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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à sou
anche du grenier qu’il enleva, il y descendit ; il attacha toutes les armes de Sancho pièce par pièce avec de la ficelle qui
plancher, qu’on pouvait ôter et remettre sans bruit, et afin que les armes n’en fissent point en les enlevant, il mit du cot
llait pour les soutenir. Sancho s’étant retiré le soir, et voyant ses armes dans le même coin où il les avait mises, et n’y r
rmis, il monta au grenier, et sans faire le moindre bruit, enleva les armes du chevalier Sancho. Ce coup étant fait, il alla
et pour la vengeance de la comtesse Eugénie. Tu t’es rendu digne des armes que je t’ai données, et je te les laisse ; mais p
le chevalier Sancho, je suis animé contre lui, pour avoir touché des armes infernales, qui souillent les mains d’un chevalie
qui déshonores l’ordre de Chevalerie, je te déclare que j’emporte tes armes et ton cheval ; je ne te ferai point d’autre mal
are pourtant, qu’il ne tiendra qu’à toi de regagner mon amitié et tes armes , pourvu que tu travailles à t’en rendre digne, et
lui défends de te secourir, et même d’approcher de quinze pas de ses armes sous peine de perdre les siennes et d’acquérir ma
en contre lui ; cours donc dès la pointe du jour à la conquête de tes armes , ou ne te présente jamais devant les braves gens,
pouvanté du combat qu’il avait à soutenir, ou désespéré de perdre des armes , qui le garantissaient de tout mal, et sous lesqu
mises, et ne les trouvant pas, sa douleur monta à son comble. Chères armes , dit-il, unique fondement de ma bravoure, vous, p
en, et qui me va percer de la sienne comme un crible ? Ah mes pauvres armes  ! continua-t-il en pleurant. Pourquoi diable alla
continua-t-il en pleurant. Pourquoi diable allais-je toucher à cette arme d’enfer ? Tenez, Monsieur, ajouta-t-il, c’est mad
le mille invectives, et les aurait continuées avec la doléance de ses armes perdues, si on ne fût pas venu frapper à sa porte
es gens qui les suivaient firent la même chose environ quinze pas des armes , et le firent si naturellement, que Don Quichotte
e quelque enchantement : on le pria de tenter l’aventure, puisque ses armes le délivraient des enchantements. Il répondit qu’
ts. Il répondit qu’il lui était défendu d’approcher de quinze pas des armes qu’on voyait. Je ne vois rien, lui dit le duc. — 
n même temps. —  Quoi ! leur dit Don Quichotte, vous ne voyez pas les armes et le cheval du chevalier Sancho pendus à un arbr
uchesse et les autres le questionnaient. L’enchanteur qui gardait ces armes , était encore le maître d’hôtel même qui avait to
n écuyer pour des couleuvres. Il s’était appuyé contre l’arbre où les armes étaient pendues, et n’avait point du tout branlé,
ravailler sur lui à coups de poing le mieux qu’il put, faute d’autres armes , son bâton lui étant échappé dès sa première chut
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
me temps, que le charme avait cessé, qu’ils voyaient le cheval et les armes , et crièrent victoire au brave chevalier Sancho,
eur du combat, mais aussi du recouvrement de son bon cheval et de ses armes . Tout le monde l’en félicita, on l’arma avec céré
u quarante chevaliers errants. Viennent à présent que j’ai mes bonnes armes qui me garantiront de blessures tous les chevalie
e, lorsqu’il vit que Sancho dormait profondément, se releva, prit ses armes et les noircit avec de la suie de cheminée et de
seul se promener dans les jardins pour rêver aux moyens de tirer ses armes du château, sans que personne s’en aperçût, du mo
se en différents termes. Il retourna dans sa chambre où il visita ses armes , et voyant qu’elles n’étaient pas assez noires à
vec de la cire des bougies qui étaient sur sa table, il en frotta ses armes  ; et voyant que cela lui réussissait assez bien,
qui il avait fait quitter le champ de bataille et lui abandonner ses armes . Tout bien de toi, ami Sancho, lui répondit Don Q
ffenser votre bon ami Parafaragaramus, lorsque j’ai porté la main à l’ arme infernale qui m’a attiré tant d’affaires ; et pou
, répondit hautement Sancho, qu’elles viennent à présent que j’ai mes armes , diable emporte qui les craint, ni personne du mo
fâché quand un chevalier touche un fusil ou une autre de ces maudites armes  ? —  Hé ! ne le vois-tu pas bien, mon enfant, lui
pas lorsqu’ils nous ont voulu tuer, comme ils auraient fait sans nos armes enchantées ? Tu vois bien par là que le plus lâch
soit de Dieu et de ses saints, ajouta-t-il, celui qui a inventé cette arme d’enfer. —  Ce n’est pas d’aujourd’hui, reprit Do
  Ce n’est pas d’aujourd’hui, reprit Don Quichotte, que cette sorte d’ arme a paru sur terre ; et il me souvient d’avoir ente
ronfler comme une pédale d’orgue. Il se leva et acheva de noircir ses armes , et s’étant couché il rêva au moyen de les emport
le flatta de sa victoire sur l’enchanteur qui lui avait abandonné ses armes , et lui insinua que cet endroit était heureux, et
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
t lever Sancho. Ils s’habillèrent, et voulurent sortir à pied et sans armes , mais il était encore trop matin, et le pont-levi
uivirent, et pendant ce temps-là on fit sortir leurs chevaux et leurs armes , qu’on alla attacher à des arbres au même endroit
e d’accident, jusqu’à l’arrivée de nos braves. On mit encore avec les armes un bon pâté, deux grosses bouteilles de cuir plei
qui chaque armure était destinée. Ils furent charmés de la beauté des armes , qui étaient si polies et dorées si proprement, q
aient en effet, parce que pour les mettre tout à fait à l’épreuve des armes à feu, le duc avait fait couler entre le fer et l
faire autant. Il parla encore pendant le repas de la pesanteur de ses armes . Tu ne dois pas t’en étonner, lui dit son maître,
ai une autre fois. —  Quoi ! dit Sancho, Parafaragaramus me donne les armes d’un larron pour en aller défaire d’autres, pardi
bien qu’on ne combat jamais mieux les méchants qu’avec leurs propres armes  ? Ils auraient plus longtemps parlé et mangé, car
n cheval, et la bouteille de l’autre. Le duc les questionna sur leurs armes et leurs chevaux qui étaient en bon ordre, et leu
op près, et outre cela n’avaient pas assez de force pour percer leurs armes , qui étaient à l’épreuve. Elles furent néanmoins
chevaux qui n’avaient pas branlé, ils crurent effectivement que leurs armes étaient enchantées, et n’hésitèrent pas de se jet
propos, mon cher maître, ce n’est pas une grande peine quand on a des armes enchantées, de tuer des gens qui ne peuvent vous
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
la compagnie que j’ai rassemblée proche d’ici. Je ferai reporter tes armes au château d’Eugénie, et j’y ferai conduire ton c
dont il n’avait pas pu jouir pour fendre le discourtois chevalier aux armes noires ; et comme on fit semblant de ne pas le cr
le lui répéta avec des paroles atroces contre l’incivil chevalier aux armes noires. Notre héros avala doux comme miel les inj
trouver, et qui jetaient aussi feu et flammes de temps en temps ; ses armes étaient de la couleur de son habit, et il portait
aîner, mais enfin il m’a rendu la liberté, à la charge de me battre à armes pareilles avec ce chevalier des Lions. Si je puis
ls entortiller d’une robe de chambre à fleurs d’or ? Eh ! où sont tes armes  ? —  Ne t’en mets point en peine, répondit notre
e spectre lui dit qu’il était indigne à un chevalier de se servir des armes d’autrui, et de n’avoir pas toujours les siennes
rafaragaramus, qui n’a pu souffrir que vous vous exposassiez avec des armes inégales contre un démon. Eugénie promit encore d
même trou qu’était disparu celui qui avait été commis à la garde des armes de Sancho, et qui lui avait donné tant de coups d
fut rentré dans le château, son premier soin fut d’aller visiter ses armes , qu’il trouva blanches et bien polies, avec une a
ries avaient été si bien faites et en si peu de temps, ni comment ses armes avaient été rapportées et remises où elles étaien
promis. Il s’arma de pied en cap, bien résolu de ne mettre point les armes bas qu’il n’eût trouvé l’insolent enchanteur Fres
t Freston, malgré ce que Parafaragaramus lui avait dit que toutes ses armes étaient à l’épreuve des enchantements. Je n’ai pa
ugénie, quoique mon bon ami me l’eût pourtant ordonné ; c’est que vos armes ne pourront pas être enchantées quand vous voudre
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
ho qui se croyait invulnérable, et par conséquent invincible sous les armes que l’enchanteur lui avait données, et qu’il avai
ans trouver personne. Il gagna la forêt, où il alla se couvrir de ses armes noircies, croyant être si bien déguisé que le dia
  Nous ne sommes pas prêts à nous accorder, répondit le chevalier aux armes noires, puisque je prétends te faire avouer qu’un
—  Tu verras son portrait sur mon cœur, lui répondit le chevalier aux armes noires ; mais pour son nom tu ne mérites pas de l
nnement ne fut pareil au sien lorsqu’il se vit désarmé de la première arme de la Chevalerie. Il ne refusa pourtant pas le ch
Comment donc terminerons-nous notre combat ? demanda le chevalier aux armes noires. —  Vous n’avez qu’à avouer ce que je vous
nt sur l’oreille un coup de poing de toute sa force. Le chevalier aux armes noires qui savait bien que Sancho était plus robu
eux faire le coup de poing, aurait bien voulu combattre avec d’autres armes  ; mais se sentant frappé le premier, lui qui avai
un sang que vous regretteriez avec amertume. Pour toi, Chevalier aux armes noires, qui ne veux pas être connu, continua-t-il
Chevalier Sancho, poursuivit l’enchanteur après que le chevalier aux armes noires fut parti, tu n’as fait que ce que tu as d
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »
Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Pa
cheval que je te destine, que monta autrefois le fameux Largail, des armes dont se servit Rodomont, et l’épée de Roger ; ell
ventures de ta vie. Le chevalier Sancho trouvera aussi un cheval, des armes et l’épée de Pinabel. Sortez tous deux à la point
s aventuriers n’étaient point assez forts pour la supporter, ni leurs armes assez bonnes pour résister au mousquet et au pist
cette voie étant bien persuadé que l’estime qu’ils feraient de leurs armes et de leurs chevaux, qu’ils croiraient tenir de l
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
e molettes de fer. Viens, dit-il au chevalier, si tu oses descendre à armes égales, je pourrai te satisfaire, et mon écuyer s
était adroit comme un filou, et outre cela il avait mis lui-même ses armes à l’épreuve du coup. Il s’arrêta dans un espace a
on ton maître ? Il t’avait permis d’attaquer ce chevalier sur terre à armes égales, et quand il est en disposition de combatt
épaules étaient chargées de deux grandes peaux de lion par-dessus ses armes  ; il avait sur l’estomac une figure de diable en
s aussi que son enchantement doit être rompu non pas par la force des armes , puisqu’elle n’avait été enchantée que pour empêc
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
re XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. Il prit un des m
c’était en même temps un spectacle affreux et pitoyable. Otez-moi ces armes infernales, Chevalier, dit-il à son maître, je su
eux instrument, dit-il en le cassant sur une roche de toute sa force, arme de l’invention du démon et de ses mauvais anges.
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
ses visions romanesques. Ce discours de guerre les fit tomber sur les armes qui étaient alors en usage : Durandar et Montésin
s effets. Sancho se mêla de la conversation, et maudit mille fois ces armes diaboliques, dont il portait encore des marques.
enre humain. On n’y faisait point la guerre par le vide de l’air, les armes étaient simples et naturelles ; le nombre des com
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
mpa pas. On avait ôté aux six bandits qui l’avaient attaqué[e], leurs armes et leur poudre ; ainsi elle ordonna à ses gens de
de la partie malgré son serment, de ne rien avoir à démêler avec une arme infernale. Il ne savait par où s’y prendre, mais
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
it des coups de pistolet que Deshayes et son valet avaient lâché. Ces armes -là n’étant pas de la Chevalerie errante, il ne sa
is le cliquetis des épées lui faisant connaître qu’il n’y avait pas d’ armes à feu à redouter, il se leva, et vit, non sans in
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
les à la surprise agréable qu’il eut de voir aux pieds de son lit ses armes en bon état, ses habits ordinaires, deux autres h
de dix mille écus de vaisselle d’argent, mais il ne trouva point ses armes . Quoiqu’il ne fût nullement taché d’avarice, il n
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
épart que Sancho s’était battu contre un enchanteur pour regagner ses armes , et que Don Quichotte avait été si maltraité de p
laborieuse, mais aussi la plus lucrative de ta vie ; va reprendre tes armes et tes habits, et ne monte sur aucun cheval, parc
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
lier était armé. Il s’en aperçut bien, et voulut recourir à une autre arme , mais Sancho ne lui en donna pas le temps, et pou
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
nt pas plutôt seuls dans leur chambre, que notre chevalier visita ses armes de tous côtés, et examina une nouvelle épée que V
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
ire autrement, en se flattant du moins qu’étant couvert de ses bonnes armes on ne pourrait plus lui faire ni mal ni peur, pui
17 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
tres et rire eux-mêmes. Les ustensiles de la cuisine leur servaient d’ armes  ; ils s’étaient barbouillés avec le noir du cul d
anger. Mais comme les noirs ne les peuvent point avoir, n’ayant pas d’ armes à feu, ils ne s’en soucient point et les montrent
ue très beaux. Vous pouvez voir par là combien ces gens craignent les armes à feu. Il n’y avait que moi qui en eût, et comme
ue de partie desquels elle a été prise. Elle avait quelques coffres d’ armes , beaucoup de médicaments pour les mêmes endroits,
i pas pillé j’ai fait autre chose ; il veut parler de son capitaine d’ armes sur qui j’ai mis la main. J’en suis fâché mais je
et par là vous pouvez voir que c’est un homme de mérite et propre aux armes comme à la plume. Pour les habitants naturels du
hasse : un seul de ces animaux a terrassé le maître et le capitaine d’ armes de l’Oiseau, dont le dernier a le ventre crevé à
tions. Ce gouverneur est fort bien accompagné et peut mettre sous les armes autant de monde que bon lui semble ou qu’il y a d
de parler des bêtes malfaisantes de ce pays-ci, le pauvre capitaine d’ armes de l’Oiseau qui fut abattu à Négrades par un buff
e de ce que nous avons guerre avec leurs ennemis. Ces gens n’ont pour armes que la zaguaye ou flèche, et un coup de fusil les
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
Eugénie était dans l’hôtellerie. Il jeta au plus vite son masque, ses armes et sa mandille, et entra dans la chambre où était
19 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
aînant de sa main gauche la pointe en bas en arrière : le capitaine d’ armes et le sergent en ont fait autant de leurs halleba
trouvé le secret de nous achever. Il a dit à M. de La Chassée que les armes des soldats n’étaient pas propres, et qu’il falla
poudres, et même dans la fosse au lion : il a visité les canons, les armes  ; en un mot, rien ne lui est échappé. Tous les of
fendre de sortir de sa chambre, à la porte de laquelle le capitaine d’ armes a posé une sentinelle, avec ordre de le percer s’
ui se sont distingués et qui n’ont point d’autre métier que celui des armes . Elle distribue ces troupes dans tous les endroit
and secours. On peut voir par là combien ces insulaires craignent les armes à feu. J’avais un fusil ; et en revenant avec eux
desquels elle a par conséquent été prise. Elle a des coffres pleins d’ armes , beaucoup de médicaments pour les mêmes endroits,
s turlupinades. L’un demandait à quel dessein nous avions apporté des armes , puisque nous n’avions pas approché d’assez près
tainement pas branlé, si par une mauvaise plaisanterie le capitaine d’ armes de M. du Quesne ne m’eût mis personnellement en j
ce que je venais d’écrire : j’achevais ce qui regarde le capitaine d’ armes de M. du Quesne. Le front de cet indigne sous-lie
autre chose qui ne vaut pas mieux : il veut parler de son capitaine d’ armes , qui a encore, comme dit Gareau, les badigoines é
ns Romains tendirent à la conquête de tout le monde, par la force des armes . Ils réussirent par leur union, et ne furent détr
20 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
ces animaux a terrassé le capitaine des matelots & le capitaine d’ armes de l’Oiseau, deux grands hommes robustes & fo
Bengale est toujours fort bien accompagné, & peut mettre sous les armes autant d’hommes que bon lui semble ou qu’il y a d
ors d’état de défense, serait réduit & forcé à succomber sous les armes que lui-même aurait préparées pour sa perte. Qu’à
lay, & à la Compagnie ; que dans un temps de guerre six vaisseaux armes , & rôdant en armateurs & en corsaires dan
nt pas remplis de reliquaires, de chapelets, d’Agnus Dei, ni d’autres armes de mission apostolique. Que c’était belles & 
marques de ce que souffrait le dedans. Ce n’est rien d’affronter, les armes à la main, une mort qu’on va chercher pour l’honn
; la fureur, n’eurent point d’autre parti à prendre que de mettre les armes bas & d’implorer à genoux la grâce du vainque
, & de tel côté que bon lui semble. On peut voir que ceci est une arme bien meurtrière dans un abordage. Aussi, M. de La
rte de la retirer de leurs mains pour de l’eau-de-vie. Ils n’ont pour armes que leurs flèches, dont ils se servent avec adres
e contremaître ; &, dans le même moment, a envoyé son capitaine d’ armes avec six soldats chez la charmante, avec ordre de
s, qui diminuent peu à peu, & se perdent à la pointe. C’est cette arme qui donne le nom à l’animal, qui, dit-on, a une h
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
hevalerie errante, et que c’est pour cela qu’au lieu de te rendre tes armes , on les a retenues dans le palais de Merlin ; dem
22 (1721) Mémoires
e Strasbourg, mais il l’a acquis par l’argent et non par la force des armes . 29. A l’égard des autres, il semble que Dieu ait
randes actions. On a dit du premier qu’i[l] n’aimait que le bruit des armes ... Jésus-Christ né de pauvre lieu Apporta la pai
e une hache à son côté, outre celle qu’il a à la main avec ses autres armes , arc et flèches, ou fusil, et épée emmanchée. Lor
ut chargé de la construction voulut lui faire sa cour et y mettre ses armes . Il fit un dessein en grand contre le mur, et fai
président à mortier, n’avait eu qu’un frère qui s’était jeté dans les armes , et qui fut tué à Rocroi sous le grand Condé. Il
u, et voici ce que y fut trouvé d’une écriture inconnue : Toutes les armes vont bientôt En France payer un impôt. Cette affa
er ; faites assembler la jeunesse à de certains jours, exercez-la aux armes  ; en un mot faites tout ce qu’une politique sage,
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
eût jeté dans le ridicule. Il avait pendant plus de dix ans porté les armes , et acquis la réputation d’un fort brave homme ;
24 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
le s’était coiffée ; de sorte qu’au retour nous la trouvâmes sous les armes , et dans l’état d’une femme qui veut plaire. Elle
moder quelque chose à ses ajustements, pour être tout à fait sous les armes . Les dames arrivèrent presque toutes en même temp
25 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
ations, et tout ce qui peut servir à un jeune homme qu’on destine aux armes . La France était dans un calme et dans une tranqu
26 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
voulut en prendre soin. Je me mis de moi-même à apprendre à faire des armes , et à monter à cheval : c’était mon inclination.
ires, ou dans d’autres postes à acquérir de l’honneur par la voie des armes , qui était toute mon inclination. Cette pensée m’
27 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
e voir comme par rencontre, et qu’il l’avait priée d’y venir sous les armes . Son laquais la suivait, et sa fille de chambre é
28 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
hevai ailleurs d’apprendre à monter à cheval. J’apprenais à faire des armes chez un maître où quantité de bretteurs de Paris
il ne doutait pas qu’elle ne changeât de figure et ne se mît sous les armes . J’en changeai aussi et me mis le plus propre et
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