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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
saoul, et je n’ai pas fait un repas de chèvre, non ; car il m’a fait boire des rasades à la santé de toutes les dames qui so
ho, dit-il en retenant son écuyer, qui avait déjà ôté son bonnet pour boire dedans, arrête, mon ami, tu ne connais point la p
amour. — Quoi, Monsieur ! dit Sancho, un chevalier amoureux n’a qu’à boire de cette eau pour cesser d’aimer ? — Rien n’est p
 Rien n’est plus certain, reprit Don Quichotte, et je suis tenté d’en boire pour perdre entièrement l’amour malheureux dont j
t mes jours ne seront composés que de moments heureux. Oui, j’en veux boire , continua-t-il en élevant la voix, je prétends m’
our se désaltérer seulement, car il n’avait pas besoin, disait-il, de boire de cette eau pour haïr sa mauricaude. Comme l’eau
aïr sa mauricaude. Comme l’eau était extrêmement froide, et qu’ils en burent tous deux beaucoup, Don Quichotte dont la tête s’
le qu’Angélique parut à Renaud de Montauban, après que ce paladin eut bu dans les Ardennes de l’eau de la fontaine de Merl
vous à coups de poing. Les deux chevaliers, après avoir d’autant plus bu qu’ils s’imaginaient que chaque goutte ajoutait u
épondit Sancho, je crois que l’eau ne me vaut rien, et que si j’avais bu autant de vin, je serais à présent plus gai qu’un
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
ement ses brusqueries. Notre chevalier qui était à table, mangeait et buvait si vite et si dru, si j’ose me servir de ce terme
que de se remplir comme il faisait ; qu’on ne devait jamais manger et boire que pour vivre ; mais qu’on devait les jours de j
priver d’une partie de sa subsistance ordinaire, et non pas manger et boire dans un seul repas autant qu’on buvait et mangeai
ordinaire, et non pas manger et boire dans un seul repas autant qu’on buvait et mangeait dans deux ; qu’en un mot, pour bien j
x comme un tambour, après avoir mangé un morceau de pain bien dur, et bu de l’eau telle que je l’ai trouvée. Après tout, M
deux jours au râtelier avec de l’avoine, et on ne l’avait point menée boire , de sorte qu’elle enrageait de soif. A peine son
première, et par-dessus celle de sa monture, qui s’était baissée pour boire  ; ainsi quoiqu’il n’y eût pas deux pieds d’eau, l
int été à son secours pour le retirer, après néanmoins l’avoir laissé boire un peu plus que sa soif. Entre ceux qui lui rendi
patience l’heure du rendez-vous, et que quoiqu’il passât la journée à boire , il ne laissa pas de la trouver fort longue. Don
is la belle Altisidore lui dit que ce ne serait qu’après qu’il aurait bu et mangé. Il se mit donc à table, où il dit à Alt
il avait passé une fort mauvaise nuit après avoir bien mangé et bien bu , il se mit dans son lit et s’endormit aussi tranq
3 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
oup de service, et bonne mémoire. Il aime aussi bien que M. Hurtain à boire le petit coup : et je ne le hais pas ; tout cela
n, eux qui l’avalaient de si bonne grâce à Paris, et avec qui j’en ai bu copieusement au Port-Louis ? Comment se passeront
ville et M. de Beaujeu le Jeune. Ils ne sont point amis d’Albus : ils burent pourtant à sa santé, mais à la poitevine, c’est-à
lui. Nous y fûmes régalés magnifiquement en chair et en poisson, et y bûmes des vins de tous pays, et tous d’une sève exquise
’intendant. J’en ris, et rencontrant Albus en sortant, il me convia à boire bouteille. Je l’acceptai. Nous étions du côté du
M. Hurtain et La Chassée étaient ; et au lieu d’une bouteille nous en bûmes six. Le vin était bon ; mais pas si délicat que l
ain, de La Chassée, et moi. Nous y allâmes, fortement résolus de bien boire à ses dépens, et de lui jouer pièce, puisqu’il av
vient pas de bon cœur ; tant pis pour lui : il a fait la faute, et la boira  ; ou bien MM. Hurtain, de La Chassée, ni moi ne f
ain, de La Chassée, ni moi ne ferons assurément pas le voyage. Je vas boire un coup de vin d’Espagne sur le déjeuner et adieu
e, et surtout les matelots bretons, qui se donneraient au Diable pour boire , et qui sans façon laissent les vaisseaux couler
ire, et qui sans façon laissent les vaisseaux couler après qu’ils ont bu , de crainte que le temps qu’ils mettraient à les
sieur de Bouchetière d’y prétendre d’autre droit que celui de la voir boire à sa santé ; avec défense à lui de se mêler en au
t que Bouchetière sortit avec M. de Quistillic : il me convia d’aller boire bouteille ; et les autres me faisant signe de ne
ô socii comitesque. Nunc vino pellite curas. Ils me croient, et nous buvons le petit coup, en attendant la bonne aventure ô g
r sur eux la mortalité. Il n’importe ; nous faisons bonne chère, nous buvons de même, et il ne me paraît pas que personne s’em
ur nous avertir, quand nous voudrions nous laver le col, c’est-à-dire boire bouteille, le plus altéré de nous trois ferait si
table. Je lui dis que nous avions des vivres pour deux ans, tant pour boire que pour manger, mais que nous n’étions pas dans
e de saint François Portioncule. Le diablezot a repris Le Vasseur, il boit et mange comme un porc, pourvu qu’il ne lui en co
encontrer bientôt ; et si le vent continue pendant quinze jours, nous boirons à Saint-Yago, capitale des îles du Cap-Vert, du v
rente ans, pour une lettre satirique contre le cardinal Mazarin. J’ai bu mangé avec lui, et son esprit, dans un corps bien
ents lieues de l’avant. M. Hurtain, M. de La Chassée et moi venons de boire à la santé de l’âme du défunt mandarin. Le rendez
l’aube du soir, c’est-à-dire une bonne demi-heure après souper, pour boire chacun la mienne. Je me sers des termes de frère
s point de l’avoir ni vu, ni lu dans mon Rabelais. Il n’importe, nous boirons chacun la mienne, ou chacun la nôtre, ou si le le
se bouteille de vin, afin qu’en cas que nous fussions tous obligés de boire au même tonneau, nous ne bussions pas tant d’eau
ne ou de Côte-Rôtie, et pour le goût à nos meilleurs muscats. J’en ai bu de bon coeur et en ai acheté deux petits quartaut
s vins de Reims, mais il en approche : c’est de celui dont nous avons bu le plus, celui de Madère étant un vin de liqueur,
nt qu’on ne les appelle. Ni lui ni les cavaleros n’empêchent point de boire  : au contraire, ils y animent, parce que le serge
pour rendre justice à tout le monde, le Portugais est trop sobre pour boire jusqu’à perdre la raison : mais, je sais bien qu’
peu plus basanés que les Portugais d’Europe), ne demandaient point à boire ni à manger, leur orgueil naturel ne le permet pa
nous joignit ; et cet homme aima mieux s’amuser à jaser avec nous, et boire un coup d’eau-de-vie que j’avais apportée sur moi
ou Québec : ce sont des paradis, au lieu de ceci. Effectivement, nous bûmes bien, et ne mangeâmes guère : la bonne chère nous
quintessence, et le sublimé. Je suis revenu vers le midi, n’ayant ni bu ni mangé que chez l’évêque, conduisant mon vin. J
anquer de rien de ce qui est à bord. Après son départ, nous avons été boire à sa santé dans ma chambre ; mais M. Hurtain, qui
t Céberet. Il n’avait que vingt-trois ans, natif de Lyon. Il aimait à boire  : mais je ne crois pas que ce soit le vin qui l’a
tre fâché, il m’en a remercié et est monté dans ma chambre, où il n’a bu qu’un coup. M.de La Chassée et moi avons achevé l
enant. Nous tâcherons de faire une table où nous ne serons que huit à boire de ce vin-là ; et pour les autres, du vin de Grav
age. Il y a près d’un mois que les matelots des autres vaisseaux n’en boivent plus, et sont à l’eau-de-vie ; parce que les autr
emande grâce pour lui : contentons-nous de le condamner à l’amende de boire trois rasades coup sur coup, et changeons le rest
niers de l’Ecueil font quinze, et huit au restant de l’équipage, pour boire à la santé du roi : et que ces vingt-trois pintes
l’Olive qui l’avait fouetté. Qu’il en soit ce qu’il voudra : il a vu boire son eau-de-vie sans en tâter ; et il m’est expres
ous sommes félicités dans ma chambre du régal d’hier : le premier n’a bu que deux coups ; il ne nous paraît pas jouir d’un
ons assuré que nos soins n’y seraient point épargnés. Il n’a voulu ni boire , ni manger, et est parti en nous disant de ne poi
diable, et interdire le vin, qui est sain, à un homme qui n’a jamais bu autre chose, et qui en est pétri et confit ! Oter
algré lui, et au lieu de tisane qu’il voulait lui donner, Landais n’a bu le soir que de bon vin d’Espagne, pendant la jour
, et que le dernier une fois à l’air n’en sorte plus. M.du Quesne n’a bu qu’un coup sur la dunette, et est retourné. M.Joy
a encore plus choqué, voyant que je méprisais tout de lui. Nous avons bu un coup dans ma chambre, MM. de La Chassée, Le Va
est remis à un jour moins triste, nous avons fait collation, et avons bu chacun notre bouteille, et attendons l’événement
me, qui nous empêchera de regretter M. Hurtain. Amen. Nous avons tous bu d’avance à sa santé, et avons prié le commissaire
Vive le roi, en buvant à sa santé. MM. du Quesne et de Porrières ont bu à la santé de l’équipage, qui leur a répondu au b
t tous deux m’ont fait plus d’honnêtetés que je n’en espérais, et ont bu bien gracieusement à ma santé. M.de La Chassée n’
et calme. J’ai fait aujourd’hui la vie d’un des chanoines de Boileau, boire , manger et dormir. Le commandeur a écrit toute la
ous un équipage breton ? lui a demandé M. de La Chassée. Pourvu qu’il boive , il ne s’embarrasse point d’où cela vient ni ce q
, vous m’avez fait saucer, et je vous ai fait rire, donnez-moi donc à boire . M.de La Chassée lui a donné un bon coup d’eau-de
ots, à leur dîner, se sont presque égosillés à crier Vive le roi et à boire à la santé du commandeur. Nous étions à midi à hu
t la teugue ne lui ayant donné aucun mauvais goût, tout le monde en a bu avec plaisir, et les bestiaux avec avidité. Nous
court les champs. Elle est très bonne : M. de La Chassée et moi n’en buvons point d’autre les matins depuis un mois. Il en en
nuit ; et ce malin elle était belle et claire. Nous n’en avons point bu d’autre à table, et l’avons trouvée meilleure que
e cause de l’empêchement et des défenses qu’on fait aux matelots d’en boire beaucoup : l’expérience montrant qu’un coup d’eau
vous ; je vous ai excusé ; il consent d’oublier tout pourvu que vous buviez à sa santé : et, en même temps, m’a présenté un v
eur, ne serait-il pas de l’ordre que vous vous joignissiez à moi pour boire à la santé de monsieur, et qu’en même temps il no
donner un autre verre ; car je tenais le sien. Dès que nous avons eu bu , j’ai pris la bouteille. Est-il pas encore dans l
r et moi vous remerciions de votre entremise ; et pour cela, que nous buvions à votre santé ? Je m’y attends bien, a repris M.
ès cela, j’ai voulu me retirer ; mais, M. du Quesne m’a retenu. Tu as bu à notre santé, m’a-t-il dit, et nous voulons boir
sne m’a retenu. Tu as bu à notre santé, m’a-t-il dit, et nous voulons boire à la tienne, et a fait remplir les trois verres q
l’honneur, la grâce, l’amitié, la faveur, d’avoir la complaisance de boire un coup avec nous. J’en ai bu quatre bien pleins,
a faveur, d’avoir la complaisance de boire un coup avec nous. J’en ai bu quatre bien pleins, et ensuite lui ai demandé de
rite, surtout quand je ne donne pas les choses pour rien. Après avoir bu deux coups de chaque main, M. de Porrières m’a fa
ette de Ré, et nous est venu quérir, M. de La Chassée et moi, pour en boire . Nous avons accepté le parti et en avons bu deux
hassée et moi, pour en boire. Nous avons accepté le parti et en avons bu deux coups chacun : M. Le Vasseur nous tenait com
s chacun : M. Le Vasseur nous tenait compagnie. Le commandeur, qui ne boit point de liqueur forte, en a pris un simple trave
de liqueur forte, en a pris un simple travers de doigt. Il en a fait boire aux pilotes et aux passagers, et voulait achever
ite, MM. Charmot et Guisain, notre aumônier, et le chirurgien, en ont bu  : nous autres premiers conviés en avons bu sur no
, et le chirurgien, en ont bu : nous autres premiers conviés en avons bu sur nouveaux frais. Conclusion, son flacon de cin
ommandeur, M. de La Chassée et moi. On ne peut pas plus rire, et plus boire . Il fait bien chaud ; mais nous avons beau temps.
l’homme frugal, qui peut y trouver, et qui y trouve en effet, de quoi boire et de quoi manger, et de quoi se mettre à couvert
écorce fort tendre. L’un des deux sert à passer le vent, et l’autre à boire à même la liqueur qui y est renfermée. Elle est t
collation des fruits du pays et de notre vin. Il ne voulut jamais ni boire ni manger ; et me fit prier par mon nègre de ne l
ne, dans quelque saison ou temps qu’elle vienne, ils ne mangent ni ne boivent depuis le soleil levant, jusqu’à ce que les étoil
les étoiles luisent au ciel ; et que dans cet intervalle de nuit, ils boivent et mangent de tout, excepté les viandes qu’ils cr
né au chirurgien de lui défendre l’usage du vin et de l’empêcher d’en boire à dîner : il a pensé le battre, et nous a donné u
t. Tu n’es qu’une bête, lui dit M. d’Aire : il vaut mieux les laisser boire , puisqu’ils sont à même ; et n’en a sauvé aucun.
t renvoyé à bord de l’Ecueil, et m’a fait plaisir ; car je n’avais ni bu ni mangé de la journée, et il était près de trois
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
t fort aimables, les servaient au buffet ; deux donnaient largement à boire  ; une rinçait les verres ; deux servaient et dess
et Montésinos qui étaient deux Bohèmes du capitaine Bracamont, et qui buvaient comme des éponges, eurent bientôt gâté le cerveau
lus des mauvais traitements qu’il venait de recevoir ; il mangeait et buvait mieux que jamais. et le trésor qu’il possédait lu
rangers, en mangeant avec eux le pain qu’il recueillait ; le vigneron buvait une partie du vin dont il avait façonné la vigne,
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
t si cela est aussi bon qu’il a bonne mine, nous ne ferons pas mal de boire un coup à sa santé. En disant cela il s’assit sur
faisons le métier d’archers ou de sergents : , cependant donne-moi à boire un coup, je t’avoue que j’ai soif. —  Et moi faim
—  Non, non, dit Don Quichotte, il faut voir la fin de l’aventure. Us burent donc seulement un coup à cheval, et Sancho qui av
es îles Barataria ; car avec mon argent je trouverai de quoi vivre, à boire et à manger tout mon saoul, et dans mon gouvernem
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
donnez que quand il en sera temps ; je ne vous en demanderai que pour boire de temps en temps chopinette avec mes amis, car p
te, comme nous avons dit, et l’officier qui avait ordre de bien faire boire Sancho l’avait séparé d’avec eux et l’avait emmen
une. — N’est-il pas un peu ivrogne, demanda la duchesse, et vous, ne buvez -vous pas un peu ? — En bonne foi, Madame, dit Thé
ne foi, Madame, dit Thérèse, vous êtes bien instruite. Oui, il aime à boire , et moi aussi un peu ; mais j’y suis forcée, car
tous les auditeurs, fut assez longue pour donner le temps à Sancho de boire autant qu’il lui en fallait pour se mettre dans l
7 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
jourd’hui. Nous avons soupé en bons amis, c’est à dire que nous avons bu tant de santés que la mienne en était encore fort
s-ci continue huit jours, je vous donne rendez-vous à Saint-Iago pour boire du vin d’Espagne. Nous commençons à quitter les c
Toujours bon vent et si Dieu nous le continue dans quatre jours je boirai du vin d’Espagne à Saint-Iago à votre santé. Nous
n cher, et ressemble assez pour le goût à notre vin de Reims. J’en ai bu de bon cœur et de très grand appétit, et soit dit
soit dit en passant votre santé n’a pas été oubliée, et je l’ai fait boire à tel qui ne vous sera jamais connu. Pour éviter
ergent de la garnison qui vous observe à table. Il n’empêche point de boire , au contraire il vous y anime, parce qu’il y prof
dis pas nègres seulement, mais même Européens, ne demandaient point à boire ni à manger, leur orgueil naturel ne le permet pa
me il était bon, nous fîmes comme dit le proverbe à petit manger bien boire . Ce n’est qu’après l’écot qu’on est comptable, di
us beau jeu ? Rendez-moi Paris, c’est un paradis auprès de ceci. Nous bûmes bien effectivement et ne mangeâmes guière, la chè
e j’en ai. Mon plus grand travail est celui des chanoines de Boileau, boire , manger, et dormir. Ces pluies-ci ne sont autre c
e campagne que lui. Il m’a répondu qu’elle était comme celle que nous buvons présentement, qui comme je vous ai dit est tiède 
que si Monsieur le chevalier de Chaumont quitta l’eau des jarres pour boire de celle de fond de cale, c’est que celle des jar
ns à la première terre où on descend, et l’eau-de-vie sert pour faire boire un coup de temps en temps après le travail. Nous
lui, et à ma considération il veut bien tout oublier pourvu que vous buviez à sa santé, a-t-il poursuivi en me présentant un
a réconciliation soit sincère, ne serait-il pas à propos que Monsieur bût aussi à ma santé ? Très volontiers, a repris Mons
té : Parbleu je veux faire le troisième, et s’est aussi fait donner à boire . Ils m’ont fait l’honneur, l’un et l’autre, de bo
si fait donner à boire. Ils m’ont fait l’honneur, l’un et l’autre, de boire à ma santé et moi j’ai salué la leur. Mais comme
Parbleu si l’on veut me croire, quand le vent ne sera pas bon nous boirons quatre coups de chaque main pour hausser le temps
s un temps de jeûne pour eux, c’est-à-dire qu’ils ne mangeaient ni ne buvaient tant que le soleil était sur l’horizon, ne sortai
ux là-dessus, m’ayant été absolument impossible de leur faire rien ni boire ni manger, de quelque manière que je m’y sois pri
es j’ai vu des souris qui se promenaient sur leur tête de bœuf et qui buvaient de l’eau de la coquille : tout cela ne les distra
deux ; ces misérables s’imaginent que les morts y viennent manger et boire , et c’est pour cela qu’ils y laissent cette provi
rois à bord, qui viennent de la flûte qui ne mangent que du riz et ne boivent que de l’eau. Du samedi 2e. [septembre] Nou
s brisants qui sont là tels qu’à Pondichéry, et par conséquent auront bu plus que leur soif, et auront été poussés à terre
 ; et marque que je suis en bonne santé c’est que je vais déjeuner et boire à la vôtre. Il n’a point fait de vent du tout auj
n est ici pour son compte et s’il faut périr, il est certain que nous boirons tous au même gobelet, car notre capitaine est d’h
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
repaître ; trois verres de vin avisent un homme, et quand j’en aurai bu dix j’en raisonnerai bien mieux, car le bon vin a
eau d’un singe ; ce qui faisait rire tout le monde, surtout lorsqu’il buvait , comme il lui arrivait fort souvent, malgré la po
ir l’honneur de le servir, n’attendaient pas qu’il en demandât. Il ne buvait jamais qu’il ne s’échauffât, et n’était jamais éc
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »
que tu as rendu à la comtesse Eugénie, à qui je donne bien souvent à boire et à manger ; c’est par mon art que tu t’es trouv
di, reprit Sancho, Parafaragaramus est bon homme, il aime à rire et à boire , et je l’aime à cause de cela. Mais, Monsieur, po
10 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
eur. Ces misérables s’imaginent que les morts y viennent manger &  boire pendant quarante jours ; & c’est pour cela qu
lle ne m’a pas même fait perdre ni l’appétit ni la soif, puisque j’ai bu quatre coups pendant le combat, & que ç’a été
de ceux qui servaient le canon sur la dunette avec les pilotes. Je ne buvais point que le commandeur ne bût aussi. Dans le tem
la dunette avec les pilotes. Je ne buvais point que le commandeur ne bût aussi. Dans le temps que je lui en avais versé, &
s le temps que je lui en avais versé, & que j’attendais qu’il eût bu pour reprendre le verre qu’il portait à sa bouche
ssuyait, j’ai été chercher un autre verre : je l’ai rincé, & il a bu , & moi après lui ; & m’a dit que celui-là
e échauffe & altère d’une si grande force qu’on voudrait toujours boire . Nos verres tiennent plus de chopine, mesure de P
commençant à manquer d’eau (ce n’est pas le nôtre, toute la table ne boit que de l’eau de pluie & s’en trouve bien) &am
ortir avant soleil levé de la chambre de M. de La Chassée, où j’avais bu un coup d’eau-de-vie avec le chevalier de Bouchet
Je laisse la dispute pour revenir à son vin d’Espagne, que nous avons bu . Notre aumônier a été sommé de payer la fête. Il
artit donc, & tous ces messieurs avec lui ; & moi je restai à boire tant de santés que la mienne en était fort endomm
s, & s’en trouve de même. Nous récompensons le temps perdu, &  buvons gouttelette, de temps en temps avec Rikwart, notr
J ’ignore quelle est la boisson du peuple ; mais ceux qui sont aisés boivent du vin, extrêmement cher, parce qu’il vient de lo
ent cher, parce qu’il vient de loin ; mais il n’est pas possible d’en boire de meilleur, parce que le monde n’en produit pas
avions goûté de cette raque à sept heures du matin. Nous n’en avions bu , à nous deux, que la moitié d’un demi-setier : no
tir. Celle-ci, qui est mahométane, mangeait de la viande avec moi, et buvait aussi de mon vin et de mon eau-de-vie. Après le d
ment, bien sûr que j’aurai plus d’eau de pluie que je n’ai envie d’en boire . Du samedi 27 janvier 1691 Le vent est reve
e celui de Saint-Yago. Il n’en est pas content, ni moi non plus. Nous buvons de temps en temps bouteille du vin d’Espagne que
a tiré d’intrigue ; quelque soif qui m’ait brûlé, je n’ai point voulu boire . J’ai encore brusqué notre chirurgien, qui peut-ê
chambre, & le chevalier de Bouchetière y est entré. Nous y avons bu deux bouteilles de vin de Tursan, outre le déjeun
silence, il n’a fait que l’animer. Morbleu, a-t-il dit après en avoir bu , celle-là vient de Le Vasseur (elle en venait en
t, il n’était point façonnier, il avait le mot pour rire, il aimait à boire la gouttelette, en un mot j’étais fâché que nous
dernier repas, je résolus de le solenniser bachiquement. Le cordelier buvait mieux que moi, cependant, après deux coups de biè
elier se tuait de me dire devant les gens qui nous servaient que nous buvions trop, & que nous nous en sentirions le lendem
nous en sentirions le lendemain ; mais, en particulier, il me faisait boire comme une éponge, & s’excusait de boire sur c
articulier, il me faisait boire comme une éponge, & s’excusait de boire sur ce que les Parisiens n’étaient pas grands buv
fectivement plaint si le même Landais ne m’avait apaisé en me faisant boire trois coups d’un ratafia admirable. Vous m’allez
la dépense. Je ne dirai point non plus que le ratafia que je vous fis boire , & dont je bus aussi, était le reste d’un fla
’étant lavée que de l’eau de pluie qui se précipite des rochers. J’ai bu de celle qui s’était arrêtée dans des creux : ell
ne me plaît point ; ce qui nous oblige, M. de La Chassée & moi, à boire tous les matins de l’eau-de-vie avec de l’ail pil
La Touche, l’aumônier & moi, avons passé la nuit à jaser & à boire un flacon du pater, qui n’en a point tâté. Belle
tement, sitôt que M. l’intendant l’y enverrait. Après cela, il le fit boire deux coups, & le congédia. Bernard vint peu a
ne l’avait point trouvé, & qu’apparemment il était quelque part à boire  : & en même temps, tira de sa basque le préte
dîmes le 9 du courant, & a de son autorité convié le Provençal de boire & de manger sa part de la gageure. Nous voilà
autres en fricassée. L’équipage a eu le reste, & tout le monde a bu tant qu’il a voulu. Les deux corsaires étaient de
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
ût point aperçu. Mon cher maître ! cria-t-il à Don Quichotte, comment boirons -nous ? voilà un voleur qui emporte le pain et le
temps l’armet, Don Quichotte pour aller à la duchesse, et Sancho pour boire . Ce fut là que cette dame les ayant reconnus, en
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
t descendit pour aller se promener dans le parc, ou plutôt pour aller boire à l’office, comme il faisait avant son accident.
dent. L’officier le laissa avec des gens capables de lui tenir tête à boire , et lui par un trou qui répondait du grenier à la
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
pensé à ma fantaisie ; et sur ce pied-là n’ayant rien eu à faire qu’à boire et manger, il ne faut pas s’étonner de mon libert
quelque sottise ; vous me ferez plaisir, et je vous donnerai de quoi boire à ma santé. Cet homme fit quelque difficulté ; ma
ulûmes les tirer. Nous allâmes souper, c’est-à-dire à notre ordinaire boire comme des trous ; après cela nous allâmes au bal
entrâmes dans un cabaret où nous vîmes de la lumière. On nous donna à boire , mais on ne put nous donner à coucher ; il fallut
était noire comme beau diable, et la quantité de vin que nous avions bu nous faisait trouver la rue trop étroite. Nous no
chai sur la planche qui traversait cette boutique. Le vin que j’avais bu me fit dormir aussi tranquillement que dans un bo
un cabaret où je me jetai. C’était heureusement celui où nous avions bu en sortant du bal. Des garçons qui m’avaient vu l
agnifique palais du monde. Du reste grande chère et beau feu : nous y buvions du vin excellent, et y mangions de bons morceaux
e se trouver dans un endroit aussi vilain que le nôtre. Nous le fîmes boire pour lui faire reprendre cœur. Nous jouâmes contr
tre la crainte qu’il avait de se présenter devant sa femme. Il le fit boire plus qu’à l’ordinaire, pour dissiper, disait-il,
e dit-il, il devrait être rendu dès hier au soir ; et m’étant amusé à boire , je n’ai pas pu le porter, et je ne puis pas enco
fis mettre à table malgré elle, et qui plus est, je la fis manger et boire sans faim ni soif. Grandpré sortit mieux d’affair
devant elle ; c’était son cocher qui était le Roi, qu’elle avait fait boire à n’en pouvoir plus, et qui faisait des contes do
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
e l’autre. Non, non, dit Sancho quod gripsi gripsi, quand elle a bien bu je ne laisse pas d’être à jeun ; il ne faut pas r
s ses sens et sa connaissance par un grand verre de vin qu’on lui fit boire , on acheva la cérémonie. Le pauvre diable croyait
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
calmer ses transports ; et comme sa mâchoire se raccommoda, et qu’il buvait et mangeait tout son saoul, il se releva avec un
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
age du vin pour hâter son rétablissement, il demandait incessamment à boire , et trompant sa garde, qui n’osait en cela acquie
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
eu ta part de l’honneur ? —  Ma foi, Monsieur, répondit-il, j’étais à boire et à dormir. —  Comment, interrompit Don Quichott
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
se remit lui fit faire une vie de son goût, puisqu’il ne faisait que boire , manger et dormir. Cela dura dix à douze jours, q
19 (1721) Mémoires
en prescrivit point d’autre que de vivre en son particulier, et de ne boire ni manger rien qu’elle ne l’eût vu accommoder ell
pour sauver tout le pays, retint les chefs de ces peuples et leur fit boire copieusement de l’eau de vie, qui est ce qu’ils a
ien collé, les titres s’en conserveraient mieux, parce que l’encre ne boirait plus, et mille autres raisons très spécieuses. Ma
us les samedis au soir ; je ne me réserve que deux sols par jour pour boire un coup d’eau de vie et avoir du tabac. — On ne p
n, père de M. d’Andrezelle qui a été intendant en Italie. Il aimait à boire , c’était son unique défaut ; du reste l’esprit le
ever de perdre M. Picon, répondit qu’il ne savait pas où il avait été boire  ; qu’il savait seulement qu’il lui avait donné le
s bouteilles moitié eau et moitié vin pour les officiers. Après avoir bu , il trouva en retournant dans son poste le sous-l
’il le fatiguait trop ; qu’il savait son métier ; et que s’il fallait boire nous n’aurions tous qu’un même gobelet ; que cepe
ou ce sont des Anglais qui ont pour le moins autant de peur que nous. Buvons un coup, poursuivit-il, et confions-nous à Dieu,
des indulgences plénières en tel cas requises et accoutumées. On fit boire un bon coup d’eau de vie à tout l’équipage, et ch
imon ? Jarniqué, il y a longtemps que je ne t’ai vu et que je n’avons bu ensemble ! Veux-tu que je paie chopine ? — Retire
e parle dans ses Fastes. Son eau troublait la cervelle de ceux qui en buvaient , et à cause de cela les Romains l’avaient nommée
20 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
dit Des Ronais, mais tout au moins, en attendant votre tailleur, vous boirez bien un coup à ma santé ; quatre si vous voulez,
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
n lit. Pour son maître, comme il était extrêmement sobre, et qu’il ne buvait qu’en honnête homme, Dulcinée y perdit sa peine,
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
aru. Il leur dit là qu’il y avait assez longtemps qu’ils n’avaient ni bu ni mangé pour avoir appétit. A ce mot de manger D
23 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
y consentit, et nous allâmes dans un cabaret proche de là. Je le fis boire le plus qu’il me fut possible, et je me dispensai
, c’est un bon garçon, sans façon, qui a la bourse bien garnie et qui boit bien. J’admirai les qualités qu’il fallait avoir
e part. On se divertit fort bien. Les dames chantèrent des chansons à boire , et s’admirèrent réciproquement ; et enfin rien n
e auprès de lui, afin, dit-il, de ne pas attendre qu’il eût soif pour boire . Il fit sortir les laquais, et pria qu’on le fît
24 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
s, encore de l’eau rougie. Je n’ai jamais vu si bien manger et si peu boire . Cela le mit pourtant dans une autre situation. I
toute la rue au galop, et que mon fripon de laquais, resté derrière à boire dans un cabaret, avait dit à plusieurs gens, que
25 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
l’église avec le curé, passâmes le temps à nous promener. Nous fîmes boire les valets à la santé de leurs maîtres. Minuit so
26 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
ant moi, et lui jeter au visage un verre qu’elle lui avait donné pour boire . Ma visite fut courte, je souffrais trop pour la
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