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1 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
Nous croyions être beaucoup plus à Ouest que nous ne sommes, mais les courants nous ont été contraires. Du jeudi 16e.[mars]
Si ce vent-ci continue nous voirons lundi Madagascar, en cas que les courants ne nous aient point été contraires. On dit qu’ils
ur de se perdre et leurs vaisseaux trouvent leur excuse prête sur les courants qui les auront portés d’un côté dans le temps qu’
er à trois lieues ou environ d’où nous sommes partis, crainte que les courants ne nous jouent quelque mauvais tour. Du dimanc
oupé le sien avant nous nous ne pûmes plus le rejoindre parce que les courants l’avaient tellement drivé qu’il passa tout proche
tout calme, la mer fort unie et personne ne tirait à coup perdu. Les courants les séparèrent et il alla tomber sous le feu du L
es Maldives. Nous croyions en être fort éloignés dans l’Est, mais les courants nous ont été apparemment contraires. Quoique nos
le à confesser, nous avons vu une île ce matin, laquelle est-ce ? Les courants sont extraordinaires ou les cartes sont fausses,
redi 28. [juillet] Notre premier pilote jurait ce matin contre les courants et jurait en homme de mer, et se donnait à plus d
ait à plus de diables qu’il n’y a de pommes en Normandie que sans les courants on voirait terre. Sa colère a tenu bon contre les
illé ce soir. Du mercredi 2e[août] Nous nous apercevons que les courants nous sont tout à fait contraires, et de peur qu’i
ons plus parce que ceci est plein de roches ou de mauvaise tenue. Les courants nous ont emmenés à plus d’une demi-lieue du reste
un temps de diable mais vers la pointe du jour il s’est éclairci. Les courants nous ont été absolument contraires, nous avons re
Du jeudi 24e. [août] Je ne vous ai point écrit depuis le 12e. du courant parce que j’ai toujours resté à terre, ou telleme
vons appris qu’une partie de ce que le Sr. Cordier nous dit le dix du courant est faux ; que ce bruit avait couru, mais que la
d’une furie tout extraordinaire. Mais comme nous avons aperçu que les courants nous avaient jetés sur le Lion et que nous le pre
et qu’il n’incommodât plus notre feu, et dans ce même moment-là, les courants jetèrent le Florissant sur nous, lequel nous prit
ndais (c’était le même petit bâtiment que nous avions pris le six, du courant , qu’on avait accommodé en brûlot à Pondichéry). M
voile dès hier au soir, et avons remouillé aujourd’hui parce que les courants nous ont reculés plus de trois lieues quoique le
s a deux grandes lieues d’ici n’ayant pu venir à cause du vent et des courants contraires. Du mardi 12 [septembre] Nous av
se faisant proches de Merguy. A qui en est la faute ? On dit que les courants nous ont été contraires ; ces courants ont bon do
est la faute ? On dit que les courants nous ont été contraires ; ces courants ont bon dos, ils portent tout. Cette île de Pripa
illés à la vue de Négrades, où nous n’avons pas pu entrer à cause des courants qui sont extrêmement forts ici. Demain, Dieu aida
é de la portée de son canon dont il avait dix-huit pièces. Le huit du courant nous avons vu au large un autre navire, le Lion a
degré nous sommes, n’ayant point pris hauteur depuis longtemps et les courants ayant pu nous porter tout aussi bien au Sud qu’au
nt a toujours été contraire et trop fort pour nous laisser dériver au courant . Du samedi 2e. [décembre] Nous avons mis ce
Du samedi 30e [décembre] Je ne vous ai rien écrit depuis le 6e du courant parce que j’ai toujours été extrêmement occupé ta
res. On ne peut y aller que de flux ou de marée montante parce que le courant est trop fort pour pouvoir le vaincre. Cette rivi
u est tellement éloigné de nous que nous ne le voyons qu’à peine, les courants l’ont entraîné, Dieu veuille que nous ne nous sép
chéry, et plus de dix mille Noirs tout d’un coup, qui fut le seize du courant , au bazar ou marché qu’ils tiennent derrière le f
t bien faible, mais par vieillesse. Le vent a rafraîchi ce matin. Les courants ont été pour nous car nous avons avancé plus qu’o
é tout à fait. Nous avons encore vu les deux mêmes navires d’hier Les courants nous en ont éloignés durant le calme, en sorte qu
point de vent, la chaleur commence à se faire sentir. On dit que les courants sont pour nous : tant mieux si cela est car autre
uveront cette île, et que l’erreur de leur estime vient de ce que les courants nous ont été contraires ; et c’est là leur unique
5e. [mai] Nos pilotes ont eu raison de rejeter leur erreur sur les courants , car nous avons vu ce matin l’Ile de l’Ascension
s en serons sortis, mais je ne puis m’empêcher de dire encore que ces courants , contre lesquels le meilleur vent ne peut pas pré
nts lieues de France, et j’espère si bien y arriver dans le quinze du courant que j’ai gagé à mon tour. Il me semble que je com
Du lundi 13 [août] J’ai assurément perdu, le vent est calme et les courants nous sont contraires. L’Oiseau en a été dérivé à
14e. [août] Point de vent, brume fort épaisse, proche de terre et courants contraires. Du mercredi 15e jour de Notre-Dame
2 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
lume. Du jeudi 24 août 1690 Je n’ai point écrit depuis le 12 du courant parce que j’ai presque toujours resté à terre, ou
re dans l’Ouest : il est bordé d’un marais & d’un petit ruisseau, courant avec lenteur, qui lui conserve son humidité. C’es
canonner très vivement ; &, comme nous nous sommes aperçus que le courant nous avait jetés sur le Lion, & que nous le p
entre-mâts, il nous a beaucoup incommodés, surtout dans nos manœuvres courantes  ; de sorte que nous avons été obligés de lui crie
andais. C’était le même petit bâtiment que nous avions pris le six du courant , & qui avait été accommodé en brûlot à Pondic
pour se relever. Notre navire nous fait pitié : toutes nos manœuvres courantes sont coupées, nos haubans s’en ressentent, les ga
ile dès hier au soir, & avons remouillé aujourd’hui parce que les courants nous ont reculés quoique le vent fût bon. Du d
eux grandes lieues d’ici, n’ayant pu venir, à cause du vent & des courants contraires. Du mardi 12 septembre 1690 Nous
s encore remouillé, faute de vent, & sommes à l’ancre à cause des courants . Du samedi 16 septembre 1690 Nous avons res
mp; nous ne voyons pas devant nous : ajoutez à cela que peut-être les courants nous dérivent du côté que nous ne voulons point a
cela, notre premier pilote, qui est venu trois fois ici, dit que les courants y sont très violents & portent tantôt d’un cô
se faisant proches de Mergui. À qui en est la faute ? On dit que les courants nous ont été contraires : ces courants ont bon do
est la faute ? On dit que les courants nous ont été contraires : ces courants ont bon dos ! Toujours ma chanson : la science es
la proximité de Négrades, où on n’a pas hasardé d’entrer à cause des courants qui sont ici extrêmement violents & forts. De
. Je l’ai dit à l’article du 1er septembre, page 54. Le mercredi 8 du courant , il parut au large un autre navire. Le Lion adonn
t que, sur ce que l’examen m’a montré, ce que les pilotes nomment ici courants n’est autre chose que le flot & jusant, ou fl
tudié l’heure du flot, ni celle du jusant, ils sont obligés de nommer courants ce qui, à ce que je crois, n’est en effet que l’a
une bonne tenue puisque les vaisseaux n’ont point dérivé, quoique les courants y soient très violents. Ce sont les dernières ter
sures entrant sur le sept. Elle avait été blessée le samedi quatre du courant sur les cinq heures du soir, & mourut le same
que nous n’avons point entendu de messes, depuis le dimanche douze du courant que nous y assistâmes à terre à Négrades, M. de P
vent a toujours été contraire & trop fort pour nous abandonner au courant & nous laisser entraîner par lui ; surtout ét
hose qu’hier : c’est-à-dire en nous laissant dériver, ou entraîner au courant , tant qu’il est favorable, & en mouillant lor
mouillant lorsqu’il devient contraire. Les pilotes appellent ceci des courants  : c’est qu’ils ne connaissent pas les œuvres de m
Du samedi 30 décembre 1690 Je n’ai point écrit depuis le six du courant , parce que j’ai toujours été extrêmement occupé,
n ne peut y aller que pendant le flux ou marée montante, parce que le courant de cette rivière est trop fort & rapide pour
ueroutes, a été obligée de reculer les paiements ; & les intérêts courant toujours, elle doit à présent à Surate environ si
, qui. comme je l’ai dit, s’est retiré à Sadraspatan le jeudi onze du courant , veille de notre arrivée à Pondichéry. J’en dirai
’y accoutume, plus elle paraît majestueuse. J’allai le mardi seize du courant au marché ou bazar qui se tient tous les mardis d
eurs & heurlements effroyables. J’y allai le vendredi dix-neuf du courant sur les dix heures du matin. Je vis dans une caba
nt envoyées, il s’était trouvé réduit à laisser les choses aller leur courant , ne pouvant les faire remonter à leur source. Ceu
Nous étions à midi à seize degrés au sud de la Ligne. Il faut que les courants aient été pour nous, parce que nous avons avancé
iles pour avancer, malgré la résolution prise avec M. d’Aire le 14 du courant , de ne nous point quitter. Dieu veuille qu’il ne
depuis minuit. La chaleur commence à se faire sentir. On dit que les courants sont pour nous : tant mieux. Du jeudi 19 avril
perd point courage & prétend trouver cette île. Il assure que les courants nous ont été contraires. Ces courants sont d’un g
er cette île. Il assure que les courants nous ont été contraires. Ces courants sont d’un grand secours aux pilotes. Quoique le v
mai 1691 Nos pilotes ont eu raison de rejeter leur erreur sur les courants . Nous n’avons point presque été cette nuit ; mais
près midi. Nous allons dîner. Je ne puis m’empêcher d’ajouter que ces courants , contre lesquels le meilleur vent ne peut pas pré
e ne réponds rien. C’est peu que le calme pour nous faire perdre, les courants sont contre nous : ils ont dérivé l’Oiseau à plus
. Le diable n’a pas omis un seul article de ce que nous dîmes le 9 du courant , & a de son autorité convié le Provençal de b
3 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
n plusieurs endroits de part en part, sa mâture hachée, ses manœuvres courantes coupées, et en état d’avoir besoin de se remettre
n n’a point touché du tout ni aux écoutes, ni à aucune autre manœuvre courante , et ce n’a été qu’aujourd’hui qu’on y a touché po
ou d’un temps calme. Les pilotes ont coutume de rejeter ceci sur les courants , qui à leur dire ont dérivé les vaisseaux ; il es
a même portée, et douze autres qu’une truie n’a mis bas que le dix du courant  : ils grandiront pendant que les autres feront fi
st pourtant arrivé. La même truie, qui mit bas la nuit du 14 au 15 du courant , a mangé ce matin le plus gros et le plus gras de
Te Deum. Le soldat blessé par le chevalier de Bouchetière le huit du courant étant hors de danger, il a été remis en liberté,
de plus de dix-huit lieues. Les pilotes en rejettent la faute sur les courants , qui, disent-ils, nous ont été contraires. Je ne
q sols, fabriqués par Varrin, étaient ce qu’on pouvait porter de plus courant en Turquie et en Perse. Et ici, ils prenaient de
rts d’heure de combat, qui nous parurent avoir été bien employés, les courants les séparèrent comme ils nous avaient séparés ; e
le Philip Harbert, a mis le feu à son vaisseau, la nuit du 2 au 3 du courant . Cela est rapporté ci-dessus. Plusieurs Anglais s
es. Nous croyions en être fort loin dans l’Est ; mais apparemment les courants nous ont été contraires. Quoique nos pilotes soie
. Nous avons encore vu une autre île ce matin : laquelle est-ce ? Les courants sont terribles, ou les cartes sont fausses ; car
di 28 juillet 1690 Notre premier pilote jurait ce matin contre les courants , et jurait en homme de mer, c’est-à-dire qu’il se
it à plus de diables qu’il n’y a de pommes en Normandie, que sans les courants on verrait terre. Sa colère a tenu bon contre les
r à deux portées de canon de terre. Du mercredi 2 août 1690 Les courants nous sont contraires : nous avons mouillé ce soir
s, parce que ceci est plein de roches, ou de très mauvaise tenue. Les courants nous ont dérivé[s] plus d’une lieue du reste de l
la nuit un temps de diable ; mais il s’est éclairci avec le jour. Les courants nous ont été absolument contraires : nous avons r
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
ui en tourner de joie qu’il en eut. Ah mon cher Maître ! cria-t-il en courant ouvrir les rideaux du lit à Don Quichotte, vivat,
5 (1721) Mémoires
tâche d’obscurcir la vérité ; qu’il le suppliait de laisser aller le courant de la justice, parce qu’il fallait un exemple, ma
en ce qu’il permit aux receveurs des tailles de se payer en grains au courant du marché, et ces grains qui étaient conduits à P
n que les vaisseaux ne gouvernaient plus et étaient entraînés par les courants les uns au Nord, d’autres au Sud, d’autres à l’Es
pour le malheur de la France, les ennemis emportés comme nous par les courants étaient mêlés avec nous, mais avec cette différen
coupèrent les cables si bien qu’il fallut se laisser driver [sic] au courant  ; et les ennemis ne quittant point M. de Tourvill
yez bien que le navire porte le cap au Sud ; dans une bonne heure les courants nous porteron[t] au Sud-Est, et pour lors nous lè
ux hôtels des Monnaies pour y être converties en espèces sonnantes et courantes dans le public. Cette vaisselle y était reçus, et
k ; et que les Anglais se rendront tôt ou tard les maîtres de tout le courant de ce fleuve ; et que ce ne sont pas pour à prése
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
se rejeta dedans sitôt qu’il les vit aller à lui. Cette femme vint en courant se jeter aux pieds du cheval de Don Quichotte. Ah
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