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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
ès avantageux ; ainsi voyant ma fortune tout à fait d’accord avec mon cœur , j’étais dans un ravissement que je ne comprenais
t quittée. Je ne m’en mis pas plus en peine, et la remerciai dans mon cœur de m’avoir du moins tiré d’inquiétude. Je retourn
rompait ; l’amour que j’avais pour elle la justifiait encore dans mon cœur  ; je redoublai tous mes efforts pour la désabuser
vie, et quoiqu’elle ne fût venue que dans le dessein de décharger son cœur , elle parut tout à coup dans un état digne de pit
oup est là, Madame, lui dit Silvie, en mettant la main à l’endroit du cœur , mais du moins avant que de mourir, aurai-je la t
emmes que je serais à présent, si j’avais suivi les mouvements de mon cœur , on m’en a rendu la plus infortunée. Je vais, Mad
je me fis un vrai plaisir de lui écrire, pour lui découvrir tout mon cœur . Je n’eus pas le front de lui donner ma lettre en
ons ; mais plus elles sont vives, plus vous pénétrerez au fond de mon cœur . En voici une copie qui m’a été remise en main, e
nt de plaisir plus sensible dans le monde, que celui que goûtent deux cœurs unis. Vous ne sauriez concevoir la vivacité des t
t ; au contraire je me fais un plaisir en moi-même de ne devoir votre cœur qu’à mes soins. Il me semble que sur ce pied il d
. Mais, mon cher amant, mettez tout en œuvre pour achever d’unir deux cœurs qu’un penchant réciproque a déjà joints ; adresse
, Madame, comme il vous est sans doute impossible de concevoir que le cœur d’une jeune fille puisse être rempli de tant d’am
Vous avez cru être aimée de Sainville ; vous lui avez abandonné votre cœur tout entier. Il serait trop heureux s’il en conna
L’amour que j’avais pour Sainville voulait prendre son parti dans mon cœur , parce qu’il me semblait que je voyais de la cont
oi-même de ma facilité à croire ce qu’on me disait de lui, malgré mon cœur qui le justifiait. Quoique ce soit le plus grand
femme qui a de la vertu que de se voir entre les bras d’un homme, le cœur tout rempli d’un autre, mon infortune ne s’y est
t la coutume de ces lieux-là, et en m’obligeant, pour me raffermir le cœur , à prendre un peu de biscuit et de vin d’Espagne.
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
ot c’eût été une fille parfaite si elle eût été plus maîtresse de son cœur . Un homme de qualité entreprit de lui plaire, et
de leurs parents ; ainsi elle regrettait Verville dans le fond de son cœur  ; mais elle laissait à son père le pouvoir de dis
en un mot à un homme capable de se faire aimer de tout autre que d’un cœur prévenu. L’amour dont Silvie était prévenue pour
ons qu’elle eut avec lui, lui découvrirent tout son mérite ; mais son cœur était trop rempli pour lui accorder autre chose q
r, du moins sans répugnance. Elle fit ses efforts pour lui livrer son cœur , mais elle n’en eut pas le pouvoir, parce que Ver
béir à son père ; et comme il était entièrement persuadé que tout son cœur était à lui, qu’il en était aimé, mais qu’elle n’
r d’en avoir pitié. Dans le temps qu’elle tâchait d’étouffer dans son cœur les tendres sentiments qu’elle sentait pour lui,
, ou qu’elle n’est pas en garde contre les premiers mouvements de son cœur  ? Silvie fit réponse à Verville, et ne fit aucune
prends plus aucune part. Pour son amant, je lui pardonne de tout mon cœur , et ne lui demande pour toute reconnaissance de l
ortiriez d’ici que par la fenêtre avec cent coups de poignard dans le cœur . Il vous a demandé le secret, et moi je vous ordo
hors d’état eux-mêmes de suivre des sentiments plus doux lorsque leur cœur était changé. Ce fut là le sujet de leur conversa
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
devenir le persécuteur du peuple et des paysans. Que j’avais trop de cœur et d’honneur pour prêter la main aux cruautés qu’
uai de respect, et m’en séparai d’une manière à lui mettre la mort au cœur . Elle en tomba malade, et en cacha le sujet à tou
ore bon, et enfin je le conduisis jusqu’à la porte de la rue, mais le cœur tellement ulcéré, que je fis une bonne résolution
l’élu : ils en rirent à gorge déployée et m’applaudirent de tout leur cœur . Nous dînâmes, et je descendis à deux heures just
nt à jeun l’odeur qu’on y respirait, quoique d’enfants, me rendait le cœur faible ; effectivement je ne l’ai jamais eu ferme
heurs qui me sont arrivés, par l’amour qu’elle a fait naître dans mon cœur , et que je ne puis m’excuser que sur ses bonnes q
élicate ; le sein montrait par ses soulèvements réglés l’agitation du cœur dans sa respiration, et indiquait une santé parfa
me fait peur ! Non si je le vois davantage, Je ne réponds plus de mon cœur . Elle chanta divinement ; je ne pus plus résiste
, ni dans un hôpital, me dit-elle en riant, et je ne crois pas que le cœur vous fasse mal. Il ne se porte pas trop bien lui
besoin de quelque chose pour se soutenir. Vous êtes sujet aux maux de cœur , dit-elle ; mais ils sont obligeants : ils ne vou
i, lui répliquai-je en riant, si je n’ai point quelque nouveau mal de cœur que tous les confortatifs ne guériraient pas ? Il
rvée, je m’apercevais bien que ses yeux trahissaient le secret de son cœur . Enfin je me découvris ; je lui dis que je l’aima
faire expliquer davantage, et pour découvrir ce qu’elle avait dans le cœur pour moi ; mais je ne pus en venir à bout. Je voy
eter deux chevaux pour vous et un valet. Je lui jurai que c’était mon cœur qui parlait par ma bouche : que j’étais prêt de m
t, ne me firent plus voir que l’objet de mon amour, et l’idole de mon cœur . Le puis-je dire sans impiété, elle me parut une
blesse que je venais d’éprouver devant cette fille ; le retour de mon cœur contre toute apparence ; le peu de solidité que j
ns que j’avais prises conformes à mon honneur, et si contraires à mon cœur . Ces chevaux que j’avais envoyés chez elle le jou
ue je rompais, et la violence que je me faisais dans la partie de mon cœur la plus sensible. Elle avait pitié de l’état où j
oiselle, lui dis-je, je vous entends ; non pas pour me désabuser, mon cœur vous justifie, mais pour votre satisfaction. Eh b
es paroles qu’elle m’avait dites sans réflexion, et de l’abondance du cœur , avaient donné de grands soupçons de la vérité, q
s coupable, elle me rend indigne de vous. Je ne prétends plus à votre cœur , mon peu de bonne foi m’en chasse : mais tout au
mes aux yeux, je ne l’espère plus ; mais personne n’occupera dans mon cœur la place que je vous y donnais. Un convent va cac
longtemps dans la posture où j’étais. Nous avions l’un et l’autre le cœur si serré de douleur que nos yeux seuls avaient du
qu’une bête et un brutal, sans esprit ni jugement, qu’il n’a dans le cœur aucune semence de vertu, et qu’il est insensible
entations, ni de pareils conseils que je vous demande, repris-je. Mon cœur se révolterait si je voulais vous quitter ; je ne
jours pour vous. En un mot, je crois que nous pouvons être assurés du cœur l’un de l’autre ; du moins je ne puis prévoir auc
fident, et vous viens demander du secours. Après cela il m’ouvrit son cœur , et je ne vis personne en état de le servir que R
il tua son ennemi d’un seul coup d’épée qu’il lui donna au travers du cœur . Valeran tomba sans dire une parole : pour Rouviè
pit Des Ronais en cet endroit, je sais la vie de Rouvière presque par coeur , il est mort en prison, il n’y a que fort peu de
Que la lettre qu’elle avait écrite à Rouvière me revenait toujours au cœur , parce qu’en lui mandant, poursuivis-je, que vous
c éloge ; et pour sa personne en particulier, je voudrais de tout mon cœur que vous pussiez vous en informer de gens qui la
tu parfaite. Gardez-la donc, lui répondis-je, j’y consens de tout mon cœur . Cette femme qui s’était cachée derrière un lit (
poser au refus de qui que ce soit. J’étais ravi de lui voir prendre à cœur un parti qui m’était si cher. Ma mère elle-même,
e vous avez parlé. J’avais une joie incroyable de vous voir prendre à cœur les intérêts de ma Silvie. Je triomphais de vous
ordait si mal avec la tendresse de mon amour, et la générosité de mon cœur . Quelle gloire, me disais-je, de poignarder une f
’elle recherchait. Qu’elle ne demandait de moi que cet épanchement de cœur qui l’avait tant de fois assurée que je l’aimais.
vais pris ma résolution, je m’étais fait insensiblement une dureté de cœur inflexible. C’était là le premier plaisir de ma v
e était, je commençai à en avoir pitié : cette pitié ralluma dans mon cœur toute la tendresse que j’avais eue pour elle. Je
réger des jours qui me sont à charge. Je tâcherai d’étouffer dans mon cœur les retours que j’aurai, non pas vers le monde qu
confession acheva de lui faire connaître l’état de mon âme et de mon cœur . Le récit que je venais de faire avança l’accès,
ransport. Je crus tenir Silvie dans mes bras dans des épanchements de cœur parfaitement unis, et dans des tendresses récipro
nétré et tellement attendri, que je lui aurais pardonné de très grand cœur , et que je l’aurais ramenée avec moi, si j’avais
timent de la vôtre passait son crime, et je ne conçois pas comment le cœur humain peut renfermer tant de dureté. Ajoutez à c
assé entre vous et moi. Ce n’était pourtant qu’un consentement où mon cœur n’avait point de part. J’en suis dans une telle d
et il est certain encore que je n’ai jamais senti pour vous dans mon cœur qu’une véritable indifférence. Grâce à Dieu, ma c
e, je ne vous souhaite aucun mal. Dieu qui connaît l’intérieur de mon cœur , sait que je ne lui demande pour vous que des bén
é ma vertu que vous. Il l’a véritablement ébranlée ; mais quoique mon cœur fût de son parti, il n’en a point triomphé. Les v
remplis d’une onction touchante et insinuante qui ne part jamais d’un cœur qui se déguise, ou qui se contraint ; il y a enco
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
sa femme, et la vengeance qu’il en tire est tout à fait indigne d’un cœur généreux. La véritable générosité ne consiste qu’
aut appeler à son secours toute sa raison et l’idée de la dame de son cœur , et sans doute on en sortira à son honneur. Notre
e la vue d’une belle se rend tout d’un coup si bien maîtresse de leur cœur , qu’ils ne peuvent se défendre de ses caresses em
nt-ils que l’aspect d’un homme ne fasse pas la même impression sur le cœur d’une femme ? Je dirai bien plus, si eux qui s’at
cela cette impression est bien plus vive et bien plus forte dans leur cœur que dans celui des hommes, parce que la douceur d
 ; que devint-elle sitôt que Médor parut à ses yeux ? L’amour dans le cœur d’une femme est toujours plus impétueux et plus v
arquent un esprit diabolique, non seulement en offensant Dieu dans le cœur par un dessein constant et persévérant de l’offen
le chef ou la tête n’est pas la plus noble partie du corps, c’est le cœur . Mais sans parler de l’Ecriture, voici quel est m
s ; c’était à son dire autant de liens où les amours enchaînaient les cœurs , et les petits zéphirs s’y jouaient avec eux, et
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
ême chez ma mère à qui il conta mon aventure, elle en rit de tout son cœur , et m’envoya son carrosse et deux laquais avec le
ssi vilain que le nôtre. Nous le fîmes boire pour lui faire reprendre cœur . Nous jouâmes contre lui, comme nous l’avions rés
e ; mais cette fille cachait si bien ses affaires, que je lui crus le cœur libre, et sur cette croyance je m’attachai auprès
able et sincère repentir. Il lui faut rendre justice, elle n’a pas le cœur propre à conserver de rancune. Elle me pardonna d
s le cœur propre à conserver de rancune. Elle me pardonna de tout son cœur , et me pria même de ses noces. Je repris un ton s
e toujours, mais je ne vous troublerai jamais. Je ne me sens point un cœur à l’épreuve de la rage de vous voir entre les bra
Je ne lui ai point du tout parlé depuis. Je crois que dans le fond du cœur elle ne m’aime guère, quoique nous ayons été bons
ne provinssent que de son fonds, et que vous ne les dussiez qu’à son cœur . Quel que soit le motif qui fasse agir Mademoisel
souffrir, dit-elle en riant, que vous m’aimiez. Elle croit que votre cœur est un vol que je lui fais. Attachez-vous à elle,
vous demande que ce que je vous ai demandé ; et je suis sûr que votre cœur s’est mis de mon parti, pour peu que vous l’ayez
ec mon aîné. Il me dit que notre désunion mettait le poignard dans le cœur de ma mère, et jetait toute la famille dans le tr
tres, qui me fissent connaître que j’étais aussi bien son fils par le cœur que par le sang. Que c’était ce qu’elle n’avait j
e qui s’était passé, et que, puisque j’étais d’humeur de prendre si à cœur les railleries innocentes qu’il avait voulu me fa
s fort aise de m’éclaircir avec elle de quelque chose qui me tient au cœur . Je ne vous empêcherai point de faire vos explica
en faire souvenir. Parlez sincèrement, Alaix est-il un choix de votre cœur , ou de votre mère ? Est-ce l’autorité de vos pare
cependant certain qu’elle était aimable, et qu’elle méritait tout le cœur d’un honnête homme, si elle eût eu de la sagesse
is, étant persuadé que j’entreprendrais vainement de vous disputer le cœur d’une fille à qui vous voudriez plaire ; mais pui
de vous, vous concevrez mieux ce que je veux vous dire. Parlez-moi à cœur ouvert, poursuivit-elle, il est impossible que de
qu’elle est plus belle que les autres, et plus en état de remplir le cœur de son époux que toute autre. Avouez-le de bonne
e ne soit entre elles ; mais presque toutes en conviendront dans leur cœur , pourvu qu’elles s’examinent avec attention ; et
pouvez l’en blâmer présentement ; mais il faut que ce soit dans votre cœur . Ne lui faites paraître aucune jalousie, cela l’a
i remarquai ne fut pas de mon goût. La veuve eut tous les vœux de mon cœur , et elle quelque mouvement de pitié. Je fis un to
arlai au maître du logis qui me paya, et je sortis de cette maison le cœur rempli de ma nouvelle passion. J’allai le soir mê
n’appréhende point assez votre ressentiment pour mentir de gaieté de cœur  : elle m’inspire de la compassion, et vous de l’i
s ; en un mot qui ne le justifient point à lui-même et au fond de son cœur . Examinez le vôtre, Monsieur, ajoutai-je ; je sui
tre, Monsieur, ajoutai-je ; je suis sûr que votre conscience ni votre cœur ne vous paraîtront pas dans cet état de tranquill
à toute la terre notre union, donnez-moi la main publiquement. Votre cœur est à moi, le mien est à vous : mais épargnons-no
tiendrai compte d’un autre côté, puisque ce sera pour moi l’enfant du cœur . Je l’avantagerai tout autant que je pourrai, c’e
trouver de criminel, je suis certain que vous la justifiez dans votre cœur  ; et qu’il n’y a que très peu ou point de femmes,
ce que je lui ai vu faire moi-même, elle est femme par tout, et a le cœur aussi tendre qu’une autre, mais plus de constance
urait pu prétendre dans le monde, et qui s’emparait tout d’un coup du cœur d’un reclus, inspirait des sentiments d’autant pl
elle on aurait pu s’expliquer. Que cet amour mondain renfermé dans le cœur , poussait peu à peu au dégoût et au mépris de ces
e désespoir si une clôture me défendait présentement d’abandonner mon cœur aux tendres mouvements dont il est agité. Hé comm
mer dans moi-même toute la violence des feux dont vous me brûlez. Mon cœur n’a jamais rien aimé : il n’aurait jamais rien ai
e me trompai ; il me fut impossible de savoir si j’avais fait sur son cœur du progrès ou non. *J’étais en ces termes avec M
ir rendre justice à une femme qui fut toujours chaste et vertueuse de cœur  ; et dont le corps n’aurait jamais été souillé, s
à Paris, crainte d’être mal reçu d’une fille dont il croyait tout le cœur rempli. Que tout ce qu’il avait pu faire était de
de se livrer à ses ardeurs, comme il en doutait, la connaissant d’un cœur assez ferme pour braver la mort. Que quelque réus
ngtemps, dans un convent, si la passion que j’ai toujours eue dans le cœur , pouvait sympathiser avec l’entier dégagement qu’
malheur me l’a fait rencontrer, parce que sa vue renouvelle dans mon cœur une plaie toujours sanglante. Je ne me suis pas m
de n’avoir pas le plaisir de voir une aussi belle femme que moi ? Mon cœur est tout rempli, répondis-je, et depuis qu’il a r
j’en change, répondis-je, et je demande présentement pardon dans mon cœur à ma belle maîtresse d’avoir eu de la curiosité p
lle ; au lieu de lui, je vous ai trouvé. Votre vue a rallumé dans mon cœur l’inclination que j’ai eue autrefois pour vous. J
pas, m’a surprise et réjouie tout ensemble. Je n’ai consulté que mon cœur pour me faire voir, bien sûre que c’était de moi
tes mes actions n’eussent été qu’un rôle étudié de tête ; sans que le cœur y eût participé. Cette fermeté à ne vouloir plus
nt je devins son confident. Il ne se cachait point de ses affaires de cœur , au contraire, il était le premier à en entreteni
re ; mais je voudrais que ses caresses vinssent d’elle-même et de son cœur , et non pas des remontrances d’autrui ; et c’est
et que mes rêveries vous instruisirent de tout ce que j’avais sur le cœur , et des résolutions que j’avais formées de poigna
tais dans un tel transport, que j’allais infailliblement me percer le cœur , sans elle, qui me sauva la vie. J’appuyai le pom
ce temps-là. Jugement téméraire, que je pardonne pourtant de tout mon cœur , Madame de Londé ayant dit depuis son veuvage, qu
enture est arrivée, et cette perte sera si longtemps nouvelle dans le cœur de Madame de Londé et le mien, qu’il ne faut pas
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
ur. Si je puis vous y rendre quelque service, je le ferai de tout mon cœur  ; mais vous aurez de grands obstacles à surmonter
vous point vu aussi les troubles que votre présence excitait dans mon cœur  ? Je n’ai aucune expérience du monde ; ce que je
l n’y a que moi qui approuve tout ce que je vous ai entendu dire. Mon cœur n’écoute que ses raisons, il vous justifie de sa
ut-être à présent plus occupée que je ne voudrais des troubles de mon cœur , des espérances et des craintes qui m’agitent. J
que la cadette en est sortie. Quoiqu’elle me haïsse de tout son petit cœur , elle m’a pourtant l’obligation d’être décloîtrée
e n’ai point reconnu dans vous des traits si vivement gravés dans mon cœur . Votre déguisement me passe ; comment des indiffé
i jamais calmer les troubles que votre seule idée conservera dans mon cœur . Votre lettre, votre déguisement me parlent en vo
us m’aimez ; mais est-ce bien me le prouver, que d’aller de gaieté de cœur exposer votre vie pour des intérêts, où mon amour
u de temps après ; mais le beau-père avait pris l’affaire tellement à cœur , et s’était tellement fatigué à la poursuivre, qu
r m’épouser, après l’aveu sincère que je lui ai fait de l’état de mon cœur , je vous aime trop pour être infidèle. J’ai été d
de l’agrément et est fort bien faite ; mais du reste le plus mauvais cœur de fille qu’on puisse voir, et l’esprit tourné co
avait été sergent dans ma compagnie, et comme il m’aimait, il agit de cœur  ; mais n’étant pas grand courrier il ne fit pas g
où sont vos serments ? Dans la résolution où je suis de me percer le cœur , il faut que je me donne la triste consolation de
Il n’y a cependant que ma bouche et ma main qui sont criminelles, mon cœur ne vous a point trahi. J’étais obsédée de tous cô
au mépris de la vie, et à la cruauté contre moi-même, et me percer le cœur aux yeux de tous les assistants, et aux pieds de
rougit, et autant que je pus m’y connaître, il enrageait de tout son cœur . La cérémonie fut poursuivie ; j’y pris trop peu
en auraient souffert. Il s’est réservé la connaissance du secret des cœurs , et c’est à vous à voir ce qui se passe dans le v
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
ation qu’elle avait eue avec le fils de la maison, elle lui tenait au cœur  , et dès ce moment-là, il est certain qu’elle fon
il lui avait dit. Elle avait fort bien connu qu’il lui avait parlé de cœur  ; mais pour voir si elle ne s’était point trompée
à vous épouser ; mais je ne suis point de naissance, et j’ai trop de cœur et de vertu, pour être jamais votre maîtresse. Vo
sion légitime. J’en formerais vainement le dessein. Le trouble de mon cœur est inconcevable, sortez du malheureux état où vo
ent d’entretien seul à seul, vous débrouillerez les sentiments de mon cœur qui sont si confus que je ne puis les démêler moi
seront exécutés, et le sacrifice que je vous fais ne coûte rien à mon cœur  : mais belle Angélique, ajouta-t-il, en se jetant
s pas forcé de contraindre devant tout le monde les sentiments de mon cœur les plus tendres et les plus pressants. Vous n’ap
fut fort aise que le conseil d’un homme d’Église s’accordât avec son cœur  : car dans le fond elle n’était pas fâchée d’avoi
onnêtes ? Je fais encore plus. Vous ne pouvez point répondre de votre cœur , si je suis assez malheureux pour que vous ne pui
pour lui répondre. Elle se jeta à ses pieds les larmes aux yeux et le cœur saisi. Vous vous moquez de moi, lui dit-il, belle
a qui nous attache l’un à l’autre, et que je vous prie que ce soit le cœur . Il les pria ensuite d’acheter de beaux meubles e
s et quatre ans de constance réciproque ne tiendront point dans votre cœur contre un moment de chagrin ? Ce moment de chagri
. L’accueil que la princesse me fit hier, est un coup qui me perce le cœur , je n’y puis survivre, et il dépend de vous d’y a
sage ; mais à la nécessité qui l’avait contrainte d’étouffer dans son cœur les sentiments de vertu qu’elle devait avoir puis
on se connût sur la terre ; et qu’outre cela, les mouvements de notre cœur ne dépendaient pas de nous. À un signe que Contam
x, que de n’y pas répondre. Je lui sacrifie ma satisfaction, mais mon cœur est à Angélique. Elle m’a proposé plusieurs parti
refusés sous divers prétextes. Cela lui a fait croire que j’avais le cœur occupé, je lui ai avoué ; mais j’avoue à Votre Al
elle le voulait, pour donner le temps à l’absence de déraciner de son cœur un amour si peu digne de son approbation. Il avou
y alla avec une certaine pudeur sur le visage qui acheva de gagner le cœur de Madame de Contamine. Approchez, Angélique, lui
-il, s’adressant à Madame de Contamine, je demande pardon de tout mon cœur . C’est de vous, ajouta-t-il, parlant à l’aimable
abandonner aux apparences qui sont très souvent fort trompeuses ; mon cœur devait vous être connu. Venez, continua-t-elle, e
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
née Balerme qui songe à pleurer Durandus son amant dont elle porte le cœur à la main, pendant que lui couché comme un veau,
richesses qui vous appartiendront ; mais sachez qu’il faut être d’un cœur pur et net, n’avoir rien à autrui sur sa conscien
ts. Oh pardi, dit Sancho après que son maître eut lu à haute voix, un cœur pur, une conscience nette, rien à autrui et n’avo
avait lui-même dépeint celle où il avait vu Durandar. Elle tenait son cœur à sa main, et avec un canif elle ouvrit le côté d
in, et avec un canif elle ouvrit le côté de son amant et lui remit le cœur dans le ventre en présence de notre héros. Durand
qui avait rompu leur enchantement, il vint se jeter à ses genoux, le cœur si saisi en apparence qu’il ne put pas ouvrir la
égoûtantes et bien malpropres, en un mot trois salopes à faire mal au cœur . Elles se levèrent sitôt que la compagnie parut,
é à nourrir, il vous est indifférent qu’on m’écorche. Pour lui donner cœur Merlin lui fit paraître la bourse. A une vision s
9 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
p est là, mon cher ami, me dit-il, en mettant le doigt à l’endroit du cœur , je n’en reviendrai jamais, et en même temps les
, vous connaîtrez le sujet que j’ai de nourrir éternellement dans mon cœur le regret d’avoir été la cause innocente de sa mo
er qu’à la civilité, ce que je donnais aux premiers mouvements de mon cœur , je m’offris de les faire parler à lui. Je pris l
me dit-elle, ce que vous deviendrez ; mais pour ce qui me regarde, le cœur ne me prédit rien de bon de tout ce qui peut réus
t enfin je ne vous regarderais de ma vie. Les pressentiments de votre cœur me sont bien funestes ; mais ne sentez-vous rien
e votre cœur me sont bien funestes ; mais ne sentez-vous rien dans ce cœur qui les combatte ? Il faut bien, dit-elle, qu’il
issance, ni un mouvement d’ambition, et que je fusse persuadé que son cœur seul avait choisi. Je lui dis tout ce que je pus
et c’est tout ce que j’appréhende, parce que je n’en veux qu’à votre cœur , et sa perte me causerait un vrai désespoir. Si v
re de me faire exiler de chez vous, le bien de ma mère, le don de mon cœur et de ma foi ne dépendent que de moi. Acceptez le
it-elle, d’un certain air qui me faisait connaître qu’elle parlait de cœur . Seriez-vous capable de secret, repris-je ? Oui,
je m’en ferais une ennemie : une fille amoureuse ne consulte que son cœur et son amant. Vous êtes apparemment instruite par
n, ajoutai-je, êtes-vous disposée à nous rendre service ? De tout mon cœur , dit-elle, quoique je voie bien à quels périls je
lus rien paraître ; mais il est certain que les pressentiments de son cœur l’ont toujours menacée du malheur qui lui est arr
cette occasion-ci mérite bien que je le hasarde une fois de gaieté de cœur . Je m’y trouverai toujours, poursuivit-elle, de q
e. Vous pouvez dormir à votre aise aujourd’hui si vous voulez, car le cœur me dit que je serai malade lorsque vous lirez ce
mme me paraissait plus belle et plus aimable que jamais : jamais deux cœurs ne se sont mieux entendus. Lorsque nous nous renc
ue je les puisse faire sans nous faire tort, je les ferai de tout mon cœur  ; qui sont-elles ? C’est, dit-elle, de l’envoyer
aitable à force de raisons et de soumissions. J’y consens de tout mon cœur , repris-je, je me jetterai même à ses pieds s’il
un homme qu’elle aurait épousé. Que son procès qui lui tenait tant au cœur , ne serait pas gagné pour cela ; et que mon père,
mon changement, et non pas ni votre méchant naturel, ni votre mauvais cœur , ni la colère de mon père. Faites, ajoutai-je, en
nné, qu’il ne put pas dire une seule parole. La pitié s’empara de son cœur , il en eut pour une femme dont il avait admiré la
, et c’est ce même papier que vous m’avez vu, et que je porte sur mon coeur . Lisez-le, dit-il, en me le donnant. Je le pris d
e suite. Il reprit ce billet de ma main, le baisa et le remit sur son cœur , et avec mille peines, tant les pleurs et les san
s Frans entre elle et Madame de Mongey, et chacun fut placé selon son cœur . Pendant le repas les mariages furent le sujet de
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
de Mademoiselle Grandet, qui croyait avoir de grands droits sur votre cœur , fit différents effets. Les uns s’en consolèrent
e pus m’en défendre, je me [livrai] tout entier. J’avais conservé mon cœur jusque-là, je le rendis ; je l’aimai, ou plutôt j
tôt je l’adorai dès le moment que je la vis. On ne dispose pas de son cœur comme on veut ! Je me représentai les bruits qui
messe ; un regard qu’elle jeta sur moi, qui semblait me demander mon cœur , détruisit toutes mes résolutions. J’excusai sa m
us nous trompions. Ce que cet ecclésiastique avait dit, lui tenait au cœur  : en effet lorsque cet homme lui eut fait son com
que nous passâmes à la dérobée ; et qu’après cela, ce ne fut plus le cœur qui me ramena auprès d’elle, ce fut simplement le
vous vous portez bien. Que vous êtes heureux d’avoir un esprit et un cœur à l’épreuve de l’absence et de la jalousie ! Je n
us plaît plus. Le change avantageux porte avec soi son excuse dans un cœur inconstant ; que de raisons contre moi ! Quand re
’hui ses vœux, la voilà enfin religieuse. Qu’elle est heureuse si son cœur est libre ! Mais qu’elle sera malheureuse, si ell
; qu’il ne pouvait pas mieux faire que d’unir deux personnes dont les cœurs paraissent si vivement pris, et que c’était le co
role au fils : vous savez bien, Monsieur, qu’on ne dispose pas de son cœur comme on veut. Si je vous avais connu avant Monsi
m’aurait touchée ; mais vous n’avez paru à mes yeux qu’après que mon cœur a été tout rempli. Je n’ai pu vous y donner que d
aisir du corps, mais ce n’est qu’avec vous que je puis goûter ceux du cœur . Hé mon Dieu ! disait-elle, la différence est, je
voyant pas jour à réussir, après avoir tant manqué d’entreprises, le cœur et le corps s’étaient fait une habitude de se lai
ulut se réconcilier avec moi, et me faire lire jusques au fond de son cœur . Après qu’il eut reçu tous ses sacrements, il nou
mariage. Que cependant il avouait n’avoir jamais pu vaincre dans son cœur la crainte du futur. Je ne vous donne rien, pours
e suis plus excusable que condamnable, de n’avoir pu vaincre dans mon cœur une faiblesse qui y était, et que la seule approc
aire voir que vous n’êtes pas sincère en lui mandant que je manque de cœur . J’en ai pourtant assez pour ne me venger de vous
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
la regardait avec un certain air de mépris qui lui mettait la mort au cœur . Comme elle l’aimait véritablement, elle fut si v
Elle, dont la maladie n’était causée que par la peur d’avoir perdu le cœur de son mari, étant pour lors certaine du contrair
put et lui avoua son extravagance et sa jalousie. Il lui dit que son cœur et sa possession faisait tout son bonheur, et qu’
personne qu’autant qu’il en avait lui-même ; que tous les vœux de son cœur se terminaient à l’aimer, à lui plaire et à n’avo
r s’accommoder au caprice de son mari, et qu’elle eût beaucoup sur le cœur les soupçons qu’il avait conçus d’elle à l’occasi
ement du chapeau. Celle-ci qui savait pour lors ce qu’il avait sur le cœur , voulut savoir ce qu’il pourrait dire à sa femme,
t de l’amour qu’il lui témoignait, et qu’ayant en partie banni de son cœur l’amour qu’elle avait eu pour son indigne époux,
s et en l’emmenant se promener dans le jardin. Elle lui ouvrit là son cœur , et le supplia de s’éloigner d’elle et d’en trouv
amant qui n’était pas moins affligé qu’elle la secondait de tout son cœur . Ils étaient presque pâmés entre les bras l’un de
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
mmes leur honneur ; et comme la reconnaissance est le propre des bons cœurs , ils avaient résolu de faire paraître la leur dan
oir jamais parlé, avait fait dame de ses pensées, et maîtresse de son cœur , et qu’il avait rendue fameuse sous le nom de Dul
est bon, mais mon argent valait mieux ; quand la bourse est lâche le cœur est serré ; de me venir dire des fariboles, c’est
la condition de la lui rendre, je viens de la lui renvoyer. Reprends cœur , ajouta-t-il, elle te sera rendue en peu de temps
Ne sais-tu pas qu’un chevalier errant doit être chaste du corps et du cœur  ? Mais, mon enfant, il faut prendre ton mal en pa
t d’un ton tout magistral, si Altisidore avait été bien sage dans son cœur , les enchanteurs qui l’ont maltraitée auraient ét
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
hagrin les rendait languissants, pour lors ils semblaient demander le cœur de tous ceux qu’elle regardait. Le front large et
s aimez avec sincérité la demoiselle que vous allez épouser, et si le cœur a part à votre union, ou l’intérêt ? Non, Mademoi
Mademoiselle, lui dis-je, il est certain que si je ne suivais que mon cœur , je n’épouserais pas Mademoiselle Grandet. Elle e
’aime de toute ma tendresse ; mais ma raison s’oppose aux vœux de mon cœur , elle est d’un rang trop au-dessus de moi pour y
 ; et outre cela la nécessité où je me serai mis, d’étouffer dans mon cœur des sentiments qui n’y doivent point être pour mo
ne m’aimiez point vous ne vous marieriez pas. Non, lui dis-je, si mon cœur était tranquille, je ne chercherais pas à l’occup
car elle voulait s’échapper) je vous aime avec toute l’ardeur dont un cœur vivement touché peut être atteint. J’admire vos b
vantageux, on ne pouvait croire que j’eusse voulu rompre de gaieté de cœur , et sans un très grand sujet. Sa mère surtout, se
n’étais point à l’épreuve de ce que je lui vis faire. Je fus saisi au cœur , je tombai pâmé ; et je me vis sur un lit lorsque
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
au mien, contre qui tu auras à combattre. Vois si tu te sens assez de cœur pour entreprendre l’aventure. Le seigneur Don Qui
ir roi ou empereur de la Chine. N’y va pas, si tu ne te sens assez de cœur pour soutenir un rude combat, ou bien prépare-toi
temps ; et cet homme étant sorti, il revint à Sancho, et lui remit le cœur au ventre le mieux qu’il put, et le fit résoudre
er de la voix, et la présence de tant de spectateurs lui remettant le cœur au ventre, et outre cela Parafaragaramus, qui ava
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
n rendre le séjour agréable ; mais dans la situation où se trouve mon cœur et mon esprit, il me semble que le Toboso me conv
pprimer. S’ils se persuadèrent follement que l’eau avait changé leurs cœurs , elle ne laissa pas de produire réellement un for
il est impossible que cette eau merveilleuse change la disposition du cœur sans que le corps s’en ressente ; j’ai comme toi
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
une ne lui permettait pas de suivre tout à fait les mouvements de son cœur  ; mais voyant l’augmentation qui était arrivée au
rité je suis entière et nette comme un beau petit denier ; viens, mon cœur , continua-t-elle en faisant semblant de s’apaiser
prix ; mais, Monsieur, c’est une diable d’affaire que l’amour dans le cœur d’une fille, il n’est qu’en dira-t-on qui tienne.
temps. Le point d’hôte est un point de misère ; la bouche donne et le cœur refuse. Il semble que tous les diables soient dég
17 (1721) Mémoires
e basse extraction à la bonne et ancienne noblesse, qui a toujours le cœur plus élevé et plus désintéressé que ceux qui ne s
ique. Il ne les aimait point, au contraire il les haïssait au fond du cœur  ; mais il ne se fiait pas au Viro Immortali de la
son cabinet. Comme j’ai lu ce passage plusieurs fois, je le sais par cœur , et ne l’ayant point vu ailleurs ni imprimé ni éc
enait sur les droits de Dieu, à qui seul il appartient de tourner les cœurs et la conscience ? Enfin pour faire du chagrin à
n fussent informés, et qui se bouchaient les yeux, les oreilles et le cœur , et qui même empêchaient que les plaintes des peu
effet ils ne font remplir ce poste que par un homme adroit et dont le cœur est à l’épreuve de tout, la conscience facile et
t ce qu’il pouvait comme un homme qui se noie, l’approuva de tout son cœur , et pria M. Jolly, curé de S[aint] -Nicolas des C
outes sortes de religion : on passe leurs oreilles sans toucher leurs cœurs . Les Jésuites, qui s’en étaient aperçus depuis le
é, mais il a toujours dit qu’il n’en avait jamais signé plus à contre cœur . 115. Puisque je suis sur le Canada, il faut que
tuer et tous les Français qui t’accompagnent, mais nous avons trop de cœur pour le faire… Nous ne faisons paraître notre cou
dant il ne remporta qu’un refus, et se retira dans son appartement le cœur tellement ulcéré qu’il en avait larmes aux yeux,
au, mais il ne changea ni la face de la France qui languissait, ni le cœur de Louis qui s’endurcissait de jour en jour par l
peuple n’était point ménagé, cette haine secrète s’insinuait dans le cœur des gens du Tiers-Etat, bourgeois et autres, parc
qui demande un homme dur, sans quartier, sans miséricorde, et dont le cœur fût inaccessible à la pitié et à la compassion, e
monde le plus chaud et le plus ardent, quand il prenait une affaire à cœur , entra dans la tribune du Roi. Puisque, lui dit-i
une distribution juste et neccessaire, ramènerait l’abondance dans le cœur du royaume, et mettrait le Roi non seulement en é
Boulogne, où M. Choppin alla avec lui. Ce fut là qu’il déchargea son cœur entre les mains de son neveu, qui remarqua pourta
nta dans sa chambre, où les larmes, les soupirs et les gonflements de cœur l’étouffèrent, et elle mourut en moins d’une heur
e-huit fermiers généraux étaient autant de vautours qui rongeaient le cœur de la France, et convertissaient à leur profit le
licité romaine passent pour bons catholiques et sont pourtant dans le coeur de la religion où Dieu les a fait naître, en quoi
haque mot me donnèrent lieu d’y faire attention et de l’apprendre par cœur . Je m’en souviendrai toute ma vie. La voici mot p
une si grande quantité de blessés, un sincère et bon peccavi dans le cœur valait mieux seul que toutes les paroles ensemble
aient présents virent bien que la bouche expliquait les sentiments du cœur . Aussi son proverbe ordinaire était : Moins d’hon
ocha de nous (il est certain qu’il y a des gens dans le monde dont le cœur est d’airain et le front incapable de rougir). — 
qui le plaça dans un poste honnête, mais qui, connaissant son mauvais cœur et son peu de probité et de religion, malgré l’ap
lui. Je ne puis songer à cet endroit sans sentir renouveler dans mon cœur la rage et la colère où je fus lorsque j’appris l
n nomme fidèles. Nous savions mieux qu’eux tous quelle est la clé des coeurs . De bel argent comptant témoignait nos ardeurs ;
rdons les autres hommes Comme faits pour servir à notre vanité. Notre cœur est sans charité. En deux mots c’est ce que nous
t un pour eux de rendre Ce qu’une fois ils ont su prendre. Ils ont le cœur plus dur que fer. Encore un mot que je finisse. U
18 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
fense d’en rien écrire à ma mère, à laquelle cela mettrait la mort au cœur . J’étais trop en colère pour vous répondre : je c
s’était passé à ce sujet ; comme de sa part il l’oubliait de tout son cœur . Cette manière honnête attira mes honnêtetés, et
pouvant y jouer six, nous avons fait un roi et une reine. La dame de cœur est tombée à Mlle Foulquier, et à moi le roi de m
’un effronté peut dire sur une semblable rencontre ; cette couleur de cœur me donnait beau champ, et j’entrai en lice avec u
être abîmés. J’y étais, et j’en peux répondre, maudissant de tout mon cœur l’ordre de M. Bergier, qui m’y envoyait, et le si
mpues qu’on attribue aux païens, et des détours et duplicités dans le cœur qui tiennent infiniment plus de la doctrine de Sa
i ne remue pas par un sévère examen les mauvaises inclinations de son cœur , qui ne les déracine pas, comme ce laboureur arra
terre par son labour ? Dieu nous fait connaître ces chardons de notre cœur  : n’est-ce pas là le soleil de la grâce, qui comm
e et le laisse fructifier ; laissons la grâce prendre racine dans nos cœurs et l’y laissons fructifier, elle rapportera de bo
qui ne sont autre chose que la grâce qui parle intérieurement à leur cœur , et à laquelle ils résistent. Ne nous attendons p
servir des premiers avertissements qu’elle donne intérieurement à nos cœurs et à notre conscience ; mais, si nous les néglige
, que perdent nos longueurs, Amollissent ces traits qui pénètrent nos cœurs , Le bras qui la lançait se lasse, et se courrouce
ctivité de mon esprit qui veut être occupé ; mais pardonnez-les à mon cœur . Il me suffit de me mettre dans la grande chambre
chaleur, que cette chaleur eût atteint ce degré juste qui convient au cœur , au sang et aux parties propres à la génération,
la charité tellement assoupie qu’il semble qu’elle soit morte dans le cœur  ; parce que chaque homme vivant, se mettant dans
que traînent à leur suite l’esclavage et la servitude que son mauvais cœur et sa dureté auront fait sentir aux autres hommes
ôte-Rôtie, et pour le goût à nos meilleurs muscats. J’en ai bu de bon coeur et en ai acheté deux petits quartauts, à conditio
nous a quittés les larmes aux yeux, en nous faisant voir le meilleur cœur du monde. Cela ne lui sera pas infructueux, et lu
ru dans sa gaieté ordinaire : la perte du matelot d’hier lui tient au cœur . La latitude était aujourd’hui de douze degrés vi
us les autres. Landais a de bons ordres, et j’ai ressenti des maux de cœur auxquels je ne veux plus m’exposer. Le vent s’est
e à la conservation des végétaux et autres êtres sublunaires ; que le cœur dans le corps de l’homme envoyait le plus pur et
ieu eût fait en sa faveur une espèce de miracle pour déraciner de son cœur des préjugés qu’il avait sucés avec le lait. Qu’a
a toujours l’île aux Rats dans la tête. Hors lui, tout le monde a le cœur en joie, et les soldats et les matelots, à leur d
na par-derrière un coup de pertuisane dans le corps, qui lui perça le cœur et le tua. Le pistolet lâcha : les Hollandais ent
vinistes qui paraissent suivre la religion dominante, quoique dans le cœur ils en soient très éloignés ? Ne se peut-il pas q
sseaux tels que les nôtres ne doivent point être hasardés de gaîté de cœur , nous avons comme j’ai dit fait peu de voiles la
vait de remèdes. Il ne se peut pas montrer plus de courage et plus de cœur . Tous les officiers et tout l’équipage en sont ég
oulets de fusil et de canon. C’est un enfant qui témoigne beaucoup de cœur , et qui réussira sans doute, pourvu que la fortun
u’il ne m’a épargné sur mon fripon de Moaly. Il donnerait de tout son cœur quelque chose de bon pour rire à mes dépens ; car
90 Grande joie à bord dès le matin. Et moi j’écris la rage dans le cœur , non seulement par rapport au gain que je devais
evait pas se charger d’aucun ordre s’il ne s’était pas senti assez de cœur pour l’exécuter ; qu’il ne savait point comment c
la, nous avons ici assez d’ennemis sans en faire d’autres de gaîté de cœur  ; étant une insulte aux Portugais de prendre dans
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
oi aussi la vôtre, s’il vous plaît. —  Tu verras son portrait sur mon cœur , lui répondit le chevalier aux armes noires ; mai
une gredine dans la caverne de Montésinos. Mais pour te faire prendre cœur par avance, suis Rebarbaran, ce satyre que tu con
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
buvait mieux que jamais. et le trésor qu’il possédait lui mettant le cœur en joie, il en dit des meilleures ; mais Don Quic
lus de dévotion et plus de recueillement, parce qu’on le servait d’un cœur pur et véritablement contrit. Les gens d’Eglise n
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
esser pour ce Français, eut envie de le voir, et le plaignit dans son cœur de s’être adressé à une femme préoccupée pour un
le ne lui fit pas connaître sitôt le progrès qu’il avait fait sur son cœur , parce que sa facilité de changer Silvie à elle,
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
re. Us burent donc seulement un coup à cheval, et Sancho qui avait le cœur gai, ne put s’empêcher de parler selon son nature
s mains des gens du lieutenant, qui, avec du vin leur raffermirent le cœur , et après cela les firent porter dans une charret
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
me vengera et t’apprendra à distinguer du commun la maîtresse de mon cœur et de mes pensées. Il en dit bien davantage, qu’o
s. Tout bien de toi, ami Sancho, lui répondit Don Quichotte, tu as le cœur aussi bon que la main ; mais ta langue va trop vi
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
r, parce qu’il croyait avoir senti pour Alonza Lorenço une douceur de cœur et des émotions qui jusque-là lui avaient été inc
i n’avait jamais rien aimé, s’était trouvé sensible, surtout ayant le cœur préparé à l’amour par les sottises qu’il avait lu
25 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
souvent on ne voit que le dehors, Dieu s’étant réservé le secret des cœurs  ? Ne nous est-il pas ordonné de les révérer comme
dans de pareils moments, est de cacher aux yeux des autres ce que le cœur en pense : surtout après avoir vu devant soi ce q
; & tous les Siamois en général ne sont que de vile canaille sans cœur . Je connais déjà plus de trente Français sur le G
s sur le péril ? Il ne faut qu’un lâche en autorité pour faire perdre cœur à mille braves gens. Cette île de Négrades est la
fait son devoir à ma fantaisie, moi qui aime les voleurs de tout mon cœur , que je me suis cru obligé de lui donner un grand
llard. On ajoute, pourtant, que ce M. de La Ragoterie ne manque ni de cœur ni d’esprit ; & que, sans ses travers, son co
une action, la vigueur du corps serait bientôt rappelée par celle du cœur . L’aventure des rats voleurs ne nous a pas laissé
le sang si épais, qu’il ne peut plus circuler, ni se raréfier par le cœur & le poumon ; ce qui fait que le corps d’un h
rt avaient été des prodiges de la nature, qui l’avait fait vivre sans cœur & mourir sans rendre l’esprit. C’était un ass
ache lire, dans les yeux & l’altération du visage, les secrets du cœur . Ce n’est pas depuis peu que cette brouillerie su
d’aller les rechercher, quand même on n’aurait rien contre eux sur le cœur , soit informé des mésintelligences & des disp
ullet & Gouault, ce sont ceux qui me paraissent prendre le plus à cœur les intérêts de la Compagnie & du royaume, qu
 ; car si l’amour de Jésus-Christ était véritablement gravé dans leur cœur , ils ne feraient pas damner les chrétiens pendant
essus, que la Sainte Écriture dit que Dieu seul connaît le secret des cœurs  ; & se souvenir aussi de ce que dit l’Imitati
re qu’il y ait personne au monde qui volontairement & de gaîté de cœur veuille se damner. Mahomet n’avait aucune légatio
ur. Ceux qui ont connu M. de Seignelay savent que c’était le meilleur cœur d’homme qui fût au monde ; mais d’une vivacité &a
jouta-t-il : il n’a que cette seule faiblesse. Il les hait au fond du cœur , & ne les estime point : cependant, lui, qui
ai demandé si la succession de Le Vasseur ne lui tenait pas un peu au cœur , & s’il ne s’en purifierait pas, du moins pou
autres choses Didon dit à Ænée, ou qu’Ovide, que je sais presque par cœur , lui fait dire : Perfïdiae paenas exigit iste l
t. Je m’y suis trouvé. Tout le sang était retiré & figé autour du cœur , & les veines des quatre membres toutes vides
oir si bien déguisé en mascarade papale : chacun en riait de tout son cœur , & moi-même le premier. Voilà la première scè
&, pour vous le faire oublier, elle & moi vous offrons, d’un cœur vraiment sincère, notre maison, notre table, notr
qu’ils exercent sur nous toute sorte de cruautés, nous n’avons pas le cœur assez mauvais, ou plutôt la barbarie de leur rend
u nous conserve jusqu’en France : il y sera chanté encore de meilleur cœur . Du mardi 10 avril 1691 Calme tout plat dep
qu’outre la qualité de larrons celle de bons comédiens, ou de gens de cœur assez tendre, est due aux Bretons. Du mardi 24
& douze poulets, & après avoir chanté le Te Deum de meilleur cœur que tous les musiciens du monde, nous avons mangé
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
l leur dit quelque chose que cette fille a toujours contre lui sur le cœur , ce qui fait que depuis ce temps-là elle lui a to
ù tu es ? N’as-tu pas entendu qu’il n’y doit entrer que des gens d’un cœur pur, qui ne possèdent rien du bien d’autrui, et q
27 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
ependant la présence d’un bon ami dans le sein duquel on décharge son cœur est beaucoup. Notre R. P.aumônier à qui je n’ai j
des veines qui portent le sang par tout le corps et qui répondent au cœur . Ce sang est chaud et caille en froidissant. Il a
st pas trop forte ; l’air est fort grossier ici, et donne des maux de cœur et d’estomac qui m’étaient jusques ici inconnus.
sifflement des balles et boulets. C’est un jeune homme de beaucoup de cœur , et quelque chose qu’on ait pu lui dire, se faisa
ue le dehors, Dieu seul s’étant réservé la connaissance du secret des cœurs , et sur la foi des miracles souvent mal avérés ?
e dans de pareils moments est de cacher aux yeux des autres ce que le cœur en pense, surtout ayant vu devant soi ce que vous
arde les fripons avec des yeux pitoyables et qui les aime de tout mon cœur , j’ai donné au matelot qui a si bien épousseté ce
rtant qu’ils ne connaissent pas les Français et que dans un combat le cœur surmonte bientôt l’abattement du corps. Du dim
de leur résister ; les tigres font bien plus, ils viennent jusques au cœur de la ville en enlever des enfants, ce qui est ar
qu’ils en pensent, mais pour peu qu’on sache connaître les secrets du cœur par le mouvement des yeux et du visage on le conn
i de les aller chercher quand même on n’aurait rien contre eux sur le cœur ) soit informé des mésintelligences qui sont entre
nous conserve jusqu’en France nous l’y chanterons encore de meilleur cœur . Du mardi xe. [avril] Il a calmé tout plat
s navires sont trop maltraités pour se jeter dans le feu de gaieté de cœur , qu’ils sont trop sales par-dessous pour aller à
volontiers de son remède allemand, c’est-à-dire que je me mets sur le cœur deux ou trois verres de bon vin pour empêcher le
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
s commettre, parce qu’ils croyaient que cela était indigne d’un grand cœur  ; mais que pour lui il était d’un autre sentiment
29 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
fort affligé, redoubla ses larmes et poussa des soupirs à toucher les cœurs les plus insensibles. Sancho trop pitoyable crut
30 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
oments le firent regretter surtout de Sainville et de Silvie, dont le cœur était bon et bien placé. Il fallut l’arracher d’a
31 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
d’ailleurs ils se flattaient d’avoir assez de mérite pour retenir un cœur qui s’était une fois donné à eux ; que dans cette
32 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
siècle a introduites ; c’était un sincère et véritable épanchement de cœur . Des Ronais fit les honneurs de chez lui, ils se
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