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1 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
lus haut que ne sont les nues ? On répond à cela que le soleil par sa chaleur raréfiant ces exhalaisons, elles s’élèvent plus q
e congèlent et condensent. Je réplique là-dessus que le soleil par sa chaleur raréfiant les exhalaisons peut en attirer à lui l
fraîcheur pour entretenir cette neige et l’empêcher de se fondre à la chaleur de cet astre, vu que nous, qui en sommes bien plu
cet astre, vu que nous, qui en sommes bien plus éloignés, sentons une chaleur excessive ? On me répond là-dessus que le soleil
là-dessus que le soleil ressemble au feu élémentaire qui ne garde sa chaleur qu’autant qu’il a d’aliment pour l’entretenir, et
t entre lui et la moyenne région de l’air, où prend-il cette nouvelle chaleur pour raréfier ces vapeurs et en couvrir cette mon
de se geler sur une montagne directement opposée à ses rayons et à sa chaleur , car c’est un axiome généralement reçu en philoso
[mars] La hauteur est de 20 degrés quelque[s] 12 ou 13 minutes. La chaleur commence à être grande, mais Dieu merci le vent e
ue fort peu dans cette île, ils ne doivent pas craindre l’humidité la chaleur y étant excessive. Cette salle est pavée de gros
surer juste. Nous avons été cinq heures en chemin ; ajoutez à cela la chaleur qu’il faisait qui nous mettait tout en eau, et le
la l’Ile de Feu. Enfin nous arrivâmes à la ville, fort fatigués de la chaleur et du chemin, et après l’avoir cent fois donnée a
nsemble, fatigués, brûlés du soleil, lassés du chemin, altérés par la chaleur et affamés comme des chasseurs, nous espérions bi
mars] Il a fallu jeûner aujourd’hui, et jeûner à la mer et dans la chaleur , c’est se tuer. J’en suis revenu, le Vendredi sai
n’a pas tenu contre nos dents. Il fait calme presque tout plat et une chaleur excessive. Il ne nous faudrait presque rien pour
pé, il était mort, et n’allait point à fond. Du lundi 27 [mars] Chaleur excessive, la tête tourne, point de vent. Du m
ose. Il a plu pour la première fois depuis notre départ de France. La chaleur nous tue, Monsieur Hurtain s’en trouve incommodé.
incommodé. Du jeudi 30e. [mars] Encore calme. Le vent est mort, chaleur enragée ; nous ne voyons point notre ombre, Nous
vendredi 31 [mars] Du poisson à toute ligne mais point de vent. La chaleur du pont brûle les pieds à travers souliers et bas
nt qui n’a pas duré. La tête tourne pour peu qu’on travaille dans ces chaleurs -ci. Je n’ose m’appliquer à rien ; moi qu’on n’a j
rt. Du mercredi 5e [avril] Les gens ne peuvent s’aider dans ces chaleurs -ci, on n’a pas la force de se remuer. Il vient de
ressentiments sur sa fièvre. Du jeudi 6. [avril] Point de vent, chaleur de diable. Du vendredi 7 [avril] Il a beauc
t qui nous mène petit à petit. Du samedi 8e. [avril] Même vent, chaleur très grande. Je ne puis presque respirer. Je ne s
e soleil va vous voir et nous nous en éloignons. S’il plaît à Dieu la chaleur ne continuera pas et je vous écrirai plus au long
de prendre un marsouin, je vous dirai une autre fois ce que c’est. La chaleur est si forte que je ne puis plus écrire, l’encre
te être trompé dans mes conjectures mais la violence de sa fièvre, la chaleur qu’il fait qui seule abat les plus robustes, et o
eur du soleil, et pour éteindre la soif de ceux qui viennent dans ces chaleurs -ci, ait de toute éternité par un ordre immuable d
tombe et passe avant que d’être recueillie. Cela ne diminue guère la chaleur , mais cela étanche la soif. On garde cette eau po
ur le pont. Je m’en trouve fort bien, cela réveille l’appétit que ces chaleurs -ci diminuent. La mer est toute couverte de poisso
di 14. [avril] Même vent. Monsieur Hurtain empire à vue d’œil. Ces chaleurs -ci sont plus tuantes que sous la Ligne et sous le
auffé lors de son passage, et non pas ce qu’on dit communément que la chaleur du soleil est plus forte lorsqu’elle darde ses ra
e perpendiculairement, car si cela était ainsi nous aurions trouvé la chaleur aussi forte il y a un mois que nous la trouvons à
es des agonisants ; il n’y a point d’apparence qu’il en revienne, les chaleurs et sa fièvre ne promettent rien que de funeste. O
ux-ponts ne se corrompe par tant d’haleines différentes, jointes à la chaleur qu’il a fait et qu’il fait encore, joint qu’il ne
de la Ligne, nous serons bientôt sous le Tropique du Capricorne. Les chaleurs diminuent, elles sont comme à Paris au mois de ju
27. [avril] Nous allons fort bien, le vent est bon et frais, et la chaleur n’est pas trop forte ; l’air est fort grossier ic
vent nous chicane, mais s’il plaît à Dieu nous en aurons d’autre ; la chaleur n’est pas bien forte. Du mardi 2e. [mai] Il
ncore unie comme une feuille de papier, n’y ayant point eu de vent la chaleur a été très grande aujourd’hui. Il vient une petit
us rudes qu’aucune de celles que nous avons passées depuis France. La chaleur s’évanouit, le froid se fait sentir. Du vendre
e laissons pas d’aller un peu. Le chaud se fait sentir bien fort, les chaleurs de la Ligne m’épouvantent. J’ai eu deux jours de
contractent une fort grande humidité, qui se corrompt facilement à la chaleur qui est ici fort grande ; et c’est peut-être à ca
aleur qui est ici fort grande ; et c’est peut-être à cause de la même chaleur qu’ils ne font point de beurre, le lait ne pouvan
té une sur laquelle je coucherai désormais tant que je serai dans les chaleurs . L’île est coupée par plusieurs canaux, ruisseaux
s bien car il fait bon petit frais. Nous commençons à être faits à la chaleur , nous ne la trouvons plus si forte. Je n’ai point
d’avoir toujours bon vent, car outre qu’il nous avance, il modère la chaleur qui sans lui serait excessive. Nos matelots ne pe
, [juillet] Même vent et bon. Il a plu un peu cette nuit ; dans la chaleur où nous sommes quand le soleil donne sur nos cord
vendredi 21. [juillet] Il nous est mort cette nuit un matelot : la chaleur ne donne pas le temps de respirer, et lorsque la
soir. L’habitude est une seconde nature, je commence à être fait à la chaleur , je ne m’en trouve plus tant incommodé. Du dim
ie. Les maringouins nous mangent, il ne fait point de vent, c’est une chaleur insupportable. Le soleil est couvert dont bien no
t de vent du tout, la mer est unie comme une feuille de papier, et la chaleur est insupportable ; nous avons resté sur notre an
samedi 16 [septembre] Toujours à l’ancre, pas un souffle de vent, chaleur excessive. Nous faisons maigre, et par conséquent
t qu’ici. Du dimanche 17 [septembre] Même chose, point de vent, chaleur excessive. Du lundi 18 [septembre] Nous avo
e à l’heure que je vous écris ? Je n’en sais rien, si ce n’est que la chaleur du soleil dissipe elle-même les exhalaisons qu’el
per, ce qui fait qu’elles sont résolues ou dissoutes en pluies par la chaleur dont la moyenne région de l’air est échauffée. Il
9e. [septembre] Vent tout à fait contraire mais faible Dieu merci, chaleur très forte. Du samedi 30e. et dernier [septemb
bien se faire obéir. Du mardi 3e. [octobre] Calme tout plat et chaleur très forte. Du mercredi 4e. [octobre] Encor
r très forte. Du mercredi 4e. [octobre] Encore calme tout plat, chaleur excessive. Il a plu ce soir et la pluie nous a am
t toute la journée, pas un souffle de vent, pas une nuée en l’air, et chaleur excessive. Du mercredi 11e. [octobre] Le ci
Du mardi 17. [octobre] Il a fait calme tout le jour et ainsi une chaleur excessive. Le vent est venu Nord-Ouest ce soir, e
ombent, et qui y sont si fréquentes que quoique le soleil ait ici une chaleur excessive et brûlante la terre n’y est jamais sèc
tre Europe, et qui sont produits ici par l’humidité de la terre et la chaleur du soleil. La terre est pleine de couleuvres et d
des balles, ce qui en reste dans le corps s’empuantit facilement à la chaleur qu’il fait ici. Si cela est ainsi, les bestiaux q
ce soir. Ce n’est donc ni le sang qui peut rester dans le corps ni la chaleur qui en est la seule cause, quoiqu’elle y contribu
eau aussi lourd que son corps portant sur ces œufs les écraserait, la chaleur naturelle qu’il leur pourrait communiquer à trave
nts œufs, de recouvrir le tout de sable, et de les confier ainsi à la chaleur du soleil qui par son influence bénigne achève ce
ous sommes. Du samedi 18e. [novembre] Calme tout plat et grande chaleur . Du dimanche 19e. [novembre] Même chose, il
février] Beau temps bon vent arrière, nous commençons à sentir les chaleurs de la Ligne ; nous n’en sommes pas loin mais ce s
nous recueillons toujours de l’eau. Je ne sais si je m’accoutume à la chaleur mais celle-ci me paraît assez supportable au prix
anche 4e. [février] Fort peu de vent, je ne m’accoutume point à la chaleur car celle d’aujourd’hui me paraît fort étouffante
Du lundi 5e. [février] Il ne fait presque point de vent et une chaleur excessive. Nous avons doublé la Ligne aujourd’hui
nous. Du mardi 6e. [février] Peu de vent, beaucoup de pluie, et chaleur immodérée et étouffante ; on ne peut presque pas
u mercredi 14. [février] Calme tout plat pas un nuage en l’air, et chaleur excessive. Du jeudi 15. [février] Fort beau
us trouvons d’autant plus sensible que nous ne faisons que sortir des chaleurs . Cette diversité de climats et de température nou
rès. Du mercredi 18e. [avril] Toujours calme, point de vent, la chaleur commence à se faire sentir. On dit que les couran
8. [avril] Le vent a un peu calmé mais nous avons toujours été. La chaleur commence à être insupportable. Du dimanche 29e
bien. Du lundi 30e [avril] Toujours de même pour le vent et la chaleur qui commence à être excessive. Nous sommes par la
lu, mais qui est bientôt tarie tant par sa propre violence que par la chaleur et l’altération du rocher. J’y en ai trouvé qui s
les qu’on prend lorsqu’elles viennent à terre confier leurs œufs à la chaleur du soleil tout de même que celles de Négerades. L
nts. Du mercredi 9e. [mai] Toujours parfaitement bon vent, mais chaleur excessive. Du jeudi Xe. [mai] Toujours même
udi Xe. [mai] Toujours même chose. Du vendredi xie. [mai] La chaleur qu’il fait nous tue. Il nous est mort encore ce m
ns à midi à quinze lieues Nord de la Ligne. Du mardi 15e. [mai] Chaleur excessive, le vent a fort calmé, mais nous avons
n vent, temps couvert et nous allons bien. Du vendredi 18 [mai] Chaleur étouffante, pluie et calme. Il nous est mort ce s
s bon petit vent bien près, mais nous ne laissons pas d’avancer et la chaleur diminue. Du samedi 14e. [juillet] Toujours
leur diminue. Du samedi 14e. [juillet] Toujours même vent et la chaleur se tempère. Du dimanche 15e. [juillet] Touj
se tempère. Du dimanche 15e. [juillet] Toujours même vent et la chaleur est fort diminuée. Du lundi 16. [juillet] M
et] Toujours même chose jusques à midi qu’il a calmé tout plat, la chaleur est excessive. Je perds un bon ami nommé Monsr. D
homme. Du mercredi 18. [juillet] Toujours calme et très grande chaleur , ce n’était que le vent qui la tempérait. Du j
à plaisir. Du jeudi 26 [juillet] Toujours bon vent, beau temps, chaleur tempérée, et bon appétit. Du vendredi 27. [jui
2 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
ne vue. Le même vent de Nord-Est continue ; nous allons à souhait. La chaleur se fait sentir bien fort et est cause que MM. Hur
soleil a cela de commun avec le feu élémentaire qu’il ne conserve sa chaleur qu’autant qu’il trouve d’aliment pour l’entreteni
u-delà de la moyenne région de l’air rien qui puisse entretenir cette chaleur que nous sentons de la moyenne région de l’air ju
a moyenne région de l’air est froid. Donc le soleil n’a pas pu par sa chaleur élever les exhalaisons qui forment cette neige pl
un obstacle dans leur chemin ; mais où le soleil aurait-il pris cette chaleur pour les attirer dans une hauteur prodigieuse, da
l pas assez pour les empêcher de se congeler ; et pourquoi cette même chaleur du soleil, qui les a élevées, ne les fait-elle pa
ier, elle rapportera de bon fruit. Ce laboureur confie son grain à la chaleur du soleil, il ne le trouble en rien et arrache se
n sommes éloignés que de vingt-quatre degrés, et que nous sentons une chaleur très forte. Je n’ai point cette année senti aucun
chaude que, si je m’en étais cru, je me serais mis tout nu ; et cette chaleur augmente de jour en jour. La longitude est toujou
corps d’une femme ? Que ces atomes eussent été animés par leur propre chaleur , que cette chaleur eût atteint ce degré juste qui
Que ces atomes eussent été animés par leur propre chaleur, que cette chaleur eût atteint ce degré juste qui convient au cœur,
le mouvement et l’agitation, tant que cette semence avait conservé sa chaleur . Ce seul témoignage oculaire me fortifie dans mon
ette île, ils ne doivent point craindre l’humidité, mais seulement la chaleur , qui y est excessive. Cette salle est pavée de ca
pas mesurer juste. Nous avons été cinq heures en chemin : ajoutez la chaleur qu’il faisait, qui nous mettait en eau, et on avo
a manière des Portugais : cela est frais, et très propre ; et dans la chaleur cela est très commode. J’en ai acheté une qui me
eur cela est très commode. J’en ai acheté une qui me servira dans les chaleurs . Voilà Saint-Yago et ses dignes habitants naturel
ment que le soleil se couche, le temps se met à la pluie. Il fait une chaleur très forte. Du jeudi saint, 23 mars 1690 Ca
lundi 21 mars 1690 Calme tout plat, pas un souffle de vent, et une chaleur si forte qu’il me semble être dans une forge en f
Du mardi 28 mars 1690 Toujours calme, pas un souffle de vent, et chaleur à brûler. On a pris ce soir un marsouin : voici c
il se trouve dans un de ces états qui ne sont ni santé ni maladie. La chaleur est si forte qu’il faut à présent cinquante homme
ous étions à midi par sept degrés dix minutes de latitude Nord, et la chaleur me paraît insupportable. Le vin a été aujourd’hui
pleine de sels volatils et de nitre, que le soleil subtilisait par sa chaleur , et en attirait les parties les plus légères jusq
osier qu’on y met ; elle pourrit ce foin, le réduit en fumier ; et sa chaleur interne, ne trouvant plus assez d’humidité pour s
tres lieux souterrains, où la fraîcheur, en été, surpasse le degré de chaleur qu’on y sent en hiver. Un thermomètre peut en déc
e. Ce ne peut donc pas être la terre qui par elle-même engendre cette chaleur qui se convertit en feu effectif ; mais il y a da
le de temps en temps, je n’y vois rien de surprenant : l’ardeur et la chaleur du feu détachent ces pierres de la masse du roche
ui a donné, dont j’ai parlé ci-dessus ; à la mort de Nicole ; et à la chaleur excessive du climat, qui seule est capable d’abat
uie sur la dunette : cela m’a rafraîchi, et rappelé l’appétit que ces chaleurs -ci diminuent ; et le père de La Chassée et moi av
eau roule tellement qu’on ne peut se soutenir ; avec cela il fait une chaleur qui étouffe. Le pauvre M. Hurtain pâtit de tout c
690 Toujours calme tout plat, et même temps de pluie à lavasse. La chaleur empêche de respirer ; la respiration brûle les en
in, et le reste du jour couvert. Chanson d’almanach : continuation de chaleur . M. du Quesne est venu voir M. Hurtain. La Fargue
d’hui achevé un gros baril de bonites. Il a fait toute la journée une chaleur excessive, et il n’a plu que ce soir. La hauteur
pportable. Nous avons passé le soleil il y a longtemps : cependant la chaleur est plus forte que celle que nous ressentions lor
n peu galante venait avec nous en Canada. Elle fut nommée la baie des Chaleurs  ; et cette baie est à l’entrée du fleuve de Saint
t-ce point que le soleil attire pendant la journée des vapeurs que sa chaleur dissipe, et consume ; et que le soir la chaleur q
ée des vapeurs que sa chaleur dissipe, et consume ; et que le soir la chaleur qu’il a laissée dans son passage en attire aussi 
ait frais comme une cave, et conséquemment ne se ressentait point des chaleurs de la Ligne. C’est qu’il n’est point descendu dan
t présentement le nôtre, où on ne peut respirer. Il dit encore que la chaleur sous le soleil et sous la Ligne ne fut point asse
à travailler pour eux gratis. Il a fait pendant toute la journée une chaleur excessive : il a plu ce soir et pleut encore bien
ut de deux mois que cette eau est embarquée, et quelle entre sous les chaleurs d’entre les tropiques, ses humeurs se remuent, so
par l’agitation perpétuelle où elle est dans un vaisseau, soit par la chaleur qui la fait fermenter : je crois que l’un et l’au
fraîche dans ces jarres, parce que la fraîcheur des nuits diminue la chaleur qu’elle avait apportée de ce fond de cale, et que
rainte de manquer d’eau, mais pour que l’équipage n’en abuse dans les chaleurs , étant vrai que dans la zone torride le gosier to
is que ce sont les sueurs du corps qui les noient. Il fait encore une chaleur excessive. Il y a longtemps que nous tournons le
à midi par quinze degrés huit minutes ; signe que nous avançons. Les chaleurs se modèrent, et ne sont plus si accablantes. D
que sera passé, et nous serons dans une zone tempérée. Cependant, les chaleurs diminuent, les vents affraîchissent, et les pluie
e blessé avait une grosse fièvre ; que si nous étions encore dans les chaleurs , ce serait assurément un homme mort, parce que la
l ajouté en se levant, Duval a eu raison de vous dire que l’eau et la chaleur étaient comme cette année. Du lundi 15 mai 169
fait beau temps et bon vent. Les pluies ne se font plus sentir, et la chaleur est considérablement diminuée. Du mardi 16 mai
longitude, nous a fait prendre la route à l’Est quart de Nord-Est. La chaleur revient. Du mardi 6 juin 1690 Nos pilotes s
degrés douze minutes, de longitude. Du vendredi 9 juin 1690 La chaleur commence à être forte, et peu de vent. Je ne parl
souffle de vent qu’autant qu’il en faut pour tempérer l’ardeur et la chaleur du soleil. Ils ne cultivent que du maïs qui est c
1690 Le vent a un peu calmé : le soleil caché, et de la pluie, et chaleur . Du dimanche 18 juin 1690 Il a plu beaucoup
uc et le goût, mais aussi qui y causent une prompte corruption par la chaleur du climat. Ils ne vendent aucune vache, je dirai
mpés les premiers : je n’ai point de peine à le croire, à cause de la chaleur du climat. On sent dans le bois un peu de fraîche
épaisseur des feuilles ne garantit point de l’ardeur du soleil. Cette chaleur est un peu tempérée sur le bord de la mer, par un
pour lui, puisque partout ailleurs ils vont tête découverte malgré la chaleur excessive du soleil. Ce fils du roi n’a rien de b
quentes à beaucoup près que dans les mers de l’ouest de l’Afrique. La chaleur commence à être bien forte. Nous courons l’Est, p
qu’il se recule de l’Europe pour venir à nous. Je ne dirai rien de la chaleur , sinon qu’elle étouffe, malgré le vent. Lorsque n
u de conséquence pour d’honnêtes gens. C’est que les sueurs que cette chaleur excite, noie et fait mourir absolument toute la v
’avoir toujours bon vent ; car, outre qu’il nous avance, il modère la chaleur , qui sans lui serait insupportable. Qui que ce so
pluie a augmenté. Ces pluies, en calmant le vent, nous livrent à des chaleurs qui nous étouffent. On ne peut presque pas respir
redi 21 juillet 1690 Il est mort cette nuit un de nos matelots. La chaleur tue ; et lorsque la fièvre s’en mêle, la maladie
soleil couchant. L’habitude est une seconde nature : je me fais à la chaleur  ; je ne m’en trouve plus tant incommodé. Du di
e faire aucun péché ; que cette partie de lui-même qui avait senti la chaleur du pot n’était point en état de s’exposer à senti
rumé et couvert de nuages : ainsi, il y doit beaucoup pleuvoir, et la chaleur par conséquent doit y engendrer beaucoup de corru
idi ou sur le soir. C’est le temps qu’il a fait aujourd’hui, avec une chaleur épouvantable. Le ciel brille d’éclairs de tous cô
3 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
de ceux qui le touchent : mais, il ne représente que des diables sans chaleur  ; & c’est justement ce que les jésuites reche
ur nous dévorer, ou du moins nous défigurer ? Nous sommes accablés de chaleur  : pas un souffle de vent ; & le ciel toujours
Du dimanche 10 septembre 1690 Toujours même temps de brume, de chaleur , de maringouins & autres circonstances qui no
aussi unie qu’une feuille de papier, & très beau soleil : ainsi, chaleur épouvantable. À force de tuer, nous sommes défait
Du dimanche 17 septembre 1690 Même chose : point de vent, &  chaleur excessive. Ce malheureux pays-ci chagrine tout le
du côté que nous ne voulons point aller, n’y ayant que faire ; que la chaleur est si étouffante que nous ne pouvons presque pas
obre 1690 Du dimanche 1er octobre 1690 Toujours même temps de chaleur & pas un souille de vent. Au diable le desser
Du mardi 3 octobre 1690 Calme tout plat, beau soleil : miracle ! Chaleur à brûler. Du mercredi 4 octobre 1690 Encore
rûler. Du mercredi 4 octobre 1690 Encore calme tout plat, &  chaleur très forte. Il a plu ce soir. Cette pluie nous av
Du mardi 17 octobre 1690 Il a fait calme tout le jour, ainsi une chaleur excessive. Le vent est venu ce soir, du Nord-Oues
tes que quoique le soleil darde ici des rayons brûlants, & que la chaleur y soit excessive, la terre n’y est jamais sèche.
reste dans le corps est facile à s’empuantir ; peut-être aussi que la chaleur qu’il fait ici en est cause. Je crois que tout ce
ssi pesant que son corps écraserait ces œufs, s’il portait dessus, la chaleur qu’il pourrait leur communiquer à travers sa mais
œufs à plusieurs fois au nombre de mille au moins, qu’il confie à la chaleur bénigne du soleil, qui les fait éclore & leur
ingt-cinq de nos gens malades, tant matelots que soldats. Pluie &  chaleur terrible. C’est ici le plus mauvais climat du mon
vent, le ciel beau, le soleil tout à découvert, & par conséquent chaleur excessive. Le chevalier de Bouchetière n’est poin
coup dire. Du dimanche 19 novembre 1690 Toujours de même, &  chaleur augmentée. La blessure du chevalier de Bouchetièr
ance. Les membres de ces corps sont flexibles : les uns disent que la chaleur du climat en est cause, parce qu’elle empêche que
91 Le vent est toujours bon, & nous commençons à ressentir les chaleurs étouffantes de la Ligne. C’est aujourd’hui le jou
a journée, & la pluie redouble. Je ne sais si je m’accoutume à la chaleur  ; mais celle-ci me paraît plus supportable que ce
fait fort peu de vent toute la journée. Je ne m’accoutume point à la chaleur  ; car celle d’aujourd’hui m’a paru fort étouffant
tre vous & nous : il est encore à onze degrés au Sud. Il fait une chaleur excessive : & c’est aujourd’hui le dernier jo
r 1691 Toujours très peu de vent & beaucoup de pluie, avec une chaleur excessive. Nous prenons des dorades et des bonite
llons au-devant du soleil, & que nous sommes presque sous lui, la chaleur nous étouffe. Du mardi 13 février 1691 Le v
redi 14 février 1691 Calme tout plat, pas un nuage en l’air, &  chaleur excessive. Ce n’est pas là le moyen d’aller à Mas
ui s’est renforcé, nous fait faire plus de trois lieues par heure. La chaleur est modérée ; mais, sans être au bal comme on est
saisit & nous paraît d’autant plus sensible que nous sortons des chaleurs . Un matelot, nommé René Le Penneven, vient de mou
n. Du mercredi 18 avril 1691 Calme tout plat, depuis minuit. La chaleur commence à se faire sentir. On dit que les couran
la hauteur de l’Ascension ; nous faisons l’Ouest pour l’atteindre. La chaleur est bien forte. Mai 1691 Du mardi 1er ma
emelles de mer, lorsqu’elles viennent à terre confier leurs œufs à la chaleur du soleil, tout de même que celles de Négrades :
e de vent pour nous rafraîchir, nous avons senti toute la journée une chaleur excessive. Du mercredi 16 mai 1691 Le vent
s assez bien pour ne nous pas plaindre. Du vendredi 18 mai 1691 Chaleur étouffante, pluie, & calme. Il nous est encor
sant gravem. Du dimanche 27 mai 1691 Toujours de même, & la chaleur un peu modérée par le vent. On a trouvé aujourd’h
s, la limonade étant extrêmement froide & par là faisant, avec la chaleur intérieure, un contraste qui ruine ou dérange les
e, temps fin & clair, soleil très ardent ; &, par conséquent, chaleur excessive. Du vendredi 6 juillet 1691 Calme
ant mieux. Du lundi 16 juillet 1691 Même chose encore, & la chaleur beaucoup diminuée. Le temps étant propre à écrire
it très honnête homme. Du mercredi 18 juillet 1691 Calme, &  chaleur bien forte. Du jeudi 19 juillet 1691 Même c
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
in s’étant remis en marche, et se trouvant sur le midi fatigués de la chaleur et du chemin qu’ils avaient fait, ils gagnèrent u
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
t si jeune, mes petites libertés la firent bientôt changer de ton. La chaleur excessive qu’il faisait l’obligea de se mettre à
me une fille des champs, mais d’un leste et d’un propre à charmer. La chaleur qu’il faisait l’avait obligée d’ôter son loup. Il
’aux amants heureux ; nous en avions une. C’était dans la plus grande chaleur de l’été ; et nous nous faisions très souvent un
ce qui l’obligea de se défier d’elle-même. Sa petite chienne était en chaleur  ; et de peur que ce petit animal n’allât chercher
mme vous savez ma belle cousine, je tombai malade cet été dernier. La chaleur de la fièvre jointe à celle de la saison, me donn
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
us troublât. Elle vint d’un pas assuré et ferme, et l’agitation et la chaleur de l’action la faisaient paraître à tout le monde
7 (1721) Mémoires
uels malheurs peuvent les précipiter leurs passions trop écoutées, la chaleur de leur sang, et leur amour propre. Je ne me mets
s gens, dit ce testament, qui croyent retrouver dans cette liqueur la chaleur que l’âge leur dénie, etc… » 154. J’avais un oncl
qu’ils avaient avalées et qui ne pouvant être digérées par la faible chaleur de leur estomac les étouffaient. Louis savait une
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