ssus que comme le duc de Médoc était parti de chez lui sans dire à la
duchesse
ni où il allait ni pourquoi il sortait, ne le voy
itôt que ces scélérats furent proches d’eux, prenant l’écuyer pour le
duc
dans son carrosse, ils y lâchèrent quatre coups d
le cocher. cassèrent une jambe à un valet de pied et firent tomber la
duchesse
évanouie. Heureusement pour elle Don Quichotte et
hemin du bruit et furent en un moment hors du bois. Le carrosse de la
duchesse
n’en était pas à deux cents pas, ainsi nos aventu
misérables faisaient. Dans la croyance où ils étaient d’avoir tué le
duc
et la duchesse, ils ne songeaient plus qu’à se sa
s faisaient. Dans la croyance où ils étaient d’avoir tué le duc et la
duchesse
, ils ne songeaient plus qu’à se sauver, et pour c
rade, ce qui donna le temps à Don Quichotte de revenir à lui, et à la
duchesse
celui de reprendre assez ses sens, pour s’apercev
tait fait à la tête des chevaux du carrosse, et devant les yeux de la
duchesse
, qui ne savait qui étaient ses vaillants défenseu
hir le coup, en lui poussant son cheval sur le corps, en sorte que la
duchesse
en fut quitte pour la peur, et pour une égratignu
. Don Quichotte qui venait de terrasser celui qui avait voulu tuer la
duchesse
. ne voyant plus qu’un homme en état de défense, e
aussi bientôt purgé le monde. Les gens qui venaient au secours de la
duchesse
étaient les siens mêmes, qui après avoir été de l
qu’étourdis. De sorte que de ces six qui avaient voulu assassiner le
duc
, il n’y en eut que deux qui restèrent sur la plac
se. Ils levèrent en même temps l’armet, Don Quichotte pour aller à la
duchesse
, et Sancho pour boire. Ce fut là que cette dame l
e, de crainte d’être entendu de son maître, qui présenta la main à la
duchesse
, pour la faire descendre de carrosse, pour en ôte
t de conduite et de valeur. Il avait mis pied à terre pour aider à la
duchesse
à descendre de carrosse, et Sancho n’était point
se, et Sancho n’était point encore remonté sur son cheval, lorsque la
duchesse
, qui s’informa du duc son époux, ayant appris qu’
encore remonté sur son cheval, lorsque la duchesse, qui s’informa du
duc
son époux, ayant appris qu’il était lui-même dans
après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la
duchesse
fit venir au château. Ce fut ainsi qu’en s’acco
ense ou sa pension. Nous parlerons de cela une autre fois, lui dit le
duc
en riant ; Parafaragaramus n’en a point parlé, co
e, et en bon mari plutôt que par vaine gloire. Quoi qu’il en soit, le
duc
, qui le dit tout haut après le départ du courrier
était parti pour se rendre à Madrid suivant les ordres de la Cour. La
duchesse
à qui son frère avait écrit avait trouvé dans son
ait rendez-vous à Madrid. Elle se disposa donc à partir avec les deux
ducs
espagnols et Valerio qui y étaient appelés, et av
nt d’où venait un si grand bruit. Altisidore voulut répondre, mais la
duchesse
lui imposa silence. — Bien ou mal il faut se tair
e que c’est donc que vous avez eu à démêler ensemble ? lui demanda la
duchesse
. — Pardi, Madame, ne le voyez-vous pas bien ? Ell
e corrompre jusqu’au dernier marmiton. — Je la mettrai dehors, dit la
duchesse
. — C’est bien fait, répliqua Sancho ; mais retene
ua Sancho ; mais retenez-lui sur ses gages la valeur de ma fraise. La
duchesse
lui promit, et chacun s’en alla en éclatant de ri
e, et elle me paiera ma fraise, ou bien nous serons deux. — Madame la
duchesse
a promis de vous la faire payer, lui dit le curé,
it mis en sentinelle sur le chemin. Toute la compagnie, et surtout la
duchesse
, était fort aise de parler à elle avant que Sanch
y laisserons pour voir ce que fit Thérèse à son arrivée. Sitôt que la
duchesse
la vit, elle la reçut fort honnêtement, et celle-
ntrer à marcher droit. Eh bien, Madame, me voilà venue, dit-elle à la
duchesse
; je vous aurais apporté un présent si le gland a
tous seigneurs tous honneurs. — Je vous en rends grâces, répondit la
duchesse
en riant ; Monsieur le duc vous a envoyé chercher
Je vous en rends grâces, répondit la duchesse en riant ; Monsieur le
duc
vous a envoyé chercher, poursuivit-elle, pour par
e quand on a sommeil que dans un bon lit. — Cela est bien, lui dit la
duchesse
, mais votre mari est-il honnête homme, et vous tr
comme une épingle en a une. — N’est-il pas un peu ivrogne, demanda la
duchesse
, et vous, ne buvez-vous pas un peu ? — En bonne f
t afin que j’aille l’embrasser. — Vous le verrez bientôt, répondit la
duchesse
. Cependant j’ai à vous dire qu’il veut marier sa
ut parler de rien ? — Il se trouve ici un fort bon parti, continua la
duchesse
sans faire semblant d’avoir pris garde à ce que l
nce, s’il n’y a de la rime il y a de la raison. — Je le crois, dit la
duchesse
, vous me paraissez trop sage pour faire entrer vo
côté de la forêt, où on lui avait dit qu’il était. Les Espagnols, la
duchesse
et les autres dames se mirent avec les Français a
t nous réconcilier et demeurer bons amis, car voilà qui est fait. Les
ducs
, les comtes et les dames arrivèrent en ce moment,
e, et qu’à peine le pardonnait-on à un crocheteur, et que Monsieur le
duc
était en droit de s’en offenser, cela s’étant pas
a femme quand elle veut s’en aller. — Eh mais, ami Sancho, lui dit la
duchesse
, que tout ce tintamarre divertissait extrêmement,
du feu et des flammes, en criant comme un enragé. L’inquiétude de la
duchesse
ne l’empêcha pas de rire d’un si beau saut, mais
baume de Fiera-bras. — Non, non, Monsieur, lui dit un des gens de la
duchesse
, il y a d’autres remèdes qui à la vérité ne font
aver les plaies, cela emportera à coup sûr le venin et la douleur. La
duchesse
ayant dit qu’il était vrai, il ne resta plus qu’à
chotte et Sancho ne se ressouvinrent pas du gobelet ; en sorte que la
duchesse
leur tournant le dos, et s’éloignant d’eux, leur
à leur discrétion, ou plutôt à leur malicieuse charité. Sitôt que la
duchesse
fut derrière son carrosse, et qu’elle ne pouvait
, que le chevalier avala malgré lui. Pendant cette belle opération le
duc
qui venait en effet au bruit qu’il avait entendu
et au bruit qu’il avait entendu de la forêt, fut bientôt auprès de la
duchesse
, et le premier objet qu’il vit, ce fut les charit
Cela le fit rire de toute sa force, et n’aurait pas sitôt cessé si la
duchesse
ne lui avait pas fait signe. Il fut fort étonné d
ceux qui pouvaient mettre un pied l’un devant l’autre. Après cela le
duc
monta en carrosse avec la duchesse. Don Quichotte
pied l’un devant l’autre. Après cela le duc monta en carrosse avec la
duchesse
. Don Quichotte remonta à cheval. Sancho à cause d
portière du carrosse, et eut lieu d’être content des louanges que le
duc
et son épouse donnèrent à l’envi l’un de l’autre
a au-devant de lui. Il fut en même temps surpris et réjoui de voir la
duchesse
sa parente ; il frémit du péril qu’elle avait cou
hevaux prêts, il fallut prendre patience. Quand le jour fut grand, le
duc
sous prétexte de visiter tout son monde, descendi
d’en venir aux mains. — Eh ! qui sont-elles ces raisons ? demanda le
duc
avec beaucoup de douceur. — Bouche close, interr
lèvres de ses deux doigts. — Eh quoi ! Chevalier Sancho, lui dit le
duc
, c’est vous que je croyais de mes bons amis, et v
parler nuit, et trop gratter cuit. — Si cela est ainsi, leur dit le
duc
, je ne m’en informerai pas davantage, mais du moi
pain, et un gobelet d’argent ciselé sans aucune armoirie. Lorsque le
duc
crut avoir assez donné de temps à Parafaragaramus
parce que pour les mettre tout à fait à l’épreuve des armes à feu, le
duc
avait fait couler entre le fer et le cuir qui les
ongtemps parlé et mangé, car la station plaisait fort à Sancho, si le
duc
ne fût arrivé suivi de toute sa troupe au nombre
nce de se signaler, voulait brusquement entrer dans la forêt, mais le
duc
lui dit qu’il fallait qu’une partie de son monde
é à l’arçon de la selle de son cheval, et la bouteille de l’autre. Le
duc
les questionna sur leurs armes et leurs chevaux q
ent aller, et vous verrez beau jeu. — Allez à la bonne heure, dit le
duc
qui avait divisé sa troupe en quatre, afin d’entr
forêt sans rien trouver ; et comme le jour était déjà fort avancé, le
duc
avait fait résoudre qu’on arrêterait le premier b
si haut, qu’il se brisa tout le corps et resta mort sur la place. Le
duc
parla à l’autre avec tant de douceur, qu’il se la
tournant le dos à ceux qui les cherchaient, ils croyaient trouver le
duc
seul, ou du moins peu accompagné et hors d’état d
hors d’état de leur résister ; mais au lieu de lui, ils trouvèrent la
duchesse
son épouse.
n effet il n’avait été empêché de le relancer que par la présence des
ducs
et des autres ; et parce que sur la foi de son ha
tant par rapport à eux-mêmes, qu’à cause de leurs épouses, surtout le
duc
et la duchesse de Médoc, le comte de la Ribeyra,
ela fou à lier, peut donner à des gens de qualité. Dans ce dessein le
duc
avait envoyé quérir le curé du village de Don Qui
s le château de Médoc, où on l’avait retenu, et on en avait averti le
duc
, qui avait envoyé ordre de le retenir jusqu’à son
tile dans ses desseins. Par le moyen du curé et de Samson Carasco, le
duc
avait découvert l’endroit où demeurait pour lors
tout Sancho, qui était bien recommandé. Sitôt que tout fut résolu, le
duc
les fit partir pour son château, avec ordre de me
nant du repos, au lieu d’entretenir et de fomenter ses égarements. Le
duc
et les autres voyant bien que la morale ne regard
pagnie de Bracamont, qui s’était vêtu d’un justaucorps des livrées du
duc
, et qui passait pour un des valets de pied de la
s des livrées du duc, et qui passait pour un des valets de pied de la
duchesse
. Celui-ci, qui avait ses ordres, et qui n’avait é
n aperçut, et qu’on crut qu’il avait manqué son coup. Il l’apporta au
duc
, qui le lui rendit, avec ordre d’aller les attend
vu poignarder son enfant entre ses bras. La compagnie, et surtout la
duchesse
, n’avaient jamais ri de si bon cœur. Il aurait to
nt son chemin sans faire semblant de la voir, fut arrêté par les deux
duchesses
; et comme la comtesse et les Françaises leur dem
semblant de rien, parce qu’on se moquerait de toi, et que Monsieur le
duc
et Madame la duchesse seraient choqués, s’ils sav
parce qu’on se moquerait de toi, et que Monsieur le duc et Madame la
duchesse
seraient choqués, s’ils savaient que tu eusses vo
onnés. Ils voulurent passer outre sans en demander la cause ; mais la
duchesse
les retint malgré eux. Ah, Seigneur chevalier, di
’il aurait de rendre au jour une personne si belle et si parfaite. Le
duc
dit qu’il en voulait faire les noces, et que pour
eur en demanda pas davantage, et toute la compagnie, c’est-à-dire les
ducs
et le comte espagnols, et les deux Français prire
n’ait point parlé des civilités que notre chevalier avait faites à ce
duc
, et s’imagine peut-être qu’il ne lui en fit point
de toi-même. Lorsqu’ils furent tous assemblés, c’est-à-dire les deux
ducs
, la duchesse Dorothée, la comtesse Eugénie, et Do
e Dorothée, la comtesse Eugénie, et Don Quichotte, Eugénie raconta au
duc
tout ce qu’elle avait dit au lieutenant et que le
Médoc fut trouvé parfaitement bon et généralement approuvé. Comme ce
duc
était un très hon-| nête homme, il voulut bien à
sion étant de purger le monde de brigands. On arrêta sa fougue, et le
duc
, après l’avoir assuré qu’on ne ferait rien sans l
s son appartement, où on passa la nuit avec assez de tranquillité. Le
duc
ne manqua pas d’envoyer le lendemain chercher le
x. Le comte demeura comme frappé de la foudre à ce discours ; mais le
duc
sut si bien le tourner et le convaincre, qu’il lu
ire les corps de Deshayes et de Don Pedre à leur dernière demeure. Le
duc
qui avait amené beaucoup de gens avec lui, en att
allait lui dire de quelle manière cela lui avait été donné lorsque le
duc
lui demanda s’il voulait troquer sa vaisselle con
roc fut fait dans le moment, et quelque instance que lui pût faire le
duc
, il ne voulut jamais être présent aux pesées, et
qui voulurent s’en mêler. Il voulut de plus obliger les officiers du
duc
de recevoir de lui quelques présents ; mais comme
s le remercièrent, et pour l’empêcher de les en presser davantage, le
duc
fut obligé de lui dire, que le premier qui prendr
it fait le troc, Don Quichotte avait été habillé par les officiers du
duc
qui leur en avait donné ordre, sans que notre hér
ner des airs de conséquence, il eut l’effronterie de dire aux gens du
duc
en présence de leur maître, et en leur montrant l
cho soutenant la gageure : Un bon aventurier en vaut deux, dit-il. Le
duc
qui ne voulait plus donner à notre héros aucun su
r seul entretenir ses rêveries environ une heure, après quoi les deux
ducs
, le comte Valerio et les deux Français allèrent l
avec beaucoup d’impatience. Je l’ai conduite dans l’appartement de la
duchesse
mon épouse, où Madame d’Albuquerque et les autres
e sa Dulcinée ne douta pas un moment que ce ne fût elle, et suivit le
duc
et les autres qui l’emmenaient comme en triomphe,
à cette arme d’enfer ? Tenez, Monsieur, ajouta-t-il, c’est madame la
duchesse
qui m’attire tout ceci, car si je n’avais pas vou
errible, et fit rire toute la compagnie qui l’écoutait, et surtout la
duchesse
qui n’en perdit pas un mot ; il fit contre elle m
était armé, et Sancho désarmé voulait passer sans rien dire ; mais la
duchesse
l’arrêta et lui demanda où il allait si vite. Il
n ne l’avait questionné. On marchait toujours cependant, et enfin les
ducs
qui marchaient les premiers, s’arrêtèrent tout d’
her de quinze pas des armes qu’on voyait. Je ne vois rien, lui dit le
duc
. — Ni nous non plus, dirent tous les autres pres
n, ni d’un paquet qu’on lui avait attaché au derrière, pendant que la
duchesse
et les autres le questionnaient. L’enchanteur qui
oi. — Hé ! contre qui l’animez-vous, Seigneur chevalier ? lui dit le
duc
. Nous ne voyons rien. — Je l’anime, Monseigneur,
plomb, dont il lui accommoda le corps le plus joliment du monde. Les
ducs
et tous les assistants prièrent notre héros d’all
surtout le gentilhomme qui avait été assassiné dans le carrosse de la
duchesse
. Les dix-sept bandits qui avaient été tués dedans
et sauver celui qui avait indiqué les retraites des autres, comme le
duc
le lui avait promis. Le lieutenant revint trois j
avait promis. Le lieutenant revint trois jours après, et fit voir au
duc
les informations et les interrogatoires des bandi
voir au duc les informations et les interrogatoires des bandits ; le
duc
les trouva comme il l’avait souhaité, et les comm
’avait garde de demeurer en si beau chemin, reprit la parole après le
duc
, et après avoir répété une partie de ce qu’il ava
envier, car il en aura besoin pour soutenir les rudes assauts que les
ducs
, le comte, leurs épouses, les Français et les Fra
tre ; de manière qu’ils l’auraient bientôt expédié si les gens que le
duc
avait envoyés après lui ne fussent arrivés assez
la dernière goutte. Sancho avait repris toutes ses forces lorsque les
ducs
de Médoc et d’Albuquerque, le comte de la Ribeyra
uichotte, s’en retournèrent au Toboso. Il ne resta au château que les
duchesses
de Médoc et d’Albuquerque, la comtesse Eugénie et
enues ; elles commençaient à se croire des gens de conséquence, et la
duchesse
ne trouvait pas un plus grand plaisir que celui d
pas de bon cœur, et le rire et la faim ne sont pas bien ensemble. La
duchesse
, après l’avoir assurée que le mari qu’on destinai
nchette, lui dit sa mère en présence de toute la compagnie, Madame la
duchesse
veut te marier avec ce jeune homme-là ; si c’étai
s un lieu si indigne d’elle, et du sujet qui l’y avait fait venir. Le
duc
et la duchesse d’Albuquerque, qui savaient pour l
mis ; malgré toute sa modestie elle ne put s’empêcher d’en rire ; le
duc
qui lui donnait la main, Dorothée et Gabrielle qu
ux dames françaises, et pour un gentilhomme qui en avaient besoin. Le
duc
la reçut fort civilement. Et ayant appris que ces
anté, et c’était pour tenir ce petit conseil qu’elle avait empêché le
duc
d’offrir une place dans son carrosse à la demoise
raite dans son château à des gens qui avaient été fort maltraités. Le
duc
lui dit que c’était des Français et des Française
sinage de tant de brigands qui y faisaient de si grands désordres. Le
duc
et la comtesse pour ne rien dire qui donnât matiè
Eugénie se contraignit pour ne donner aucun soupçon à son époux ; le
duc
et la duchesse d’Albuquerque tâchèrent d’y inspir
n’ai pas cru devoir en priver le lecteur. Il prit la parole après le
duc
, et voici ce que Cid Ruy Gomez lui fait dire. Vou
aM. — Votre femme est donc méchante, Chevalier Sancho, lui demanda la
duchesse
, puisque vous vous en plaignez ? — Pardi, Madame,
omme les autres femmes. — Comment comme les autres femmes ? reprit la
duchesse
, croyez-vous qu’elles soient toutes méchantes ? —
il parlerait autrement. — Et comment en parlerait-il ? lui demanda le
duc
. — Ma foi, Monseigneur, lui répondit Sancho, il e
lus, et qu’elle met le diable à la maison. — Mais, Sancho, lui dit la
duchesse
, il semble que vous vouliez faire entendre que to
bonne humeur. Le chevalier Sancho a raison, dirent en même temps les
ducs
et le comte, toutes les femmes ne sont bonnes qu’
-t-il, au lieu de dire que les saphirs… — Il faut zéphirs, lui dit la
duchesse
en l’interrompant. — Eh bien, reprit-il, au lieu
fait confidence de leurs affaires. La duchesse de Médoc avait dit au
duc
son époux par un reproche fort obligeant pour la
fut délivrée par des lettres qu’elle reçut de lui, et d’autres que la
duchesse
reçut de son frère, qui leur apprit que le marqui
e dont on l’accusait. La marquise ayant par là l’esprit en repos, les
ducs
et les deux épouses n’ayant eu aucun sujet de cha
irou admirait la valeur, et à qui il devait la vie, aussi bien que la
duchesse
et Eugénie, qui outre cela lui devait encore cell
avait inventé quelque tour. On avait résolu de faire arriver chez le
duc
les aventures les plus surprenantes, et d’y faire
chevaliers vaincus, et vous dans le chemin de la gloire ; Monsieur le
duc
avait ordonné qu’on emmenât une charrette pour en
sque Parafaragaramus qui venait de relancer Don Quichotte, parut. Les
ducs
, le comte et leurs épouses lui firent de loin de
her des viandes qui sortaient de l’enfer, et s’excusa d’en manger. Le
duc
tira Sancho en particulier, et voulut lui faire n
e lui mon épée nue. — Désabusez-vous, Seigneur chevalier, lui dit le
duc
, je ne crois pas que ce soit lui qui ait fait cet
i Parafaragaramus. — Je voudrais bien, dit notre héros en parlant au
duc
, que Monsieur le bachelier que j’ai vu chez vous,
t, la peinture n’en aurait pas été sèche ; c’en était un autre que le
duc
avait fait peindre depuis quelque temps, et qu’il
Quichotte prit la parole, et dit qu’il laissait le soin à Monsieur le
duc
des affaires de la marquise et de Silvie auprès d
encore temps de songer à leur départ, Seigneur chevalier, lui dit le
duc
; nous ferons tous le voyage ensemble : nous vous
désormais Mademoiselle de la Bastide, Silvie coucha avec sa tante, le
duc
et la duchesse d’Albuquerque eurent le plus bel a
que nous ne mangeons pas à la même écuelle, et que vous êtes avec des
ducs
et des comtes pendant que je suis avec des valets
t touchante de Deshayes. Le lendemain matin Eugénie envoya prier le
duc
et la duchesse d’Albuquerque et Don Quichotte de
seur qui ne l’avait point quitté depuis le soir du jour précédent. La
duchesse
et Eugénie emmenèrent la marquise et Silvie dîner
ndre service. Dorothée, Valerio et Eugénie se joignirent à lui, et le
duc
qui avait l’âme toute généreuse, et qui se faisai
ir de rendre service aux gens de qualité, fit non seulement ce que le
duc
avait promis qu’il ferait en écrivant à son beau-
e je commence à m’ennuyer dans ce château. Je sais bien que Madame la
duchesse
n’épargne rien pour m’en rendre le séjour agréabl
à part vous n’êtes qu’un simple gentilhomme, et vous mangez avec des
ducs
et des duchesses, vous riez tous ensemble et êtes
n’êtes qu’un simple gentilhomme, et vous mangez avec des ducs et des
duchesses
, vous riez tous ensemble et êtes camarades comme
et son écuyer après avoir pris congé des dames, et avoir remercié la
duchesse
, prirent le chemin du Toboso, et couchèrent le pr
de bataille, il ne laissa pas de le suivre pour en être certain. Les
ducs
et les autres, Français et Espagnols, qui avaient
ateurs en eurent pris tout le plaisir qu’ils en pouvaient prendre, le
duc
fit partir son maître d’hôtel. Celui-ci qui était
ec quatre valets de pied déguisés en satyres, auprès de l’arbre où le
duc
était monté, partit au premier signal, et marcha
une soumission profonde, et passa directement sous les arbres où les
ducs
et les autres étaient cachés, et sa confusion leu
cho ; celui-ci lui avait dit tout ce qu’il en savait, et là-dessus le
duc
avait imaginé, et en même temps résolu d’exécuter
otte n’aurait pas trouvé bon que l’affaire se fût passée sans lui, le
duc
voyait bien qu’il lui serait d’un grand secours,
avaient écoutée. Ainsi quand nos aventuriers cessèrent de parler, le
duc
se retira à son appartement. Il fit prendre à l’o
e ce prodige, car j’ai encore à m’en servir. Retournons à Sancho. Les
ducs
et le reste de la compagnie crièrent tous en même
sions qu’il faisait pour se tenir droit, faisaient mourir de rire les
ducs
et les autres qui le suivaient à pied. Comme ils
endirent de cheval et en firent autant. Sancho fut mis entre les deux
duchesses
, quoiqu’il s’en défendît beaucoup ; mais ses fess
sa se crever, en faisant raison le verre à la main à tous les gens du
duc
et du comte qui étaient venus le voir pendant la
se cassa entre ses mains ; ainsi il se trouva démonté et désarmé. Le
duc
qui le vit dans le plus grand embarras où il eût
nt de l’épée de ce scélérat, il se mit après les ravisseurs malgré le
duc
et Dorothée qui le firent suivre par quatre caval
urait, criait et s’arrachait les cheveux sans répondre une parole. Le
duc
vit bien que le seul parti qu’il y avait à prendr
suite quelque chose de particulier lorsque j’introduirai Monsieur le
duc
de La Rochefoucauld. 48. Je reviens au Parlement
oins que de mettre sa nièce sur le trône. Il avait fait dire à Gaston
duc
d’Orléans frère de Louis XIII que s’il voulait co
ces de ce médecin l’obligèrent d’en parler comme en riant à Madame la
duchesse
de Chevreuse, et la vérité est qu’il était le pre
aire sa cour à la Reine, ou pour se venger de quelque chose que cette
duchesse
avait fait et qui ne lui avait pas plu, résolut d
fut tenue secrète, n’y ayant eu que le cardinal Mazarin, Monsieur le
duc
de La Ferté et deux dames de la Reine à qui il fa
venons de perdre. Elle eut encore un autre enfant qui a été Philippe
duc
d’Orléans, père de Philippe aussi duc d’Orléans a
ondeurs. Ce ne fut point à moi qu’il le disait, c’était à Monsieur le
duc
d’Arpajon dont nous avons vu la veuve première da
ne Victoire de Bavière. Ils se promenaient ensemble dans le jardin du
duc
où j’allais à tout moment et qui me connaissait p
en avait compris un dont le titre était Le coffre-fort de Monsieur le
duc
d’Orléans qui lui sert de pupitre pour écrire ses
arquis de Beuvron, lieutenant de roi de Normandie, frère de Madame la
duchesse
d’Arpajon dont j’ai parlé, alla un jour à la chas
n démettre. Monseigneur, Mons[ieur] et Madame d’Orléans, monsieur] le
duc
de Vendôme, et d’autres de leurs affidés, tinrent
xclusion, et suivant ce qu’ils avaient résolu de concert, Monsieur le
duc
de Beauvilliers, qui était du secret, fut chargé
de vagabonds et de fainéants, et donna une espèce de démenti à M. le
duc
d’Orléans, et que, malgré la présence du Roi, ce
t pas, non plus que ceux qu’il mit en oeuvre. Ce furent Messieurs les
ducs
de Bourgogne, d’Anjou, aujourd’hui roi d’Espagne
iage se fit, a fait tout son possible pour l’empêcher, mais Madame la
duchesse
de Bouillon sa mère l’a obligé de refuser les vin
ue M. de Villefranche n’avait qu’une fille (elle a épousé Monsieur le
duc
de Noirmoutier) ; qu’ainsi tout le bien de la fam
office de la Couronne pour la Justice, et qu’il ait le pas devant les
ducs
et pairs. Mais c’est que ce poste n’est pas si lu
ter son humeur gloutonne, et qu’outre cela c’était pour aller chez le
duc
, où il lui était arrivé des aventures qui ne lui
vent je remontai à cheval et j’allai à toutes jambes chez Monsieur le
duc
de Lutry à cinq grandes lieues de là. J’avais l’h
r qu’on ne la remît à un autre jour. Je fendis la presse. Monsieur le
duc
de Lutry qui m’avait tenu parole et qui y était d
ne fût belle, que c’était cette raison qui avait obligé feu Madame la
duchesse
de Cranves, qui n’avait jamais eu d’enfants, de l
. Il me dit qu’il avait été autrefois de la connaissance de Madame la
duchesse
de Cranves, morte depuis environ deux ans ; et qu
vue ; mais Monsieur il faut vous dire comment cela se fit. Madame la
duchesse
de Cranves était sœur de Monsieur le marquis de B
et un fort honnête homme. Il parla de sa famille, et nomma Madame la
duchesse
de Cranves ; c’était où je l’attendais. Vous souv
ait possible afin de pouvoir aller réclamer l’autorité de Monsieur le
duc
de Médoc, gouverneur de cette province, contre le
doivent à leur patrimoine et à la libéralité des princes de Vendôme,
duc
et Grand Prieur. Eh ! où diable me porte la digre
in des Rois. Qu’on lise l’histoire de Hollande, on verra que Philippe
duc
de Bourgogne, dit le Bon, auquel ces pays apparte
tement plus opulente seule que plusieurs souverains ensemble. Ce sage
duc
ne se mêla jamais du commerce que pour y mainteni
ne, nommé M. de La Ville-aux-Clercs. On le fait fils naturel de M. le
duc
de Lédiguière : cela ne peut être, puisqu’il est
ont laissé Messieurs Crusius et Brugman, ambassadeurs de Monsieur le
duc
de Holstein en Perse, qui suivant la relation du
me âge ; pour son frère naturel, cela se peut, car défunt Monsieur le
duc
de Nemours a été un des plus galants hommes de so
r suivi l’exemple de MM. Crusius & Brugman, ambassadeurs de M. le
duc
de Holstein en Perse, qui ne firent nulle difficu
amp;, pendant qu’un clerc le mettait au net, il mena Rupli chez M. le
duc
de Lédiguières, en faveur duquel il avait, il n’y
différents, par rapport à leurs États ; tels que sont l’empereur, les
ducs
de Savoie, de Brandebourg, de Lorraine & d’au
destinait dans l’épée, me mit aux exercices. L’écuyer de Monsieur le
duc
de Ledune était de ses intimes amis, aussi bien q
▲