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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
me suis toujours fait un plaisir conforme à mon génie. J’ai toujours aimé le divertissement et la joie ; et ç’a été assez p
nt que moi ; mais c’est que voyant que je ne vaudrais jamais rien, il aima mieux me laisser vivre à ma fantaisie, que de s’e
c si bien, que mes régents en furent satisfaits, et que mon père m’en aima davantage. Il savait bien que j’étais toujours ch
it qui arriverait à mon occasion, ne me serait jamais que funeste. Il aimait la paix domestique, quoique naturellement il aimâ
s que funeste. Il aimait la paix domestique, quoique naturellement il aimât à être le maître chez lui. Cependant il me mit, c
il faisait à Paris par un laquais du logis, qui non plus que moi ne l’ aimait guère, à cause de ses airs de réforme, qui faisai
enir compte du secret. Je lui répondis qu’il se moquait de moi, que j’ aimerais mille fois mieux être pendu que de me taire. Que
que de me taire. Que Mademoiselle Sophie m’avait fait enrager, que j’ aimais avant lui ; et qu’elle ne m’en avait jamais tant
avait jamais tant accordé. (Je ne voulais pas faire semblant qu’il l’ aimât avant moi, je voulais supposer qu’ils ne s’aimaie
ire semblant qu’il l’aimât avant moi, je voulais supposer qu’ils ne s’ aimaient que du temps qu’ils s’étaient raccommodés. ) Pour
vrai regret de vous avoir offensée, je ne suis point dégagé. Je vous aime toujours, mais je ne vous troublerai jamais. Je n
int du tout parlé depuis. Je crois que dans le fond du cœur elle ne m’ aime guère, quoique nous ayons été bons amis. Voilà de
que je ne perdrais pas mon temps auprès d’elle : pour celle-là, je l’ aimai d’assez bonne foi pour vouloir l’épouser ; mais m
est juste qu’elle fasse figure la première ; je doute même que vous m’ aimiez avec sincérité. Et par quel endroit, lui demandai
par quel endroit, lui demandai-je, pouvez-vous croire que je ne vous aime pas avec toute l’ardeur possible ? Je crains, dit
Mademoiselle d’Épinai. Vous ne pouvez disconvenir que vous ne l’ayez aimée , et que vous ne l’aimiez encore. J’avoue, lui rép
Vous ne pouvez disconvenir que vous ne l’ayez aimée, et que vous ne l’ aimiez encore. J’avoue, lui répondis-je, que je l’ai aim
et que vous ne l’aimiez encore. J’avoue, lui répondis-je, que je l’ai aimée avec toute la tendresse dont je suis capable. J’a
i toujours la tranquillité et les intérêts d’une fille ou femme que j’ aimerai , aux miens propres. La même sincérité que j’ai eu
pour moi que vous en avez eu pour elle, je vous avouerais que je vous aimerais bien aussi. Je la rassurai contre ses soupçons, e
mais elle ajouta qu’elle ne croyait pas que je réussisse. Comme je l’ aimais de bonne foi, j’en fis faire dès le lendemain la
e disais cela d’autant plus facilement que je savais que Célénie ne l’ aimait pas ; et qu’outre cela elle n’était ni belle ni b
et votre sœur ?  Elle ne peut souffrir, dit-elle en riant, que vous m’ aimiez . Elle croit que votre cœur est un vol que je lui
nnes amies. Je m’en suis toujours douté, repris-je, non pas qu’elle m’ aimât  ; mais qu’elle serait en colère de ce que je vous
je vous en estimerais moins ; au contraire, je connaîtrais que vous m’ aimez avec la dernière confiance, et je vous aimerais d
e connaîtrais que vous m’aimez avec la dernière confiance, et je vous aimerais davantage, parce que je ne devrais vos faveurs qu
lle était trop fort pour m’en pouvoir jamais dégager. Une fille qui s’ aime , et qui est charmée de sa propre beauté, est touj
ce qu’elle n’avait jamais fait. Que comme je savais bien qu’elle ne m’ aimait pas, et qu’elle ne m’avait jamais aimé, j’avais c
je savais bien qu’elle ne m’aimait pas, et qu’elle ne m’avait jamais aimé , j’avais cru lui faire plaisir de me retirer de s
qu’il faisait en ma présence, d’une fille qu’il était persuadé que j’ aimais . Je me déterminai à lui faire mettre l’épée à la
n qu’elle m’a avoué avoir pour Monsieur Alaix. Si bien donc qu’elle l’ aime , et qu’elle m’est infidèle, repris-je ? Je ne m’o
se pour vous, et de ma bonne foi ? Est-il temps de me dire que vous m’ aimez encore, quand vous me voyez presque entre les bra
précipice où vous êtes. Vous épouser, moi, reprit-elle avec colère, j’ aimerais mieux me voir attachée à la potence qu’à un homme
ttachée à la potence qu’à un homme aussi perfide que vous ! Vous ne m’ aimez donc plus à ce compte, lui dis-je ? Bien loin de
Vous ne m’aimez donc plus à ce compte, lui dis-je ? Bien loin de vous aimer , dit-elle, je vous hais de toute mon âme ; et la
mépris, à quoi je ne m’étais point attendu, me terrassèrent ; je l’en aimai davantage, et je repris dans le moment un dessein
rit-elle ? Que vous fait notre mariage ? Il est certain que vous ne m’ aimez plus. Tout ce que vous faites ici auprès de moi,
ns une de ces conversations qu’elle eut la bonté de me dire qu’elle m’ aimait sincèrement et tendrement, qu’elle s’estimerait h
ouvoir passer sa vie entre mes bras ; qu’elle ne doutait pas que je l’ aimasse  ; et que si je voulais la faire demander à sa mèr
j’avais à faire. Cette demoiselle a raison, dis-je à la Delorme, je l’ aime de cette humeur. Vient-elle souvent ici, poursuiv
je tâcherai toujours de rendre service suivant ses inclinations. Vous aimez les belles personnes, entre amis, le personnage n
? Ah, ma sœur, reprit la première, que me dites-vous ? Je n’ai jamais aimé que mon mari, je n’aime encore que lui, et outre
première, que me dites-vous ? Je n’ai jamais aimé que mon mari, je n’ aime encore que lui, et outre cela je ne suis pas extr
se tirer de toutes sortes d’intrigues, et c’était pour cela que je l’ aimais . Je lui laissai le soin de tout pour la collation
s serez contente. Je vous dirai tous les jours de ma vie, que je vous aime  ; cela supposera que j’aurai tous les jours décou
rda, j’y allai depuis tous les jours. Comme elle était veuve, qu’elle aimait à vivre librement et sans contrainte, et qu’elle
s. En un mot c’eût été parfaitement mon fait. Cependant quoiqu’elle m’ aimât autant qu’une femme puisse aimer un homme, elle n
nt mon fait. Cependant quoiqu’elle m’aimât autant qu’une femme puisse aimer un homme, elle ne voulut jamais consentir au sacr
eureux, dans un retour sincère de tendresse pour les gens dont il est aimé , dans la reconnaissance des bontés qu’on a pour l
pour tirer une femme de l’état où je l’aurais mise moi-même, que je l’ aimasse , que je fusse sûr d’en être aimé, et que sa réput
l’aurais mise moi-même, que je l’aimasse, que je fusse sûr d’en être aimé , et que sa réputation méritât d’être conservée. J
aussi n’en avais-je jamais embrassé de si belle, ni que j’eusse tant aimée . La feinte colère qu’elle affecta après l’action,
nous avons rompu notre commerce, m’obligera de la considérer et de l’ aimer éternellement ; et rien ne m’arrachera son nom de
antageux. Ce n’était pas la seule possession qui m’assurait qu’elle m’ aimait avec tendresse, et qu’elle n’aimait que moi ; c’é
ssession qui m’assurait qu’elle m’aimait avec tendresse, et qu’elle n’ aimait que moi ; c’était mille actions que je lui voyais
le même homme qu’elle avait vu chez son beau-frère : qu’elle m’avait aimé sitôt qu’elle m’avait vu chez elle, n’ayant point
ais retrouvée, parce que je l’aurais mortellement offensée. Qu’elle m’ aimait plus qu’une femme n’avait jamais aimé un homme, e
tellement offensée. Qu’elle m’aimait plus qu’une femme n’avait jamais aimé un homme, et que j’avais bien pu m’en apercevoir.
i dis-je, nous sommes nés l’un pour l’autre. Je sens bien que je vous aimerai éternellement, je suis persuadé que vous m’aimere
s bien que je vous aimerai éternellement, je suis persuadé que vous m’ aimerez éternellement aussi ; joignons-nous pour toujours
sur le pied de bons amis et d’amants comme nous sommes ; nous nous en aimerons mieux et plus longtemps. Je serai toujours votre
de vos sentiments qui m’a fait recourir à cette fourbe. Je ne vous en aimerai pas moins, me dit-elle en m’embrassant, et je vou
ore ce que je vous offre de si bon cœur ? Je l’accepterais si je vous aimais moins, me répondit-elle. Il me suffit que la volo
ous, comme bonne et fidèle maîtresse ; mais comme femme, non. Je vous aime trop pour m’exposer à votre indifférence, à vos m
os mépris, ou à votre haine : outre que moi-même je cesserais de vous aimer , parce que je commencerais à vous craindre. Ne so
en est idolâtre, et en a un soin si grand, que je suis sûr qu’elle en aimera toujours le père. Elle eut deux filles tout d’un
is n’est que par manière de conversation. Cela étant, repris-je, vous aimez à prendre une peine inutile, en vous forgeant des
j’en suis devenu fou, et qu’elle a trouvé le secret de me forcer à l’ aimer , et à l’adorer malgré moi : et cela à force de me
te la violence des feux dont vous me brûlez. Mon cœur n’a jamais rien aimé  : il n’aurait jamais rien aimé, si votre beauté e
us me brûlez. Mon cœur n’a jamais rien aimé : il n’aurait jamais rien aimé , si votre beauté et mes yeux ne l’avaient convain
que vous êtes seule digne de lui donner des fers. Je sens que je vous aimerai éternellement, vous êtes l’unique maîtresse de ma
vienne ; mais souvenez-vous qu’il m’est impossible de vivre sans vous aimer et sans vous le dire. Elle fut si surprise de ma
ntre Silvie et lui. Il me dit que sitôt qu’il l’avait vue, il l’avait aimée jusqu’à la fureur. Qu’il avait fait son possible
mposition dans une fricassée de poulets que je savais que cette femme aimait , et dont elle mangea beaucoup ; et en badinant, j
ais au fond, prétend-il que cette fille soit à lui malgré elle ? Je l’ aime jusqu’à la rage et à la fureur, vous n’en doutez
ire, et plus édifiante. Pour revenir à Madame de Londé sa sœur, que j’ aimais sincèrement, la maladie du frère, auprès de qui j
faire expliquer. Je ne m’étais pas encore mis sur le pied de me faire aimer d’elle malgré elle-même. Je crus néanmoins entrev
ais d’aller chez elle, et ne la voyant plus, je me désaccoutumai de l’ aimer . Pour me consoler de sa perte et du chagrin de vo
était pourtant écrit qu’elle serait ma véritable passion, et que je l’ aimerais plus que je n’avais jamais aimé, sans en excepter
ma véritable passion, et que je l’aimerais plus que je n’avais jamais aimé , sans en excepter la veuve, et plus même que je n
ans en excepter la veuve, et plus même que je ne me croyais capable d’ aimer . Il y avait donc plus de trois ans qu’elle était
de ne plus présenter à ses yeux l’objet de sa haine. Je l’ai toujours aimée sans espérance. Son mariage n’a pourtant pas lais
dessein, et je la plaindrai toujours, parce que je sens bien que je l’ aimerai toujours, et c’était en songeant à elle que mes r
nant, que vous ne voulez pas me laisser croire que vous êtes laide. J’ aime à vous voir m’en faire souvenir, dit-elle, et en
oute charmante, en me faisant sa confession générale. Qu’elle m’avait aimé dès le temps qu’elle m’avait vu chez sa mère. Qu’
que je me suis trompée. Vous m’avez assurée que vous m’avez toujours aimée , je ne vous ai jamais oublié, et je vous avoue qu
ours aimée, je ne vous ai jamais oublié, et je vous avoue que je vous aime encore ; mais si vous vous obstinez à me voir, je
it une femme mariée, chagrine contre son mari, qu’elle n’avait jamais aimé . C’était une maîtresse tendre et fidèle : c’était
lle ne refusait les caresses et ne les méprisait qu’à cause qu’elle n’ aimait que moi, et que tout autre que moi ne lui convena
ortir de sa chambre qu’elle ne fût levée et habillée. Cette femme qui aime véritablement sa maîtresse, vint me trouver au lo
ès ce que je lui ai ouï dire au révérend père que voilà, qu’elle vous aime infiniment ; qu’elle ne vous donnera plus lieu de
timents pour vous, donnez-moi le moyen de vous les expliquer. Je vous aime jusqu’à l’adoration et jusqu’à la fureur, je vous
d’amour réciproque entre vous deux ? Vous êtes-vous épousés sans vous aimer  ? Je ne sais pour elle, si elle a jamais rien aim
épousés sans vous aimer ? Je ne sais pour elle, si elle a jamais rien aimé , dit-il, pour moi je l’aimais à en être fou, et j
ne sais pour elle, si elle a jamais rien aimé, dit-il, pour moi je l’ aimais à en être fou, et je l’aime encore de toute ma te
jamais rien aimé, dit-il, pour moi je l’aimais à en être fou, et je l’ aime encore de toute ma tendresse. J’ai été l’homme de
tion ; et c’est à cause qu’elle se familiarise tant avec eux qu’ils l’ aiment tant, mais qu’ils la font aussi quelquefois bien
extraordinaire. Il n’est pas ridicule, reprit-il, son caractère. Elle aime à rire, comme vous voyez, quand l’envie lui prend
la qualité de son époux me donne, et je n’ai aucun soupçon qu’elle en aime un autre. Ainsi sans en faire plus mauvais ménage
qui même ne nous haïssons pas ; du moins n’est-ce que parce que je l’ aime beaucoup, que je me prive de sa compagnie. Si un
arce qu’il serait très difficile de trouver un autre mari que moi qui aimât sa femme autant que j’aime la mienne, qui néanmoi
cile de trouver un autre mari que moi qui aimât sa femme autant que j’ aime la mienne, qui néanmoins aimât mieux se priver du
que moi qui aimât sa femme autant que j’aime la mienne, qui néanmoins aimât mieux se priver du plaisir de l’embrasser, et d’a
pas encore bien connu ; soit par tous les deux ensemble, je vins à l’ aimer jusqu’au point de ne pouvoir plus vivre sans elle
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
demanda en mariage, et l’obtint. Il eut même le secret de s’en faire aimer autant qu’il l’aimait. Les deux premières années
et l’obtint. Il eut même le secret de s’en faire aimer autant qu’il l’ aimait . Les deux premières années de leur mariage passèr
n certain air de mépris qui lui mettait la mort au cœur. Comme elle l’ aimait véritablement, elle fut si vivement pénétrée de c
t pour elle ; on peut dire même que plus il la persécutait, plus il l’ aimait , ou pour parler plus juste, il ne la persécutait
it, ou pour parler plus juste, il ne la persécutait que parce qu’il l’ aimait  ; ainsi il ne la vit pas plutôt hors de danger qu
out le monde était donc convaincu que jamais femme n’avait été autant aimée de son époux que celle-là l’était du sien ; elle
actions quelque sujet de soupçon, lui protesta qu’elle n’avait jamais aimé que lui, et qu’elle sentait bien qu’elle n’en aim
lle n’avait jamais aimé que lui, et qu’elle sentait bien qu’elle n’en aimerait jamais d’autre ; mais que pour lui mettre tout à
en avait lui-même ; que tous les vœux de son cœur se terminaient à l’ aimer , à lui plaire et à n’avoir point d’autre volonté
faire séparer d’avec un homme si peu digne d’elle ; mais celle-ci qui aimait son mari, et qui se serait sacrifiée pour lui, la
mais elles ne le sont nullement de celui des dames françaises, qui n’ aiment pas qu’on leur fasse l’amour à coups de poing. Ce
utation, et devint la fable et la risée de toute la province, où l’on aime assez à gloser sur autrui, surtout dans le canton
in. —  Oui, Seigneur, lui répondit-elle, et veuve d’un Français que j’ aimais beaucoup, et dont la mémoire me sera toujours chè
de se chagriner des persécutions qu’il lui faisait, elle devait l’en aimer davantage, puisque ce n’était que des marques de
son indigne époux avec des couleurs si naturelles, qu’elle cessa de l’ aimer . Il finit par lui offrir de la tirer de captivité
i de son cœur l’amour qu’elle avait eu pour son indigne époux, elle l’ aimerait , si elle était capable de se démentir ; mais que
eureuse ; mais du moins je ne mériterai jamais mon malheur. Si vous m’ aimiez autant que vous voulez me le persuader, continua-
, et vous-même ne perdriez-vous pas l’estime que vous avez pour moi ? aimeriez -vous longtemps ce que vous n’estimeriez plus ? Ce
r votre présence, à le dissiper par vos bonnes consolations si vous m’ aimez pour moi-même ; mais si vous ne m’aimez que pour
bonnes consolations si vous m’aimez pour moi-même ; mais si vous ne m’ aimez que pour vous, épargnez-moi par votre retraite le
haine, d’autant moins qu’elle avait fait son possible pour s’en faire aimer  ; que tout ce qu’elle en pouvait croire était que
main d’un brutal. —  Plaignez-moi, lui dit-elle les larmes aux yeux, aimez -moi ou du moins laissez-moi le croire, c’est la s
ureux pour ne pas m’engager à chercher les moyens d’en sortir. Vous m’ aimez et vous me chassez ! Je vous aime et je vous lais
her les moyens d’en sortir. Vous m’aimez et vous me chassez ! Je vous aime et je vous laisse malheureuse ! C’en est trop pou
solu de faire une querelle en l’air à un domestique ancien que Sotain aimait , afin de se faire un prétexte de sortir de chez l
revoir de très longtemps, ils se disaient tout ce que des gens qui s’ aiment peuvent se dire de plus tendre et de plus passion
appris par leurs paroles que Julia était un homme, et que sa femme l’ aimait , il crut qu’elle ne l’avait prié de le congédier
à la main ; mais le cavalier furieux comme un amant qui voit ce qu’il aime en danger, se jeta à lui et le terrassa, et Célén
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
ce de Lonne, de la main de qui il avait refusé un bon parti. Comme on aime à gloser sur les affaires d’autrui, des gens touj
t cependant, la plus déchaînée médisance s’est bornée à dire, qu’elle aimait à être parée, et à être vue ; mais n’a jamais att
tout entier. J’avais conservé mon cœur jusque-là, je le rendis ; je l’ aimai , ou plutôt je l’adorai dès le moment que je la vi
et je n’en sortis que par une aventure qui me fit connaître qu’elle m’ aimait assez pour songer sérieusement à m’épouser. Il y
; j’aurais juré lorsque je faisais l’amour à sa mère, que je l’aurais aimée éternellement. Elle fut assez sotte pour le croir
, contre un père jésuite qui me confessa, et qui m’y obligea. Je ne l’ aimais plus, la jouissance avait tué l’amour. Je m’étonn
et franchement elle m’a fait plaisir ; et il est si vrai que je ne l’ aimais plus lorsque je l’ai épousée, qu’une heure après
ait vivre : mais sans la considération de ma fille, que j’ai toujours aimée et que j’aime encore, sa mère aurait assurément m
s sans la considération de ma fille, que j’ai toujours aimée et que j’ aime encore, sa mère aurait assurément mal passé son t
e je ne m’aperçusse fort bien de tout ; mais parce que je n’ai jamais aimé l’éclat. Je ne voulais pas publier moi-même des c
x-huit mois après. J’avais tous les sujets du monde de croire qu’on m’ aimait . Toutes les faveurs qui n’étaient point criminell
z tant de soin de m’instruire ? Vous m’avez dit mille fois que vous m’ aimiez , je vous ai cru : vous m’aviez promis d’être de r
souhaits tout opposés ; et je me dis à moi-même, que plus vous serez aimé et plus vous aurez des maîtresses, plus je me jus
e je puisse m’aveugler moi-même, jusqu’au point de me croire toujours aimée  ? C’est avec une espèce de certitude que je vous
ndrez-vous ? Ne vous verrai-je plus ? M’avez-vous oubliée ? Si vous m’ aimez autant que vous voulez me le faire croire, ne pré
suis engagé, poursuivit-il, avec un de mes intimes amis dont le fils aime ma fille aussi bien que vous, et qui je crois ne
, répondis-je ; et il m’a bien dit plus, puisqu’il m’a dit que vous l’ aimez . Ecoutez, reprit-elle tranquillement, cela me fai
départ que le jeune Du Pont : son père est ami du mien ; mais pour l’ aimer , la manière dont je vous en ai écrit me persuade
mé, ne me fît sortir du respect que je dois au père d’une fille que j’ aime jusqu’à la fureur et à l’idolâtrie. Je sortis eff
t ce qui nous vint à la bouche, et nous ne conclûmes rien que de nous aimer éternellement, malgré les traverses que son père
me qu’il lui destinait pour époux, mais je ne vous ai pas dit qu’il m’ aimait . Il était vrai cependant, et il me le marqua d’un
le par une ferme résolution de ne se point dégarnir : car enfin, il m’ aimait , et il est même très constant qu’il avait une tel
e me le faisant connaître. J’ai été jeune autrefois, poursuivit-il, j’ aimais une fille que je recherchais pour le sacrement. J
, j’aimais une fille que je recherchais pour le sacrement. J’en étais aimé  ; et quoique je fusse effronté avec les autres, c
qu’elle ne voulait pas se mettre au hasard de me perdre, et qu’elle m’ aimait trop pour en venir jusque-là ; que mon aventure,
on fils, et me faisait rire. Je voyais tous les jours une fille que j’ aimais jusqu’à la fureur, et dont j’étais aimé à ce que
s les jours une fille que j’aimais jusqu’à la fureur, et dont j’étais aimé à ce que je croyais, et cependant je ne ressentai
ient point arrivés, il aurait acquis des biens immenses qu’il a mieux aimé mépriser, que de faire plier sa bonne foi, et son
it, et que la seule approche de la mort en chasse. Je sais que vous l’ aimez véritablement, je ne saurais la remettre en de me
rant, qui vous proteste avec vérité, qu’il vous a toujours infiniment aimé et estimé pendant sa vie. Donnez-vous la main l’u
n rival, refuse de faire un pas pour s’expliquer avec une fille qu’il aime  ? Car quelque mine qu’il fasse de me haïr, le pau
rebutée de ce que j’ai fait, et de son peu de confiance en moi, je l’ aime toujours également. J’ai voulu lui donner de la j
seulement par la volonté et l’ordre de mon père, mais parce que je n’ aime que lui. J’ai été fort longtemps à pleurer son ch
semaine. Mais je crois que nous renouerons, car je suis sûre qu’il m’ aime autant que jamais ; et pour moi je vais vous mont
utant que jamais ; et pour moi je vais vous montrer à quel point je l’ aime , puisque je garde encore des mesures avec lui, ap
chèvre. Vous voyez bien que je devrais le laisser là ; mais non, je l’ aime trop pour n’avoir pas pitié des peines qu’il se d
en riant, que votre raccommodement sera bientôt fait ; car si vous l’ aimez , je vous jure qu’il vous aime bien aussi, et que
ment sera bientôt fait ; car si vous l’aimez, je vous jure qu’il vous aime bien aussi, et que ce n’est qu’un dépit amoureux
elle. Vous êtes trop heureux en bonne amie et en maîtresse ; on vous aime toujours, et on est sûre d’être aimée aussi. On v
e amie et en maîtresse ; on vous aime toujours, et on est sûre d’être aimée aussi. On vous traite de fou et d’incivil, et on
îtresse, ne provient que du chagrin qu’elle a de vos manières. Elle n’ aime que vous, elle ne compte que sur vous, c’est de q
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’ aimer des Espagnols et des Français. Valerio et Sainv
trompait pas tout à fait comme on l’a vu, aussi aurait-il bien mieux aimé aller ailleurs ; mais il n’en était pas le maître
nt tout le monde y était porté, qu’il semblait même que les Espagnols aimaient d’une manière plus sérieuse que les Français, pui
principales occupations de leur vie ; mais que cependant les Français aimaient d’une manière plus engageante, et que si on ne tr
ta une histoire ; les Espagnols en contèrent d’Espagnols, qui avaient aimé jusques à la mort, et même par-delà ; et les Fran
que dans cette persuasion, et surtout dans celle d’être parfaitement aimés comme ils aimaient, ils ne concevaient pas ces so
persuasion, et surtout dans celle d’être parfaitement aimés comme ils aimaient , ils ne concevaient pas ces soupçons injurieux au
fidélité que sur des grilles et des serrures, et que cette manière d’ aimer avait quelque chose d’outrageant pour la personne
tte manière d’aimer avait quelque chose d’outrageant pour la personne aimée , au lieu que la confiance des Français avait quel
els nous ne prenons nul intérêt, et qu’au contraire les gens que nous aimons ne font aucune action qui ne nous intéresse, et à
ine. C’est dans La Coupe enchantée. Que doit faire un mari quand on aime sa femme ? Rien. Voici pourquoi je lui conseille
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
nfant de six ans, qui lui restait d’un homme qu’elle avait tendrement aimé à tous les partis qui lui ont été offerts, quoiqu
lique sa bru demeurent avec elle, et celle-ci a si bien su s’en faire aimer , que lorsqu’elle est partie pour aller à une terr
ses pour en triompher sans sacrement ; elle a tout refusé, et a mieux aimé risquer tout, que d’en avoir une partie par un bo
du monde la plus aimable ; et vous êtes aussi la fille du monde que j’ aime le plus. Trouvez un moyen qui me facilite votre v
emande, répondit-il, d’un grand sérieux, que vous croyiez que je vous aime . Je le croirai, dit-elle. Quelle certitude m’en d
obtenu, ni de ma mère ni de moi, et il est aussi certain que je vous aime plus qu’on n’a jamais aimé, qu’il est certain que
e moi, et il est aussi certain que je vous aime plus qu’on n’a jamais aimé , qu’il est certain que je suis chrétien. Voyez si
je vais vous répondre ainsi que vous le demandez. Je crois que vous m’ aimez puisque vous me le dites ; mais quel est votre bu
m’aimez puisque vous me le dites ; mais quel est votre but ? De vous aimer toujours, reprit-il, et de me faire aimer de vous
uel est votre but ? De vous aimer toujours, reprit-il, et de me faire aimer de vous. Supposé que vous ne soyez point aimé, qu
rit-il, et de me faire aimer de vous. Supposé que vous ne soyez point aimé , que ferez-vous, dit-elle ? Je serais toujours ma
serais toujours malheureux, dit-il ; mais je ne cesserais pas de vous aimer . Et supposé que je vous aimasse à mon tour, ajout
t-il ; mais je ne cesserais pas de vous aimer. Et supposé que je vous aimasse à mon tour, ajouta-t-elle, quel parti prendriez-v
tout à sa satisfaction. Songez à ce que je vous dis, ajouta-t-elle. J’ aime mieux être toute ma vie pauvre, que de devenir ri
sort plus heureux que les autres. Je ne vous dirai point que je vous aime , je me flatte que vous n’en doutez pas. Je ne dem
le fond elle n’était pas fâchée d’avoir obligation à un amant qu’elle aimait , et qui s’y prenait d’une manière si honnête et s
d’Angélique. Il est inutile, Madame, lui dit-il, de vous dire que [j’ aime ] la belle Angélique ; je ne doute pas qu’elle ne
vait que trop de penchant, comme elle nous l’a avoué, parce qu’elle l’ aimait autant qu’elle en était aimée, soit de le perdre
e elle nous l’a avoué, parce qu’elle l’aimait autant qu’elle en était aimée , soit de le perdre par des refus qui auraient sen
mais de la mauvaise opinion que Madame de Cologny a pour moi. Je vous aime , Monsieur, l’amour que j’ai pour vous vous est tr
frez que je rétablisse ma réputation. J’irai chez elle dès demain ; j’ aime mieux lui découvrir toute ma vie et tout perdre q
m’y gouverne mal, c’est ce que je ne ferai assurément pas. Vous ne m’ aimez guère, reprit-il. Au contraire, dit-elle, si je v
Vous ne m’aimez guère, reprit-il. Au contraire, dit-elle, si je vous aimais moins, je n’aurais pas tant de soin de votre honn
e soin de votre honneur, qui est attaché à celui d’une fille que vous aimez assez pour vouloir épouser, et je cesserais de vo
ssez pour vouloir épouser, et je cesserais de vous estimer et de vous aimer , si vous étiez assez peu sensible sur ce point-là
le lui témoignait sur sa réputation, la lui fit admirer et qu’il l’en aima et l’en estima davantage. Il en était pourtant au
demoiselle, ajouta-t-elle, pouvais-je faire moins pour un homme que j’ aime , et à qui je dois tout ? Et pouvais-je lui refuse
esse qu’elle m’a toujours témoignée, qui me force à un respect dont j’ aime trop l’habitude pour le violer, et qui serait tro
serait trop mal récompensée, si je lui donnais le moindre chagrin. J’ aimerais mieux me priver d’être jamais heureux, que de n’y
i longtemps de chez elle. J’ai passé des mois entiers sans y aller. J’ aime avec toute l’ardeur imaginable, mais j’aime sans
s entiers sans y aller. J’aime avec toute l’ardeur imaginable, mais j’ aime sans espérance. Je n’espère pas l’épouser du cons
du consentement de ma mère, que je ne lui demanderai jamais, et je l’ aime trop pour former quelques vœux contraires à mon d
oyez si Monsieur votre fils pouvait faire un plus beau choix : vous l’ aimerez et vous l’estimerez, quand avec la beauté de son
ortit dans ce moment de son cabinet, lui sut bon gré de son action. J’ aime , lui dit-elle, en la relevant et en la baisant, à
n usa fort bien avec Madame de Contamine, et se fit surtout tellement aimer de cette dame, qu’elle ne supportait qu’impatiemm
a plus heureuse de toutes les femmes, qu’elle a le secret de se faire aimer de tout le monde, et que qui que ce soit qui sait
fit souvenir qu’ils devaient aller dîner chez Mademoiselle Dupuis. J’ aime ce soin de votre part, lui dirent Des Frans et Du
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
ous avouer tout, puisque vous m’avez défendu de vous rien déguiser, j’ aimais Silvie plus encore que je ne m’en croyais aimé ;
ous rien déguiser, j’aimais Silvie plus encore que je ne m’en croyais aimé  ; elle m’avait fait connaître que son plus ardent
vecin ; figurez-vous tout ce que peuvent se dire deux personnes qui s’ aiment , et qui n’ont point de temps à perdre. Je l’aimai
ux personnes qui s’aiment, et qui n’ont point de temps à perdre. Je l’ aimais trop pour lui manquer de respect ; en effet, on e
J’accusai son inconstance ; je me persuadai qu’elle ne m’avait jamais aimé , et que l’amour que j’avais cru qu’elle avait pou
le se repent du change, du moins elle m’a assuré qu’elle m’a toujours aimé , et qu’elle avait été surprise par des impostures
eut fini, et je vous plains d’autant plus que je vois bien que vous l’ aimez encore. Je ne sais si c’est la seule curiosité qu
me vous, lui répondit tristement Sainville. Deshayes sait que je l’ai aimée , et que je ne lui étais pas indifférent ; il aura
nce elle reprit la parole en ces termes : Si jeune que j’ai été, j’ai aimé Sainville, et à peine me suis-je connue, que j’ai
aimé Sainville, et à peine me suis-je connue, que j’ai connu que je l’ aimais plus que moi-même. J’ai été fort longtemps à lui
dressez-vous à Madame… elle peut tout sur l’esprit de ma mère, elle m’ aime , et vous estime infiniment. Si vous pouvez la met
que tout est, et sera en effet comme on le désire. Vous avez cru être aimée de Sainville ; vous lui avez abandonné votre cœur
uence, et vous connaîtrez quand vous m’aurez entendue qu’il faut vous aimer autant que je vous aime pour vous donner le chagr
quand vous m’aurez entendue qu’il faut vous aimer autant que je vous aime pour vous donner le chagrin que je vous donne, en
plus basses et les plus honteuses du monde, qu’il avait feint de vous aimer pour voir jusques où vous pourriez vous porter ;
lettre des mains, en lui promettant de la lui rendre ; mais qu’elle m’ aimait trop pour lui laisser une preuve si forte de mon
e voir, je tâchai d’oublier Sainville, et de m’accoutumer à voir et à aimer son rival : je crus avoir gagné ces deux points s
onnée, je ne puis rien sur Sainville ; vous savez qu’il ne m’a jamais aimée , et de votre propre confession il vous aime jusqu
avez qu’il ne m’a jamais aimée, et de votre propre confession il vous aime jusqu’à la fureur, ainsi mon intercession ne vous
’a dit qu’il n’y pouvait rien avoir de plus sage entre des gens qui s’ aiment , et que vous ne sortîtes point des bornes de la m
qui voulait vous épouser malgré la certitude où il était que vous en aimiez un autre. Après vous avoir dit tout ce que je vou
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
ns de sa sincérité. Elle était complaisante pour moi, parce qu’elle m’ aimait  ; mais elle était naturellement brusque. Je lui a
dant je voulais m’expliquer, et savoir ce que je devais devenir. Je l’ aimais trop pour rester longtemps dans l’incertitude, et
ne savait par quelle force elle avait été entraînée, qu’elle m’avait aimé dès le premier moment qu’elle m’avait vu, longtem
démarche, dont je crains d’avoir tout le temps de me repentir. Vous m’ aimez , vous me le dites, et je le crois ; je vous aime,
me repentir. Vous m’aimez, vous me le dites, et je le crois ; je vous aime , et je vous le dis, à quoi tout cela aboutira-t-i
vant de mon père, mais que tout au moins il nous était permis de nous aimer , de nous le dire, et de nous marier à son insu, p
ard du reste je ne m’en embarrasserais pas : mais vous cesseriez de m’ aimer , et c’est tout ce que j’appréhende, parce que je
u’à votre cœur, et sa perte me causerait un vrai désespoir. Si vous m’ aimiez encore, ce ne serait plus qu’un amour de bienséan
oique je fusse tourmenté par le peu de succès, j’étais certain d’être aimé . Les regards qu’elle me jetait de temps en temps,
irai à tout ce qu’il vous plaira ; et malheureuse pour malheureuse, j’ aime mieux vous sacrifier tout, je ne puis éviter ma d
des gens indifférents, mais de grande conséquence pour des gens qui s’ aiment . J’étudiai donc ma conduite tout le reste du carê
déclarai que c’était à moi qu’il s’agissait de rendre service. Que j’ aimais avec passion une fille que mon père ne consentira
le n’était pas riche, quoique de fort bonne maison. Que cette fille m’ aimait aussi ; mais qu’elle avait trop de vertu pour me
e des précautions contre vous-même. Il faut que cette demoiselle vous aime bien, pour se donner à vous avec si peu de sûreté
vous aime bien, pour se donner à vous avec si peu de sûreté ! Mais l’ aimerez -vous longtemps, vous ? Oui, répondis-je, et j’en
r de se brouiller avec Monsieur Des Prez, qu’elle craint et qu’elle n’ aime pas. Elle est encore choquée de son compliment, q
fait commettre la chaîne qui me lie avec une personne que je ne puis aimer , et dont l’esprit tout opposé au mien, fait de no
use, ne pouvait se lasser d’en parler avec mille exclamations. Elle l’ aima tellement dès ce moment-là, qu’il n’y a point de
oupant, mais bien loin d’en être fâché, il n’en fit que rire. Je vous aime mieux là que dans un couvent, me dit-il, prenez g
le en m’embrassant, voudrez-vous bien faire une démarche pour moi ? M’ aimez -vous encore ? Je vous aime plus que jamais, lui r
vous bien faire une démarche pour moi ? M’aimez-vous encore ? Je vous aime plus que jamais, lui répondis-je, et c’est parce
ous aime plus que jamais, lui répondis-je, et c’est parce que je vous aime , que je ne veux pas vous exposer à rien de fâcheu
tre hôtesse le lui chercherait sans qu’elle sortît. Cette femme qui l’ aimait jusques à la folie, s’offrit à la servir, et comm
nous dire qu’elle est la plus heureuse de toutes les femmes, qu’elle aime tous les jours Monsieur que voilà, de plus en plu
 : tiens-t’en à moi, tu ne peux pas mieux trouver. Soit, dit-il, je t’ aime toujours mieux que rien. Madame de Londé, son ama
t-elles dit, demanda Des Ronais, qu’elle vous a toujours parfaitement aimé  ? Elles ont voulu me le faire croire, répondit De
parti très avantageux qu’elle a refusé, et que Monsieur Dupuis, qui l’ aimait comme sa fille, voulait qu’elle prît. C’est le de
e sympathie, tant requise dans les unions. Quoi, vous ne l’avez point aimée , lui dit Des Ronais ? J’ai toujours eu pour elle,
s frères et sœurs, et d’un oncle et d’une tante, et de plus elle vous aime . Apprenez de moi, et de l’expérience, poursuivit-
avantageux pour un honnête homme d’épouser une honnête femme qu’il n’ aime pas, mais dont il est aimé, que d’en épouser une
homme d’épouser une honnête femme qu’il n’aime pas, mais dont il est aimé , que d’en épouser une qu’il aime, sans en être ai
e qu’il n’aime pas, mais dont il est aimé, que d’en épouser une qu’il aime , sans en être aimé. Le paradoxe est un peu fort ;
mais dont il est aimé, que d’en épouser une qu’il aime, sans en être aimé . Le paradoxe est un peu fort ; cependant l’affirm
et sa vertu, dont elle a donné des preuves solides, vous la feraient aimer , et vous donneraient dans votre domestique toute
ajouta-t-il, qu’il y ait au monde un mariage plus uni que le mien ; j’ aime ma femme plus que lorsque je l’ai épousée ; je su
je l’ai épousée ; je suis sûr, ou je crois pouvoir l’être, qu’elle m’ aime bien aussi… Oh[ !] Dame [ !] tais-toi, lui dit-il
sant à la compagnie, c’est cette union-là qui me fatigue quelquefois. Aimeriez -vous le désordre, lui demanda Madame de Londé ? V
de vous entendre dire en pleine compagnie comme Monsieur, que je vous aimerais trop. Voyez, ajouta Madame de Contamine en riant,
uver à redire. Il est certain, dit Des Frans, que soit que les femmes aiment leurs maris, ou qu’elles ne les aiment pas, elles
Frans, que soit que les femmes aiment leurs maris, ou qu’elles ne les aiment pas, elles sont… À l’autre, dit Madame de Contami
raité pour en parler affirmativement en bonne part. Je n’en ai jamais aimé qu’une, qui m’a trahi ; et je renoncerais au sexe
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
e femme, cela ne s’opposa point à notre amitié : au contraire il m’en aima davantage, parce que je lui devins nécessaire. Je
e le seul plaisir de la vie était d’avoir une maîtresse, et d’en être aimé . Je me moquais de sa morale, et m’en serais moqué
je me mis volontiers de la partie avec d’autant plus de plaisir qu’il aimait l’aînée de ces deux filles que nous allions voir,
allions voir, parce qu’il en parlait avec feu. Je n’avais jamais rien aimé , je la vis, j’en fus charmé, et en effet elle éta
it. Nous voyons l’original, dit Madame de Contamine, venez au fait. J’ aime dans une belle femme comme vous, Madame, reprit-i
’elles soient toutes deux religieuses, surtout elle, qu’il n’a jamais aimée , et que ma mère haïssait, parce qu’elle n’a jamai
ille complaisances qu’on voulait exiger d’elle. Je l’ai toujours fort aimée , et je suis sûr qu’elle m’aime bien ; mais que fa
exiger d’elle. Je l’ai toujours fort aimée, et je suis sûr qu’elle m’ aime bien ; mais que faire pour elle, puisque nous dép
ient à son jugement. Vous m’avez dit, et vous m’avez écrit que vous m’ aimiez  : je crois que vous dites aussi vrai que moi, qua
je crois que vous dites aussi vrai que moi, quand je dis que je vous aime . Je n’accepte point vos offres, on ne me presse p
injuste et violent. Je n’avais jamais vu d’homme capable de se faire aimer que mon frère. La nature et le devoir m’avaient d
uisement me parlent en votre faveur. L’amour-propre me dit que vous m’ aimez encore. Votre éloignement m’en veut désabuser, le
r, lequel croirai-je ? Je me rends à vos raisons. Je crois que vous m’ aimez  ; mais est-ce bien me le prouver, que d’aller de
ne, et je suis persuadé que si sa fille et moi ne nous fussions point aimés l’un l’autre, il aurait consenti à notre mariage.
une maîtresse traitée si cruellement, tous lui prêtaient la main et l’ aimaient . Je la voyais donc tous les jours, et tous les jo
urent l’affaire faite, elle ni moi ne le crurent pas. Il savait que j’ aimais sa fille, et qu’elle ne me haïssait pas, c’en fut
ous le troupeau réformé. Cela n’avait point empêché que Clémence ne m’ aimât , et que son frère n’eût été mon intime ami ; ce n
on y pratique étaient pour elle des vœux horribles. Elle avait si peu aimé cette vertu, que la mort de son quatrième mari, d
près l’aveu sincère que je lui ai fait de l’état de mon cœur, je vous aime trop pour être infidèle. J’ai été deux jours enfe
sentement de Monsieur de Bernay, qui est encore en vie, et que vous n’ aimez guère, de la manière dont vous venez d’en parler.
tout ce qui pourrait faire trembler un[e] autre. Si vous cessez de m’ aimer , je finirai moi-même mes malheurs. Je me punirai
du crime de mon père et du temps qui m’auront enlevé tout ce que vous aimiez . Je vais passer tout ce temps-là uniquement occup
r. Heureusement il avait été sergent dans ma compagnie, et comme il m’ aimait , il agit de cœur ; mais n’étant pas grand courrie
, tant pis ; mais ma femme n’ayant pas mérité ses duretés, je ne l’en aimerai pas moins. Eh ! pourquoi ne dirais-tu pas cela de
9 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
e avoir. Vous voyez par son portrait que je suis excusable de l’avoir aimée , jusques au point de tout hasarder pour elle. Les
de m’amener chez elle. Il m’en parla, et comme naturellement ceux qui aiment un art sont fort aises de trouver quelqu’un qui y
vais remarqué dans elle tant de bonnes qualités, que j’étais venu à l’ aimer trop pour mon repos. Il me paraissait qu’elle ne
, et que j’avais fait l’un et l’autre pour une fille que j’avais fort aimée . Je regardai Mademoiselle Fenouil dans ce moment,
ue de vous le déclarer, Monsieur, me dit-elle, il faut savoir si vous aimez avec sincérité la demoiselle que vous allez épous
e ; mais avant que de l’avoir vue, j’étais charmé par une autre que j’ aime de toute ma tendresse ; mais ma raison s’oppose a
La résolution est d’un véritable héros de roman, reprit-elle, vous m’ aimez et vous consentez d’en épouser une autre ; bien p
n épouser une autre ; bien plus encore, je comprends que si vous ne m’ aimiez point vous ne vous marieriez pas. Non, lui dis-je
mien, que je n’ai pu me flatter de surmonter un si grand obstacle. M’ aimez -vous autant que vous voulez me le faire croire, m
pas plus avantageux que celui de Mademoiselle Grandet, puisque vous m’ aimez , à ce que vous dites, et que vous n’avez pour ell
peu trop à contretemps pour être bien sincère. Je vois bien que vous aimez Mademoiselle Grandet, puisque vous recevez si mal
nt et en lui serrant les genoux (car elle voulait s’échapper) je vous aime avec toute l’ardeur dont un cœur vivement touché
mme de qualité, campagnard et très riche, qui commença par la voir, l’ aimer , et la demander. Il était sans contredit un des p
excusable. Tout mon rival qu’il était, je ne pus pas m’empêcher de l’ aimer et de l’estimer ; et peu s’en fallut même que je
tout d’un coup vous délivrer de vos inquiétudes, et me punir d’avoir aimé un homme qui ne m’a aimée que pour son seul plais
vrer de vos inquiétudes, et me punir d’avoir aimé un homme qui ne m’a aimée que pour son seul plaisir, sans attache à ma pers
ort bien ce qui lui était arrivé avec moi, et qui n’a pas laissé de l’ aimer de bonne foi. Elle a tout refusé, et celui-ci moi
ant point à Paris, je n’ai point voulu tenir de maison, et j’ai mieux aimé rester dans un couvent jusques à ce que vous fuss
mettre un laquais en sentinelle pour savoir où elle ira à la messe. S’ aimer après avoir été sept ans sans se voir ! dit Madem
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
es suivrais, malgré tout ce qu’on pourrait me dire. Que si elle avait aimé mon père pendant sa vie, et se souvenait de sa na
connaissais pas moi-même. Mon amour n’a point augmenté depuis ; je l’ aimai dès ce moment-là de toute ma tendresse : la civil
x n’avait pas affaibli mon amour ; à moi surtout, qui ai toute ma vie aimé la musique : j’y allai le lendemain, mais ce fut
nt le secret de son cœur. Enfin je me découvris ; je lui dis que je l’ aimais plus qu’on n’a jamais aimé, et la priai de me dir
in je me découvris ; je lui dis que je l’aimais plus qu’on n’a jamais aimé , et la priai de me dire à qui il fallait que je m
à l’épreuve de tout, et du temps ; et que l’aimant au point que je l’ aimais , je ne me repentirais jamais des engagements que
dre avec elle : qu’elle était la première personne que j’eusse jamais aimée , et qu’elle serait assurément la dernière. Je ne
ajouta-t-elle, adressez-vous en lieu plus avantageux : vous croyez m’ aimer , vous vous trompez : et je me tromperais moi-même
n ; et pour n’avoir point sujet de me haïr un jour plus que vous ne m’ aimez à présent, ne vous faites point honneur d’un atta
elle est trop longue pour m’en souvenir. On m’y disait que je croyais aimer une vestale et une fille de bonne famille, que l’
promis quelque autre chose qu’on pourrait savoir de lui, parce qu’il aimait fort le vin, et que quand il en était pris, il n’
rez pas besoin de suivre les conseils violents qu’on vous donne. J’ai aimé Silvie, si j’en disconvenais je ferais une impost
i demandez ; elle n’y consentira jamais, tout dût-il rester là : elle aime mieux vous ouvrir encore sa bourse. N’est-il pas
 C’est dommage que Garreau soit mort en prison ; on dit que vous vous aimiez tant, que vous vous seriez tenu compagnie jusqu’à
on innocence que parce que j’ai craint de vous perdre ; et si je vous aimais moins, vous n’auriez rien à me reprocher. Je jeta
perçue qu’il ne me haïssait pas : elle lui en parla. Il avoua qu’il m’ aimait , elle trouva que le parti me convenait, et l’auto
s, qui était bonne, se laissa fléchir aux prières de sa femme qu’elle aimait , et qu’outre cela c’était un ancien domestique qu
en celle de faire tout pendant sa vie, puisqu’elle le pouvait. Elle m’ aimait et ne voulut pas m’exposer après sa mort aux risq
tait qu’à votre seule délicatesse que je sacrifiais mon innocence ! J’ aimais mieux passer dans votre esprit pour la fille d’un
dis-je ? Oui, je vous congédie, dit-elle. Voyez à quel point je vous aime , puisque la peur de vous perdre m’oblige d’avoir
à se passer d’elle, y étant accoutumée dès son enfance, mais qu’elle aimait mieux passer par-dessus toutes ces considérations
z encore, interrompit-elle ; elle est toute dans vos intérêts et vous aime infiniment. Ce n’a été que la peur que j’ai eue q
de huit lieues. On ne peut rien de plus tendre que notre rencontre, j’ aimais jusqu’à la folie, et je croyais être aimé de même
re que notre rencontre, j’aimais jusqu’à la folie, et je croyais être aimé de même. Je lui dis que j’avais résolu de l’épous
l’amour que j’avais, de n’en point venir au sacrement ; quoique je l’ aimasse jusqu’à la fureur. Je me sentais en moi-même des
t vous, poursuivit-elle, et que je ne laisse point d’enfants, je vous aime trop pour vous laisser après moi dans la nécessit
aitement beaux et très riches ; mais non, pour me témoigner qu’elle n’ aimait que moi, qu’elle ne comptait que sur moi, et que
e puis l’exprimer. Pardonnez-moi mon absence, je me flatte que vous m’ aimez assez pour en partager la peine ; mais mon aimabl
m’en envoyer, et je fis bien. Je ne sais pourquoi ma mère n’a jamais aimé à garder d’argent chez elle. Je me suis douté que
u lit elle et moi, imaginez-vous le reste, entre deux personnes qui s’ aiment . Je passai huit jours avec elle sans sortir du to
s marquis du même nom, sous une promesse de mariage. Qu’ils s’étaient aimés de bonne foi et dans la résolution sincère de s’é
pos de la désabuser, n’en ayant pas de moyens certains, et j’ai mieux aimé conclure sans lui en parler, que de risquer à man
mme je vis qu’elle se douterait infailliblement de ce qui en était, j’ aimai mieux lui faire découvrir la vérité, que de lui l
qu’il s’offrait de m’en parler, et à me raccommoder avec Silvie que j’ aimais assurément encore ; et pour elle, poursuivit-il,
que j’aimais assurément encore ; et pour elle, poursuivit-il, elle l’ aime toujours : ainsi Madame, si vous voulez y donner
e tout d’un coup l’un pour l’autre dès le moment que nous nous étions aimés . La métamorphose à quoi je m’étais réduit, plutôt
z moi. Je lui sais bon gré de l’amour qu’elle a pour mon fils. Elle l’ aime , c’est son mari, elle ne fait à présent que son d
présent que son devoir ; et véritablement si elle ne l’avait pas bien aimé , elle ne lui aurait pas fait un présent si consid
e. J’avoue avec vous, qu’elle l’a acheté tout ce qu’il peut valoir. J’ aime sa générosité, j’aime la vertu et la force qu’ell
qu’elle l’a acheté tout ce qu’il peut valoir. J’aime sa générosité, j’ aime la vertu et la force qu’elle a eue de lui tout sa
la principale est la crainte que j’ai que tu ne vinsses à cesser de m’ aimer  ; et cela arriverait infailliblement, parce que l
m’y faisant mépriser, je verrais ton amour s’évanouir, parce qu’on n’ aime pas longtemps l’objet du mépris des autres. Je m’
rfaitement bien mise, surtout en linge, en point et en bijoux qu’elle aimait  ; que ces bijoux en assez grande quantité étaient
t riche, les galants à louer la jugèrent digne de leurs soins. Elle n’ aimait pas la cohue ; ainsi elle se retrancha dans une c
que Monsieur Dupuis. Je remarquai avec plaisir que Silvie se faisait aimer de tout le monde. Je remarquai sans inquiétude le
ssé que je ne suis. Tout cela fut cause que je rompis le marché, et j’ aimai mieux en acheter une dans la Maison du Roi, parei
que cet épanchement de cœur qui l’avait tant de fois assurée que je l’ aimais . Dans quel état étais-je, grand Dieu ! Je vis le
: que mon intention était de m’établir en province ; et que si elle m’ aimait autant qu’elle me l’avait tant de fois dit, elle
lles, et enfin tout ce qui pouvait la parer, et que je savais qu’elle aimait . Je la fis revêtir à sa manière ordinaire, et la
mais j’en crois mon honneur. Comment me seriez-vous fidèle ; comment aimeriez -vous votre persécuteur ? Vous qui m’avez lâchemen
fidélité, du moins on ne me ferait pas plaisir de m’en avertir : je l’ aime autant que vous aimiez Silvie, pour le moins ; ma
ne me ferait pas plaisir de m’en avertir : je l’aime autant que vous aimiez Silvie, pour le moins ; mais si je la trouvais su
e dans un couvent, à Gallouin. Si je n’étais pas persuadée que vous m’ aimez autant qu’on puisse aimer, je ne vous tirerais pa
uin. Si je n’étais pas persuadée que vous m’aimez autant qu’on puisse aimer , je ne vous tirerais pas de l’inquiétude où vous
tre faveur ? Un homme d’un bien plus grand mérite que le vôtre, que j’ aimais autant qu’on peut aimer, a bien plus vivement att
n bien plus grand mérite que le vôtre, que j’aimais autant qu’on peut aimer , a bien plus vivement attaqué ma vertu que vous.
11 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
ntageux à un honnête homme d’épouser une femme vertueuse, dont il est aimé , et qu’il n’aime pas, que d’en épouser une qu’il
ête homme d’épouser une femme vertueuse, dont il est aimé, et qu’il n’ aime pas, que d’en épouser une qu’il aime, et dont il
se, dont il est aimé, et qu’il n’aime pas, que d’en épouser une qu’il aime , et dont il n’est point aimé, offrent quelque cho
l n’aime pas, que d’en épouser une qu’il aime, et dont il n’est point aimé , offrent quelque chose digne de curiosité. Quoi q
mille, tant garçons que filles. Cela est commode pour les mères qui s’ aiment , et qui voudraient que leurs enfants restassent t
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
ais bien la vue de l’aimable Provençale qu’il n’avait pu s’empêcher d’ aimer avec toute l’ardeur et la sincérité possible. Il
e, elle voulut s’assurer de sa constance avant que de se résoudre à l’ aimer tout de bon. Elle lui fit connaître ces soupçons
r, puisqu’en même temps qu’il la sacrifiait, et lui disait qu’il ne l’ aimait plus, il lui faisait réparation des sentiments in
ent pas toujours été si bons amis qu’ils étaient parce qu’ils avaient aimé la même maîtresse à Gironne, que pourtant malgré
, dont elle était sœur ; et comme ils s’étaient toujours parfaitement aimés , elle ne doutait pas qu’il ne fît en sa faveur to
13 (1721) Mémoires
eines et les chagrins dont j’ai été accablé par ma faute. 5. Ceux qui aiment l’Histoire pourront trouver ici beaucoup d’endroi
nçassent au revenu de leur bien qui avait été saisi, et ils ont mieux aimé tout abandonner plutôt que d’avoir la conscience
l vient des flatteurs. Certainement c’était son plus grand vice que d’ aimer la flatterie, l’adulation et l’encens. Tout le mo
crainte qu’il avait de leurs maximes et de leur politique. Il ne les aimait point, au contraire il les haïssait au fond du cœ
demanda M. de Grammont. — C’est, lui répondit le Roi, Calcondille. J’ aime à voir, ajouta-t-il, que le pouvoir arbitraire es
de celui de Dieu. Qu’en dites-vous, M. de Grammont ? ajouta-t-il. — J’ aime à voir, répondit-il, que Votre Majesté s’occupe à
teurs. 18. En effet il a toujours paru que tous les prélats ont mieux aimé risquer d’offenser Dieu, supposé qu’ils ne l’aien
tout le mal aux autres. Mais il n’en est pas de même des Anglais. Ils aiment leur roi tant qu’il n’attaque point leur religion
s cœurs et la conscience ? Enfin pour faire du chagrin à Louis XIV, n’ aima-t -il pas mieux prématurer l’âge du prince Clément d
à pied ayant avec elle tant de chevaux et de carrosses. La Reine, qui aima sa naïveté, la satisfit sur tout, et lui dit que
mide, et peu porté aux grandes actions. On a dit du premier qu’i[l] n’ aimait que le bruit des armes... Jésus-Christ né de pau
cardinal mourant goûta sa morale, mais il ne voulut pas la suivre, et aimait mieux se damner que de ne pas laisser ses neveux
moissons où leurs coureurs purent s’étendre. 119. Les Jésuites, qui n’ aiment point à perdre, et qui voyaient leur maison expos
les et leur fit boire copieusement de l’eau de vie, qui est ce qu’ils aiment le plus ; et lorsqu’il les vit dans l’état qu’il
orta de ce papier. Le Roi le montra à M. Colbert qui comme j’ai dit n’ aimait point les réprimandes, et qui outre cela était pr
faire parce que ces bans n’étaient point contrôlés. Le savetier, qui aimait mieux mettre son argent à la gobine (ce fut son t
s bans. — C’est de l’argent qui [sic] t’en va coûter, lui dis-je. — J’ aimerais mieux, reprit-il, le jeter dans la rivière que d’
payant le contrôle de tes bans. — C’est, répondit-il, que j’ai mieux aimé en faire la gobine que de me coucher à jeun. — Ma
ui eût été très difficile de faire un faux pas sans être découvert. J’ aime mieux croire que cette droiture venait de son pro
e M. Picon, père de M. d’Andrezelle qui a été intendant en Italie. Il aimait à boire, c’était son unique défaut ; du reste l’e
i bien renfermer qu’elle ne paraîtrait plus dans le monde. Le dauphin aimait cette fille, qui n’était que simple fille d’un ca
n nommé Hubert, fils du receveur général des finances de Soissons. Il aimait Monseigneur, et voulut rester dans sa chambre quo
pareille visite aurait pu faire, et pour assurer mieux sa vengeance, aima mieux aller lui-même à Versailles, et voir le pri
la priait pourtant de ne se pas exposer mal à propos, et que le Roi n’ aimait pas qu’on l’importunât. — Je ne lui ai jamais rie
-Etat, bourgeois et autres, parce qu’il est impossible d’estimer et d’ aimer un homme dont on entend dire toujours du mal. Il
85. Il n’avait là-dessus rien de commun avec Louis, qui non seulement aimait jusques à la plus basse flatterie, mais aussi tém
quoique les parties ne se haïssent pas ; mais le président de Mesmes aimait les richesses, et mesurait tout le monde à son au
ousant cette fille. Il était bien fait de sa personne, et tous deux s’ aimèrent de bonne foi. Il en parla à Madame Deschiens qui
dont les noms cadrassent à son extrait baptistaire. Comme cette fille aimait son amant, et qu’elle aurait voulu que la cérémon
l de France, mais tous les marins disaient que c’était le bâtard bien aimé du cotillon. J’ai été vingt-quatre ans dans la ma
is s’ils sont plus braves avec les femmes, mais je vois bien qu’ils n’ aiment pas le tête-à-tête. Et en effet il nous fut impos
eurs souverains, rendent justice à leurs ennemis, les estiment et les aiment . 238. Ce combat de mer a été le plus malheureux d
a pas. Il était aussi laborieux qu’un Gascon peut l’être. Le ministre aimait les gens de ce caractère, parce qu’il était lui-m
iter les gens qu’ils y mènent, à s’en faire en même temps craindre et aimer . Ils réussiront au premier s’ils savent à propos
des autres sauvages, ils s’en feront certainement considérer et même aimer pourvu qu’on agisse avec eux avec bonne foi et sa
seulement que ce procureur, semblable aux autres de son métier, qui n’ aiment pas les assiduités des officiers auprès de leurs
olus sans peine, et même avec plaisir, à retourner dans un pays que j’ aimais , et où certainement je n’étais point haï. Et j’y
out le monde ; et qu’il valait mieux pour lui épouser une femme qu’il aimât et dont il fût aimé, et qui lui dût toute sa fort
il valait mieux pour lui épouser une femme qu’il aimât et dont il fût aimé , et qui lui dût toute sa fortune, que de rester c
quelle manière ils eurent leur revange [sic]. J’ai dit que La Boulaye aimait la joie, et que son attache aux plaisirs avait ca
moi. Il n’a pas osé s’exposer à retourner dans sa patrie. Il a mieux aimé rester à Baston avec les Anglais, chez lesquels j
soit entre eux par le sang et la religion, ces Français de l’Acadie n’ aiment mieux obéir à des gens qui connaissent parfaiteme
ortune l’ait conduit par la main. Louis XIV sur toutes sortes de jeux aimait celui du billard. La personne qui lui servait de
ise Foi, l’Imposture, Sont à présent de gros seigneurs ; Gens qu’on n’ aime ni qu’on m’estime ; En un mot ce sont les traitan
sans nous connaître. Dont l’intérêt seul est le maître. Nous ne nous aimons tous que par rapport à lui, Et quand cet intérêt
mmes venus, Nous ne pourrons jamais nous résoudre à rien rendre. Nous aimons mieux nous laisser pendre. Choisissez qui de nous
commencé à le turlupiner ne s’arrêteraient pas en si beau chemin, il aima mieux payer tout d’un coup que s’exposer à de nou
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
e. Pénétré du regret de la mort d’une épouse qu’il avait parfaitement aimée , il ne voulut plus se marier et borna son plaisir
jà fort ample. Elle devint une puissante héritière, et son père qui l’ aimait autant qu’elle était aimable, songea sérieusement
i plaire, et y réussit ; mais comme il était d’une Maison que Cléon n’ aimait pas, ou plutôt parce qu’il n’avait pas un bien ég
en fait et d’un vrai mérite, en un mot à un homme capable de se faire aimer de tout autre que d’un cœur prévenu. L’amour dont
it entièrement persuadé que tout son cœur était à lui, qu’il en était aimé , mais qu’elle n’en était pas moins perdue pour lu
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
équence les vissent mal mises comme elles étaient. Mais Cid Ruy Gomez aime mieux croire charitablement que ce fut en bon pèr
bon parti, ou plutôt attacherait plus fortement à elle un homme qui l’ aimait et qu’elle ne haïssait pas. Cet homme était le ne
abit tout neuf. — Eh non, non, j’ai été trop bien étrillé en enfer, j’ aime mieux porter ma peau sur mon col en paradis comme
 En bonne foi, Madame, dit Thérèse, vous êtes bien instruite. Oui, il aime à boire, et moi aussi un peu ; mais j’y suis forc
16 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
eveu du grand et fameux M. du Quesne, lieutenant général, qui a mieux aimé renoncer au service et aux honneurs du bâton de m
as servi à l’avancement de leur fortune ; parce que le roi n’a jamais aimé les gens de ce caractère, et qu’il a toujours vou
l a de l’esprit infiniment, beaucoup de service, et bonne mémoire. Il aime aussi bien que M. Hurtain à boire le petit coup :
nte que M. le comte d’Estrées fit en Irlande, l’estime beaucoup, et l’ aime . Cela seul fait son éloge. Notre commandant n’est
ait point mon oreille, et ne rafraîchirait point mon gosier, que je n’ aime point à sentir altéré. Me proposant d’écrire tous
e nous avions fait. Il en eut une joie d’autant plus sensible qu’il n’ aimait point le seigneur Albus, parce qu’il le regardait
l, qui pourtant subsistait sur son armement, parce que M. de Ferville aimait mieux que ses matelots et le reste mangeassent de
etât. Quand il y en aurait, je ne lui en donnerais pas une once, et j’ aimerais mieux le faire effectivement jeter ; quoique ce q
des premiers intéressés dans la Compagnie de Guinée, qu’il a toujours aime la marine, qu’il a fait plusieurs voyages de long
ître valet, et plusieurs autres, dont aucun ne l’avertit, tant il est aimé  ; et on ne parla de rien pendant la journée ; et
connaître les îles Canaries, d’où vient le vin que tous les Européens aiment tant, et dont les dames françaises font de si bon
rit avec autant de tranquillité que dans une chambre. Pour moi, qui n’ aime point le jeu, M. Hurtain et M. de La Chassée me v
aboureur une abondante moisson. Voilà comme je conçois la grâce, et j’ aime beaucoup mieux être sauvé par la grâce de Dieu qu
seulement comme Français, mais aussi parce qu’un autre d’entre eux m’ aimait . On va voir comment cet abbé s’acquitta de son di
bon droit nommer les deux premiers hommes de la mer, s’estimaient, s’ aimaient et se craignaient l’un l’autre, fortement convain
peut voir par là que, quoique je ne haïsse pas le fruit de Noé, je n’ aime ni n’estime ceux qui en prennent avec trop d’excè
udra l’appeler. M.de Pressac, lieutenant, nous joignit ; et cet homme aima mieux s’amuser à jaser avec nous, et boire un cou
qui sont sur son bord étaient restés à la Vinate. Tous ces gens-là n’ aiment point à jeûner : tout au contraire, ils se fient
bon enfant, et ne faisait la campagne qu’à cause de M. Hurtain, qui l’ aimait et voulait en faire un bon pilote. Il s’attachait
Lubère et Céberet. Il n’avait que vingt-trois ans, natif de Lyon. Il aimait à boire : mais je ne crois pas que ce soit le vin
aves. Qu’il l’avait été quatre ans ; que son patron, qui paraissait l’ aimer n’avait jamais voulu le vendre ; et que lui avait
ssait l’aimer n’avait jamais voulu le vendre ; et que lui avait mieux aimé souffrir les peines d’une longue et dure servitud
re était haï de l’équipage, qui n’obéit jamais bien à un chef qu’il n’ aime pas, et qu’il n’estime point : qu’il ne connaissa
us trois. Je lui ai dit que M. de La Chassée ne serait pas de trop. J’ aime à voir que tu te souviens de tes amis, m’a-t-il d
ier de Chaumont et à lui, qui les empêchait de se dépouiller ; qu’ils aimaient mieux suer que de donner à connaître qu’ils étaie
Auberville, le lieutenant du Gaillard, et M. du Mont que M. du Quesne aime . Cela était sur la dunette. La seconde, dans la g
Du vendredi 26 mai 1690 Toujours beau temps, et bon vent : j’en aime la battologie. Le froid se fait sentir : on passe
int sur les droits de celui ou celle qui est choisi ; que ces animaux aiment avec attache, et qu’un singe s’était fait tuer en
squ’il voyait la douceur dans laquelle vivait un homme qui se faisait aimer . Il a fort bien pris la chose : et, connaissant q
s sont d’un gris blanc, comme le ventre d’une tourterelle, ou si on l’ aime mieux gris de perle. Je ne les connais point, n’e
n ne doit regarder les belles, Que comme on voit d’aimables fleurs. J’ aime les roses nouvelles : J’aime à les voir s’embelli
, Que comme on voit d’aimables fleurs. J’aime les roses nouvelles : J’ aime à les voir s’embellir. Sans leurs épines cruelles
uvelles : J’aime à les voir s’embellir. Sans leurs épines cruelles, J’ aimerais à les cueillir. Quels écarts je fais ! J’en roug
e étant à plus de trois lieues de nous sous le vent, nous avons mieux aimé abandonner notre ancre que notre armée. Nous somm
sauver, il n’aurait jamais mis le feu à son vaisseau, et aurait mieux aimé se rendre que de périr lui-même. La fortune nous
r d’une extrémité à l’autre. Autant nous le méprisions, autant nous l’ aimons  : ou bien, plutôt, comme dit M. de La Chassée, c’
s bien incertains, puisque les plus expérimentés en sont les dupes. J’ aimerais mieux dire que les cartes sont fausses. Ne verra-
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »
mpense. —  Eh pardi, reprit Sancho, Parafaragaramus est bon homme, il aime à rire et à boire, et je l’aime à cause de cela.
ho, Parafaragaramus est bon homme, il aime à rire et à boire, et je l’ aime à cause de cela. Mais, Monsieur, poursuivit-il, i
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
ôta ses maisons, ses troupeaux, ses enfants ; en un mot tout ce qu’il aimait et lui donnait de la satisfaction ; mais il avait
d Ruy Gomez croit que c’est celle d’Angélique, qui fut tout d’un coup aimée de Roland, comme elle aima depuis tout d’un coup
celle d’Angélique, qui fut tout d’un coup aimée de Roland, comme elle aima depuis tout d’un coup le beau Médor. Il la représ
19 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
d’un amour tendre & désintéressé, qui n’a pour objet que ce qu’il aime . Troisièmement, il faut qu’elle persévère ; lui é
veux point dire qu’il fasse ces sortes de contretemps de lui-même : j’ aime mieux en rejeter la faute sur le peu de concorde
épousseté celui-ci a si bien fait son devoir à ma fantaisie, moi qui aime les voleurs de tout mon cœur, que je me suis cru
ncore au lit. Tout le monde en est fâché, car il est à présent autant aimé qu’il était autrefois haï. C’est beaucoup dire.
ce que le commandeur, qui est un véritable père des matelots, a mieux aimé faire depuis longtemps très pauvre chère que d’ex
ne. Aussi, lui & ceux qui ont soin d’eux, en sont-ils bénis &  aimés . En mon particulier, j’ai eu le malheur de tomber
fis pas plus de cent pas que je vis les feux du Mantelan, où, si on l’ aime mieux, les fenêtres éclairées de chandelles. Je r
s n’en ont pris aucune & n’ont point voulu en manger, ayant mieux aimé se passer de riz & de poisson que d’user d’un
égrades que depuis que nous en sommes partis. Si le commandeur, qui n’ aime guère ni M. Joyeux, ni les autres, s’était aperçu
navigateurs : c’est le scorbut, maladie très dangereuse. Quoique je n’ aime ni la médecine ni la pharmacie, & encore moin
ie de l’ancien royaume de Bengale. C’est une grande anse, ou, si on l’ aime mieux, un golfe où se viennent perdre dans la mer
ogol : tant il est vrai que, par toute terre, les gens de distinction aiment à être proches de leurs princes. Il n’y a pas lon
toires & de sa grandeur dame & de la modération d’avoir mieux aimé accorder & prescrire la paix à ses ennemis qu
hissait en payant ces denrées, enrichissait ses troupes, s’en faisait aimer , & n’était à charge qu’à son ennemi à à ses s
ur lui, avait violé sa sœur & enlevé une jeune Circassienne qu il aimait & qu il voulait épouser ; qu’Aureng-Zeb avait
is & les Anglais, tout hérétiques que sont ceux-ci, qui ont mieux aimé abandonner leur négoce & les établissements q
u que de beauté & d’esprit. La voir, l’admirer, en être charmé, l’ aimer , se déclarer, avoir son consentement, la demander
il a en vous ; mais aussi parce que la matière le mérite, & qu’il aime le commerce ; persuadé, aussi bien que feu M. Col
me gens qui ne peuvent vivre en repos avec qui que ce soit, & qui aiment mieux se faire la guerre les uns aux autres que d
Indiens en général de notre religion, parce que naturellement l’homme aime à être prêché d’exemple, & qu’ils ne remarque
r ; &, en effet, lorsqu’ils ont été subjugués, ils ont tous mieux aimé croire, ou faire semblant de croire, des impostur
éfinition : gens rassemblés sans se connaître… Vivant ensemble sans s’ aimer … Se quittant sans se regretter… Se trahissant par
is, je sais bien que les moines d’Espagne ne valent rien, & que j’ aimerais mieux parler devant eux du diable, d’une putain o
us marierai ensemble. Le pauvre pater, tout défait et confus, a mieux aimé qu’il lui en coûtât trois flacons de sa cave, que
ence de M. du Quesne. Qu’il croyait que M. de Porrières, sur ce pied, aimerait mieux être commandé par tout autre que par M. d’A
e plaisait, il n’était point façonnier, il avait le mot pour rire, il aimait à boire la gouttelette, en un mot j’étais fâché q
jeté le froc au diable, qui en disent des choses horribles, & qui aiment mieux vivre malheureux & misérables en Anglet
ir ; mais si ce sont des Anglais, je tâcherai de ne pas périr seul. J’ aimerais mieux être vingt fois pris par les Algériens que
ent elle se défit de quelques soupçons qu’elle avait eus, mais elle l’ aima jusqu’à en faire son bras droit. Elle ne passait
tromper en officiers qu’il emploie, l’a envoyé ici vice-roi. Il y est aimé & estimé des Français, & craint des ennem
sprit tourné comme celui de Fanchon ; c’est ce qui fait que Fanchon l’ aime  : & elle la souffre chez elle, parce que sa r
nce de Vallière rompait ses mesures : &, comme naturellement on n’ aime point ceux qui servent d’obstacle, elle vint à le
point ceux qui servent d’obstacle, elle vint à le haïr autant qu’elle aimait Bernard ; ce qui est beaucoup dire. Leurs rendez-
sit de tout & qu’il lui dit ce qu’elle devait faire. Comme elle n’ aime pas Vallière, elle se fit par avance un plaisir d
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
les enchanteurs qui l’ont persécutée sans doute à cause qu’elle vous aime , l’ont traitée avec la dernière rigueur, elle est
que vive. Est-il possible que vous ne vengerez pas une fille qui vous aime tant ? — Madame, répondit Don Quichotte avec un a
en qu’il suffisait pour perdre une fille de lui dire une fois qu’on l’ aime , parce qu’après cela le diable le lui répète sans
21 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
mains avant que de toucher ce sacré mémorial de notre rédemption, et aima mieux s’amuser à jaser avec moi qui ne le quittai
ul la confidence qu’ils partageaient. C’est un honnête homme : vous l’ aimeriez si vous le connaissiez et cela sera, car il ira à
a point d’animal qui ne tende à la propagation de son espèce et qui n’ aime ses petits. On a raison pour le premier, mais la
exprimer, c’était un fort honnête homme, qui me faisait la grâce de m’ aimer . Je le connaissais il y a plus de six ans. Je per
c’est une consolation pour moi, après avoir perdu un capitaine que j’ aimais et qui m’aimait, d’en trouver un avec qui vraisem
lation pour moi, après avoir perdu un capitaine que j’aimais et qui m’ aimait , d’en trouver un avec qui vraisemblablement je vi
pas mal. Du lundi 24e. [avril] Monsieur de Porrières me paraît aimer la paix et la concorde entre ses officiers, et a
al : je ne m’aperçois point d’avoir d’ennemis, et je tâche à me faire aimer de tout le monde l’intérêt de mon emploi à part.
e Monsieur le Commandeur, qui est effectivement le père des matelots, aime mieux se priver de son nécessaire que de voir son
et je suis persuadé que Monsieur Du Quesne aimant l’ordre comme il l’ aime , s’il avait prévu les enchères que les Français o
us de trois lieues de nous sous le vent qui est bon, nous avons mieux aimé laisser notre ancre que de nous exposer à perdre
re que Monsieur Joyeux fasse ces sortes de contretemps de lui-même, j’ aime mieux en rejeter la faute sur le peu de concorde
jours dénié. Enfin le sergent qui est un fort honnête garçon et que j’ aime à cause de cela, a fait en sorte de découvrir tou
Pour moi, qui regarde les fripons avec des yeux pitoyables et qui les aime de tout mon cœur, j’ai donné au matelot qui a si
ous ne sommes point au pareil état, Monsieur de Porrières ayant mieux aimé faire pauvre chère que d’exposer son équipage à m
s qu’il est constant que les gens de ce pays-ci n’en mangent point et aiment mieux se passer de riz et de poisson sec, que d’u
sa vie, l’a laissé en repos. Il est mort roi paisible et tranquille, aimé de ses sujets, craint et redouté du Mogol qui éta
d’Eragny qui lui a succédé dans le généralat, a déjà la réputation d’ aimer la justice et le peuple confié à son gouvernement
en du tout dans un pays chaud ; pour moi j’en suis à couvert car je n’ aime ni douceur ni sucrerie. Monsr. Ranché, secrétaire
on et qui est mort aujourd’hui. Je le regrette parce qu’outre qu’il m’ aimait il était fort honnête homme. Du mercredi 18. [
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
le corps. L’autre voyant qu’il n’y avait point de quartier à espérer, aima mieux se faire tuer que de se rendre, et se batti
êcher de parler selon son naturel glouton. Tenez, Monsieur, dit-il, j’ aime mieux cet argent-là que tous les gouvernements du
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
il ne faut pas s’étonner si notre chevalier, qui n’avait jamais rien aimé , s’était trouvé sensible, surtout ayant le cœur p
ui rendre visite, et qu’il était naturel de vouloir plaire à ce qu’on aime , il s’était laissé accommoder plus magnifiquement
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
se intention recevra vingt coups de bâton sur ses épaules, si mieux n’ aime renoncer à toute propriété sur la bourse, ce que
cho ne parle point contre les femmes par malice ; le bon seigneur les aime autant et plus que les autres. Je ne ressemblerai
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
xion à ce que je viens de te dire, et rends-toi sage à l’avenir. Je t’ aime trop pour rendre ton déshonneur public ; retourne
ette pauvre désolée avait appelé plus de cent fois son fidèle et bien aimé chevalier Don Quichotte à son secours, et que c’é
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
ncho, un chevalier amoureux n’a qu’à boire de cette eau pour cesser d’ aimer  ? — Rien n’est plus certain, reprit Don Quichotte
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
ins avec le valet de Deshayes. Ce valet était un officier déguisé qui aimait Silvie depuis longtemps, et qui croyant, comme be
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
toujours assez pour punir le soin que tu prends de ta carcasse. Je n’ aime pas le bruit, ajouta-t-il d’un ton sévère, et en
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