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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
en état de se rendre à ses devoirs auprès de Sainville. Elle demanda conseil à l’aimable Provençale sur ce qu’elle avait à fai
obliger à le congédier avant qu’il ait eu le temps de s’expliquer. Ce conseil étant le seul à prendre et le meilleur à suivre,
sa générosité et à son bon cœur le soin de lui procurer de l’appui au Conseil de Madrid ; mais qu’elle se chargeait de lui en p
as sa lettre sitôt que le duc de Médoc reçut des nouvelles de ceux du Conseil de Madrid, auxquels il avait écrit. Elles étaient
a première occasion commode pour se rendre à Madrid, où les ordres du Conseil l’appelaient, et où il achèverait de se justifier
et peut-être son honneur. Les Espagnols et les Français avaient tenu conseil , où chacun avait inventé quelque tour. On avait r
2 (1721) Mémoires
ire la foi, Contre les oints de Christ en fit bien moins que toi. Ton conseil te fait suivre un si honteux modèle. Il voulut po
il a agi de lui-même, et qu’il a décidé dans le moment, et sans autre conseil que sa probité naturelle. Le mal vient des flatte
sous celui d’un prince ignorant, qui ne suit pour toute règle que les conseils de misérables sans foi, sans religion et sans pro
tenir sa querelle pour le remettre sur le trône dont, par les mauvais conseils du confesseur, il avait été cause que ce prince a
ances, mais n’a rien opéré que le rappel de M. de La Beuvrière, et le Conseil n’a mis ordre à un abus si criant que lorsque tou
t que tous les Français se conformant sur l’exemple que le Roi et son Conseil lui donnait de prendre à toutes mains, tant sur l
père est appelé duc de Noailles, et le même qui est à présent chef du conseil des finances. Le cardinal son oncle lui fit épous
d’y aller sans compagnie, afin, disait-il, de savoir de lui-même sans conseil d’autrui ce qu’il lui semblerait du bâtiment en f
sa première bienfaitrice, et que ce fût elle qui l’avait mis dans le conseil et approché du Roi. 69. Le bruit de cette répudia
llé pour se défaire de sa charge de procureur général, et suivant les conseils du cardinal le Roi le fit arrêter, et on travaill
ie. 98. A l’égard de la religion, comme il voyait de son temps que le conseil de conscience tendait à la suppression de l’édit
veuve en vie en 1683. Il était honnête homme, et, de concert avec le Conseil de Quebek et les plus considérables habitants, il
i aussi à son tour. M[onsieu] r d’Argenson était commissaire nommé du Conseil pour juger des contestations qui arrivaient au su
re malice ; Son rude châtiment jusqu’à nous est passé. Ainsi par faux conseils l’homme se vit poussé A suivre aveuglément le dés
en, et par le moyen de M. Colbert, son frère, elle obtint un arrêt du Conseil par lequel il lui fut permis de lever deux liards
autre chose que sa procuration au nom d’un nommé M. Mabire, avocat au Conseil , pour s’y pourvoir sous son nom en cassation d’ar
le sujet. Dans le temps qu’il était premier président en Bretagne, le Conseil y renvoya la connaissance d’une contestation qui
ité de plaider contre le roi en défendant ses propres droits. 199. Le conseil du Roi n’avait pas jugé à propos de décider entre
, avait renvoyé connaissance de la cause au parlement de Bretagne. Le conseil de M[onsieu] r d’Orléans ne jugea pas à propos d’
c’était un préjugé en sa faveur que ce renvoi, parce que Messieurs du conseil du Roi avaient voulu s’épargner l’embarras de jug
rire ses dettes. Ce procès perdu lui faisait un très grand tort ; son conseil jugea pour lors à propos qu’il en parlât au Roi.
dans le Louvre. Après le repos de la nuit, il fit venir un avocat au Conseil qui dressa le placet, court, concis et pathétique
, si les flatteurs ne l’avaient point gâté). Trouvez-vous vendredi au Conseil . Monsieur de Brissac, poursuivit-il en s’adressan
istrat de Paris, sans exception, de se trouver le vendredi suivant au conseil . Ils n’y manquèrent pas, et aucun d’eux ne savait
on les avait fait venir. Il y en eut même qui crurent que c’était un conseil extraordinaire que Louis voulait tenir. Ils n’ava
s, monsieur] le duc de Vendôme, et d’autres de leurs affidés, tinrent conseil ensemble pour lui faire avoir l’exclusion, et sui
écouté, entra dans ce qu’il venait d’entendre et résolut de suivre le conseil qui lui était donné. Il recommanda le secret à Mo
’aurait été en effet sans Monsieur de Caumartin, qui avait empêché le conseil d’en venir jusques là. Je dirai bientôt ce que c’
qu’il avait manqué de respect à un ministre, et qu’il avait fourni au Conseil un état dont la fausseté fut reconnue ; et le Con
avait fourni au Conseil un état dont la fausseté fut reconnue ; et le Conseil voulait lui faire faire son procès, et n’en fut e
uvilliers parlant au Roi que Deschiens avait présenté des mémoires au Conseil pour supprimer des abus qui s’étaient glissés dan
fet il n’y avait rien de si juste que ce qui avait été arrêté dans le conseil , et rien de si sage que ce que M. de Tourville av
Desclouzeaux, intendant ; elle le mit en fureur. C’était de l’avis du conseil de guerre qu’il avait retardé son entrée dans la
retardé son entrée dans la Manche. Il voulut faire assembler ce même conseil pour lui communiquer la lettre qu’il venait de re
où il me dicta la lettre circulaire pour faire venir les officiers au conseil . Il avait ses raisons pour n’en faire pas mettre
e d’un ministre ignorant et brutal, et en même temps prévenu. 235. Le conseil fut aussitôt assemblé. Il y dit ce qu’il avait éc
lheurs publics, mais il n’en voulait rien savoir ; et par un arrêt du Conseil affiché à des poteaux sur les chemins de la Cour,
is ils restèrent à Paris, parce qu’ils furent arrêtés par un arrêt du Conseil qui évoquait la cause à soi, défendait au Parleme
plus équitables arrêts qui y eût jamais été rendu, on data l’arrêt du conseil de quatre jours avant celui du Parlement, quoiqu’
uoiqu’il n’eût été rendu que quatre nos jours après ; et cet arrêt du conseil ne souffrit pas la moindre difficulté parce que M
me mal avisé, il a fait et fabriqué des copies d’un prétendu arrêt du Conseil daté du 15 mai 1703 dont il n’y a point eu de min
dites communautés… Et seront lesdites copies dudit prétendu arrêt du Conseil du 15 mai 1703 déclarées fausses, et lacérées en
t, tu crois pouvoir voler impunément, et tu n’as ni édit, ni arrêt du Conseil  ? Oh ! il faut te payer de ta hardiesse d’avoir e
e sincère du produit effectif des fermes, afin que sur son rapport le conseil pût tabler juste sur le prix du bail, au premier
en véritablement homme d’honneur, à la satisfaction égale du Roi, du Conseil , et des fermiers et sous-fermiers. Hureux s’il en
’aurait suivi Sans les temps malheureux d’une guerre cruelle. Mais le Conseil , contraint de subir notre loi, Nous accordait pou
s Et très assurés de nos gains, Nous avions la desserre prompte. D’un Conseil éclairé la prudence et l’adresse Nous jetait quel
ceux dont M. de La Beuvrière, intendant en Poitou, s’était plaint au Conseil , comme je l’ai ci-devant rapporté. Il vint chez M
uns des autres, feraient cet état plus juste en une heure que tout le conseil ne le pourrait faire en cent ans. Qu’en tout cas
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
gieux éclat que cela allait faire dans le monde, et elle leur demanda conseil sur ce qu’elle avait à faire. Le duc d’Albuquerqu
marquise qu’elle n’avait rien à craindre pour la vie de son époux, le Conseil d’Espagne ayant trop de lenteur pour décider rien
en écrivant à son beau-frère, mais il écrivit encore aux premiers du Conseil de Madrid. Il montra ses lettres avant que de les
4 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
e partie de ce pain. Je veux pieusement croire qu’il ne me donnait ce conseil qu’en plaisantant ; mais je ne laisse pas, très j
anque pas. Pour Albus, je me serais trop abaissé, si j’avais pris son conseil . Il demande présentement le même pain, qu’il voul
e repentait point de ne l’avoir pas fait, parce qu’il espérait que le conseil de guerre lui en rendrait une justice plus sévère
te conséquence pour la suite, pour être à présent tolérée sans que le Conseil en décide. Ainsi, monsieur, embarquez-vous de bon
es pour y renfermer deux tierçons d’eau-de-vie à lui appartenant ; le Conseil juge à propos que le capitaine et l’écrivain du r
ui a pu y être fait : et comme cette eau-de-vie est cause de tout, le Conseil en ôte la propriété audit sieur de Bouchetière, e
apitaine, et celle de son écrivain du roi ; lesquelles consciences le Conseil en a expressément chargé et charge, sans qu’elle
 : et à l’égard des marchandises qui appartiennent à la Compagnie, le Conseil en a renvoyé et renvoie la connaissance à M. Cébe
uel la chose touche de près, et est de sa compétence, et nullement du conseil de guerre quant à présent. Pour quoi l’assignatio
ercier M. Hurtain d’avoir intercédé pour vous ; car sans lui, tout le Conseil , moi-même le premier, allions de pleine voix à vo
ennemie du désordre et des violences. Qu’il était bien heureux que le conseil de guerre eût décidé du châtiment, parce que sans
nt à tout moment dans les lanternes, et qui passent par la chambre du Conseil . Nous aurions bien pris aussi celle de M. de La C
e côté notre vin en durerait plus longtemps. M. Hurtain goûte fort ce conseil  ; et comme je suis chargé de la consommation, et
Le Vasseur, notre sous-lieutenant, frère de M. Le Vasseur, avocat au Conseil , qui a connu mon dessein, et ma malice. Vous voil
, ne mérite aucune récompense pour sa droiture dame et la candeur des conseils qu’il donne à Agrippine et à Néron : et que le co
rtain est trop facile ; et si M. de La Chassée ne l’aidait pas de ses conseils en ami et sans flatterie, il se précipiterait. Au
capitaines du Lion et du Dragon sont venus au pavillon d’Amiral et de Conseil , qu’on a salué de trois coups de canon ; et quoiq
a dit que je ne l’entendais pas mal, de ne pas exécuter les ordres du Conseil . En quoi y ai-je manqué, monsieur ? lui ai-je dem
n confisqué et adjugé dès Croix. Soit fait, a dit M. du Quesne, si le Conseil y consent. On a répondu, en chantant en chœur ben
nullement à notre chirurgien. Il a été le regarder dans la chambre du Conseil . Il croyait être seul ; mais M. de La Chassée et
pas. A peine a-t-il été arrivé au Gaillard qu’il a arboré pavillon de Conseil , et nous avons vu les canots des quatre autres va
Chassée et moi l’avons passée dans la chambre de M. Hurtain, celle du Conseil , ou la mienne. Il a conservé son bon sens jusqu’à
sporter le corps, avec les matelas et la paillasse dans la chambre du Conseil . J’ai fermé et scellé ses coffres, son armoire et
’autre vous perdrait : prenez garde même que je ne demande justice au conseil de guerre de votre impertinente entreprise. Vous
is des pieds à la tête : rayez cela de vos papiers. M.du Quesne et le Conseil en décideront ; et ils sont trop sages pour laiss
ent, monsieur, ai-je dit à M. de La Chassée : nous suivrons ce que le Conseil en décidera ; et, lorsque monsieur nous montrera
Le Vasseur et le premier pilote. Nous avons tenu tous quatre un petit Conseil  ; et leur ayant parlé du dîner à l’Amiral, notre
yant parlé du dîner à l’Amiral, notre opinion à tous est que c’est un Conseil exprès assemblé pour nous donner un capitaine. Le
ngée que par les brutalités de Bouchetière : lequel n’avait trouvé au Conseil ni ami, ni protecteur : que cependant, sans que M
, ni protecteur : que cependant, sans que M. du Quesne s’explique, le Conseil avait balancé longtemps avant d’en nommer un autr
tes amis, m’a-t-il dit : avertis-le, et envoie-le dans la chambre du Conseil , et fais-y apporter bouteille et quatre verres. J
a envoyé chercher La Fargue ; et je suis descendu dans la chambre du Conseil , où le commandeur jouait aux échecs avec M. de La
t, a dit qu’il regardait ce coup comme donné à lui-même, et que si le Conseil ne le vengeait pas, il saurait bien de quelle man
u le reste, parce que ces messieurs sont descendus dans la chambre du Conseil , et nous ont fait sortir de celle du commandeur,
t sortir de celle du commandeur, où nous sommes revenus, après que le Conseil a été tenu, qui a duré près d’une heure. Le commi
melle contre lui. Que ses conclusions lui auraient été adjugées si le Conseil n’avait sagement réfléchi que tous messieurs les
hetière était assez puni par ce qui venait de se passer. À l’issue du Conseil , ils ont fait venir Bouchetière, à qui le commiss
la mer, à l’exception de la poignée et de la chaîne d’argent, que le Conseil lui donnait pour sa peine de l’exécution. Cette c
garces. Ce n’est point à moi à trouver à redire à ce que le roi et le Conseil décident sur ces colonies : cela passe ma sphère
les autres rafraîchissements qu’ils y avaient apportés. Je suivis le conseil d’Alexandre mon nègre, et il me parut que ces gen
ner une chose si belle que l’employer à des bagatelles. Je suivis son conseil et envoyai au plus vite Landais, qui m’avait suiv
ous ont percés de part en part. La chambre du commandeur, et celle du Conseil , autrement la grande chambre, sont toutes crevées
ès bon sens, et les pilotes ayant assuré que la terre était saine, ce conseil allait être suivi ; mais, l’Anglais n’en donna pa
uisqu’il tâchait d’échapper : il tomba sur lui, et ne suivit point le conseil du chevalier ; on a vu ce qui en est réussi. Il é
e je tomberais dans les mêmes inconvénients. M. de Porrières, par bon conseil comique, avait ordonné au chirurgien de lui défen
sieur Le Vasseur, natif de Dieppe, frère de M. Le Vasseur, avocat au Conseil . Nous n’avons ni arrêté la chaloupe ni le canot d
M.du Quesne et le commandeur l’ont fait descendre dans la chambre du Conseil  ; d’où, au bout d’un quart d’heure, il est remont
moment : elle avait simplement touché. M.du Quesne a mis pavillon de Conseil  : les capitaines y ont été. Le résultat a été de
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
rent de me consoler. La baronne arriva un moment après, et suivant le conseil qu’elles avaient tenu toutes quatre le soir précé
mémoires, Madame votre mère, vos tantes et moi, tînmes une espèce de conseil , où je les tournai si bien, qu’elles me prièrent
agir, et surtout ne me fier pas à toute sorte de gens, et ne prendre conseil que de personnes extrêmement secrètes, et absolum
mes ensemble la plus cruelle nuit que j’aie passée de ma vie. Tout le conseil qu’elle me donna ce fut de n’avoir jamais de comm
ertis une heure avant notre départ de Saint-Germain, par un commis du Conseil qui dînait avec nous, et qui nous le dit comme un
cet homme se portât contre elle ; et qu’ainsi elle n’avait qu’un seul conseil à lui donner, qui était de sortir du royaume, et
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
rait au son du cor que chaque troupe aurait. Pendant cette manière de conseil de guerre, Sancho avait plié bagage, et avait mis
u’il découvrît les retraites des autres, et en facilitât la prise. Ce conseil réussit tout à propos ; parce que, comme on en eu
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
eprendre l’aventure. Le seigneur Don Quichotte peut t’assister de ses conseils  ; il peut même te favoriser de sa présence, mais
Don Quichotte se ressouvint qu’il lui était permis de l’aider de ses conseils , c’est pourquoi il lui cria : Courage, ami Sancho
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
oiselle, lui dis-je, il n’est plus en mon pouvoir de me dégager ; vos conseils ne sont plus de saison. De tout ce que vous venez
dans ses coffres : qu’on disait qu’elle avait fait ce coup-là par le conseil d’un jeune homme nommé Garreau, qui était secréta
et de libertinage. On finissait par dire qu’on ne me donnait point de conseils , parce qu’on me croyait trop sage et trop généreu
de Silvie et me la rendre odieuse : mais qu’on n’y avait joint aucun conseil , parce qu’on avait jugé plus à propos de me laiss
lus de part à ce qui me touche. Vous n’aurez pas besoin de suivre les conseils violents qu’on vous donne. J’ai aimé Silvie, si j
à être l’un à l’autre. Ce ne sont ni des lamentations, ni de pareils conseils que je vous demande, repris-je. Mon cœur se révol
ce que je puis vous recommander c’est de ne suivre point les mauvais conseils qu’elle pourra vous donner. Vous vous trompez enc
mot ma vengeance était plutôt d’un barbare que d’un honnête homme. Le conseil de ma mère était bon, mais l’heure de m’en servir
er ; lisez, poursuivis-je en lui donnant cette lettre, vous verrez le conseil qu’on me donne, et que j’ai résolu de suivre si v
reprit Contamine en se levant. J’ai toujours ouï dire que le premier conseil d’une femme était bon ; suivons celui de la mienn
9 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
M. du Quesne, les voyant si avantageusement postés, a mis pavillon de Conseil . Il y a proposé que, si nous allions attaquer ces
1690 Nous avons resté toute la nuit à l’ancre ; & ce matin, le Conseil s’est tenu à bord de l’Amiral, où il a été résolu
pouvoir arriver de longtemps, par la contrariété des vents, on a tenu conseil à bord du Florissant où, tout bien pesé, & la
accès de fièvre ; & en étant plus que très content, j’ai suivi le conseil de Rikwart & me suis servi de cangé : c’est u
parler savamment, étant pour lors clerc chez M. Monicault, avocat au Conseil , que je vas introduire. Rupli était Arménien, nat
Fermes, & avait instruit les fermiers généraux que cet avocat au Conseil entreprenait pour Rupli. Ces messieurs le connais
sa basque ; &, dès le jour même, il y eut arrêt, qui évoquait au Conseil la connaissance du procès, & l’interdisait à
raux & au greffier de la Cour des Aides. M. Colbert était chef du conseil des Finances ; il fallut le solliciter. L’affaire
instance sur instance à la Cour des Aides, ralentirent leur ardeur au Conseil  ; & c’est ce qui donna lieu à un autre incide
ce, rapporteur, eut ordre pour ce jour fixé, si le roi se trouvait au Conseil  ; sinon, d’en différer le rapport jusqu’à ce qu’i
condamnés aux dépens, & Martinon à une prison perpétuelle. Si le Conseil condamnait à mort, il aurait dansé en Grève. L’Ar
our mettre les jugements en forme. Encore mieux, s’il avait séance au Conseil  : du moins l’ignorance ne paraîtrait pas tant ; &
Héronne, qui a été, & serait encore, s’il voulait, conseiller au Conseil souverain de Pondichéry, & qui revient en Fra
lui & moi y reviendrions seuls, quand je voudrais ; & sur le conseil qu’il m’avait donné d’être sage en présence des a
’il ne soit plus tâché, que tout jouisse dans lui du même bonheur. Ce conseil , très essentiel à la cérémonie, fut aussitôt suiv
seconde, des présents qu’eux & les Anglais ont laits aux gens du Conseil du Mogol. & à ceux qui approchent de sa perso
appa. Il prit un jour de dimanche, que tous les Français officiers du Conseil & autres commis & soldats étions à sa mes
roi & la Compagnie nous avaient donnée. Nous nous concertâmes en Conseil . La demande avait été faite devant trop de monde
leur connaissance, & qu’ils le trouvent mauvais, je leur donne le conseil de M. Pascal : qu’ils n’écrivent plus que pour le
pourra nous trouver, ou bien nous l’y attendrons, ce qui dépendra du conseil de guerre. En tout cas, monsieur, je compte sur v
’y a que sept lieues d’une île à l’autre. Il avait été résolu dans un conseil de guerre que nous irions avec trois navires &
îles ; mais leur espérance a été vaine, une résolution prise dans un conseil postérieur a cassé l’autre. Je n’en sais point la
pper dessus & à s’aller plaindre à M. l’intendant. Après ce petit conseil tenu entre le mari & la femme, ils sortirent
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
si un capucin, qui vint pour confesser sa mère, et dont elle prit le conseil , après lui avoir sincèrement déclaré sous le scea
tre engagée pour cela. Elle s’en servit donc, et fut fort aise que le conseil d’un homme d’Église s’accordât avec son cœur : ca
ralité, et lui avoua ingénument, qu’elle n’avait rien fait que par le conseil d’un religieux. Il la blâma de cette précaution,
er avec elle pour la première fois. La malade à qui Angélique, par le conseil de son confesseur et par le consentement de Conta
ieur Des Frans et de Madame de Mongey auront leur temps. On suivit ce conseil et on dîna fort bien. Ils parlèrent pendant le dî
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
llement de leurs biens sans appréhender que le fisc y mît la main. Ce conseil du duc de Médoc fut trouvé parfaitement bon et gé
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
, ce qui aurait encore nui à sa santé, et c’était pour tenir ce petit conseil qu’elle avait empêché le duc d’offrir une place d
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
tre pitié et non pas de votre tendresse. Je n’attendais pas un pareil conseil de votre part, me dit-elle, la générosité est un
l’amant et la maîtresse, Du Val, sa fille de chambre et moi, on tint conseil où chacun donna son avis. On s’arrêta à celui de
14 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
r Du Quesne a fait venir à son bord tous les capitaines. Ils ont tenu conseil ensemble dont le résultat a été de poursuivre la
sieur Du Quesne les voyant avantageusement mouillés a mis pavillon de conseil pour faire venir tous les capitaines à son bord.
faire venir tous les capitaines à son bord. Ils y ont été et ont tenu conseil dans lequel Monsieur Du Quesne a proposé que si n
’ancre, et ce matin Messieurs les capitaines ont été à l’amiral tenir conseil , où il a été résolu que nous poursuivrions notre
avons si nous y serions bien reçus, Messieurs les capitaines ont tenu conseil ce matin à bord du Florissant, où tout bien pesé,
’était un bon garçon. Il était frère de Monsieur Le Vasseur avocat au Conseil à Paris. Il est mort tout à fait chrétiennement e
des canots en font facilement le trajet. Il avait été résolu dans le conseil que les six navires des Indes et trois navires de
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
venus, qui n’avaient point paru aux yeux de nos aventuriers, tinrent conseil sur ce qu’ils avaient à faire pour parvenir aux f
16 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
e à la suite du Roi, pour quelques affaires que j’avais à la suite du Conseil , j’appris que Mademoiselle de l’Épine l’aînée éta
he, et si à mon tour j’en croyais mes pressentiments, je suivrais mon conseil . Mettez-vous à ma place, me dit-elle, elle est ma
n, je vous le certifie, moi, ajouta Des Ronais ; et si vous suivez le conseil de vos meilleurs amis, vous ne laisserez point éc
17 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
rsonnes dont les cœurs paraissent si vivement pris, et que c’était le conseil qu’il lui donnait en honnête homme, et qu’il l’en
z pas prêché la vertu, et j’aurais appréhendé qu’elle n’eût suivi vos conseils  ; car quand une fille a de la confiance aux gens,
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
pondit que sa mère était trop vertueuse pour lui donner de semblables conseils , et trop sage pour avoir la moindre pensée crimin
19 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
dire ne la fit point changer de résolution ; elle ne suivait que mon conseil , et me rapportait jusqu’au moindre mot de ce qui
utre. Elle ne faisait rien dont elle ne m’informât ; elle suivait mes conseils en tout, et partout. Elle n’avait point d’autre v
e le plus heureux de tous les hommes, et de suivre avec innocence les conseils de l’amour que vous m’avez dit avoir toujours eu
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