/ 27
1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
s hommes celui du mari ; en un mot on ne voyait chez eux régner que l’ amour , la joie et la concorde ; lorsque tout d’un coup
a vie. La fantaisie qu’il avait dans la tête ne lui avait point ôté l’ amour qu’il avait pour elle ; on peut dire même que plu
nté, et eut de lui tous les soins qu’une honnête femme, et prévenue d’ amour , peut avoir d’un mari qu’elle idolâtre. Sa blessu
perpétuellement le nom de sa femme à la bouche, avec des transports d’ amour si vifs, et qui donnaient à connaître un dessein
le si elle mourait, que qui que ce soit ne put douter que ce ne fût d’ amour qu’il fût malade. Cela parut extraordinaire dans
je doute que jamais Espagnol ait donné des marques plus sincères d’un amour effectif. Elles étaient trop naturelles pour être
t d’elle et de sa vertu, reçut sa déclaration comme une preuve de son amour , le remercia de l’avoir tirée de son inquiétude,
e homme que le sien et aussi endurant, il ajouta qu’elle abusait de l’ amour qu’il avait pour elle ; et si, poursuivit-il, ma
nt de celui des dames françaises, qui n’aiment pas qu’on leur fasse l’ amour à coups de poing. Cette pauvre femme se mit à ple
il lui étalait comme si c’eût été la preuve la plus obligeante de son amour , et lui dit enfin le secret qu’il avait trouvé po
s manières injurieuses et choquantes, n’avait plus aussi pour lui cet amour violent qu’il ne méritait pas, et ne recherchait
devait l’en aimer davantage, puisque ce n’était que des marques de l’ amour qu’il avait pour elle. Bien loin de goûter sa mor
tations, de manière qu’il la persuada, et la laissa convaincue de son amour , et outrée contre Sotain. Le cavalier n’en demand
able. Elle lui avoua qu’elle était charmée de sa persévérance et de l’ amour qu’il lui témoignait, et qu’ayant en partie banni
amour qu’il lui témoignait, et qu’ayant en partie banni de son cœur l’ amour qu’elle avait eu pour son indigne époux, elle l’a
ne méritait pas une femme fidèle, mais qu’aussi ce n’était pas pour l’ amour de lui, mais uniquement pour l’amour d’elle-même
s qu’aussi ce n’était pas pour l’amour de lui, mais uniquement pour l’ amour d’elle-même qu’elle rebutait ses empressements ;
e meure ! Qui peut vous empêcher, poursuivit-il, de vous livrer à mon amour  ? Je passe pour une femme étrangère, et je suis e
le plus malhonnête homme du monde ? Si vous ne le quittez pas pour l’ amour de moi, quittez-le pour l’amour de vous ; l’usage
de ? Si vous ne le quittez pas pour l’amour de moi, quittez-le pour l’ amour de vous ; l’usage autorise les séparations, et mi
emme la lui faisaient regarder avec admiration et vénération ; mais l’ amour qu’il avait pour elle était trop violent pour en
Songez-y, Julia, poursuivit-il en parlant au cavalier, passez pour l’ amour de moi sur toutes ses duretés, mais pourtant aver
me suis vaincu, votre vertu triomphe, je n’ai plus pour vous que de l’ amour , de l’admiration, de la compassion et de l’obéiss
ne purent prononcer que des paroles entrecoupées de sanglots que leur amour leur mettait à la bouche ; mais malgré leur doule
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
ordinaires étaient de galanterie, et roulaient presque toujours sur l’ amour et ses effets. La manière différente dont les Fra
ames pour leurs amants et leurs maris. Les Français convinrent, que l’ amour semblait être né en Espagne, où généralement tout
ieuse que les Français, puisqu’il paraissait qu’ils faisaient de leur amour une des principales occupations de leur vie ; mai
ols répliquaient, que par le consentement général de tout le monde, l’ amour qui n’était point accompagné de la constance n’ét
i n’était point accompagné de la constance n’était point un véritable amour , et qu’ainsi les Français n’aimant pas avec const
si les Français n’aimant pas avec constance, on pouvait dire que leur amour n’était point un amour, mais seulement un feu de
t pas avec constance, on pouvait dire que leur amour n’était point un amour , mais seulement un feu de paille. Les Français so
e chagrin. Les Français en convinrent, et prétendirent que c’était un amour effectif qui leur inspirait cette pleine confianc
confiance, ou plutôt cette jalousie, était nécessairement fille de l’ amour , et qu’il n’y avait qu’elle seule qui la fît naît
t en faux contre un si bon auteur, mais ils prétendirent encore que l’ amour des Français n’était point si violent que celui d
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
proverbe qui dit qu’un jeune homme n’a jamais son premier commerce d’ amour qu’avec une vieille ou avec une laide, est très f
voir qu’un plaisir imparfait, je n’étais pas assez formé pour que mon amour jetât des flammes. Quoi qu’il en soit, ce fut là
chose que l’amour-propre. Sophie se flatta qu’elle m’avait inspiré un amour tendre et violent. Elle mordit à l’hameçon et me
Son teint un peu brun, ses yeux noirs et vifs qui ne respirent que l’ amour  ; sa naissance du mois de mai, temps auquel la na
d’un honnête homme ; et si j’étais assurée que vous eussiez autant d’ amour pour moi que vous en avez eu pour elle, je vous a
nd que de vous, mais il faut que vous ayez autant de résolution que d’ amour . S’il ne faut que de la résolution, dit-elle, je
vantage, parce que je ne devrais vos faveurs qu’à vous seule ; et mon amour deviendrait un amour de reconnaissance, comme il
ne devrais vos faveurs qu’à vous seule ; et mon amour deviendrait un amour de reconnaissance, comme il l’est d’inclination.
s ; au contraire, pour en faire ce que je voudrais, je lui montrai un amour plus ardent que jamais. Ce fut dans ce temps-là q
en un mot son ambition, avaient eu plus de part à ses faveurs, que l’ amour qu’elle avait pour moi. Elle était d’un intérêt s
trouva parti et même fort avantageux. J’en fus réjoui, non pas pour l’ amour d’elle, dont je ne me souciais guère ; mais parce
uités, et mes libéralités auprès de Célénie, pour l’engager à force d’ amour à consentir à tout ce que je voudrais. J’en vins
vins à bout, et cela parce que je la mis sur le pied de croire que l’ amour que j’avais pour elle était trop fort pour m’en p
m’étais bien examiné, j’aurais assurément trouvé que ce n’était pas l’ amour qui me faisait agir, mais un dépit et une vaine g
t que par conséquent je puisse donner mon indiscrétion pour un coup d’ amour , au désespoir par un mépris indigne, et jeter tou
ours pâle : tous signes qui montraient son penchant aux plaisirs de l’ amour . J’en portai ce jugement la première fois que je
ssous d’elle de tous côtés ; et quand tout cela n’aurait point été, l’ amour que j’avais pour elle n’était point accompagné d’
me connais. Écoute, ajoutai-je, il ne faut te rien cacher, je fais l’ amour à une fille d’ici proche que je dois épouser bien
baiser. Je crois, dit la Delorme, que vous voulez vous autres faire l’ amour à tâtons, et sans dire une seule parole. Voyez, p
rsuivant la conversation ? Mon mari avant que de m’épouser m’a fait l’ amour avec toute l’assiduité et la tendresse possible.
sé trois années avec mon mari, c’est peu en apparence par rapport à l’ amour qu’il avait pour moi en m’épousant. Toute la fami
que depuis votre mariage vous n’ayez souvent goûté des plaisirs de l’ amour , et que vous n’y soyez sensible ; sans cela vous
prend des dissipations de son époux provient ordinairement moins de l’ amour qu’elle a pour lui, que de la peine de se passer
lle, y a-t-il au monde pour une femme d’autres plaisirs que ceux de l’ amour  ? N’est-ce pas pour le goûter tranquillement sans
rions ; et nous vivrions sans contredit plus heureuses, n’ayant que l’ amour et la fantaisie pour guides, et nous serions pour
Amphitryon lorsqu’il fait dire à Mercure  Que dans les plaisirs de l’ amour Les bêtes ne sont pas si bêtes que l’on pense. N
nt très peu de femmes qui soient effectivement vertueuses par le seul amour de la vertu, et par la seule crainte de Dieu. Ce
eauté que la vôtre, d’inspirer tout d’un coup de l’admiration et de l’ amour . Ils s’accompagnent auprès de vous, et ce n’est p
de l’amour. Ils s’accompagnent auprès de vous, et ce n’est point cet amour que vous devez accuser de fausseté, mais seulemen
Quoi ! se peut-il, que ni l’un ni l’autre n’ait le secret de faire l’ amour sans conséquence ? (Voici le coup de scélérat, po
e la seule crainte des suites qui l’avait empêchée de se livrer à mon amour  ; et que cet obstacle étant levé, je n’en trouver
le monde. C’est un enfant à moi, poursuivit-elle ; c’est un enfant d’ amour qui n’est pas garant du sacrement que je lui refu
engagé au siècle, pour songer à le quitter. Je suis fort aise pour l’ amour de vous, dit-elle, que vous ayez changé de sentim
t sa première liberté dans laquelle on aurait pu s’expliquer. Que cet amour mondain renfermé dans le cœur, poussait peu à peu
me, non pas la piété ni la dévotion, elles ne sont pas contraires à l’ amour ardent que j’ai pour vous ; mais pour y sentir re
er le monde ; c’est vous seule qui m’y retenez. La déclaration de mon amour doit sans doute vous surprendre, mais je ne suis
avec Mademoiselle Gallouin, lorsque son frère me fit confidence de l’ amour qu’il avait pour Silvie, et m’obligea au secret.
a même sincérité, que les apparences étaient tellement contre vous, l’ amour que j’avais pour sa soeur était si fort, sa bless
anqué au frère de votre maîtresse ; l’amitié n’a jamais tenu contre l’ amour  : mais poursuivez, je vous supplie ; je m’intéres
eux devinrent étincelants ; qu’elle me regarda avec tendresse et avec amour , et qu’enfin j’en triomphai sans aucune peine. El
ander que je l’avais pris, et que je le garderais toute ma vie pour l’ amour d’elle. Je lui ai offert et envoyé vingt fois la
sur ce que je vois, il faut qu’il ait bien des charmes, ou que votre amour pour lui soit extrême, pour le trouver excusable
z faire de me trouver ici seule. Il est vrai que c’est une aventure d’ amour qui m’y attire, et c’en est une aussi, à ce que j
iser avec l’entier dégagement qu’il y faut. J’en ai été empêché par l’ amour que je conçus pour une personne divinement belle,
suivis-je avec un grand soupir, toujours constant dans mon malheureux amour , et méprisant tout le reste du monde pour elle, j
elle en était informée ; que ne l’en informez-vous ? Le langage de l’ amour m’est si peu connu, repris-je, que si j’étais dev
et fidèle : c’était une femme portée comme la veuve, au plaisir de l’ amour , qui ne cherchait qu’à se venger des infidélités
e, dans lequel elle l’avait toujours vue plongée, soit en effet par l’ amour qu’elle avait toujours eu pour moi, dont elle ne
pas plus avancé que le premier jour. Du reste tant de protestations d’ amour que j’en voulais ; mais cela ne passait pas la bo
as même le plaisir de baiser. J’étais chagrin franchement, de faire l’ amour comme les anges. Cette méthode ne m’accommodait p
us étions toujours bons amis ; mais je ne lui avais jamais parlé de l’ amour que j’avais pour sa sœur. Je ne lui en parlai poi
drait que je fisse. Mais, lui demandai-je, est-ce qu’il n’y a point d’ amour réciproque entre vous deux ? Vous êtes-vous épous
it un défaut de son tempérament qui ne la portait pas au plaisir de l’ amour . Depuis ce temps-là, je me suis aperçu que je lui
. Tout ce que cet homme me disait de sa femme me faisait croire que l’ amour qu’elle avait pour moi était ce qui l’empêchait d
par l’admiration que j’avais pour sa vertu, soit par la force de mon amour que je n’avais pas encore bien connu ; soit par t
vous savez ; mais je ne recouvrai la santé qu’avec un redoublement d’ amour pour cette femme, qui me conduisit à un désespoir
ion l’ayant parfaitement convaincue de l’ardeur et de la force de mon amour , elle me fit toutes les caresses qu’elle pouvait
Londé : je ne lui parlai que de moi. Je lui fis voir toujours le même amour et la même ardeur, mais j’ajoutai que j’en avais
eux de tous les hommes, et de suivre avec innocence les conseils de l’ amour que vous m’avez dit avoir toujours eu pour moi. E
e son deuil à leurs sollicitations et à leurs prières, et non pas à l’ amour seul. J’eus recours au religieux, à qui je me déc
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
que si elle avait été persuadée que j’eusse demandé à déjeuner pour l’ amour d’elle, elle ne serait point entrée : mais que la
s que j’ai faites, et de tous les malheurs qui me sont arrivés, par l’ amour qu’elle a fait naître dans mon cœur, et que je ne
double, inconstante et volage, aimant les plaisirs, surtout ceux de l’ amour , jusqu’au point de leur sacrifier toutes choses,
tellement changé et pensif que je ne me connaissais pas moi-même. Mon amour n’a point augmenté depuis ; je l’aimai dès ce mom
mille idées agréables. La douceur de sa voix n’avait pas affaibli mon amour  ; à moi surtout, qui ai toute ma vie aimé la musi
e de me repentir un jour. Je lui jurai une ardeur éternelle : que mon amour était à l’épreuve de tout, et du temps ; et que l
s ; mais si vous êtes née d’une naissance inférieure à la mienne, mon amour en triomphera. Prenez garde à ce que vous dites,
de l’état où me réduisait ma folie, mais ce n’est pas la seule que l’ amour m’a fait faire : il était le plus fort, je lui sa
r elle, et que le train de vie que j’avais pris, était l’effet de mon amour et de ses charmes. Elle fit semblant de me vouloi
rappèrent la vue furent ceux-ci : Avis à Monsieur Des Frans, sur son amour pour Silvie. Il y avait trois feuilles de papier
: que c’était le même avec qui on prétendait qu’elle avait eu quelque amour criminel ; mais que tout cela était demeuré un si
, j’eus en moi-même un combat que je ne puis vous exprimer, entre mon amour et mon honneur. Je n’avais point encore pris de p
ient promis de me faire passer par-dessus, quand j’aurais pris tout l’ amour dont elles me jugeaient capable : qu’il n’y avait
, sitôt que par la jouissance, ma fantaisie aurait cessé ; et que mon amour ou le charme dont j’étais obsédé, aurait perdu sa
ectait avec moi, et que je croyais sincère, n’a pas peu contribué à l’ amour que j’avais pour elle ; car il est certain que si
on étoile qui m’entraînait, ne me firent plus voir que l’objet de mon amour , et l’idole de mon cœur. Le puis-je dire sans imp
contre moi qui le fait agir, c’est au contraire le ressentiment d’un amour méprisé ; mais Monsieur, poursuivit-elle en me pr
parler seul à seul. Mais comme je l’avais mis au désespoir, et que l’ amour qu’il avait eu pour moi était converti en rage et
re Silvie, me dit-elle en me les donnant, gardez-en une partie pour l’ amour de moi, et vendez le reste, si vous voulez, pour
ocente dans ses mœurs, amoureuse et passionnée dans son artifice. Mon amour ne me montrait plus la fourberie qu’elle avait vo
vous courir ? Ah, Mademoiselle, reprit-il, que ne fait point faire un amour jaloux ? Vous ne savez que trop quels étaient mes
es pieds, vous ne vous connaissez pas vous-même, si vous croyez que l’ amour qu’on a une fois conçu pour vous puisse jamais s’
dessein. Voilà la vérité, Mademoiselle ; voilà tous les crimes que l’ amour que j’ai toujours pour vous m’a fait faire. La co
e après elle. Votre retour vers moi m’est garant de la durée de votre amour . Je ne puis me figurer, que n’ayant pas rompu sur
ablement plus beau que celui que j’avais, me pria de le garder pour l’ amour d’elle, et me promit d’avoir toujours au doigt ce
e d’accompagner Monsieur de Créqui pour revenir dans mon pays, où mon amour me rappelait depuis longtemps. J’avais eu plusieu
’il y ait du destin dans les mariages. J’eus cent fois envie malgré l’ amour que j’avais, de n’en point venir au sacrement ; q
il n’avait pas voulu supprimer, et qu’il voulut sauver par un excès d’ amour . Lorsqu’il vit ma mère dans l’état où il la voula
e qu’on avait tentée pour nous désunir : que tout cela faisait voir l’ amour le plus constant que deux personnes pussent avoir
re, n’en pouvait-elle pas faire autant ? De dire que c’est un excès d’ amour , et la peur de perdre Des Frans, vous voyez bien
cle seul, je ne la prendrai jamais chez moi. Je lui sais bon gré de l’ amour qu’elle a pour mon fils. Elle l’aime, c’est son m
me regarderait dans ta famille, m’y faisant mépriser, je verrais ton amour s’évanouir, parce qu’on n’aime pas longtemps l’ob
légitime dans ce moment, s’accordait si mal avec la tendresse de mon amour , et la générosité de mon cœur. Quelle gloire, me
eur. Je fus à peine sorti que je me repentis de n’avoir pas vengé mon amour offensé dans un endroit si sensible. Un moment ap
redoublement d’horreur pour elle. Ce ne sont que des assurances d’un amour constant, de tendres plaintes de mon absence, et
drait promptement, plus je serais convaincu de sa tendresse et de son amour . Je lui mandais que si elle venait, comme je n’en
vec elle, si je la gardais chez moi plus longtemps. Je connus que mon amour n’était point diminué, que même il était devenu p
er tout entier aux mouvements cruels que mon désespoir, ou plutôt mon amour trahi m’inspirait. Je compris que sa retraite et
z-moi dans un cachot au pain et à l’eau, faites-moi tout ce que votre amour outragé et converti en fureur peut vous conseille
voie. Le temps est passé, Madame, lui dis-je, si je ne croyais que l’ amour que j’ai eu pour vous, et que peut-être j’ai enco
et, mais vers vous ; et je mourrai bientôt victime en même temps d’un amour légitime, d’un crime effectif, et de mon innocenc
Ne portez point votre haine jusqu’à mes cendres. J’avais mérité votre amour , je me suis attiré votre horreur, mais ces dernie
es jours. Ah Dieu ! m’écriai-je en la voyant partir, se peut-il qu’un amour autrefois si tendre et si passionné, ait une fin
hez moi où je restai quelque temps déchiré par mes remords et par mon amour . On me rapporta l’argent et les papiers que je lu
dits m’avaient pris en traversant les Alpes. Cette vue rappela tout l’ amour que j’avais eu pour elle, je tombai en faiblesse.
e. Je ne me souvins plus de son infidélité, je ne me souvins que de l’ amour que nous avions eu l’un pour l’autre. Ce fut là q
ai que j’ai été sensible à la joie de les revoir. On ne perd jamais l’ amour de la patrie, et le bien que j’y ai trouvé m’insp
’avait point encore parlé, que je l’aurais reprise : c’eût été pour l’ amour de moi-même. Voilà mon épouse, poursuivit-il, je
ais toujours maîtresse de moi-même, rire des efforts impuissants d’un amour brutal que j’avais tant de fois bravé ! Je compta
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
ère. Je juge de lui par moi-même ; j’aurais juré lorsque je faisais l’ amour à sa mère, que je l’aurais aimée éternellement. E
a, et qui m’y obligea. Je ne l’aimais plus, la jouissance avait tué l’ amour . Je m’étonne encore toutes les fois que j’y pense
on attachait mon salut éternel à sa main. Je la pris, non pas pour l’ amour d’elle, mais pour légitimer son fruit et me mettr
Il fallut donc me résoudre à quitter la partie, ou à filer le parfait amour en fidèle héros de roman jusques à sa mort, qui a
t un cavalier, dont le cheval paraissait aller à toutes jambes, et un Amour qui volait devant lui, paraissait tenir la bride
crits autour étaient ceux-ci. Rien ne retient un amant conduit par l’ Amour . Ce présent était très riche, et le peintre et l
étais allé. Il me parut qu’elle avait aussi plus de vivacité dans son amour qu’à mon départ. Je trouvai ses empressements plu
fait parler, je ne veux de vous aucun sacrifice, je ne veux que de l’ amour , et je ne vous demande seulement que de ne me poi
autant que vous voulez me le faire croire, ne préféreriez-vous pas l’ amour à toutes choses ? N’avez-vous plus d’autre marque
officier de la Maison du Roi, qui s’était mis sur le pied de faire l’ amour à votre commère, pendant les derniers jours de mo
omme moi la délicatesse de la satire. Enfin sa manière d’écrire, et l’ amour effectif qui paraissait dans ses lettres, lui fir
comme nous pensions. L’ardeur dont je lui avais parlé le matin, et l’ amour qui éclatait dans mes paroles, avaient surpris un
il ne fit pas voir beaucoup d’esprit, du moins fit-il voir beaucoup d’ amour . Il sauta au cou de son prétendu beau-père, et lu
il faudrait n’être pas raisonnable pour demander de la raison dans un amour au désespoir. Un discours si honnête attira mes e
romettez à Mademoiselle de ne la venir jamais voir ; et puisque votre amour a été mal reçu, que du moins votre obéissance à s
nait sans nécessité apparente. J’eus de la tentation, je ne faisais l’ amour avec votre commère que comme les anges, le corps
s par la conclusion. Et quoiqu’on dise que l’Espagne est le pays de l’ amour , les gens de bon goût sur la galanterie, ont touj
vec les autres, celle-là ne m’inspirait que du respect, ou du moins l’ amour que j’avais pour elle, quoique violent, ne m’a ja
endant je ne ressentais aucun de ces mouvements impétueux, auxquels l’ amour rend si sujets ceux qui sont remplis de passion.
e aller goûter auprès de vous tous les plaisirs que peut promettre un amour heureux vainqueur de tant de traverses, et d’un r
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
et j’ose me flatter que je m’y serais acquis quelque réputation, si l’ amour ne m’avait pas suscité mille traverses, qui m’ont
je me fis une nécessité d’y aller tous les jours, et insensiblement l’ amour s’en mêla sans que je m’en aperçusse. Il avait ét
j’avais de m’expliquer. Les airs que je chantais n’inspiraient que l’ amour , je m’y plaignais d’un silence forcé ; mais tout
tendez point un langage si doux, Ma voix n’inspire que tendresse, Mon amour en forme les sons ; Mais l’amour qu’on chante san
Ma voix n’inspire que tendresse, Mon amour en forme les sons ; Mais l’ amour qu’on chante sans cesse, Passe chez vous pour des
on cœur, elle est d’un rang trop au-dessus de moi pour y prétendre. L’ amour que j’ai pour elle est parvenu à l’excès, et ma r
et que vous n’avez pour elle qu’un simple dehors de bienséance, sans amour . Que je serais heureux, Mademoiselle, répliquai-j
là que je puis vous assurer, que rien ne m’est considérable que votre amour ou votre haine ; vous en saurez des nouvelles ce
i de l’engager si avant, que je fusse à couvert de son inconstance. L’ amour qu’elle avait pour moi acheva de la persuader. No
pposai de tout mon pouvoir, et tellement qu’elle me reprocha le peu d’ amour que j’avais pour elle. Je ne vous en parlerai plu
, quand vous ne nous amèneriez pas Monsieur et Madame de Jussy pour l’ amour de Madame de Mongey, je vous prie de les amener p
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
érieusement ce que je vous dis. Ne doutez plus de la sincérité de mon amour , et répondez-moi comme en étant bien persuadée. A
je voudrais, répliqua-t-elle, ne vous conviendrait sans doute pas. L’ amour qu’un homme de votre rang a pour une fille du mie
consentir. Elle de son côté, qui avait remarqué dans ses yeux tout l’ amour qu’il avait pour elle, résolut de pousser sa fort
r ; mais à Paris : mettons les charmes de votre personne à part, et l’ amour que j’ai pour vous, qui ne regarde que moi ; sera
espoir ? Ne suis-je pas assez rendu ? Espérez-vous voir augmenter mon amour  ? Il est impossible. Décidez de votre fortune et
qui il était, était étonnée de voir dans un homme de son rang, tant d’ amour pour sa fille, et de voir avec quelle joie il ava
est au mariage que je tends. Il y a du temps à attendre, car malgré l’ amour que j’ai pour elle, je ne me résoudrai jamais à m
u’il tenait ; et elle, soit par un effet de sa reconnaissance ou de l’ amour qu’elle avait pour lui, ou par un autre mouvement
e opinion que Madame de Cologny a pour moi. Je vous aime, Monsieur, l’ amour que j’ai pour vous vous est trop bien dû pour le
ur que j’ai pour vous vous est trop bien dû pour le cacher ; c’est un amour de reconnaissance et d’inclination. Je vous dois
de Contamine : mais non, l’ardeur, la constance et la sagesse de vos amours , me mettent tout à fait dans vos intérêts, et si
lus tranquille. Pendant qu’il avait été en présence de sa maîtresse l’ amour ne lui avait promis que des idées flatteuses. La
tendresse. Tout le bon fils fit taire l’amant, et sans renoncer à son amour , il se livra tout entier à son devoir. Il rentra
efforts qu’elle fit pour le faire lever. Il ne lui cacha rien de son amour  ; il lui en fit voir toute la force. Il lui dit t
voulait, pour donner le temps à l’absence de déraciner de son cœur un amour si peu digne de son approbation. Il avoua que c’é
vait offerts depuis quatre ans. Enfin il lui fit voir en même temps l’ amour le plus tendre et le plus passionné pour une fill
on, elle avait résolu de passer sur le bien. Elle était pénétrée de l’ amour que son fils lui avait découvert, et très satisfa
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
, et semblaient ne demander que de la tendresse, et ne respirer que l’ amour . Sa physionomie n’était pas trompeuse. Il est pou
m’ont obligé à me taire. Si vous êtes encore à vous apercevoir de mon amour , je m’en prendrai à mes yeux peu faits à ce langa
me comblait de joie par une si tendre déclaration. Je lui fis de mon amour le portrait le plus vif qu’il me fut possible. Je
t un vrai désespoir. Si vous m’aimiez encore, ce ne serait plus qu’un amour de bienséance, qui ne tiendrait pas contre les ma
nous avait trouvés le matin, une histoire de deux amants, à qui leur amour avait coûté la vie. Elle avoua que cela lui laiss
une fort belle montre sonnante et une lettre où je ne parlais point d’ amour . Je savais bien qu’elle serait vue, j’en faisais
non, je mourrais de douleur à vos yeux, si je n’y remarquais point d’ amour et de tendresse ! C’est à présent que les rendez-
ux vous sacrifier tout, je ne puis éviter ma destinée. Tel que soit l’ amour que vous avez pour moi, il n’égale point celui qu
quand j’aurai donné ordre à tout ; reposez-vous sur moi, j’ai trop d’ amour pour n’avoir pas d’impatience, et je ne perdrai a
n’eussions rien à craindre. Le reste n’était que des assurances d’un amour constant, et mille autres bagatelles pour des gen
era à notre prudence d’en régler les moments. On n’en a guère quand l’ amour s’en mêle, reprit-elle, en tournant la tête. Nous
êtes à présent dans la chambre qui verra l’heureuse conclusion de nos amours . Oui, continuai-je, en me jetant à ses pieds, c’e
ier obligée à mille autres devoirs qui n’engagent point les autres. L’ amour que Monsieur a pour vous, l’engage à vous épouser
r que Monsieur a pour vous, l’engage à vous épouser ; comptez que cet amour n’est rien, qu’il sera bientôt évanoui, à moins q
r un entier dévouement. Vous êtes d’autant plus obligée à nourrir cet amour , et à vous en faire estimer, que le moindre faux
perdu mes pas, je ne les aurais pas perdus il n’y a que trois mois. L’ amour que vous aviez pour moi dans ce temps-là, n’était
ort spirituel, et la plainte qu’elle m’y faisait de la tiédeur de mon amour , me parut tendre et nouvelle. Je lui en écrivis u
guère, c’est pourquoi, trouvez bon que je diffère pour trois mois. L’ amour reprendra pendant ce temps-là la même vivacité qu
à la tête, et qui même la passaient, la solitude où nous étions, et l’ amour que j’avais pour elle, m’offrirent un nouveau pla
vit-il, tout baigné de larmes, voilà, ma chère femme, la fin de notre amour , et la perte que je regretterai éternellement. Ce
Frans, une estime, et une considération toute extraordinaire, mais l’ amour n’a point eu de part dans mes assiduités auprès d
9 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
s l’après-midi, je lui donnai un billet par lequel je l’assurais d’un amour éternel ; et que j’étais préparé à tout événement
éponse telle que je la souhaitais… On avance bien plus ses affaires d’ amour avec une cloîtrée, qu’avec une fille du monde. La
d’aller de gaieté de cœur exposer votre vie pour des intérêts, où mon amour ne veut point prendre de part ? L’honneur vous l’
mon amour ne veut point prendre de part ? L’honneur vous l’ordonne, l’ amour ne vous le défend-il pas ? Vous me sacrifiez à to
reviendrai moi-même. Je vous instruirai de tout ce qui m’arrivera, l’ amour m’en donnera les moyens ; ce sera à vous d’y cher
recherchait son alliance que pour le bien ; mais après m’avoir vue, l’ amour s’en est mêlé, et la persécution a redoublé. Cet
ulait à force de rigueurs exiger de moi mon consentement, grâce à mon amour , j’ai tenu bon, bien résolue de mourir plutôt, qu
repentir qui m’a amené ici. Vous verrez bientôt la conclusion de nos amours , si elle le veut bien ; car pour celle des vôtres
es années de ma vie que je passe dans les douleurs. Il n’importe, mon amour est à l’épreuve de tout. Tout ce que je crains, c
’elle fit de cet argent par une résolution déterminée, digne de notre amour réciproque. Il y avait dans ce couvent une touriè
rsuivit-il en riant, parlant à Dupuis, n’en coûtera-t-il rien à votre amour pour faire les honneurs de chez vous ? Que dira M
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
endant tout ce qu’on se peut dire pour s’assurer l’un et l’autre d’un amour réciproque et éternel, et nous nous fîmes toutes
a plaignis de son aveuglement ; je me persuadai qu’on la trompait ; l’ amour que j’avais pour elle la justifiait encore dans m
nconstance ; je me persuadai qu’elle ne m’avait jamais aimé, et que l’ amour que j’avais cru qu’elle avait pour moi, n’était q
je crus qu’elle avait été sacrifiée. Pardonnez à ma jeunesse et à mon amour pour Sainville, la force des expressions ; mais p
concevoir que le cœur d’une jeune fille puisse être rempli de tant d’ amour , il vous est aussi impossible de concevoir le dés
hoix que je faisais des gens que j’honorais de ma confiance et de mon amour . Elle vit que ce mot m’alarmait, et me pria d’éco
sans expirer. Quelles réflexions ne fis-je point sur mon malheur ! L’ amour que j’avais pour Sainville voulait prendre son pa
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
u saches que cette eau a la vertu de changer en haine le plus violent amour . — Quoi, Monsieur ! dit Sancho, un chevalier amou
Don Quichotte, et je suis tenté d’en boire pour perdre entièrement l’ amour malheureux dont je ne puis me défaire ; après cel
laide paysanne, et s’étonnant de l’avoir choisie pour l’objet de ses amours . Enfin elle lui sembla telle qu’Angélique parut à
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
’étant pas nés pour être joints par les nœuds de l’hyménée, quoique l’ amour les unît. Cléon trouva pour sa fille un parti qu’
omme capable de se faire aimer de tout autre que d’un cœur prévenu. L’ amour dont Silvie était prévenue pour Verville ne l’emp
’en eut pas le pouvoir, parce que Verville en était trop le maître. L’ amour se nourrit et s’augmente par l’espérance, mais il
uite à ses actions ; que tout ce qu’il lui demandait était de faire l’ amour sans conséquence, et de sauver sa conduite par le
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
isir de voir cette belle veuve ; mais il ne lui parla pas plus de son amour qu’il lui en avait parlé à Paris. Ce n’était cepe
e la marquise et de Silvie. L’agréable La Bastide ne leur cacha pas l’ amour que du Chirou lui avait témoigné, et tous l’en fé
ritait de l’être, que depuis qu’il savait son histoire ; qu’ainsi son amour n’était pas extrêmement violent, mais qu’il n’en
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
ui d’Angélique ; que devint-elle sitôt que Médor parut à ses yeux ? L’ amour dans le cœur d’une femme est toujours plus impétu
e cela, c’est qu’on voit peu d’hommes, mais plusieurs femmes mourir d’ amour , témoin Didon pour Enée, Isabelle pour Zerbin, et
tout le long de son corps ; c’était à son dire autant de liens où les amours enchaînaient les cœurs, et les petits zéphirs s’y
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
à tout moment. Il n’y a pas deux heures qu’elle était belle comme les amours , et leste comme une reine, et à présent elle est
ans ton empire ; mais c’est la vertu qui l’y a conduit, et non pas un amour criminel. Plus amoureux qu’Orphée il te demande s
ers errants les uns contre les autres, et n’étant occupés que de leur amour , ils n’auraient pas mis fin, ni toi non plus, aux
16 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
e de sa propre confiance : elle fait voir aussi à quelle extrémité un amour outragé peut se porter. Celle de Dupuis fait voir
orsqu’il s’attache à une femme de vertu : on y voit tout l’excès d’un amour au désespoir, tant par ce qu’il dit de Gallouin e
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
ccident, la duchesse de Médoc leur dit que cette demoiselle mourait d’ amour pour l’incomparable chevalier des Lions, dont ell
que leur avait attiré l’envie qui avait pris à Rossinante de faire l’ amour , et de quelle manière les Yangois avaient châtié
a-t-il, quand tu as vu avec quelle froideur j’ai rebuté les marques d’ amour de cette fille. Ne sais-tu pas qu’un chevalier er
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
yes pour courir après, dans la résolution de venger sur son rival son amour méprisé, et pourtant de sauver la vie de sa maîtr
ute la fureur dont sont capables des gens possédés par la jalousie, l’ amour , le désespoir et la haine. Cet officier n’était p
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
rien aimé, s’était trouvé sensible, surtout ayant le cœur préparé à l’ amour par les sottises qu’il avait lues dans ses romans
ur me garantir de toute mauvaise aventure ; gardez cette bague pour l’ amour de moi, je vous la donne. Et en même temps elle l
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
l y en avait d’unies et simples pour ceux dont les femmes faisaient l’ amour but à but ; qu’il y en avait de jaunes pour ceux
Supposé même qu’il fût vrai qu’il eût voulu détourner les hommes de l’ amour des femmes, il n’aurait fait que ce que font tous
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
u tort d’avoir cette pensée, car sa femme était un véritable remède d’ amour , dont la laideur et l’âge pouvaient cautionner la
22 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
ssi. Je voudrais bien en savoir la cause ; et si c’était un mariage d’ amour , ou mariage d’intérêt, que vous avez manqué ? Vou
23 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
ée comme un fruit de ses réflexions & non pas comme un effet d’un amour tendre & désintéressé, qui n’a pour objet que
ce peuvent être interrompues par l’impudicité d’une femme adonnée à l’ amour  ; & ce que je trouve de tout étonnant dans ce
ait honte de découvrir sa naissance & son mariage ; mais enfin, l’ amour qu’il conservait & qu’il conserve encore pour
thème de la brouillerie des plus saints les uns contre les autres. L’ amour de Dieu & leur zèle pour la foi, à ce qu’ils
oyaume. Ceci est du génie universel des Orientaux : les plaisirs de l’ amour priment sur tout ; c’est leur passion dominante &
ils disent, ils imposent à ceux qui ne les connaissent pas ; car si l’ amour de Jésus-Christ était véritablement gravé dans le
du public ni d’eux-mêmes ; & le tout, à ce qu’ils disent, pour l’ amour de Dieu. Si les missionnaires veulent rendre les
il n’y avait rien à craindre pour elle. Et, si je puis me flatter, l’ amour qu’elle avait pour moi achevant de la résoudre, e
un si je ferais entrer un âne dans une bouteille. On ne perd jamais l’ amour de la patrie ; &, quoique j’aie toujours été
pour elle, ou qu’il pouvait lui parler seul à seul, il lui parlait d’ amour , & en était toujours reçu avec des airs si gl
romain : elle la contrefait. Elle m’a conté toute sa fortune, & l’ amour passager du chevalier Des Farges, avec qui elle a
ait les siennes, il ne lui parla nullement ni de cette femme, ni de l’ amour qu’il avait pour elle. Bernard eut de sa part bea
s, M. de la Liane, êtes-vous remis ; vous souvenez-vous encore de vos amours nocturnes ? M. Caumont que voilà s’est fait disti
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
ent tout leur prix ; mais, Monsieur, c’est une diable d’affaire que l’ amour dans le cœur d’une fille, il n’est qu’en dira-t-o
25 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
assez bien faites et d’autres aussi qui sont de véritables remèdes d’ amour , surtout les vieilles, dont le sein ou tétasses n
re et avec tant de concorde que nous ; que nous ne demandions tous qu’ amour , joie et simplesse, et dit enfin à Monsieur Du Qu
larmes des yeux. En effet si son zèle le portait à tout braver pour l’ amour de Dieu, l’intérêt de la Mission le rappelle en F
s s’il revenait dans toute sa gloire une seconde fois au monde pour l’ amour d’eux. Voilà tout ce que je sais de la guerre du
hommes et que le zèle fait souvent faillir les plus sages. En effet l’ amour de Dieu est assez fort pour brouiller ensemble Me
nt assez grande pour mériter leur attention s’il est vrai que le seul amour de Dieu les inspire. Au moins ils auraient la con
26 (1721) Mémoires
miner y donnait son consentement auquel toute la France obéissait par amour ou par force ; et comme une partie de ces ministr
aussi ne vendaient-ils pas lâchement leurs voix à sa volonté, ni à l’ amour de l’argent ou d’une belle femme. Je dirai là-des
i belle, si chrétienne et si digne d’un ministre qui veut s’attirer l’ amour des peuples et faire leur félicité, a été interro
r ; ainsi, je ne torderai [sic] pas mon caractère de sincérité pour l’ amour de lui, et je vais leur rendre justice à tous sui
nt, je m’y tiens ; si ceux qui l’ont rendu ont voulu se damner pour l’ amour de moi, tant pis pour eux ; je ne m’en embarrasse
e, dont l’auguste présence inspirait tant de respect, de crainte et d’ amour que l’esprit le plus ferme en serait facilement e
27 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
-ils de nos vins de Bourgogne et de Grave ? Je n’en sais rien. Mais l’ amour du prochain m’oblige à les plaindre, parce que je
pétissantes, il s’en trouve quantité qui sont de véritables remèdes d’ amour , et avec lesquelles qui que ce soit ne voudrait e
que lui, et qui supportait ses peines avec une constance que le seul amour de Dieu peut inspirer ; qu’il avait avoué que cet
lles, Je suis persuadé qu’on vaut son prix comme elles. Ces sortes d’ amour à la Céladon me choquent comme le diable ; parce
/ 27