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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
les étriers. Qui que tu sois, lui cria-t-il de loin, n’avance pas, ou avoue tout à l’heure que j’ai dit vérité, ou bien prépa
pour m’arrêter dans mon chemin ? prépare-toi toi-même à la mort, ou à avouer une chose que je fais avouer à tous ceux que je r
n ? prépare-toi toi-même à la mort, ou à avouer une chose que je fais avouer à tous ceux que je rencontre. —  Chevalier, lui d
is ici, ce n’est que pour y combattre à outrance, préparez-vous-y, ou avouez que Madame la comtesse Eugénie est plus belle que
répondit le chevalier aux armes noires, puisque je prétends te faire avouer qu’une dame, que je ne veux pas te nommer, est no
e combat ? demanda le chevalier aux armes noires. —  Vous n’avez qu’à avouer ce que je vous ai dit, répondit Sancho, et passer
ce que je vous ai dit, répondit Sancho, et passer votre chemin. —  J’ avouerais plutôt que je suis Turc, répondit Don Quichotte.
s plutôt que je suis Turc, répondit Don Quichotte. —  Eh mardi ! tu l’ avoueras , quand tous les diables d’enchanteurs s’en devrai
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
épargnâmes pas le vin. Nous envoyâmes quérir un chirurgien à qui nous avouâmes sans déguisement ce que nous avions fait. Il le s
t des secrets qui très assurément passent la nature. Pour moi je vous avoue que je ne voulus en savoir aucun, n’ayant nul goû
sconvenir que vous ne l’ayez aimée, et que vous ne l’aimiez encore. J’ avoue , lui répondis-je, que je l’ai aimée avec toute la
je, que je l’ai aimée avec toute la tendresse dont je suis capable. J’ avoue que j’ai un vrai repentir de l’avoir offensée ; j
is capable. J’avoue que j’ai un vrai repentir de l’avoir offensée ; j’ avoue que j’ai vu avec joie renaître mes espérances dan
ur elle, me durera pour vous ; et vous ne me verrez point démentir. J’ avoue à mon tour, reprit-elle, que la manière dont vous
ussiez autant d’amour pour moi que vous en avez eu pour elle, je vous avouerais que je vous aimerais bien aussi. Je la rassurai c
très juste et très faisable. Vous vous moquez de moi, reprit-elle. J’ avoue que cela est faisable ; mais il ne s’ensuit pas q
e satisfaction. Je vous ai l’obligation de m’en avoir averti. Je vous avoue que jusqu’à présent, elle ne m’en avait rien témo
dit-elle, que j’y ai songé, et que c’est le plus court chemin ; mais avouez avec moi qu’il est tout rempli de hasards. Je n’y
is aux dépens de mon sang, si l’occasion s’en présentait : mais que j’ avouais que la distinction que ma mère mettait entre nous
pas cru devoir m’en souvenir seule, contre l’inclination qu’elle m’a avoué avoir pour Monsieur Alaix. Si bien donc qu’elle l
t point assez, reprit-elle, pour exprimer ce que je pense sur vous. J’ avoue que ces airs de fierté et de mépris, à quoi je ne
qui répondait sur une ruelle. Ce laquais qui avait de la bonne foi, m’ avoua qu’il y avait eu autant de curiosité dans son fai
la novice ; il était impossible de nier le fait, et très fâcheux de l’ avouer . Elle prit pourtant le dernier parti et c’est l’a
re, qui, je suis sûr, me fait regarder comme un scélérat ; et je vous avoue que quoique toutes mes actions marquent une envie
ément pas été aussi heureuse avec moi qu’elle l’est avec lui. Je vous avoue mes péchés, comme vous voyez, vous m’en donnerez
que vous n’y soyez sensible ; sans cela vous ne seriez pas jalouse. J’ avoue , dit la mariée, que j’ai goûté avec plaisir des v
res, et plus en état de remplir le cœur de son époux que toute autre. Avouez -le de bonne foi, poursuivit-elle, n’avez-vous pas
des hommes qui vous ont inspiré de la tentation ? Quand vous ne me l’ avoueriez pas, je n’en penserais pas moins. Est-il pas vrai
ur une femme. En connaissez-vous d’autres, ma sœur ? Pour moi je vous avoue que je n’en connais point. Il est vrai, reprit la
a nature, a imposé à notre sexe. Puis donc, continua-t-elle, que nous avouons que ce sont là les sentiments d’une femme, devons
pre : enfin dans mon lustre. Poitiers me servit d’interlocuteur. Je l’ avoue à ma honte, je fus tellement interdit de sa beaut
t ; mais quoique je n’aie jamais rien vu de si beau que vous, je vous avoue que je voudrais bien n’être point venu. Je ne me
séparément, dit-elle ; je les accuse toutes deux ensemble, et je vous avoue que je croirais une déclaration beaucoup plus cro
e pour n’avoir jamais conversé qu’avec des femmes de ce caractère.  J’ avoue , repris-je, que j’ai vu en ma vie des femmes qui
es qui se gouvernent mal, que le nombre n’en peut pas être exprimé. J’ avoue , repris-je, qu’il y a beaucoup de femmes qui se g
oit trop fort, et soit même outrageant pour une maîtresse fidèle. ) J’ avoue que le nombre en est grand ; mais il ne serait po
pparemment quelque intérêt à ménager à votre tour, qui vous empêche d’ avouer que j’ai raison. Il y a, dit-il, quelque circonst
s parlez qui pourrait en changer le fond. S’il y en a, répondis-je, j’ avoue que l’affaire peut être autrement regardée ; mais
ucun intérêt, lui dis-je. Je ne disais que ce que je pensais ; mais j’ avoue , ajoutai-je, que j’étais véritablement choqué de
pour se dérober de mes bras, achevèrent la volupté. Il faut que je l’ avoue , je n’ai jamais embrassé de femme avec plus de pl
que je lui avais dit que j’avais, avait achevé de la résoudre. Elle m’ avoua que notre premier embrassement avait été tout à f
ur vous, Mesdames, si vous étiez aussi sincères que cette veuve, vous avoueriez aussi bien que sa sœur, que tout ce qu’elle disai
impose pas d’une syllabe, Madame, répondis-je, et tout au moins vous avouerez que ce n’est pas avec d’autres gens que des gens
uences. Je ne réponds pas de l’avenir ; mais pour le présent, je vous avoue , que malgré l’envie que j’avais de vous mettre l’
l’amour de vous, dit-elle, que vous ayez changé de sentiment. Je vous avoue que je n’approuve pas qu’un homme capable et en é
ous vous battîtes, vous le blessâtes fort dangereusement : et je vous avoue que je fus fort aise de ne m’être point trouvé pr
enser de prendre parti, et que je n’aurais su lequel prendre. Je vous avoue pourtant avec la même sincérité, que les apparenc
chez elle crainte sans doute de me rencontrer et de me voir. Je vous avoue , poursuivit-il, que la perte de ce collier me rev
éclaré le sujet de ses pleurs. Cependant, poursuivit-il, il faut vous avouer à ma honte, que cette prédiction me revient dans
istinction de la noblesse ? Je remplirais mon horoscope assurément. J’ avoue encore qu’il m’épouvante, et la lettre de Silvie
résolus de pousser l’aventure, et de jouer la comédie de mon mieux. J’ avoue , repris-je, que j’ai eu autrefois dessein de me r
nné plus de plaisir à voir, que j’en prends à voir un beau tableau. J’ avoue , reprit-elle, que je voudrais bien savoir le nom
e vous m’avez toujours aimée, je ne vous ai jamais oublié, et je vous avoue que je vous aime encore ; mais si vous vous obsti
elle vient de me donner mon congé fort en colère contre moi : je vous avoue que j’ai tort, mais je lui en demande pardon ; fa
suis certaine qu’il les approuve, s’il veut dire ce qu’il en pense. J’ avoue , Madame, lui dis-je, que je pénètre vos raisons :
occasion de lui dire une seule parole, qu’en présence de son époux. J’ avoue que cette conduite, qui m’aurait autrefois rebuté
lle ne m’a point déguisé sa pensée, au contraire elle m’a sincèrement avoué que le peu d’ardeur que je lui voyais, était un d
l’autre, contre qui la gravité de Caton n’aurait pas tenu, et je vous avoue que le temps que j’y passai ne m’ennuya pas. Voil
riant m’empêcha de lui rien faire ; voilà le caractère de la dame. J’ avoue , repris-je, qu’il est tout à fait singulier, et q
sence, ou de l’obliger à se livrer à moi pour éviter ma mort. Je vous avoue qu’il y avait là-dedans de la folie : peut-être q
fut pourtant inutile ; ils furent attrapés à trois lieues de là, et n’ avouèrent que sur la roue, où ils furent mis, ce comble d’i
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
qui se puisse[nt] jamais ressentir : car, Madame, il faut enfin vous avouer tout, puisque vous m’avez défendu de vous rien dé
lait épouser Deshayes, et que le contrat de mariage était signé. Vous avouerai -je tout mon faible pour cette fille ? j’en fus au
ses mains, et cela aura redoublé son acharnement contre elle. Je vous avoue que quoiqu’elle n’ait que ce qu’elle mérite, je n
es que Deshayes m’avait faites, il était absolument indigne de moi. J’ avoue , Madame, que les termes sont forts, et qu’ils ne
es enfermées à la clef. Quoique je ne me sentisse coupable en rien, j’ avoue , Madame, que ces clefs et ces serrures m’épouvant
rreur, ont le secret de se faire un front incapable de rougir. Elle m’ avoua avec une sincérité effrontée tout ce qu’elle avai
nt moi une si méchante créature, et de voir son effronterie à me tout avouer avec si peu de retenue. Je demeurai du temps immo
érable dans le moment. Perfide, lui dis-je, de quel front osez-vous m’ avouer que vous êtes la cause de tous les malheurs qui m
sache toute sa vie, et les sujets que j’ai de me plaindre de lui, est avoué de tout ce qu’il fait contre nous ; et voyant que
anger en pitié le ressentiment qu’il avait contre Madame Deshayes. Il avoua ingénument à la marquise qu’il s’était intéressé
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
ent ; voilà, je crois, l’avoir fait. Oui, dit-il, vous l’avez fait. J’ avoue que je m’étais attendu à une partie de votre répo
r très grand pour elle. Cette demoiselle ne s’en défendit point, elle avoua que le parti lui plairait fort, et qu’outre le bi
’état vous cachez la bassesse de votre fortune, je me ferai honneur d’ avouer toute la tendresse que j’ai pour vous. Les sentim
le craignait de s’engager avec lui si elle s’en servait ; elle nous a avoué à Mademoiselle Dupuis et à moi, qu’elle n’avait s
remercia. Elle lui rendit grâce pour sa mère de sa libéralité, et lui avoua ingénument, qu’elle n’avait rien fait que par le
quoique mon action soit trop libre, et qu’elle soit même effrontée, j’ avoue que je ne m’en repens pas. Que je vous ai d’oblig
ruinée, à quoi elle n’avait que trop de penchant, comme elle nous l’a avoué , parce qu’elle l’aimait autant qu’elle en était a
défaite en paiement. Elle était effectivement dans un état qu’elle a avoué depuis, que le mépris que cette princesse avait f
ni l’ombre d’un crime, ni le moindre soupçon injurieux. La princesse avoua que tout parlait pour elle ; elle entra dans ses
Cela, poursuivit-elle, me laisse de grands soupçons de vos vues. Vous avouez vous-même avoir fait plusieurs propositions à cet
étextes. Cela lui a fait croire que j’avais le cœur occupé, je lui ai avoué  ; mais j’avoue à Votre Altesse que je n’ai jamais
ui a fait croire que j’avais le cœur occupé, je lui ai avoué ; mais j’ avoue à Votre Altesse que je n’ai jamais osé lui en nom
messe qu’elle avait faite de lui faire avoir son consentement. Il lui avoua qu’il n’avait pu d’abord se refuser aux plaisirs
de déraciner de son cœur un amour si peu digne de son approbation. Il avoua que c’était l’unique cause des refus qu’il avait
demoiselle de Vougy que nous savons le commencement de cette scène. J’ avoue , dit Madame de Contamine, en embrassant Angélique
es amants prenaient assez souvent de la conduite l’un de l’autre. Ils avouèrent que les querelles qui en provenaient étaient un n
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
rla fort longtemps pour un homme aussi bas qu’il paraissait être ; il avoua toutes les fourberies qu’il avait faites à Silvie
avait jamais parlé qu’avec vénération de Silvie et de sa famille ; il avoua son commerce criminel avec cette femme, et fit en
t des informations exactes, surtout s’agissant d’un homme de qualité, avoué de son roi ; et qu’avant qu’on pût en rien résoud
pas une assez grande perte pour la regretter longtemps. Sa tante lui avoua que croyant bien faire, et ignorant les sujets qu
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
ue cet homme avait dit me revint en un moment dans l’esprit ; je vous avoue que depuis je n’y avais fait aucune réflexion. Je
e de l’avoir mariée. Qu’à cela il n’avait qu’un mot à répondre. Qu’il avouait que les pères et mères étaient coupables de la ma
seulement que de ne me point sacrifier. Si vous l’avez fait, ne me l’ avouez pas, je tâcherai de me tromper moi-même. Le moyen
e ne se sentait pas de joie, voyant quel dessein il avait eu. Je vous avoue que cette générosité me toucha très sensiblement,
r d’abord le remercier. Je lui rendis toutes sortes de grâces, et lui avouai sincèrement, qu’il me tirait d’un très grand emba
lus de reconnaissance, et qu’en un mot cela vous touche davantage ? J’ avouai que oui. Et voilà justement l’endroit, reprit-il.
n usé à son égard, si il avait permis notre mariage. Que cependant il avouait n’avoir jamais pu vaincre dans son cœur la craint
retour vers le monde. Je parlai à son confesseur en sa présence, il m’ avoua de tout. Le confesseur nous dit qu’il ne pouvait
t morte. Je ne sais ce qu’il peut y avoir, reprit Des Ronais. Je vous avoue que je n’y connais rien moi-même, et que les fait
s aime bien aussi, et que ce n’est qu’un dépit amoureux qui le tient. Avouez tout, interrompit-elle, et convenez qu’il est un
i vue, vous voir à présent l’épouse de Monsieur de Contamine, je vous avoue que c’est un changement qui me passe, et que je n
pour elle ? Tous les faits sont vrais, reprit Des Frans, on vous les avoue  ; mais on nie la conséquence que vous en tirez. O
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
i me surprenait moi-même. Je fis plus, je le comblai de civilités ; j’ avouai que j’avais tort. Je lui montrai les lettres que
vous pensez. Je ne vous en parlerai jamais : ce serait, comme vous l’ avouez , redoubler votre confusion ; le sujet parle de so
é tramée. Non, Monsieur, répondit-elle, je ne me justifierai point, j’ avoue que j’ai tort : mais au moins l’explication de to
nves s’était aperçue qu’il ne me haïssait pas : elle lui en parla. Il avoua qu’il m’aimait, elle trouva que le parti me conve
de plus en plus. Rendez-moi justice devant Madame et devant Monsieur, avouez que vous êtes un fourbe et un imposteur, ou dites
rendrez votre estime ; et c’est tout ce que j’attends de vous : vous avouerez vous-même qu’il y a dans ma conduite plus de malh
er une histoire si longue d’un seul trait ; faisons une pause. Chacun avoua qu’il avait raison. On fit collation, pendant laq
is-je : mais je ferai les choses sans vous y mêler. Après cela je lui avouai sincèrement ce que j’avais dit à ma mère contre e
es convaincantes ; les ouï-dire n’en doivent point être crus. Je vous avoue , poursuivit-il, que je prends beaucoup d’intérêt
pouse s’est justifiée de l’endroit qui regarde Rouvière ; car je vous avoue franchement que cela m’inquiète ? Je voudrais bie
as vrai, Monsieur, poursuivit-elle ? Lui qui était la sincérité même, avoua que oui, et fit ce qu’il put pour lui faire appro
je n’avais pour vous, Monsieur, toute la confiance que j’ai, je vous avoue que je ne croirais pas un mot de ce que vous vene
vous qui m’en assurez. Si Des Frans m’en avait dit autant, je vous l’ avoue , je l’aurais traité comme un fourbe ; mais venant
éjà très sensible pour une mère. Bien plus, il épouse une fille qu’il avoue lui-même que je regarde comme une malheureuse, un
bien aimé, elle ne lui aurait pas fait un présent si considérable. J’ avoue avec vous, qu’elle l’a acheté tout ce qu’il peut
s grand des crimes qu’une femme puisse commettre ; et je sortis. Je l’ avoue avec Monsieur Des Ronais, on ne meurt point de do
a vie, elle sera bientôt finie ; mais le peu qui m’en reste vous fera avouer que j’aurai fait une vraie pénitence d’un crime q
onnus ce qu’il avait à me dire. J’allai au-devant, et lorsqu’il m’eut avoué que les médecins me condamnaient, je l’embrassai,
le dessein de mourir, je quittai celui d’attenter sur moi-même, et j’ avoue que ce père carme est le seul qui m’ait arraché à
près avoir eu la modération de ne pas la punir sur le champ ! Je vous avoue que ses adieux, dans votre bouche, m’ont tellemen
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
ui dit-il avec un ris moqueur, elles me font peine à moi-même ; que n’ avouez -vous tout d’un coup que vous avez été seule avec
c’est qu’une femme ne doit jamais mettre sa vertu à l’épreuve. Vous m’ avouerez , s’il vous plaît, Messieurs les Espagnols, que ce
t le duc de Médoc après que la marquise eut cessé de parler, nous ont avoué avec sincérité le génie de leur nation, il est ju
le génie de leur nation, il est juste de leur rendre le change, et d’ avouer qu’il est bien plus chrétien de pardonner que de
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
onda sur cet article, et n’eut pas beaucoup de peine à lui faire tout avouer . L’hôtesse qui était charmée de cet officier, lui
félicitèrent, parce que le parti lui était très avantageux. Elle leur avoua qu’il ne lui était point indifférent ; mais elle
et d’une femme qui avait un amant favorisé ; que sur ce fondement il avouait que les vues qu’il avait eues pour elle n’étaient
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
u’on lui redemande, il est vrai aussi qu’il ne l’a point rendu, et il avoue même qu’il n’a pas eu l’intention de le rendre ;
de le rendre ; mais quel droit a Plutus de redemander cet argent ? Il avoue lui-même qu’il n’était ni égaré ni perdu, il avou
er cet argent ? Il avoue lui-même qu’il n’était ni égaré ni perdu, il avoue qu’il appartenait à Cardénio ; ainsi Cardénio a p
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
davantage de violence. Il lui dora la pilule le plus qu’il put et lui avoua son extravagance et sa jalousie. Il lui dit que s
r sa vie dans un pays où on ne l’entendait pas. Après cela Sotain lui avoua la maladie dont il était travaillé, et lui offrit
ne clef du cadenas, mais il la trouva toujours inébranlable. Elle lui avoua qu’elle était charmée de sa persévérance et de l’
vec sincérité, dit la marquise, après que Sainville eut fini, je vous avouerai que la vertu de Célénie me charme ; mais quoique
s, et dire qu’il n’y en a pas une qui n’en eût fait autant qu’elle, j’ avouerai pourtant que je ne crois pas que de cent il y en
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
d’un mariage, ou tout à fait dans un âge de retour ? N’est-ce pas là avouer qu’il n’y a pour eux que la force qui impose la l
fond de générosité et de probité que les Espagnols n’ont, pas ; je l’ avoue à la honte de la nation, mais la vérité me force
ompu un discours que toute la compagnie écoutait avec plaisir. Sancho avoua qu’il l’avait fait exprès, et en demanda pardon à
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
-moi ce que tu as ; n’es-tu pas content de la journée ? Pour moi je t’ avoue que je suis fort satisfait de la mienne. —  Je le
uvre enfant, te résoudre à bien faire, et tu seras bien traité ; mais avoue tout, il y a quelqu’autre chose qui te chagrine,
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
. Le duc et les autres voyant bien que la morale ne regardait qu’eux, avouèrent qu’au commencement ils l’avaient regardé comme un
gros bâton, qu’il avait été chercher pour cet effet. Cid Ruy Gomez a avoué qu’il lui avait été impossible de peindre le dése
parce qu’il n’en pouvait plus de la gorge, Sancho reprit la parole et avoua qu’il avait tort d’avoir tenté Altisidore, qu’il
15 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
rofession de croire, & qu’ils enseignent aux autres : pour moi, j’ avoue que je n’y comprends rien. J’espère cependant que
onciliation avec elle : car, pour moi, je n’y vois goutte, & je l’ avoue . Leur religion est pleine de pareilles sottises &
étouffante que nous ne pouvons presque pas respirer, & le lecteur avouera que nous n’avons pas quinte & quatorze en mai
’en avais fait un ami sincère & qu’il était lui-même le premier à avouer qu’il m’avait l’obligation de lui avoir appris à
ion & l’humidité de la terre, fermentée par l’ardeur du soleil. J’ avoue que, sans être nullement naturaliste, je ne crois
lité pour elle, & plus de reconnaissance pour ses bienfaiteurs. J’ avoue que cela me passe ; & j’en suis d’autant plus
bêtes ne pensent point, et par conséquent qu’elles ne soient rien ? J’ avoue que Descartes me choque, avec sa définition : Je
ert n’avait été si surpris qu’il le fut à la lecture de ce placet. Il avoua que c’était un présent : il l’ôta de son doigt &a
ent il peut se tromper ; ergo, le pape n’est nullement infaillible. J’ avoue que j’agis ici avec passion ; mais aussi j ’ai po
ient & disent de ces deux frères, les aliène du christianisme. On avouera même que c’est une des principales causes de leur
e des principales causes de leur éloignement. Mais qu’à leur tour ils avouent que, malgré cette prévention des Japonais, le nom
ées. & qui sont encore entre les mains de tout le monde ? S’ils l’ avouent , on en conviendra, parce que cela était ainsi. Or
qu’il leur fallait, pour lui forger & polir duo cornua fronti. J’ avoue qu’il y a dans cette conduite quelque chose d éto
t aussi sur celui des Portugais, qui les y ont les premiers amenés. J’ avoue qu’il y en peut avoir quelques-uns parmi eux qui
temps leur criminelle intelligence avec les ennemis de la France ? J’ avoue pourtant que ces deux jésuites sont portugais ; m
leurs casuistes, & à la corruption de leur morale impie. Je vous avoue que quoique j’aie lu & relu vingt fois les Le
ésuites s’accommode trop au goût des souverains & des peuples : j’ avouerai même qu elle me paraît trop mondaine, & trop
e prophète ni sorcier pour tirer juste l’horoscope de son discours. J’ avoue que cette séparation ne me plaît point, & que
t une marque du trouble de mon fripon & de son impatience. Il m’a avoué depuis que ni les autres, ni moi, qui l’avions cr
ne lui ai point caché le tour de fripon que je vous ai joué : je vous avoue qu’elle en a ri, mais pourtant sans blesser la ch
eul trajet qui nous reste pour être sûrs de notre retour en France. J’ avoue qu’il me donne de l’horreur, ne pouvant me figure
int peu après, & en soupant il fut raillé de ses amourettes. Il n’ avoua rien ; au contraire, il leur dit une menterie qu’
pçons que le charpentier avait conçus de la vertu de sa femme. Il lui avoua ingénument que son premier voyage avait été inuti
16 (1721) Mémoires
l est resté plus de trois mois in pane doloris et in aqua angustiae J’ avoue qu’il le méritait bien, et même plus. Mais si le
omme droit qui lui donna la question, et lui en fit plus dire et plus avouer qu’il n’avait résolu que ce confesseur en sût. Il
tait là leurs raisons apparentes, dans lesquelles M. Colbert lui-même avouait qu’il y avait du solide ; et je vais dire de quel
de courir l’allumette, et qu’ils étaient les premiers à la courir. J’ avoue que j’eus une joie sensible de l’entendre s’expli
anda s’il était muet. — Non, Monseigneur, répondit-il en tremblant. J’ avoue que je lui ai donné un soufflet ; mais, Monseigne
r sac de production, ou l’inventaire, vous auriez vu qu’il y est. — J’ avoue que l’inventaire de production indique l’original
? Le Noir se jeta à ses pieds, et après bien des excuses inutiles, il avoua qu’on lui avait donné deux mille écus pour faire
reconduisit M. de La Faluère à Paris, et dans le chemin celui-ci lui avoua ingénument qu’il n’avait pas assez d’argent pour
ort embarrassé. — Quoi ! reprit le roi avec colère, et vous osez me l’ avouer  ! à l’honneur de quel saint retenez-vous le bien
eille insolence. Celle-ci blâma l’indiscrétion de la nourrice, et lui avoua qu’elle lui avait dit vrai ; lui conta l’histoire
l y a bien du bon dans elle, mais quoiqu’elle paraisse très dévote, j’ avoue que je ne la prendrais pas pour le modèle de sain
fallut que tous les assistants ne leur tombassent sur le corps, et j’ avoue que je n’aurais pas été le dernier à leur en mont
osent s’exposer à la vengeance, ou plutôt braver la colère de Dieu. J’ avoue que c’est ce que je ne conçois point, surtout éta
t là la vengeance que je souhaitais. M.de Seignelay en fut outré et m’ avoua que si mes mémoires avaient été suivis cela ne se
de mes mémoires, et que je pouvais me disposer à repartir bientôt. J’ avoue que cela me fit plaisir, mais la guerre du roi Ja
es, c’est-à-dire tous les jours, augmenter l’état d’un million. Qu’il avouait que cette manière tenait du barbare et du Turc, m
17 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
même de rien, si vous en êtes crue, ou je suis mauvais physionomiste. Avouez -le de bonne foi, ajoutai-je, vous vous ferez reli
elle veut m’en croire. J’en croirai là-dessus la raison, dit-elle. J’ avoue que j’ai eu quelque peine à me résoudre de passer
es. Pourrait-on les savoir, dit la belle Madame de Contamine, je vous avoue que j’en ai envie ; car je vois bien que vous n’a
tre pas ce que je pense ; mais puisqu’elle ne m’entend point, je vous avouerai sincèrement, que je ne crois pas qu’il y ait un h
18 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
ers pour moi le premier vers d’Ovide ; il me convenait : mais, vous l’ avouerai -je ? Oui : je ferais tort à ma sincérité si je me
e vous assurer de mes respects avant notre départ de France : je vous avoue pourtant que j’aurais fort souhaité devoir cet ho
. il faut s’embarquer. le vent est bon, et je n’attendrai personne. J’ avoue que cet air d’autorité m’a mis en colère. Je lui
e voir aussi quel vent soufflait, et où le vaisseau portait le cap. J’ avoue que cela est de très peu d’utilité, et qui cela e
s Indes, savent que ces malheurs ne sont que trop ordinaires. Je vous avoue que je voudrais bien n’en point courir les risque
près de trois lieues françaises. Si cette observation est juste, on m’ avouera que c’est une terrible hauteur pour une montagne
du pic, à cause qu’il est inaccessible par les neiges et le froid. J’ avoue qu’outre la longueur la rapidité du chemin, voilà
diante, qui réclamait sa charité pour cinq petits enfants présents. J’ avoue qu’il y a dans cet accouchement quelque chose de
in : ajoutez la chaleur qu’il faisait, qui nous mettait en eau, et on avouera qu’il ne devait nous paraître ni court ni agréabl
. J’ai examiné celui-ci dans mes trois derniers voyages du Canada ; j’ avoue que les vents y règnent presque toujours de la ba
ssée, ni moi, ne soyons nullement ni superstitieux ni visionnaires, j’ avoue que cela nous passe. Ce corps en attend-il un aut
c une constance que le seul amour de Dieu peut inspirer ; qu’il avait avoué que cette fermeté dans ce pieux ecclésiastique l’
e de la Ligne avait été différée. Les matelots la nomment baptême ; j’ avoue avec M. l’abbé de Choisy que c’est profaner un no
à liqueur, ceci n’étant aussi que pour peloter en attendant partie. J’ avoue que je suis charmé des distinctions qu’on a pour
connaissant que la morale n’avait que lui pour objet, il a naïvement avoué qu’il avait tort. Du vendredi 2 juin 1690 L
es, dans le nord de notre Europe, s’accommoderaient de ces maximes. J’ avoue qu’elles ont raison de les avoir en horreur ; mai
comme un simple effet de leur prévention ; puisque nos missionnaires avouent aussi bien que moi qu’ils ne sentent rien moins.
ompée dans la Libye. Je crois à présent que c’est une vérité ; mais j’ avoue qu’il me fallait un pareil garant pour vaincre mo
er, s’en était emparé. Il a donc fallu que je la lui cédasse ; mais j’ avoue que ça bien été malgré moi. J’ai pourtant fait le
au-père, prince catholique s’il en fut jamais. Eh ! où m’égaré-je ? J’ avoue que cette infaillibilité et cette sainteté attrib
19 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
était commune, il était juste que nous en courussions les risques. J’ avoue que cette proposition me fit trembler. Je lui dis
’infidélité des femmes est si bien établie dans mon esprit, et vous m’ avouerez que ce n’est pas sans raison que je me déchaîne c
avons été elle et moi pensionnaires dans le même couvent, et je vous avoue que sa mort me donne de l’horreur pour lui, et qu
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
ns le monde un point d’honneur et de probité selon son humeur ; qu’il avouait que la recherche qu’on faisait de gens qu’on dest
21 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
rait enfin l’occasion de me parler, ou du moins de me voir. Qu’elle m’ avouait ce qu’elle m’avouait, afin que je ne crusse pas q
de me parler, ou du moins de me voir. Qu’elle m’avouait ce qu’elle m’ avouait , afin que je ne crusse pas que sa tendresse pour
ne histoire de deux amants, à qui leur amour avait coûté la vie. Elle avoua que cela lui laissait une idée très cruelle. Cett
is peut-être pas tant de condescendance pour ses volontés ; je vous l’ avoue , afin que vous soyez persuadé que c’est malgré mo
mais je ne puis m’empêcher de jeter les yeux sur l’avenir, et je vous avoue qu’il m’épouvante ; mais que cela ne vous fasse a
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
e savait par où s’y prendre, mais sa vaine gloire ne lui permit pas d’ avouer son ignorance.
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
passer le reste de mes jours dans la tranquillité. Mais au reste je t’ avouerai que je commence à m’ennuyer dans ce château. Je s
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
t vu des Français aussi constants que des Espagnols, et les Espagnols avouaient que cela se pouvait, parce qu’il n’y avait point
25 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
t le plus sensible et le mieux touché de tout l’ouvrage, et qui m’ont avoué même, qu’il rapportait des vrais sentiments de la
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
’archers ou de sergents : , cependant donne-moi à boire un coup, je t’ avoue que j’ai soif. —  Et moi faim et soif, reprit San
27 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
olente. Non, répondit Des Frans, la mort de Silvie a été naturelle. J’ avoue , poursuivit-il, que ses austérités peuvent avoir
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
, c’est pourquoi il lui répondit selon son sens : Ma foi, Monsieur, j’ avoue que ma main et ma langue vont trop vite, mais il
29 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
endus, surtout le comte du Chirou qui était puissamment riche, et qui avouait qu’il lui devait la vie aussi bien que Valerio, E
30 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
n ne laissa pas de le lui demander, comme si on l’eût ignoré, et il l’ avoua  ; et supplia bien instamment la comtesse de se so
31 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
s savez les faussetés qu’on avait dit de moi l’année passée ; je vous avoue que je craignais sa vue en arrivant ici, parce qu
l faisait qui nous mettait tout en eau, et le mauvais chemin, et vous avouerez que nous n’avions pas tout le tort de le trouver
ela n’est pratiqué que par une cruauté inouïe et qui est publiquement avouée , tolérée et suivie. Car bien loin qu’une fille y
n’avoir pas puni sa femme plutôt que le galant, car pour moi je vous avoue que je n’y vois goutte. Leur religion est pleine
en chien renfermé. Il n’en est pourtant pas quitte car il ne veut pas avouer comment il a pris cet argent, et il n’y a que la
rt bien été. Quatre jours de même, le Cap sera derrière nous. Je vous avoue que ce trajet m’épouvante, car enfin tant de gens
ancer les autres navires tout aussi bien que le Gaillard, car je vous avoue que je ne puis me mettre dans la tête qu’il soit
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