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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
t que toute la raison soit de leur côté, et tout le tort de celui des femmes  ; cependant s’ils s’examinaient bien, ils verraie
eur persuadant une chose si fausse : je m’explique. Ils jugent qu’une femme infidèle est digne de mort, et le plus souvent ce
s pardon, sans quartier et sans retour. Et quoiqu’ils punissent leurs femmes avec tant de sévérité, ils se donnent à eux-mêmes
utes sortes de licences. En effet, y a-t-il un Espagnol, qui outre sa femme n’ait encore une maîtresse publiquement entretenu
sont par leur propre confession beaucoup plus condamnables que leurs femmes , en demeurant d’accord que comme l’homme a l’espr
e comme l’homme a l’esprit incomparablement plus fort que celui d’une femme , qui, à ce qu’ils disent, n’est rempli que de fai
nt ne pouvoir pas résister à ces tentations, comme veulent-ils qu’une femme plus faible qu’eux y résiste ? Je dis encore plus
x que pour elles, et je me fonde en cela sur ce que tout au moins une femme ne fait que peu ou point de scandale par le secre
s pour leur justification, que de dire que la mauvaise conduite d’une femme attire après elle plus de désordres que celle d’u
le plus de désordres que celle d’un homme, parce que, disent-ils, une femme qui reçoit entre ses bras un autre que son mari,
? Et si c’est là la raison pour laquelle ils ne veulent pas que leurs femmes aient commerce avec d’autres qu’avec eux, pourquo
ux, pourquoi font-ils leur possible pour avoir commerce avec d’autres femmes que les leurs ? Ne devraient-ils pas se souvenir,
raient-ils pas se souvenir, qu’outre le précepte divin qui attache la femme au mari, et réciproquement le mari à la femme, la
te divin qui attache la femme au mari, et réciproquement le mari à la femme , la fidélité conjugale est d’aussi ancienne date
, si Dieu avait prétendu qu’un seul homme eût eu l’usage de plusieurs femmes , il ne se serait pas borné à n’en créer qu’une po
d’autres compagnes ; et si par la suite des temps la multiplicité des femmes fut permise, ce ne fut uniquement que pour favori
de Dieu, je dirais que cet assemblage d’un seul homme et d’une seule femme dans le paradis terrestre, prouve sensiblement qu
ent du monde que l’homme devait se borner à la possession d’une seule femme , comme une femme doit se borner à la possession d
l’homme devait se borner à la possession d’une seule femme, comme une femme doit se borner à la possession d’un seul homme, e
aît les engagements où il est entré par le mariage, veut exiger de sa femme plus de fidélité qu’il n’en a pour elle. Cependan
qu’il croit, passe dans son esprit pour un crime irrémissible dans sa femme , et la vengeance qu’il en tire est tout à fait in
t, est-ce un honneur pour un homme de poignarder ou d’empoisonner une femme , qui pour toute défense n’a que des larmes et des
ements impuissants ? La vengeance qu’ils prennent des amants de leurs femmes ne leur est pas plus honorable, parce que c’est o
appétits désordonnés que peuvent donner une belle fille ou une belle femme qui vient s’offrir ; il faut appeler à son secour
il leur est impossible de résister à la tentation, et veulent que des femmes y résistent, quoiqu’ils les estiment remplies de
l’aspect d’un homme ne fasse pas la même impression sur le cœur d’une femme  ? Je dirai bien plus, si eux qui s’attribuent la
x qui s’attribuent la fermeté sont si facilement vaincus, comment des femmes qui n’ont que de la faiblesse s’empêcheraient-ell
r cœur que dans celui des hommes, parce que la douceur d’esprit d’une femme la porte naturellement à la tendresse ? Je n’en v
nt-elle sitôt que Médor parut à ses yeux ? L’amour dans le cœur d’une femme est toujours plus impétueux et plus violent que c
et pour preuve de cela, c’est qu’on voit peu d’hommes, mais plusieurs femmes mourir d’amour, témoin Didon pour Enée, Isabelle
hé devant Dieu était en effet plus grand pour les hommes que pour les femmes , et en donna une raison qui parut très juste, sav
et en donna une raison qui parut très juste, savoir que rarement les femmes font les premières démarches ou avances d’une ave
ait de dire. Ajoutez, Monsieur, lui dit-il, qu’un homme qui jette une femme dans le désordre, est cause de la perte du plus p
tous unanimement donnent la préférence à l’homme, conviennent que la femme n’est qu’un informe composé de la nature. L’Ecrit
sé de la nature. L’Ecriture Sainte même élève l’homme au-dessus de la femme , lorsqu’elle dit qu’il en est le chef, et qu’elle
a femme, lorsqu’elle dit qu’il en est le chef, et qu’elle ordonne aux femmes d’être sujettes à leurs maris. — Tout beau, Monsi
-moi vous répondre. Pour l’Ecriture, il est vrai qu’elle ordonne à la femme d’obéir à son mari ; mais elle ordonne aussi au m
mais elle ordonne aussi au mari de tout quitter pour s’attacher à sa femme , et ne lui permet pas d’en rechercher d’autres ;
pas d’en rechercher d’autres ; elle dit que le mari est le chef de la femme , cela est encore vrai ; mais le chef ou la tête n
er de l’Ecriture, voici quel est mon raisonnement pour prouver que la femme est plus parfaite que l’homme. A l’égard des théo
rait bien cette fois-là que Dieu m’a mis au monde avant AdaM. — Votre femme est donc méchante, Chevalier Sancho, lui demanda
ez ? — Pardi, Madame, répondit Sancho, elle est tout comme les autres femmes . — Comment comme les autres femmes ? reprit la du
ho, elle est tout comme les autres femmes. — Comment comme les autres femmes  ? reprit la duchesse, croyez-vous qu’elles soient
lui répliqua Sancho, ne remuons point l’eau qui dort, laissons là les femmes telles qu’elles sont, et la mienne comme les autr
nos défauts pour nous en corriger. — Vous ne ressemblez donc pas à ma femme qui ne se corrige de rien, leur dit-il. — Mais en
rige de rien, leur dit-il. — Mais enfin que pensez-vous de toutes les femmes  ? lui dirent-elles toutes en même temps. — J’en p
tes pour former Eve, et qu’il commença par la tête, car les têtes des femmes sont dures comme le diable, surtout celle de la m
otte outré de son effronterie, lui dit qu’il ne devait pas parler des femmes comme il en parlait, surtout devant les dames qui
s point les offenser ; mais j’entends dire par tant de gens que leurs femmes ont des têtes de fer, et d’ailleurs la mienne en
queussi queusmi ; et de plus avec tout cela je ne me plains que de ma femme , parce que je n’en ai qu’une, et je crois que tou
sent. — Mais, Chevalier Sancho, lui dit Eugénie, vous déchirez là les femmes sans pitié. — Eh non, Madame, reprit-il, je ne pa
la duchesse, il semble que vous vouliez faire entendre que toutes les femmes fassent désespérer leurs maris. — Non pas toutes,
pas d’en faire une thèse générale. — Ce n’est pas à vous à parler des femmes . Monsieur le licencié, lui dit brusquement Sancho
sse sa semelle ; vous ne devriez pas avoir assez de commerce avec les femmes pour savoir si elles sont bonnes ou méchantes. Je
ancho a raison, dirent en même temps les ducs et le comte, toutes les femmes ne sont bonnes qu’à faire désespérer leurs maris.
dit Eugénie, il faut prendre en patience les contradictions de votre femme , et croire que c’est Dieu qui vous l’a donnée tel
ait de la satisfaction ; mais il avait trop d’esprit pour lui ôter sa femme  ; il savait bien qu’elle seule ferait plus enrage
sur lequel il était étendu, ne purent ébranler sa constance, mais sa femme pensa le désespérer. Et pourquoi ne voulez-vous p
ui dit le chevalier en se levant, c’est dommage que vous ne soyez pas femme , vous contestez toujours sans pouvoir vous taire 
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
ablir, on lui proposa plusieurs partis. Pour peu que l’ambition de sa femme eût été modérée, il était en état de la rendre he
que la vertu, et pour me servir de ses propres termes, il chercha une femme qui pût lui faire des enfants dont il fût lui-mêm
ovince pour un exemple de vertu et de sagesse ; en un mot c’était une femme capable de le rendre heureux lui-même, s’il avait
ujours continué par la tendresse, la complaisance et le respect de sa femme pour lui ; mais il était écrit que cet homme devi
ués dans leur voisinage, étaient ravis d’avoir chez eux le mari et la femme , qui les recevaient à leur tour le plus honnêteme
ié et de l’admiration de tous ceux qui les connaissaient ; toutes les femmes enviaient le bonheur de l’épouse, et les hommes c
ovial et amusant. Il commença à chercher la solitude, et à picoter sa femme sur la moindre chose, et le plus souvent sur rien
parut par toutes les marques qu’on peut en donner ; jusque-là que sa femme ayant eu une crise, et quelqu’un ayant crié mal à
mais en ayant été empêché par ceux qui étaient dans la chambre de sa femme , il en sortit et alla se jeter par une fenêtre, d
au lit toujours gardé à vue, et lui toujours prévenu de la mort de sa femme , fit en sorte en se tourmentant de défaire les li
voulut jamais qu’on y remît la main qu’après qu’on lui eut dit que sa femme se portait mieux. Comme il ne voulut pas le croir
int la première en santé, et eut de lui tous les soins qu’une honnête femme , et prévenue d’amour, peut avoir d’un mari qu’ell
fièvre chaude, pendant lesquels il avait perpétuellement le nom de sa femme à la bouche, avec des transports d’amour si vifs,
en sont plus croyables. Tout le monde était donc convaincu que jamais femme n’avait été autant aimée de son époux que celle-l
is mois que ce n’était rien, et enfin persécuté tous les jours par sa femme , il ne se put faire davantage de violence. Il lui
ger avec un autre aussi heureux et peut-être plus heureux que lui. Sa femme , bien loin de lui reprocher le peu d’estime qu’il
aladie de l’esprit la plus cruelle et la moins curable. Quoique cette femme fût toute enterrée dans sa maison, ne voyant pas
r les serviteurs, et à ne retenir à son service que des filles et des femmes  ; et comme elle allait quelquefois se promener da
ermina à ne sortir plus du tout de sa chambre. Quoique cette prudente femme eût pris toutes les précautions possibles pour s’
’était formée dans l’esprit. Il eut de l’ombrage du propre père de sa femme , et eut le front de le lui découvrir, et de la pr
enaçant pas moins l’un et l’autre que du poignard et du poison. Cette femme , pour éviter les malheurs que la fureur d’un fou
rna tout ce qu’elle lui dit en plaisanterie, si bien que cette pauvre femme malgré sa répugnance fut obligée de redoubler ses
e abusait de l’amour qu’il avait pour elle ; et si, poursuivit-il, ma femme que voilà présente en avait dit à son père en ma
de voir votre mari. Celui-ci fut assez fourbe pour prendre contre sa femme le parti de son beau-père ; et cette pauvre créat
tait commune avec eux. Cet homme qui ne savait point le dessein de sa femme , et qui ne croyait pas qu’elle en eût d’autre que
merce était absolument ruiné entre son beau-père, sa belle-mère et sa femme , s’applaudissait d’avoir si bien réussi, et d’avo
applaudissait d’avoir si bien réussi, et d’avoir fait en sorte que sa femme ne vît plus personne et ne parlât plus à d’autre
reste. Comme je vous ai déjà dit que c’était une parfaitement honnête femme , vous pouvez juger de là quelle horreur elle eut
dé que par sa jalousie, il monta tout d’un coup dans la chambre de sa femme , et avec tant de précipitation, qu’il laissa sa b
ce qu’il avait sur le cœur, voulut savoir ce qu’il pourrait dire à sa femme , et remonta après lui pour l’apprendre. Elle l’en
droit, afin qu’il ne s’y trouvât pas, crainte de troubler la fête. Sa femme lui répondit que sa mère était trop vertueuse pou
n’aiment pas qu’on leur fasse l’amour à coups de poing. Cette pauvre femme se mit à pleurer ; mais sa mère qui avait tout éc
ns cette chambre s’étant fait entendre en bas y fit monter toutes les femmes qui y étaient, c’est-à-dire celles qui avaient le
t ; car outre qu’il n’y entrait jamais ni homme ni garçon, toutes les femmes mêmes n’y étaient pas bienvenues ; elles entendir
urs paroles, le secret ne lut plus caché, puisqu’il fut su de tant de femmes . Elles eurent ordre pourtant de n’en rien dire, e
chercher le beau-père, et sa présence ayant tout calmé, il emmena sa femme et sa fille avec lui, quoique celle-ci voulût res
ère mille satisfactions, jusqu’à se jeter à ses pieds, et autant à sa femme , qui avait passé toute la nuit à pleurer, et qui
il fît de changer de manière, il revenait toujours à son penchant. Sa femme en souffrait tout avec une constance digne d’admi
aurait assurément point changé s’il ne l’eût poussée à bout. Une des femmes qui avait été témoin de ce qui s’était passé dans
Ce fut encore un effet de la jalousie de Sotain, qui maltraita cette femme assez pour l’obliger de s’en plaindre. Elle en co
où l’on aime assez à gloser sur autrui, surtout dans le canton. Cette femme en déchirant son maître, parlait de sa maîtresse
ésolut de tenter l’aventure. Il fit en sorte de s’aboucher avec cette femme qui était sortie de chez Célénie, et qui en la pl
’il était fort éloigné de la paroisse, mais en effet pour empêcher sa femme de sortir. Le cavalier, que les difficultés anima
t-elle, ces sortes de secrets-là doivent demeurer entre le mari et la femme . Sotain, qui n’ignorait pas les précautions que l
nture, que cette prétendue Italienne disait avoir, pour en faire à sa femme un présent digne de lui. Il donna libéralement l’
e, consentit à sa prière, de rester chez lui pour servir d’Argus à sa femme . Notre jaloux lui fit comprendre qu’il se fierait
tout autre ; mais il ne lui en disait pas la raison, qui était que sa femme ne pourrait pas se faire entendre à cette Italien
ue lui qui pût entendre sa langue, il pourrait en présence même de sa femme , lui donner tous les ordres qu’il voudrait, et ce
t celle-ci lui répondre sur tout ce qu’il lui demanderait sans que sa femme y pût rien comprendre. Le seul embarras qui se tr
pas comprendre. Celui-ci, qui se serait donné à Satan que c’était une femme telle qu’il lui fallait pour son dessein, le prés
aison celui qui aurait dû lui faire trouver ce qu’il craignait, si sa femme eût été moins sage. Comme il croyait que cette fa
enfin le secret qu’il avait trouvé pour se guérir de ses soupçons. Sa femme ne put s’empêcher de jeter un ris moqueur, et de
in revint donc à son naturel ordinaire, et recommença à persécuter sa femme de plus belle, sans rime ni raison. Cependant Jul
le faire sans risque. Le jaloux lui en ouvrit lui-même les moyens. Sa femme qui était absolument rebutée de ses manières inju
ne l’était en chair et en os, il s’emporta d’une manière terrible. Sa femme , dont la patience était épuisée, lui ayant répond
aux pieds de sa maîtresse, et avec une ardeur extraordinaire dans une femme , elle lui embrassa les genoux, lui offrit sa vie
le temps ferait le reste ; mais il se trompa, il avait à faire à une femme à qui la mauvaise conduite de son mari ne donnait
uinze jours ou trois semaines. Il n’en avait point du tout parlé à sa femme , et ne lui en parla que dans le moment qu’il alla
s absolu que Sotain en fit. Celui-ci crut que c’était un Argus que sa femme voulait éloigner d’elle, et cette pensée qui le f
’elle, et cette pensée qui le frappa vivement, lui fit regarder cette femme comme une personne plus nécessaire à son repos qu
attaques qu’un amant ardent et passionné peut livrer à la vertu d’une femme . Le cavalier avait cru que Sotain étant éloigné,
vertu d’une femme. Le cavalier avait cru que Sotain étant éloigné, sa femme , dans la chambre de qui il devait coucher, se ren
que toutes choses ; qu’elle convenait que Sotain ne méritait pas une femme fidèle, mais qu’aussi ce n’était pas pour l’amour
pêcher, poursuivit-il, de vous livrer à mon amour ? Je passe pour une femme étrangère, et je suis en effet étranger dans ce p
ssez pour lui qu’il vous insulte par l’endroit le plus sensible à une femme , vous en êtes encore maltraitée. Songez à vous et
-le pour l’amour de vous ; l’usage autorise les séparations, et mille femmes de vertu se sont séparées de corps et de biens d’
ous verrais jamais. Pour me séparer d’avec lui, je sais que plusieurs femmes m’en montrent l’exemple ; mais je sais aussi que
oivent point séparer ce que Dieu a uni. Je souffre autant et plus que femme du monde ; je vois moi-même toute l’horreur de la
rmer sa vertu ni la choquer. Les conversations et la sagesse de cette femme la lui faisaient regarder avec admiration et véné
t plus hardi et plus entreprenant de jour en jour, de sorte que cette femme craignant qu’il ne manquât enfin de respect pour
qui lui attira un refus. Sotain fut assez fou pour s’imaginer que sa femme était devenue amoureuse de quelqu’un, et que c’ét
il emmena la fausse Italienne qu’il questionna sur la conduite de sa femme , sur tout ce qu’elle avait fait pendant son absen
oir bien combattu en lui-même et admiré la vertu scrupuleuse de cette femme , il se résolut à lui obéir. Il entra dans son cab
lui sans lui dire adieu et sans qu’il en put savoir mauvais gré à sa femme . Il y avait déjà deux jours écoulés des quatre, q
t les yeux humides, il se figura que cela provenait de la haine de sa femme et du dégoût de la fausse Italienne. Fort résolu
ésolu de lui rendre justice, il avait voulu voir de quelle manière sa femme la traitait en particulier, et pour cet effet il
qu’ayant appris par leurs paroles que Julia était un homme, et que sa femme l’aimait, il crut qu’elle ne l’avait prié de le c
mille railleries ; tout le monde lui donnait le tort et plaignait sa femme dont l’évasion faisait un bruit terrible. On la c
dernière. Il ne connaît point de bonheur que dans la possession d’une femme si belle et si vertueuse, et elle est aussi heure
vertu de Célénie me charme ; mais quoique je doive être du parti des femmes , et dire qu’il n’y en a pas une qui n’en eût fait
n’importe, cette histoire prouve toujours deux vérités ; l’une qu’une femme n’est jamais mieux gardée que par elle-même, et l
puisse prendre, quelques clefs et quelques serrures qu’il emploie, sa femme trouvera toujours les moyens d’être infidèle sitô
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
vis devant lui une lettre ouverte ; dont l’écriture me parut être de femme . Nous nous embrassâmes. Je lui fis compliment sur
us connaîtrez en même temps mon innocence, le malheur de cette pauvre femme , et le mien. Je l’appelle femme, parce qu’elle ét
innocence, le malheur de cette pauvre femme, et le mien. Je l’appelle femme , parce qu’elle était véritablement la mienne, et
la dominait pas. Pour son âme elle méritait d’obtenir tout ce qu’une femme peut prétendre. Elle l’avait élevée, sincère, fra
ir de m’en tenir à ses avances. En un mot, c’était la maîtresse et la femme la plus accomplie dont on puisse former l’idée. J
fense ni à la mère ni à la fille. Il se mit en tête que c’était cette femme qui me révoltait contre ses volontés, il lui en v
er ; car ma familiarité avait déjà fait beaucoup. Cet homme avait une femme , qui me parut d’intrigue et peu scrupuleuse. Ce f
ous prétexte de voir les écritures que je lui avais donné à faire. Sa femme se mit en devoir d’aller le chercher ; je l’en em
en l’envoyant au logis dire à cet homme que je l’attendais. Si cette femme avait été jeune ou jolie, je n’en aurais pas agi
dit-elle ; ma langue ne m’a jamais fait de tort. Cela est rare à une femme , dis-je en riant. Écoutez, poursuivis-je avec un
ni Dieu ni les hommes ; il n’est question que de secret. Je vis cette femme avec une joie qui éclatait jusque dans ses yeux,
iage par les raisons que je viens de vous dire, et que je dis à cette femme . Enfin, poursuivis-je, il s’agit de nous marier s
i vous voulez nous prêter la main. Avez-vous bien songé, reprit cette femme , à ce que vous entreprenez ? À l’égard de vous ma
tout, si elle devient grosse ? Et cela arrivera très assurément. Une femme amoureuse ne reçoit pas longtemps un homme entre
re en sera instruite : il n’y aura plus de danger de son côté ; et ma femme pourra accoucher dans la même chambre, où nous no
n secret ; on ne lui demande pas même de certificat : mais, dit cette femme , ce prêtre n’aurait pas l’autorité de vous marier
ecret et une fidélité inviolable ; et que quoi qu’il nous arrive à ma femme et à moi, vous n’y serez jamais mêlée, et que qui
ttends de vous. Ensuite je m’en allai fort content d’avoir trouvé une femme d’intrigue, et de l’avoir mise dans mes intérêts.
it, et lui demandai un rendez-vous pour lui dire la réponse que cette femme devait me faire le jour suivant, que je devais al
ut, et il avait eu toutes les peines du monde à consentir à ce que sa femme voulait faire, et ce ne fut qu’après bien du temp
it faire, et ce ne fut qu’après bien du temps que je le gagnai. Cette femme me dit qu’elle avait parlé à ce prêtre, comme ell
z. Nous entrâmes lui et moi dans une chambre vuide à côté, dont cette femme avait la clef. Cette chambre était à louer, et c’
te chambre était à louer, et c’est celle qui nous a servi depuis à ma femme et à moi, pour nos entrevues particulières. Sitôt
il, qu’elle m’a parlé de quelque chose ; mais comme ordinairement les femmes ne s’expliquent pas fort bien, je vous prie de m’
n effet, lorsque je fus prêt d’entrer au logis, je trouvai une pauvre femme , qui, en me demandant l’aumône, me montrait un bo
on m’avait donné, et qu’elle l’avait mis entre les mains d’une pauvre femme , avec ordre de me le donner en main propre : lui
re parlait, quand elle dit qu’il faut qu’un homme quitte tout pour sa femme , et respectivement une femme pour son mari. Que n
’il faut qu’un homme quitte tout pour sa femme, et respectivement une femme pour son mari. Que nous étions obligés de suivre
aient l’être. Ils peuvent leur dire, c’est vous qui m’avez choisi une femme ou un mari : vous m’êtes garants de sa méchante c
nt à elle, vous vous donnez à Monsieur. Vous savez à quoi une honnête femme est obligée, mais outre la fidélité et l’obéissan
atisfaite. Je lui dis que j’avais promis cinquante louis d’or à cette femme  ; et en même temps je l’obligeai de prendre une b
ante louis d’or, ce sont vingt-cinq pour chacun, voilà ma part. Cette femme les prit après quelque petite difficulté. Je vois
-nous bien, ce sont mes noces ; il faut que je m’y divertisse : cette femme le lui promit et sortit. Etant seul encore avec e
rrurier, à qui je recommandai une serrure et trois clefs, afin que ma femme , notre hôtesse et moi en eussions chacun une ; et
’ai fait, et Dieu aidant, j’aurai toute ma vie soin de sa fortune. Sa femme vivement pénétrée de reconnaissance et de la beau
qu’il n’y a point de service qu’elle ne lui ait rendu : et la pauvre femme , à l’heure qu’il est, est presque ma seule consol
t. Je le priai de venir manger un morceau avec nous, il y vint, et ma femme lui fit aussi un présent fort honnête. Avant que
e qu’au retour nous la trouvâmes sous les armes, et dans l’état d’une femme qui veut plaire. Elle avait une robe de brocard b
e une porte de communication d’une chambre à l’autre, de sorte que ma femme n’entrait point par la même porte que moi : ainsi
amais dans cette chambre en présence de mon laquais, et jamais que ma femme n’y fût ; et tous les jours j’allais chez cet hom
et homme, sous prétexte de nouvelles écritures. Je vous ai dit que ma femme était fertile en inventions ; vous en allez voir
te chambre d’abord, parce que mon laquais ne m’avait pas suivi. Cette femme me dit que mon épouse était venue il y avait envi
u moins sitôt et qu’elle s’était endormie. Je vous prie, ajouta cette femme , de la laisser reposer, elle en a besoin. Allez f
BILLET. Je ne croyais pas qu’un mari dût respecter le sommeil de sa femme , surtout dans un lieu où il sait bien que l’envie
qu’il faisait, tempérait l’ardeur de la saison. Je vous ai dit que ma femme était courageuse, et hardie dans l’exécution de c
as pour nous retenir, quoiqu’il se fût jeté à corps perdu sur moi. Ma femme fit un grand cri, et se déroba d’où elle était, à
t point attendu : je le retins fortement. Tirez mon épée, dis-je à ma femme , percez, tuez ce coquin, tel soit-il, sans hésite
saisis, se mit à lui demander pardon et la vie. À ce mot je dis à ma femme de lui porter la pointe à la gorge, et de le perc
e me remis du désordre où j’étais. Je repris mon épée des mains de ma femme , et lui dis d’aller chez nous : et toi tu es mort
vint où je voulus le mener ; ce fut d’un autre côté que celui que ma femme avait pris. Nous entrâmes dans un faubourg ; et l
aller jamais troubler personne en pareil état. J’avais vu de loin une femme vêtue de noir, qui passait par le même endroit :
la sacrifiai. Je demandai à ces laquais si ils avaient vu passer une femme vêtue de noir en deuil, ils me dirent que oui ; m
si ils avaient vu la demoiselle : ils lui avaient dit que c’était une femme en deuil fort jolie, d’environ vingt-huit ans, ma
 ; ainsi tout soupçon fut levé, d’autant plus qu’ils connaissaient ma femme comme moi-même. Il m’en railla le soir en soupant
bien fait de n’employer que la canne et le bâton ; mais si c’est une femme mariée, une veuve, ou une fille dont la réputatio
avez tort ; il fallait laisser le maraud sur la place : car c’est une femme diffamée si il la retrouve, et qu’il la reconnais
aisirs inconcevables. J’étais le plus heureux de tous les hommes ; ma femme me paraissait plus belle et plus aimable que jama
vivaient publiquement comme nous vivions elle et moi, fussent mari et femme , et c’était assurément quelque chose de singulier
e premier ; et cela parce que je ne jugeais pas à propos d’exposer ma femme dans l’état où elle était, à la colère de cette f
os d’exposer ma femme dans l’état où elle était, à la colère de cette femme qui a toujours passé pour un diable, et qui l’est
n aucun des originaux. Je le pouvais sans décacheter le paquet que ma femme avait, parce qu’il n’y avait nul changement que c
ien vite sur ses questions. Je la fis asseoir dans un endroit d’où ma femme pouvait entendre tout ce que nous dirions. Savez-
prit de tous les honnêtes gens, pour avoir été cause que sa fille, de femme légitime qu’elle était, ne serait plus regardée q
ais ciel et terre pour me venger, si elle entreprenait rien contre ma femme et contre moi. Que pour sa fille je saurais fort
re aux pieds de qui elle se jeta ; sa mère la releva en pleurant ; ma femme pleura aussi, et lui fit ses excuses le mieux qu’
nerait où nous étions. Mademoiselle de l’Epine sortit la première. Ma femme resta seule avec moi. Elle me dit qu’elle avait é
que chose notre hôtesse le lui chercherait sans qu’elle sortît. Cette femme qui l’aimait jusques à la folie, s’offrit à la se
mpensés, et qu’elle nous éviterait la nécessité de nous confier à une femme qui pourrait nous trahir. Ayant tout résolu je so
x ensemble. Nous dînâmes de compagnie, et je défendis absolument à ma femme de faire carême. Je couchai avec elle pour la pre
prendre garde à ce que je faisais, je laissai tomber la lettre de ma femme que je venais de recevoir. Je sortis sans la rama
me faire rendre. Je crus qu’il y aurait de la dureté de refuser à une femme dans l’état où était la mienne, la grâce qu’elle
it ouverte entombant une seconde fois, il y reconnut de l’écriture de femme , sans cela il l’aurait traitée avec autant d’indi
u nom de Dieu, venez aujourd’hui si vous voulez sauver la vie à votre femme Marie-Madeleine de l’Épine. Je vous laisse à pen
C’est cela qui a fait courir le bruit que j’avais abandonné ma pauvre femme , qui de son côté fut bien plus maltraitée que moi
re environ sur les huit heures, justement dans le temps que ma pauvre femme rendait les derniers soupirs. Monsieur Des Prez r
à il alla à pied chez Mademoiselle de l’Épine. Sa visite étonna cette femme  ; mais il l’étonna bien plus lorsqu’il lui en dit
ta pas ses excuses, et la traita toujours comme une suborneuse, et ma femme comme une libertine et une perdue, qu’il jurait d
aise à porteur, et toute évanouie et toute en sang qu’était ma pauvre femme , elle la fit prendre par ces hommes rustiques, qu
e une seule parole. La pitié s’empara de son cœur, il en eut pour une femme dont il avait admiré la beauté, et dont il commen
le y trouva sa fille, dans quel état, grand Dieu ! Elle vit une jeune femme , belle comme un ange, fort bien vêtue, tirant à s
ire, fut de la porter dans une petite chambre particulière. Ma pauvre femme se mourait : elle était revenue de son premier év
ce fût. Voilà, poursuivit-il, tout baigné de larmes, voilà, ma chère femme , la fin de notre amour, et la perte que je regret
ds que ma captivité. Enfin ils m’instruisirent de la mort de ma chère femme . Ce fut là que je regrettai ma liberté, parce que
ue j’ai été arrivé, j’ai été à l’Hôtel-Dieu, où j’ai pleuré ma pauvre femme . J’ai demandé l’endroit où reposait son corps : e
triste consolation que je lui demandais, d’écrire un mot à ma pauvre femme , et de le faire porter : pour mon coquin de laqua
ché. Il me jurait de garder une fidélité éternelle à la mémoire de sa femme . Il l’a fait ; car de quelque manière que son pèr
avoir une charge honnête à celui qui leur avait prêté la main, et la femme qui était leur hôtesse, est à présent chez lui, c
x du côté qu’elle venait, et on reconnut Monsieur de Contamine que sa femme courut embrasser. Cela est beau de surprendre les
est beau, répondit-il, en saluant toute la compagnie, de retenir des femmes mariées depuis le matin jusqu’au soir, et d’oblig
’aimable Dupuis, en lui faisant une profonde révérence. En vérité les femmes sont bien malheureuses, ajouta Madame de Mongey.
tamine se tue de nous dire qu’elle est la plus heureuse de toutes les femmes , qu’elle aime tous les jours Monsieur que voilà,
ontamine toujours d’un ton goguenard, que je ne le fais pas dire à ma femme . Elle est contente de mes actions, c’est signe du
e foi, avait besoin de mon service, je… Tout est pris ici, lui dit sa femme en l’interrompant, chacune a son chacun et tu per
est bien plus avantageux pour un honnête homme d’épouser une honnête femme qu’il n’aime pas, mais dont il est aimé, que d’en
première chambre d’où ils étaient sortis ; mais au lieu de trouver sa femme au lit, ils la virent à sa toilette. Je te croyai
i firent compliment sur sa beauté et sur son air ; elle y répondit en femme d’esprit. Des Frans dit à Jussy qu’il s’était eng
ntamine est donc marié ? reprit Jussy. Oui, répondit Des Frans, et sa femme est une héroïne de vertu, comme Madame en est une
pprendre cette histoire. Des Ronais la raconta encore au mari et à la femme après déjeuner. J’ai envie, dit Madame de Jussy,
J’ai envie, dit Madame de Jussy, après qu’il eut achevé, de voir une femme si extraordinaire. Si vous avez envie de la voir,
fet on n’aurait pas pu trouver dans toute la France, cinq plus belles femmes et filles que celles qui étaient là. Elles firent
onné sujet. Ma foi, dit Jussy, en poursuivant la conversation, si une femme est un mal, c’est du moins un mal nécessaire. Il
ayez lieu de vous plaindre de votre choix. Je ne me plains pas de ma femme , répondit Contamine ; il y en a de bien moins rai
des mariages les mieux unis tels qu’est le mien… Quoi, interrompit sa femme toute surprise, et presque les larmes aux yeux, a
-il, qu’il y ait au monde un mariage plus uni que le mien ; j’aime ma femme plus que lorsque je l’ai épousée ; je suis sûr, o
’autre, reprit Contamine ; ce serait un prodige dans le monde, qu’une femme qui pût écouter jusqu’à Amen, poursuivit-il en la
mourrais de chagrin, mais je veux dire que souvent la tendresse d’une femme est à charge à son époux : suivons toujours mon e
ple. Je rentre assez souvent au logis chargé d’affaires, j’y rêve, ma femme croit que je suis de mauvaise humeur, et vient, p
où je voudrais, sinon n’être pas marié, du moins être bien loin de ma femme  : ainsi il y a des chagrins dans le mariage, dont
me trouver à redire. Il est certain, dit Des Frans, que soit que les femmes aiment leurs maris, ou qu’elles ne les aiment pas
en prenant la défense de son ami, il n’a pas lieu d’être content des femmes . Je n’en parle que sur un peu de lumière, et beau
et l’autre vous a ornées de toutes les vertus qui peuvent rendre une femme parfaite : ainsi ce que je dirai ne devra pas vou
re, par ma propre aventure, que je suis en droit de pester contre les femmes , et de croire de la dissimulation dans toutes, ou
xe pour toute ma vie, si je ne savais pas qu’il y a dans le monde des femmes dont la vertu a été éprouvée sans s’être démentie
nde des femmes dont la vertu a été éprouvée sans s’être démentie. Une femme véritablement sage et vertueuse, est l’objet de m
par une force, à qui toute la nature humaine, et toute la vertu d’une femme ne peut pas résister : en un mot, Gallouin avait
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
ce que j’ai quelque chose à dire qui ne doit être entendu que par des femmes . Cela posé, et le secret que je vous demande, j’e
i et levai la tête en haut pour voir d’où il venait. Je vis une jeune femme à la première chambre qui me dit laissez, laissez
et je n’étais pas seul à le trouver de même. Elle n’était ni fille ni femme , et elle était toutes les deux. C’était une Malta
e m’en aima davantage. Il savait bien que j’étais toujours chez cette femme  ; mais que pouvait-il soupçonner non plus que le
endre, et avait bien protesté de m’y frotter les oreilles. Elle était femme à le faire ; mais j’étais plus subtil qu’elle, et
avait toujours perdu ses pas. Elle n’avait pas pu faire déloger cette femme , parce qu’elle ne faisait point de scandale. Je r
as de quereller, m’étant toute ma vie fait un plaisir des injures des femmes , pourvu que la griffe ne s’en mêlât pas. Mais com
moine qui n’ose pas lui-même déclarer le commerce qu’il a eu avec une femme  ; mais à un homme comme moi, c’est se moquer du s
lle aurait pour lors tout sujet d’être satisfaite de son époux. Cette femme en parla à Sophie qui me le dit. Je traitai cela
e le rassurer contre la crainte qu’il avait de se présenter devant sa femme . Il le fit boire plus qu’à l’ordinaire, pour diss
n sujet pareil. D’Épinai sentant le retour de l’homme alla trouver sa femme  ; sa belle-mère, qu’il informa de l’état où il ét
s’en expliquer ; mais voyant qu’elles continuaient, il s’en prit à sa femme , et lui défendit absolument de me voir. Elle me l
Je préférerai toujours la tranquillité et les intérêts d’une fille ou femme que j’aimerai, aux miens propres. La même sincéri
les gens de l’autre monde. Pourquoi auriez-vous honte avec moi ? Une femme doit-elle en avoir avec son mari ? Les bruits qui
ient fort dans une maîtresse, mais qui me faisaient trembler dans une femme . Tout cela m’avait fait résoudre à ne l’épouser j
étaient transis d’étonnement, et ma mère pleurait et criait comme une femme . Je ne m’arrêtai point à lui prêter audience : vo
nde et bien faite, ainsi elle réussit mieux que n’aurait pas fait une femme de petite ou de moyenne taille. Elle assista aux
oir à peu près le temps qu’elle serait délivrée de son fardeau. Cette femme , nommée la Cadret, demeurait dans la rue Saint-An
promenade. Il était temps : à peine fut-elle dans la chambre de cette femme , que les douleurs la prirent ; et cette même Célé
ons n’était séparée que par une cloison, d’une autre chambre où cette femme travaillait à soulager une fille qui rendait avec
e habillée. Son négligé me plut plus que tous les ajustements que les femmes croient qui relèvent leur beauté. Il est donc vra
et qui m’a convaincu qu’il est impossible qu’un homme triomphe d’une femme malgré elle. Je fus épuisé le premier. Notre comb
s ma conduite. Je la faisais ressouvenir que la véritable vertu d’une femme consiste dans une attache entière à la personne d
élénie entrer dans cette chambre avec sa mère, ses sœurs, et d’autres femmes qui l’avaient mise au lit, et qui en la déshabill
ré acheva de me déterminer à ne plus ménager la fausse vertu de cette femme . Je dis à mon laquais tout ce qui s’était passé e
e jeta à ses pieds, en lui faisant plus de promesses de vivre honnête femme que peut-être il ne lui en demandait ; et surtout
bout. Si j’avais fait connaître à Alaix qu’il avait été trompé par sa femme , l’aventure que je vais vous dire va vous faire c
pour elle n’était point accompagné d’assez d’estime pour en faire ma femme . Son infidélité pour Grandpré, et la tentation où
n croire ; et suivant toutes les apparences, elle serait à présent sa femme si le hasard ne m’avait pas découvert qu’elle éta
ir, repris-je ? Je ne sais seulement pas qui elle est, répondit cette femme  ; je ne sais point sa demeure. Elle ne vient ici
her de l’être. Es-tu sûre qu’elle viendra demain, demandai-je à cette femme  ? Assurément j’en suis sûre, répondit-elle ; elle
tinée aux aventures de secrètes débauchées. La Delorme nous amena une femme mariée qu’elle avait été quérir, que je connaissa
l’arrivée de la nymphe. Je fis au plus vite cacher Grandpré et cette femme dans la ruelle du lit, et moi je me mis dans un f
je n’avais pris que ce jour-là. La Delorme crut que Grandpré et cette femme qu’elle avait amenée, étaient déjà aux prises ens
mba tout de son long évanoui. Je me jetai à lui, et à l’aide de cette femme , qui avait paru en même temps que lui, je le mis
faisait un bruit de diable pour se faire ouvrir. Je priai cette autre femme d’avoir soin de Grandpré. Je repris la belle pleu
emi à peu près comme le guichet d’une prison. Je laissai entrer cette femme fort étonnée de ce qui se passait chez elle. Comm
au plaisir à quoi je ne m’étais pas attendu ; ce fut d’entendre cette femme , qui ne vivait que des péchés du public, prêcher
s depuis qu’elle est veuve, ce n’a plus été de même. Pour cette autre femme que la Delorme avait été quérir, comme il n’y ava
de ceux qui étaient dessous, mais il ne m’empêcha pas d’entendre deux femmes qui étaient ensemble ; et de les entendre si bien
et mort. Il y en avait une qui pleurait à chaudes larmes ; c’était la femme du banquier que je venais chercher, et l’autre qu
libertinage de son mari et son peu de fidélité pour elle. Est-il une femme au monde plus malheureuse que moi, ma chère sœur,
obligée de la mettre dehors. Me trompé-je, ma sœur, poursuivit cette femme  ; ne suis-je pas aussi belle que j’étais avant mo
que des monstres, parce que j’ai eu soin de remplir mon domestique de femmes laides et âgées, il s’amuse à courir la gueuse. R
l avait pour moi en m’épousant. Toute la famille a cru que j’étais la femme du monde la plus heureuse, et lui l’époux de Pari
andonnée à mon penchant. Ah, ma sœur ! reprit l’affligée, une honnête femme peut-elle parler comme vous faites, et songer à f
er de pareils sentiments. Non, ma sœur, il faut toujours être honnête femme , quelque chose qui arrive. Un méchant exemple n’e
ve. Un méchant exemple n’est point à suivre ; et je ne vous parle des femmes que par comparaison aux hommes. Vous parlez comme
re, le mariage n’est autre chose que l’assemblage d’un homme et d’une femme publiquement permis par les lois, pour éviter les
es qui naîtraient, si chacun n’avait pas à qui s’en tenir ; et qu’une femme surtout, pût se donner au premier venu suivant so
premier venu suivant son choix. Un homme ne fait autre chose avec une femme qui n’est point à lui, que ce qu’il fait avec la
que ce qu’il fait avec la sienne propre. La jouissance qu’il a d’une femme l’en dégoûte insensiblement ; il cherche dans la
parce qu’il est plus rare, et que l’imagination est plus remplie. Une femme en ferait autant si elle osait ; ce n’est que la
oudrait faire. Il y a dans le monde, reprit la veuve, des pays où les femmes vivent à leur liberté, parce que cela leur est pe
s sauver d’un crime exécrable. Allez, poursuivit-elle, demander à ces femmes , si elles voudraient changer leur manière de vie
e premier devoir. En effet, ajouta-t-elle, y a-t-il au monde pour une femme d’autres plaisirs que ceux de l’amour ? N’est-ce
isie pour guides, et nous serions pour lors de même condition que les femmes dont je vous ai parlé, qui ne voudraient pas chan
ut, et c’est aussi le seul plaisir qu’il y ait dans le monde pour une femme . En connaissez-vous d’autres, ma sœur ? Pour moi
continua-t-elle, que nous avouons que ce sont là les sentiments d’une femme , devons-nous nous étonner, ma sœur, si les hommes
que la leur. J’ai vécu, poursuivit cette veuve, comme doit vivre une femme d’honneur avec son époux. J’ai suivi la coutume d
ait ; et c’est en cela que je fais consister la véritable vertu d’une femme , qui est de vaincre les passions où son penchant
ps, si je ne suivais que mes sens ; et je crois qu’il y a très peu de femmes qui ne soient comme moi. C’est-à-dire uniquement
x infâmes, ou du moins de perdre leur réputation, y ayant très peu de femmes qui soient effectivement vertueuses par le seul a
vraies et à quoi je n’avais pourtant point encore pris garde. Peu de femmes , dit la veuve, conviendront de ces vérités, à moi
vous tôt ou tard, il vous rendra un jour plus de justice. Une honnête femme retire toujours à la fin son mari de ses égaremen
de le haïr, ni de l’imiter : on est sur ce sujet-là, tant hommes que femmes , plus digne de compassion que de haine. Surtout n
vous. Jamais homme ne fut plus surpris que je le fus, d’entendre une femme si bien philosopher sur les sens, et s’expliquer
s, et s’expliquer avec tant de sincérité sur un sujet pour lequel les femmes sont toujours fort réservées ; car je vous jure q
qu’elle ne croyait point être entendue ; qu’elle parlait à une autre femme seule, et que cette femme était sa sœur. Cependan
être entendue ; qu’elle parlait à une autre femme seule, et que cette femme était sa sœur. Cependant je la remerciai dans mon
i bientôt la veuve à son habit de grand deuil. C’était une très belle femme , dont les cheveux, pour peu qu’il en parût, étaie
serez parrain et elle marraine. Quatre jours après, le mari de cette femme , qui était un portefaix, me vint prier de tenir s
Sera-ce supposer, repris-je, que de dire que vous êtes la plus belle femme que j’ai jamais vue ? Et sera-ce supposer encore
poser encore de dire que vous avez seule plus d’esprit que toutes les femmes que j’ai connues n’en ont jamais eu ensemble ? Po
voir trop d’esprit vous-même pour n’avoir jamais conversé qu’avec des femmes de ce caractère.  J’avoue, repris-je, que j’ai vu
emmes de ce caractère.  J’avoue, repris-je, que j’ai vu en ma vie des femmes qui passent pour avoir de l’esprit ; mais je n’en
té parfaitement mon fait. Cependant quoiqu’elle m’aimât autant qu’une femme puisse aimer un homme, elle ne voulut jamais cons
-dessus mon plan : je me contentai de dire un mot en passant de cette femme et de la plaindre ; mais je me déchaînai contre s
ux, et comme un scélérat achevé. Oui, poursuivis-je, je ne suis point femme , ainsi ce n’est pas pour moi que je parle : mais
-je, un honnête homme doit-il jamais se vanter d’avoir triomphé d’une femme  ? Cela est infâme et indigne du nom d’homme. C’es
si peu ce lâche procédé, que je serais d’humeur à venger moi-même une femme , quoique je ne la connusse pas, et qu’elle me fût
u défunt mari de la veuve, établi en province, où il avait attrapé la femme dont nous parlons, et s’était moqué d’elle à Pari
ous parlions, reprit la sœur de ma veuve, de la satisfaction qu’a une femme d’honneur de voir sa réputation respectée, lorsqu
tation respectée, lorsqu’elle entend parler des désordres où d’autres femmes se précipitent. C’est le sujet d’une longue conve
ne longue conversation, reprit cet homme. Il y a présentement tant de femmes qui se gouvernent mal, que le nombre n’en peut pa
n’en peut pas être exprimé. J’avoue, repris-je, qu’il y a beaucoup de femmes qui se gouvernent mal : (je ne parle point des ab
ur garder le secret, sous la bonne foi duquel ils ont triomphé de ces femmes . En effet, poursuivis-je, sans lui donner à conna
on les lois ; n’est-ce pas l’action d’un fourbe achevé de tromper une femme sous la promesse d’un sacrement, et d’abuser de l
l faut achever : c’est peu pour un fourbe d’avoir abusé lâchement une femme , c’est peu de trahir ses serments, il faut encore
ur, lui dis-je, qu’elle dépend, non seulement de ne point tromper une femme comme cette demoiselle l’est, mais même de ne poi
ms celui de la veuve. Cette manière de prendre hautement le parti des femmes n’avait pas peu avancé mes affaires auprès d’elle
, je n’ai rien dit qu’un enfant ne pût dire aussi bien que moi. Cette femme est pourtant bien maladroite, et lui un grand inn
ix. ) Pour moi, ajoutai-je, j’aurais toute sorte de commerce avec une femme qu’elle ne deviendrait jamais grosse, si je ne vo
en servirais et même sans scrupule ; pourvu que ce fût pour tirer une femme de l’état où je l’aurais mise moi-même, que je l’
at qu’elle était. Il faut vous le dire, Mesdames. Ce n’était plus une femme occupée à la lecture. C’était une femme couchée t
Mesdames. Ce n’était plus une femme occupée à la lecture. C’était une femme couchée tout de son long sur le dos sur un lit de
vèrent la volupté. Il faut que je l’avoue, je n’ai jamais embrassé de femme avec plus de plaisir que j’embrassai celle-là ; a
e que je l’aurais mortellement offensée. Qu’elle m’aimait plus qu’une femme n’avait jamais aimé un homme, et que j’avais bien
e serai toujours à vous, comme bonne et fidèle maîtresse ; mais comme femme , non. Je vous aime trop pour m’exposer à votre in
continua-t-elle en m’embrassant. Qu’as-tu à faire de te charger d’une femme , et du tracas d’un ménage, puisqu’il ne tient qu’
Je connais, ajouta-t-elle en riant, plus de cent hommes et autant de femmes à Paris, qui voudraient être comme toi et moi. Il
’avais amenée, et je la ramenai dans mon carrosse les yeux bandés. La femme même qui servait la veuve à sa chambre, n’a jamai
s dire. Nous nous écrivons fort souvent, et c’est assurément la seule femme que je croie dans le monde sincère et franche. J’
a justifiez dans votre cœur ; et qu’il n’y a que très peu ou point de femmes , je ne dis pas de vous autres seulement, quelque
le réflexion, interrompit Monsieur de Terny. Il n’y avait ici que des femmes mariées et une veuve, de quoi se seraient-elles s
pratiquer très longtemps ; car quoiqu’elle ait autant d’esprit qu’une femme puisse en avoir, et qu’elle l’ait même très savan
gue connaissance ne l’ait familiarisée. Elle est vertueuse autant que femme puisse l’être, du moins m’a-t-elle si bien fait v
enrager. Si j’en crois ce que son défunt mari m’en a dit, elle n’est femme que par le corps en dehors, sans en avoir les fai
ans : mais si j’en crois ce que je lui ai vu faire moi-même, elle est femme par tout, et a le cœur aussi tendre qu’une autre,
ient à craindre ; et outre cela, je crois devoir rendre justice à une femme qui fut toujours chaste et vertueuse de cœur ; et
et coucher chez Silvie qu’elle ne quittait presque point. C’était une femme véritablement sage et vertueuse, pour qui Silvie
tte composition dans une fricassée de poulets que je savais que cette femme aimait, et dont elle mangea beaucoup ; et en badi
e mon crime, qui me devenait infructueux, et qui coûtait la vie à une femme digne d’une autre destinée. Tous les gens de Silv
vous l’aviez épousée. Gallouin plaignit la malheureuse destinée d’une femme si aimable ; et eut un regret sincère d’être caus
e la compagnie. Silvie y fut pleurée par tout le monde. La mort d’une femme si belle, si sage et si vertueuse, fut regardée a
tous. Ma mère fut aussi curieuse, par une faiblesse pardonnable à une femme , de faire aussi tirer le mien. J’y suis menacé de
peine y fus-je assis, que je vis venir du côté où j’étais, une grande femme parfaitement bien faite et magnifiquement vêtue.
dis-je en moi-même, il y a ici quelque amourette. Un moment après une femme vint lui parler : je n’entendis point ce qu’elle
s seulement que cette dame fit un signe d’impatience et renvoya cette femme . Je ne voyais âme qui vive que nous dans ce jardi
, lui dis-je, vous-même qui me connaissez, citez-moi une fille ou une femme près de qui j’aie été assidu, ni qui ait donné li
e. Certes, repris-je, je n’ai eu aucune liaison ni avec fille ni avec femme  ; je n’en ai même cherché aucune. La dureté et l’
rien, reprit-elle, de n’avoir pas le plaisir de voir une aussi belle femme que moi ? Mon cœur est tout rempli, répondis-je,
ment rien, lui dis-je. Et... Je voulus poursuivre, lorsque cette même femme qui était déjà venue lui parler revint encore. Il
ne s’accordait pas à mille devoirs auxquels le mariage assujettit une femme . Qu’elle était la première à rire des égarements
évois mille malheurs qui me rendront la plus infortunée de toutes les femmes , et qui ne vous rendront pas plus heureux. Il n’i
, ou que votre cruauté en me faisant périr, vous risque vous-même. La femme qui nous avait jusque-là écoutés, et qui n’avait
le, j’approuverai le reste. Il fut donc résolu que j’irais voir cette femme sous un nom déguisé de parent, et que nous prendr
, cette demoiselle Gallouin si craintive et si réservée ; c’était une femme mariée, chagrine contre son mari, qu’elle n’avait
ait jamais aimé. C’était une maîtresse tendre et fidèle : c’était une femme portée comme la veuve, au plaisir de l’amour, qui
, ni à lui ni à personne. Madame a beau se déguiser, poursuivit cette femme , et vouloir faire croire que les amourettes de Mo
e croire que les amourettes de Monsieur ne la choquent pas ; elle est femme , et cela seul me suffit pour ne me point persuade
suader de son indifférence affectée. En effet, disait-elle, où est la femme , belle, bien faite, et jeune comme elle est, qui
erai de tout mon possible, je vous en assure. Je rendis grâce à cette femme de son zèle, et un présent que je l’obligeai de p
me que je faisais tout ce que je pouvais : que sa maîtresse était une femme indomptable ; que même sa présence à elle, qui ne
uelque cause que ce fût, quand nous serions ensemble. Cependant cette femme eut pitié de moi, et s’exposa aux menaces de sa m
me ferait voir sa maîtresse dans son lit endormie. J’embrassai cette femme à cette proposition, et j’acceptai le parti sur-l
et j’acceptai le parti sur-le-champ, comme vous pouvez croire. Cette femme me conduisit jusque dans la chambre de sa maîtres
e jamais sortir de sa chambre qu’elle ne fût levée et habillée. Cette femme qui aime véritablement sa maîtresse, vint me trou
à ma place, il n’y aura plus rien à faire pour moi. Quelle est cette femme mon révérend Père lui demandai-je, elle me paraît
paix, lui dis-je, donnez-vous la peine d’y aller présentement. Cette femme me paraît de bonne physionomie, je joins mes priè
plus grand pot au feu. Je vais vous donner un billet, dit-il à cette femme . Je n’ose y retourner sans vous, mon révérend pèr
ue vous. Nous ne tardâmes pas à y aller. Nous trouvâmes le mari et la femme prêts à se mettre à table. Londé ne faisait que d
aise de l’y voir, parce que j’étais fort sûr que cela empêcherait sa femme d’en venir à quelque éclaircissement qui ne m’aur
rpris. Son frère et son époux lui demandèrent quel si grand mal cette femme avait fait pour être si fort en colère. Elle en d
ense. J’avoue, Madame, lui dis-je, que je pénètre vos raisons : cette femme ne peut pas être innocente en même temps et vous
ire. Mais Madame, à tout péché miséricorde. Je vous assure pour cette femme , après ce que je lui ai ouï dire au révérend père
reprit Londé. Reprenez-la, Madame, poursuivit-il en s’adressant à sa femme , et ne nous en rompez plus la tête. Appelez Mouss
Dupuis avait pris la place du frère de la Mousson.) Je parlai à cette femme qui me dit que sa maîtresse était dans une telle
ujourd’hui, ne connaissant aucun bonheur que dans la possession d’une femme si belle, si aimable et si vertueuse. Ainsi ce qu
ffaires de cœur, au contraire, il était le premier à en entretenir sa femme , et à en faire des trophées. Mais, lui dis-je, un
us ne la connaissez pas, me dit-il, il est impossible qu’il y ait une femme au monde plus froide qu’elle, elle aurait été for
i été l’homme de France le plus fidèle et le plus retiré auprès de ma femme pendant plus de dix-huit mois ; et je le serais e
je, car ordinairement la compagnie d’un homme ne fait qu’embellir une femme . Il est pourtant vrai, reprit-il, qu’elle a embel
at ; et je me suis peu à peu accoutumé à ne la plus regarder comme ma femme , mais seulement comme ma bonne amie. Mais ne crai
ues moments avec elle, poursuivit-il. Elle me reçut comme une honnête femme peut et doit recevoir son mari. Je me mis auprès
tant, à moins que ce ne fût un brutal, ou un crocheteur, qui baise sa femme à coups de poing. Ce que vous me dites là me pass
ps que j’y passai ne m’ennuya pas. Voilà, lui dis-je, un caractère de femme tout à fait extraordinaire. Il n’est pas ridicule
et me fit remarquer qu’elle ne la croyait pas vraie, ni sincère. Les femmes sont toujours curieuses ; elle se mit en tête d’a
urprit à ma porte. Jugez de son étonnement, de se voir arrêtée par ma femme , qu’elle connaissait parfaitement bien. Arrêtez m
avec son sérieux éternel, il faut que vous sachiez qu’il n’y a pas de femme en France qui ait l’esprit plus bouffon ni plus j
qu’il est tout à fait singulier, et que je n’aurais jamais cru qu’une femme pût être si détachée du commerce des sens. Elle l
ec elle à ma fantaisie, il ne tient qu’à moi d’en faire l’usage d’une femme  ; mais je ne me plais point d’abuser des droits q
ue nous faisons, quoique nous soyons bien véritablement l’homme et la femme , et qui même ne nous haïssons pas ; du moins n’es
dis-je. Je le sais bien, me répondit-il : non seulement parce que les femmes du caractère de Madame de Londé sont extrêmement
l serait très difficile de trouver un autre mari que moi qui aimât sa femme autant que j’aime la mienne, qui néanmoins aimât
agrin ou la moindre répugnance. Tout ce que cet homme me disait de sa femme me faisait croire que l’amour qu’elle avait pour
orce, que j’aurais voulu le voir mort ; et ne pouvant pas posséder sa femme de son vivant, j’eus mille fois envie de me coupe
ésolutions que j’avais formées de poignarder le mari, ou de violer la femme . Vous m’avez dit que vous en eûtes horreur et que
s je ne recouvrai la santé qu’avec un redoublement d’amour pour cette femme , qui me conduisit à un désespoir effectif. À caus
Mousson à ma seconde visite, comme je l’en avais fait prier par cette femme . Je me jetai à ses pieds : elle m’embrassa. Nous
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
, disait-il, il n’aurait plus de regret à sa vie. A quoi s’expose une femme lorsqu’elle écoute ses sentiments, ou qu’elle n’e
le connaissait sa personne, lui fit faire la plus grande faute qu’une femme puisse faire, qui est d’accepter un rendez-vous d
permis de rien craindre sur sa démarche, ni de faire réflexion qu’une femme présume trop de sa vertu, lorsqu’elle compte de s
la solitude le favorisent et donnent tout lieu à ses entreprises. Une femme qui accorde les dernières faveurs devient esclave
a surprit un jour qu’elle écrivait une lettre. C’est encore ce qu’une femme ne doit pas faire, parce que ce sont des témoins
ns se hausser ni se baisser, il n’en fit pas plus mauvais visage à sa femme , et se contenta de la prier de n’entretenir plus
orale pour ne s’y pas rendre, et outre cela il souhaitait trop que sa femme fût sage, ou du moins qu’elle parût telle, pour c
et dans laquelle il ne demeurait que du menu peuple, il vit entrer sa femme déguisée dans une maison de peu d’apparence, il e
issait pas ; et que pour la garde des meubles, il y faisait loger une femme âgée, qui nettoyait tout. Il alla trouver cette f
isait loger une femme âgée, qui nettoyait tout. Il alla trouver cette femme , et s’informa d’elle si elle avait quelque chambr
seconde était à louer, le marché en fut bientôt fait ; il pria cette femme de lui dire quels étaient les autres gens qui log
ce sont d’honnêtes gens. — Vous n’avez rien à craindre, lui dit cette femme , je loge dans la salle en bas, la porte ferme tou
secret, et qui ne vient ici que deux ou trois fois la semaine ; et la femme , qui n’est qu’une simple demoiselle, n’y vient ja
sant à lire pour soulager son inquiétude, il attendit l’arrivée de sa femme et de son amant jusque vers les cinq heures du so
il les vit faire collation seul à seul, et tout ce qu’un homme et une femme peuvent faire ensemble. Messieurs qui m’écoutez,
t à part ; mais sa plus grande mortification fut les caresses dont sa femme l’accabla. Il lui laissa la liberté d’aller à son
s sujets qu’il fit naître, il lui changea tout son domestique. Jamais femme n’a été plus mortifiée que celle-là le fut du mép
’absence Verville revint, et Justin qui le sut, observa de si près sa femme , qu’il apprit qu’elle allait dans la maison en qu
fut plus maître de lui ; cette intrigue soutenue si longtemps par sa femme , lui fit connaître qu’elle ne méritait plus ses m
tes ; oubliez tout ce qui s’est passé, et la regardez comme une autre femme , puisqu’en effet vous la retrouverez toute autre.
eillard en la relevant, et en la présentant à son gendre, voilà votre femme que je vous rends, et quoique vous ne la reprenie
l’embarras où elle était en s’adressant à Justin : C’est une nouvelle femme que vous prenez, lui dit-il, il est juste qu’elle
vec admiration. Elle est une des plus honnêtes et des plus vertueuses femmes qu’il y ait en France ; du moins elle est la plus
on peut en tirer est qu’un honnête homme qui a le malheur d’avoir une femme infidèle, doit se contenter de la mépriser, et sa
mépriser, et sauver les apparences, supposé que le désordre de cette femme soit secret ; mais s’il est public, il doit la qu
e ; mais la meilleure instruction qu’on en peut retirer, c’est qu’une femme ne doit jamais mettre sa vertu à l’épreuve. Vous
s les seuls qui nous servions du poignard lorsque nous surprenons nos femmes en flagrant délit, les Français aussi bien que no
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. Ce fut ai
ce spectacle, et particulièrement la réception que Sancho ferait à sa femme , qu’on avait envoyé quérir avec sa fille. Le duc
lui-même. On s’y opposa, et on se contenta de l’obliger d’écrire à sa femme de venir et d’amener sa fille. Il le fit, et enco
ition, tu la sentiras lorsque tu y songeras le moins ; tu reverras ta femme en peu de temps, songe à t’acquitter des promesse
ceux qu’il était allé quérir allaient arriver, excepté la fille et la femme de Sancho qui ne viendraient que deux jours après
t doux et complaisant, ce qu’on doit principalement chercher dans une femme  ; et ils auraient été le fait l’un de l’autre s’i
sitôt qu’ils auraient vu la réception que celui-ci aurait faite à sa femme . Ils cherchaient les moyens de le faire partir de
omberais bien de fièvre en chaud mal ! Mort de ma vie, je n’ai qu’une femme qui me fait enrager ; ce serait bien le diable si
évérer. — Je n’aurai pas grande peine, lui répliqua Sancho, filles et femmes qui s’offrent perdent tout leur prix ; mais, Mons
épouse, dit-elle ; pardi bon, comme si je n’avais pas déjà trop d’une femme . O ma foi si j’avais le bonheur de devenir veuf,
bonheur de devenir veuf, diable emporte si je ne laissais toutes les femmes pour ce qu’elles sont. On peut faire une fois la
épargne, et le sage enchanteur m’a conseillé de ne le pas donner à ma femme qui est une boute-tout-cuire ; vraiment si elle l
n’avait pas jugé à propos que la première scène d’entre Sancho et sa femme se passât dans le château, obligèrent insensiblem
core un bon coup à sa Thérèse en criant cinq, et disant : Ne dis mot, femme , il n’en faut plus qu’un. Bien loin de se taire,
e remontrant à Sancho qu’il était indigne d’un chevalier de battre sa femme , que cela était infâme à un honnête homme, et qu’
pot qu’elle tenait ; mais lui se reculant, tomba à la renverse, et sa femme se servit de ce temps-là pour se venger. Il y ava
sentit achevant de le mettre tout de bon en colère, il se jeta sur sa femme de bonne guerre, et la rossa tant qu’il put, et q
tes enrager en me traitant avec vos raisons comme si j’avais tort. Ma femme est un diable, comme vous voyez bien. Je l’ai bat
mporte si je cours après toi ; celui-là est un fou qui court après sa femme quand elle veut s’en aller. — Eh mais, ami Sancho
ce tintamarre divertissait extrêmement, il ne faut pas renvoyer votre femme , car vous savez bien vous-même qu’une femme est u
e faut pas renvoyer votre femme, car vous savez bien vous-même qu’une femme est un mal nécessaire. — Je ne le sais que trop,
ent mêler son museau où elle n’a que faire. N’est-ce pas assez que ma femme me fasse enrager, sans que les autres, qui ne me
et le cœur refuse. Il semble que tous les diables soient déguisés en femmes pour me faire enrager dans ce maudit château-là.
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
diables, ajouta-t-il, ne serait-il pas à propos d’envoyer chercher ma femme pour lui en faire recevoir sa part ? La bonne bêt
tort d’imposer au seul Sancho une punition qui doit être commune à sa femme et à lui, puisqu’il n’a eu sa mauvaise intention
aux opinions, après quoi Minos prononça ordre à Sancho de donner à sa femme douze coups de bâton bien appliqués tout aussitôt
sur les coups de bâton ordonnés à Thérèse, attendu que l’homme et la femme n’étant qu’un, ce que l’un recevait devait être a
eux, de boîtes à mouches, de fard et d’autres ingrédients propres aux femmes , se mit à genoux et d’une voix fort douce et fort
ença par remontrer toutes les peines qu’il se donnait pour rendre les femmes belles et attirantes, qu’il inventait tous les jo
temps travaillé à cela avec beaucoup de succès, puisqu’il y avait des femmes âgées de plus de soixante ans qui ne laissaient p
humeur du chevalier Sancho, qui à tout moment disait pis que rage des femmes , et tâchait d’en dégoûter tout le monde ; que si
n enfer son panier plein de cornes, parce qu’il ne trouverait plus de femmes qui en pussent faire porter à leurs maris, n’y ay
d’abondance ; qu’il y en avait d’unies et simples pour ceux dont les femmes faisaient l’amour but à but ; qu’il y en avait de
es fausses dévotes ; de diaphanes et transparentes pour ceux dont les femmes savaient cacher leur infidélité ; de vertes pour
couvent ou dans une grande retenue ; et de rouges pour ceux dont les femmes payaient leurs amants, à qui d’ordinaire elles ne
ement à la qualité d’un chacun ; qu’il y avait dans le monde assez de femmes de vertu qui rebutaient les hommes, sans que Sanc
, sans que Sancho voulût mettre les hommes sur le pied de rebuter les femmes  ; que c’était de quoi il demandait justice, et pr
demandait justice, et protestait en cas de déni de laisser toutes les femmes et les filles en garde à leur propre vertu, sans
me qu’il fût vrai qu’il eût voulu détourner les hommes de l’amour des femmes , il n’aurait fait que ce que font tous les jours
l faut qu’il le convainque, qu’il montre quelque preuve d’homme ou de femme que ses discours aient convertis ; c’est de quoi
avait pas encore parlé, le chevalier Sancho ne parle point contre les femmes par malice ; le bon seigneur les aime autant et p
ir voulu sous les dehors d’une vie honnête et d’un mépris affecté des femmes cacher le penchant vicieux qu’il a pour elles ; c
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
érale, par l’abandon qu’ils faisaient de leurs maîtresses et de leurs femmes mêmes, à qui ils permettaient d’aller partout où
s se mettaient sur le pied de croire toute sorte de vertus dans leurs femmes et dans leurs maîtresses, et que d’ailleurs ils s
s autant en Espagne, étant le propre de tout le monde, et surtout des femmes , de se porter avec ardeur à tout ce qui est défen
t il n’était pas plus grand qu’en Espagne, parce que l’infidélité des femmes provenait plutôt du dépit et des chagrins, que de
d’aucun penchant à l’infidélité. Et qu’il y avait très assurément des femmes en Espagne, aussi bien qu’en France, qui seraient
r parti qu’un homme marié pouvait prendre, était de ne témoigner à sa femme aucun soupçon ; et pour soutenir leur paradoxe, i
st dans La Coupe enchantée. Que doit faire un mari quand on aime sa femme  ? Rien. Voici pourquoi je lui conseille De dormir
s péchés d’autrui, et qu’à le bien prendre la mauvaise conduite d’une femme ne devait être imputée au mari qu’autant qu’il la
e n’en devait pas être regardé comme moins honnête, quoiqu’il eût une femme libertine, pourvu qu’il eût fait en homme d’honne
ttache dépend beaucoup plus de la conduite du mari que de celle de la femme , quoique ce soit elle qui fasse le crime, pour mo
ar sa prudence ayant en même temps sauvé sa réputation et celle de sa femme , s’est fait plaindre et louer par tous ceux qui o
aventure, laquelle s’est enfin terminée à faire de son épouse une des femmes de France des plus sages et des plus retirées. To
9 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
lheurs une passion trop écoutée aboutit. Elle fait voir aussi, qu’une femme ne doit compter que sur son époux ; et que lorsqu
st abandonnée de tout le monde : elle fait voir en même temps, qu’une femme intéressée sacrifie tout à ses intérêts. Celle de
intérêts. Celle de Des Frans fait connaître, que quelque fonds qu’une femme puisse faire sur sa propre vertu, elle doit être
u’un libertin se retire de son libertinage, lorsqu’il s’attache à une femme de vertu : on y voit tout l’excès d’un amour au d
illes délicates, et qu’il n’ennuiera pas le lecteur. J’ai vu quelques femmes qui se sont déchaînées contre ce que la veuve dit
partie de leur sexe. Les unes et les autres sont ce qu’on appelle des femmes de vertu ; d’où vient donc leur contrariété ? C’e
es Ronais, qu’il est plus avantageux à un honnête homme d’épouser une femme vertueuse, dont il est aimé, et qu’il n’aime pas,
es, je donne à cette dame toute l’austérité et tout le sérieux qu’une femme puisse avoir ; il faut observer que ce n’est qu’u
n temps, où on observait un niveau plus juste. On n’y voyait point de femmes de secrétaires, de procureurs, de notaires ou de
re nommer Madame. Les gens de bon sens voudraient bien savoir, si ces femmes prétendent être Madame à carreau, ou Madame à cha
rce que la vanité et l’ambition ridicule ont toujours été propres aux femmes  ; mais ce qui étonne, c’est la sotte complaisance
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
ma vie, n’est fondée que sur la fidélité d’une fille, ou plutôt d’une femme . Comme dans toutes les conversations que nous avo
in haut et rempli, les bras comme la gorge, et la plus belle main que femme puisse avoir. Vous voyez par son portrait que je
dans l’espérance que les devoirs que je serai obligé de rendre à une femme , les dissipations d’un ménage, les occupations de
e n’étais pas d’humeur à souffrir tant de dépense en habit, et qu’une femme qui ne veut plaire qu’à son mari, ne doit point l
puis, et dont elle est veuve, avec qui elle a souffert tout ce qu’une femme peut souffrir d’un homme emporté et jaloux ; en u
s. J’étais convaincu qu’elle avait toutes les qualités qu’une honnête femme peut avoir pour rendre un homme heureux ; cependa
. Elle a souffert avec lui pendant plus de quatre ans, tout ce qu’une femme de vertu peut souffrir d’un brutal, d’un jaloux,
râmes une fidélité éternelle, et vécûmes dès ce jour-là comme mari et femme . Je ne crois pas qu’il y ait au monde un plaisir
s croient qu’on leur ôte, par le commerce qu’on peut avoir avec leurs femmes , ou avec une autre de leur famille. Il ne profita
ouil m’en écrit comme d’une des plus vertueuses, et des plus aimables femmes de France ; et qu’elle a donné des preuves de sa
saurez quelque jour, continuai-je, par quel endroit l’infidélité des femmes est si bien établie dans mon esprit, et vous m’av
et l’était. Je vis sortir de ce carrosse un homme, un enfant, et une femme magnifiquement vêtue, suivie d’une fille assez pr
’était retirée à son particulier, et qu’elle venait le prier, lui, sa femme , et ses enfants, d’honorer son ménage de leur pré
sy avait envoyé quérir ses deux frères et deux de ses amis, et que sa femme avait envoyé quérir de son côté quelques-unes de
e sorte que nous étions déjà quatorze conviés, lorsque d’Ivonne et sa femme entrèrent avec deux de leurs enfants, un garçon e
On servit, il fallut se mettre à table. Jussy ne paraissait point, sa femme fit les honneurs du logis. Chacun prit place avec
dame, dit ce laquais. Cela redoubla l’étonnement de d’Ivonne et de sa femme , qui fut à son comble lorsque Jussy entra, précéd
e pardon de vous avoir fait attendre, dit-il en riant, d’Ivonne et sa femme qui le reconnurent firent un grand cri. Me voici
Me voici ressuscité, continua-t-il, et de retour à Paris auprès de ma femme , vous demandant votre amitié, et vous assurant qu
ère. Vous ne pouvez comprendre quel fut l’étonnement du mari et de la femme . Il quitta la table brusquement, et sans répondre
u’il n’en sortirait pas le plus fort, ni à son honneur. Il sortit, sa femme et sa fille le suivirent, quelque chose qu’on pût
nstance de reste ; c’est elle qui est à admirer, ajouta-t-il, car les femmes sont presque toutes des fourbes. Vous vous ferez
t Madame de Contamine, quelle effronterie de parler en ces termes des femmes devant nous ? Je vous ai déjà dit, Madame, répond
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
e que sa mère ne voulait pas qu’on lui vît une fille si grande. Cette femme se piquait de beauté et de jeunesse, elle n’avait
ques démarches qui ont un peu nui à sa réputation. Elle était honnête femme cependant ; et quoique son amour-propre ne fût pa
eut l’absolution, qu’en promettant de changer de vie, et d’épouser sa femme . Il fut marié dans son lit ; et lorsqu’il se port
ire, il prétendit voir plus clair que personne dans la conduite de sa femme , et ne véquit pas avec elle dans une union fort g
eule journée de bonheur qu’il eût eu en sa vie, mettant la mort de sa femme et son gain dans le même rang. Comme il avait jou
s qui le reconnut fit un grand cri. Comment, dit-il, un homme dont la femme vient d’expirer, se déguise et court le momon ! M
evrait arracher la perte d’une des plus belles et des plus vertueuses femmes du monde ? Doucement Monsieur le Marquis, répondi
eur le Marquis, répondit Dupuis, ne vous emportez pas. La perte de ma femme est plus grande pour vous que pour moi. Toute la
é ; du moins j’aurais été triste, et par là j’aurais fait ma cour aux femmes , qui auraient cru que j’aurais regretté la mienne
mienne ; mais à présent je suis en droit de me réjouir. Je perds une femme qui me chagrinait, et je gagne six cents louis. J
gens d’en parler, protestant devant Dieu, qu’il ne demandait dans sa femme qu’autant de vertu qu’il en avait trouvé dans Mad
t comme celui-ci avait de l’esprit, et que sa mésintelligence avec sa femme était connue, il craignit qu’on ne lui fît quelqu
onc quérir des médecins et des chirurgiens, fit ouvrir le corps de sa femme  ; et la mort s’étant trouvée naturelle, il prit l
qu’il prétendait être mieux informé que personne de la conduite de sa femme  ; et c’est là ce qui a donné lieu au public de la
e me parut plus qu’un brutal et un scélérat ; et je me figurai qu’une femme qui n’aurait pas été tout à fait vertueuse, n’aur
ir qu’il demeurait auprès de chez elle un fort honnête homme, dont la femme était prête d’accoucher, et qu’ils lui avaient pl
dit qu’ils nous prendraient elle et moi pour tenir leur enfant. Cette femme accoucha le lendemain de cette conversation, son
ur la faire passer entre les bras d’un homme, qui pourrait l’empêcher femme , d’avoir pour lui les égards et l’attachement qu’
lle de l’Épine, interrompit Des Frans ? C’est, reprit Des Ronais, une femme dont la fille contracta à son insu un mariage qui
-là, les choses paraissent dans un autre point de vue qu’en santé. Ma femme était sage, à ce qu’on disait, je le croyais ains
sauvé les apparences, qui est le point essentiel de la conduite d’une femme , le reste n’étant à mon sens qu’une pure bagatell
jeunesse par mes fatigues et mes pertes, soit dans mon mariage par ma femme , qui avait trouvé le secret à force de me faire e
nir la bride de son cheval, et l’éloigner d’une ville et de plusieurs femmes peintes dans l’enfoncement. Les mots écrits autou
ecours étranger. Tout le monde a cela de propre, particulièrement les femmes , de se porter avec ardeur à tout ce qui est défen
ément plus de libertines en Italie et en Espagne, qu’en France où les femmes sont libres, et où tout au moins elles ne font qu
, qui conservent leur chasteté, sont mille fois plus louables que les femmes des autres nations que je viens de nommer, parce
e bon goût sur la galanterie, ont toujours plus de satisfaction d’une femme qui fait acheter ses faveurs, ou qui n’en accorde
étude, toute la fidélité, la soumission et le respect qu’une honnête femme doit à son époux, c’est à ces conditions que j’at
vaises humeurs, et veux en agir avec lui comme si j’étais en effet sa femme  ; parce que je la serai quand il voudra. Ainsi je
, et qu’elle m’était adressée. J’enverrai demain quérir le mari et la femme pour dîner ici. Je suis certaine qu’ils y viendro
à présent sa fortune qu’à sa beauté et à sa vertu. Elle est à présent femme de Monsieur de Contamine. Ah ! Madame, reprit pro
ra devant vous, pour vous convaincre qu’elle était de sa main ; et sa femme pour lors sa maîtresse, vous certifiera qu’elle l
Contamine du consentement de Madame de Contamine la mère, qui est la femme de France la plus ambitieuse, et qui destinait so
12 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
vous attendez de moi, c’est mon histoire particulière et celle de ma femme . Je fus blessé et me fis porter à Calais, tant po
homme puissamment riche, voilà sa sœur, poursuivit-il, en montrant sa femme . Nous revînmes ensemble à Paris, je retournai à l
est-à-dire le plus qu’il put. Bernay devint amoureux d’une très belle femme , cela ne s’opposa point à notre amitié : au contr
; surtout depuis environ deux mois que nous sommes mariés. Quoique ma femme soit laide à présent, continua-t-il en riant, ell
iginal, dit Madame de Contamine, venez au fait. J’aime dans une belle femme comme vous, Madame, reprit-il, cette charmante im
ligieuses, repris-je, la différence qu’il y a entre la douceur qu’une femme trouve dans les bras d’un honnête homme, et la pi
s effrontément, parce que n’étant plus écouté que par un homme et une femme mariée, je ne craignais plus de blesser les oreil
sasse pas de même, mais j’étais bien aise de donner le change à cette femme que je trouvais trop pénétrante) c’est à faire, p
t pour le siècle. Je fis ce que je pus pour ôter de l’esprit de cette femme , toutes les impressions qu’elle pouvait avoir de
al qui la traite très mal. Elle ne porte point de santé, et la pauvre femme n’a nul crédit ; au contraire père et mari la fon
jamais du mal, étant bâti d’une manière à mettre la réputation d’une femme à couvert de la médisance. Enfin elle porta son e
et j’en puis répondre, puisque c’est moi-même qui m’en suis servi. Ma femme et mon valet de chambre sont tous deux pleins de
éfunte. Le beau-père cita tous les mauvais traitements du gendre à sa femme , il les peignait de toutes les couleurs les plus
rait la mauvaise foi de Bernay, et en déclarant qu’il avait épousé sa femme malgré elle, il se couvrait lui-même de confusion
e que je n’ai point resté à Paris, où il n’y a que trois jours que ma femme et moi sommes de retour. Mademoiselle, poursuivit
e de nos amis, je suis assez content qu’il ne nous chagrine point. Ma femme et moi ne l’avons pas vu depuis que nous sommes m
int. Ma femme et moi ne l’avons pas vu depuis que nous sommes mari et femme  ; si pourtant il voulait se réconcilier de bonne
. Bernay a été assez scélérat pour dire que sa fille était devenue ma femme dès ce soir-là, et que nous avions profané le cou
sieur le comte de Terny pour mon époux, s’il veut bien de moi pour sa femme , et en même temps elle se jeta à corps perdu dans
de votre mauvaise intention. Voilà votre fille que j’accepte pour ma femme en présence de Dieu même, qui repose dans le plus
bits qu’elle avait sur son corps ne m’empêchèrent point d’en faire ma femme . Je le déclarai tout haut ensuite, afin que qui q
l’avoir mis. Nous restâmes à Lutry quinze jours, en attendant que ma femme eût un train et eût changé de figure. J’envoyai d
oujours répondu non. Je me le tiens dit pour toujours. J’ai emmené ma femme en province à une terre que j’ai, dont nous ne so
démentie ; et mettant à part les caresses privées d’un mari et d’une femme , le reste est encore entre nous sur le pied d’ama
se du bien, tant mieux. S’il ne lui en laisse pas, tant pis ; mais ma femme n’ayant pas mérité ses duretés, je ne l’en aimera
ité, Madame, reprit Des Frans sur le même ton railleur, vous êtes une femme bien dangereuse. Vous prétendez approfondir ce qu
13 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
la mer qu’on met les barriques pour faire de l’eau ; « Si ce sont des femmes qui les emplissent. Elles vont quérir cette eau à
temps été en usage par tout l’Orient ; & de tout temps aussi les femmes & les filles ont eu le soin d’y aller puiser,
pour s’y arrêter ; & j’en ai déjà parlé ci-dessus, au sujet de la femme de Moali. Le fort est bâti à deux cents pas de la
rt dans les tourments huit jours après, & qu’on ne sait ce que sa femme & ses enfants, & la princesse de Siam son
rrait présentement abolir sans aucun risque. Pour ce qui est de leurs femmes ou filles, à tous, il est impossible d’en parler
pour avoir commerce avec quelqu’une ont échoué à leur confusion. Les femmes des banians ou marchands, celles des neyres ou ge
cette indulgence ne s’étend point sur les veuves des bramènes. Que la femme meure la première, le monsieur bramène cherche pa
ait un bramène mort, qui devait être brûlé le jour même, & que sa femme devait se brûler avec lui. Nous voulûmes en voir
ables, & se rangèrent autour du corps à droite & à gauche. La femme parut ensuite, vêtue de ses plus beaux ornements,
elle allait souffrir lui fît aucune horreur. Elle était environnée de femmes & de filles, & de plusieurs bramènes, qui
her toute seule, baisa & embrassa le cadavre, se releva, jeta aux femmes & aux filles qui l’avaient accompagnée ses vê
res matières combustibles : & pendant ce temps, les bramènes, les femmes , & les assistants font un bruit & des cri
été bien assuré & certifié ; & si on obligeait en Europe les femmes à se brûler après la mort de leurs maris, les mor
erme de dru). Ainsi, cette loi aurait été universelle pour toutes les femmes , de quelque qualité qu’eussent été leurs maris, p
té leurs maris, pendant leurs vies ; & qu’il n’y a que les seules femmes des bramènes qui s’en font une loi & un honne
est que par un honneur ridicule, & une vaine ostentation, que ces femmes se font mourir ; mais, la volonté du prince n’a a
duit ; mais cette mort est volontaire, puisqu’il ne dépend que de ces femmes de mourir ou de ne mourir pas. Aussi, ne se brûle
ec ce doudou, ou ces trois deniers par jour, il s’entretient, lui, sa femme , & ses enfants. Il est vrai que leur nourritu
tés achèvent de les énerver. Ils sont cependant fort lubriques. Leurs femmes sont communes à tous les gentils & Mores ; &a
filles de mauvaise vie. Par toute l’Europe, ce sont ordinairement des femmes qui sont marchandes en gros & en détail de fi
n’y en a aucun qui. pour une roupie, ne vende sa sœur, sa fille ou sa femme , qui de leur côté s’abandonnent volontiers aux Bl
entils & les Mores : non par la vertu ni par la chasteté de leurs femmes & de leurs filles, mais par l’étroite clôture
par l’étroite clôture où ils ont très grand soin de les retenir. Une femme qui après la mort de son mari, gentil ou More, en
la nature. Ainsi, on voit très peu de secondes noces ; parce que ces femmes , jouissant de la liberté par la mort de leur mari
s, & elle à huit ou neuf ; car, la nature est ici précoce. Que la femme meure devant où après la consommation, le mari ch
une infâme & user le reste de ses jours dans un célibat dont les femmes d’ici s’accommodent encore moins que celles d’ail
e les peintres & les sculpteurs représentent, pour faire peur aux femmes , & aux petits enfants. Elle a à côté d’elle q
de la chasse & rentrant chez lui, trouva Mado aux prises avec sa femme , travaillant à faire un troisième ; sur quoi le d
sa vengeance assouvie, il revint chez lui sans montrer de colère à sa femme . Elle, le voyant dans un esprit tranquille & 
Accordez cela, si vous pouvez, avec leur coutume de punir de mort une femme adultère ; & voyez la patience de Coinda de n
e adultère ; & voyez la patience de Coinda de n’avoir pas puni sa femme , aussi bien que son amant, & sa prompte récon
l’idole, que ces idolâtres croient trouver dans l’attouchement de ces femmes un plaisir digne d’un Dieu ; & ces véritables
r sacrifier leur pucelage à ces idoles : ainsi, aucun n’a celui de sa femme . J’ai lieu de soupçonner qu’en cette occasion c’e
lui servent de base. C’est à ce Priape que ces peuples obligent leurs femmes qui sont stériles de se frotter certain endroit d
t : l’original vaut toujours mieux que la copie. Ce ne sont point les femmes seules qui vont rendre hommage à cette copie ; on
J’ai vu ce digne instrument : j’aurais bien voulu aussi voir quelque femme le mettre en œuvre ; je suis persuadé que les fig
res saints de bois & de pierre : un saint René de pierre, que les femmes allaient réclamer pour devenir grosses. Leur zèle
histoire de Mado & de Coinda, des bramènes, de leurs veuves, tant femmes que pucelles, de leurs filles non mariées, & 
touché. Ils ne font pourtant point de difficulté de nous louer leurs femmes & leurs filles. Ne s’en servent-ils plus ? Q
ire des semelles de bottes. Je me souviens d’avoir entendu une pauvre femme se plaindre à ma mère du trop d’appétit de son ma
; qu’il faut que je meure un jour. Que ce lecteur me trouve parmi les femmes , j’entends les plus raisonnables, une mère qui ag
se dépeuplait par le peu de commerce que les hommes avaient avec les femmes , qu’ils méprisaient pour le crime qui attira le f
e & Gomorrhe, ordonna que, pour les inciter a un autre usage, les femmes iraient désormais nues, excepté une pagne qui les
nction auxquels il soit permis de se marier, & de renfermer leurs femmes & de faire boucler leurs filles, comme on bou
leurs filles, comme on boucle une cavale. Ainsi, les autres filles ou femmes y sont publiques ; ce sont de véritables troncs o
quod [utilitate publica rependitur. À l’égard de cette communauté de femmes , elle ne doit point être étonnante, puisqu’elle é
rêtent-ils pas encore à présent leurs filles, & quelquefois leurs femmes , aux passants ? Tant de Français l’assurent que j
a tige & la race peuvent être interrompues par l’impudicité d’une femme adonnée à l’amour ; & ce que je trouve de tou
ous les diables. Si le diable prenait tout ce qu’on lui donne, que de femmes & d’hommes de toutes espèces ne feraient plus
utique marié, le congédia. Il vécut ainsi deux ans & plus avec sa femme , dans une union parfaite, mais dans une très gran
ve : ou de lui permettre de retourner en Europe, ou de lui envoyer sa femme & ses enfants. Qu’on donne à cette démarche t
ait vingt-deux ans & plus, qu’il était parti sans dire adieu à sa femme & sans lui dire où il allait, en un mot, qu’i
ndes son époux. J’ai vu la mère, qui est à Pondichéry avec M. Martin, femme d’environ cinquante ans, qui a des restes d’une f
pée par sa faute & sa mauvaise conduite au jeu, & celle de sa femme . J’en puis, je crois, parler savamment, puisque c
rt de Pondichéry, & se retirait emmenant avec lui des hommes, des femmes & des enfants, & beaucoup de bestiaux. Le
repasse avec nous en France, eut l’honneur de ramener les hommes, les femmes , les enfants & les bestiaux, sans que les enn
lité ; & si elles n’étaient pas sages, elles ne seraient plus les femmes , mais seulement les esclaves de ceux qui les aura
n auraient reçu, ou de lui donner encore une autre fille pour être sa femme  : & un homme ainsi marié peut, en laissant so
 : & un homme ainsi marié peut, en laissant son argent, rendre sa femme à ses parents, qui la reprennent sans difficulté.
quoi il a grandement raison. Je connais pourtant des filles & des femmes très sages, dont les mères ne l’étaient guère ; m
n arrivée, & dès le jour même si je pouvais ; car je crois qu’une femme est un meuble qui ressemble au poisson d’étang, e
donner sujet de rire à sa propre famille ; mais, un des amants de sa femme n’ayant pas gardé le secret, il lui fit querelle,
ortait l’habit. Mon ami s’était aperçu de quelque minauderie entre sa femme & lui, & voulut s’en éclaircir. Pour en v
monterait à cheval le lendemain à trois heures du matin. Il laissa sa femme sur sa bonne foi tout le temps qu’il fut à aller
doucement dans son cabinet, dont il avait laissé la porte ouverte. Sa femme était déjà à la fenêtre, qui donnait à son amant
rétend que le front d’un honnête homme soit chargé des sottises de sa femme . Je suis là-dessus comme le paysan de Montfleury 
pparence tranquille : &, voulant voir jusqu’à quelle extrémité sa femme pousserait la scélératesse, il lui dit en dînant
sacrilège & de sa lasciveté. Il la traita pendant quinze jours en femme bien-aiméc & en maîtresse favorite ; & ce
pour tout enlever ; &, afin que rien ne fût su ni soupçonné de sa femme , & qu elle se doutât moins du tour, il avait
r à sa sœur en main propre. Il prit la poste, & laissa ordre à sa femme d’aller l’attendre à dîner à trois lieues par-del
onnaissances de classe. Dans quelles cruelles extrémités une mauvaise femme ne précipite-t-elle pas un mari ! Plus il est hon
laindre. J’en connais tant qui ne sont malheureux qu’à cause de leurs femmes , que si ce qu’en dit Martial n’était trop outré,
a, Nescio quo fato, res mala Jacta bona est. Puisque je suis sur les femmes , le moyen de s’en retirer si tôt ? J’ai dit qu’il
poing cassé la gueule l’une à l’autre. Autre incident, encore sur les femmes . J’avais apporté de France deux chardonnerets : c
les avais laissés à la garde d un Français & d’une Portugaise sa femme , pour ne les pas exposer dans le climat du Pégu,
le lever du soleil. Un bon quart d’heure après que je fus arrivé, la femme se leva la première, les enfants ensuite, & l
l’un après l’autre : voici comme on me les a expliquées. Celle de la femme était telle en substance : Pourquoi m’as-tu quitt
ndant les pleurs & les heurlements de la nuit & du matin, les femmes préparent une manière de brancard, qui est apport
réside à la cérémonie ; après le vieillard, un bramène, une troupe de femmes & d’enfants, qui marchent sans garder d’ordre
; mais tous disparaissent par différents chemins. Il y avait quelques femmes  ; mais je ne me suis point aperçu qu’elles se soi
ans ce que je disais de leurs prostitutions de leurs tilles, de leurs femmes & de leurs sœurs, & dans la vente de leur
encé, que ces jaquettes noires n’iraient pas, s’ils n’y trouvaient ni femmes ni castors. Le père Bêchefer prétendit que l’inte
ller régenter en théologie à Bruxelles, & une lettre, écriture de femme , qui nous instruisit que ce saint religieux avait
le monde dont son proverbe avertissait de se défier : du devant d’une femme , du derrière d’une mule, & d’un moine de tous
allâmes. Je vis une maison très propre & fort bien meublée ; une femme d’environ trente ans, belle, bien faite, & d’
 qu’enfin, s’étant promis de s’épouser, ils y étaient devenus mari et femme . Qu’après cela, il avait tout mis en œuvre pour p
à vingt-quatre ans, & demeurait chez un homme de fortune, dont la femme était sa tante à la mode de Bretagne, c’est-à-dir
de de Bretagne, c’est-à-dire qu’elle avait le germain sur elle. Cette femme avait six enfants & était seule & unique
eule & unique héritière de la demoiselle : & le mari & la femme , qui ne voulaient pas qu’elle se mariât, faisaien
rs des terres de la domination de France. Elle a repris ses habits de femme à Anvers, où j’ai été la quérir sous un passeport
ire, monsieur, il est je crois inutile que j’ajoute que c’est avec ma femme que vous venez de dîner. Elle est présente & 
ieurs, a continué La Chassée, l’histoire de mon cordelier & de sa femme , fort belle, fort aimable, &l pourtant, à ce
t à Paris : aussi était-elle la première à dire qu’il suffisait à une femme d’avoir quelque chose de commun avec un moine pou
marquis Des Farges en l’épousant ; richesses, cause de la perte de la femme & du fils unique de M. Constance, rendus à Pi
nnaissances qu’elle avait faites à Paris lui produisirent celle de la femme d’un procureur au Parlement, chez qui elle fut re
nq à six ans plus que moi : il n’avait au plus que vingt-six ans ; sa femme & moi en avions dix-neuf à vingt. Je le conna
issais il y avait du temps ; mais il ne savait pas que je connusse sa femme  : & en effet je ne montais jamais que lui &am
tellement enflée que le cotillon en devint bossu ; &, afin que sa femme n’eût aucune aventure à lui reprocher, il mit sa
qu’il me fit de lui porter quatorze francs, me disant que c’était la femme d’un de ses clients à laquelle il s’était chargé
i elle n’avait pas eu l’esprit de faire avertir le procureur & sa femme qu’elle était gîtée & de les menacer tous deu
t lorsqu’ils seraient arrivés à sa maison, où il la présenterait à sa femme comme une fille de grande qualité qui lui avait é
. Son mari en est idolâtre, & elle la plus heureuse de toutes les femmes . Il est actuellement à Bordeaux, où des affaires
rquer sur ce sucre une chose assez particulière. C’est que toutes les femmes créoles ou natives de Saint-Christophle, ou qui y
res îles. Prendre & massacrer les hommes, après avoir violé leurs femmes & leurs filles à leurs yeux, n’est qu’une bag
ée fait frémir, c’est d’avoir lié ensemble dos à dos le mari & la femme , renversé le mari sur le ventre, violé la femme s
dos le mari & la femme, renversé le mari sur le ventre, violé la femme sur son corps, & fourré dans la nature de cel
onne, d’esprit, & laborieux ; les hommes y paraissent braves, les femmes bien faites & belles, d’un sang plus pur que
ter. C’est, je crois, ce que je puis dire de plus avantageux pour les femmes des îles. Faut-il s’étonner si de si beaux objets
onnes dans l’arche que Noé construisit : lui, ses trois enfants, leur femme à chacun. Nous savons quels ont été les établisse
e ait traversés avant Christophe Colomb. D’où viennent ces hommes ces femmes conformés comme nous, & dont la copulation av
Je laisse les animaux de toutes espèces. Par qui ces hommes & ces femmes ont-ils été produits & engendrés ; d’où venai
bandonnent, avec les nymphes des îles, des gens qui n’ont point vu de femmes depuis longtemps. Les trois quarts de celles d’ic
lorsqu’ils ont de quoi payer leurs plaisirs mutuels. Ce sont pour ces femmes des nuits de noces. Je ne sais comment les maris
ssent : & on ne s’aperçoit point dans le public que le mari ni la femme en fassent plus mauvais ménage ensemble. Peut-êtr
es familles de marchands, qui s’y sont établis & y ont mené leurs femmes , & un domestique, sage & réglé, on ne fai
pus, atque error gravis... Senec. Je conviens qu’il y a des honnêtes femmes , & très sages, tant aux Iles qu’en Canada, qu
spira à ce mari une tentation maritale qui lui fit avoir besoin de sa femme . Il ne la trouva pas proche de lui, mais, regarda
cabinet, & que Bernard en sortait aussi, il se présenta une jeune femme fort aimable, c’est mon héroïne, âgée au plus de
d’ami que de magistrat, il l’engagea avec douceur de consentir que sa femme reçût tous les jours de paiement ce qui lui serai
de cette distribution. Ce fut par là qu’il se familiarisa avec cette femme , très jolie & très aimable. Elle ne manquait
ur couchait dans la même chambre de Bernard, devint amoureux de cette femme . Ils étaient intimes amis, Bernard et lui ; mais
son côté il avait les siennes, il ne lui parla nullement ni de cette femme , ni de l’amour qu’il avait pour elle. Bernard eut
t pour elle. Bernard eut de sa part beaucoup de peine à réduire cette femme  ; mais enfin il en vint à bout ; &, comme il
; ne resta que deux nuits dehors, pendant lesquelles Bernard & sa femme se donnèrent du bon temps ; & il n’y avait pa
e le mari entra, ayant une double clef de la chambre, où il trouva sa femme , seule & endormie. Le garde-magasin du Fort-R
ne doutait point que celui qui lui avait apporté le billet n’eût pour femme une belle personne que Bernard avait baisée en so
ait baisée en son absence. Vallière connaît le mari aussi bien que la femme , & ne douta point que ce ne fût avec elle que
à son billet & à l’absence de cet homme, sans aucun rapport à sa femme , dont il ne parla que fort sobrement & en hon
avait dit au mari. Celui-ci de sa part en avertit dès le lendemain la femme , qui vint chercher de l’argent, & pour lui pa
artir, quoique ce ne fût nullement son dessein. Et voulant voir si sa femme était de part de la tromperie, il vint chez lui,
a tous les soupçons que le charpentier avait conçus de la vertu de sa femme . Il lui avoua ingénument que son premier voyage a
point partir sans frotter l’échine de l’acteur, fût-ce un diable. Sa femme parut ravie de sa résolution ; &, pour sauver
ne lui avait jamais rien dit qui pût offenser ni alarmer une honnête femme  ; que pourtant, si c’était lui, elle serait la pr
à M. l’intendant. Après ce petit conseil tenu entre le mari & la femme , ils sortirent tous deux & prirent le chemin
t encore pis quand le charpentier fit jouer la liane, à la voix de sa femme qui lui criait : frappez, frappez. Tout ce que Va
e charpentier l’eût fort bien reconnu à la voix, & l’eût dit à sa femme . Il ne pouvait s’y tromper, ayant tous les jours
ière n’en eût la confusion entière. Dans ce dessein, il obligea cette femme d’aller se plaindre à M. d’Éragny, de qui Vallièr
qu’en cette considération, il le suppliait d’obliger le mari & la femme de garder le secret, & s’offrit d’être médiat
d’Éragny, qui, malgré les pardons que Vallière avait demandés à cette femme en sa présence, & le sucre qu’il lui avait do
par un fort vilain. Croyez-moi l’un & l’autre. Ne tentez plus les femmes d’autrui, & vous ne vous rend[r] ez plus ridi
i, pour une seule nuit. C’était payer un péché trop cher. Comme cette femme veut se remarier, elle acheta un habit neuf compl
Quesne l’a su, & en même temps que cet homme avait en France une femme & six petits enfants, qui ne subsistaient que
leur peine, & M. du Quesne destine les trois cents autres pour la femme & les enfants de ce contremaître. La nymphe a
14 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
sieurs de Turenne et de La Ferté ; et un aîné qu’il avait d’une autre femme que ma mère, fut tué peu après à la suite de Mons
eu, mais ferme ; et elle me disait quelquefois en plaisantant, qu’une femme en a toujours assez quand elle en a de quoi rempl
araissait être de même : elle en avait plus elle seule que toutes les femmes fourbes n’en ont jamais eu ensemble. Elle était d
là, mais pas fort éloignée de mon quartier : elle demeurait avec une femme qu’on croyait sa tante, et qui en effet ne lui ét
rès ces précautions, que la Morin n’avait pu s’empêcher de dire à une femme qui avait demeuré avec elle chez Madame de Cranve
ille, qui faisait sa fortune pour sa beauté : on nommait encore cette femme , et on indiquait sa maison. On finissait par dire
ant ; voyez si je suis un menteur. Je connaissais l’écriture de cette femme comme la mienne propre. Il en était en effet. Je
donna celui de réfléchir à ce que je voulais faire. La mort de cette femme était indigne de ma main. Je me contentai de lui
re Madame de Cranves. Je ne pus pas le faire ce jour-là, parce que la femme de cet homme ne la quitta point, et que je ne vou
ice à Madame de Cranves, dont l’appartement était éloigné du mien. La femme de cet homme fit inutilement tout ce qu’elle put
dame de Cranves, qui était bonne, se laissa fléchir aux prières de sa femme qu’elle aimait, et qu’outre cela c’était un ancie
à moi-même. Elle ne m’a jamais fait aucune proposition indigne d’une femme d’honneur. Ça a été Rouvière qui a eu l’insolence
elle en apparence et très innocente en effet ; la pauvre Madame Morin femme de vertu s’il en fut jamais au monde, a payé de s
upture, vous ne refuseriez pas de remplir une place que la mort de ma femme vient de laisser vacante. Si bien donc, reprit Si
ois pour toutes : je n’entre point dans le détail de la mort de votre femme qui se portait bien il n’y a qu’un mois. Si c’est
euse : parlez seulement. Que vous dirai-je, reprit-il ? La mort de ma femme me laissant une place à vous offrir, je vous cher
après, j’appris que Silvie avait deviné, et qu’il avait empoisonné sa femme  : quoi qu’il en soit, nous ne laissâmes pas elle
permettre de garder Madame Morin auprès d’elle. Elle me dit que cette femme , qui n’avait osé se montrer devant moi et qui s’é
e pour peu que j’en fusse mécontent. Elle ajouta que c’était la seule femme à qui elle pût se confier, parce que c’était la s
la seule femme à qui elle pût se confier, parce que c’était la seule femme qui la connaissait, et qu’elle aurait beaucoup de
onnête. Je lui répondis, qu’effectivement je ne regardais point cette femme de bon œil. Que la lettre qu’elle avait écrite à
lui dis-je, je me confie trop sur votre vertu pour vous priver d’une femme qui vous est si nécessaire. Tout ce que je puis v
Gardez-la donc, lui répondis-je, j’y consens de tout mon cœur. Cette femme qui s’était cachée derrière un lit (car c’était d
t raison, interrompit Dupuis, de vous dire que Madame Morin était une femme d’une vertu parfaite, je vous l’ai déjà dit. J’en
démarche, et plus je m’en souviens, plus je me dis à moi-même que les femmes sont incompréhensibles. Il me semble qu’après une
ne me levai que fort tard, je trouvai tout l’équipage complet qu’une femme peut acheter pour un homme, du drap pour m’habill
là-dessus mille plaisanteries, et me railla avec tout l’esprit qu’une femme peut avoir ; et comme il était tard, nous dînâmes
e ; et que l’infidélité de sa maîtresse l’avait tellement dégoûté des femmes , qu’il avait renoncé au mariage. Qu’il avait enfi
ère. Je vous ai dit devant ma mère que je ne savais qui il était ; ma femme m’a dit que c’était le même Valeran dont vous ave
vous attendre au sortir du logis, pour vous déclarer qu’elle était ma femme , je suis certain que je ne vous avais pas fait pl
menteries que j’ai cru devoir prévenir, en vous faisant prier par ma femme de venir ici ; ce que j’ai fait d’autant plus har
lui ferait plaisir et honneur. Je joignis mes prières à celles de ma femme , et après bien des difficultés, il accepta ses of
’ils n’y entreraient que quand on les appellerait. Cependant comme ma femme m’avait mis entre les mains un argent très consid
avis qui est un coquin digne de la corde. Ma mère curieuse comme une femme … Achevez votre histoire Monsieur, lui dit Madame
Monsieur, lui dit Madame de Contamine en l’interrompant, le génie des femmes n’y fait rien. Je vous demande pardon, Madame, re
le se fût doutée le moins du monde que j’eusse eu envie d’en faire ma femme après des défenses de sa part ; et cela parce que
ela aurait fait l’aurait absolument perdu d’honneur aussi bien que sa femme  : sans prévoir tout cela, il se marie. Je suis dé
indifférent à moi, qui n’ai que lui d’enfants de retirer chez moi sa femme , de la traiter comme ma bru, et de la voir passer
nt brouiller avec ses parents, que pour conserver la réputation de sa femme , ou plutôt ne la point exposer à la perdre tout à
il veut le déclarer, je ne veux le voir de ma vie, et encore moins sa femme . Le commandeur de Villeblain n’en put tirer autre
lle : ainsi je ne me soucie pas que tes oncles sachent que je suis ta femme . Ils ne me connaissent pas, et [je] n’ai aucune e
la connaître. J’avais résolu de cacher à tout le monde qu’elle fût ma femme , par les raisons que je vous ai dites. Je ne la v
rue Saint-Antoine ; c’est-à-dire qu’elle ne vît que des filles et des femmes , et point d’hommes. Je ne le voulus pas. En effet
int d’hommes. Je ne le voulus pas. En effet pouvais-je prévoir qu’une femme qui avait tant fait pour moi, et dont je voyais l
énérosité de mon cœur. Quelle gloire, me disais-je, de poignarder une femme  ? Quelle gloire de se défaire d’un ennemi endormi
nvaincre que je l’avais surprise dans le plus grand des crimes qu’une femme puisse commettre ; et je sortis. Je l’avoue avec
. Elle me tirait d’un grand embarras, je ne savais que faire de cette femme . J’avais résolu de l’enfermer avec Silvie, mais i
la priai encore de ne point parler de moi, ni de dire qu’elle fût ma femme , parce que les gens qui me cherchaient pourraient
ois demandé à moi-même où j’avais pu trouver tant de cruauté pour une femme que j’avais idolâtrée, et que j’idolâtrais encore
me. Il me la refusa, à moins que je ne lui promisse de pardonner à ma femme et à Gallouin. Il me fit comprendre qu’il ne tena
des hommes et la force qui semblaient les absoudre, en condamnant les femmes . Enfin il me tourna de tant de côtés que je lui p
pas, eut soin de m’entretenir dans la résolution de me rejoindre à ma femme  : et la résolution sincère que j’en avais faite m
rès mon arrivée à Grenoble, et près de quatre après la retraite de ma femme . Je priai le père carme de m’accompagner, il y co
de personne, j’aurais espéré ne m’en point repentir, puisqu’avec une femme , j’aurais eu dans elle une véritable servante ; e
s’exprimer, dit Des Ronais. J’admire bien plus le génie universel des femmes , dit Contamine ; je ne sais si je dois dire ce qu
ine en se levant. J’ai toujours ouï dire que le premier conseil d’une femme était bon ; suivons celui de la mienne. Toute la
soi. Monsieur et Madame de Contamine restèrent chez eux. Jussy et sa femme s’en retournèrent ensemble. Dupuis ramena Madame
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
ncore que vous seule pouvez me convaincre qu’il y a dans le monde des femmes sans faiblesses. Je vous plains, mon pauvre Sainv
piré une fierté hors de saison ; et de la plus heureuse de toutes les femmes que je serais à présent, si j’avais suivi les mou
saisie le lendemain, lorsque cette même lettre me fut rendue par une femme qui m’assura que Monsieur de Sainville la lui ava
qui m’assura que Monsieur de Sainville la lui avait sacrifiée. Cette femme était la baronne de… dont l’histoire a depuis peu
es aventures de sa vie. Sainville a dû vous parler d’elle comme d’une femme qu’on croyait en intrigue avec Deshayes. Dès le l
moi-même. Cette morale et ce préambule, que je n’attendais pas d’une femme qui ne passait ni pour pédagogue, ni pour un exem
pour lui ; je sais tous les tours de fourbe qu’il a faits à d’autres femmes , dont lui-même s’est vanté à moi. Je ne le regard
arlé, et je le crus d’autant plus que je ne me figurais pas que cette femme eût eu le front de parler d’elles comme elle en a
. Quoique ce soit le plus grand des malheurs qui puisse arriver à une femme qui a de la vertu que de se voir entre les bras d
nt forts, et qu’ils ne s’accordent pas avec le respect qu’une honnête femme doit à son époux tel qu’il soit ; mais, Madame, s
ir d’autre compagnie ; je la regardais comme une parfaitement honnête femme , et sur ce pied-là je fus extrêmement surprise d’
aronne, mais on refusa de me la faire voir. L’emprisonnement de cette femme , le secret du motif, la défense de la laisser par
de savoir. J’admirais la hardiesse, ou plutôt l’effronterie de cette femme qui sur le point de souffrir une mort infâme parl
re va mettre votre vertu à une des plus rudes épreuves où celle d’une femme puisse être jamais mise. Il faut que vous sauviez
itèrent si vivement, qu’il l’obtint trois jours après le départ de sa femme , et la veille du nôtre. Nous en fûmes avertis une
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
ses, et outre cela extrêmement jaloux, il s’égosillait en appelant sa femme , croyant peut-être qu’il y allait de son honneur.
allait de son honneur. Il aurait eu tort d’avoir cette pensée, car sa femme était un véritable remède d’amour, dont la laideu
uatre chevaux, et dans lequel il y avait un homme fort bien vêtu, une femme parfaitement bien mise, fort jeune et fort belle,
e femme parfaitement bien mise, fort jeune et fort belle, deux autres femmes assez propres, mais en mauvais ordre, et cinq ou
aragaramus. La bravoure de ce Français avait sauvé de leurs mains six femmes , qui étaient dans un carrosse qu’il accompagnait,
up quitté le combat pour courir avec Don Pedre, leur chef, après deux femmes qui fuyaient de toute leur force. Ces deux femmes
ur chef, après deux femmes qui fuyaient de toute leur force. Ces deux femmes étaient Eugénie et Gabrielle de Monsalve, sa bonn
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
rement. Il demanda ce que c’était, et on lui répondit que c’était une femme qu’on allait enterrer dans le cimetière à cent pa
qu’à la vingtième génération. Quoi ! faut-il tant se désoler pour une femme  ? Pardi pour une de morte mille retrouvées. Allez
qu’on eût d’ailleurs de l’état où il était. Il disait en parlant des femmes , car il retombait toujours sur leur article : Mar
en paix. — Tu n’as donc qu’à t’en aller, lui repartit Sancho, car une femme et la paix, c’est le feu et l’eau. Quand je serai
funt fermier. — Est-il riche, Madame ? demanda Thérèse, car quand une femme apporte de quoi dîner, il est juste que le mari a
; si tu dis non, tant pis pour toi, il a la mine de ne pas manquer de femmes . Sanchette qui ne savait que répondre, demeura co
18 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
, et on joint à son nom celui de Guitton, qui est le nom de Madame sa femme , petite-fille du grand Guitton, maire de La Roche
ulement un fidalgue ou gentilhomme portugais qui est blanc, duquel la femme que j’ai entrevue est blanche aussi : c’est je cr
ue ces gens-là sans en excepter même les sauvages du Canada. Pour les femmes blanches on ne les voit point suivant la manière
on ne les voit point suivant la manière des Portugais ; à l’égard des femmes noires, j’en ai vu de parfaitement bien faites. C
ables chez eux viennent ici ou ailleurs, et à coup sûr y épousent des femmes qui leur gagnent leur vie et qu’ils rossent bien.
sent des femmes qui leur gagnent leur vie et qu’ils rossent bien. Ces femmes n’ont rien au-dessus de la tête, mais seulement a
sans entrer dans un détail ennuyeux pour savoir d’où sont venues les femmes qui ont multiplié leur espèce, et si les Juifs en
leurs enfants, ce qui particulièrement était observé en Judée, où la femme stérile passait pour impure et maudite, et où la
ont pas seulement les filles qui en viennent à ces excès, ce sont les femmes mariées du consentement de leurs maris qui s’en f
beaux et bons faute de les avoir fait bien lier. Pour ce qui est des femmes et des filles il est impossible d’en parler parce
osse fièvre. C’est la jalousie qu’ils ont de leurs filles et de leurs femmes qui ne leur permet pas de souffrir qu’on les voie
mariée, peut-être, dit notre pilote, pour lui faire connaître qu’une femme ne doit point s’élever aussi haut que son mari si
zuam où il s’est retiré, il n’est point encore tant à plaindre que la femme d’un de ses officiers qu’il avait laissée à terre
de la mer qu’on met les barriques pour faire de l’eau, et ce sont les femmes qui les emplissent. Elles vont quérir cette eau à
que Monsieur Constance est mort dans les tourments aussi bien que sa femme et ses enfants qui ne lui ont survécu que huit jo
monde s’en loue, et personne n’en dit de mal. Madame la directrice sa femme nie paraît avoir été une très belle femme. Elle s
al. Madame la directrice sa femme nie paraît avoir été une très belle femme . Elle sait son monde, et deux conversations parti
sans doute d’empêcher le défunt de venir souper. Pour leurs filles ou femmes on ne les voit point. Les femmes du commun peuven
e venir souper. Pour leurs filles ou femmes on ne les voit point. Les femmes du commun peuvent se remarier, ou vivre dans le c
rier, ou vivre dans le célibat après la mort de leurs maris, mais les femmes des bramènes, à moins que de vouloir perdre leur
la manière dont cela se pratique. Premièrement il ne faut pas que la femme pleure, car si elle versait une larme, elle serai
y avait un bramène mort qui devait être brûlé le jour même, et que sa femme devait se brûler avec lui. L’envie nous prit de v
es heurlements effroyables, et enfin se rangèrent autour du corps. La femme parut ensuite vêtue de ses plus beaux ornements,
t endurer lui fit aucune horreur. Elle était accompagnée de plusieurs femmes et filles et suivie de plusieurs bramènes qui tou
t embrassa le cadavre de son mari, se releva, donna aux filles et aux femmes qui l’avaient accompagnée ses vêtements, ses coll
soleil couchant, par laquelle on pouvait voir tout le corps de cette femme et la tête de son mari dans son giron, elle étant
un gros quart d’heure avant que d’être assez fort pour étouffer cette femme , et qu’elle fût tout ce temps-là dans les douleur
ieur ce qui m’a été bien certifié, et si l’on obligeait en Europe les femmes à se brûler après la mort de leurs maris on n’ent
tes les relations des voyageurs, que c’est un roi qui ordonna que les femmes se brûleraient avec le cadavre, et cela, disent-i
es se brûleraient avec le cadavre, et cela, disent-ils, parce que les femmes empoisonnaient leurs maris. Je m’en suis informé
olument faux, car outre que cette loi n’aurait pas été faite pour les femmes des bramènes seules, les autres hommes mourant au
seuls que ces malheureux-ci croient saints, et qu’il n’y a que leurs femmes seules qui se font un point d’honneur et de relig
aussi qu’ils ne sont pas sûrs que ces enfants soient à eux, car leurs femmes sont communes à tous les autres Gentils ou Maures
mauvaise vie dès l’âge de douze ans. Par toute l’Europe, ce sont les femmes qui sont marchandes en gros de filles faciles ; i
et il n’y a aucun d’eux qui pour une roupie ne prostitue sa fille, sa femme ou sa sœur, qui de leur côté se donnent très volo
si n’ont aucun agrément pour un homme de bon sens et aussi rebuté des femmes que je le suis, de qui vous savez que je n’ai pas
t suivie du mariage, chez les derniers passe pour une bagatelle ; une femme qui après la mort de son mari convole en seconde
n mari. Cette coutume-ci n’étend point son indulgence jusques sur les femmes des bramènes qui quelquefois et le plus souvent s
ux ou trois ans, et dont le mariage se consomme lorsque le mari et la femme sont tous deux en âge de se joindre. Que les femm
sque le mari et la femme sont tous deux en âge de se joindre. Que les femmes de ceux-ci meurent avant ou après la consommation
, les maris cherchent parti ailleurs ; mais il n’en est pas ainsi des femmes , car si le mariage est consommé, elles sont oblig
de diable pareille à celle que les peintres font pour faire peur aux femmes et aux petits enfants. Il a à côté de lui quatre-
revenant de la chasse et rentrant chez lui trouva que Mado baisait sa femme , sur quoi le dépit lui prit de voir qu’un autre f
geance assouvie, il revint chez lui sans montrer de ressentiment à sa femme . Elle, le voyant d’un esprit tranquille et rassis
ultère de mort, et voyez la patience de Coinda de n’avoir pas puni sa femme plutôt que le galant, car pour moi je vous avoue
au naturel la racine du genre humain, auquel ces peuples obligent les femmes qui sont stériles d’aller se frotter jusques à la
, parce, disent-ils, que cela les rend fécondes. Ce ne sont point les femmes seules qui vont rendre hommage à ce priape, ils y
J’ai vu ce digne instrument ; j’aurais bien voulu voir aussi quelque femme après, je suis persuadé que les figures d’Arétin
ou bouli, passerait le pas. Je me souviens d’avoir entendu une pauvre femme se plaindre à ma mère du trop d’appétit de son ma
se dépeuplait par le peu de commerce que les hommes avaient avec les femmes qu’ils méprisaient pour s’adonner au crime qui at
ime qui attira le feu du ciel sur Sodome et Gomorrhe, ordonna que les femmes pour les inciter à la lubricité iraient désormais
é de la cuisse, lequel s’ouvrirait sur le devant au mouvement que ces femmes feraient en marchant, afin que la vue de l’objet
nature seule inspire. Cela se pratique encore aujourd’hui ; ainsi les femmes et les filles y sont communes, et ressemblent à d
rime contre nature s’abolit insensiblement. Pour cette communauté des femmes elle ne doit point étonner, puisqu’elle était aut
lumières de l’Evangile. Jules César dans ses Commentaires dit que les femmes étaient communes de son temps dans la Grande-Bret
’être sûrs qu’ils ne s’abusent point ils n’ont recours qu’à celui des femmes , c’est-à-dire qu’une reine d’Achem ayant du mari
Pondichéry, et en se retirant en emmenait avec lui quelques hommes et femmes et plus de trois mille bestiaux tant bœufs que co
ris par des officiers qui sont revenus de Siam à Pondichéry que ni la femme ni les enfants de Monsieur Constance ne sont poin
ont fidèles ; et si elles ne l’étaient pas elles ne seraient plus les femmes , mais seulement les esclaves de ceux qui les aura
est marié de cette manière-là, peut, quand bon lui semble, rendre sa femme à ses parents qui la reprennent sans difficulté,
ce, je me marierais deux jours après mon arrivée, car je crois qu’une femme ressemble au poisson qui n’est bon que frais et q
les Gentils, d’abord qu’ils sont mariés avant que de toucher à leurs femmes les obligent d’aller sacrifier leur virginité aux
vert de toile de coton belle et bien blanche, le visage découvert. Sa femme était au chevet, ses enfants à ses pieds et ses p
epuis le levé du soleil. Un quart d’heure après que j’y fus arrivé la femme se leva la première, les parents ensuite et les e
rs harangues au corps lesquelles on m’a expliquées ainsi. Celle de la femme était telle en substance : Pourquoi m’as-tu voulu
ivi du vieillard ou bramène qui fait la cérémonie, après lui quelques femmes et enfants. Ils marchent ainsi, le corps ayant le
et on porte ce même riz, qu’on a ôté de dessus le corps du mort, à la femme du défunt ou à sa plus proche parente, qui le fai
er à La Martinique une chose assez particulière, c’est que toutes les femmes et les filles qui sont revenues de Saint-Christop
19 (1721) Mémoires
de la maîtresse, et qu’il n’y a même aucun repos entre le mari et la femme quand l’un des deux ne donne pas dans les ridicul
ment leurs voix à sa volonté, ni à l’amour de l’argent ou d’une belle femme . Je dirai là-dessus ce qui est arrivé à M. Ferran
Saint-Maixent en Poitou, l’autre à Paris. 53. La première est qu’une femme dont le mari était mort il n’y avait que quinze j
les coquins d’huissiers des tailles emportaient de chez cette pauvre femme tout ce qu’ils pouvaient emporter. Cette malhureu
coquin le principal et l’intérêt des coups qu’il avait donnés à cette femme . Il était et est encore capitaine de vaisseau ; s
rénade furent si bien rossés que rien n’y manqua. Les hardes de cette femme lui furent rendues et chacun lui fit l’aumône ; e
étaient assurément cause par les coups qu’ils avaient donnés à cette femme chez elle et dans la rue, firent un procès-verbal
et lui demanda si elle en avait pris d’une autre. Non, répondit cette femme , mais le roi fait si bien jeûner son père et moi
es autres négociations, dont il sortit à son honneur. Anne d’Autriche femme de Louis XIII conçut pour lui une estime très for
min, et suivait son zèle ; et rencontra proche de Chartres une pauvre femme qui, ne la connaissant point, s’approcha d’elle e
e. Elle lui donna un louis d’or et se recommanda à ses prières. Cette femme , qui peut-être ne s’était jamais vu si riche, pri
n de la Vierge la grâce d’avoir un enfant. Ah ! Madame, lui dit cette femme d’un ton tout naïf, vous perdrez vos pas car le c
mener ce médecin. Mon père regarda encore cela comme un entêtement de femme , et obéit à ses ordres en lui menant ce médecin.
lui fut répondu que ces pères n’iraient point s’ils n’y trouvaient ni femmes ni castors. Le père voulut s’inscrire en faux con
t. Et en effet, il me paraît qu’il y a autant de différence entre une femme sage et une sage-femme, qu’il y en a d’un honnête
ert ne prévoyait pas que tout le monde, petits et grands, et même les femmes de la première qualité s’en mêleraient. Il ne vou
le Palais avait présenté des bans entre lui et une fille à présent sa femme pour être publiés au prône suivant la coutume. Le
noce et festin. Quelque temps après il parut dans sa boutique avec sa femme tout au moins aussi effrontée que lui, qui avait
ai par curiosité, mais je n’espérais pas tant rire. Il y vint avec sa femme , tous deux en habit de noces. C’était une grosse
e vint son tour d’audience et qu’il fut appelé, il s’avança tenant sa femme par la main. — Est ce toi qui se nomme tel, lui d
riage me put, et je suis dégoûté d’elle. Tiens, dit-il en poussant sa femme vers M[onsieu] r d’Argenson, va-t-en à tous les d
. d’Argenson le premier. On le rappela, mais ce fut bien pis quand sa femme , qui comme je l’ai dit était une grosse résolue,
l put sans insister sur ce contrôle, et M. d’Argenson fit taire cette femme qui avait voulu trois ou quatre fois sauter aux y
les fesse-mathieu furent sortis, M. d’Argenson congédia le mari et la femme , auxquels il ordonna de bien vivre ensemble ; et
il ordonna de bien vivre ensemble ; et comme cette fois le mari et la femme m’avaient fait rire de bon cœur, et qu’ils étaien
ui se passait à Paris et dans les faubourgs, même entre le mari et la femme . Il y avait un compagnon menuisier parisien, mari
s par lesquels il apprit que lui était honnête homme, et elle honnête femme n’ayant que le seul défaut d’avoir la tête du dia
yait quérir. Il ne se souvenait plus du présent qu’il avait fait à sa femme , et elle qui croyait que son mari allait avoir la
es rudoya point, quoique ce fût sa coutume. Il dit au mari : Voilà ta femme belle, bien faite, jeune et toute aimable, et toi
le magistrat. — Je ne sais, reprit le menuisier, sur quelle herbe ma femme avait marché mardi dernier, mais quand je revins
e ne trouvai rien que du pain, et elle grondait. — Donne-moi à dîner, femme , lui dis-je. — Prends-en, me dit-elle en faisant
ïveté avait bannie. Après cela M[onsieu] r d’Argenson prononça que la femme recevrait toujours l’argent du mari et lui en ren
favorite se sont toujours vus. Elle était extrêmement grande pour une femme , d’une taille bien remplie, et d’un démarche hard
’elle le vît, et qu’outre cela elle avait voulu voir par elle-même la femme qu’on l’avait obligé de prendre, qui était encore
dit de louanges de l’épouse de son amant, comme réciproquement jamais femme n’a parlé en bonne part de la maîtresse de son ép
d’avis s’imaginait ou que le diable s’en était mêlé, ou que sa propre femme l’avait trahi, et tombait de son haut en voyant q
ail, et qui s’y lève encore, n’a pas fait honneur ni à lui, ni à [sa] femme , ni à ses enfants, et n’en fait point encore à sa
moules par charge d’enfant, un sol pour la charge d’un homme ou d’une femme , un sol six deniers pour la charge d’un âne, et d
e chambre où il y avait du feu. Il y fut reçu fort civilement par une femme d’environ cinquante-cinq ans et par un ecclésiast
it-il, il ne faut qu’avoir de l’humanité pour adjuger un enfant à une femme qui veut le nourrir, et pour ne pas souffrir qu’u
t changés, et qui que ce fût ne savait sa naissance que le mari et la femme , et celle qui l’avait nourrie, et qui était pour
oquins, dit M. de Bagneux. Je ne sais s’ils sont plus braves avec les femmes , mais je vois bien qu’ils n’aiment pas le tête-à-
lui, en quoi il était secondé par Bégon, son premier commis, dont la femme , aussi joueuse que facile à ses amants, le second
it en propres termes : Foufre de l’élévation ! pendant que j’étais la femme d’un contrôleur général, je roulais sur l’or et l
r général, je roulais sur l’or et l’argent ; et à présent que je suis femme d’un chancelier, je n’ai pas un b.....de sol. Ell
e sitôt que la fortune l’a mis en état de s’acquitter. Je connais une femme que la misère avait réduite à être blanchisseuse,
nts qu’elles lui ont fait l’ont conduit en terre. Il avait épousé une femme vertueuse. Il la méprisa sur sa seule pauvreté ;
sa mère, et la manière de vivre de son père avec Madame d’Aguesseau, femme d’un m[aîtr] e des requêtes, qui demeuraient tous
même maison. M.d’Aguesseau se bouchait les yeux sur la conduite de sa femme , parce que lui et elle étaient logés, nourris et
ils les droits à lui acquis par la nature, et ne dit pas un mot de sa femme . 256. Les Petits Pères noirs de la place des Vict
lui prescrirait à lui de quelle manière il le recevrait ; que pour sa femme il ne voulait jamais la voir puisqu’ils avaient é
dû qu’à votre crédit, et non à la justice de votre cause, contre une femme qui ne pouvait pas se défendre, étant dénuée de t
rès, pour la venger, il imita son père, c’est-à-dire qu’il relégua sa femme dans un couvent. Madame d’Aguesseau ne survéquit
cs par mois, et non pas dix écus comme les piqueurs ont eu depuis. Sa femme , pour lors madame du plus bas étage, et depuis ma
ote portative et bien vilaine, et dans cet honnête état le mari et la femme gagnaient leur vie en servant le public ; mais la
j’en suis sur ce curé, que je rapporte ici un fruit de sa charité. La femme d’un commissaire des guerres, née à Paris dans sa
ière lui promit de garder sa fille et lui prêta ces trois sols. Cette femme , que le désespoir possédait, alla acheter de la c
M.d’Argenson, lieutenant de police, y vint, et voyant que c’était une femme de très bonne famille dont la réputation était à
de Crozat était, comme j’ai dit, une simple revaudeuse, mais honnête femme . Elle avait un frère, nommé Faitout, connu de tou
s si tôt. Cette réponse paraît d’un homme qui veut bien vivre avec sa femme . Cependant, il ne l’a considérée que parce qu’ell
guière d’apparence que cela arrive, puisque de l’indifférence pour sa femme il a passé jusques à la dureté de faire boucher u
ne porte de communication qui donnait de l’appartement de cette jeune femme à celui de Madame Crozat sa mère, avec laquelle e
nt porter ; que quantité de chefs de famille y passeraient avec leurs femmes et leurs enfants, et qu’ainsi les Français se mul
esse jusques à mettre le pot de chambre entre les jambes des vieilles femmes pour avoir part à leur testament : Matulam inter
ndre désobéissance, la moindre friponnerie, et la moindre attache aux femmes et aux filles du pays, à moins que ce ne soit apr
épouseraient des Français, parce que, par le moyen des parents de ces femmes , ils seront instruits de tout ce qui se tramera c
t pas les assiduités des officiers auprès de leurs filles ni de leurs femmes , demanda à la sienne qui était le Monsieur si bie
vait assez de bien pour le remettre en honneur, et qu’à l’égard de la femme qu’il voulait épouser, il était assez âgé pour se
ême malgré tout le monde ; et qu’il valait mieux pour lui épouser une femme qu’il aimât et dont il fût aimé, et qui lui dût t
de Saint-Cyr. Il l’accepta avec plaisir pour se faire un appui d’une femme qui gouvernait Louis avec autant d’autorité qu’il
e ménage. Plusieurs de nous, instruits par leur expérience. Que leurs femmes font enrager, Se faisaient une conscience De voir
t de nous prier Avec eux de nous allier, Leur donnant nos filles pour femmes . Plusieurs vendirent par contrat Tout leur lustre
n aurait pas tant d’exécutés qu’on pouvait le craindre, parce que les femmes , les enfants et les héritiers de ceux qui seraien
20 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
he d’ici, il n’y a pas longtemps, Contamine a été obligé de cacher sa femme , parce que la belle-mère ne peut plus s’en passer
veut, ce qui lui a été d’un grand secours auprès de sa mère ; car les femmes se laissent toutes prendre par là. Il est honnête
ses biens, par sa personne, et par son esprit, en état de rendre une femme très heureuse, soit pour l’abondance, ou pour la
échal d’Hocquincourt ayant été tué lui-même peu de temps après, cette femme fut obligée de chercher une condition pour vivre,
bien loin d’en pouvoir donner à sa fille. Monsieur Dupuis obligea sa femme de prendre cet enfant, plutôt par charité que pou
uprès de Madame la princesse de Cologny. Dupuis qui connaissait cette femme pour femme de vertu, la lui accorda volontiers, e
dame la princesse de Cologny. Dupuis qui connaissait cette femme pour femme de vertu, la lui accorda volontiers, et parla à A
bougeoir d’argent, et enfin tout le service qui pouvait servir à une femme malade. Il ne voulut pas en faire porter plus, cr
avait été la sienne. Angélique lui en sut bon gré. Il demanda à cette femme si elle pouvait manger. La garde répondit pour el
’il agissait avec elle avec toute sorte de sincérité. Sitôt que cette femme fut en état de se lever, il s’adressa à elle pour
s comme elle : et comme Angélique appréhendait avec raison, que cette femme ne lâchât dans sa colère quelque parole qui n’eût
t dans cette maison de tout temps. Il était fort honnête homme, et sa femme une très honnête femme. Il n’avait pour tous enfa
tout temps. Il était fort honnête homme, et sa femme une très honnête femme . Il n’avait pour tous enfants qu’un grand garçon
e puis vous en dire, c’est qu’elle est la plus heureuse de toutes les femmes , qu’elle a le secret de se faire aimer de tout le
faire une infidèle. Doucement, Monsieur, dit en riant une fort belle femme qui n’avait point encore parlé, ne galantisez poi
ari sur sa bonne mine, vous me rendriez bientôt jalouse si vous étiez femme , et je ne veux pas la devenir, vous en avez trop
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
ances, tes menteries et ton avarice ; et ce qu’il en doit coûter à ta femme , que tu dois payer sitôt que tu la verras, sous p
mets tout entre les mains du curé de ton village, sans en parler à ta femme  ; il est homme d’honneur, et aura soin de marier
ma mauricaude n’en saura rien ; un secret n’est plus secret quand une femme le sait, et une femme ne sait le secret de son ma
ra rien ; un secret n’est plus secret quand une femme le sait, et une femme ne sait le secret de son mari que pour le trahir 
ns qui jusque-là lui avaient été inconnues. Il est constant que cette femme était fort aimable, et l’art joint à la magnifice
22 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
ne m’empêcherez, pas d’ajouter que je m’accommoderais fort bien de la femme de l’apothicaire et du vin de sa cave ; et que je
e couleur de cœur me donnait beau champ, et j’entrai en lice avec une femme vive et éveillée qui ne passe pas pour être parfa
’aurais point épargné. En effet, n’était-ce pas m’insulter devant des femmes  ? et n’aurais-je pas passé pour le dernier des fa
ire repentir de la brutalité qu’il m’a faite au Port-Louis devant des femmes , sans la soutenir par aucune action de vigueur.
me lieu, il s’en fût fait un autre pour la composition du corps d’une femme  ? Que ces atomes eussent été animés par leur prop
’année ; et cela, dit l’histoire de Flandres, par l’imprécation d’une femme mendiante, qui réclamait sa charité pour cinq pet
ais, pourquoi de tant d’enfants qu’un homme lance dans l’utérus d’une femme n’y en a-t-il ordinairement qu’un qui subsiste, q
cilement, et très naturellement, s’adapter aux parties du corps de la femme destinées à la génération et à la propagation de
ens sont présentement revenus des ovaires ; ils ne regardent plus les femmes comme des poules ; ils regardent dans elles ce qu
un homme voudrait-il se charger du soin d’élever des enfants, et une femme essuyer les douleurs de les mettre au jour ? et t
rte, de terre, ni d’eau, pas même légumes ni œufs, mais seulement des femmes nègres ou noires comme beaux diables. Ovide en av
lement un hidalgo, ou gentilhomme portugais qui est blanc, et dont la femme que j’ai vue, à peu près âgée de trente-cinq ans,
le, comme hébété et impuissant, et s’était emparé du royaume et de sa femme , qu’il a épousée ; et le tout sans violence : il
malheureux qu’eux, sans en excepter les sauvages du Canada. Pour les femmes blanches, on ne les voit point. J’ai vu des femme
u Canada. Pour les femmes blanches, on ne les voit point. J’ai vu des femmes noires ou mulâtres, parfaitement bien faites. Cel
douce et honnête. Son mari est de Lisbonne, aussi vilain mâtin que sa femme est aimable. Il ne la perdit pas de vue ; je ne s
eux dans leur patrie, viennent ici chercher fortune et y épousent des femmes laborieuses, qui les nourrissent, entretiennent l
se naturelle, et qu’ils rossent encore bien par-dessus le marché. Ces femmes n’ont pour coiffure qu’un simple bandeau qui leur
ur. Il était assis justement devant moi, et avait en pleine vue cette femme à qui je tournais le dos. Le sergent arriva avec
r, bien content que ma petite malice eût réussi. Effectivement, cette femme est toute aimable, faite au tour ; et je doute qu
ble, faite au tour ; et je doute que toute l’Europe pût présenter une femme plus agréable dénuée de toute parure et dans son
e l’enfer, ne me paraissaient en ce sens que propres à épouvanter des femmes et des enfants : que Pline me paraissait ridicule
ur sel. Je n’en citerai que trois exemples. Un de nos passagers a une femme qui a fait parler d’elle, et qui ne passe pas enc
e Chedabouctou. Il fut pris dans son lit, dormant entre des filles ou femmes sauvages, sans sentinelle, et sans tirer un seul
dre comme un sot. Il est pourtant âgé au moins de cinquante ans. Deux femmes à cet âge ! était-ce pour le réchauffer en plein
e que c’est. Les singes du Cap sont fort grands, et fort amoureux des femmes et des filles. Cela est facile à croire : on en a
; mais, ce que je ne crois point, c’est qu’il y ait des hommes et des femmes qui recherchent les embrassements de ces animaux.
ents de ces animaux. Lorsqu’un homme s’est joint à une guenon, ou une femme à un singe, ils ne doivent plus craindre de manqu
ns le bois, et montrer à découvert ce qui distingue l’homme d’avec la femme  : que ces animaux y viennent en troupe et laissen
gé de faire tirer le fusil pour les écarter ; qu’ils emmenèrent cette femme avec eux, qu’on n’en avait point entendu parler d
s ayant tout ruiné pendant la nuit. On m’a dit encore que, lorsqu’une femme porte les marques de sa brutalité, si son fruit a
, puisqu’elle devient grosse, ou pleine, couchée sur le dos comme une femme  ? ), si son fruit tient plus d’elle que de lui, e
des châtiments pour ceux qui sont convaincus. On oblige l’homme ou la femme à indiquer le rendez-vous ; et on y fusille le si
fre un supplice d’autant plus cruel qu’il ne finit qu’avec sa vie. La femme est remise à son mari, et on ne s’informe point d
cle, et les pèlerinages n’ayant commencé que vers le douze, le peu de femmes qu’ils avaient avec eux aient assez multiplié pou
refusé. Les hommes mariés en approchent peu ; mais ils ont plusieurs femmes  : lequel vaut le mieux ? Ces malheureuses, comme
e ne sont pas les seules filles, qui se défont de leurs enfants : les femmes mariées en font autant, mais d’une autre manière.
mourir leurs enfants, et de consulter les devins. Au premier cas, une femme passait pour maudite lorsqu’elle n’avait point d’
ité serait privée de ce fameux jugement que Salomon rendit entre deux femmes qui se disputaient un enfant vivant à la place d’
à la place d’un autre que sa mère avait innocemment étouffé. Ces deux femmes avaient donné des preuves de leur fécondité ; leu
ur honneur de ce côté-là était hors d’atteinte : mais, c’était qu’une femme était déshonorée quand son enfant ne vivait pas.
Livre des Rois et traduit en latin, dans lequel le procès de ces deux femmes est rapporté dans le sens que je viens de dire :
it que les hommes y sont bien faits et n’ont rien de hideux. Pour les femmes , je n’en ai vu aucune au visage, parce qu’ils ne
rsqu’il l’a épousée. Elle est assez jolie ; et je connais quantité de femmes , même de qualité, qui ne sont point si heureuses
elle. Il était avec moi, et me servait de truchement. Dès que ces six femmes parurent, il me dit de leur tourner le dos, et qu
n remportai seize en moins d’une demi-heure. Je ne vis donc point ces femmes au visage : je ne les vis que par le dos. Il me p
ompre leurs prières. Voilà ce que je sais de leur religion. Quand une femme est accouchée, elle est quarante-deux jours, c’es
rd’hui parmi les Juifs. Le mari ne doit point s’en soucier, ayant des femmes de rechange, la polygamie étant permise. Pendant
in sans la voir, et lui envoie ce qui lui est nécessaire par d’autres femmes , dont il reste toujours quelqu’une avec elle. Auc
t. Le quarante-deuxième jour, la mère est complimentée par toutes les femmes de sa connaissance auxquelles elle fait un régal,
aux hommes le jour que l’enfant a été circoncis. Après ce régal, ces femmes la reconduisent, en chantant et en dansant, à la
le, leurs parents leur cherchent parti ; et ce sont ordinairement les femmes qui en nouent l’intrigue et qui la mènent à la co
ier ; et, après avoir embrassé et salué les parents et parentes de sa femme , il retourne relever sa mariée, restée sur le lit
relever sa mariée, restée sur le lit pour lui faire connaître qu’une femme doit rester basse devant son mari, si lui-même ne
ser ni de compagnes, ni d’égales, et qui au contraire regardent leurs femmes comme leurs esclaves et leurs servantes, et comme
s animaux immondes qu’ils n’admettent point dans leur paradis. Peu de femmes , dans le nord de notre Europe, s’accommoderaient
uam, où il s’est retiré, il n’est point encore tant à plaindre que la femme d’un de ses officiers qui est à terre avec deux e
mamelle, en étant accouchée à bord depuis leur départ de la Tamise ; femme d’environ dix-neuf à vingt ans, qui a eu assez de
ne, et même éléphant ; qu’assez souvent même il s’attaque aux hommes, femmes et enfants ; et que tel animal que ce soit, lorsq
ant que les Français sont trop honnêtes gens pour faire la guerre aux femmes et aux filles, surtout aux belles, pour lesquelle
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
aient par le monde défaisant les torts, et réparant les dommages. Les femmes n’étaient servies que par des femmes ; le grand m
s, et réparant les dommages. Les femmes n’étaient servies que par des femmes  ; le grand monde leur était inconnu ; leur domest
lui qui en aurait eu plusieurs comme un homme qui aurait eu plusieurs femmes . Il n’était point permis à un évêque de quitter s
uitte ; cela aurait été regardé comme un homme qui aurait répudié une femme légitime à cause de sa pauvreté, pour s’attacher
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
avait dit sa qualité et son nom, et par hasard il se trouva que cette femme avait été élevée dans la maison de son père, où e
nvie de le voir, et le plaignit dans son cœur de s’être adressé à une femme préoccupée pour un autre ; elle en parla à Silvie
qu’il ne connaissait et n’avait regardé Silvie que sur le pied d’une femme séparée d’avec son mari, et d’une femme qui avait
Silvie que sur le pied d’une femme séparée d’avec son mari, et d’une femme qui avait un amant favorisé ; que sur ce fondemen
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
e Silvie et de sa famille ; il avoua son commerce criminel avec cette femme , et fit entendre en termes obscurs qu’il l’avait
e Silvie, qui en fut extrêmement surprise. Il finit en ordonnant à sa femme par tout le pouvoir qu’il avait sur elle, d’épous
, et du don de son bien qu’il leur réitéra ; après quoi ayant prié sa femme qu’elle l’embrassât pour la dernière fois, il mou
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
droit d’où cette voix sortait, y courut et entendit distinctement une femme qui se plaignait et qui criait au secours. Traîtr
s chevaliers, se rejeta dedans sitôt qu’il les vit aller à lui. Cette femme vint en courant se jeter aux pieds du cheval de D
rbarie sans prendre son parti. — Eh bon, bon, interrompit Sancho, les femmes ont toujours été ce qu’elles sont, elles ont touj
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
on épouse et le comte du Chirou, qui tous lui devaient la vie, et les femmes leur honneur ; et comme la reconnaissance est le
cesse ; et ma foi, Monsieur, poursuivit-il, toutes les filles et les femmes en sont là logées ; elles font toutes là-dessus l
hâtaignes en enfer si j’ai jamais rien de commun avec aucune fille ni femme que la mienne, et je recevrai Altisidore en fille
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
ui mardi, c’est elle qui me cause tout ce beau ménage ; au diable les femmes , elles m’ont toujours porté guignon. Là-dessus il
elles m’ont toujours porté guignon. Là-dessus il s’emporta contre les femmes d’une manière terrible, et fit rire toute la comp
29 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
assant sitôt qu’il le vit ? Je viens, répondit Des Frans, de voir une femme fidèle, et d’assister à son mariage, qui s’est fa
ute Des Frans. Il est rare, reprit Des Ronais, d’en trouver parmi les femmes dans le siècle où nous vivons. Vous n’avez pas ta
30 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
ou plutôt qui n’avaient point du tout dormi la nuit, tant hommes que femmes , allèrent se reposer. On examinait par des trous
our le lendemain. —  Ajoutez donc, Monsieur, interrompit Sancho, sans femmes qui les fassent enrager et sans enfants à nourrir
31 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
n, non, Madame, répondit Sancho, ils sont trop heureux pour avoir des femmes , et ont trop d’esprit pour en prendre ; celui don
our en prendre ; celui dont je parle est fils d’une maîtresse, et ces femmes -là sont commodes, car on les change quand on veut
32 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
it de Sainville, où elle reçut les offres de service qu’on lui fit en femme de qualité, et les charma par son esprit et ses c
33 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
i, s’écria-t-il, je sens que l’eau opère dans mon gigier ; je hais ma femme comme tous les diables, et si elle était ici prés
34 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
otte enrageait de toute son âme, et que Sancho s’en prenait déjà à sa femme et à la comtesse. Il ajoute, qu’après mille pensé
35 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
u’il avait appris d’eux, qu’ayant voulu attaquer un carrosse plein de femmes et l’amener, pour avoir les chevaux dont ils manq
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