupuis n’aurait pas pu se dédire, si sa fille avait voulu y consentir : mais c’était ce qu’il s
us, Monsieur, lui dis-je, de vous donner parole pour le mariage de sa fille et de vous ? Oui, Monsieur, me dit-il. Eh bien, M
der les Du Pont, et je lui entendis dire en ma faveur, tout ce qu’une fille sage, honnête, spirituelle, et passionnée peut di
gement où ils venaient d’entrer, si les sentiments de Mademoiselle sa fille , et les miens lui avaient été connus ; qu’il ne p
t ; mais comme il avait pris sa résolution, il dit sans façon, que sa fille était une insolente de parler de la sorte devant
a longtemps, Monsieur, lui dis-je, que je songe à Mademoiselle votre fille , vous savez que je ne lui suis pas indifférent. V
motif qui vous fasse agir, je suivrai l’exemple de Mademoiselle votre fille , et ne vous dirai rien, de crainte que la passion
je suis animé, ne me fît sortir du respect que je dois au père d’une fille que j’aime jusqu’à la fureur et à l’idolâtrie. Je
chagrin de voir vivre quelqu’un. Ce quelqu’un ne parla non plus à sa fille des Du Pont ni de moi, que si nous n’eussions jam
it pas plus. Je vous ai dit qu’il avait voulu tout rompre sans que sa fille me donnât le moindre sujet de me plaindre d’elle.
e ne sais pas où Dupuis l’apprit, puisque je n’en avais rien dit à sa fille , et qu’elle ne le sut que lorsqu’il l’envoya chez
parle aussi. N’est-il pas vrai, dit-il, que si je vous avais donné ma fille avec mon bien, je ne vous aurais pas rendu servic
pas eu besoin ? N’est-il pas vrai encore, que si vous aviez épousé ma fille toute nue, comme vous me la demandiez, vous croir
i me confiait volontiers son bien, et qui ne voulait pas me donner sa fille par une ferme résolution de ne se point dégarnir 
’honneur ne devaient point exiger entre eux ces sortes de précautions filles de la défiance. Si cette occasion m’avait donné à
rgent à dépenser, et je mangeais avec cette dame. On disait que cette fille était de bonne famille, effectivement elle n’avai
it point de part, et je ne demandais pas mieux qu’un amusement. Cette fille était gaillarde et de bonne humeur, j’étais porté
ut découvert. Dupuis avait des amis partout, il fut informé que cette fille était prête d’accoucher, qu’elle me faisait un pr
vie. Il est vrai pourtant qu’il n’avait pas voulu me parler devant sa fille , mais elle écoutait tout, lequel vaut le mieux ;
ngtemps qu’il ne se servait plus du carrosse qui n’était plus qu’à sa fille  ; et malgré tout ce qu’elle et moi lui pûmes dire
ercher un sergent, qu’il connaissait pour être des bons amis de cette fille . Il lui mit le décret en main, mais il ne lui don
la capture. Ce sergent fit ce qu’il en avait espéré. Il avertit cette fille , qui se trouva fort embarrassée, voyant bien qu’o
ours après sa naissance, me délivra du soin de l’élever. Dupuis et sa fille firent encore plus pour se mettre l’esprit en rep
ent encore plus pour se mettre l’esprit en repos. Ils ont marié cette fille à un homme de province, et Dupuis qui lui fit un
fit la mine pendant quelque temps, et n’eut point de repos que cette fille ne fût partie avec celui qui l’avait épousée. Pou
. Cela donna matière à d’aussi plaisantes conversations entre lui, sa fille et moi, qu’on puisse jamais en avoir. Il n’était
que la première chasse qui coûte. Au commencement d’une aventure une fille est honteuse. Quelque plaisir qu’elle sente, un r
n ton de voix et d’un air railleur, qui valait mieux que le reste. Sa fille sortait lorsqu’elle voyait qu’il commençait, mais
i dit-elle un jour, si vous êtes si fort persuadé de la fragilité des filles , pourquoi souffrez-vous que moi qui suis la vôtre
ticulière je me gouverne bien, vous qui ne croyez pas qu’il y ait une fille qui soit sage ? Car enfin si j’avais été d’humeur
gais, ni italien, ni turc ; je ne me fie point de la continence d’une fille sur des grilles ni sur des verroüils. La sagesse
ce d’une fille sur des grilles ni sur des verroüils. La sagesse d’une fille n’est rien à moins qu’elle ne vienne de sa propre
ont que très rarement les premières avances. La véritable vertu d’une fille consiste à être tentée et à ne pas succomber à la
urs amants. Mais d’abord qu’il y a de la contrainte, bien loin qu’une fille trouve des charmes dans sa vertu, elle s’en dégoû
n’ai pas voulu vous marier ensemble, je t’avais défendu, dit-il à sa fille , de voir Monsieur Des Ronais, mets la main à la c
conscience, n’est-il pas vrai que tu ne m’aurais pas obéi. Lorsqu’une fille donne des rendez-vous à un amant, qu’elle voit ma
sant connaître. J’ai été jeune autrefois, poursuivit-il, j’aimais une fille que je recherchais pour le sacrement. J’en étais
s. Ainsi je sais par moi-même, qu’on agit toujours autrement avec une fille qu’on veut épouser, qu’avec une autre, quoique d’
j’aurais appréhendé qu’elle n’eût suivi vos conseils ; car quand une fille a de la confiance aux gens, elle s’abandonne à le
t le gendre de la maison, il ne me restait qu’à partager le lit de la fille . Ce fut à quoi je tâchai de la faire consentir ;
vait comme son fils, et me faisait rire. Je voyais tous les jours une fille que j’aimais jusqu’à la fureur, et dont j’étais a
il eut reçu tous ses sacrements, il nous fit venir dans sa chambre sa fille et moi. Il en fit sortir tout le monde ; il la fi
cé de se précautionner contre tout. Qu’il n’avait jamais douté que sa fille et moi n’en eussions fort bien usé à son égard, s
te du futur. Je ne vous donne rien, poursuivit-il, en vous donnant ma fille , elle est à vous par toutes sortes de raisons. Je
bénédictions. Je vous donne la mienne, poursuivit-il, en parlant à sa fille  ; mais c’est à la charge que vous vous en rendrez
ut à fait content, si je pouvais vous voir l’un à l’autre, et voir ma fille avant ma mort dans une alliance assurée, que mill
ne douleur très véritable de l’état où je le voyais. Les pleurs de sa fille qui étaient sincères, me pénétraient. J’admirais
’arracha des larmes, et je secondai très sincèrement la douleur de sa fille , qui était excessive. La permission de nous marie
ivée chez Madame de Ricoux avec qui j’étais brouillé à cause de cette fille qu’elle disait que j’avais débauché chez elle ; e
père ne lui avait pas laissé un sou de dettes, et qu’elle était seule fille et héritière, il n’y eut pas un mot de contestati
r. Et comme sa tante lui dit encore, qu’il n’était pas honnête qu’une fille seule tînt sa maison avec tant de domestiques, je
une de celles que j’avais, afin de l’embarrasser pour en rire. Cette fille me le permit, et j’allai chez moi me débotter ; c
hasard du sien, ou bien elle est la plus fourbe, et la plus scélérate fille qui soit au monde, puisque Silvie est morte. Je n
attre avec un rival, refuse de faire un pas pour s’expliquer avec une fille qu’il aime ? Car quelque mine qu’il fasse de me h
fort avantageusement ; mais je ne puis songer qu’à lui, et je mourrai fille , ou je l’épouserai. Je le regarde toujours comme
udra. Ainsi je passe par-dessus tous les égards que je me dois, comme fille . Mais si il abuse encore cette fois-ci de ma bont
s êtes à présent Madame, reprit-il, mais vos traits me rappellent une fille qui demeurait dans une maison où je fréquentais s
rande disproportion de l’état où je vous vois, à celui où était cette fille . Vous ne vous trompez pourtant pas, reprit cette
vous Madame, qui mérite tant de reconnaissance, reprit cette aimable fille , vous ne devez votre rang qu’à votre mérite ; vou
our satisfaire. Comment se peut-il qu’une lettre qui est écrite à une fille , qui cadre si bien à son sujet, qui lui est adres
ort envie de savoir l’histoire de Madame de Contamine, et comment une fille que j’ai vu servir à la chambre de la mère de vot
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
t de son côté, il lui en vint encore d’autre, par son mariage avec la fille d’un partisan puissamment riche, duquel elle est
ne seconda pas ses desseins, il les refusa, et jeta les yeux sur une fille qui paraissait infiniment au-dessous de lui. Ce f
mort laissa sa veuve privée de tout secours, et chargée d’une petite fille , qui est Angélique dont nous parlons ; et encore
e, n’ayant pas de quoi subsister ; bien loin d’en pouvoir donner à sa fille . Monsieur Dupuis obligea sa femme de prendre cet
lui rendît compte ; quoiqu’il n’ait jamais rien exigé de pareil de sa fille . Angélique y resta six à sept ans ; et Mademoisel
issait Angélique, la demanda à Monsieur Dupuis pour être auprès de sa fille qu’elle allait mettre fille d’honneur auprès de M
à Monsieur Dupuis pour être auprès de sa fille qu’elle allait mettre fille d’honneur auprès de Madame la princesse de Cologn
ougy, à peu près de son âge, laquelle Mademoiselle de Vougy fut reçue fille d’honneur de la princesse de Cologny deux ou troi
 : car tout paraît en elle fort naturel et sans fard. Elle était donc fille de chambre de Mademoiselle de Vougy, sa maîtresse
nait à danser, à chanter, et d’autres choses qu’on fait apprendre aux filles de qualité. Angélique, qui était toujours auprès
? Parce que, répliqua-t-elle, des visites d’un homme comme vous à une fille comme moi, n’en feraient rien juger que de crimin
n’allez pas plus loin. Un homme comme vous, croit faire honneur à une fille telle que je suis, quand il lui parle, et je vous
e je ne puis me passer de vous voir, et que vous êtes la plus aimable fille que j’ai jamais vue. Je ne sais point, Monsieur,
raillerie. Oui, ajouta-t-il, je vous le répète, vous me paraissez la fille du monde la plus aimable ; et vous êtes aussi la
e paraissez la fille du monde la plus aimable ; et vous êtes aussi la fille du monde que j’aime le plus. Trouvez un moyen qui
iendrait sans doute pas. L’amour qu’un homme de votre rang a pour une fille du mien, la déshonore quand il est su, ou le désh
égard de vous épouser, toute la terre me blâmerait, si j’épousais une fille telle… Je sais bien, interrompit-elle brusquement
é n’était point un vice, et que devant Dieu et devant les hommes, une fille pauvre et sage, est plus estimable et mieux reçue
insi elle résolut de paraître avec toute la vertu et la fierté qu’une fille peut avoir, sans pourtant le dégoûter par aucune
ut avoir, sans pourtant le dégoûter par aucune incivilité ; et jamais fille ne s’est mieux tirée d’un pas si difficile. Elle
et sans répondre à ce qu’il lui disait, elle alla chercher une autre fille qui vint avec elle. Elle lui parla pour lors, et
sta toute l’après-midi, mais il ne put lui parler seul à seul ; cette fille ne la quitta point. Il sortit enfin, et la salua
vait, qu’assez bien dans l’esprit de la maîtresse, il lui préfère une fille qui la sert ? Je n’y viendrai plus puisque vous m
uveriez pas vous-même que je me déclarasse publiquement l’amant d’une fille de chambre. Je serai pourtant bientôt réduit à le
pour innocentes ? Vous conviendrez avec moi qu’il ne suffit pas à une fille d’être sage et vertueuse ; c’est en effet l’essen
le fut bien davantage de voir l’extrême pauvreté de la mère et de la fille . Il les jugea dignes de ses charités, et elles l’
ù elle est, et de vous voir vous-même dans un lieu si peu digne d’une fille que j’adore. Je sors, prenez garde que personne n
était étonnée de voir dans un homme de son rang, tant d’amour pour sa fille , et de voir avec quelle joie il avait saisi de lu
te femme fut en état de se lever, il s’adressa à elle pour obliger sa fille d’accepter ce qu’il lui avait destiné. Il envoya
qu’il n’y a pas d’apparence que je lui propose un mariage avec votre fille , et moins encore qu’elle y consente. Je sais qu’e
e côté vous jugerez qu’il me serait extrêmement fâcheux d’épouser une fille que tout le monde aurait vu servir. Ce qui est fa
ous d’elle, jusques à ce que vous ayez une servante, et Angélique une fille de chambre et un petit laquais. J’aurai soin de v
, de dentelles, et enfin de tout ce qu’un homme peut acheter pour une fille  ; et le tout étant très beau, cela lui donna un n
quait, ni pour la propreté, ni pour la commodité. Angélique avait une fille de chambre et un petit laquais, sa mère avait une
re et une antichambre proprement meublées ; une autre chambre pour la fille de chambre et la cuisinière, et une cuisine fort
ressentir des bassesses de sa fortune, prit toutes les manières d’une fille de qualité bien élevée. Il la pria d’achever d’ap
ait, comme je vous ai dit, toutes les manières nobles, et l’air d’une fille de qualité ; il est vrai qu’elle avait été élevée
qu’elle, qui passait dans son jardin une partie de la soirée avec les filles du logis, et d’autres du voisinage. Ce qui rendai
n’était pas le moyen de réussir que de n’avoir point de compagnie. Sa fille de chambre n’était pas pour tenir contre les prés
t à côté de la sienne, et qui avait été occupée par sa mère, aux deux filles du logis chez le père desquelles elle mangeait, e
çon son fils aîné, qui avocassait et travaillait à son étude, et deux filles à peu près de l’âge d’Angélique, assez belles, bi
élique, assez belles, bien faites et fort sages. Ce fut avec ces deux filles qu’Angélique avait sa plus particulière connaissa
ticulière connaissance ; elles ne se quittaient point. L’aînée de ces filles avait été pensionnaire dans le convent où Mademoi
urg Saint-Germain. Elle lui offrit une place dans son carrosse. Cette fille l’accepta, et lui fit en allant un portrait si av
le secret si vous me jugez digne de votre confidence. Je suis encore fille , reprit Angélique, aussi sage et aussi entière qu
t que rarement. Qu’elle vivait fort sagement et fort retirée ; que sa fille de chambre couchait avec elle, et les deux sœurs
pendant ; car il est certain qu’elle est trop sage. Elle vécut encore fille près de deux ans après la mort de sa mère ; et vr
l’avait priée d’y venir sous les armes. Son laquais la suivait, et sa fille de chambre était derrière elle. Le marchand qui n
la jetèrent dans un désordre qui ne se peut exprimer. Je suis encore fille , Madame, poursuivit-elle, d’un air fort embarrass
, Madame, poursuivit-elle, d’un air fort embarrassé. Vous êtes encore fille , reprit cette princesse d’un air dédaigneux ? Vou
la regardant avec le dernier mépris ; car elle crut qu’elle était une fille perdue, à qui la débauche fournissait le moyen de
en carrosse, et dans le chemin elle chercha son excuse auprès de ces filles . Elle leur dit qu’elle avait été demoiselle d’hon
lance, et que cela cadrait avec les paroles de Madame de Cologny, ces filles la crurent de bonne foi, et ne s’en mirent pas pl
vait acheté : elle en fut remerciée : tout ce qui lui venait de cette fille lui était cher. Il lui demanda si elle se trouvai
ma réputation. J’y sacrifierai tout, je ne veux point passer pour une fille de joie ; je veux justifier ma conduite dans l’es
durerait tout le temps de ma vie. Il est même de votre honneur qu’une fille que vous destinez à votre lit, soit d’une vertu q
rais pas tant de soin de votre honneur, qui est attaché à celui d’une fille que vous aimez assez pour vouloir épouser, et je
peu sensible sur ce point-là, pour vouloir faire votre compagne d’une fille perdue de réputation devant le monde, quelque inn
ns un état digne de compassion. Que voulez-vous que je fasse pour une fille perdue, répondit-elle ? Lui rendre votre estime,
e, interrompit Mademoiselle de Vougy, comment accordez-vous l’état de fille aussi pauvre qu’elle, avec la magnificence dont e
t, elle aurait assurément du regret d’avoir terni la réputation d’une fille dont l’honneur ne lui doit pas être indifférent,
it qui n’était pas à son avantage, parce que je la reconnais pour une fille très sage, et d’une conduite sans reproche ; ains
ait cru mariée ; mais qu’elle ne lui avait pas semblé excusable étant fille . Que pourtant elle avait donné son libertinage, n
nné son libertinage, non pas à l’inclination, l’ayant connue pour une fille très sage ; mais à la nécessité qui l’avait contr
ta sans façon le parti, Mademoiselle de Vougy en fit autant. Les deux filles et la mère du logis qui étaient montées peu de te
la prière qu’il lui faisait de ne me point quitter ; la compagnie des filles avec qui je mange, qui ne m’ont point quittée dep
elle examina tout. Elle les y laissa, questionna la maîtresse et les filles du logis, et vint reprendre le soir Mesdemoiselle
nous regardâmes cette visite comme la décision de la fortune de cette fille , et j’eus impatience qu’elle en fût de retour pou
vues. Vous avouez vous-même avoir fait plusieurs propositions à cette fille qui me paraissent fort gaillardes. Il faut que vo
ir en même temps l’amour le plus tendre et le plus passionné pour une fille , et le plus profond respect pour une mère. Cette
t condamnable, il a du moins une belle excuse. Je ne connais guère de filles à Paris plus belles, ni mieux faites. Ce n’est po
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
partie avec d’autant plus de plaisir qu’il aimait l’aînée de ces deux filles que nous allions voir, parce qu’il en parlait ave
nay, vous m’avez parlé en venant ici de vos deux sœurs, comme de deux filles qui n’étaient propres que dans un couvent ; et vo
s et les contrefaites qu’il faut séquestrer, poursuivis-je ; mais une fille belle, bien faite, et aussi spirituelle que Madem
i montrant Bernay et Madame d’Ornex, et si vous étiez née l’aînée des filles ou d’un autre sexe, le couvent ne vous serait jam
s avez encore à combattre, reprit-il, l’esprit de ma sœur, qui est la fille du monde la plus fière, et la plus résolue ; rien
eligieuse. Il ne l’y laissait que parce qu’il ne voulait pas avoir de filles chez lui. Madame d’Ornex n’en est sortie que pour
eptai ses offres et j’allai voir Clémence. Elle me répondit comme une fille mise dans le couvent de son bon gré aurait pu fai
urs, ayant pris son parti, mais qu’il n’en était pas de même de cette fille . Elle le priait de l’aller voir, comme il le lui
sœur n’avait pas été secrète ; car lorsque j’allai la demander, cette fille vint au parloir, qui m’ayant reconnu, me dit sans
avance bien plus ses affaires d’amour avec une cloîtrée, qu’avec une fille du monde. La raison en est, que tous les hommes s
e du monde ; ce que je dis me paraît trop fort et trop hardi pour une fille  : il me paraît en même temps trop faible et trop
, et je revins à Paris dans cette pensée qui me trompa. Je trouvai sa fille chez lui, il était très malade, non pas du chagri
e enrager d’Ornex, pour retirer de lui la dot qu’il avait donnée à sa fille . Comme ces deux hommes sont de même pâte, leur un
n avocat l’avait cité de son caractère, et pour lui faire plaindre sa fille avec plus d’emphase, il le revêtait de toute la t
fut cité. Il déclamait contre lui, sur tout ce qu’il avait fait à sa fille , qu’il avait même frappée depuis son mariage. Enf
l avait été instruit que ç’avait été moi qui avais si bien dégoûté sa fille du couvent. Je n’ai jamais su que ce seul endroit
endroit qui ait pu m’attirer sa haine, et je suis persuadé que si sa fille et moi ne nous fussions point aimés l’un l’autre,
eçut assez mal, je crus que c’était un effet de sa maladie. Je vis sa fille qui voulant se bien remettre dans son esprit, s’a
son esprit, s’abaissait à des services indignes, non seulement d’une fille de naissance, mais même d’un domestique, à moins
trop pour la faire longue. Je sortis de sa chambre, et j’attendis sa fille à côté. Elle vint, nous descendîmes dans une sall
is, elle me dit que je ne voyais pas tout ; et qu’il n’y avait pas de fille plus malheureuse qu’elle. Nous prîmes des mesures
que plainte qu’elle m’en fît, elle ne sortit jamais du respect qu’une fille doit à son père, tel soit-il. Elle me témoigna qu
faire faite, elle ni moi ne le crurent pas. Il savait que j’aimais sa fille , et qu’elle ne me haïssait pas, c’en fut assez po
e haïssait pas, c’en fut assez pour me la refuser. Il répondit que sa fille n’était point pour moi, et que je ne lui plaisais
aucune raison de son ridicule refus, qu’il consentirait plutôt que sa fille épousât le diable que moi. Nous nous étions atten
s mandé plus d’un an auparavant, que mon dessein était d’empêcher une fille d’être religieuse malgré elle. Elle m’avait répon
s ce sentiment, et pour l’engager à tout faire, je lui mandais que la fille en question, qui était la même dont je lui avais
étonnant qu’il m’ait regardée plutôt comme une servante que comme sa fille . Il ne pouvait souffrir que personne le servît qu
ui elles seront destinées : elle y mettra une enveloppe d’écriture de fille , et me les fera tenir. Je n’attends que vous, sit
i descendre à mon auberge ordinaire. Bernay qui ne savait où était sa fille , et qui se douta que j’en serais informé, avait m
satisfaire. Il sut, en me faisant suivre, dans quel couvent était sa fille . Il y vint le lendemain matin, et la recommanda d
ouvent où elle avait toujours été ; et parce qu’on la regardait comme fille unique, et que c’était en effet son dessein qu’el
rément et est fort bien faite ; mais du reste le plus mauvais cœur de fille qu’on puisse voir, et l’esprit tourné comme celui
u au couvent de Clémence à qui il avait fait mille amitiés. La pauvre fille le croyait sincère. Il avait promis à la communau
bre particulière. Clémence croyait, comme beaucoup d’autres que cette fille était sortie du couvent pour aller dans un autre,
aissait pas à Clémence avoir plus de vocation qu’elle. Ce fut à cette fille qu’elle se découvrit. Elle se jeta à ses pieds, l
is, et de l’espérance d’un mari, qui sont deux grands points pour une fille que la seule nécessité retient dans un couvent, s
ue nous pûmes nous dire. Bernay a été assez scélérat pour dire que sa fille était devenue ma femme dès ce soir-là, et que nou
que nous avions profané le couvent. La tourière qui est à présent sa fille de chambre, ne la quitta pas. Clémence était émue
cée pour la rompre : outre cela j’étais en état de faire expliquer sa fille devant toute l’assemblée, et nous avions pris de[
emment l’ordre, nous entourèrent et écartèrent la presse. Le père, la fille , le prétendu gendre et toute l’honorable assemblé
vôtre, et à faire pénitence de votre mauvaise intention. Voilà votre fille que j’accepte pour ma femme en présence de Dieu m
ous voyez, Monsieur, lui dis-je, que la volonté de Mademoiselle votre fille n’est ni forcée, ni contrainte, votre opposition
rêt d’aller rendre compte à Dieu de vos actions, vous rendrez à votre fille la part qui lui reviendra de votre héritage, si v
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
i je restai seul fils unique assez jeune, sous la tutelle de ma mère, fille de grande qualité, dont mon père avait eu peu de
riomphant et le faste de ses deux belles-sœurs, qui n’étaient que des filles de marchand, qui le portaient incomparablement pl
ne la refusai pas. Elle me demanda une marraine ; je lui montrai une fille fort propre en petit deuil qui était avec une aut
montrai une fille fort propre en petit deuil qui était avec une autre fille qui paraissait la servir. Cette sœur alla lui par
vilement, et me parla si juste que je ne doutai pas que ce ne fût une fille hors du commun : j’envoyai un laquais que j’avais
indre aux Enfants-Trouvés. Je donnai la main à ma commère : outre une fille qui la suivait, elle avait un petit laquais ; tou
naires, beaucoup de civilités pour le nom, et enfin comme c’était une fille , elle nomma. Les enfants vinrent quêter ; et comm
mençais d’avoir, et elle de son côté en usa fort honnêtement pour une fille . Comme cette libéralité me donnait une espèce de
avait amené un carrosse. Je la pris par la main, elle y monta avec sa fille de chambre, qui ne l’avait point quittée. Elle ne
ntait sur une table, et sa tante dont je vous parlerai bientôt, et sa fille de chambre y étaient occupées. Elle avait le fron
oir même je passai devant sa porte, elle y était assise avec d’autres filles du voisinage, mais sans aucun homme avec elles ;
retirèrent, le lendemain j’en fis autant, et je la vis avec plusieurs filles prendre le chemin des boulevards : elles s’assire
mme j’étais vêtu d’un air à faire honneur aux bourgeoises, et que les filles qui étaient avec elle n’étaient autre chose, on m
de moi, et je ne pus me rien dire, sinon que je n’avais jamais vu de fille si accomplie. Quelques jours après je les engagea
ssasse pour l’obtenir. Elle ne fit point ces sortes de façons que les filles font ordinairement en pareil sujet ; au contraire
m’en souvenir. On m’y disait que je croyais aimer une vestale et une fille de bonne famille, que l’engagement où je me préci
nteux de toutes manières : qu’on avait pitié de me voir la dupe d’une fille qui le méritait si peu : qu’elle n’avait jamais c
u’elle s’y était tout à fait formée, et y avait appris tout ce qu’une fille pouvait savoir : que quoiqu’elle n’eût vu là que
et d’une famille distinguée : on plaignait mon aveuglement pour cette fille . On m’avertissait qu’on avait envoyé à ma mère co
à un gentilhomme gueux comme un rat, pour faire passer Silvie pour sa fille , parce qu’il le pouvait, en ayant eu une à peu pr
inais et contre l’honneur et contre la vertu, à vouloir épouser cette fille , elle devait pour m’en empêcher, user des remèdes
ns. Je me déterminai pourtant : la peinture qu’on me faisait de cette fille , et ce qu’on m’en écrivait m’en dégoûtèrent. Je m
part : il invectiva contre son malheur. Il me dit qu’il avait eu une fille qu’il avait eu dessein de placer auprès de quelqu
rce qu’elle lui aurait rendu service, et tout au moins aurait pris sa fille auprès d’elle, qui en valait bien une autre que c
être utile, interrompis-je ? À signer au contrat de mariage de cette fille , reprit-il, en la faisant passer pour la mienne.
rcher plus avant. S’il s’en informait, il apprendrait que j’avais une fille de son âge, seulement connue en province, et fort
ilvie aura dansé, je retournerai au pays. On déclarera qu’elle est ma fille  ; on engagera l’amant à m’écrire, et à mettre lui
e au-devant de moi. Je saluerai l’un comme gendre, et Silvie comme ma fille . Je logerai chez elle, où je paraîtrai pour lors,
n ligne de compte ? Il est vrai que je ne dirais pas que vous êtes ma fille  : et à propos ma bonne Madame, dis-je à la Morin,
ment l’affaire ; le temps presse. Si Rouvière veut toujours baiser sa fille , il en faudra chercher un autre plus continent, e
j’avais de ma propre faiblesse que je venais d’éprouver devant cette fille  ; le retour de mon cœur contre toute apparence ;
u’il avait eue avec une demoiselle de sa mère, de qui il avait eu une fille , mais que n’étant pas en état d’en avoir soin, ét
faisait aucun legs, et remettait en ses mains, comme en dépôt pour sa fille tous ceux qu’elle aurait été obligée de payer, s’
e faire. On me montra à Madame Morin. Madame de Cranves vint voir les filles à qui on commençait à montrer à travailler. Monsi
à jouer des instruments, et enfin tout ce qui peut perfectionner une fille de naissance. La dépense que je faisais était dis
donneur d’avis le prétend, une gouvernante qui est Madame Morin, une fille de chambre et un laquais ; ce sont les mêmes que
el par une voie si oblique, j’étais traitée comme l’aurait pu être la fille de Madame de Cranves si elle en avait eu une, quo
t. Je ne sais comment il s’y prit pour ouvrir ma chambre, sans que la fille qui couchait auprès de la porte ni moi l’entendis
vous déshonorer ; et si l’on l’en croit, vous faites l’honneur à une fille perdue de la recevoir à votre table, et dans votr
Silvie en parlant à moi, qu’on ne peut pas prendre les intérêts d’une fille avec plus de hauteur. Je ne savais pourtant point
érifications qui auraient attiré des procès et des dépenses, dont une fille privée de tout secours aurait eu lieu de craindre
fiais mon innocence ! J’aimais mieux passer dans votre esprit pour la fille d’un simple gentilhomme ruiné, que de dire que je
er : mais Rouvière a dû vous dire à quel prix j’achetais le nom de sa fille . C’était un éloignement éternel que j’en exigeais
rait pu se soutenir : comment accorder mon bien avec la qualité de sa fille  ? Ne pouviez-vous pas voir mon nom sur le registr
à mes yeux et à mon esprit non plus comme une fourbe, mais comme une fille toute divine, à plaindre dans sa naissance, innoc
-moi pourquoi vous me faites passer pour une larronnesse, et pour une fille débauchée par Garreau ? Je vous pardonne ce que v
er le nom de Rouvière, et pourquoi vous tiendriez à honneur d’être sa fille , je vous le demanderais ? Il est vrai qu’il est n
truite de ma naissance, elle ne voudrait pas que vous épousassiez une fille qu’elle ne connaîtrait que pour avoir été exposée
fîmes un contrat de mariage où elle prit le nom de Silvie de Buringe, fille naturelle de défunt Monsieur le marquis de Buring
our un voyage de près de trois cents lieues. De laisser Silvie encore fille , et dans l’état où nous en étions, c’était à quoi
us souvenez-vous, Monsieur, lui demandai-je, d’avoir vu chez elle une fille nommée Silvie, pour qui cette dame a eu une chari
vous est bien obligée, Monsieur, repris-je. Il est assez rare qu’une fille comme celle-là, s’attire la considération d’un ho
onde et des plus accomplies. Il est vrai, Monsieur, repris-je, qu’une fille ne peut pas avoir de plus belles qualités personn
lle a pu. Si Madame de Cranves, reprit-il, a eu tant de soin de cette fille , ce n’a pas été la seule charité qui en a été cau
ame, reprit le commandeur, quand vous me parlez de Silvie comme d’une fille qui se gouverne mal ! Je n’ai jamais entendu dire
ut à fait conforme à ce que la plus austère vertu puisse exiger d’une fille qui veut la pratiquer dans toute son étendue. Ell
que vous ne l’avez vue, reprit ma mère ? Pour attaquer la vertu d’une fille comme celle-là, dit tranquillement le commandeur,
e c’est un grand coquin s’il écrit uniquement pour faire tort à cette fille sur des apparences qui sont très fausses. Le conn
, il faut vous en dire ce que je sais de certain. La réputation d’une fille comme Silvie mérite bien que je trahisse un secre
mon indiscrétion lorsqu’ils sauront qu’il y va de la réputation d’une fille de leur sang, et pour cela voyez si vous voulez m
la mère de Silvie n’était morte que longtemps après. Que c’était une fille de grande qualité qui s’était laissé aller au che
résence de Madame Des Frans, je n’aurais pas abandonné le parti de la fille d’un homme qui m’a été extrêmement cher pendant s
maginable de vous voir unis ensemble, car vous êtes tous deux fils et fille , vous Monsieur, ajouta-t-il parlant à moi, du mei
ses caresses, et l’assura de ses services, en me disant qu’elle était fille de l’homme du monde à qui il avait le plus d’obli
e n’en serait jamais venue là, si elle avait pu prouver qu’elle était fille de Monsieur le marquis de Buringe ; mais que cela
il l’attendait. Il plaida pour Silvie comme s’il avait plaidé pour sa fille propre, et s’offrit pour caution de ce qu’il disa
ça à lui parler de moi, il lui fit comprendre les avantages que cette fille voulait me faire et qu’elle m’avait effectivement
s sottises et les faussetés qu’un scélérat lui avait écrites de cette fille , avaient fait une telle impression sur son esprit
e coup est déjà très sensible pour une mère. Bien plus, il épouse une fille qu’il avoue lui-même que je regarde comme une mal
rbe qu’elle a voulu faire ; elle ne pouvait pas prouver qu’elle était fille de Monsieur de Buringe ! Voilà une belle raison !
ur. C’est à mon sens en savoir trop, et en entreprendre trop pour une fille qui n’a pas vingt ans. Je ne puis lui pardonner c
aient fins et beaux, et qu’enfin tout présentait dans sa personne une fille de très bonne maison et fort riche, les galants à
ait fait à la rue Saint-Antoine ; c’est-à-dire qu’elle ne vît que des filles et des femmes, et point d’hommes. Je ne le voulus
la suivît. Je la priais de laisser pour cette nuit son laquais et sa fille dans l’auberge, que je les envoierais quérir le l
evins que le lendemain assez tard. J’envoyai quérir son laquais et sa fille de chambre par le même valet qui me l’avait amené
ses bras, sans autre condition que celle de mieux vivre. J’envoyai sa fille de chambre et son laquais à deux lieues sous diff
supposer au contraire qu’elle revenait du voyage. Je lui rendis cette fille et son laquais à qui je dis, lorsqu’ils revinrent
à respectés. Je considérai comme un bonheur d’avoir gardé chez moi sa fille de chambre et son laquais, parce qu’ils la connai
ure ; mais enfin la grosse pension que je leur offris pour elle et sa fille de chambre, les fit résoudre. Elle n’en a point a
t. Elle voulut le redoubler, ou peut-être en triompher. Elle dit à sa fille de chambre qu’elle voulait me parler sans témoins
voir un pareil tête à tête, je n’osai m’y exposer : je rappelai cette fille , et je sortis moi-même, et elle me suivit les lar
lgré elle. Je la fis ensuite monter dans une chaise roulante, avec sa fille de chambre qui ne voulut point la quitter, et je
ui fis faire un tombeau, et fondai tout ce que mon zèle m’inspira. Sa fille de chambre y était encore, qui la pleurait toujou
ais là-dedans le style de Silvie, dit Des Frans, elle écrit comme une fille repentante pourrait écrire. Elle ne dit point qu’
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
usse particulièrement, mais parce que ç’avait été une des plus belles filles du voisinage. Tout le monde parlait mal de Des Pr
uit. Mais, poursuivis-je dans ce sentiment, pourquoi la mort de cette fille vous est-elle si sensible, puisque vous l’avez ab
eleine de l’Épine, que vous avez connue, était l’aînée de deux autres filles et d’un garçon que son père avait laissés en mour
ais si j’avais été juge, la plus puissante eût été celle de l’aimable fille qui l’accompagnait. Vous l’avez vue, elle était e
nai dans le cabinet. Voilà Monsieur, dis-je à mon père, la mère et la fille que je vous présente. Il y a longtemps qu’elles a
s aujourd’hui. Elle me remercia et s’en allèrent. Je m’aperçus que la fille m’avait toujours regardé en rougissant, et qu’ell
leur porte, non pas la mère que je ne cherchais pas, mais son aimable fille , avec ses sœurs. J’y allai fort souvent ; et quel
ener sur les boulevards, ou dans les marais ; mais je n’y eus avec sa fille , ni entretien particulier, ni tête à tête. J’étai
urait gagné. Cette condition y fut arrêtée avec peine, la mère et les filles s’y opposèrent, mais elle passa. Les demoiselles
vues qui ne nous permettaient pas de fausser compagnie. L’amende des filles fut de nous baiser tous ; et Mademoiselle de l’Ép
et [je] la conduisis chez elle. J’y allai le soir à mon ordinaire. Sa fille parut fort mélancolique et rêveuse. On lui demand
ne lui obéis pas, et ne parlai de cette défense ni à la mère ni à la fille . Il se mit en tête que c’était cette femme qui me
r de lui faire avoir audience. Elle ignorait ce qu’on lui voulait. Sa fille et moi avions vécu ensemble avec tant de réserve,
s le particulier, que dans le public. Je ne crois pas que vous ni vos filles preniez, en sortant de chez vous cet air de vertu
ire que ses empressements aient des vues légitimes ; et si une de vos filles est assez sotte pour le croire, et se rendre à se
point d’autre sujet qui le fasse venir chez moi. Je sais bien que mes filles ne sont pas pour lui, dans un pays où le seul int
it. Je n’y retournai que le lendemain, je préparai une lettre pour la fille , je la lui donnai sans qu’on le vît. Voici ce qu’
une cause à vos visites qui peuvent faire tort à la réputation de mes filles , que j’ai encore autant d’intérêt et plus à ménag
e Mademoiselle de l’Épine, mais si je ne voyais pas tous les jours sa fille , mes affaires n’en avancèrent que plus. Elle ne m
alla voir Mademoiselle de l’Épine. Heureusement il la trouva avec ses filles , qui travaillaient à la tapisserie. Cela me rendi
moi qu’il s’agissait de rendre service. Que j’aimais avec passion une fille que mon père ne consentirait jamais que j’épousas
ce qu’elle n’était pas riche, quoique de fort bonne maison. Que cette fille m’aimait aussi ; mais qu’elle avait trop de vertu
rpris. Mais comment boucher les yeux de la mère sur la conduite de sa fille  ? Pourra-t-elle avoir le temps de venir à vos ren
perdues. Bien loin de la persuader, je m’en ferais une ennemie : une fille amoureuse ne consulte que son cœur et son amant.
canne et le bâton ; mais si c’est une femme mariée, une veuve, ou une fille dont la réputation soit à ménager, vous avez tort
elle avait besoin de moi. Je lui offris ma bourse, et ne parlai à sa fille devant elle, que pour m’informer des nouvelles de
nce des gens avec qui je suis : c’est de la part de votre très humble fille et servante, Marie-Madeleine de l’Epine Elle env
ant la main, c’est moi qui vous ai envoyé quérir ; Mademoiselle votre fille n’a fait que me prêter son billet. Où est-elle, M
me mettant auprès d’elle, ce qui peut avoir obligé Mademoiselle votre fille de vous envoyer quérir et de ne vous pas attendre
rcha dessus le lit, derrière, dessous, et partout où elle crut que sa fille pouvait être, mais elle ne pouvait pas apercevoir
le ne pouvait pas apercevoir le cabinet. Elle me demanda encore où sa fille était pour l’étrangler ; c’était, disait-elle, un
n. Ainsi je lui dis sans façon qu’il était vrai que j’avais épousé sa fille sans lui demander son consentement, parce que je
ais pas cru lui faire injure en me mettant dans sa famille, ni que sa fille pût être blâmée de m’avoir donné la main. Que j’é
e me remettrais dans les bonnes grâces de mon père, en abandonnant sa fille  ; mais qu’elle, à qui je parlais, serait absolume
dans l’esprit de tous les honnêtes gens, pour avoir été cause que sa fille , de femme légitime qu’elle était, ne serait plus
montraient, elle ne tomberait dans aucun de ces inconvénients. Que sa fille et moi avions bien été mariés plus de dix mois, s
ait qu’elle fît seulement semblant de la mener dans un couvent, où sa fille la prierait publiquement de la mettre ; et qu’ell
si elle entreprenait rien contre ma femme et contre moi. Que pour sa fille je saurais fort bien la sauver de la colère de mo
eux d’affaire que toutes les soumissions. Elle me demanda où était sa fille mais d’une manière à me faire connaître qu’elle c
ne manière à me faire connaître qu’elle commençait à s’apaiser. Votre fille est ici proche, lui dis-je, elle vous entend, et
l’être encore. Elle en convint en partie, et demanda encore à voir sa fille . Je lui dis que cela ne pressait pas, et que je n
fût : il en dit tant qu’elle se rendit. Elle demanda encore à voir sa fille , je crus pour lors qu’il n’y avait plus rien à cr
éparer pour jamais en s’assurant de moi, et en poussant la mère et la fille par toutes les voies imaginables. Il alla au Pala
il aurait dû me conduire. Je crus que c’était pour voir le père d’une fille dont il m’avait parlé. Dans cette pensée, je lui
qu’elle était innocente de notre mariage ; que même si elle tenait sa fille elle en ferait justice. Il ne goûta pas ses excus
e ne fut point avertie que mon père y était, parce qu’à son bruit, la fille de chambre, la cuisinière, et le laquais du logis
rs qui lui étaient nécessaires, elle refusa de la reconnaître pour sa fille . Voyez, Monsieur, dit-elle, parlant à mon père, s
le-même. Il lui envoya dire qu’il ne l’empêchait point de rendre à sa fille les services dont elle avait besoin dans l’état o
re dans sa chambre. Elle alla donc dans cet hôpital, elle y trouva sa fille , dans quel état, grand Dieu ! Elle vit une jeune
u’elle m’a demandés, et les regrets qu’elle témoigne de la mort de sa fille . Pour me venger encore du coquin d’exempt qui m’a
temps avant la mort de Monsieur Dupuis, qu’elle s’est découverte à sa fille , à cause d’un parti très avantageux qu’elle a ref
ageux qu’elle a refusé, et que Monsieur Dupuis, qui l’aimait comme sa fille , voulait qu’elle prît. C’est le dernier qu’elle a
urait pas pu trouver dans toute la France, cinq plus belles femmes et filles que celles qui étaient là. Elles firent fort spir
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
temps, d’une sagesse et d’une prudence consommée. Il avait épousé une fille fort riche qui mourut trois ans après son mariage
ui mourut trois ans après son mariage, et ne lui laissa qu’une petite fille que je nommerai Silvie. Pénétré du regret de la m
rna son plaisir à élever l’enfant qu’il avait eu d’elle. Cette petite fille se vit croître, et en même temps les honneurs de
rès belle. Son esprit cultivé par tout ce qui peut former celui d’une fille de naissance, éclatait à se faire admirer et ench
er et enchantait tous ceux qui l’écoutaient ; en un mot c’eût été une fille parfaite si elle eût été plus maîtresse de son cœ
es nœuds de l’hyménée, quoique l’amour les unît. Cléon trouva pour sa fille un parti qu’il crut mieux son fait. Il ne l’aurai
n, qui bien loin de donner dans le sens de son gendre, lui dit que sa fille était sage, qu’il la certifiait telle, qu’elle av
trouver Cléon, lui fit un rapport sincère de toute la conduite de sa fille , de ce qu’il en avait vu lui-même, et de tout ce
lieu que s’il voulait en être convaincu seul, et servir de juge à sa fille , cet odieux secret ne passerait pas sa famille, e
syllabe à la vérité ; cependant tout certain par là du désordre de sa fille , il ne laissa pas de lui dire qu’il voulait tout
que vous ne croiriez jamais rien au désavantage de la vertu de votre fille que vous ne le vissiez de vos propres yeux ; il a
e n’ai pu me dispenser de le faire. Le bonheur qu’elle a d’être votre fille lui a sauvé la vie, que je pouvais me sacrifier s
obile sur un siège les larmes aux yeux, tant l’état où il avait vu sa fille lui avait été sensible. Monsieur, lui dit-il en l
s, et n’ayant pour tous enfants que cette misérable indigne d’être ma fille , et que je destine à une prison éternelle, vous p
émotion ; il secourut Cléon, et le voyant remis il le laissa avec sa fille qu’il renvoya chez elle, en lui défendant de rien
es voir, que pour être toujours à portée d’examiner les actions de sa fille . Comme elle était véritablement changée, elle fut
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
ption que Sancho ferait à sa femme, qu’on avait envoyé quérir avec sa fille . Le duc d’Albuquerque et Dorothée son épouse en p
se contenta de l’obliger d’écrire à sa femme de venir et d’amener sa fille . Il le fit, et encore quelque chose qu’on n’atten
apporta que ceux qu’il était allé quérir allaient arriver, excepté la fille et la femme de Sancho qui ne viendraient que deux
son oncle le curé, lequel connaissant la vertu et le mérite de cette fille ne s’y était point opposé. Ce bon prêtre s’était
rta à persévérer. — Je n’aurai pas grande peine, lui répliqua Sancho, filles et femmes qui s’offrent perdent tout leur prix ;
, Monsieur, c’est une diable d’affaire que l’amour dans le cœur d’une fille , il n’est qu’en dira-t-on qui tienne. Voyez la be
par la vallée d’entonne, mais moi je prétends m’en servir à marier ma fille et à vivre paix et aise, et à ne rien faire, comm
celle-ci en entrant dans la salle fit une révérence à la paysanne. Sa fille voulut lui remontrer qu’elle ne s’y prenait pas b
répondit la duchesse. Cependant j’ai à vous dire qu’il veut marier sa fille . — Ah, ma mère ! reprit aussitôt la fille, me voi
s dire qu’il veut marier sa fille. — Ah, ma mère ! reprit aussitôt la fille , me voilà comtesse ; n’allez rien dire du moins q
uchesse sans faire semblant d’avoir pris garde à ce que la mère et la fille s’étaient dit ; mais on dit que votre fille a une
de à ce que la mère et la fille s’étaient dit ; mais on dit que votre fille a une amourette et qu’un certain homme ou garçon
voyez, dit la duchesse d’Albuquerque. — Oh bien, Madame, répondit la fille en colère, qu’on le sache ou qu’on ne le sache pa
e te tordrais le col si je te voyais de même. — Eh ma mère, reprit la fille , laissez-la parler ; ne savez-vous pas bien que l
t avertir lui qu’elle était arrivée. Elle courut au plus vite avec sa fille du côté de la forêt, où on lui avait dit qu’il ét
femme, il n’en faut plus qu’un. Bien loin de se taire, la mère et la fille commencèrent à lui chanter goguette, et à lui rep
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
spérance du bonheur de ma vie, n’est fondée que sur la fidélité d’une fille , ou plutôt d’une femme. Comme dans toutes les con
que la mort de père et mère avait laissée sous sa tutelle. Elle était fille unique et très riche. D’Ivonne gouvernait son bie
prenante : mais fidèle dans l’exécution. Elle est savante plus qu’une fille ne doit l’être. Les histoires sacrées et profanes
je dis que c’était moi, et que j’avais fait l’un et l’autre pour une fille que j’avais fort aimée. Je regardai Mademoiselle
is attendu. Ma famille m’avait trouvé un fort bon parti : c’était une fille de l’âge de Mademoiselle Fenouil, fort belle, bie
chagrins que mes parents en auront, je prévois le ressentiment d’une fille méprisée sans sujet légitime ; je m’exposerai à t
plus scélérat que le tour que je lui jouais. Il est certain que cette fille était d’une douceur et d’une honnêteté achevée, c
a conversation que nous avions eue elle et moi. On crut que la pauvre fille m’avait dit quelque parole mal à propos ; on voul
parents, qui me la donnaient malgré elle. Après cela je sortis. Cette fille fut questionnée par tout le monde ; elle dit ingé
es bienfaits à lui. Elle n’a jamais eu d’enfants, et est encore comme fille . Quoiqu’il y ait sept ans et plus que je suis hor
rtain qu’elle me blâma du prétexte que j’avais pris, qui exposait une fille fort aimable, et fort innocente à la colère de se
rsqu’il y avait à présumer que par le grand bien et la jeunesse de la fille , et l’âge du garçon, il avait agi par intérêt ; c
it qu’elle m’avait indiqué. Elle n’avait pour tout train que sa seule fille de chambre, à qui elle s’était confiée. N’ayant r
rait juste à quinze jours près au temps que les lois permettent à une fille de disposer d’elle. Je fus condamné à tous les dé
xième partie, n’ayant pour tout train qu’un petit laquais, et la même fille de chambre, qu’elle a reprise malgré son oncle, e
ment elle s’y est prise. Elle a fait semblant d’être mécontente de sa fille de chambre. Elle l’a congédiée en apparence. Cett
ntente de sa fille de chambre. Elle l’a congédiée en apparence. Cette fille , de concert avec Du Val, a loué une maison dans u
un homme, un enfant, et une femme magnifiquement vêtue, suivie d’une fille assez propre. Je ne doutai plus que ce ne fût Mad
ue nous fûmes seuls, c’est-à-dire l’amant et la maîtresse, Du Val, sa fille de chambre et moi, on tint conseil où chacun donn
nc en carrosse, c’est-à-dire Jussy et sa maîtresse, leur enfant et la fille de chambre. Du Val et moi montâmes à cheval. Nous
ne et sa femme entrèrent avec deux de leurs enfants, un garçon et une fille . Leur surprise redoubla en voyant tant de gens as
rtirait pas le plus fort, ni à son honneur. Il sortit, sa femme et sa fille le suivirent, quelque chose qu’on pût leur dire p
déjà la grâce, poursuivit cette aimable veuve, de me traiter comme sa fille , c’est-à-dire sans façon, et me fait plaisir : ou
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
r but à but ; qu’il y en avait de jaunes pour ceux qui épousaient des filles qui avaient déjà eu quelque intrigue ; de blanche
aient cacher leur infidélité ; de vertes pour ceux qui épousaient des filles élevées dans un couvent ou dans une grande retenu
ice, et protestait en cas de déni de laisser toutes les femmes et les filles en garde à leur propre vertu, sans les tenter dor
oir l’aventure qui lui est arrivée il n’y a pas si longtemps avec une fille nommée Altisidore. — Je la sais aussi bien que vo
de réussir quand des esprits d’en haut gardiens de l’honneur de cette fille vinrent mal à propos les séparer tous deux et les
ie aussi bien que l’action, et que Sancho en voulant déshonorer cette fille , l’a déshonorée en effet autant qu’il a pu et est
compte. Ce qui me choque, c’est qu’il me rompt en visière témoin une fille de son village qui allait se laisser aller à son
les chiens par sa présence, et qu’il leur dit quelque chose que cette fille a toujours contre lui sur le cœur, ce qui fait qu
ies coupables, et le mensonge qui lui était reproché étant fait à une fille , la Cour ordonnait que la bouche de Sancho serait
ce de leur arrêt, et à sa prière l’exécution en fut commise aux douze filles de Balerme, qui voulurent aussi s’en défendre, ma
é, parce que la nièce et la gouvernante, qui étaient au nombre de ces filles , y déployèrent toute la vigueur de leurs bras. Le
corps, sa barbe et ses joues n’en avaient porté des marques. Six des filles de Balerme lui demandèrent congé, et elle l’accor
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
rt aise que ma cousine n’y soit pas : non seulement parce qu’elle est fille , et par conséquent babillarde ; mais aussi parce
n effet, et je n’étais pas seul à le trouver de même. Elle n’était ni fille ni femme, et elle était toutes les deux. C’était
e brouillerie qui était survenue entre ma mère et moi, au sujet d’une fille de chambre fort jolie qu’elle avait mise dehors à
mon frère entrer dans un lieu où je savais qu’il ne demeurait que des filles d’une vertu facile. Je crus d’abord m’être trompé
ait marié en province depuis fort peu de temps, et y avait épousé une fille parfaitement belle et bien faite, jeune, de fort
plaisirs des plus ordinaires, était de faire enivrer trois ou quatre filles de Vénus, de semer la discorde entres elles, et d
ne ; car naturellement je ne suis pas d’humeur incommode ; mais cette fille cachait si bien ses affaires, que je lui crus le
quatre mois du jour du mariage. On la priait de faire en sorte que sa fille différât jusqu’à ce temps-là la rupture, et qu’el
s vous dire. Ce fut avec Célénie que vous connaissez tous. Elle était fille , jeune, parfaitement bien faite et assez belle. S
e avait un petit panier avec deux œufs et un petit fromage, comme une fille des champs, mais d’un leste et d’un propre à char
ractère. Je préférerai toujours la tranquillité et les intérêts d’une fille ou femme que j’aimerai, aux miens propres. La mêm
’acquitta parfaitement bien de son rôle. Il lui parla devant ses deux filles . Il lui dit qu’il venait lui proposer un parti qu
et [m] on agent. Elle répondit que je faisais honneur à elle et à sa fille , mais qu’elle ne pouvait s’engager que Toinon n’e
aient insensiblement à mon point : la maxime étant très certaine, que fille qui écoute est à demi persuadée ; et je ne me tro
avais pour elle était trop fort pour m’en pouvoir jamais dégager. Une fille qui s’aime, et qui est charmée de sa propre beaut
je me résolus de venger le mépris qu’il faisait en ma présence, d’une fille qu’il était persuadé que j’aimais. Je me détermin
étaient soutenues par des marques de tendresse qui auraient trompé la fille du monde la plus incrédule. Elle me promit donc d
e pied de me regarder comme son gendre, et lui ayant donné comme à sa fille les raisons que j’avais de différer, par rapport
pour moi, celle de Célénie me laissait tout le temps d’entretenir sa fille dans son lit. Je me plaignais devant elle de cett
r que j’avais fait tenir prête. Cela m’a tout à fait convaincu qu’une fille , quelque délicate qu’elle soit, est capable de to
fois qu’elle avait hasardé de devenir grosse, mit au monde une petite fille sans faire d’autre bruit qu’un grand soupir, malg
loison, d’une autre chambre où cette femme travaillait à soulager une fille qui rendait avec douleur le fruit de ce qu’elle a
z des sages-femmes, et celle-ci fut risible pour tout le monde. Cette fille était toute jeune, et souffrait fort impatiemment
nt de fois répétée, je courus à la porte de la chambre où était cette fille , je l’entrouvris : n’usez pas tout le beurre, dis
le y veut bien consentir. Vous ne pouvez pas trouver, lui dis-je, une fille de plus de mérite, de quelque côté que vous la to
résolution ; j’entreprendrais vainement de fixer l’inconstance d’une fille , mais je suis fort aise de m’éclaircir avec elle
pré, de bonne famille dans la bourgeoisie, recherchait en mariage une fille de famille égale à la sienne, et m’en donna la co
ue j’étais méchant physionomiste, et que Mademoiselle Récard était la fille de Paris la plus sage et la plus retenue. Vouloir
suadai de se rendre traitable comme elle. On n’a jamais demandé à une fille les dernières faveurs, comme on peut demander aut
e l’autre parti où ma mère m’engageait. Une promesse de mariage à une fille comme elle, ne m’épouvantait pas ; j’en aurais fa
ua avec moi, et me demanda si je songeais sincèrement à épouser cette fille . Je lui dis que non, et qu’il savait bien lui-mêm
ersuadé que j’entreprendrais vainement de vous disputer le cœur d’une fille à qui vous voudriez plaire ; mais puisque le sacr
Je l’interrompis pour lui demander si elle n’avait pas quelque jolie fille qui s’en mêlât depuis peu ? Vous auriez trouvé vo
nce d’une de mes amies, et tout ce que j’en sais, c’est que c’est une fille de famille qui ne veut pas être connue, et qui pr
Écoute, ajoutai-je, il ne faut te rien cacher, je fais l’amour à une fille d’ici proche que je dois épouser bientôt, et à ca
que j’y viendrai ; et surtout ne me joue pas d’un tour ; car si cette fille n’est pas nette tu t’en repentirais la première.
onnage ne me fait point de honte. J’ai demain un rendez-vous avec une fille , belle et bien faite ; je veux vous en faire part
s sûr du secret ; et qu’il fallait qu’elle envoyât chercher une autre fille qui fût nette, parce que nous voulions avoir chac
mon goût, et je la consolai d’une étrange manière. Je lui dis que les filles du métier devaient être aguerries et ne pas prend
la main ; elle était douce comme un agneau, rien n’est si sot qu’une fille prise en pareil endroit. Il la fit mettre sur un
ut ce qu’il rencontre, et c’est ce que je ne puis lui pardonner. Deux filles de chambre que j’ai eues depuis peu de temps ont
mblerait ? Certes on ne verrait aucun mariage dans le monde, si étant filles et conservant notre liberté, nous pouvions impuné
’esprit infiniment, et un très grand bien. Elle n’avait qu’une petite fille d’un an et demi de son défunt mari. Elle était de
et devant Dieu et devant les hommes même, que si on avait abusé d’une fille  : et ce n’est pas, à mon sens, être fort honnête
nd, que je suis sûr qu’elle en aimera toujours le père. Elle eut deux filles tout d’un coup, un an après ou environ ; et quinz
an après ou environ ; et quinze mois encore après, elle eut une autre fille . Ces trois derniers enfants sont morts au berceau
vices de la jeunesse, discours qui ne convenait ni à la mère, ni aux filles , ni à l’abbé. Gallouin me dit l’après-midi, que j
t plus sans doute que je n’en méritais. Je parlais assez souvent à sa fille en sa présence, et le peu de paroles qu’elle disa
ur la première fois, la mère ayant la maxime de ne jamais quitter ses filles de vue. Cette fois-là, la cadette qui était malad
nous avait fait voir qu’après une retraite précipitée, l’aspect d’une fille toute belle, à qui on aurait pu prétendre dans le
déclarer pendant votre séjour à Paris, crainte d’être mal reçu d’une fille dont il croyait tout le cœur rempli. Que tout ce
Monsieur Des Frans m’a voulu tuer. Mais au fond, prétend-il que cette fille soit à lui malgré elle ? Je l’aime jusqu’à la rag
avait congédié tout son train, et qu’elle était partie avec sa seule fille de chambre et son petit laquais, sans qu’on sût o
fis inutilement tous mes efforts pour découvrir la retraite de cette fille  ; je perdis mon temps ; elle avait changé de nom
u d’en douter, lui dis-je, vous-même qui me connaissez, citez-moi une fille ou une femme près de qui j’aie été assidu, ni qui
t je vous parle. Certes, repris-je, je n’ai eu aucune liaison ni avec fille ni avec femme ; je n’en ai même cherché aucune. L
Elle me vient d’une main qui m’est extrêmement chère. Elle envoya une fille s’en informer. Me voyant seul avec elle et Mousso
voulait m’obliger de reprendre cette lettre ; mais l’arrivée de cette fille qui me rapportait ma tabatière, empêcha mon desse
uerelle s’en mêle avant la nuit. Elle passe encore son temps avec des filles qu’elle fait travailler avec elle depuis le matin
ut en moins de deux ans. Il est vrai qu’elle faisait travailler douze filles d’une si grande force, et dans une si grande retr
e et du grand air sont souvent plus mal venus auprès de ces sortes de filles que des paltoquets de leur volée. Je l’avais épro
t et de devenir une demoiselle. Ils n’entendaient rien de ce que leur fille et moi nous disions ; mais ils auraient vu ce que
de me rien dire de leur conversation. Elle avait appris comment cette fille entrait, et à quelle heure elle sortait, et jeta
ur la surprendre, comme elle fit. Elle vint une heure avant que cette fille dût sortir de ma chambre. Elle mit pied à terre à
nimal de ne faire aucun bruit. Elle attendit tranquillement que cette fille sortît, si bien qu’elle la surprit à ma porte. Ju
11 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
ient à l’égard de leurs enfants, comme Dupuis en agit à l’égard de sa fille , ils en seraient toujours honorés et respectés, e
e sont dépouillés en leur faveur. Celle de Contamine fait voir qu’une fille sage et vertueuse peut prétendre à toutes sortes
ts d’un génie hardi et entreprenant. Celle de Jussy fait voir, qu’une fille qui a eu de la faiblesse pour un amant, doit, pou
pourrait leur donner. Les vers de Dupuis mourant ; les lettres de sa fille  ; celles de Madame de Terny, et celles de Silvie,
lorsque les choses que je raconte se sont passées, où l’on voyait des filles de distinction et de qualité nommées comme je les
r tellement les noms, qu’on ne sait à présent quel est le frère d’une fille , lorsqu’on parle d’elle. Ce mauvais usage est ven
ifférents noms qu’il y a d’enfants dans une famille, tant garçons que filles . Cela est commode pour les mères qui s’aiment, et
Cette marchande ne veut-elle pas cacher que Mademoiselle telle est sa fille  ? Les gens dont je parle vivaient dans un temps,
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
romise à la princesse Dulcinée. Elles plaignirent toutes cette pauvre fille , et blâmèrent la cruauté du chevalier. Pardi, dit
peau, et lui dit quelques douceurs. Sancho crut tout de bon que cette fille ne pouvant rien avancer auprès de son maître, se
assion si mal reconnue, la duchesse de Médoc ajouta, que cette pauvre fille s’était séparée de toute compagnie, et l’avait pr
u as vu avec quelle froideur j’ai rebuté les marques d’amour de cette fille . Ne sais-tu pas qu’un chevalier errant doit être
bre plus morte que vive. Est-il possible que vous ne vengerez pas une fille qui vous aime tant ? — Madame, répondit Don Quich
r tenté Altisidore, qu’il savait bien qu’il suffisait pour perdre une fille de lui dire une fois qu’on l’aime, parce qu’après
ui répète sans cesse ; et ma foi, Monsieur, poursuivit-il, toutes les filles et les femmes en sont là logées ; elles font tout
e pas tout à fait ; en un mot une étincelle fait un grand brasier, et fille qui jase avec un amant enfile la mère Gaudichon,
tir des châtaignes en enfer si j’ai jamais rien de commun avec aucune fille ni femme que la mienne, et je recevrai Altisidore
vec aucune fille ni femme que la mienne, et je recevrai Altisidore en fille de bonne maison, si elle me vient davantage rompr
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
gea à congédier les serviteurs, et à ne retenir à son service que des filles et des femmes ; et comme elle allait quelquefois
inua-t-il, que je regarde à présent comme une folle indigne d’être ma fille . Je ne remettrai jamais le pied chez vous, mais v
. La mère qui n’avait rien dit, et qui connaissait le caractère de sa fille incapable d’une pareille action, y soupçonna quel
cteurs, et aperçut de la contrainte et quelque chose de forcé dans sa fille , et une maligne joie dans les yeux de son gendre,
e elle lui avait toujours témoigné qu’elle ne voulait jamais voir une fille qui avait traité son père avec tant d’indignité,
s, sachant bien qu’ils seraient toute la journée dehors, alla voir sa fille qu’elle trouva dans une mélancolie profonde, et d
nie voulait encore lui donner des défaites en paiement : Non, non, ma fille , lui dit-elle, je vois plus clair que vous ne pen
u’assurément je ne vous regarderai de ma vie. Après cela elle prit sa fille entre ses bras, et à force de caresses, elle lui
lle eut des sentiments d’un tel gendre, qui soupçonnait le père et la fille d’un crime si exécrable. Elle la consola néanmoin
de le souffrir. Comme il y avait longtemps que la mère n’avait vu sa fille , elle ne s’ennuya point avec elle, et elle y étai
ts et dit de cette dame tout ce que sa fureur lui mit à la bouche. La fille qui avait supporté sans murmurer tous les mauvais
entra brusquement dans la chambre, et prit à son tour le parti de sa fille . Sa vue redoubla la colère de Sotain, qui voulut
beau-père, et sa présence ayant tout calmé, il emmena sa femme et sa fille avec lui, quoique celle-ci voulût rester ; mais l
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
au son de toutes sortes d’instruments, comme aussi Montésinos et les filles de Balerme, qui obligèrent Don Quichotte d’en fai
ait être une belle figure qu’un homme armé de toutes pièces parmi des filles proprement mises, quoique à l’ancienne mode. Il v
le saurait que trop tôt pour l’un et pour l’autre. Dans ce moment les filles de Balerme vinrent le désarmer, ce qu’il ne souff
entre nos deux aventuriers, et donner la droite à son chevalier. Les filles de Balerme et les deux de Dulcinée, qui étaient v
taient venues avec Merlin la rejoindre, et qui étaient toutes six des filles fort jeunes et fort aimables, les servaient au bu
les autres, et qu’on peut appliquer au pour et au contre ; elles sont filles de la corruption des mœurs, qui paraissant la vou
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
lbuquerque, la comtesse Eugénie et les deux chevaliers. Thérèse et sa fille y demeurèrent aussi, parce que les dames les voul
elui de les faire jaser. Elle dit à Thérèse qu’elle voulait marier sa fille avec le fils de son défunt fermier. — Est-il rich
. La duchesse, après l’avoir assurée que le mari qu’on destinait à sa fille était tel qu’il le fallait, le lui fit voir, et e
hette le fût aussi, puisque c’était pour elle. On fit venir la petite fille . Ecoute, Sanchette, lui dit sa mère en présence d
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
t de mariage était signé. Vous avouerai-je tout mon faible pour cette fille  ? j’en fus au désespoir ; je me figurai qu’on l’a
rendez-vous, et où vous lui aviez paru la plus emportée de toutes les filles . Là-dessus, Madame, cette fourbe me rapporta mot
en fit un prétexte pour le mystère de la sortie par la chambre de la fille qui me sert. J’étais, Madame, dans un désordre et
ait le seul dépit qui me ferait prendre ce parti, qu’outre cela étant fille unique, ma mère ne consentirait pas à me voir rel
ia de souffrir qu’il se jetât une heure ou deux sur son lit, et cette fille qui n’y entendait aucune finesse lui ouvrit libre
à double tour, afin qu’il pût sortir quand il voudrait. Lorsque cette fille fut sortie, il entra dans votre cabinet par la po
la cloison, et y fit un trou par où il pouvait de la chambre de cette fille voir tout ce que vous feriez et entendre tout ce
ur m’éclaircir avec Sainville. J’ai une parfaite confiance dans cette fille , et m’étant impossible de ne pas répandre mes dou
roit où elle allait, n’emmenant avec elle pour toute compagnie qu’une fille pour la servir, et Madame sa tante, que sa mère a
17 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
ge par tout l’Orient ; & de tout temps aussi les femmes & les filles ont eu le soin d’y aller puiser, & d’apporter
r à leurs maisons l’eau qui leur était nécessaire. Jacob défendit les filles de Laban, qui y étaient occupées. Le Sauveur y co
il leur soit défendu de revenir dans leur patrie, mais, c’est que les filles suivantes de Vénus les ont si bien salés & po
éit. Je retourne à Pondichéry. Il y a plusieurs Français mariés à des filles portugaises, qui ne sont pas noires, mais métisse
un de leur côté les prétendus mariés, qui ne se sont jamais vus ; les filles restant toujours renfermées dans le derrière des
entement abolir sans aucun risque. Pour ce qui est de leurs femmes ou filles , à tous, il est impossible d’en parler avec assur
frir lui fît aucune horreur. Elle était environnée de femmes & de filles , & de plusieurs bramènes, qui tous l’exhortai
baisa & embrassa le cadavre, se releva, jeta aux femmes & aux filles qui l’avaient accompagnée ses vêtements, ses coll
plus grave & incroyable, qui regarde encore les veuves & les filles de ces bramènes. Je citerai mon auteur, ou plutôt
gentils & Mores ; & c’est dans leur ordre que se prennent les filles de mauvaise vie. Par toute l’Europe, ce sont ordi
dinairement des femmes qui sont marchandes en gros & en détail de filles faciles. Ici, ce sont les hommes qui font cet inf
 ; & il n’y en a aucun qui. pour une roupie, ne vende sa sœur, sa fille ou sa femme, qui de leur côté s’abandonnent volon
oton, qui couvre simplement ce que la pudeur veut qu’on cache. Et les filles que les Européens vont voir n’ont rien du tout su
 : non par la vertu ni par la chasteté de leurs femmes & de leurs filles , mais par l’étroite clôture où ils ont très grand
, lui étant absolument défendue. Ordinairement, on la met au rang des filles des bramènes, qui ne sont pas mariées à l’âge de
dont le mariage n’était point consommé étaient mises au rang de leurs filles , qui à l’âge de dix-huit ans n’étaient point mari
e douce à la friction, comme on dit que sont ceux dont se servent les filles & veuves chastes à contrecœur, & surtout
da, des bramènes, de leurs veuves, tant femmes que pucelles, de leurs filles non mariées, & du reste, je ne fais aucune di
ui qui y mettrait le plus d’argent. Sur quoi il avait fait entrer une fille , fort jeune, blanche, & parfaitement belle ;
t pourtant point de difficulté de nous louer leurs femmes & leurs filles . Ne s’en servent-ils plus ? Quid non mortalia pe
u. Je trouvai des moules plus belles que celles de Charron, abbaye de filles proche de La Rochelle : la moindre était plus bel
marier, & de renfermer leurs femmes & de faire boucler leurs filles , comme on boucle une cavale. Ainsi, les autres fi
e boucler leurs filles, comme on boucle une cavale. Ainsi, les autres filles ou femmes y sont publiques ; ce sont de véritable
l’Antiquité, les Irlandais ne prêtent-ils pas encore à présent leurs filles , & quelquefois leurs femmes, aux passants ? T
point ses enfants qui lui succèdent, c’est sa sœur, ou le fils ou la fille de sa sœur, en un mot, c’est le sang féminin qu’i
même sang, qui, sans doute, se perpétue & se continue de mère en fille , tel qu’ait été le père, dont la tige & la ra
u avec Sévagi, & de vouloir se lier avec lui par le mariage de sa fille , parfaitement belle, avec Remraja, fils de Sévagi
aria, douze ans après la mort de son père. Il s’était amouraché de la fille d’une maîtresse harengère, autrement marchande de
mère à elle, le mariage fait, ne voulut plus entendre parler ni de sa fille ni de son gendre, & les mit tous deux à la po
her ses enfants. Autres pleurs : elle dit qu’il ne lui restait qu’une fille , & que ses deux autres enfants étaient morts 
u’une fille, & que ses deux autres enfants étaient morts ; que sa fille travaillait à nettoyer de la morue & à aller
lui donnèrent mille francs pour se faire habiller, elle & Mlle sa fille , afin de pouvoir se présenter avec décence à la C
lui indiquèrent. Elle ne manqua ni à l’un ni à l’autre, & mena sa fille avec elle. Elle y reçut tout ce qu’on la força de
illes n’en avaient sur les carpes qu’elle revendait. La mère & la fille partirent par les premiers vaisseaux, avec un tra
l’appelle ici Madame tout court, ou on y joint la générale ; & la fille est très avantageusement mariée & est très he
ommodes. C’est que le père ni la mère ne donnent point de dot à leurs filles  : au contraire, ils les vendent à qui il leur pla
endent à qui il leur plaît, pour un prix dont on convient ; & ces filles , autorisées de la volonté de leurs parents, se ti
e l’argent qu’ils en auraient reçu, ou de lui donner encore une autre fille pour être sa femme : & un homme ainsi marié p
ntants, lors de la séparation, les garçons restent au père, & les filles à la mère, qui ne manque pas de leur donner une é
ucation conforme à leur naissance. Mère facile Ne fit jamais cruelle fille . C’est La Fontaine qui le dit, en quoi il a gran
e qui le dit, en quoi il a grandement raison. Je connais pourtant des filles & des femmes très sages, dont les mères ne l’
e simple peuple qui fait de ces sortes de mariages & qui vend ses filles  ; ce sont aussi les plus considérables du royaume
ait pas cependant ce qui faisait le plus souhaiter son alliance ; les filles qu’on lui proposait en avaient autant que lui à p
d’aller en Normandie, où il avait une très belle terre. Il y vit une fille de très vile extraction, mais véritablement parfa
i tôt ? J’ai dit qu’il y a plusieurs Français ici, qui ont épousé des filles de Portugais. Il y en a de très jolies, & peu
leur métier dans la péninsule. Au milieu de ce dessert parurent huit filles fort blanches, belles bien faites, couvertes de p
qu’il planta le genre humain. Jusqu’à ce qu’on se soit déterminé, ces filles dansent d’une manière à n’inspirer que..., ayant
uite je me suis fort bien trouvé : non par rapport au corps ; car ces filles , toutes persanes de naissance, sont saines & 
e. Belle et chrétienne morale ! Au reste, pour ne plus parler de ces filles , ce sont des enfants qui sont arrachés des bras d
ns espérance de les revoir jamais. M.de Porrières a acheté une petite fille de sept ans. Il l a fait baptiser : elle a été no
femme, qui nous instruisit que ce saint religieux avait débauché une fille nommée Marie Coignet qui lui promettait de le sui
Qu’il l’avait entretenue de mystères plus hauts que la capacité d’une fille ne doit monter : qu’il lui avait inspiré des scru
lecteur compare l’histoire de Henri VIII, de Marie et d’Elizabeth ses filles , & de Cromwell, qui y ont tous quatre fait co
t en Bourbonnais. Il y avait eu une amourette, dont il était venu une fille , qu’il a mariée à un nommé M. de La Pommeraie, ge
; richesses, cause que la princesse de Siam a été abandonnée, quoique fille unique & héritière du royaume, qu’elle destin
amp; malheur dans le monde, & que la vertu & la sagesse d’une fille ne lui font pas une étoile plus heureuse que cell
i, qui se serait donné à tous les diables qu’il avait à ses pieds une fille aussi sage que belle, & une sainte à illustre
aient arrivés à sa maison, où il la présenterait à sa femme comme une fille de grande qualité qui lui avait été recommandée ;
qu’elle se ferait habiller suivant sa qualité, qu’elle prendrait une fille de chambre, & qu’incognito il lui fournirait
mps examiné & fait examiner ses actions, lui ayant même donné une fille de chambre de sa main, & ne voyant rien dans
e, en ayant trouvé la porte fermée & la clé en dedans, lorsque la fille qui la servait n’y était pas, ce qui l’avait obli
u’une heure de repos ferait le reste ; qu’elle la priait d’emmener sa fille de chambre avec son habit & son linge, qu’ell
nna jamais d’y entendre finesse. Elle monta dans sa charrette avec la fille de chambre qui emportait les habits, & le res
amp; massacrer les hommes, après avoir violé leurs femmes & leurs filles à leurs yeux, n’est qu’une bagatelle. Les enterre
canots avait été à l’île de Monsarrat, & en avait ravi une petite fille anglaise de sept à huit ans, & la destinaient
18 (1721) Mémoires
s moururent avant lui, deux de rage d’être cocus, un autre fou, et la fille putain. 44. Voilà, je crois, avoir prouvé ce que
II que s’il voulait consentir à la dissolution de son mariage avec la fille du duc de Lorraine qu’il avait épousée malgré le
d’avoir un héritier de la couronne, parce que Gaston n’avait que des filles . Il n’y avait aucun saint en paradis qu’elle et t
nsentirent, mais ils demandèrent qu’on leur donnât une de ces grandes filles blanches qui étaient si charitables à leur choix
de se faire manger tous plutôt que de sacrifier à leur brutalité une fille qui avait le créateur du ciel pour son époux. Sur
tait, il leur demanda s’ils voulaient troquer contre lui cette grande fille blanche pour de pareille liqueur. C’est leur Dieu
avoir nourri pendant cinq ans cinquante-huit enfants tant garçons que filles . 120. Ne pourrait-on pas faire là-dessus une réfl
e c’est que courir l’allumette, il est juste de les en instruire. Les filles sauvages sont maîtresses de leurs corps et de leu
sont maîtresses de leurs corps et de leurs actions tant qu’elles sont filles . Mais sitôt qu’elles sont mariées, elles sont fid
rs au centre de la cabane, le fait flammer et le porte aux yeux de la fille à laquelle il en veut. Il la réveille même si ell
ses espèces dont ils ont inondé le royaume. J’ai vu pendre à Lyon une fille qui en recevait deGenève ; c’était vers le mois d
-Barthélemi proche le Palais avait présenté des bans entre lui et une fille à présent sa femme pour être publiés au prône sui
u public. Il y a promesse de mariage entre… fils… et entre Marie N. , fille de N. Ceux qui ont le droit de s’y opposer peuven
menuisier parisien, marié depuis quelques [sic] cinq à six mois à une fille de Paris d’environ 18 à 19 ans, et lui âgé de 26
mer qu’elle ne paraîtrait plus dans le monde. Le dauphin aimait cette fille , qui n’était que simple fille d’un cabaret de Mai
dans le monde. Le dauphin aimait cette fille, qui n’était que simple fille d’un cabaret de Maisons. Elle était grosse de cin
ment conformé fut baptisé et nourri sous un nom emprunté. C’était une fille qui devint fort jolie et bien faite, et qui appri
plois, il y eut un commis qui crut faire sa fortune en épousant cette fille . Il était bien fait de sa personne, et tous deux
morts dont les noms cadrassent à son extrait baptistaire. Comme cette fille aimait son amant, et qu’elle aurait voulu que la
e avait généreusement commencé et ne lui en dit point le sujet. Cette fille outrée crut que sa nourrice la jouait de concert
furieuse, et dans son emportement lui reprocha qu’elle n’était que la fille d’une chienne. Cette fille courut tout aussitôt d
tement lui reprocha qu’elle n’était que la fille d’une chienne. Cette fille courut tout aussitôt dans l’appartement de Madame
m[aîtr] e des requêtes et qu’il eut épousé Mademoiselle d’Aguesseau, fille de celle que son père entretenait. Il se consulta
e d’Aguesseau fut cause qu’il ne déshérita pas son fils, parce que sa fille à elle s’en serait ressentie. Il tomba malade de
nantissement de si peu qu’il voudrait lui prêter, pour subsister, une fille de quatre ans et elle, jusques à ce qu’elle eût d
été trouvé qui a tout découvert. ) Après l’avoir écrit, elle prit sa fille et la conduisit chez une fruitière qu’elle connai
our, et lui emprunta trois sols. La fruitière lui promit de garder sa fille et lui prêta ces trois sols. Cette femme, que le
beau-père, et est fils d’un capitoul de Toulouse. Mais il a épousé la fille d’une malhureuse ravaudeuse qui tenait sa petite
le présent je retourne à parler de Crozat l’aîné qui avait épousé la fille de Le Gendre, et qui serait plus hureux qu’il n’e
serait plus hureux qu’il n’est dans son domestique s’il avait mis sa fille avec un homme proportionné à sa naissance ; et el
ance, la moindre friponnerie, et la moindre attache aux femmes et aux filles du pays, à moins que ce ne soit après leur établi
aciliter ces sortes d’alliance, et avoir de la considération pour les filles et veuves du pays qui épouseraient des Français,
à côté de laquelle demeurait un procureur au Parlement qui avait une fille dont La Boulaye devint amoureux. Il m’a dit qu’el
métier, qui n’aiment pas les assiduités des officiers auprès de leurs filles ni de leurs femmes, demanda à la sienne qui était
le Monsieur si bien galonné qui était si assidu auprès d’elle. Cette fille lui dit ce qu’elle en savait, et lui résolut de f
l parla à ce procureur, lui dit toute son histoire, et lui demanda sa fille en mariage. Ce procureur, altéré comme un procure
age. Ce procureur, altéré comme un procureur, voyant la fortune de sa fille établie par un gros bien, et prête d’entrer dans
is que le procureur, père d’elle, que je connaissais aussi peu que sa fille , m’avait dit à moi-même que la restitution qu’il
t hors d’âge de se remarier, et que M. de Villefranche n’avait qu’une fille (elle a épousé Monsieur le duc de Noirmoutier) ;
e les mains d’un homme entendu, qui pour l’honneur et l’utilité de sa fille propre les porterait à tout ce qu’ils pourraient
ques au point de nous prier Avec eux de nous allier, Leur donnant nos filles pour femmes. Plusieurs vendirent par contrat Tout
maison bâtie, une perte sur mer, une banqueroute, un fils établi, une fille mariée, en un mot aucun prétexte ne fut oublié po
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
gées par le cruel Freston dont la fureur me poursuit. Je suis une des filles d’honneur de l’infortunée Balerme qui songe à ple
comblait de bénédictions. Après cela parut Balerme suivi[e] de douze filles , qui vinrent deux à deux se prosterner aux pieds
antée, et qui ne vous reconnaît pas. Don Quichotte voulut aller à ces filles  ; mais elles se jetèrent promptement dans un cabi
, de Don Quichotte, de Mon-tésinos, de Durandar, de Balerme et de ses filles  ; le tonnerre gronda ; ils sentirent la terre tre
20 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
ères n’ont rien de barbare. Il a quatre enfants, deux garçons et deux filles de six à dix ans : j’en ai vu deux beaux en perfe
eurs enfants pour cacher leur déshonneur, parce que c’en est un à une fille d’avoir eu des enfants avant son mariage. L’infid
qui est publiquement avouée, tolérée et suivie. Car bien loin qu’une fille y ait honte d’avoir eu des enfants avant son mari
andonnée est la plus estimée. Bien plus, ce ne sont pas seulement les filles qui en viennent à ces excès, ce sont les femmes m
la même raison qu’afin de multiplier promptement il a été permis aux filles de s’abandonner, coutume qu’elles gardent encore
me étant certaine : Que la mère qui fut facile Ne fit jamais cruelle fille Et ce que je vous dis du libertinage de ces fill
fit jamais cruelle fille Et ce que je vous dis du libertinage de ces filles est tellement certain qu’il faudrait donner un dé
faute de les avoir fait bien lier. Pour ce qui est des femmes et des filles il est impossible d’en parler parce qu’ils ne sou
cela j’avais une grosse fièvre. C’est la jalousie qu’ils ont de leurs filles et de leurs femmes qui ne leur permet pas de souf
ous dire ce qui reste. Il y a des Français qui y sont mariés avec des filles portugaises qui ne sont pas tout à fait noires, m
nent chacun de son côté les accordés qui ne se connaissent point, les filles ne sortant jamais de la case. On les fait toucher
, de peur sans doute d’empêcher le défunt de venir souper. Pour leurs filles ou femmes on ne les voit point. Les femmes du com
lui fit aucune horreur. Elle était accompagnée de plusieurs femmes et filles et suivie de plusieurs bramènes qui tous l’exhort
ûcher, baisa et embrassa le cadavre de son mari, se releva, donna aux filles et aux femmes qui l’avaient accompagnée ses vêtem
utres Gentils ou Maures, et c’est dans leur ordre que se prennent les filles de mauvaise vie dès l’âge de douze ans. Par toute
Par toute l’Europe, ce sont les femmes qui sont marchandes en gros de filles faciles ; ici ce sont les hommes qui font cet inf
commerce, et il n’y a aucun d’eux qui pour une roupie ne prostitue sa fille , sa femme ou sa sœur, qui de leur côté se donnent
ui qui y mettrait le plus d’argent. Sur quoi il avait fait entrer une fille fort jeune et parfaitement belle, et leur avait d
u’il pouvait valoir, et qu’il était en droit d’en disposer, il mit la fille entre les mains d’un commis qu’il avait avec lui
nspire. Cela se pratique encore aujourd’hui ; ainsi les femmes et les filles y sont communes, et ressemblent à des troncs publ
’une reine d’Achem ayant du mari qu’elle aura épousé un garçon et une fille , ce garçon lui succède, mais non pas ses enfants
aisés : c’est que le père et la mère ne donnent point de dot à leurs filles , au contraire ils les vendent à qui leur plaît po
ls les vendent à qui leur plaît pour un prix dont on convient, et les filles autorisées de la volonté de leurs parents se tien
mme à ses parents qui la reprennent sans difficulté, et avec elle les filles qu’elle aurait pu avoir, les garçons restant au p
e leur corps l’idole étant immobile. Il y a bien plus : c’est que les filles des bramènes qui passent dix-huit ans sans être m
toute l’occupation de leur vie. Il y a présentement plus de cinquante filles renfermées dans la pagode de Villenove et autant
ique une chose assez particulière, c’est que toutes les femmes et les filles qui sont revenues de Saint-Christophe et qui en s
u-de-vie et d’autres denrées, et ainsi lui sauva la vie. Cette petite fille est à La Martinique et je l’ai vue. Ils font bien
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
rosse qui les avait amenés, et la damoiselle qui avait parlé, et deux filles de chambre étant montées en croupe derrière des c
y fit regarder non seulement comme une belle personne, mais comme une fille de qualité fort spirituelle et bien élevée. Elle
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
sance avec l’hôtesse, était curieuse, comme le sont ordinairement les filles , de savoir quel était le sujet de ces visites si
ale sur ce qu’elle avait à faire en cette occasion. Cette spirituelle fille lui répondit qu’avant de la conseiller il fallait
23 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
ur le distinguer des autres MM. du Quesne, et parce que sa mère était fille du fameux Guiton, maire de La Rochelle, qui défen
’ont rien que de très poli. Il a quatre enfants, deux garçons et deux filles , de six à dix ans. J’en ai vu deux, les garçons,
du fort de Chedabouctou. Il fut pris dans son lit, dormant entre des filles ou femmes sauvages, sans sentinelle, et sans tire
es singes du Cap sont fort grands, et fort amoureux des femmes et des filles . Cela est facile à croire : on en a vu à Paris de
ndre qu’elle a voulu le tuer : il en est cru, et elle est pendue. Les filles sont envoyées on ne sait où : apparemment dans de
ur avoir mangé un rayon de miel ; ou celui de Jephté, qui sacrifia sa fille . Les Juifs ne voulurent point consentir au sacrif
gion. A l’égard de Jephté, ils ne l’empêchèrent point de sacrifier sa fille  ; non par un principe de religion, mais parce qu’
incipe de religion, mais parce qu’ils ne regardaient point dans cette fille l’héritier présomptif de la couronne, Jepthé n’ét
orte au mal que pour l’utilité ou pour le plaisir qu’il y trouve. Les filles de Madagascar n’y trouvent ni l’un ni l’autre. Un
’autre. Un amant ne leur fait point de honte : au contraire, plus une fille a eu à faire à d’hommes différents, plus elle est
mahométans, jaloux au suprême degré). Le nombre d’amants auxquels ces filles se sont prostituées se connaît par celui des houp
ire suâ. Ovide a raison : j’en dis autant. Ce ne sont pas les seules filles , qui se défont de leurs enfants : les femmes mari
frère à frère, ou de frère à sœur ; pas plus qu’ils en font de père à fille , et de fils à mère ; et, pour douter de ceci, il
ne main ; tout de même que dans les tapisseries sont représentées les filles de Laban, que Jacob défendit contre les bergers q
dont il reste toujours quelqu’une avec elle. Aucun homme, garçon, ni fille , n’y entre. Si elle a eu une fille, elle la garde
avec elle. Aucun homme, garçon, ni fille, n’y entre. Si elle a eu une fille , elle la garde, Ai est encore réputée impure pend
mme une nouvelle épouse. Cela ne se pratique point à la naissance des filles , à laquelle on ne fait aucune cérémonie, la mère
que de conduire le marié et la mariée, qui ne se sont jamais vus (les filles ne sortant point que le visage bien couvert) à un
usses ; et, comme c’est un égrillard qui va bien du pied et que cette fille chargée ne pouvait pas suivre les autres, qui fuy
ses pendants d’oreilles et ses bracelets de diamants, sans que cette fille plus morte que vive ait dit un mot. Si, après cel
a voulu la satisfaire. Cela se passait à l’entrée du bois ; et cette fille , qui n’avait pas soufflé pendant le vol, s’est dé
hollandais mieux que moi le français, y a couru : il a délivré cette fille de toute violence ; et le galant à sa seule vue a
néreux par une libéralité qui ne lui coûterait rien. Il a amené cette fille sur la rive. Il a retiré du matelot les bijoux :
la rive. Il a retiré du matelot les bijoux : il les a rendus à cette fille , en lui disant que les Français sont trop honnête
ançais sont trop honnêtes gens pour faire la guerre aux femmes et aux filles , surtout aux belles, pour lesquelles ils ont un f
mment un ouragan. 2. Ryckwart nous a dit, longtemps après, que cette fille , qui n’a qu’environ dix-sept ans, est nièce de M.
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
e ce peu de confiance, ou plutôt cette jalousie, était nécessairement fille de l’amour, et qu’il n’y avait qu’elle seule qui
25 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
elle, reprit-il, Dupuis n’en a point d’autre : c’est la plus infidèle fille qui soit au monde. Vous me surprenez, dit Des Fra
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
parler à ta femme ; il est homme d’honneur, et aura soin de marier ta fille , et de t’empêcher de jamais tomber en nécessité.
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
user. — Eh oui, oui, lui dit Sancho, t’y voilà laisse-t’y choir ; une fille qui a envie d’être mariée ne se déguise pas ? n’e
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