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1 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
plus intraitable qu’un faquin de Gascon en place. D’un autre côté, le commandeur de Combes, qui avait pris possession du vaisseau
i qui avait été consommé, et en demanda à prendre sur l’Écueil, où le commandeur de Combes présent l’avait encore assuré le matin
e par mes ordres. Est-il pas vrai, monsieur, poursuivit-il parlant au commandeur de Combes, que quand vous vîntes prendre possessi
ui était en bon train. Je ne sais ce qu’Albus fit deux jours après au commandeur de Combes ; mais celui-ci se fit un plaisir de le
s pavois. Je me disposais à me retirer, parce qu’on servait, quand le commandeur me retint. Mon écrivain du roi, lui dit-il, vaut
rriblement choqué de l’incivilité de ce reçu, et du nom d’étapier. Le commandeur n’avait pas voulu que j’y allasse, et l’avait env
mière, de dresser mon rôle très sincère, de le faire certifier par le commandeur de Combes ; et de le faire viser et arrêter par M
, de bien nettoyer la chambre, et d’y brûler du vinaigre, afin que le commandeur de Porrières, que M. du Quesne nous amènera demai
n’est qu’une bête féroce : on va le voir. M. Blondel nous a parlé du commandeur comme d’un très honnête homme, qui nous empêchera
que sur tant de raisons, l’avis de M. du Quesne avait prévalu, et le commandeur son capitaine en second nommé. Il descendait pour
e dite : il est vrai que nous l’attendions. Il a amené avec lui M. le commandeur de Porrières. Après les premières civilités, il a
, vous avez perdu un bon capitaine et un bon père. Je crois que M. le commandeur de Porrières, que le roi vous donne et que je vou
bruit d’un coup de canon, et de toute la mousqueterie. Après cela, le commandeur a ordonné trois coups de canon, pour saluer la sa
aut ; mais je sois pendu si vous avez de la bonite, à moins que M. le commandeur ne l’ordonne : il est le maître ici, non pas vous
néral, qui nous en a fort aimablement remerciés. Après son départ, le commandeur a été dans sa chambre achever de faire ranger ses
M. de Glandêves de Porrières, dernier grand-maître de Malte ; il est commandeur de l’Ordre, et en porte la croix. Il est très bra
hui la vie d’un des chanoines de Boileau, boire, manger et dormir. Le commandeur a écrit toute la journée. Il me paraît qu’il est
e. Du vendredi 28 avril 1690 J’ai compté cet après-midi avec le commandeur  : voici comment. J’ai apporté l’inventaire du vai
ni que les autres manquent du nécessaire. J’entends bien, a ajouté le commandeur , vous usez de prévoyance, sans compter sur la Pro
ils n’y entendent aucun mal. Ils avaient dès hier au soir demandé au commandeur la permission de le faire aujourd’hui ; cela est
nt et sont tous remontés avec le marguillier. Ils se sont adressés au commandeur  ; mais il avait été baptisé sur le Gaillard. Leur
à boire. M.de La Chassée lui a donné un bon coup d’eau-de-vie. et le commandeur lui a fait donner une bouteille de vin. Il l’a fo
. Tout le monde a été mouillé exprès, excepté les gens d’Église et le commandeur  : mais ils étaient trop près du combat pour n’en
Après avoir changé de linge et d’habit, nous avons fait collation, le commandeur , M. de La Chassée, et moi. Le vin de Saint-Yago e
cela fait plaisir à tout le monde. Ensuite, on a tué le cochon, et le commandeur a pris ce temps pour aller se promener sur le pon
e sont presque égosillés à crier Vive le roi et à boire à la santé du commandeur . Nous étions à midi à huit degrés trente minutes
her La Fargue ; et je suis descendu dans la chambre du Conseil, où le commandeur jouait aux échecs avec M. de La Chassée. Je leur
tière fût dans sa chambre et qu’on ait empêché l’autre d’y entrer. Le commandeur l’avait promptement suivi, et lui a expressément
e manière s’y prendre. Je vous ferais mettre aux arrêts, lui a dit le commandeur , si je vous croyais capable de faire une extravag
 : heureusement, le crâne qui est découvert n’est que peu offensé. Le commandeur a envoyé demander à Bouchetière son épée, celle d
tropique ; et nous l’avons peut-être passé à l’heure que j’écris. Le commandeur , les autres capitaines et le général ont dîné au
t venus dîner ici : M. du Quesne est venu avant les autres. Lui et le commandeur se sont amusés à jaser seul à seul, en faisant le
soin, le général m’a appelé. Écoutez, monsieur C..., m’a-t-il dit, le commandeur se plaint fort de vous ; je vous ai excusé ; il c
pris la bouteille. Est-il pas encore dans l’ordre, ai-je dit, que le commandeur et moi vous remerciions de votre entremise ; et p
rs : ils étaient dix ; et la troisième, la mienne, dans la chambre du commandeur , qui me l’avait prêtée. Nous n’étions que quatre 
procès-verbal ? Il m’en a vingt fois parlé. Dites-lui, m’a répondu le commandeur , que son temps viendra après le dessert. Mais, su
scendu. Je suis rentré et une demi-heure après le valet de chambre du commandeur m’est venu dire que M. du Quesne me demandait. J’
oulait parler. Je l’ai ouverte : elle est de plain-pied, et lui et le commandeur y sont entrés. Combien avons-nous encore de bonit
pourtant, mon pauvre monsieur C..., acquitter ma parole, a repris le commandeur  : j’en ai promis un à M. du Quesne ; et je vous p
endus dans la chambre du Conseil, et nous ont fait sortir de celle du commandeur , où nous sommes revenus, après que le Conseil a é
e rend pas sage. Tous ces messieurs sont retournés très contents : le commandeur l’est aussi. Il m’a dit en riant que j’étais fort
des autres, avec qui elles sont confondues. C’est le grand ragoût du commandeur , aussi bien que le lait que donne la seule vache
ure avec plaisir ; je l’ai appuyée de trois bouteilles de vin ; et le commandeur nous en a envoyé deux autres et de quoi déjeuner.
avons bu deux coups chacun : M. Le Vasseur nous tenait compagnie. Le commandeur , qui ne boit point de liqueur forte, en a pris un
l’avons tous embrassé de bon cœur. Dieu veuille que cela continue. Le commandeur est ravi de le voir revenu de ses égarements ; ma
Du mardi 13 juin 1690 Nous avons dîné aujourd’hui à l’Amiral, le commandeur , M. de La Chassée et moi. On ne peut pas plus rir
s mon sens quand il eut vu le personnage, et me promit d’en parler au commandeur . Autre bêtise de ma part, de ne le pas envoyer à
qu’il nous a envoyés, nous ont percés de part en part. La chambre du commandeur , et celle du Conseil, autrement la grande chambre
ement faire, et nous ne pouvions pas manquer en suivant les ordres du commandeur , à qui l’honneur est assurément dû : les autres a
n ce quêtant sur son lit, hors d’état de se lever, il a fait prier le commandeur d’entrer un moment dans sa chambre, et cela penda
auver son vaisseau : il mit, comme j’ai dit, toutes voiles dehors. Le commandeur crut qu’il ne songeait point à se brûler, puisqu’
ssé cette nuit. Il faut que l’occasion ait été vigoureuse, puisque le commandeur , qui n’en est pas à son apprentissage, dit que no
’il voulût y aller, il n’était pas de la prudence ni de la charité du commandeur d’engager dans une grande fatigue un bon officier
é à notre chaloupe. À peine avions-nous été partis de l’Écueil que le commandeur avait envoyé la chaloupe avec les mêmes ordres d’
té à souffrir les railleries qu’on lui en avait faites à sa barbe. Le commandeur a ajouté qu’il l’avait cru tout autre ; qu’ordina
tant ; puisque notre général m’a fait présent de cent piastres, et le commandeur de vingt-cinq, pour me dédommager du profit que j
r aussi étroit que ses yeux étaient rouges et gros. M.du Quesne et le commandeur l’ont fait descendre dans la chambre du Conseil ;
le de dire que j’ai salué la santé de mes bienfaiteurs. J’ai donné au commandeur le second cabas de figues que j’avais eu de M. du
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
qui en sont encore inconnus ; et dont le secret n’est su que de M. le commandeur de Villeblain, de Madame Morin, et de moi, et c’e
J’eus de la joie de lui entendre citer un témoin tel que Monsieur le commandeur de Villeblain, qui était très proche parent de ma
ette lettre fut rendue décachetée à Madame de Cranves par Monsieur le commandeur de Villeblain, à qui mon père s’était ouvert en m
e de ce côté-là toute la justice qui m’est due : du moins Monsieur le commandeur de Villeblain, que je vous citerai encore pour qu
enfin m’empêcher d’en faire mes plaintes en sa présence. Monsieur le commandeur de Villeblain était à l’hôtel, je ne me cachai po
’il vous plaira, j’approuverai tout. Mademoiselle, me dit Monsieur le commandeur de Villeblain, je vous demande pardon pour lui. M
e la suite. Pour aller au-devant, elle consulta tout avec Monsieur le commandeur de Villeblain, qui fut fort longtemps enfermé ave
me ? Je n’en sais point, dit-elle. J’ai été ce matin chez Monsieur le commandeur de Villeblain pour l’instruire généralement de to
e marquis de Buringe son père à Madame de Cranves. Ce fut Monsieur le commandeur de Villeblain qui m’en fit avoir le moyen, et lui
vos maîtres, et n’oubliez pas ce que Madame de Cranves et Monsieur le commandeur de Villeblain vous ont dit là-dessus. S’il était
, je vous l’ai déjà dit. J’en conviens, reprit Des Frans, Monsieur le commandeur de Villeblain m’en parla dans ces termes après mo
environ six semaines que j’étais marié et de retour, que Monsieur le commandeur de Villeblain qui était, comme je vous ai dit, tr
e sais pas ce qui en aurait été. Vous me surprenez, Madame, reprit le commandeur , quand vous me parlez de Silvie comme d’une fille
r attaquer la vertu d’une fille comme celle-là, dit tranquillement le commandeur , il faut avoir des preuves convaincantes ; les ou
avait pas beaucoup survécu. Ce que je ne comprends pas, poursuivit le commandeur , c’est cette fourbe qu’on fait comploter à Silvie
moi, et me fit signe de sortir. Je le fis après bien des civilités au commandeur . Son laquais me dit son logis qui était heureusem
Monsieur : dis donc si tu veux, dit-elle en riant, me voyant rire. Le commandeur de Villeblain, lui dis-je. À ce mot elle fit un g
… Vous êtes donc parents, interrompit Silvie ? Oui, Madame, reprit le commandeur . Madame Des Frans et moi sommes enfants des deux
que des menteries. Et vous, Monsieur, poursuivit-elle, s’adressant au commandeur en l’embrassant, permettez-moi de reconnaître dan
déclarer, je ne veux le voir de ma vie, et encore moins sa femme. Le commandeur de Villeblain n’en put tirer autre chose, et ne p
n avait infiniment, elle voulait le savoir par elle-même. Monsieur le commandeur de Villeblain qui était parti de Paris dans le te
avec bien de la joie qu’elles étaient contentes l’une de l’autre. Le commandeur partit peu de temps après pour retourner à Malte,
3 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
it cependant à petites voiles ; & la première chose qu’a faite le commandeur a été de défendre à nos canonniers de faire aucun
pendant le combat, & que ç’a été pendant le plus grand feu que le commandeur a été blessé d’un éclat à la joue & à l’épaul
t le canon sur la dunette avec les pilotes. Je ne buvais point que le commandeur ne bût aussi. Dans le temps que je lui en avais v
ssez hardie, m’a attiré quelques compliments de M. du Quesne & du commandeur . Je ne l’aurais pas rapportée si elle avait fait
ausé un roulis très fort, nous a coûté du vin à tous, c’est-à-dire au commandeur , à M. de La Chassée & à moi ; &, en mon p
es provisions secrètes sont renfermées. J’ai voulu le rosser, mais le commandeur & M. de La Chassée m’en ont empêché, & il
ssant nous abandonnait : c’en était assez pour faire penser à soi. Le commandeur n’en a point été étonné : il a fait tout préparer
mbre 1690 Bon petit vent, toute la nuit & toute la journée. Le commandeur a été seul dîner au Lion. L’aumônier de ce vaisse
er ! M. Joyeux a envoyé ce soir son lieutenant à bord pour convier le commandeur d’aller demain dîner chez lui ; mais M. de Quisti
r nous, grâces à Dieu & au bon ordre établi & maintenu par le commandeur , nous vivons dans une paix profonde : chacun, n’a
Heureusement, un dinde à la daube s’est trouvé : il a fait figure. Le commandeur a raillé M. de La Chassée d’avoir pillé pour les
 l’Oiseau, qui l’auraient assurément enlevé s’ils avaient été ici. Le commandeur ne dit pas ce qu’il en pense, mais il n’est pas f
nt fait cuire, & l’allaient manger si je n’en avais pas averti le commandeur , qui vint promptement & le fit jeter. Je croi
la pansait toutes les douze heures venait pour la panser. Il pria le commandeur de souffrir qu’il l’ouvrît. Cela lui fut permis ;
n possession de notre trou, au nombre de six spectateurs, qui sont le commandeur , M. de La Chassée, Boüy, capitaine des matelots,
Grâce à Dieu, nous ne sommes point dans un pareil état, parce que le commandeur , qui est un véritable père des matelots, a mieux
e navire, tant à Négrades que depuis que nous en sommes partis. Si le commandeur , qui n’aime guère ni M. Joyeux, ni les autres, s’
Chassée encore moins, Landais rageait, & je n’étais pas mieux. Le commandeur dit au garde-magasin de se retirer sans se le fai
ant plus de cinquante-quatre heures, pour les bien comprendre. MM. le commandeur , de Bouchetière, de La Chassée & tous les aut
redi 14 mars 1691 Toujours bon petit vent, & temps couvert. Le commandeur , avec tous les officiers mariniers & moi, avo
en faire part : il l’a fait, & voici ce qu’il nous a dit. Que le commandeur et M. d’Aire n’avaient jamais été bons amis, quoi
s amis, quoique jamais ils n’eussent eu de querelle ensemble ; que le commandeur avait espéré s’embarquer pour les Indes comme cap
uel il était obligé d’obéir sur les vaisseaux français, parce que les commandeurs & les chevaliers de l’Ordre n’y sont placés q
imple chevalier, serait obligé de suivre les siens, comme venant d’un commandeur . Qu’il croyait que c’était cette jalousie du comm
aujourd’hui. Il y a encore eu des pleureurs : cela a fait plaisir au commandeur , qui a vu le respect que nous conservons pour la
qui nous restent ; & je l’aurais fait sans la défense absolue du commandeur , à qui notre chirurgien & Rickwart ont fait e
ns la renouveler quand on m’est promptement venu quérir de la part du commandeur , qui m’envoie au Fort Saint-Pierre, à sept lieues
4 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
ervée comme elle était l’année passée que nous avions ici Monsieur le commandeur de Combes pour capitaine, et que nous étions dans
nsieur Blondel sont venus ce matin à bord, et y ont amené Monsieur le commandeur De Porrières. Ils ont fait assembler tout l’équip
-Est, qui est notre droite route. On ne m’a point trompé, Monsieur le commandeur de Porrières est un fort honnête homme avec leque
père qui est mort à pareil jour, devant Dieu soit son âme. Monsr. le Commandeur a été donner le mai à Monsieur Du Quesne et a bie
es. Du lundi 12 [juin] Nous allons toujours un peu. Monsieur le commandeur de Porrières a été dîner chez Monsieur Du Quesne
chapeau, et emporté un morceau du bord derrière la tête. Monsieur le commandeur de Porrières a été blessé à la joue et à l’épaule
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
issait de quoi vivre et le reste. En un mot c’était la maîtresse d’un commandeur de l’Ordre, une grosse réjouie, brune, de gros ye
uceurs de sa part. Elle ne faisait aucune partie de promenade avec le commandeur que je n’en fusse, et lui qui ne soupçonnait pas
urs chez cette femme ; mais que pouvait-il soupçonner non plus que le commandeur  ? Et encore ne la connaissant que par l’endroit q
un Français qui l’avait amenée à Paris. C’était sur ce pied-là que le commandeur paraissait, ayant toujours grand soin de cacher s
6 (1721) Mémoires
s et le jeta mort sur la place. Le capitaine, qui, je crois, était le commandeur de Combes, qui avait tout vu et entendu, se conte
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