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1 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
chaleur excessive ? On me répond là-dessus que le soleil ressemble au feu élémentaire qui ne garde sa chaleur qu’autant qu’
les cuisines. Je ne sais ce qu’ils y font cuire n’y ayant rien vu, ni feu ni bête morte ou vivante, mais oui bien des négre
que nous fussions arrivés à la ville ; je voyais de temps en temps du feu paraître et s’éteindre en tombant, et qui ne para
it assez souvent dans les pays chauds, mais je me trompais : c’est un feu effectif que vomit une montagne qui est dans l’Ou
avance et qu’il n’y avait point de constance ni d’âme à l’épreuve du feu . Je ne crois pas qu’il y en puisse avoir à l’épre
ée. Il paraissait gros comme une lune et a laissé sa trace marquée de feu pendant tout son cours, qui a duré depuis le Sud-
e temps en temps. Nous avons tellement roulé que notre marmite sur le feu a jeté la viande et le bouillon à tous les diable
uit que ne se voyant pas l’un l’autre, et que l’amiral qui portait le feu faisait peu de voiles de peur de laisser le Drago
ais comme les noirs ne les peuvent point avoir, n’ayant pas d’armes à feu , ils ne s’en soucient point et les montrent volon
beaux. Vous pouvez voir par là combien ces gens craignent les armes à feu . Il n’y avait que moi qui en eût, et comme j’avai
reusement il nous répondit de même. La mousqueterie cependant faisait feu de part et d’autre, et nous n’entendions dans l’a
e sifflage des boulets de canon et des balles de mousquet, nous fîmes feu continuellement sur lui et lui sur nous La mer ét
re s’il n’avait pas coupé son câble. Il passa auprès de nous et notre feu continuait toujours, aussi bien que le sien. Nous
sien. Nous ne pouvions nous distinguer à cause de la fumée que par le feu que nous faisions mutuellement l’un sur l’autre.
e que [que] leurs vergues se touchèrent. Notre amiral avait mis trois feux à poupe et un au beaupré, et nous afin de nous fa
tirer, crainte de nous offenser l’un l’autre, et lui cependant faire feu de tous côtés. Cette manière de combattre tantôt
t à coup perdu. Les courants les séparèrent et il alla tomber sous le feu du Lion qui se battit fort bien, mais de loin, n’
ux-ponts dont il lut tout éclairé, et vîmes en un moment ce navire en feu . Le désespoir de se pouvoir défendre l’avait obli
il nous fut possible crainte de quelque éclat qui aurait pu mettre le feu au nôtre. Quelle horreur de voir un navire en feu
aurait pu mettre le feu au nôtre. Quelle horreur de voir un navire en feu , en un moment ce ne fut que flamme. Quelle horreu
on puisse voir au monde un spectacle plus horrible surtout lorsque le feu cul pris aux poudres ; il semblait un enfer vomis
lorsque le feu cul pris aux poudres ; il semblait un enfer vomissant feu et flamme contre le ciel, l’air en fut tout en fe
un enfer vomissant feu et flamme contre le ciel, l’air en fut tout en feu pendant plus d’un quart d’heure, ensuite succéda
de leur vie, et c’est un miracle tout particulier, de ce que dans un feu aussi rude que celui que nous avons essuyé nous n
as plus de treize ans et demi, n’a pas branlé de son poste, et a fait feu continuellement avec un fusil aussi lourd que lui
t cause, mais c’est que Dieu éprouve les siens quelquefois, et que le feu n’épargne rien. Du samedi 8e. [juillet] Tou
pieuses exhortations de nos missionnaires, c’était de l’huile sur le feu . Il avait raison, car sur les huit heures du mati
e le soir. Nous voyons des éclairs de tous côtés, le ciel est tout en feu . Nous aurons de la pluie, tant mieux elle adoucir
uf, bien flanqué et les bastions bien placés. Il faut passer sous son feu pour aller au mouillage, qui est l’embouchure de
s qui connaissent le havre ; que ces navires étaient mouillés sous le feu du fort, qui nous choisirait si nous approchions
nt à la Compagnie, petits effectivement mais bien faits et portant le feu à toutes les extrémités, l’étoile nette, la tête
inq ou six cents pas du fort. Il y avait deux pots de terre auprès du feu dont l’un était plein de riz et l’autre d’eau : J
este de l’épine du dos et le crâne qui ne l’étaient point encore ; le feu était fort ardent, fait dans une fosse d’un bon p
uloir perdre leur réputation, sont obligées de se brûler dans le même feu qui consomme le cadavre. Je n’ai point vu celui-c
n, elle étant assise sur son séant, après quoi les bramènes mirent le feu au bûcher. Mais ce qu’il y a de plus étonnant, c’
u au bûcher. Mais ce qu’il y a de plus étonnant, c’est que quoique le feu fût plus d’un gros quart d’heure avant que d’être
femme, et qu’elle fût tout ce temps-là dans les douleurs qu’un petit feu peut causer et qu’il est facile de s’imaginer, el
corps mort brûlé dont je vous ai parlé ci-dessus, et dont je jetai au feu la provision après avoir cassé les plats. A l’éga
s attaquer par le vent qu’il faisait, nous nous mettrions en proie au feu du fort qui nous incommoderait beaucoup, outre qu
ent autant de peine que nous pourrions leur en donner sans compter le feu du fort, et que pour obvier à tout cela, son sent
our les prendre par le derrière, qu’ainsi ils ne pourraient pas faire feu sur nous, ou que s’ils voulaient en faire ils ser
par conséquent leur nombre n’était pas considérable ; qu’à l’égard du feu de la forteresse, nous serions si peu de temps à
tirer qu’à coup sûr. C’est une maxime certaine que l’on fait toujours feu sur les plus gros navires afin de les désemparer
l’Ecueil a été à la portée de leur canon, nous avons essuyé tout leur feu et ils n’ont tiré que sur nous, qui avons demeuré
tre grélin afin de nous parer de lui et qu’il n’incommodât plus notre feu , et dans ce même moment-là, les courants jetèrent
l y avait sept gros vaisseaux et un autre plus petit qui faisaient un feu tout extraordinaire en sorte qu’un coup n’attenda
l’autre, particulièrement l’amiral hollandais qui paraissait tout en feu tant son canon était promptement servi. Pendant q
nt son canon était promptement servi. Pendant que nous étions dans le feu , Monsieur Du Quesne a fait signal au brûlot d’all
r sur la route, il a abordé le navire hollandais, et n’a point mis le feu à son brûlot qu’il n’ait été bord à bord, car c’e
e couler à fond avant qu’il puisse faire son effet ; ainsi on faisait feu sur lui de tous côtés. Mais tout cela ne l’a poin
rte totale des Anglais et des Hollandais, parce que s’il avait mis le feu au Hollandais, les autres navires auraient été ob
près de terre et se sont mis plus à couvert qu’ils n’étaient, sous le feu de leur fort. Nous avons mouillé environ à un qua
ieur d’Auberville a eu la main brûlée dans son brûlot en y mettant le feu , et plusieurs matelots des autres navires ont été
nous qui sommes les plus incommodés et qui avons essuyé le plus grand feu des ennemis parce qu’excepté le Lion et le Dragon
s et qu’on disait n’avoir pas beaucoup d’équipage, pouvaient faire un feu si beau et si prompt ; mais on a cessé de s’étonn
e le faire sauter et faire périr quelques Français, et même mettre le feu à quelque navire qui s’en serait trop approché. D
i il avait été bon voilier, mais n’allant point du tout on y a mis le feu aujourd’hui. Du lundi 28 [août] Toujours bo
séparés à dessein de nous mettre entre eux deux. On voyait passer du feu dans leur entre-deux-ponts, grand signe qu’ils se
tingué, et ce blanc ne durcit jamais quelque temps qu’il reste sur le feu . Ces œufs ne valent rien du tout quoique les mate
c les femmes qu’ils méprisaient pour s’adonner au crime qui attira le feu du ciel sur Sodome et Gomorrhe, ordonna que les f
ervi tous les autres. Le bramène cependant se retire et va allumer du feu à un petit monceau de bois proche du foyer. Lorsq
fait le bramène continue toujours ses prières. On apporte ensuite du feu allumé : ce sont trois petits bâtons qui brûlent
handelles. C’est le fils qui les met au bûcher ; après lui y porte du feu qui veut pour faire prendre le bois plus vite, et
e petits morceaux de bois de senteur tel qu’ils l’ont. D’abord que le feu est pris, un des parents prend le pot à l’eau, y
au bûcher le reste du petit monceau de bois allumé, pour augmenter le feu qui est déjà pris. Cela fait le bramène s’en va,
ait le bramène s’en va, et les autres restent quelque temps auprès du feu à déplorer leurs malheurs et à se jeter dans les
ici car ils ont des gens sur trois différentes montagnes qui font du feu lorsqu’il paraît quelque navire. Que pensent-ils 
Nous avons vu ce soir toute nuit [sic] vers les huit à neuf heures un feu , et entendu tirer un coup de canon. Ce sont appar
a même dont le commandant tira un coup de canon et dont nous vîmes le feu le lundi vingt-huit de mai dernier la nuit. Il y
i ce n’est que nos navires sont trop maltraités pour se jeter dans le feu de gaieté de cœur, qu’ils sont trop sales par-des
2 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
nt enfin, parce que le journal ou les mémoires que j’avais faits pour feu M. de Seignelay, secrétaire d’État de la Marine,
i ouï dire à lui-même qu’il se ferait assurément sauter en mettant le feu à son vaisseau, comme fit l’année dernière M. le
; et se sentant blessé à mort, il fit sauver tout son monde et mit le feu à son vaisseau. Voici ce qui me regarde, et que n
ropos de parler de M. Céberet, je crois devoir dire qu’il est fils de feu M. Céberet secrétaire du Roi, l’un des premiers i
ouleur. Ayant gagné, nous nous sommes elle et moi mis dans le coin du feu , et les avons laissés jouer en patience. Imaginez
itement cruelle. Je ne la ménageai point ; et lui parlai avec tant de feu que je ne sais à quoi le tout se serait terminé s
ui avez fait votre philosophie que le soleil a cela de commun avec le feu élémentaire qu’il ne conserve sa chaleur qu’autan
fièvre et le reste : hors de lui, le flux et le reflux de la mer, les feux qui sortent des montagnes et la neige du pic qui
re mois. Ils en vinrent donc aux mains, et firent l’un sur l’autre un feu terrible pendant plus de deux heures, qui donnère
ter est tué, donnons dessus. A ce mot, les Français redoublèrent leur feu , et voulaient en venir aux mains à l’abordage. Le
les cuisines. Je ne puis dire ce qu’on y fait cuire, n’y ayant vu ni feu ni bête vive ou morte, de terre, ni d’eau, pas mê
ant que nous arrivassions à la ville : je voyais de temps en temps du feu paraître et s’éteindre en tombant ; il ne paraiss
voit assez souvent dans les climats chauds. Je me trompais : c’est un feu effectif, que vomit une montagne qui est dans l’O
ues d’ici, qui pour cette raison est appelée l’île de Feu. Quoique ce feu paraisse peu de chose, il est pourtant véhément e
brûlé vif, dit à ses juges qu’il n’y avait point d’âme à l’épreuve du feu . Y en a-t-il à l’épreuve de cette mort-ci ? On fa
uvert de nuages ; et cet après-midi l’air a été et est encore tout en feu , par le tonnerre et les éclairs. Les éclats que v
vent, et une chaleur si forte qu’il me semble être dans une forge en feu . Le pont, ou le tillac, brûle à travers les souli
e de vouloir, par des remèdes froids, éteindre dans les entrailles un feu qui y est allumé par de l’eau-de-vie. Il est mort
nvaincu : il est toujours dans le doute. Nous avons ensuite parlé des feux qui sortent des montagnes ; dans toutes les parti
empérée ; et Hécla, dans le fond du Nord en Islande. J’ai dit que ces feux , que plusieurs gens croient être des gueules de l
es femmes et des enfants : que Pline me paraissait ridicule, avec son feu concentrai, par lequel il semblait admettre un fe
ridicule, avec son feu concentrai, par lequel il semblait admettre un feu élémentaire dans le centre du globe ; et faire pr
tre un feu élémentaire dans le centre du globe ; et faire produire ce feu par la friction des matières ensemble : que je n’
re l’opinion de ceux qui placent l’enfer dans ce centre ; mais que ce feu élémentaire me semblait chimérique, en ce qu’on n
nt plus assez d’humidité pour s’entretenir elle-même, se convertit en feu effectif ; et se consumant, la flamme qu’elle pro
la terre qui par elle-même engendre cette chaleur qui se convertit en feu effectif ; mais il y a dans cette terre quantité
sont fort sujets. Ces flammes ne durent pas longtemps : c’est que les feux qui les exhalent sont bientôt éteints, ne trouvan
e mont Vésuve jette beaucoup de flammes, et porte l’inondation de ses feux plus loin qu’à l’ordinaire, c’est un signe, disen
ture et à l’entretien des végétaux, a servi de pâture et d’aliment au feu souterrain, et a redoublé son ardeur et sa violen
La terre toujours humectée se défend par son humidité des attaques du feu  ; et ainsi elle est moins susceptible de ses atte
r elle qu’une cheminée ordinaire, pareille à celle d’une forge, où le feu ni la flamme ne s’attachent plus, parce qu’ils n’
en temps, je n’y vois rien de surprenant : l’ardeur et la chaleur du feu détachent ces pierres de la masse du rocher ; et
d, à la poulie, afin de l’enlever tout d’un coup ; et cela, malgré le feu qu’on faisait sur lui du vaisseau, et les gaffes
urs. Faire tant de fois saigner un homme de son âge sous un climat de feu  ! Réduire à la tisane, qui ne vaut pas le diable,
a fumée ; et ils ont été arrosés, ne pouvant se retirer qu’entre deux feux . Après ce combat, qui ne peut incommoder personne
nsé. Le commandeur a envoyé demander à Bouchetière son épée, celle de feu M. Hurtain, sa canne, et lui a fait défendre de s
confrères, par un pavillon en berne, comme il avait voulu faire pour feu M. Hurtain. Ceci est très sérieux, a repris M. du
l lui était impossible de se défendre ; il voulut périr, et mettre le feu aux poudres. Il entra dans la sainte-barbe, le pi
n malheureux de servir des b… de marchands qui étaient auprès de leur feu à se gratter les c… avec leurs maîtresses. Je pri
nière sévérité la bestialité et la sodomie, crimes en effet dignes du feu . Je ne donne point ceci pour véritablement vrai,
ais le surplus au-delà de son espèce doit être partout purifié par le feu . Les cartes marquent le cap de Bonne-Espérance pa
urs. On peut voir par là combien ces insulaires craignent les armes à feu . J’avais un fusil ; et en revenant avec eux, ayan
allait l’envoyer ; mais n’en faisant rien, et voyant au contraire des feux courir dans son entre-deux-ponts, nous lui lâchâm
e. La mousqueterie jouait cependant des deux côtés : on ne voyait que feu  ; et l’on n’entendait dans l’air que le sifflage
oulets de canon et des balles de mousquet. Nous fîmes continuellement feu sur lui et lui sur nous. Il ne faisait pas un sou
n’avait pas coupé son câble. Il passa tout proche de nous ; et notre feu et le sien continuaient toujours d’une égale vigu
e la mousqueterie : aussi ne pouvions-nous nous distinguer que par le feu que nous faisions mutuellement l’un sur l’autre.
t nous, nous ne pûmes pas le joindre sitôt, et il alla tomber sous le feu du Gaillard. M. du Quesne avait mis trois feux à
il alla tomber sous le feu du Gaillard. M. du Quesne avait mis trois feux à poupe et un sur son beaupré ou château d’avant 
pêcher de tirer, crainte de nous offenser l’un l’autre ; et lui faire feu des deux côtés. Cette manière de combattre, tantô
vec l’ennemi, qui avait eu la prudente malice de mettre comme nous un feu à poupe et l’autre au beaupré. Tout le monde admi
séparèrent comme ils nous avaient séparés ; et l’ennemi tomba sous le feu du Lion, qui se battit fort bien, mais de loin, n
’était un coffre plein d’artifice, qu’on nomme ordinairement coffre à feu . Ce vaisseau parut tout d’un coup en feu et en fl
nomme ordinairement coffre à feu. Ce vaisseau parut tout d’un coup en feu et en flamme. Le désespoir de pouvoir le défendre
ir le défendre avait obligé ce capitaine anglais à mettre lui-même le feu à son navire. Nous avons bien vu éloigner la chal
nous a été possible, crainte de quelque éclat qui aurait pu mettre le feu au nôtre. Quelle horreur de voir un navire en feu
aurait pu mettre le feu au nôtre. Quelle horreur de voir un navire en feu  ! En un moment ce ne fut que flamme. Quelle horre
re fut plus d’une heure et demie qu’il semblait un charbon ardent. Le feu qui sort de la fournaise n’est pas plus éclatant.
monde pendant la nuit un spectacle plus horrible : surtout lorsque le feu eut pris aux poudres, il semblait un enfer, qui v
sque le feu eut pris aux poudres, il semblait un enfer, qui vomissait feu et flamme contre le ciel. L’air en fut tout en fe
fer, qui vomissait feu et flamme contre le ciel. L’air en fut tout en feu pendant un demi-quart d’heure : ensuite succéda u
de leur vie ; et c’est un bonheur tout particulier de ce que dans un feu aussi rude que celui que nous avons essuyé cette
s de trois heures et demie à deux reprises ; et, pendant ce temps, le feu a été continuel. Il faut que ce navire ait essuyé
ou que le capitaine n’eût pas pu se sauver, il n’aurait jamais mis le feu à son vaisseau, et aurait mieux aimé se rendre qu
ainteté qui en est cause, c’est que Dieu éprouve les siens, et que le feu n’épargne rien. Point de soleil, point de hauteur
pour lui, cette soupe sortait de la marmite. Il s’est mis à crier au feu , avec une mine qui nous a tous fait éclater de ri
e un homme dur. L’Anglais, qui commandait le Philip Harbert, a mis le feu à son vaisseau, la nuit du 2 au 3 du courant. Cel
aires, qu’il a envoyés dire leurs matines : c’était de l’huile sur du feu . Il avait tort de jurer ; mais il avait raison de
ie, et qui ont gagné la corde en Europe ou aux Indes, et peut-être le feu avec les guenons du cap de Bonne-Espérance, comme
pouvantable. Le ciel brille d’éclairs de tous côtés et paraît tout en feu . Nous aurons de la pluie : tant mieux, pourvu qu’
ceux des bastions, qui en sont bien garnis. Il faut passer sous leur feu pour aller au mouillage, qui est à l’embouchure d
ui connaissent Le Havre, ni son entrée ; que ces navires sont sous le feu du fort, qui nous choisirait si nous approchions
it minutes du matin, la lune dans sa conjonction. Un vieux regître de feu mon père le dit ainsi. Je fus baptisé le lendemai
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
grandes cornes de boeuf qu’on avait pu trouver, et qui jetaient aussi feu et flammes de temps en temps ; ses armes étaient
es ; mais hâte-toi de me dire où il est, parce que je suis pressé. Le feu qu’il jetait par la poitrine et par les cornes co
haut de la poudre à canon délayée avec des mixtions pour en faire un feu d’artifice qui parût en même temps un feu vif, et
s mixtions pour en faire un feu d’artifice qui parût en même temps un feu vif, et qu’il en restât pourtant une fumée épaiss
is un masque représentant une face de démon chaperonnée de cornes. Le feu qu’il jetait provenait d’une composition de poudr
l’aisselle, et qui portait vent aux trois endroits ; en sorte que le feu qui était renfermé dans la boîte et dans les corn
4 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
ander à Pitrachard la confirmation du caractère d’ambassadeur dont le feu roi de Siam l’avait revêtu, & son voyage de S
il n’y avait plus qu’un reste du crâne qui ne l’était pas ; & le feu était dans une fosse d’un bon pied de profondeur.
e vouloir perdre sa réputation, est obligée de se brûler dans le même feu qui consume le cadavre. Je n’ai point vu celui-là
e promptement, & promptement aussi les autres bramènes mettent le feu au bûcher de tous côtés. On y jette du bois &
. Mais, ce qu’il y eut d’étonnant dans celle-ci, c’est que quoique le feu fût plus d’un Miserere avant que d’être assez for
s du Mogol ordonnèrent que leurs veuves seraient brûlées dans le même feu  ; & cela fondé sur ce qu’ils croyaient que ce
r le petit vent de Sud qu’il faisait, nous nous mettrions en proie au feu du fort, qui nous incommoderait beaucoup : outre
ils nous donneraient autant de peine que nous à eux, sans compter le feu de la forteresse : & que, pour obvier à tout
les prendre par leur derrière ; qu’ainsi, ils ne pourraient pas faire feu sur nous, ou que s’ils voulaient en faire ils ser
nt de mer, ou de les faire échouer sous les voiles, & y mettre le feu , & de prendre ceux qui voudraient gagner le l
a grosseur de ces navires, n’était pas considérable ; qu’à l’égard du feu de la forteresse, nous serions si peu de temps à
faite le commandeur a été de défendre à nos canonniers de faire aucun feu sur les ennemis que nous n’en fussions tout proch
rtée, pour ne perdre pas un coup. C’est une maxime ordinaire de faire feu sur les plus gros vaisseaux, afin d’en venir à bo
ni les vaisseaux, ne l’ont point oubliée. Nous avons essuyé tout leur feu , sitôt que l’Ecueil a été à leur portée. Nous som
servît point de plastron aux ennemis & qu’il n’empêchât pas notre feu  ; &, dans le même moment, le Florissant a fai
ient sept gros vaisseaux, & un autre plus petit, qui faisaient un feu tout extraordinaire ; en sorte qu’un coup n’atten
it pas l’autre, particulièrement l’Amiral hollandais, qui semblait en feu , tant son canon était bien servi. Pendant que nou
on canon était bien servi. Pendant que nous étions dans le plus grand feu , M. du Quesne a fait signal au brûlot d’aller s’a
âchés sur sa route, il a abordé le hollandais, & n’a point mis le feu à son brûlot qu’il n’ait été bord à bord. C’est l
couler à fond avant qu’il puisse faire son effet : ainsi, on faisait feu sur lui de tous les côtés. Mais, cela ne l’a poin
ent, & se sont mis encore plus qu’ils n’étaient à couvert sous le feu de leur forteresse. Nous sommes mouillés à un qua
atre coups pendant le combat, & que ç’a été pendant le plus grand feu que le commandeur a été blessé d’un éclat à la jo
préoccupé. Il n’y a pourtant pas deux heures que nous sommes hors du feu . J’ai vu dans ce combat, non seulement une fois,
nt ; & tous conviennent que l’Écueil a été en proie au plus grand feu des ennemis : parce qu’excepté le Lion & le D
plus de trois quarts d’heure, & que les ennemis ne faisaient pas feu sur eux, mais oui bien sur un gros navire comme l
ds, & qu’on disait n’avoir que peu d’équipage, pouvaient faire un feu si beau & si prompt : mais on a cessé de s’ét
t s’il avait été voilier ; mais n’allant point du tout, on y a mis le feu aujourd’hui. La flamme n’a rien d’affreux le jour
à l’autre, se sont séparés, dans le dessein de nous mettre entre deux feux . On en voyait passer dans leurs entre-deux-ponts 
rès peu ragoûtant, à moins qu’elle ne soit aussi blanche que celle de feu M. Lempereur. que je me souviens d’avoir vu à Par
i les couteaux du monde n’auraient pas ouvert ces huîtres : on fit du feu , & elles s’ouvrirent d’elles-mêmes. Le poisso
aient avec les femmes, qu’ils méprisaient pour le crime qui attira le feu du ciel sur Sodome & Gomorrhe, ordonna que, p
ongueur du chemin, sans trouver ni maison, ni masure, sans voir aucun feu , ni lumière, & au vin qui s’était dissipé, me
mp; en me tirant à lui. Je ne fis pas plus de cent pas que je vis les feux du Mantelan, où, si on l’aime mieux, les fenêtres
qu’ils ont mangé de bon pain, c’est-à-dire pendant tout le temps que feu M. de Louvois a été en état d’en faire les marché
mi-setier : nous en étions encore hébétés à midi & en restâmes le feu dans le corps deux jours de suite. C’est la fonta
frères : j’y étais présent. Je ne sais comment Monicault, rouge comme feu , se donna la patience d’écouter sa harangue ; mai
ce de la Compagnie florissait & était établi sous les auspices de feu Jean-Baptiste Colbert, qui, comme je crois l’avoi
e & débordée qu’elle avait menée avec lui, son sacrilège digne du feu , & finit par lui dire qu’il la quittait pour
toujours ses imprécations & ses prières. Enfin, on lui apporte du feu  : ce sont trois bâtons allumés, qui brûlent comme
, du côté des pieds, & les deux autres aux deux coins. Dès que le feu est pris, ce qui est en moins d’un Ave, chacun tâ
chacun tâche de l’augmenter en y jetant du bois sec ; & quand le feu a gagné jusqu’aux genoux, c’est-à-dire un moment
choisir à leur descente. Que si les ennemis se contentaient de faire feu de leurs vaisseaux au large, ils ne feraient pas
e mer celles de la Compagnie ; que ce que nous avons fait n’est qu’un feu de paille sans suite, & un témoin des forces
 Martin qui parle) la vérité de ce que j’en ai plusieurs fois écrit à feu M. Colbert, à M. de Seignelay, & à la Compagn
mmerce, & qu’étant intéressé dans la Compagnie, s’il parlait avec feu en sa faveur, il pourrait être soupçonné d’agir p
re le mérite, & qu’il aime le commerce ; persuadé, aussi bien que feu M. Colbert son père, que l’argent ne vient en Fra
uits auprès des empereurs de la Chine & du Japon, & auprès du feu roi de SiaM. Il faut leur rendre la justice de di
elle manière on représente toutes sortes d’animaux dans l’artifice en feu  : cette science est de très grand mérite dans la
âme chrétienne qu’elle trouve ces impiétés horribles & dignes du feu . Que les missionnaires ne se brouillent point ave
té & d’une promptitude inexprimables, & qui, dans son premier feu , rimait richement en Dieu. Il se mit en colère à
n prie, vous puissiez l’instruire à fond de tout ce qui se passe ici. Feu M. Colbert, son père était celui du commerce : &a
même dont j’ai parlé ci-dessus, fait partie, remplissant la place de feu Le Vasseur. Nous portons au Sud-Est, pour parer l
mon lit six pistolets chargés à balle de calibre, où j’aurais mis le feu si le navire eût coulé bas, comme j’y voyais appa
pénitences du couvent, mille fois plus terribles que la roue & le feu . Enfin, j’arrivai ici quinze jours après vous avo
ir, & dans l’Eglise, & au confessionnal même ; crime digne du feu si elle & moi n’avions pas été assurés l’un d
suis résolu à tout événement ; &, quand je devrais mettre seul le feu au vaisseau, les Anglais ne me régaleront plus. S
s pistolets à sa ceinture, dans leur frégate sans être ébranlé par le feu qui se faisait à bout portant. Il fut secondé ; &
vit son chemin, sauva l’île de Saint-Christophle, où il fit mettre le feu à une sucrerie, dans laquelle il fit brûler quara
ils ont des gens exprès sur trois différentes montagnes, qui font du feu , ou d’autres signaux, lorsqu’il paraît quelque na
soldat pour aller chercher le bois propre à faire & entretenir le feu sous le pot : pot que je lui avais encore fait pr
lui remisse ce vin. Je l’ai fait, sous prétexte d’en faire présent à feu La Ville aux Clercs ; & 1 écrivain du roi, qu
a fait la sauce, le bois & les soins du soldat qui a entretenu le feu ne sont dus qu’à moi ; mais le mensonge que j’ai
p; dont je bus aussi, était le reste d’un flacon de la petite cave de feu M. Le Vasseur, qu’il avait vuidé dans le gingenvr
sé l’huile dans le temps du fort bouillon, en retirant le coquemar du feu . Ensuite, avec un bâton bien propre, pendant un b
1691 Nous avons vu la nuit passée, vers les neuf à dix heures, un feu , & entendu tirer un coup de canon. Ce sont, a
nt nous ignorons le nombre & la force, nous avons éteint tous les feux , même ceux des pipes, & avons forcé de voiles
à, des gargousses remplies de poudre, la balle en dedans, y mettre le feu , les faire crever, & les laisser mourir dans
uerriers, se promettaient bien de nous suivre, & de mettre tout à feu & à sang dans les îles anglaises, pendant que
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
I. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu . Remède pire que le mal. Il prit un des mousque
ssa si bien, qu’il le jeta sur le dos les quatre fers en l’air, et le feu prit en même temps au reste de la poudre qui étai
re, si bien que le pauvre Sancho parut faire la cabriole au milieu du feu et des flammes, en criant comme un enragé. L’inqu
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
effet, parce que pour les mettre tout à fait à l’épreuve des armes à feu , le duc avait fait couler entre le fer et le cuir
ouble ; mais leurs chevaux, qui étaient deux forts allemands faits au feu , et accoutumés aux coups de mousquets et de pisto
ient connaissance. Cette troupe étant à l’ouverture de la caverne fit feu bien vivement, et les voleurs y répondirent en ge
7 (1721) Mémoires
our cela de leur faire accroire qu’ils étaient sodomites et dignes du feu , et en effet les fit brûler sans miséricorde. Un
truire, et pour en venir à bout ils firent faire sur ce Pont Alaix un feu si terrible le jour que Paris fit des feux de joi
faire sur ce Pont Alaix un feu si terrible le jour que Paris fit des feux de joie pour la naissance du duc de Bourgogne, pe
a naissance que Louis XIII. Mais je puis assurer sous la bonne foi de feu mon père qui n’avait aucun lieu de se louer d’Ann
ce qu’il croyait que la bouteille casserait et ne soutiendrait pas le feu . Mais à son grand étonnement il vit que l’urine q
urine qui y était enclose se mit à bouillir ; le médecin la retira du feu après trois ou quatre bouillons, et la porta sur
sur tous ceux qui osaient montrer le nez, et la nuit ils mettaient le feu à une quantité prodigieuse de bois qu’ils portaie
r une pareille réponse la fureur des Iroquois augmenta. Ils mirent le feu à quelques maisons de Quebec, pillèrent la basse
du père et de la mère. Il prend un petit morceau de bois, l’allume au feu qu’il y a toujours au centre de la cabane, le fai
ouver encore à Paris, dans un vaisseau, dans S[ain] tYago aux Iles de Feu , au cap de Bonne Espérance, à Pontichery [sic], à
ondre, car ils restèrent plus de deux heures aux quatre vents et sans feu . Comme la place n’était pas tenable, ils se firen
t connu, le concierge le fit monter dans une chambre où il y avait du feu . Il y fut reçu fort civilement par une femme d’en
lle en aurait une bonne issue. Il lui offrit sa bourse, et lui mit le feu si vivement sous le ventre qu’il résolut la mère
au anglais qui se déclara pour nous. Au contraire, ils firent tous un feu terrible, et le firent d’autant plus violent qu’i
re contre un, surtout contre l’amiral, qui s’est vu dans le centre du feu de huit vaisseaux anglais qui ne le quittaient po
ueur du bateau. Nous restâmes ainsi près d’une demi-heure entre trois feux , et aurions assurément été coulés bas si M. le ma
e un seul à seul, et nous nous aperçûmes que les Anglais faisaient un feu terrible autant pour se couvrir de la fumée que p
eur exemple. Effectivement ils n’étaient point en état de soutenir le feu de toute l’armée ennemie qui les environnait ; et
ait maître sur l’Admirable commandé par M. de B[e] aujeu ; et tout le feu des ennemis ne l’empêcha point de revenir trois f
admirèrent cette charité et la respectèrent assez pour ne plus faire feu sur lui à son troisième retour. Sic virtus et vic
ui composaient l’arrière-garde fit plus que s’il s’était jeté dans le feu , parce qu’il tint en respect trente vaisseaux hol
es côtes d’Angleterre, nous eûmes le chagrin de les voir couvertes de feux de joie que ces messieurs qui nous avaient si bie
lait parler ; qu’il devait faire ôter de son cabinet et même jeter au feu les peintures qui étaient dans sa chambre et dans
t ou s’il ne l’est pas, puisque celui qui a donné au public la Vie de feu Monsieur de Turenne, son grand oncle, ne le décid
ndrais si j’avais voix en chapitre. Ce ne serait pas comme le voulait feu M. Colbert en laissant les galères vides et inuti
de M. Constance, de la prostitution de sa veuve, et du détrônement du feu roi notre allié, et de l’usurpation de l’opra Pit
incial lui refusa sa permission, avec ordre de jeter son manuscrit au feu  ; et le Provincial le brûla lui-même. Mais hureus
es mémoires doivent encore exister, à moins qu’on ne les ait jetés au feu , ce que je ne crois pas, puisque M. de Seignelay
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
longtemps que je vis venir ma bonne maman avec un visage rouge comme feu , qui me promettait quelque tape. Elle était à pie
pouvaient s’empêcher de rire. Je croyais que mon père allait prendre feu , il ne le fit pas ; au contraire, il se mit à rir
ans le plus magnifique palais du monde. Du reste grande chère et beau feu  : nous y buvions du vin excellent, et y mangions
ta avec une fort grosse fièvre. Nous l’avions porté proche d’un grand feu et ne lui épargnâmes pas le vin. Nous envoyâmes q
ne situation telle que je pouvais la souhaiter. Ils étaient auprès du feu , lui dans un fauteuil, et elle sur un tabouret en
e, je n’eus pas tout le plaisir que j’aurais voulu. Après son premier feu elle revint aux prières, et moi à mes articles. Q
m’empêcher de rire. Je la plaignis en son particulier ; j’allumai le feu  ; je lui persuadai de ne pas user sa jeunesse ave
e chez elle. Elle nous mit dans la même chambre ; nous y allumâmes du feu pour nous sécher, et y passer la nuit et le mauva
voyais en même temps la pauvre créature couchée sur le dos devant le feu , les deux genoux levés et écartés dans un état to
qu’il allait voir, et qu’elle avait en même temps déchiré et jeté au feu dans sa cuisine les papiers qu’il lui avait donné
ar sa diligence, lui donna ce paquet dans son lit. Il se fit faire du feu , se leva en robe de chambre et lut d’un bout à l’
t une petite salive blanche sur le bord de ses lèvres, me montrait le feu qui la brûlait en dedans. Je l’avais déjà enlevée
ruelle du lit, et moi je me mis dans un fauteuil entre la table et le feu  : il commençait à faire assez froid pour en avoir
r soin de Grandpré. Je repris la belle pleureuse que je rapprochai du feu  ; et j’allai ouvrir la porte à demi à peu près co
e que j’aie jamais vue ; les yeux à fleur de tête, noirs et pleins de feu et de vivacité ; leurs regards étaient perçants e
e ne suis pas maître de renfermer dans moi-même toute la violence des feux dont vous me brûlez. Mon cœur n’a jamais rien aim
, aussi bien c’est maigre, et ils n’en mettront pas plus grand pot au feu . Je vais vous donner un billet, dit-il à cette fe
pendant plus de dix-huit mois ; et je le serais encore, si les grands feux de ma part étant assoupis, je n’avais pas cru m’a
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
ntrée de la forêt de ce côté-là. Leurs chevaux accoutumés à courir au feu prirent à toutes jambes le chemin du bruit et fur
re tirer plusieurs coups de mousquet, ne doutant pas qu’il ne vînt au feu , comme en effet elle ne se trompa pas. On avait ô
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
vez-vous aller pour être mieux ? Nous faisons ici bonne chère et beau feu  ; on a autant de considération pour vous que si v
ver pour jamais de la vue de vos charmes, je vais éteindre en moi les feux dont je suis vainement consumé. En disant ces par
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
par un nouveau spectacle. La terre qui s’ouvrit à côté de lui, vomit feu et flammes, et il vit un démon vêtu de rouge et a
i se battaient à coups de poings. Ce char descendit peu à peu, et les feux que jetait Freston s’éteignirent, ce qui le rendi
tèrent sur Freston, et qui fondirent en même temps avec lui parmi les feux et les flammes presque aux pieds de notre héros e
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
tolets étant vides, Don Pedro et sa suite, qui ne craignirent plus le feu , fondirent sur eux l’épée à la main ; ils les reç
iquetis des épées lui faisant connaître qu’il n’y avait pas d’armes à feu à redouter, il se leva, et vit, non sans indignat
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
autant de constance qu’aux Espagnols, on y trouvait du moins plus de feu et de vivacité. Les Espagnols répliquaient, que p
pouvait dire que leur amour n’était point un amour, mais seulement un feu de paille. Les Français soutenaient qu’on avait v
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
car ses actions ont témoigné en d’autres occasions, que le fer et le feu ne l’épouvantaient pas ; mais ce fut uniquement p
même la table, et tout étant fait, il but un coup et se mit auprès du feu un livre à la main. Une demi-heure ou environ apr
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
que vous n’êtes de la conscience ; je tomberais encore de la poêle au feu  ; je ne suis pas d’humeur à vous flatter, tirez,
arge. D’un autre côté Thérèse se faisait tenir à quatre, et vomissait feu et flammes, et disait entre autres choses, que pu
16 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
venir qu’elle ne fût belle, que c’était cette raison qui avait obligé feu Madame la duchesse de Cranves, qui n’avait jamais
ce. Oui ma foi reprit-il : eh où diable me trouverait-on ? Je n’ai ni feu ni lieu ; et puis, qui est-ce qui irait approfond
e j’en ferais, poursuivis-je en le déchirant, et en le jetant dans le feu , c’est-à-dire ce billet que j’avais changé. Au li
r moi était converti en rage et en fureur, c’était lui qui mettait le feu sous le ventre aux autres domestiques pour les fa
e manière, et m’en dit des choses horribles. Je mis de l’huile sur le feu , en faisant semblant de l’éteindre. Il mordit à l
à cœur les intérêts de ma Silvie. Je triomphais de vous voir prendre feu  ; et sans le respect sincère que j’ai pour votre
t à conclure lorsque je reçus des nouvelles qui m’apprenaient, que le feu s’était mis dans la maison seigneuriale d’une ass
fermier était même prisonnier : on l’accusait d’avoir mis lui-même le feu à la maison, afin de pouvoir sous ce prétexte cou
s la maison où je l’attendais, qui était un reste de la mienne que le feu avait épargné, et que j’avais fait raccommoder po
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »
u’il avait faites. On dit même que son dessein était de tout jeter au feu , et qu’il n’en fut empêché que par la mort qui le
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
à t’en aller, lui repartit Sancho, car une femme et la paix, c’est le feu et l’eau. Quand je serai dans l’autre monde, je f
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
e, vous me la donnez bonne, et nous ne tombons pas mal de la poêle au feu . Nous allons justement faire les chiens de chasse
20 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
de ces deux filles que nous allions voir, parce qu’il en parlait avec feu . Je n’avais jamais rien aimé, je la vis, j’en fus
ressions qu’elle pouvait avoir de m’avoir entendu parler avec tant de feu  ; mais je ne réussis pas. Elle fut cause que je n
e dans le marché, résolu de pousser ma pointe, et de mettre plutôt le feu au convent que d’y laisser Clémence malgré elle.
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
les couverts et les serviettes, et l’autre avait soin d’entretenir du feu , et de brûler des parfums exquis ; en un mot, Don
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
l’amour que j’avais cru qu’elle avait pour moi, n’était qu’un de ces feux passagers si communs aux jeunes gens. Je crus que
dit ; je me levai toute nue, pour en aller jeter les morceaux dans le feu , et voulus ensuite regagner mon lit ; mais la vue
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
en faisant semblant de lui donner la main pour se relever, il mit le feu à la corde d’amorce des fusées qu’on avait attach
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
devoir qu’à eux-mêmes, et ceux qui se servent de ces maudits bâtons à feu dont on tue son ennemi de loin, et souvent sans ê
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
it et déconcerta notre héros ; qui devint en un moment rouge comme du feu , et ensuite pâlit de colère. Toute la compagnie r
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
rent dans l’eau jusques au col ; afin, lui dirent-ils, d’éteindre les feux de la concupiscence. Le malheureux pécheur y deme
27 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
oupçon fut levé, et qu’on ne me suivit plus. Je mis alors les fers au feu pour me satisfaire. J’avais vu plusieurs fois au
n Dieu ! s’écria-t-elle, après l’avoir lu ; se peut-il qu’il ait pris feu sur une simple plaisanterie que je lui faisais ?
t ce qu’elle voulut. Elle était dans une fureur enragée, et vomissait feu et flamme. Elle chercha dessus le lit, derrière,
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
ire, qu’elle ne parlait qu’avec distraction et que ses yeux pleins de feu , et néanmoins abattus, le regardaient avec langue
29 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
ant un autre petit paquet de papier, que je jetai devant elle dans le feu sans l’ouvrir. Je ne m’en soucie pas, ajouta-t-el
30 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
je ne vois pas que Monsieur Des Ronais ait beaucoup tort d’avoir pris feu . Il est vrai, dit-elle, que la lettre m’était adr
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