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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
armes. Tout le monde l’en félicita, on l’arma avec cérémonie ; et les dames y ayant mis la main lui firent plus d’honneur que
dans le bois, où ils virent un déjeuner fort propre sur l’herbe. Les dames et les cavaliers s’assirent sur des gazons. Nos a
ort souvent, malgré la posture contrainte où il était ; parce que les dames qui avaient voulu absolument avoir l’honneur de l
enir que la beauté de Madame la comtesse surpasse celle de toutes les dames de tous les chevaliers errants qu’il y a dans le
terrible aventure, parce que vous n’avez excepté de votre défi aucune dame telle qu’elle soit, d’aucun chevalier errant, vou
a la victoire sur tous les chevaliers comme elle l’a sur toutes leurs dames à ce que vous dites. Il pourrait bien être, repri
ayant été mise en comparaison, et même plus bas que celle d’une autre dame qui est assurément belle, mais qui n’approche pas
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
vint aborder fort civilement, et lui demanda sa protection pour deux dames françaises, et pour un gentilhomme qui en avaient
ient besoin. Le duc la reçut fort civilement. Et ayant appris que ces dames et le gentillhomme dont il était question, avaien
ur sa compagnie ; ce que la Française ayant accepté, alla prendre ses dames , qui étaient la marquise, Silvie, et sa tante, et
La comtesse Eugénie ayant appris que ce blessé était l’époux de cette dame française, lui fit aussi prendre le chemin du châ
mtesse d’aller donner ses ordres pour que rien ne leur manquât. Cette dame y avait pourvu en entrant chez elle : elle avait
elle avait ordonné à son officier de donner des chambres propres aux dames et aux hommes, et avait envoyé chercher le chirur
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
ffrir ; il faut appeler à son secours toute sa raison et l’idée de la dame de son cœur, et sans doute on en sortira à son ho
s ne lui repartirent rien crainte de dispute ; et les Français et les dames qui avaient fort goûté et approuvé ce qu’il avait
 Ah ! Monsieur, lui repartit le curé, sauf le respect que je dois aux dames qui m’écoutent, vous me permettrez de vous dire q
J’en pense, répliqua Sancho, que… Je ne veux rien dire à cause de ces dames qui m’écoutent. — Au contraire, ami Sancho, lui d
devait pas parler des femmes comme il en parlait, surtout devant les dames qui l’écoutaient. — Pardi, Monsieur, répondit San
les m’ont forcé de parler, et puis au fond je ne me plains pas de ces dames , et ne prétends point les offenser ; mais j’enten
les zéphirs, puisque zéphirs y a, se jouaient dans les cheveux de la dame dont Monseigneur et Maître parlait, et les faisai
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
u avouez que Madame la comtesse Eugénie est plus belle que toutes les dames des chevaliers errants qui sont dans le monde, de
hevalier aux armes noires, puisque je prétends te faire avouer qu’une dame , que je ne veux pas te nommer, est non seulement
je ne veux pas te nommer, est non seulement plus belle que toutes les dames que tu viens de dire, mais aussi plus belle que l
de dire, mais aussi plus belle que la plus belle de toutes les belles dames du monde. —  Chevalier, reprit Sancho, j’ai eu la
—  Chevalier, reprit Sancho, j’ai eu la courtoisie de vous nommer la dame pour qui je suis en champ, nommez-moi aussi la vô
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
sais, continua Sainville interrompant le fil de son discours, si les dames espagnoles pourraient s’accommoder d’une jalousie
indre pensée criminelle. Il redoubla ses emportements et dit de cette dame tout ce que sa fureur lui mit à la bouche. La fil
la frapper. Ces sortes de caresses sont, à ce qu’on dit, du goût des dames espagnoles, mais elles ne le sont nullement de ce
ût des dames espagnoles, mais elles ne le sont nullement de celui des dames françaises, qui n’aiment pas qu’on leur fasse l’a
le voisinage de Sotain. Il entendit parler comme les autres de cette dame , et il en fut si vivement touché, que sans déclar
aignant en disait tant de bien. Il lui demanda si effectivement cette dame était aussi belle qu’on disait. Celle-ci lui répo
hait, aussi s’y accorda-t-il volontiers. Il eut le plaisir de voir la dame du logis, et fut charmé de sa beauté ; il ne put
. Elle lui répondit qu’elle venait de Florence, et allait trouver une dame de qualité qu’elle lui nomma, au service de qui e
bien montée que sa maîtresse ; elle ajouta qu’elle espérait que cette dame aurait soin d’elle, parce que son mari était mort
, et qu’il lui procurerait un parti qui l’empêcherait de regretter la dame qu’elle allait chercher, et les parents de son ma
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
der contre elle, il avait prié sa cousine de faire en sorte que cette dame lui rendît justice à l’amiable. Les raisons de ce
Vougy qui demeurait toujours près d’elle, lui tenait compagnie. Cette dame avait marchandé deux lustres de cristal chez un m
ient avec elle, étaient fort scandalisées du compliment bref de cette dame , qu’elles ne connaissaient point. Elles ne savaie
filles. Elle leur dit qu’elle avait été demoiselle d’honneur de cette dame , qui était la princesse de Cologny, qu’elle était
manière et obéi à sa vanité ; que sa confusion venait de ce que cette dame la croyait mariée, et qu’elle ne l’était pas, ce
ncre. C’en est fait, dit-il tout haut, je n’y veux plus songer. Cette dame crut que la fièvre avait attaqué tout d’un coup l
apprendrai tous mes crimes, en vous en témoignant mon repentir. Cette dame fit sortir tout le monde : il se jeta à ses pieds
ionné pour une fille, et le plus profond respect pour une mère. Cette dame avait tous les sujets imaginables d’être satisfai
sura d’une vénération et d’un respect égal à celui de son fils. Cette dame avait fait et faisait encore tout ce qu’elle pouv
avec Madame de Contamine, et se fit surtout tellement aimer de cette dame , qu’elle ne supportait qu’impatiemment le retard
is votre cousine veut que cela soit. Il est beau d’être recherché des dames , reprit Dupuis sur le même ton ; et plus encore d
, et non pas pour demander pardon. Il est en bonne main, reprit cette dame sur le même ton, j’en rendrai bon compte ; mais j
de l’autre. Des Frans se mit entre Madame de Contamine, et une autre dame qu’il n’avait point encore envisagée, et qui n’av
et qui n’avait point encore ouvert la bouche. Il s’aperçut que cette dame avait voulu sortir, et que sans Madame de Contami
ant tout d’un coup, quelle heureuse aventure vous conduit ici ? Cette dame surprise, lui répondit que c’était à Mademoiselle
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
hors de vue, on ramena le triste Don Quichotte dans l’appartement des dames , où chacune le consola le mieux qu’elle put de la
crire en sa faveur. Il chargeait son épouse d’en bien remercier cette dame et de rester auprès d’elle jusqu’à ce qu’il lui f
s arrivèrent dans le moment qui empêchèrent Sancho de la rosser ; les dames parurent aussi et demandèrent d’où venait un si g
n lui avait dit qu’il était. Les Espagnols, la duchesse et les autres dames se mirent avec les Français aux fenêtres, pour se
meurer bons amis, car voilà qui est fait. Les ducs, les comtes et les dames arrivèrent en ce moment, et la duchesse d’Albuque
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
dit le duc de Médoc en l’abordant, il vient d’arriver au château une dame qui paraît d’une qualité éminente, tant par sa pe
ment de la duchesse mon épouse, où Madame d’Albuquerque et les autres dames lui tiennent compagnie et l’admirent. Don Quichot
es qui l’emmenaient comme en triomphe, en publiant la beauté de cette dame inconnue. Sitôt qu’ils parurent, Dulcinée (car c’
en mettant un genou à terre. Après cela Dulcinée embrassa toutes les dames et se couvrit le visage en passant devant Don Qui
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
n dessein. Ce malheureux se préparait à porter un coup d’épée à cette dame , et l’aurait assurément percée, si notre héros n’
e pour aller à la duchesse, et Sancho pour boire. Ce fut là que cette dame les ayant reconnus, en fut en même temps surprise
équent, ce qu’il avait n’était pas de bonne prise. Il entretint cette dame pendant qu’on raccommodait son train, avec tant d
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
Le chevalier Sancho parfaitement rétabli, continuait à divertir les dames par ses saillies et ses proverbes. Pour Don Quich
vre, non ; car il m’a fait boire des rasades à la santé de toutes les dames qui sont ici et du seigneur Parafaragaramus, que
épart. Le héros de la Manche et son écuyer après avoir pris congé des dames , et avoir remercié la duchesse, prirent le chemin
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
r une maîtresse si parfaite, que pour me justifier auprès de quelques dames de province, qui ne trouvaient pas bon que je fus
à vous. Cette lettre acheva le portrait de Mademoiselle Dupuis : les dames furent charmées, et malgré moi presque, elles se
je tiens mon ménage ; avant cela je m’étais mis en pension chez cette dame qui est ma parente, et pour tout train je n’avais
donnais à mes gens leur argent à dépenser, et je mangeais avec cette dame . On disait que cette fille était de bonne famille
eines qu’il se donne à plaisir. Je n’ai montré cette lettre qu’à deux dames de mes amies. Si mon cousin l’avait vue, ils ne s
ai donnés de s’éclaircir. Comme ils discouraient ainsi, il arriva une dame d’une magnificence achevée, qui venait voir Madem
ù c’était. Je suis tellement changée depuis ce temps-là, reprit cette dame , que je ne m’étonne pas, Monsieur, que vous ne me
où était cette fille. Vous ne vous trompez pourtant pas, reprit cette dame . Est-il possible Madame, reprit-il, que ce soit v
oiselle Dupuis me dit, soit une vérité ? Oui Monsieur, répondit cette dame , c’en est une ; tout le monde sait ce que j’ai ét
Ronais dise à Monsieur Des Frans, ce qu’il sait de moi, reprit cette dame , et si j’étais fâchée de ce que quelqu’un sait me
mprai avec lui pour toujours. Amenez-le-nous seulement, lui dit cette dame en riant ; Monsieur de Contamine et Madame de Col
12 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
t que Dupuis aurait eu mauvaise grâce de dire en la présence de cette dame , que le frère se serait servi des secrets de la m
justice à son frère. J’en tombe d’accord ; mais pourquoi bannir cette dame de la société puisqu’elle y était en effet ? Et q
continue ; car quoique dans les deux premiers tomes, je donne à cette dame toute l’austérité et tout le sérieux qu’une femme
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
logis ; elles étaient allées dîner et passer l’après-midi chez cette dame dont je vous ai parlé, où elles allaient très sou
, je la lui recommandai comme la meilleure de mes amies, et comme une dame de qualité digne de pitié et accusée à tort, et l
t homme de vertu n’envisagea là-dedans que la charité de secourir une dame innocente, et me promit d’aller la voir pour savo
sé dans le procès de la baronne uniquement pour faire plaisir à cette dame qu’il savait y prendre intérêt. L’agréable França
u’elle fut à Paris, elle écrivit à sa sœur", et la pria d’avertir une dame qui lui rendrait une lettre de sa part, que l’asi
seule à réclamer votre crédit. La marquise qui est avec elle est une dame d’un vrai mérite, de très grande qualité, et en u
14 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
i le lendemain à six heures du matin. Heure fort propre pour voir les dames . Je heurtai à sa porte comme j’aurais heurté à ce
ait toutes les forces naturelles, et qui rendait un homme inutile aux dames pendant fort longtemps. J’en demandai à Gallouin,
jardin charmé d’elle. Je demandai à un laquais, qui étaient ces deux dames que je venais de voir, il me le dit, et me nomma
sé de faire de propos délibéré une querelle à un des laquais de cette dame  ; et l’accommodement que vous paraîtrez vouloir f
. Il y alla avec Poitiers que je lui donnai pour l’accompagner. Cette dame , après que cet homme lui eut fait son compliment,
plaira, Madame, reprit-il, mon maître sait la civilité qu’il doit aux dames , et votre commodité réglera toujours la sienne. V
gardé partout avec horreur ? Toute la compagnie me regardait ; et les dames surtout me savaient bon gré dans leur âme, de ce
ses plus justes à donner. Vous ne savez pas, Monsieur, me dit une des dames qui étaient là, que c’est à Monsieur de Beauval l
jusqu’ici racontées, reprit Dupuis après la collation ; cependant les dames ne m’ont point interrompu : il y avait pourtant d
, parce qu’elle leur paraissait toute sincère. Vraiment, reprit cette dame , vous m’en donneriez bien à garder si j’étais d’h
si vous n’y prenez garde. Plût à Dieu, reprit en pleurant cette bonne dame , qu’une pareille envie le prît, je l’estimerais b
it le moyen le plus sûr d’être fort bienvenu auprès de sa mère. Cette dame avait pour moi beaucoup d’estime, et plus sans do
: je n’entendis point ce qu’elle lui dit ; je vis seulement que cette dame fit un signe d’impatience et renvoya cette femme.
ya cette femme. Je ne voyais âme qui vive que nous dans ce jardin. La dame s’approchait toujours de moi, je remarquai qu’ell
r un rendez-vous. Comme je n’augurais rien de trop favorable de cette dame , et que je vis qu’elle me regardait toujours ; j’
reproche de son peu de diligence. Si c’était mon époux, reprit cette dame  ? Si c’est lui, répondis-je, je serai fort trompé
que je vous l’ai dit, et que je vous parle sans vous connaître. Cette dame vous tiendrait compte, dit-elle, de tant de const
au. J’avoue, reprit-elle, que je voudrais bien savoir le nom de cette dame qui vous cause tant d’indifférence pour les autre
érent.  La repartie est incivile, répondit-elle, et il faut que cette dame soit d’un terrible caractère pour vous donner tan
ez que je ne mourrai que pour vous. J’ai le don de pleurer auprès des dames quand je veux. Je pleurai là de bonne grâce. Elle
tout en riant m’empêcha de lui rien faire ; voilà le caractère de la dame . J’avoue, repris-je, qu’il est tout à fait singul
15 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
vait pris bien des pierreries et beaucoup d’argent comptant que cette dame avait peu devant sa mort, et qu’on n’avait pas tr
jeune homme nommé Garreau, qui était secrétaire et intendant de cette dame , et qui faisait ses affaires, qui leur avait indi
on, parce que Garreau était mort en prison, où les héritiers de cette dame l’avaient fait mettre sur de très grands indices
s que Silvie y était entrée par une voie si oblique, et lorsque cette dame était morte. Je vous laisse à penser ce que je de
avait eu une fille qu’il avait eu dessein de placer auprès de quelque dame de qualité : qu’il l’amenait à Paris pour cela ;
t pris sa fille auprès d’elle, qui en valait bien une autre que cette dame avait retirée d’un hôpital. Je fis semblant d’ign
u’elle l’a fait voir par son testament, et voici l’explication. Cette dame avait envie de m’établir et de me marier. Elle je
remier à me faire connaître que mon crédit avait cessé. À peine cette dame eut les yeux clos, qu’il vint brutalement dans ma
z Madame de Cranves. Valeran n’en demeura pas là. Il savait que cette dame avait reçu beaucoup d’argent environ dix jours av
pas confié ma jeunesse. Elle s’est donnée à moi par l’ordre de cette dame , et respecte dans ma personne un sang qui lui a é
ndai-je, d’avoir vu chez elle une fille nommée Silvie, pour qui cette dame a eu une charité toute extraordinaire ? Oui, Mons
es pierreries ; les effronteries de Valeran, son éducation chez cette dame  ; et enfin il dit devant ma mère tout ce que Silv
’épouser malgré sa résistance. Que pour sauver la réputation de cette dame , il avait mandé à sa sœur que la mère de Silvie é
de Paris à Bordeaux dans le Poitou. Il y alla le soir et demanda une dame nommée Madame de Buringe. Elle répondit. Il lui m
a retraite et la mort de son épouse me charment. Si, poursuivit cette dame parlant à Monsieur de Contamine, Silvie eût regre
e défendit en raillant aussi ; mais il fut tellement poussé par cette dame , qu’il pria Contamine et Madame de Mongey de pren
r ses hôtes ; et avait fait les choses avec tant de profusion que les dames s’en scandalisèrent, et lui dirent fort galamment
i répondit qu’il n’y avait aucune part. On se divertit fort bien. Les dames chantèrent des chansons à boire, et s’admirèrent
16 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
lle, dimanche à l’église avec une de mes sœurs. De là j’irai voir une dame qui est de mes bonnes amies, et de celles de ma m
un prétexte pour sortir du logis le lundi matin ; et je dirai à cette dame que j’ai envie d’aller au Mont Valérien, mais que
Mont Valérien, mais que je n’ai pas pu en avoir la permission. Cette dame me rendra ce service-là, j’en suis sûre. Au pis-a
Monsieur la paie fort honnêtement. Hé mon Dieu ! répondit cette belle dame , je ne me scandalise pas de ces paroles, ce sont
mes actions, c’est signe du moins que je ne suis pas inutile avec les dames . Si quelqu’une de vous autres, sur sa bonne foi,
repartit Des Frans, elles m’ont dit tous les biens du monde de cette dame . Et vous ont-elles dit, demanda Des Ronais, qu’el
hez Madame de Contamine. Nous irons très volontiers, dit Jussy, cette dame est une de mes anciennes connaissances, elle m’av
est une héroïne de vertu, comme Madame en est une de constance. Cette dame rougit, et témoigna avoir envie d’apprendre cette
ue chose à ses ajustements, pour être tout à fait sous les armes. Les dames arrivèrent presque toutes en même temps. Madame d
is sûr, ou je crois pouvoir l’être, qu’elle m’aime bien aussi… Oh[ !] Dame [ !] tais-toi, lui dit-il, parlant à elle qui ouv
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
pitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et d
i permettait pas de désenchanter Dulcinée, lui qui délivrait d’autres dames qui ne le touchaient pas de si près.
18 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
loin, et de telle sorte que je crus n’avoir pas fait ma cour à cette dame , et que j’avais dérangé une bonne partie des réso
voyé quérir dans son couvent, était chez son père. Je regrettai cette dame , parce qu’elle m’avait toujours paru fort vertueu
eligieuse. Il avait offert pour elle une dot si forte, que ces bonnes dames pour ne pas laisser échapper un si grand fonds, l
icule devant la compagnie ; mais… Je ne le prétends pas, reprit cette dame en l’interrompant, au contraire, j’allais vous ci
ontamine aura le plaisir de l’entendre. Très volontiers, reprit cette dame . Monsieur de Contamine ne reviendra que fort tard
mère me fait des avantages très considérables. Eh bien, reprit cette dame , parce que vous êtes en colère, on vous dira qu’o
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
était jeûne pour lui ce jour-là, et qu’il ne mangeait jamais avec les dames . Il ordonna aux satyres de servir et de rester ;
t ne l’avait obligé de prendre la fuite, et d’abandonner cette pauvre dame , après l’avoir traînée longtemps toute nue sur le
20 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
ita pas de mes avis : il soutenait sa dépense par le moyen de quelque dame qui lui faisait des présents, ce qui n’est pas là
tre conversation. Je ne vous interromps point, Monsieur, reprit cette dame en riant, nous aurons du temps pour parler de tou
e, interrompit Dupuis, les deux bras croisés sur l’estomac ? Pour une dame aussi sage que vous, la médisance est bien mordic
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »
enfer ? Don Quichotte ne sut que répondre, ou ne le voulut pas. Ah ! Dame de mes pensées, s’écria-t-il, illustre Dulcinée d
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
ux chevaliers. Thérèse et sa fille y demeurèrent aussi, parce que les dames les voulurent retenir pour s’en divertir. Ces deu
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
t son parent fort proche, y allait, et y menait son épouse, que cette dame n’avait point encore vue. On a vu dans le cinquiè
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
des uns et des autres pour leurs maîtresses et leurs épouses, et des dames pour leurs amants et leurs maris. Les Français co
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
i auraient pu lui être nécessaires dans l’état où il se trouvait. Les dames espagnoles avaient contracté cependant une étroit
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
ls s’arrêtèrent aussi tout court en s’écriant qu’on les retenait. Les dames firent semblant de vouloir passer, et feignirent
27 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
 ; mais il faut que j’aille trouver Madame de Londé. Quelle est cette dame , demanda Des Frans ? C’est, répondit Des Ronais,
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
oué ici des couteaux, et qui ne fût venu poignarder dans le moment la dame et le monsieur. Justin fut plus sage que vous n’a
29 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
a Lorenço, que Don Quichotte, sans lui avoir jamais parlé, avait fait dame de ses pensées, et maîtresse de son cœur, et qu’i
30 (1721) Mémoires
ayant eu que le cardinal Mazarin, Monsieur le duc de La Ferté et deux dames de la Reine à qui il fallut se confier qui la sus
tait à Monsieur le duc d’Arpajon dont nous avons vu la veuve première dame d’honneur de madame la dauphine Victoire de Baviè
e soit veuve de Louis à présent), fit l’affaire et obligea ces bonnes dames de tant presser le Roi qu’il s’expliqua à son ord
sa naissance, malgré l’abaissement où la fortune la précipite, cette dame lui dit qu’elle n’avait jamais si vivement ressen
on lui demanda à quel titre il en jouissait. Pour toute réponse cette dame lui conta son histoire et ajouta que pendant que
int dès le lendemain au château où il avait passé la nuit, donna à la dame une bourse de deux cents louis d’or, avec des let
la générosité de lui présenter une pièce de dix-huit sols, que cette dame lui rejeta à la tête, et en sortant lui reprocha
31 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
qu’elle était sa protectrice ; mais qu’il savait bien aussi que cette dame était ennemie du désordre et des violences. Qu’il
 ; et ne pouvant y jouer six, nous avons fait un roi et une reine. La dame de cœur est tombée à Mlle Foulquier, et à moi le
es, d’où vient le vin que tous les Européens aiment tant, et dont les dames françaises font de si bonnes rôties. Je fis hier
xcellent. Le navire ne branle point du tout : on joue aux cartes, aux dames et aux échecs ; on lit et on écrit avec autant de
e Britannicus de Racine, ne mérite aucune récompense pour sa droiture dame et la candeur des conseils qu’il donne à Agrippin
e ressac du diable, qui est un remous dans île de Saint-Domingue. Une dame un peu galante venait avec nous en Canada. Elle f
diable ; parce que je crois qu’un homme d’esprit ne doit regarder les dames que comme un simple amusement, et que c’est pure
lle-t-il des moineaux ? Vartigué ! y sont pu gros que des maries ! Ho Dame , je sommes queuques louas si galans, quoul nous e
32 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
e pas d’être. À mon égard j’ajouterai avec le paysan de Poitou, Oh ! Dame , y croyïs qu’oul étoit vrai, parce qu’oul avis vu
bstance. Il y félicitait le roi de ses victoires & de sa grandeur dame & de la modération d’avoir mieux aimé accorde
re, & qu’elle refusait, parce qu’elle ne se croyait pas si grande dame . Aujourd’hui. ce n’est plus cela : elle soutient
pe. J’ai vu toutes les provinces de France ; mais n’en déplaise à nos dames , celles des îles ont naturellement cette vivacité
& que je l’avais vue demoiselle d’honneur d’une des plus grandes dames de France. Mentais-je ? Nous sommes partis du For
ous à nous taire. Outre cela, il mène sur son vaisseau une très belle dame , parente fort proche de Mme la marquise de Mainte
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