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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
ma vie, je n’ai qu’une femme qui me fait enrager ; ce serait bien le diable si j’en avais deux. Non, tout ce que vous pouvez
mmes qui s’offrent perdent tout leur prix ; mais, Monsieur, c’est une diable d’affaire que l’amour dans le cœur d’une fille, i
éjà trop d’une femme. O ma foi si j’avais le bonheur de devenir veuf, diable emporte si je ne laissais toutes les femmes pour
, et que les miennes me coûtent bonne… Dieu vous sauve de la main des diables , Monsieur le curé ; je sais ce qu’en vaut l’aune 
x et de bon or, et non pas des feuilles de chêne, comme on dit que le diable en donne. Il n’y a que celui qui gagne de l’argen
n me traitant avec vos raisons comme si j’avais tort. Ma femme est un diable , comme vous voyez bien. Je l’ai battue, n’ai-je p
rt de la peine que j’ai eu à le gagner ? Cependant elle jure comme un diable dans un bénitier et fait la moue d’un pied de lon
. — Eh bien, va-t’en, lui dit Sancho, qui était retourné sur ses pas, diable emporte si je cours après toi ; celui-là est un f
en un an. Gardez Thérèse si vous voulez, je vous la donne, puisque le diable n’en veut point, et si je ne vous demande rien de
de misère ; la bouche donne et le cœur refuse. Il semble que tous les diables soient déguisés en femmes pour me faire enrager d
2 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
ât les mains de ceux qui le touchent : mais, il ne représente que des diables sans chaleur ; & c’est justement ce que les j
artin, dont la table devrait être préférée. Le mouton n’y vaut pas le diable  ; il n’est pas même fait comme celui d’Europe, si
femmes, & les assistants font un bruit & des cris de tous les diables  ; sans doute pour empêcher de distinguer ceux de
eux mains, la tête d’un éléphant, & sur la poitrine une figure de diable en relief, pareille à celles que les peintres &am
avoir assoupis ; & pour moi, je n’en puis rien dire, sinon que le diable s’en mêlait, ou que du moins la démonomachie y av
eize jours. Je sortis bien vite de sa cabane : je ne crois pas que le diable d’enfer soit plus hideux. Qu’est-ce que c’est don
trouvé, outre huit petits canons & quatre pierriers, & pas un diable avec : ainsi, rien du tout à jouer de la griffe.
blanche, & y causent une démangeaison à s’écorcher soi-même. D’où diable viennent-ils de si loin, pour nous dévorer, ou du
èces de quatre. C’est toujours beaucoup. Nous jetterons les idoles au diable  ; &, à bons coups de hache, nous leur ôterons
Je n’en jeûnerai pas seul ; ils y auront bonne part tous trois, ou le diable s’en mêlera. Franchement, je ne suis point conten
mâchoires dans un plus ample détail. Je l’ai, je crois, déjà dit : le diable bouilli, roussi, rôti, grillé, traîné par les cen
Compagnie, & à moi un bon grand flacon de fenouillette : il a le diable au corps sur la lampée. Il n’a pas plu d’aujourd’
s chacun a son goût, & la barbe n’est pas du mien. Et dans quelle diable de digression la barbe m’a-t-elle jeté ? C’est qu
e vent ; &, quoiqu’il ait été bon, nous n’avons guère avancé. Les diables , ou les idoles de Mergui, sont bien difficiles à
90 Toujours même temps de chaleur & pas un souille de vent. Au diable le dessert du Florissant : c’est toujours ce qu’i
la jambe d’une pie. C’est lui que les matelots ont nommé le ressac du Diable  : j’en ai parlé dans le premier volume. Du mer
étions tout proches, & nous y avons entendu un bruit de tous les diables . Toutes les harengères de la halle jointes ensemb
romptement & le fit jeter. Je crois que toute la mateloterie a le diable dans les dents. J’en dirais volontiers ce que le
st malade : nous n’avons pas la moitié de nos gens en bonne santé. Au diable le climat. Je consens d’y être pendu si j’y revie
e on le dit, les cochons du pape, les gens de la maltôte sont ceux du diable . Après que Malroi & moi eûmes dit ce que nous
Chassée. Le dernier m’a répondu, pour tous deux, en me demandant d’où diable je venais, de ne pas connaître ce qu’un moine peu
sentent Eaque, Rhadamanthe & Minos ; & les Portugais sont les diables qui perfectionnent la vive peinture de l’Enfer de
es autres hors de son cabinet, en les donnant à plus de charretées de diables que leurs louis ne valaient de deniers. Cet incid
les uns aux autres que sans doute nous donner mutuellement à tous les diables . Si le diable prenait tout ce qu’on lui donne, qu
res que sans doute nous donner mutuellement à tous les diables. Si le diable prenait tout ce qu’on lui donne, que de femmes &a
regarder l’un l’autre, les yeux fixes sans se rien dire. Les pauvres diables mâchent à vuide ; & cela me fait rire. Nous s
t de résister à six vaisseaux français, qu’on lait passer là pour six diables . Il est constant que nous avons jeté la terreur &
près ces deux-ci en vinrent six autres, qui faisaient un charivari de diable avec des tambours de basque & d autres instru
nt les faire remonter à leur source. Ceux des jésuites qui courent au diable de vauvert (ce sont les propres mots de M. Martin
nce de ce commerce de diamants, un secret, sur lequel je crois que le diable lui-même, tout subtil qu’il est, aurait été pris
ux riches qu’ils avaient achetés. Eh bien ! ai-je tort de dire que le diable aurait pris le change ? Se serait-il imaginé que
s. La peur le prit : il crut avoir fait un grand crime, & que le diable allait le saisir au collet pour le punir d ’avoir
que comme des reliques. Il se mit à crier à son secours, comme si le diable l’avait en effet saisi. Par hasard un Portugais p
e la paix & un jésuite sont aussi peu compatibles ensemble que le diable & l’eau bénite. Je ne veux pour témoin de cec
énagement & de la direction de ses intérêts se livrent à tous les diables avec plaisir, pour faire son utilité, & vérif
ribuent au profit de la Compagnie de Jésus, ne craignent ni enfer, ni diable , pas même le purgatoire, parce que les supérieurs
scariote, c’est-à-dire qu’ils les abandonnent publiquement à tous les diables . Ainsi, ils chantent la Palinodie, & par là s
tassent tous ; & surtout les jésuites, qui sont ici haïs comme le diable , & cependant respectés de tout le monde parce
; nous en savons encore cent fois plus. Nous les haïssons plus que le diable  : trouve le secret de mettre la vie du roi en sûr
curé : tu porterais volontiers le bon Dieu à ta main, & tous les diables à ton cou. Je me suis informé de ce que cela voul
le second prêtre : qu’ainsi il donne le cadet à Dieu & l’autre au diable  ; mais que Belzébut fait si bien son compte que t
t est encore devenu plus fort : on ne peut le tenir. C’est un vent de diable  : notre misaine a été emportée. Du dimanche 4
aine, qu’il fit très mauvais temps, parce, disaient-ils, que tous les diables de l’enfer étaient en l’air à attendre l’âme de c
ur nous achever, notre soute a fait de l’eau sur nouveaux frais. D’où diable vient-elle ? Car il n’a point fait de pluie. Les
-ce pas là vouloir rendre ; & les moines rendent-ils rien ? Et où diable notre pater, s’il avait rendu, trouverait-il de q
ou soi-disant tels, ont aussi peu de charité l’un pour l’autre que le diable en avait pour Job ; qu’ils ne se facilitent rien,
pour se mettre sur les bancs & prendre le bonnet. Je me donne au diable s’il tire aucun secours de ses frères ; j’entends
pagne ne valent rien, & que j’aimerais mieux parler devant eux du diable , d’une putain ou d’un bardache que de Dieu, de la
es b… ont voulu me faire mettre à l’Inquisition, et si je veux que le diable m’étrangle, si je me souviens de ce que j’avais d
chacun notre flacon ; auquel cas je me tairai : sinon, je me donne au diable si je n’introduis sur la scène votre aimable chan
à cause d’un duel où il a tué son homme. Celui-ci, aussi malin qu’un diable , fit semblant de me vouloir consoler, & fit l
ême le premier. Voilà la première scène ; & voici la seconde. Les diables avec qui j’étais avaient fait avertir le gouverne
ours d’une infinité de moines de tous ordres, qui ont jeté le froc au diable , qui en disent des choses horribles, & qui ai
durs, plus cruels & plus féroces que le plus mauvais de tous les diables de l’enfer. Nous en parlerons un de ces jours. Po
Rouen & t’y faire procureur : tu y aurais gagné la vie ; mais que diable allais-tu faire dans cette galère ? Ho bien, pour
n, point de légumes, point de beurre, de l’huile puante. Hé ! comment diable aurions-nous fait ? Du mardi 17 avril 1691
aurais tout dit, si on me l’avait demandé ; & à présent, quand le diable s’en mêlerait, je n’en dirai pas un mot. Que de c
tant mieux. Les pilotes ni l’aumônier n’ont point oublié ma fête. Le diable de La Chassée, qui les en a fait souvenir, était
Pajot que j’ai, m’ont fourni l’idée d’un chiffre que je crois que le diable ne comprendrait pas, à moins que d’en avoir l’int
à ne se pouvoir pas souffrir l’un l’autre. Il appelle cela chasser le diable au nom de Belzébut. Du mercredi 23 mai 1691
eurent. J’ai dit ci-dessus que je crois que toute la mateloterie a le diable dans les dents. Nous avons ici un nommé René Le G
t pas fait un repas fort succulent, car ils étaient si maigres que le diable , tout fin & tout subtil qu’il est, ne pouvait
reçue simple servante. Cette procureuse était normande aussi. Eh ! où diable trouvai-je tant de Normandes pour en faire mes Vé
moureux de sa servante, qui était, pour son clerc &un externe, un diable en sagesse ; & qui, pourtant, s’en laissa don
s & les plus persuasifs. Celui-ci, qui se serait donné à tous les diables qu’il avait à ses pieds une fille aussi sage que
le feu, les faire crever, & les laisser mourir dans cet état. Le diable est-il capable d’inventer une pareille cruauté ?
ui ne leur est rien. Ils donnent des médecines qui feraient crever un diable , qui puisse tous les emporter. J’ai dit ci-dessus
er de la sienne. Ce petit commerce avait duré quelque temps : mais le diable qui se fourre partout, & qui quelquefois fait
, n’y trouvant que de méchants papiers, inutiles & de rebut : Que diable est-ce que cela ? dit-il entre ses dents, mais po
ésolu de ne point partir sans frotter l’échine de l’acteur, fût-ce un diable . Sa femme parut ravie de sa résolution ; &, p
de ceux à qui on l’a donnée : plus de cent millions de charretées de diables en prendraient bientôt possession. Du mardi 24
u papa La Chassée : il prend fort bien les choses ; ce serait bien le diable s’il se moquait de nous à son tour. Du mercred
ce en nous disant pour toute réponse : Je serai donc bien régalé ? Le diable s’en mêlerait-il assez pour que cela fût ? Du
ouchetière & moi craignons bien fort d’être obligés de régaler le diable de La Chassée, au lieu d’en être régalés. Il se d
amp; est venu dîner à bord. Il est ami de M. de La Chassée ; & ce diable , qui se moque de nous, nous a donné en sa présenc
vin, dus pour le déjeuner de La Chassée, & pour son souper ». Le diable n’a pas omis un seul article de ce que nous dîmes
uis, sur les dix à onze heures du matin. Je vas à terre désaltérer le diable de La Chassée qui me persécute. Heureux de me déb
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
aindre, et vous ne voulez pas me laisser démanger où il me cuit ; que diable ferai-je contre un enchanteur, sur qui une épée n
n crible ? Ah mes pauvres armes ! continua-t-il en pleurant. Pourquoi diable allais-je toucher à cette arme d’enfer ? Tenez, M
e faire ; oui mardi, c’est elle qui me cause tout ce beau ménage ; au diable les femmes, elles m’ont toujours porté guignon. L
assue. Pardi, dit-il à son maître, si mon épée ne peut rien contre ce diable , ceci l’assommera, s’il me laisse faire. Il alla
rlements effroyables. Ce fut là qu’il crut effectivement que tous les diables d’enfer étaient à ses trousses. Son maître ne ces
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
rme infernale qui m’a attiré tant d’affaires ; et pour ma langue, qui diable pourrait s’en choquer, puisque je ressemble à not
dit hautement Sancho, qu’elles viennent à présent que j’ai mes armes, diable emporte qui les craint, ni personne du monde ; je
d’où elles ont été depuis retirées par un moine allemand. Mort non de diable , dit Sancho en colère, ces moines se mêlent toujo
e ce qui ne les regarde point ; s’ils disaient bien leur bréviaire le diable ne leur soufflerait pas tant aux oreilles, et j’a
re, il a fait par-ci, il a dit par-là, et boute, et haïe, et tous les diables en un mot s’en mêlent. —  Cela ne te doit pas éto
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
non ferais pas pour cent. Mais, Messieurs les juges des enfers et des diables , ajouta-t-il, ne serait-il pas à propos d’envoyer
ce et fort agréable se mit à le supplier de lui accorder audience. Un diable de si bonne mine attira l’attention de nos deux c
regardant, ce que je dis n’est-il pas vrai ? — Pardi, dit Sancho, ce diable -là tient un registre bien exact de ce que je fais
sière, poursuivit-il s’adressant à Molieros, mais tu n’es qu’un jeune diable apprenti ; les crimes dont tu l’accuses devant no
temps-là pour dire à son maître, que les juges d’enfer ne sont pas si diables qu’on le dit, puisqu’ils entendent raison. Mais,
6 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
sais de quel ordre, ne lui voyant ni croix de par Dieu, ni de par le diable . Il n’y a que huit jours qu’il est revenu au Port
du roi, me dit M. Hurtain, il ne tient qu’à toi de tirer ces pauvres diables -là d’intrigue ; donne-leur une centaine de quinta
tendant, qu’il fallût la croix et et la bannière pour le retenir. Qui diable lui dit de s’en aller ? Je restai donc. Il y avai
lus beau clair de lune qu’on puisse voir, et par un froid de tous les diables . Nous mettons à la voile pour les Indes. J’en ai
u-de-vie que les matelots, il ne tabla que sur son autorité. Voici le diable . Sans savoir si M. Hurtain et moi le trouverions
us souhaiter un bon et heureux voyage, et une santé parfaite. Comment diable  ! reprit-il, après avoir lu le procès-verbal tout
M. du Quesne, et surtout les matelots bretons, qui se donneraient au Diable pour boire, et qui sans façon laissent les vaisse
tre mis à la lessive ; qu’il voudrait que l’eau-de-vie fût à tous les diables , et qu’il me priait d’oublier tout ce qui s’était
Je lui ai répondu encore plus brutalement qu’il ne m’avait parlé. Qui diable vous retient ? lui ai-je dit Votre compagnie ni v
belle Hermione : Allez exécuter ce qu’un rat vous ordonne ; Et que le diable aille avec vous Mais pour moi, laissez-moi en re
la pluie fort menue et bien froide ensuite ; et un froid de tous les diables en haut, et si violent que des poissons étaient p
Si cela était ainsi, il n’y aurait ni saints ni damnés et ni anges ni diables , si j’ose me servir d’un terme si outré. Il faudr
lais ayant pris nos vaisseaux, nos marchandises et notre fort. Que le diable les puisse tous emporter ! Que m’importe à moi et
le paysan de Cologne. Si le pape, comme homme pécheur, va à tous les diables , que deviendra le pape infaillible ? Franchement,
gumes ni œufs, mais seulement des femmes nègres ou noires comme beaux diables . Ovide en avait vu de pareilles, qui lui ont donn
ux paysans qui lui servaient d’acolytes, tous trois noirs comme beaux diables , aussi bien que le porte-croix ; tous quatre revê
uelles qui que ce soit ne voudrait entrer en commerce, à moins que le diable ne fût le maquereau de l’aventure. Telles sont ce
dévoraient des yeux ce que nous avions, qui pourtant ne valait pas le diable  ; et lorsqu’on leur en présentait, ils le prenaie
’argent ; mais ces gens-ci ne font point de crédit aux chrétiens. Que diable as-tu donc été faire à la ville ? m’a demandé M.
à la libéralité des princes de Vendôme, duc et Grand Prieur. Eh ! où diable me porte la digression sur les poètes ? C’est que
i a dit que les brebis du bon Dieu avaient beau être comptées, que le diable avait le secret d’en tondre toujours quelqu’une,
fficile. Qu’un prédicateur parle beaucoup des anges, des saints et du diable  ; qu’il les mêle ensemble en fricassée, ou en sal
sson, et une pipe de tabac pour dessert, serait un véritable régal du diable , et convenable à sa couleur. M. Hurtain ne nous a
s rempli des uns et des autres ; et c’est en effet vouloir chasser le diable au nom du démon que de vouloir, par des remèdes f
me l’a ôté de la main, M. de Chamoreau m’a enlevé mon assiette et le diable de La Chassée m’a ôté ma chaise : le maître d’hôt
a cependant trouvé notre ordinaire propre et honnête. Je ne sais qui diable lui a parlé de la bonite ; mais il a si bien fait
n âge sous un climat de feu ! Réduire à la tisane, qui ne vaut pas le diable , et interdire le vin, qui est sain, à un homme qu
giens et les infâmes apothicaires sont à craindre. Je voudrais que le diable les emportât tous : je lui donnerais encore pour
que lui (ce qui est absolument impossible, étant un original dont le diable seul pourrait être la copie) ou que ce capitaine
rouverons, de quelque nation que ce soit. Il faudrait pourtant que le diable s’en mêlât pour que nous fussions réduits à cette
s-lui donc qu’il m’en donne, lui a-t-il dit ; car je vois bien que ce diable -là est obstiné. Donnez-lui-en, monsieur C..., m’a
la tête jusqu’aux pieds, et ressemblait un ermite par l’habit, et un diable par le visage. Il s’était fait un chapelet avec d
sur nos joues enflées, et en leur faisant un pied de nez. Les pauvres diables étaient démontés. Enfin, après avoir bien ri à le
a baille vide ; et, dégoûtant d’eau de tous côtés, et noir comme beau diable , il est monté sur la dunette : jarnidié, a-t-il d
e paraît pas avoir beaucoup de religion. Ils l’ont nommé le ressac du diable , qui est un remous dans île de Saint-Domingue. Un
tes Sud. Du lundi 8 mai 1690 Le chevalier de Bouchetière, ou du diable , car son ordre est inconnu, me donnera-t-il toujo
x autres, m’a-t-il dit. Bon, ai-je repris : me voilà pas mal ! Hé que diable en ferais-je ? Si vos gens, qui ont la rage à la
dit. Oui, Dieu merci, lui ai-je répondu d’un ton de tartuffe. Double diable , m’a-t-il dit, tu en sais plus long que moi : boi
à cet âge ! était-ce pour le réchauffer en plein été ? ou avait-il le diable dans les reins ? J’ignore où il s’est retiré : M.
arements ; mais, comme il dit, il faudrait qu’un homme fût pire qu’un diable pour ne pas se convertir après tant de pénitences
aples, que c’est le paradis terrestre ; mais qu’il est habité par des diables . Ce pays est sans contredit un des plus heureux q
sien ; et le mélange des deux cultes s’étant insensiblement fait, le diable , qui pousse toujours du mal au pis, leur aura per
ix comme elles. Ces sortes d’amour à la Céladon me choquent comme le diable  ; parce que je crois qu’un homme d’esprit ne doit
ur sont-elles échappées ? N’en ai-je pas fait jeter ? Je crois que le diable rôti, bouilli, grillé, traîné par les cendres, la
oirs, qui nous les montrèrent, ne voulurent pas plus approcher que le diable de l’eau bénite, étant pour eux l’animal le plus
ujours bon vent : nous allons trouver quelque Anglais, qui sera moins diable que celui d’Amzuam, et qui souffrira que les chré
es ? Du mardi 25 juillet 1690 Toujours bon petit vent, et autre diable à confesser. Nous avons encore vu une autre île c
s, et jurait en homme de mer, c’est-à-dire qu’il se donnait à plus de diables qu’il n’y a de pommes en Normandie, que sans les
qu’une si infâme poltronnerie me causait : Eh, morbieu, monsieur, où diable voyez-vous ni mousquets ni grenades ? Je ne vois
iable voyez-vous ni mousquets ni grenades ? Je ne vois que de pauvres diables , assis sur le cul, la pipe à la gueule. Donnons d
leur a crié à plus d’une portée de fusil de venir à bord. Eh, comment diable y viendront-ils ? ai-je répondu : leur chaloupe e
t laissée aller, toutes ces richesses lui seraient restées ; mais, le diable , qui se fourre partout, lui a inspiré de la tenta
n’était point en état de s’exposer à sentir celle de la chaudière des diables . Il a voulu faire exhibition de pièces. Autre mat
rder, et tout le monde en a ri de bon cœur aussi bien que moi ; et au diable qui y a mis le hola. Quand il a été bien las, il
tota : redeunt spectacula mane. Il a fait toute la nuit un temps de diable  ; mais il s’est éclairci avec le jour. Les couran
agodes, ou temples d’idoles. Ce peuple-ci est bien à plaindre ; et le diable y est bien puissant, puisqu’il se fait adorer en
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
re s’ouvrit encore de quatre côtés, et il en sortit quatre figures de diables qui se jetèrent sur Freston, et qui fondirent en
x de lion par-dessus ses armes ; il avait sur l’estomac une figure de diable en relief dont les yeux éclataient comme des chan
dar, Balerme, Montésinos et leur suite, se mirent à faire un bruit de diable , et à crier : Du pain, du pain, à la famine. Don
ieillard vénérable, et non plus en géant, et il était suivi de quatre diables qui tenaient au milieu d’eux Sancho Pança désarmé
it remarquer à Sancho, qui tout aussi bien que lui se serait donné au diable que ce désenchantement était une vérité constante
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
se couvrir de ses armes noircies, croyant être si bien déguisé que le diable lui-même l’aurait pris pour un autre. Après cela
, répondit Don Quichotte. —  Eh mardi ! tu l’avoueras, quand tous les diables d’enchanteurs s’en devraient mêler, lui répliqua
core à cause de ton maître, qu’il veut perdre, et qu’il hait comme le diable , parce qu’il est écrit dans les destinées, que le
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
êchent, et en laissent la pratique aux autres ; témoin la charité, au diable le liard qu’ils donnent aux pauvres ; témoin la p
féré n’est pas perdu. Courage, mon Maître, dit-il à Don Quichotte, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme ;
e une fille de lui dire une fois qu’on l’aime, parce qu’après cela le diable le lui répète sans cesse ; et ma foi, Monsieur, p
s ; mais les brebis du bon Dieu ont beau être gardées et comptées, le diable trouve toujours le secret d’en tondre quelqu’une
10 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
ux paysans qui lui servaient d’acolytes, tous trois noirs comme beaux diables aussi bien que le porte-croix, revêtus d’aubes bl
gués de la chaleur et du chemin, et après l’avoir cent fois donnée au diable  ; et vîmes en entrant une muraille de moellons et
est comptable, dit la chanson, nous l’avons éprouvé, mais c’était le diable à confesser que le quart* d’heure de Rabelais. Vi
ts sur sa fièvre. Du jeudi 6. [avril] Point de vent, chaleur de diable . Du vendredi 7 [avril] Il a beaucoup plu ce
ent malgré l’assaisonnement du pâté. Enfin ce serait un régal pour le diable et qui conviendrait à sa couleur, que du marsouin
telots ne leur font point de quartier. Je crois qu’ils mangeraient le diable s’il tombait entre leurs mains. Cet animal a la t
e notre marmite sur le feu a jeté la viande et le bouillon à tous les diables , ainsi très pauvre dîner. Ce n’est pas que la mer
la mer ; aussi avons-nous roulé d’une telle force que quand tous les diables eussent été au bout de nos vergues pour se brandi
lants sacrifices, qui par succession de temps et par l’instigation du diable qui pousse toujours du mal au pis, et par la pers
urs bon vent : nous allons trouver quelque Anglais qui ne sera pas si diable que l’autre et qui souffrira que les chrétiens lu
n sont la dupe. Du mardi 25. [juillet] Toujours bon vent. Autre diable à confesser, nous avons vu une île ce matin, laqu
ontre les courants et jurait en homme de mer, et se donnait à plus de diables qu’il n’y a de pommes en Normandie que sans les c
t tota, redeunt spectacula mane. Il a fait toute la nuit un temps de diable mais vers la pointe du jour il s’est éclairci. Le
u temples d’idoles. Ce malheureux peuple-ci est bien à plaindre et le diable y est bien puissant puisqu’il se fait adorer en p
nt de Siam portait la croix, mais il ne représente que des figures de diables , et c’est justement ce que les Jésuites cherchent
t deux mains, la tête d’un éléphant, et sur la poitrine une Figure de diable pareille à celle que les peintres font pour faire
tenus par des scélérats qui profitent de leur faiblesse ; et à qui le diable même donne le pouvoir de faire des choses surnatu
t les avoir assoupis, et pour moi je n’en puis rien dire sinon que le diable y avait part et s’en mêlait. Ces peuples sont cha
dimanche 10. [septembre] Toujours même temps et resté en rade. Ce diable de pays-ci me déplaît bien fort, il est bien vila
t pour n’être pas dévorée et se défend durement, mais inutilement. Le diable même rôti ou bouli, passerait le pas. Je me souvi
sieur de Porrières qui le fit jeter à la mer. Soit dit en passant, le diable ne se tirerait pas bragues nettes de leurs mains
regarder l’un l’autre, la bouche ouverte sans rien dire. Les pauvres diables mâchent à vide, cela les fait enrager et moi auss
sister à six navires de guerre français qu’on fait passer là pour six diables . Il est constant que nous avons jeté partout la t
es tambours de Basques et autres instruments qui font un charivari de diable . Après ceux-ci les parents, après les parents le
s si l’éclipse d’hier a fait renforcer le vent, mais c’est un vent de diable  : notre misaine a été toute emportée. L’éclipse d
emps qu’on eût vu de mémoire d’homme, parce disaient-ils que tous les diables étaient en l’air qui attendaient l’âme de ce prél
r assurément ce n’était pas le vent qui soufflait, c’étaient tous les diables d’enfer qui étaient venus tenir leur assemblée gé
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
yaux crient que mon gosier est bouché, et quand ce serait le reste du diable que je leur envoierais, il faut leur faire voir q
tre héros. —  Il y a, répondit l’écuyer, bien d’autres nouvelles ; un diable qui vous en veut, est tout fraîchement sorti de l
tir de l’enfer tout d’un coup, et que vous y avez vu rentrer de même. Diable emporte si j’étais l’enchanteur je les laisserais
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
comtesse. —  C’était mon dessein, reprit Sancho, mais il est venu un diable d’enchanteur qui m’en a détourné. Là-dessus il co
ir à pied ? Tenez, Monsieur, poursuivit-il, laissez-moi en repos, ces diables d’enchanteurs en savent plus que nous. Don Quicho
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
r. —  Et plus de horions à gagner, interrompit Sancho à son tour. Les diables d’enchanteurs n’ont qu’à se joindre à ces gens-là
matin de bonne heure sur pied, dormons, ou me laissez dormir, car le diable m’emporte si je réponds ; un bon payeur ne craint
14 (1721) Mémoires
s suivent ; allez à Charenton, faites-vous calviniste, je me donne au diable s’ils ne vous imitent et ne font comme vous ; car
us avare de tous les hommes. Il aurait pris de l’argent de la main du diable s’il lui en avait offert, et aurait sur l’intérêt
il craignait bien que Dieu plus juste que lui ne l’envoyât à tous les diables . Certainement il me paraît que dans cette réflexi
inal Qui fit tant de mal en sa vie Nous n’avons plus que la copie. Le diable a pris l’original. 89. Après sa mort M. Fouquet
entretuer ?… Toutes ces inventions que le Manitou (c’est parmi eux le diable ou le mauvais esprit) a inventées étaient inconnu
en poussant sa femme vers M[onsieu] r d’Argenson, va-t-en à tous les diables , je ne veux pas ressembler aux maltôtiers qui ent
, et elle honnête femme n’ayant que le seul défaut d’avoir la tête du diable . Il a toujours eu la bonté de ne point exposer le
aucune différence. Le malhureux donneur d’avis s’imaginait ou que le diable s’en était mêlé, ou que sa propre femme l’avait t
s infâmes, en voici quelques-unes : Ci-gît Jean-Baptiste Colbert, Au diable soit quiconque y perd. ... Ci-gît le père des imp
, il le manda, et celui-ci, qui se serait volontiers donné à tous les diables pour l’intérêt, ne hésita point à sacrifier la pr
ce que dit La Fontaine étant vrai ...Qu’entre femelles Volontiers le diable s’y met, la nourrice reçut un soufflet, ce qui a
quis, te voilà donc maréchal ? — Oui, répondit le marquis. — Eh ! que diable vas-tu faire de ton bâton, lui demanda M. Panneti
es au Sud, d’autres à l’Est et d’autres à l’Ouest, ainsi du reste. Au diable le vaisseau anglais qui se déclara pour nous. Au
, je les vis tous deux également étonnés me dire qu’il fallait que le diable s’en fût mêlé. Je lui dis dans quel état était no
ussi leur donnait-il l’absolution à vue de pays, et par là mettait le diable en droit d’en appeler à travers champs. Nous en a
r a toujours fait merveille, lorsqu’il a beaucoup parlé de Dieu et du diable à tort et à travers ; et qu’à l’égard de la confe
C’est lui qui pour une pistole Faisait deux cents écus de frais : Où diable allait-il à l’école Pour savoir de si beaux secre
e regarda entre les yeux, les deux bras croisés sur l’estomac : A qui diable t’es-tu donc conseillé ? Comment, maraut, tu croi
elations ce sont tous des saints, même des saints à miracles. Mais le diable est qu’ils ne sont saints qu’en écriture ou tout
it ne l’exemptera pas, non plus que les siens, des griffes de pareils diables . C’est une nation fougueuse qui respecte trop peu
tés, à la tête, aux ailes et à la queue, qu’il s’en allait à tous les diables . 287. Revenons à Crozat. Il est certain que son e
e que La Boulaye pétillait de revenir de France et donnait à tous les diables sa lieutenance de Roi avant que d’en avoir pris p
15 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
ce fut là mon coup d’essai, qui a été suivi de tant d’autres, que le diable n’en dirait pas le nombre. Elle me recommanda le
On l’aurait pris pour un petit saint, quoiqu’il fût aussi malin qu’un diable . L’écuyer lui en voulait : il lui donna un jour à
auvaise humeur ? Est-il pas du logis aussi bien que vous autres ? Que diable avez-vous à faire les mines que vous faites ? Et
ue nous pûmes trouver. Celui qui était fait pour habiller un homme en diable , tout garni de sa queue et de ses griffes, m’échu
ucher ; il fallut donc revenir à pied. La nuit était noire comme beau diable , et la quantité de vin que nous avions bu nous fa
uit, si le savatier ne fût venu détourner sa boutique. Il crut que le diable en avait pris possession, et fit un cri enragé, q
le masque sur le nez, et personne ne doutant que je ne fusse un vrai diable , on fit bientôt place aux griffes que je montrais
poursuivis-je, et peut-être plus. Je vous en fais juge vous-même, qui diable voudra d’elle ? Elle n’a pas la moindre qualité q
ambre et lut d’un bout à l’autre ; imaginez-vous ce qu’il pensait. Au diable le paquet, dit-il en achevant, et celui qui l’a e
e dans un endroit plus commode, lorsqu’une servante, que je donnai au diable dans le moment, et qui pourtant me fit plaisir, v
re, Dieu sait comment. La Delorme de l’autre côté faisait un bruit de diable pour se faire ouvrir. Je priai cette autre femme
Je me perds là-dedans, et si j’étais assez crédule pour croire que le diable pût emporter quelque chose, je croirais presque q
voilà remise avec votre maîtresse, lui dit-il sitôt qu’il la vit. Que diable , ne soyez pas quelquefois si bonnes amies ensembl
t qu’à contrecœur pour le corps, et par mortification pour l’âme. Que diable , poursuivit-il, auriez-vous voulu que j’eusse fai
e, et qu’étant monté dans son appartement, où j’entendais un bruit du diable , je la trouvai toute seule à une petite table, et
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
on mari que pour le trahir ; ce sont des importunes à demander et des diables à rendre. Thérèse n’en croquera que d’une dent ;
-t-il en courant ouvrir les rideaux du lit à Don Quichotte, vivat, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme ;
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
il commença par la tête, car les têtes des femmes sont dures comme le diable , surtout celle de la mienne. Tout le monde se mit
dire, c’est pour lors qu’elle ne se contraint plus, et qu’elle met le diable à la maison. — Mais, Sancho, lui dit la duchesse,
18 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
roles, avaient surpris un de ces instants de pitié, auxquels les plus diables sont sujets quelquefois malgré eux. Il m’avait ac
ne pensais, quoiqu’il fût bien persuadé que j’aurais voulu le voir au diable . Venez, ajouta-t-il, souper avec nous. Quand je v
de et de bonne humeur, j’étais porté au badinage ; et enfin, comme le diable se mêle de tout, nous travaillâmes à faire un tro
t qu’entrer en goût, court au change, et en fait tant, qu’à la fin le diable emporte la voiture et les cavaliers. Il était imp
il n’a presque employé son temps qu’à se plaindre, et à me donner au diable entre cuir et chair, et qu’il t’a laissée en repo
19 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
deux en même temps, son aînée se rendit, mais elle qui a une tête de diable , bien loin d’imiter sa sœur et d’obéir à mon père
son ridicule refus, qu’il consentirait plutôt que sa fille épousât le diable que moi. Nous nous étions attendus à cette répons
lorsqu’il serait temps de paraître. Il s’était si bien déguisé que le diable l’aurait pris pour un autre, et outre cela il éta
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
ens que l’eau opère dans mon gigier ; je hais ma femme comme tous les diables , et si elle était ici présentement, je lui casser
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
tait l’histoire de Sainville et de Silvie. L’hôte faisait un bruit de diable  ; et très peu persuadé de la vertu des Françaises
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
—  Ma foi, répondit Sancho, je m’y suis mis moi-même ; mais c’est ce diable de Parafaragaramus qui m’y a attaché par enchante
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
u’ils cherchaient. On doit se ressouvenir que ces bandits étaient les diables forgerons que notre héros avait mis en fuite, et
24 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
un endroit où vous seriez aussi bien claquemuré pour le moins. Fi, au diable , poursuivit-il, misérable âme de boue, et de crap
emin de l’église où je voulais aller, qu’il aurait fallu être pis que diable pour ne me pas perdre. J’arrivai à l’heure précis
r personne de ce côté-là. Nous revenions de notre promenade, quand le diable qui se mêle de tout, nous exposa à une aventure t
ù elle était, à la colère de cette femme qui a toujours passé pour un diable , et qui l’est en effet. J’écrivis une copie de ma
25 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
je ferais. Je lus et relus cette lettre : j’en souhaitai l’auteur au diable  ; je lui voulais mal de m’avoir éclairci. Un mome
ites, et vous brouiller avec la Justice. Oui ma foi reprit-il : eh où diable me trouverait-on ? Je n’ai ni feu ni lieu ; et pu
un reste. Il faudrait, reprit Rouvière, qu’il fût plus sorcier que le diable même : les médecins y connaissent-ils quelque cho
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