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1 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
nt encore par tribus. Il ne leur est même pas permis de faire d’autre commerce , négoce ou métier, que celui de leur père. Si cel
commander ; & c’est avec eux que les Européens ont leur plus fort commerce . Il y a des banians, ou marchands, tellement rich
& toutes les inventions & stratagèmes des Français pour avoir commerce avec quelqu’une ont échoué à leur confusion. Les
détail de filles faciles. Ici, ce sont les hommes qui font cet infâme commerce  ; & il n’y en a aucun qui. pour une roupie, n
mes d’ici s’accommodent encore moins que celles d’ailleurs ; car tout commerce avec un mâle leur est interdit. Les Européens ne
officiers de la Compagnie, m’a dit que son devoir, & l’intérêt du commerce , l’ayant obligé d’aller à la cour du roi de Golco
qu’il y a huit cents hommes de garnison. On appelle cela assurer son commerce  : c’est qu’ils l’entendent, & que la France n
y règne à présent, voyant que le royaume se dépeuplait par le peu de commerce que les hommes avaient avec les femmes, qu’ils mé
e ne manque ni de cœur ni d’esprit ; & que, sans ses travers, son commerce serait assez agréable. Qu’il en soit ce qu’il vou
n’ai pas eu tort de dire t. I, p. 339 & suivantes qu’elle tend au commerce universel. Ce tour, qu’elle a joué aux Anglais en
n’était pas si scrupuleux. La guerre d’Europe préjudicie bien fort au commerce des Français dans les Indes, parce que la Compagn
eurs véritables intérêts. Ajoutez à cela que notre nonchalance sur le commerce , & le peu d’intelligence de ceux qui en ont e
en fait déjà l’État du monde le plus riche. Ce n’est pas seulement le commerce de la Hollande qui a abattu le nôtre : c’est nous
ai l’idée avec d’autant plus de plaisir que sa décision influe sur le commerce , & que le lecteur en pourra tirer les conséqu
ire. Rupli était Arménien, natif d’ErzeruM. Il avait lié amitié &  commerce avec Tavernier, baron d’Au-bonne, fameux voyageur
fs les frauduleux. C’est par là qu’il faut commencer pour rétablir le commerce intérieur du royaume ; &, à l’égard du commer
pour rétablir le commerce intérieur du royaume ; &, à l’égard du commerce extérieur, que le roi fasse ce qu’a fait Philippe
e des nations qui aurait tort & qui aurait commencé la noise, son commerce serait interrompu sur toutes les terres qui sont
cieuse de ce prince étant que les Européens ne venant ici que pour le commerce , ils observent exactement entre eux la paix &
engale, & dans tous les autres endroits des Indes où pour lors le commerce de la Compagnie florissait & était établi sou
était l’homme de France qui connaissait le mieux de quelle utilité le commerce était au royaume. Les différents voyages que M. M
ille des États du Mogol. parce que c’est le centre de presque tout le commerce des Indes. Il prenait son temps que le Mogol n’ét
s seulement aux Indes pendant deux ans, nous ruinerions absolument le commerce & la réputation des Anglais & des Holland
t hollandais. Je ne sais si cela est pardonnable à une nation dont le commerce est en effet l’unique divinité ; mais je crois qu
raves pour rendre cette opinion probable ? Malheureux, par rapport au commerce , tous les autres peuples chrétiens, & surtout
ue ce soit d’honnêtes gens n’avait voulu ni la recevoir ni entretenir commerce avec elle ; qu’elle avait nettement refusé d entr
ailleurs ; & il n’y a que cette maudite race qui fasse cet infâme commerce de chair humaine. Il y a des banians, à Surate, q
en Europe, mais pour empêcher aussi que ses établissements & son commerce dans les Indes soient troublés, bien loin de cont
. Que j’avais eu raison de remarquer que la Hollande voulait par son Commerce , & sans effusion de sang, faire plus finement
si corrompue ; mais il en est devenu plus esclave : et par rapport au commerce , qui ne se ressent en rien des crimes de ceux qui
fin, si utiles à la République, que non seulement elles mettaient son commerce en sûreté dans les Indes, mais aussi mettraient u
emarqué vous-même quand vous avez dit qu’il était facile de ruiner le commerce des Hollandais. Oui, sans doute, il est facile, &
tales, feront plus de tort aux Hollandais & aux Anglais dans leur commerce , en moins de quatre ans, que trente années de gue
Hollande qu’à Batavia, c’est-à-dire dans les Indes, en y ruinant son commerce , à quoi les armateurs réussiront mieux que des ar
mp; parfaitement bien intentionné ; mais c’est qu’il est intendant du commerce , & qu’étant intéressé dans la Compagnie, s’il
vous ; mais aussi parce que la matière le mérite, & qu’il aime le commerce  ; persuadé, aussi bien que feu M. Colbert son pèr
& non pas d’objet. Ils font seuls autant de tort pour le moins au commerce de la Compagnie des Indes que toutes les nations
es Hollandais je ne connais que les jésuites qui fassent le plus fort commerce des Indes, & le plus riche : il surpasse celu
jésuites est toujours le même, & ne change point, surtout pour le commerce . Outre le gain qu’ils font dans les Indes, ils en
ofit pour la Société, les ayant de la première main. Que cependant ce commerce , tout considérable qu’il était, était tellement c
personne ne s’était vu en état de le prouver en France, à qui seul ce commerce faisait tort. Les autres nations, qui en tiraient
tion du nombre des navires. Qu’il en avait pris droit pour prouver le commerce indu que ces pères faisaient dans les Indes, &
e convertir ces banians, ils les suivent partout, et font avec eux un commerce d’autant plus riche qu’il est sourd, et, preuve q
aller à Madras, où ils sont encore. Cela seul ne prouve-t-il pas leur commerce , & en même temps leur criminelle intelligence
e. Ils ont trouvé, pour dérober à tout le monde la connaissance de ce commerce de diamants, un secret, sur lequel je crois que l
isme en cachette pour les mystères, et publiquement pour la foi, sans commerce avec les idoles, c’est-à-dire sans mettre le pied
res n’ont pas osé attaquer les jésuites dans leur trafic ou dans leur commerce  : la Société est trop puissante & trop riche
qui est la seconde raison, que j’ai dit que le bon sens dictait ? Le commerce des jésuites est certain : on en connaît une bonn
cette vindicative Société a trouvé le secret de se faire craindre. Le commerce des missionnaires est très caché, supposé qu’ils
aux missionnaires, qui peut-être appréhendent que s’ils parlaient du commerce des jésuites, ceux-ci ne parlassent du leur, &
ndais, ardents à nuire de toute manière à notre nation, & à notre commerce , nous rendent suspects à tous les souverains d’ic
ut où elle pourrait s’établir dans les Indes, & faire tort à leur commerce , qu’ils portent partout. Après tout, a continué M
out, a continué M. Martin, voilà l’obligation que la France & son commerce ont aux jésuites ; mais n’en déplaise aux mission
le, comme vous voyez, monsieur, en homme instruit & porté pour le commerce , & en très ignorant théologien. Aussi, la thé
voir pas beaucoup. Ils savent à mon sens la science du monde & du commerce . Ils connaissent parfaitement l’un & l’autre,
ofit. Ils ont passé dans l’alambic la science du monde & celle du commerce , & en ont tiré la quintessence. En voici la p
ut-être aurais-je lié avec eux quelque intelligence pour réveiller le commerce à SiaM. Du moins j’y aurais fait mes efforts, &am
jésuites ne sont conduits dans le Canada, & ailleurs, que par le commerce & le plaisir des sens, & nullement par le
de tout ce qui se passe ici. Feu M. Colbert, son père était celui du commerce  : &, s’il avait les mêmes inclinations, il au
cinquante mille écus qu’elle m’a mis en main m’ont fait jeter dans le commerce , où je fais assez bien mon compte pour ne point r
crétion & n’a jamais trahi sa confiance par sa langue. J’étais en commerce d’amourette avec la procureuse, assez belle &
, pourtant, s’en laissa donner pour neuf mois par le maître. Ce petit commerce dura dans le domestique jusqu’à ce que la poire f
ais qui sont habitués parmi eux, lesquels, malgré les défenses, ayant commerce avec leurs parents & leur nation, les informe
amp; unique ministre qui eût véritablement connu de quelle utilité le commerce était à la France. Je passe là-dessus, & ne p
ieures au trou, & Caumont tirait le gibier de la sienne. Ce petit commerce avait duré quelque temps : mais le diable qui se
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
ai ensuite, elle me parut satisfaite, et me pria de lier avec elle un commerce pour nous donner l’un à l’autre tous les airs nou
autre tous les airs nouveaux que nous pourrions apprendre. Je liai ce commerce , et sous ce prétexte il n’y avait point de jours
et plus que je suis hors du royaume, je suis instruit de tout par le commerce de lettres que j’ai toujours eu avec Mademoiselle
pas qu’il y ait au monde un plaisir plus grand que celui d’un pareil commerce . Nous le goûtâmes six mois sans troubles, sans cr
uil, en montrant qu’elle seule avait fait toutes les avances de notre commerce . Je montrai toutes ses lettres, je dis la vérité
dans la dévotion. Le bruit de notre aventure était assoupi, et notre commerce de lettres n’était point soupçonné. La manière de
ut permis pour venger l’honneur qu’ils croient qu’on leur ôte, par le commerce qu’on peut avoir avec leurs femmes, ou avec une a
omprenaient pas, ni sa résurrection, ni comment ils avaient entretenu commerce ensemble pendant tant de temps, sans que personne
3 (1721) Mémoires
emporté avec eux et par les manufactures qui faisaient une partie du commerce du royaume que ces bannis volontaires ont porté c
oyaume que ces bannis volontaires ont porté chez nos voisins ; lequel commerce si florissant sous le ministère de défunt M[onsie
lui a eu succédé ; et en effet où cet homme aurait-il pu apprendre le commerce et le conduire, lui qui n’a jamais su que la chic
arbitre de presque toute l’Europe. La bonne foi y régnait encore, le commerce y était abondant et florissant ; l’officier et le
rces de mer ont été absolument ruinées à ne s’en remettre jamais, son commerce anéanti, ses richesses épuisées, ses provinces pi
ay son fils avait vécu, et cela parce qu’ils connaissaient le fond du commerce , et qu’ils étaient vraiment zélés pour l’honneur
yaume auxquelles on ne devait jamais toucher qui sont la religion, le commerce et la monnaie. 98. A l’égard de la religion, comm
supprimé qu’en 1685 environ deux ans après sa mort. 99. A l’égard du commerce , on peut assurer que jamais ministre de s’y est p
u’il ait été intéressé sur aucun vaisseau ni dans aucune compagnie de commerce , ou s’il l’a fait, comme dans la compagnie des In
naissent encore aujourd’hui que leurs ancêtres et eux ne doivent leur commerce par tout le monde, et par conséquent leurs riches
aperçus depuis leur premier établissement, s’étaient jetés du côté du commerce où leurs progrès étaient bien plus considérables.
uvelle ; qu’il en était de même entre la France et le Canada ; que le commerce qui se faisait de ce pays en France y apportait p
pays nous empêchaient d’aller chercher des buffles en Italie. Que ce commerce qui se faisait entre les Français européens et le
lement profitable aux uns et aux autres, en ce que ceux-ci n’ayant de commerce qu’avec l’ancienne France, et y apportant tout ce
nufactures du royaume et aux distillateurs d’eau de vie, outre que le commerce des deux étant ruiné, il en pourrait résulter dan
taché aux intérêts du Roi et du royaume, et par conséquent amateur du commerce , avait à sa dévotion quantité d’émissaires, march
la parole que j’ai donnée de prouver que ce n’est que le trafic et le commerce qui mènent les Jésuites dans le pays, et nullemen
que l’acabie de l’argent fût altérée parce qu’il voulait maintenir le commerce sur le pied qu’il était avec les autres nations.
as la valeur des espèces d’un jour à l’autre, ont achevé de ruiner le commerce avec les étrangers, ont attiré une infinité de ba
dès la pointe du jour, alla chez tous ceux avec lesquels il était en commerce et en relation, et s’assura de plus d’un million
entendît la subsistance d’une armée de terre, la marine et surtout le commerce à fond ; ce qui était absolument inconnu à M. de
e perdue de réputation chez les étrangers, et chez elle-même ; que le commerce a été absolument anéanti ; la Marine ruinée à un
ître, en quoi ils ne sont certainement point blâmables, entretiennent commerce avec leurs parents par la Suisse, Genève, etc. Ai
dant les espèces étaient fabriquées, mais ne paraissaient pas dans le commerce . On prétend que ce sont les mêmes que la banque d
u’il resta seul chez lui. Mais cela ne l’empêchait point d’entretenir commerce avec la mère de sa bru, qui était allée demeurer
grains appartenaient, et que c’était eux qui faisaient un si damnable commerce . Du moins on disait publiquement à Paris que Mada
r ici une aventure dont j’ai été témoin. Une affaire qui regardait le commerce m’avait obligé d’aller chez Monsieur Amelot, qui
r bien ne vient pas de la maltôte. Ils en ont gagné une partie par le commerce de mer, et par les prises qu’ont faites des navir
erre, permettez-en l’entrée à tous vos compatriotes, réservez-vous le commerce du dehors, facilitez celui du dedans. Ne souffrez
ouvent ne sont pas pour avoir cette bonne foi qui doit régner dans le commerce du monde. Ainsi, il faut que Crozat leur donne un
ue pures fables, et que leur esprit de domination, de supériorité, de commerce et de mauvaise foi, qui est la moelle de leur com
que. Je montrais ce qu’il fallait y porter pour leur nécessaire et le commerce . J’en bannissais l’eau-de-vie, et imposais même d
et sa place ayant été remplie par un homme aussi peu entendu dans le commerce que peu zélé pour la gloire du royaume, le tout s
r donner à meilleur prix que les Anglais pour anéantir peu à peu leur commerce avec Baston, capitale de la Nouvelle Angleterre.
er de ces peuples une obéissance aveugle ; qui leur ont interdit tout commerce avec les Anglais sans leur porter tout ce qu’il f
qu’ils leur vendaient. Leur dureté a obligé ces gens d’entretenir un commerce sourd par la rivière de S[ain] t-Jean avec leurs
ennemis, les pertes de la France, la pauvreté du peuple, la chute du commerce et la ruine entière du royaume, et les richesses
miers à rendre gorge. Que pour que cela fût fallait leur permettre le commerce de lettres avec qui bon leur semblerait, mais non
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
indignation pour elle est trop bien fondée pour renouer jamais aucun commerce avec elle. Voilà, Madame, ce que vous avez voulu
ec Deshayes avant mon mariage, et j’appris qu’ils avaient ensemble un commerce criminel depuis longtemps. Dispensez-moi, Madame,
s les miennes, nous nous sommes rendus notre parole sans cesser notre commerce . En effet qu’aurions-nous fait ensemble que nous
l me promit dix mille écus si je pouvais venir à bout de rompre votre commerce , et de vous mettre entre ses bras. Vous savez ce
ma vie. Tout le conseil qu’elle me donna ce fut de n’avoir jamais de commerce avec Deshayes, et de ne rien dire de ses actions
, vint m’y trouver ; mais ayant fortement résolu de n’avoir jamais de commerce avec un si méchant homme, je refusai non seulemen
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
ment que le proverbe qui dit qu’un jeune homme n’a jamais son premier commerce d’amour qu’avec une vieille ou avec une laide, es
mbre. Elle me recommanda le secret, je n’avais garde d’y manquer. Mon commerce avec elle dura plus de deux ans. Il est inutile d
l est inutile de vous dire ce qu’elle est devenue, mais pendant notre commerce , j’étais toujours fourré chez elle, à cause du pl
’en fusse, et lui qui ne soupçonnait pas qu’elle eût avec moi d’autre commerce que le plaisir de me faire jaser, était le premie
er sa croix de l’Ordre, surtout lorsqu’il venait la voir. Enfin notre commerce fut rompu parce qu’elle s’éloigna. J’achevai mes
rières là ne se font qu’à un moine qui n’ose pas lui-même déclarer le commerce qu’il a eu avec une femme ; mais à un homme comme
trouverez bon que je vous cache le nom. La manière honnête dont notre commerce a fini, la tendresse et la fidélité que nous avon
en changeant de voix. ) Pour moi, ajoutai-je, j’aurais toute sorte de commerce avec une femme qu’elle ne deviendrait jamais gros
garderai toute ma vie. La manière honnête dont nous avons rompu notre commerce , m’obligera de la considérer et de l’aimer éterne
, le mien est à vous : mais épargnons-nous les peines de cacher notre commerce et notre tendresse. Non, dit-elle, en m’embrassan
vive ne s’en est seulement douté. Enfin après cinq années entières de commerce , sans dégoût ni jalousie de part ni d’autre, et t
lle me dit, et qui très assurément n’aurait pas prêté la main à notre commerce . Silvie qui dans cet instant ne comptait que sur
donna assez d’occupation pour m’empêcher de chercher ailleurs. Notre commerce dura cinq ans et plus ; et pendant ce temps-là j’
ont fait toute ma compagnie ; mes amis même, avec qui j’ai rompu tout commerce , ne me regardent plus que comme un sauvage. La cr
s fait le comédien, comme vous avez vu, j’étais encore tout rempli du commerce que j’avais eu avec ma veuve, qui ne faisait que
en ait jamais rien su. J’ai cru au commencement qu’elle avait quelque commerce secret, et quelque amourette qui la rendait si fr
nquai point aux rendez-vous, la petite paysanne me plaisait. Ce petit commerce dura environ quatre mois, sans que Madame de Lond
r, et que je n’aurais jamais cru qu’une femme pût être si détachée du commerce des sens. Elle l’est, poursuivit-il, ce n’est pas
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
là la raison pour laquelle ils ne veulent pas que leurs femmes aient commerce avec d’autres qu’avec eux, pourquoi font-ils leur
avec d’autres qu’avec eux, pourquoi font-ils leur possible pour avoir commerce avec d’autres femmes que les leurs ? Ne devraient
qu’un savetier passe sa semelle ; vous ne devriez pas avoir assez de commerce avec les femmes pour savoir si elles sont bonnes
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
e avec cette liberté et ce dehors ouvert qui ne s’acquiert que par le commerce des gens de la première qualité. Cela me donna en
fini. Cela nous désespère, et Silvie est sur le point de rompre tout commerce avec vous. Il ne faut absolument point songer à c
venir à l’essentiel qui regarde ma conduite. Le fripon m’accuse d’un commerce secret et criminel avec Garreau : il veut même qu
andes, et c’est ce qui a donné lieu aux bruits qui ont couru de notre commerce  ; parce que Madame de Cranves m’ayant dit qu’elle
voir. Voilà ce qu’il s’attira par ses sottises en voulant pénétrer un commerce qui ne lui plaisait pas. Cela le rendit sage, il
u, et à peine me souvenais-je de l’avoir vu lorsque je suis entrée en commerce avec lui. Voyez même si la fourberie aurait pu se
es, je sortirai contente du monde ; et surtout ne me voyez plus. Tout commerce doit être rompu entre nous, je ne vous verrais qu
e dissiperont pendant votre absence. Nos lettres entretiendront notre commerce . Je ne prévois pas que ni vous ni moi, devions cr
dégoûtât de moi, et mes prières, qui l’ont fait résoudre d’entrer en commerce avec Rouvière ; et je vous jure qu’elle est la pr
ni l’autre en état de disposer d’eux, ils n’avaient osé déclarer leur commerce  ; et qu’ils avaient été obligés de faire exposer
ait qu’elle qui demeure ; afin qu’on ne soit point scandalisé de leur commerce . Qu’il n’y aille que peu ou point du tout pendant
pas de l’inquiétude où vous devez être de ce que je suis devenue. Le commerce que nous avons eu ensemble était trop criminel po
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
visage à sa femme, et se contenta de la prier de n’entretenir plus de commerce avec Verville, et de cesser de le voir. Elle le p
autrui. Verville s’était éloigné, et elle paraissait n’avoir plus de commerce avec lui ; mais son époux n’en fut pas plus indul
9 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
ù il avait appris que la Compagnie prêtât ses vaisseaux pour faire un commerce contraire au sien. En un mot, il le traita du hau
de planches fort minces de sapin rescié, et nous ne voulons point de commerce avec lui, ni qu’il sache rien du nôtre : et la mi
des d’amour, et avec lesquelles qui que ce soit ne voudrait entrer en commerce , à moins que le diable ne fût le maquereau de l’a
duite dans le Canada, je suis absolument persuadé que ce n’est que le commerce et le plaisir des sens qui les mènent si loin ; e
able des Hollandais dans les Indes. Cette nation, la plus attachée au commerce , et qui connaît le mieux ses véritables intérêts,
ies françaises périront, à moins que le roi n’abandonne absolument le commerce aux marchands. Les Compagnies en seront plus resp
commerce aux marchands. Les Compagnies en seront plus respectées, le commerce fleurira plus que jamais, le royaume s’enrichira
s commandaient les troupes ; mais, malheureusement, les compagnies de commerce sont réduites en France aux remontrances et mémoi
it de ses deniers sans intérêts aux marchands qui se jetaient dans le commerce de mer, pour leur faciliter les moyens de faire d
yens de faire des entreprises plus fortes. Ce prince prévoyait que ce commerce de mer ferait un jour la richesse de ses États, e
e que plusieurs souverains ensemble. Ce sage duc ne se mêla jamais du commerce que pour y maintenir la paix et l’union, et surto
chandise et le seul commerçant capable de soutenir et de gouverner le commerce  ; qu’il fallait y être élevé dès son enfance, pou
devrait être un exemple. Que le roi fasse la même chose, il verra le commerce fleurir de lui-même : ses sujets, et lui par cons
t passées, dans une maison séparée de celle de son mari, et n’a aucun commerce avec lui. Cela est conforme aux lois de Moïse, et
mouvement à tout et suit un autre chemin, plus subtil : c’est par le commerce universel. Il fleurit si bien chez cette nation q
a en Europe, on ne la détruira jamais tant qu’elle restera unie : son commerce des Indes la soutiendra toujours. C’est par lui q
s vassaux. Elle s’étend peu à peu dans les pays ; et sous prétexte du commerce , se rend grande terrienne. Qu’on relise ce que j’
écessités, que nous n’avons que par leur canal ? Et possédant tout le commerce , et par conséquent toutes les richesses du monde,
omme un hérétique, avec qui, par conséquent, il ne devait avoir aucun commerce  ; parce que cette divine infaillibilité lui aurai
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »
que par la mort qui le surprit. Ses héritiers, gens plus attachés au commerce qu’à toute autre chose, songèrent à recueillir sa
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
mot c’était des ennemis d’autant plus dangereux qu’ils empêchaient le commerce et la sûreté, et qu’il n’y avait avec eux ni paix
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
is parlé qu’avec vénération de Silvie et de sa famille ; il avoua son commerce criminel avec cette femme, et fit entendre en ter
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
vous faire tenir mes lettres, et à me faire rendre les vôtres. Notre commerce est contre ses intérêts, peut-être suis-je folle
sses. On avait découvert qui était la religieuse qui facilitait notre commerce , on l’avait mise dans une chambre particulière. C
re, après toutes] les précautions qu’on avait prises pour rompre tout commerce entre elle et moi ; et en effet peu s’en fallut q
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
reste qu’il communiquait aux autres, en retirait sa subsistance ; le commerce fleurissait et rapportait des pays éloignés de qu
15 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
enne, puisque par des faits certains, on y voit établie une partie du commerce de la vie. L’histoire de Des Ronais fait voir que
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
lle avait si bien dissimulé ses vues, que Sotain qui croyait que tout commerce était absolument ruiné entre son beau-père, sa be
ors, et en un mot, qu’elle ne s’était point aperçue qu’elle eût aucun commerce avec personne ; mais qu’elle ne savait point auss
17 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
jouer chez elle. Nous y jouions très petit jeu, et seulement pour le commerce , et pour avoir prétexte d’y aller tous les soirs.
dès avant hier au soir, et qui m’a amenée : je ne voulais pas rompre commerce avec vous, puisque je n’en ai eu aucun ; mais je
se repentir de sa bonne foi. Je crois, comme je vous l’ai dit, que le commerce est innocent, mais le monde en parle, et cela doi
es de la robe, la manière dont il vit prouve assez qu’il a rompu tout commerce avec le sexe, et qu’il n’a en tête que sa vengean
18 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
un nouvel établissement fait par Monsieur Martin directeur général du commerce de la Compagnie dans les Indes ; et qu’il n’y ava
n gros de filles faciles ; ici ce sont les hommes qui font cet infâme commerce , et il n’y a aucun d’eux qui pour une roupie ne p
qu’un roi du Pégu, voyant que son royaume se dépeuplait par le peu de commerce que les hommes avaient avec les femmes qu’ils mép
forte dans les Indes que les autres nations à beaucoup près ; elle ne commerce que par terre ou sous pavillon et passeport portu
Grand Mogol donnerait congé à celle des nations qui aurait tort, son commerce serait interrompu sur le reste des terres qui dép
étant son intention que les Européens ne venant chez lui que pour le commerce , ils observent exactement entre eux la paix et la
restions deux ans aux Indes en guerre, nous ruinerions absolument le commerce des Anglais et des Hollandais et les perdrions to
eur pouvoir à se rétablir. Monsieur d’Eragny ayant enfin eu avis d’un commerce si infâme s’y est enfin opposé, et si on le conti
x convertis et des Anglais habitués lesquels ayant toujours entretenu commerce avec les Anglais malgré les défenses, continuent
19 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
, nous travaillâmes à faire un troisième. Il y avait longtemps que ce commerce durait sans éclat, et sans que qui que ce soit le
nommer, parce qu’elles sont toujours dans l’état de tentation par le commerce du monde, et qu’elles y résistent, au lieu que le
elle, qui nous étaient de sûrs garants de son consentement, si notre commerce éclatait d’une manière ou d’autre ; et qu’il cons
20 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
ttez pas d’y venir, et si vous ne venez pas en effet, je romprai tout commerce avec vous. À quoi bon tant de façons, poursuivit-
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