re LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. Après cela
Sancho
voulut ramasser l’autre bourse qui était à terre
saisit promptement, et s’adressant à Pluton il lui demanda audience.
Sancho
se jeta à corps perdu sur le démon ; mais celui-c
rès dans tes défenses. Le lutin prit donc la parole, et l’adressant à
Sancho
lui-même : Je ne veux, lui dit-il, pour témoin de
vais mettre tout le corps en lanières et en charpie avec mes griffes.
Sancho
fut bien étonné qu’on lui demandât la restitution
l’accusation qui vient d’être intentée par Plutus contre le chevalier
Sancho
. Son étonnement ne lui permet pas d’ouvrir la bou
Cardénio ; ainsi Cardénio a pu en disposer. Il a su que le chevalier
Sancho
l’avait trouvé, et puisqu’il ne lui a pas redeman
par conséquent la propriété de cette bourse, qui a été transportée à
Sancho
, rectifie ce qui paraît criminel dans le commence
, Plutus condamné à lui rendre et restituer sa bourse, et aux dépens.
Sancho
fut rassuré par un si beau plaidoyer, et voulut y
e les avocats font au barreau, un mot de réplique, et l’ayant obtenu,
Sancho
fut obligé de se taire. Je conviens, dit Plutus,
taire. Je conviens, dit Plutus, que l’argent appartient au chevalier
Sancho
, puisque le sage Parafaragaramus dit que Cardénio
demande justice. Les juges imposèrent silence à Parafaragaramus et à
Sancho
qui voulaient parler, et Minos ayant été aux opin
rrêt en ces termes : La Cour a ordonné que Plutus rendra au chevalier
Sancho
la bourse et l’argent qu’elle renferme, et que pr
renferme, et que préalablement avant la restitution d’icelle, icelui
Sancho
pour punition de sa mauvaise intention recevra vi
on choix et option sans déplacer, dépens compensés. Pardi bon, reprit
Sancho
après cette belle décision, j’ai eu vingt-quatre
bien dépensé, il ne faut point de bourse pour le serrer, et cependant
Sancho
a bon dos, il est battu et paie l’amende ; ainsi
Il a raison, interrompit Minos, nous avons eu tort d’imposer au seul
Sancho
une punition qui doit être commune à sa femme et
tre. Ils retournèrent aux opinions, après quoi Minos prononça ordre à
Sancho
de donner à sa femme douze coups de bâton bien ap
ce que l’un recevait devait être au profit de l’autre. Non, non, dit
Sancho
quod gripsi gripsi, quand elle a bien bu je ne la
a part ; on m’a donné un chapon, je lui rendrai une poule. Après cela
Sancho
ayant été lâché reprit sa bourse avec tant de joi
’il y avait encore dans le monde deux hommes de l’humeur du chevalier
Sancho
, qui à tout moment disait pis que rage des femmes
le monde assez de femmes de vertu qui rebutaient les hommes, sans que
Sancho
voulût mettre les hommes sur le pied de rebuter l
re tenter par d’autres, ni leur fournir les occasions d’être tentées.
Sancho
qui n’avait jamais cru qu’on eût dû lui faire un
d’ailleurs il ne suffit pas au démon Molieros d’accuser le chevalier
Sancho
, il faut qu’il le convainque, qu’il montre quelqu
i je le défie, et c’est ce qu’il ne peut pas faire, parce qu’en effet
Sancho
n’a fait que perdre sa morale ; et comment ne la
cela, poursuivit un démon qui n’avait pas encore parlé, le chevalier
Sancho
ne parle point contre les femmes par malice ; le
plus, puisqu’ici la volonté est punie aussi bien que l’action, et que
Sancho
en voulant déshonorer cette fille, l’a déshonorée
s ce temps-là elle lui a toujours fait la mine. Ai-je menti, dit-il à
Sancho
en le regardant, ce que je dis n’est-il pas vrai
ancho en le regardant, ce que je dis n’est-il pas vrai ? — Pardi, dit
Sancho
, ce diable-là tient un registre bien exact de ce
ble. La Cour est assez instruite du fait dont il s’agit. Le chevalier
Sancho
t’a rompu en visière, poursuivit-il s’adressant à
peine, et nous l’en tenons absous. Après cela il arrêta un moment, et
Sancho
qui croyait en être quitte prit ce temps-là pour
Après quoi il fit signe aux démons qui étaient toujours restés proche
Sancho
, de se saisir de lui. Ils le prirent donc encore,
t capable de faire crever un cheval, et qui fut aussi plus sensible à
Sancho
que tout ce qu’il avait encore souffert. Les yeux
ustice suivant votre équité et votre prudence ordinaire. On demanda à
Sancho
s’il avait quelque chose à dire, et son silence a
t reproché étant fait à une fille, la Cour ordonnait que la bouche de
Sancho
serait frappée de douze coups de poing appliqués
s’en défendre, mais on les y obligea sous peine de rester enchantées.
Sancho
fut donc retiré de la balustrade, et porté par le
nda s’il y avait encore quelqu’un qui eût quelque chose à reprocher à
Sancho
et aux autres, et tout le monde ayant gardé le si
ayant gardé le silence, il les déclara tous innocents, et ordonna que
Sancho
fût vêtu d’une robe purifiée. Là-dessus Minos pré
; enfin ils croyaient être effectivement dans un palais enchanté, et
Sancho
n’aurait pas cru sortir de l’enfer si son corps,
tit huit avec Parafaragaramus qui se chargea du soin de les conduire.
Sancho
voulait les suivre, mais le sage enchanteur lui o
Chapitre XLVI. Pourquoi
Sancho
perdit ses armes enchantées, et du terrible comba
rût s’en défendre. Cette partie avait été faite et liée exprès devant
Sancho
, afin qu’il ne crût pas que ce fût un rendez-vous
grenier qu’il enleva, il y descendit ; il attacha toutes les armes de
Sancho
pièce par pièce avec de la ficelle qui répondait
en les enlevant, il mit du coton où il en fallait pour les soutenir.
Sancho
s’étant retiré le soir, et voyant ses armes dans
renier, et sans faire le moindre bruit, enleva les armes du chevalier
Sancho
. Ce coup étant fait, il alla avec les Espagnols e
mes que je t’ai données, et je te les laisse ; mais pour le chevalier
Sancho
, je suis animé contre lui, pour avoir touché des
rdre les siennes et d’acquérir ma haine pour toujours : vois, indigne
Sancho
, quel malheur ton imprudence t’attire ; souviens-
Cid Ruy Gomez fait ici une grande digression sur l’état où se trouva
Sancho
après ces terribles menaces et sur l’inconstance
d’autre peine que celle d’un combat. — Mardi, Monsieur, lui répondit
Sancho
, vous parlez toujours le mieux du monde, vous n’a
le ramènerait en peu de temps ; et cet homme étant sorti, il revint à
Sancho
, et lui remit le cœur au ventre le mieux qu’il pu
r l’aventure. Cid Ruy Gomez assure, que ce fut plutôt le désespoir de
Sancho
, qui le détermina à se faire assommer, que les ex
uvèrent qui allait à pied en se promenant. Notre héros était armé, et
Sancho
désarmé voulait passer sans rien dire ; mais la d
Don Quichotte, vous ne voyez pas les armes et le cheval du chevalier
Sancho
pendus à un arbre, et un enchanteur au pied qui l
ondirent-ils tous presque en même temps. — Je les vois bien moi, dit
Sancho
, mort-non-diable, et il faut que je les aie. Il e
qu’on en met aux enfants qui louchent pour leur redresser la vue, et
Sancho
croyait que c’était ses yeux qui lui sortaient de
s étaient pendues, et n’avait point du tout branlé, que lorsqu’il vit
Sancho
venir à lui. Pour lors il fit une démarche de son
r, telle qu’on peint celle d’Hercule. Cet objet terrible avait arrêté
Sancho
tout court. Ruy Gomez croit, mais il ne l’assure
de l’aider de ses conseils, c’est pourquoi il lui cria : Courage, ami
Sancho
, avance toujours, évite le premier coup, et la vi
arbre, et qui est un géant monstrueux. Pour lors l’enchanteur vint à
Sancho
comme pour l’assommer avec sa massue qu’il releva
bras invincible ; mais en effet pour l’empêcher d’aller au secours de
Sancho
, s’il l’eût entrepris, et qu’il eût oublié les or
repris, et qu’il eût oublié les ordres de Parafara-garamus. Cependant
Sancho
plus mort que vif, était presque prêt de fuir, et
en arrière. Toutes ces fusées éclatant tout d’un coup, firent faire à
Sancho
un second saut épouvantable, avec des hurlements
garamus, qui avait ordre de se laisser vaincre, lui faisant beau jeu,
Sancho
se releva, et l’enchanteur lui donnant le temps d
anteur lui donnant le temps de se jeter sur lui, il ne le perdit pas.
Sancho
le prit par le corps et le terrassa sans peine, p
lait céder la victoire, n’ayant pas ordre d’en faire davantage ; mais
Sancho
ne lui donna pas le temps de parler, et comme il
t à son tour sur l’offensive, et comme il était bien plus robuste que
Sancho
, il le mit bientôt dessous, et lui rendit le chan
ous les assistants prièrent notre héros d’aller délivrer le chevalier
Sancho
des mains de ce démon, mais il le refusa, leur di
urir, il lui avait aussi été défendu par Parafaragaramus de le faire.
Sancho
ne cria point, et quoique les coups lui tombassen
’il le rejeta encore une fois à terre, en frappant sur les fesses que
Sancho
découvrit pour se lever appuyé sur ses mains ; il
t que le jeu avait été poussé assez avant, il se retira à grands pas.
Sancho
moulu de coups ne laissa pas de se lever et de le
n Quichotte, et ce qui s’ensuivit. Sitôt que l’enchanteur eut remis
Sancho
entre les mains du satyre, il était venu rejoindr
isant semblant de se promener par le bois, ils étaient venus où était
Sancho
qu’ils trouvèrent seul, comme j’ai dit, auprès d’
pour le profit de votre ventre. — Mardi, Mademoiselle, lui répondit
Sancho
, vous parlez comme on dit que parlent les gens de
dit la comtesse, c’est lui qui vous régale ? — Oui, Madame, répondit
Sancho
. — Et je ne vois ici personne de ses gens, dit-e
même allait venir. En attendant son arrivée toute la troupe autour de
Sancho
se mit à le questionner, et pendant qu’il réponda
ajouta qu’il n’avait prétendu donner à déjeuner qu’au seul chevalier
Sancho
, et encore le régaler seulement à la manière de l
services. A ce mot le satyre alla à trois pas faire des gambades, et
Sancho
voyant tout d’un coup sortir à côté de lui une fl
iandes qui sortaient de l’enfer, et s’excusa d’en manger. Le duc tira
Sancho
en particulier, et voulut lui faire naître du scr
infernale, et de ce qui était dessus. Non, non, Monseigneur, lui dit
Sancho
, ne craignez rien, Parafaragaramus est honnête ho
t donc en état de manger, et mangea en effet, et même de bon appétit.
Sancho
, qui fourrait toujours son nez partout, pria Para
es dames. Il ordonna aux satyres de servir et de rester ; et sans que
Sancho
occupé à déjeuner, songeât davantage à lui, il se
te parut en robe de chambre, feignant d’ignorer ce qui était arrivé à
Sancho
, qui le lui répéta avec des paroles atroces contr
nfirmer dans la croyance des enchanteurs et des enchantements lorsque
Sancho
lui dit que son épée, qu’il n’avait pas pu tirer
s chevalier avait disparu. Don Quichotte en voulut voir l’épreuve, et
Sancho
la tira encore en sa présence sans difficulté. Vo
a présence sans difficulté. Vous ne savez pas tout, Monsieur, lui dit
Sancho
. — Qu’y a-t-il de nouveau, ami Sancho ? lui dema
ez pas tout, Monsieur, lui dit Sancho. — Qu’y a-t-il de nouveau, ami
Sancho
? lui demanda notre héros. — Il y a, répondit l’
’est un magicien qu’on nomme Freston. — Oui, oui, oui, Monsieur, dit
Sancho
en interrompant son maître, c’est lui-même ; il s
eurs sont mariés ? demanda la marquise. — Non, non, Madame, répondit
Sancho
, ils sont trop heureux pour avoir des femmes, et
ien que les autres, et le même satyre qui avait déjà changé l’épée de
Sancho
, la changea une seconde fois, et lui remit l’épée
ner satisfaction. En même temps il voulut monter à cheval, et obliger
Sancho
à se désarmer ; mais le spectre lui dit qu’il éta
s les siennes sur le dos ; et laissant là Don Quichotte, il demanda à
Sancho
s’il voulait en attendant que le chevalier des Li
n état de lui donner satisfaction, s’éprouver seul à seul contre lui.
Sancho
aurait assurément répondu et accepté le défi si l
celui-ci outré des railleries de l’enchanteur était sauté à l’épée de
Sancho
, et faisait d’inutiles efforts pour la tirer ; pa
s Lions, le même satyre avait pour la troisième fois changé l’épée de
Sancho
, et notre héros qui était presque remis par l’ass
là, poursuivit-il avec fureur, qui avait enchanté l’épée du chevalier
Sancho
; mais je jure de ne me pas faire couper poil de
se que vous venez tous de voir, et dont vous êtes témoins oculaires ?
Sancho
qui avait toujours écouté, continua selon son sen
monter la trappe au niveau de la terre ; et afin que Don Quichotte et
Sancho
ne s’aperçussent pas de ce qui se faisait dans le
s fois éprouvée, et enfin avaient si bien réussi que Don Quichotte et
Sancho
se seraient donnés à Belzébuth, qu’ils avaient ét
u qu’était disparu celui qui avait été commis à la garde des armes de
Sancho
, et qui lui avait donné tant de coups de couleuvr
tait le lâche Freston lui-même qui avait enchanté l’épée du chevalier
Sancho
, parce qu’il n’était qu’un poltron qui n’aurait j
art de se désarmer jusqu’à nouvel ordre ; ce qu’il fit tout aussitôt.
Sancho
ne sachant à la fin comment accorder cet enchante
s. Je n’ai pas songé à vous expliquer cet article, Seigneur chevalier
Sancho
, lui dit Eugénie, quoique mon bon ami me l’eût po
jouta-t-elle, parlant à Don Quichotte, qui avait écouté la demande de
Sancho
, c’est encore une raison qui vous doit empêcher d
se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment
Sancho
reçut sa femme que la duchesse fit venir au châte
passer encore un jour ou deux avant que de prévenir Don Quichotte et
Sancho
sur l’arrivée de leur curé, du neveu, de la nièce
r de voir ensemble ce spectacle, et particulièrement la réception que
Sancho
ferait à sa femme, qu’on avait envoyé quérir avec
Thérèse. Don Quichotte ne s’opposa point au dessein de la troupe, et
Sancho
qui mourait d’envie de se faire voir luisant et b
e la compagnie qui eut les mêmes sentiments, en fit des compliments à
Sancho
qui ne se sentait pas de joie. Don Quichotte écri
joie. Don Quichotte écrivit au curé pour tous après avoir écrit pour
Sancho
. On fit partir un exprès le soir même pour la fam
pour Sancho. On fit partir un exprès le soir même pour la famille de
Sancho
, car pour les autres ils étaient à Médoc depuis l
epuis longtemps. Après que nos aventuriers furent couchés, et lorsque
Sancho
allait éteindre la bougie, Parafaragaramus qui s’
reste qu’à te recommander de ne les pas oublier. Pour toi, incrédule
Sancho
, continua-t-il s’adressant à lui, ton avarice te
l était allé quérir allaient arriver, excepté la fille et la femme de
Sancho
qui ne viendraient que deux jours après, parce qu
e trouvaient tous pour notre héros, ils s’étaient préparés d’éloigner
Sancho
de lui, sitôt qu’ils auraient vu la réception que
a autrement ; comme on le verra bientôt. Altisidore parut aux yeux de
Sancho
avec une confusion fort bien étudiée. Sitôt qu’il
tru de paysan, et gredin revêtu que tu es. Courage, courage, repartit
Sancho
, injures de coureuse sont des bénédictions. — Com
ne te manque que cela pour être honnête homme. — Pardi oui, répondit
Sancho
, je tomberais bien de fièvre en chaud mal ! Mort
e fraise. Des gens du logis arrivèrent dans le moment qui empêchèrent
Sancho
de la rosser ; les dames parurent aussi et demand
mande justice n’a point de loi. — Eh oui, ma foi, de la justice ! dit
Sancho
en colère. — Qu’est-ce que c’est donc que vous av
— Je la mettrai dehors, dit la duchesse. — C’est bien fait, répliqua
Sancho
; mais retenez-lui sur ses gages la valeur de ma
ait eu sa part de la comédie ne pouvait s’empêcher de rire. Il emmena
Sancho
dans la chambre de notre héros, à qui le bon écuy
t l’exhorta à persévérer. — Je n’aurai pas grande peine, lui répliqua
Sancho
, filles et femmes qui s’offrent perdent tout leur
it le curé, vous pouvez vous fier à sa parole. — Je le sais bien, dit
Sancho
, mais on ne court pas après son éteuf quand on le
cutera sa promesse, lui repartit le curé. — Dieu le veuille, répliqua
Sancho
. Pour moi puisque vous êtes ici, je vais en exécu
e, et surtout la duchesse, était fort aise de parler à elle avant que
Sancho
la vît, et qu’il eût un peu de vin dans la tête.
mme nous avons dit, et l’officier qui avait ordre de bien faire boire
Sancho
l’avait séparé d’avec eux et l’avait emmené dans
é chercher, poursuivit-elle, pour participer à la fortune du seigneur
Sancho
qui est à présent fort riche. Vivez-vous bien ens
iniment à tous les auditeurs, fut assez longue pour donner le temps à
Sancho
de boire autant qu’il lui en fallait pour se mett
ntésinos ; cet officier contrefit si bien l’étonné que tout autre que
Sancho
en aurait été la dupe. Il lui disait que s’il éta
ne le fissent encore payer pour elle. — J’y suis bien résolu, disait
Sancho
, et si je ne me trompe au compte, ce ne sera que
ompagnie, qui n’avait pas jugé à propos que la première scène d’entre
Sancho
et sa femme se passât dans le château, obligèrent
c les Français aux fenêtres, pour se donner le plaisir de l’entrevue.
Sancho
ayant appris qu’elle venait au-devant de lui, cou
ravement entre les combattants. Toutes deux seraient venues à bout de
Sancho
s’il s’était laissé prendre au corps ; mais en fa
rent enfin les séparer ; mais les parties étaient trop échauffées, et
Sancho
qui était tout en sang, s’était mis en colère tou
es arrivèrent en ce moment, et la duchesse d’Albuquerque remontrant à
Sancho
qu’il était indigne d’un chevalier de battre sa f
malice, les Espagnols et les Français, qui savaient qu’elle haïssait
Sancho
, ne l’y eussent introduite. Quoi qu’il en soit, e
chat, celui-ci étendit ses griffes, et les appliqua sur le visage de
Sancho
d’une manière qu’il le mit tout en sang. La doule
ps. Les spectateurs riaient à n’en pouvoir plus. Les hommes suivirent
Sancho
en lui parlant toujours sans qu’il pût répondre à
le voulait s’en retourner dans le moment. — Eh bien, va-t’en, lui dit
Sancho
, qui était retourné sur ses pas, diable emporte s
u qui court après sa femme quand elle veut s’en aller. — Eh mais, ami
Sancho
, lui dit la duchesse, que tout ce tintamarre dive
tre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier
Sancho
, et du projet que forma Don Quichotte pour le fai
e c’était que ce prodige, car j’ai encore à m’en servir. Retournons à
Sancho
. Les ducs et le reste de la compagnie crièrent to
aient le cheval et les armes, et crièrent victoire au brave chevalier
Sancho
, qu’ils joignirent tout épouvanté d’avoir vu l’en
dans la forêt, elle et ceux qui l’accompagnaient. Eh ! Pardi bon, dit
Sancho
, ce satyre-là m’a déjà porté bonheur, et je crois
it Eugénie ; d’où le connaissez-vous, reprit-elle, Seigneur chevalier
Sancho
? — Je vous le dirai, Madame, répondit-il ; mais
s gazons. Nos aventuriers descendirent de cheval et en firent autant.
Sancho
fut mis entre les deux duchesses, quoiqu’il s’en
toutes leurs dames à ce que vous dites. Il pourrait bien être, reprit
Sancho
, que tout ce que vous avez dit fût vrai, mais à c
é le lendemain, avait à dessein tourné la conversation sur le défi de
Sancho
à tous les chevaliers errants, et afin que Don Qu
rtant si haut que le héros de la Manche l’avait entendu : Le seigneur
Sancho
ne s’en dédit pas, et n’excepte pas même l’illust
inait par des trous toutes les actions de nos aventuriers. On vit que
Sancho
roué et moulu de coups et à moitié ivre se jeta s
t s’appuyer sur la table dans une profonde rêverie, lorsqu’il vit que
Sancho
dormait profondément, se releva, prit ses armes e
ervir le lendemain, ne le pouvant pas faire dans le moment, parce que
Sancho
, après un sommeil de huit heures, venait de se ré
fût arrivé autant, quand il aurait dû être battu vingt fois plus que
Sancho
ne l’avait été ; il lui en donna néanmoins des lo
champ de bataille et lui abandonner ses armes. Tout bien de toi, ami
Sancho
, lui répondit Don Quichotte, tu as le cœur aussi
ait dit de la beauté de la comtesse, sans en excepter Dulcinée ; mais
Sancho
n’avait pas l’esprit assez fin pour s’imaginer un
ourraient t’attirer bien des affaires. — Eh bien, répondit hautement
Sancho
, qu’elles viennent à présent que j’ai mes armes,
e loués, et ne doivent passer que pour des lâches. N’est-il pas vrai,
Sancho
, et ne l’as-tu pas vu toi-même quand nous avons a
victoire qui ne lui coûte ni sang ni péril. Pardi, Monsieur, répondit
Sancho
, vous parlez comme un théologal, et mille fois mi
nt été depuis retirées par un moine allemand. Mort non de diable, dit
Sancho
en colère, ces moines se mêlent toujours de ce qu
es diables en un mot s’en mêlent. — Cela ne te doit pas étonner, ami
Sancho
, lui dit Don Quichotte, ils sont seuls dans leur
sans souci pour le lendemain. — Ajoutez donc, Monsieur, interrompit
Sancho
, sans femmes qui les fassent enrager et sans enfa
gination. — Et voilà justement ce qu’on ne devrait pas souffrir, dit
Sancho
, car ils ne doivent se mêler que de prier Dieu, e
a mis que la discorde. — Il n’y pouvait pas mettre autre chose, ami
Sancho
, reprit Don Quichotte, je voudrais que tu eusses
pitre de moines où elle présidait. — Eh ! l’en retira-t-il ? demanda
Sancho
. — Vraiment oui, lui répondit Don Quichotte. —
cho. — Vraiment oui, lui répondit Don Quichotte. — Tant pis, reprit
Sancho
; car depuis ce temps-là elle s’est fourrée parto
le chemin des couvents, qu’elle ne le retrouve bien quand elle veut.
Sancho
était en train de jaser, et n’en serait assurémen
lui eût dit le premier, qu’il fallait dormir parce qu’il était tard.
Sancho
se tut, et en peu de temps notre héros l’entendit
nt pas faire le moindre effort sans achever de se briser tout à fait.
Sancho
passa encore toute la journée dans son lit où il
Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre
Sancho
, et quelle en fut la fin. A peine le jour comme
A peine le jour commençait à paraître, que Don Quichotte s’éveilla.
Sancho
qui se croyait invulnérable, et par conséquent in
ls avaient fait préparer, et qui tous avaient vue sur une pelouse que
Sancho
avait choisie pour le théâtre de sa gloire. Sitôt
n cheval en haleine, il prit au petit galop le chemin de l’endroit où
Sancho
était en sentinelle. Celui-ci qui le vit venir s’
are-toi à t’éprouver contre moi. Don Quichotte qui avait cru prévenir
Sancho
, fut fâché de ce qu’il en était arrivé autrement,
ue je fais avouer à tous ceux que je rencontre. — Chevalier, lui dit
Sancho
, puisque je suis ici, ce n’est que pour y combatt
plus belle de toutes les belles dames du monde. — Chevalier, reprit
Sancho
, j’ai eu la courtoisie de vous nommer la dame pou
, quoiqu’il ne te soit pas inconnu. — Discourtois chevalier, lui dit
Sancho
, vous n’êtes qu’un incivil, et ne savez pas les r
furieux Don Quichotte. — C’est ce que nous allons voir, lui répliqua
Sancho
; faisons les conditions de notre combat. — Je n
le de te rouer de coups de bâton. — Chevalier, lui repartit le brave
Sancho
, vous n’êtes assurément qu’un gavache, avec vos i
, qui se disposait à le bien battre aussi : Prends du champ, dit-il à
Sancho
, nous allons voir ce qui en sera, et en même temp
a Chevalerie. Il ne refusa pourtant pas le choc, et alla au-devant de
Sancho
, qui venait à lui avec beaucoup de fureur, après
quart d’heure ; que Don Quichotte enrageait de toute son âme, et que
Sancho
s’en prenait déjà à sa femme et à la comtesse. Il
uses, Don Quichotte fut le premier qui se rebuta. Chevalier, dit-il à
Sancho
, un enchanteur qui me persécute m’empêche de tire
ur qui me persécute m’empêche de tirer mon épée. — Et moi aussi, dit
Sancho
. — Comment donc terminerons-nous notre combat ?
es noires. — Vous n’avez qu’à avouer ce que je vous ai dit, répondit
Sancho
, et passer votre chemin. — J’avouerais plutôt qu
and tous les diables d’enchanteurs s’en devraient mêler, lui répliqua
Sancho
, en lui baillant sur l’oreille un coup de poing d
de toute sa force. Le chevalier aux armes noires qui savait bien que
Sancho
était plus robuste que lui, et savait mieux faire
s de considération, et risqua le tout pour le tout ; il rendit donc à
Sancho
son coup de poing le mieux qu’il put. Leurs spect
. Il s’approcha au petit pas suivi des quatre satyres, entre lesquels
Sancho
reconnut Rebarbaran, qui lui fut d’un bon augure.
sa confusion leur donna un nouveau sujet de rire. Pour toi, Chevalier
Sancho
, poursuivit l’enchanteur après que le chevalier a
onnais déjà, il va te mener dans un endroit où tu ne t’ennuieras pas.
Sancho
suivit sans répondre le satyre Rebarbaran, qui le
Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment
Sancho
fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à
té de nos deux aventuriers, il ne se mit pas sur le pied d’avoir pour
Sancho
autant de considération qu’il en avait eu la veil
e. Le curé fut choqué de sa gourmandise, et lui en dit quelque chose.
Sancho
lui répondit en glouton, et comme il était jour d
n mot, pour bien jeûner il fallait dérober quelque chose à la nature.
Sancho
, après avoir écouté en mangeant et buvant la mora
t pas trop. Toute la compagnie riait de la colère et des proverbes de
Sancho
, et le curé qui ne s’attendait pas à tirer d’un f
posées. Nos chevaliers, comme on voit, étaient en bonne main, surtout
Sancho
, qui était bien recommandé. Sitôt que tout fut ré
ient concerté aurait été exécuté ; mais qu’il n’en était pas ainsi de
Sancho
, à qui bien loin de faire aucun quartier, on étai
ur la réception qu’on avait préméditée. C’était après leur départ que
Sancho
s’était battu contre un enchanteur pour regagner
ltraité de paroles par le méchant Fres-ton, après s’être battu contre
Sancho
à coups de poings. Tout étant disposé pour partir
attu contre Sancho à coups de poings. Tout étant disposé pour partir,
Sancho
chargea Rossinante et Flanquine de tout le bagage
n avait mis de petits clous fort pointus sous les sangles de celui de
Sancho
, de sorte qu’il fit tant de bonds sous lui, que l
ui avait ses ordres, et qui n’avait été retenu que pour cela, fouilla
Sancho
, et lui prit son trésor avec tant de subtilité, q
ite ficelle, et de la laisser en vue du côté où ils étaient, afin que
Sancho
la vît, et de la retirer lorsqu’il voudrait la re
oudrait la reprendre. Ce qui fut exécuté de la manière qu’on va voir.
Sancho
fut rapporté plus mort que vif ; et après avoir d
rbres des deux côtés. La vue de ce ruisseau renouvela les douleurs de
Sancho
; il y alla néanmoins, mais ce fut dans le dessei
mez a avoué qu’il lui avait été impossible de peindre le désespoir de
Sancho
lorsqu’il s’aperçut de sa perte, non plus que les
plus grand plaisir qui se puisse imaginer. Quoique la nuit approchât,
Sancho
ne se rebutait pas, et aurait passé toute sa vie
r pour les biens de ce monde, et surtout un chevalier errant. Quoique
Sancho
fût fort attentif à ce qu’on lui disait, la moral
ts, et ne monte sur aucun cheval, parce que les tiens sont enchantés.
Sancho
tout remis et tout réjoui du gain qu’on lui prome
fille, et blâmèrent la cruauté du chevalier. Pardi, dit effrontément
Sancho
, pourquoi aussi s’y obstine-t-elle ? Je lui ai of
i parut revenir dans ce moment, regarda Don Quichotte avec fureur, et
Sancho
d’un air tout attendri ; elle lui tendit la main,
et de plumes pour mettre à son chapeau, et lui dit quelques douceurs.
Sancho
crut tout de bon que cette fille ne pouvant rien
s du héros de la Manche et ceux de son écuyer. Chacun s’étant retiré,
Sancho
qui avait la puce à l’oreille, laissa coucher son
it de ridicule et de bêtise. Enfin Altisidore se jeta sur son lit, et
Sancho
qui croyait de bonne foi y aller prendre sa place
lit fut tout d’un coup élevé au haut du plancher où il se perdit, et
Sancho
qui était à moitié dessus lorsqu’on l’avait enlev
’avait mis là, et lui avait si bien moucheté le corps et les épaules.
Sancho
plus mort que vif le prit quelque temps pour un f
’indisposition, aussi bien ne vois-je pas que tu te portes trop bien.
Sancho
qui n’en pouvait plus, et qui se repentait d’avoi
i fut encore une nouvelle matière de sermon, que le triste et fustigé
Sancho
écoutait avec plus de docilité qu’il n’avait fait
tre ayant cessé de parler, parce qu’il n’en pouvait plus de la gorge,
Sancho
reprit la parole et avoua qu’il avait tort d’avoi
as toujours farci de proverbes, lui dit son maître. — Oh bien, reprit
Sancho
, je consens d’aller rôtir des châtaignes en enfer
samont, qui avaient inventé la manière d’enlever le lit d’Altisidore.
Sancho
se leva le soir et vint souper avec toute la comp
nt d’un hyménée si illustre. Notre héros ne se sentait pas d’aise, et
Sancho
qui avait toujours sa bourse en tête, dit qu’il v
Chapitre LV. Don Quichotte et
Sancho
vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y vire
nchantement de Dulcinée. Le lecteur doit se souvenir de la fosse où
Sancho
était tombé à son retour du gouvernement de l’île
s il ne suivait les autres que parce que son cheval l’y contraignait.
Sancho
allait derrière lui triste et pensif, ne croyant
si grande barbarie sans prendre son parti. — Eh bon, bon, interrompit
Sancho
, les femmes ont toujours été ce qu’elles sont, el
le de le faire passer, il mit pied à terre et sauta dans cette fosse.
Sancho
persuadé que c’était la le véritable chemin de re
recommanda tout haut à Dulcinée et entra brusquement dans la caverne.
Sancho
se recommanda aussi à sa mauricaude et suivit son
ble et plus hideuse. Don Quichotte reconnut Freston, et le malheureux
Sancho
qui le reconnut aussi en fut si épouvanté qu’il c
otre héros et à ses yeux. Toutes ces visions avaient achevé d’étonner
Sancho
; mais la présence du sage Parafaragaramus le ras
r et les autres illustres de l’Ordre, vivants et morts. Oh pardi, dit
Sancho
après que son maître eut lu à haute voix, un cœur
paraissait au milieu d’une grande salle, assis sur un cube, l’épée de
Sancho
d’une main et une grosse massue de l’autre, sur l
mine de vouloir se jeter sur nos aventuriers. Cid Ruy Gomez croit que
Sancho
en eut une telle épouvante que l’harmonie de son
om de Don Quichotte Merlin laissa tomber sa massue et rejeta l’épée à
Sancho
, les lions tombèrent sur le côté et vinrent un mo
t qu’il semblait que tout allait bouleverser, les démons qui tenaient
Sancho
le lâchèrent, ils allèrent se remettre avec les l
et avec une voracité qui rendit Don Quichotte confus, et qui étonnait
Sancho
même. Parafaragaramus lui dit qu’il n’y avait rie
x chevalier se rendit, et se mit avec les autres, au grand plaisir de
Sancho
, qui fit voir qu’il avait autant de faim que ceux
parut, les éclairs éclatèrent, et deux démons fondirent des nuées sur
Sancho
, qui l’enlevèrent au haut, et se précipitèrent to
ire, Parafaragaramus qui vit sa perplexité, lui dit qu’il fallait que
Sancho
fût purifié avant que Dulcinée fût désenchantée,
démon qui parut sortir de terre, et elle ne le sera pas que l’écuyer
Sancho
n’ait accompli la pénitence qui lui avait été imp
au corps de cette infortunée une rude pénitence de la délicatesse de
Sancho
, qui ne s’est jamais donné que quarante coups qui
our lever la souffrance de l’état final du compte, et je requiers que
Sancho
les reçoive en ta présence, après quoi Dulcinée s
e, à la remise que je lui fais des frais de capture, gîte et geôlage.
Sancho
sachant bien que l’accusation était juste, n’eut
s juges d’enfer parurent avoir horreur. Elle prit la parole et accusa
Sancho
de la laideur qui couvrait sa beauté, et de la mé
uie lorsqu’elle sut qu’on la lui allait faire. Elle regarda pour lors
Sancho
; mais par une action de modestie elle lui tourna
assistants et vers le patient. Après quoi il s’adressa à l’infortuné
Sancho
: Perfide, lui dit-il, toi qui as tâché de nous t
nner cœur Merlin lui fit paraître la bourse. A une vision si agréable
Sancho
revint à lui, et dit qu’on n’avait qu’à travaille
e caché entre Pluton et elle, qui à chaque coup qu’on déchargeait sur
Sancho
, détachait une des épingles qui soutenaient les g
les yeux sur elle, s’aperçut de ce changement, et le fit remarquer à
Sancho
, qui tout aussi bien que lui se serait donné au d
ance et de sa fidélité, et s’adressant à Pluton pendant qu’on déliait
Sancho
, elle le supplia de lui permettre de reconnaître
soufferts pour elle. Pluton le lui ayant permis, elle se rapprocha de
Sancho
et lui donnant une bourse : Tenez, lui dit-elle,
endre, et je vous le donne. A l’aspect de ces quatre cents écus d’or,
Sancho
se jeta à ses pieds, lui protestant qu’il était t
Chapitre XLI. Don Quichotte et
Sancho
s’arment pour aller combattre les brigands. Ces d
nt du jour paraissait que le héros de la Manche se leva, et fit lever
Sancho
. Ils s’habillèrent, et voulurent sortir à pied et
demanda le duc avec beaucoup de douceur. — Bouche close, interrompit
Sancho
, en parlant à son maître, et en se serrant les de
se serrant les deux lèvres de ses deux doigts. — Eh quoi ! Chevalier
Sancho
, lui dit le duc, c’est vous que je croyais de mes
Quichotte de me découvrir vos secrets. — Oui, Monseigneur, répondit
Sancho
, il y a temps de parler et temps de se taire ; tr
es marques que nous prendrons pour nous reconnaître. Don Quichotte et
Sancho
le suivirent, et pendant ce temps-là on fit sorti
si polies et dorées si proprement, que rien n’y manquait. Tout ce que
Sancho
y trouva de mal, c’est qu’elles étaient extrêmeme
rgés. Ils s’armèrent promptement, et allaient monter à cheval lorsque
Sancho
prenant son écu, vit dessous tout l’apprêt d’un d
êmement vigoureux, comme je te le dirai une autre fois. — Quoi ! dit
Sancho
, Parafaragaramus me donne les armes d’un larron p
uraient plus longtemps parlé et mangé, car la station plaisait fort à
Sancho
, si le duc ne fût arrivé suivi de toute sa troupe
que chaque troupe aurait. Pendant cette manière de conseil de guerre,
Sancho
avait plié bagage, et avait mis le pâté et le pai
soupçonnait là-dedans de la nécromancie. Pardi, Monseigneur, lui dit
Sancho
tout gaillard, tant de l’état où il se voyait, qu
va, et ne suivant que ses visions, allait le plus vite qu’il pouvait.
Sancho
le suivit, et comme ils étaient tous deux parfait
ues à ceux qui auraient entrepris de les y attaquer. Don Quichotte et
Sancho
après l’avoir parcourue toute malgré l’obscurité
en vendre. Ils donnèrent dessus l’épée au poing d’estoc et de taille.
Sancho
, bien persuadé qu’il était invulnérable, imita so
les deux autres, et les pria de leur sauver la vie. Eh bon, bon, dit
Sancho
, plus de morts et moins de mangeurs ; tuez, tuez,
que malgré le nombre des assaillants, il en mit deux hors de combat.
Sancho
qui vit que les gens de justice dépouillaient et
t l’argent que Don Pedre et Octavio lui avaient confié ; en sorte que
Sancho
trouva un sac plein d’écus d’or et de pis-toles d
l remonta à cheval et suivit son maître qui était déjà assez éloigné.
Sancho
l’ayant rejoint lui fit rapport de sa bonne fortu
elui que vous avez tué. — Nous parlerons de cela une autre fois, ami
Sancho
, lui dit-il, toujours puis-je te dire, que je te
ire un coup, je t’avoue que j’ai soif. — Et moi faim et soif, reprit
Sancho
; mettons pied à terre, mon cher maître. — Non,
r la fin de l’aventure. Us burent donc seulement un coup à cheval, et
Sancho
qui avait le cœur gai, ne put s’empêcher de parle
t qu’il était allé chez le comte Valerio, où étaient Don Quichotte et
Sancho
, elle ne s’en mit pas plus en peine ; mais la jou
tomber la duchesse évanouie. Heureusement pour elle Don Quichotte et
Sancho
étaient à l’entrée de la forêt de ce côté-là. Leu
le percèrent pas, et ne firent que lui ôter un moment la respiration.
Sancho
vint à lui et le soutint sur son cheval. Si ces s
Quichotte les attaquait avec toute la témérité d’un chevalier errant.
Sancho
, prévenu qu’il n’avait rien à craindre, fut le pr
son sang-froid, le couvrit contre deux bandits qui voulaient le tuer.
Sancho
se releva promptement ; mais comme il avait lâché
ion, et étant promptement monté sur le cheval qui s’était déchargé de
Sancho
, il le piquait, ou plutôt le pressait de tout son
ble, car il n’avait point d’éperons, et se serait peut-être sauvé, si
Sancho
ne s’en fût point aperçu. Mon cher maître ! cria-
achever d’en délivrer leur maîtresse, et se servant de l’exemple que
Sancho
leur avait montré, ils prirent chacun un palonnie
de l’assommer, lorsque Don Quichotte qui arriva ramenant le cheval de
Sancho
, et par conséquent la bouteille, les empêcha de t
se contenta de le faire lier et garrotter aussi bien que l’autre, que
Sancho
avait assommé, et celui à qui il avait fait passe
, et quatre autres qui furent pris en vie, desquels était celui à qui
Sancho
avait cassé les jambes. Sancho ne voyant plus à c
ris en vie, desquels était celui à qui Sancho avait cassé les jambes.
Sancho
ne voyant plus à combattre, et se ressouvenant qu
nt encore en état de défense, et tous deux n’ayant plus rien à faire,
Sancho
se ressouvint qu’il avait soif, et fit ressouveni
ent en même temps l’armet, Don Quichotte pour aller à la duchesse, et
Sancho
pour boire. Ce fut là que cette dame les ayant re
si qu’il était très réjoui de l’en avoir retirée. Elle remercia aussi
Sancho
qui lui dit à l’oreille, qu’en peu de temps elle
la faire descendre de carrosse, pour en ôter le corps de son écuyer.
Sancho
le voulait encore fouiller, mais il en fut empêch
mis pied à terre pour aider à la duchesse à descendre de carrosse, et
Sancho
n’était point encore remonté sur son cheval, lors
à ses gens de s’en servir pour tirer coup sur coup. Ils le firent, et
Sancho
qui voulut à contretemps faire l’officieux, se mi
isonnement si captieux, et la dispute n’en serait pas demeurée là, si
Sancho
lui avait donné le temps de prendre la parole ; m
a mis au monde avant AdaM. — Votre femme est donc méchante, Chevalier
Sancho
, lui demanda la duchesse, puisque vous vous en pl
a duchesse, puisque vous vous en plaignez ? — Pardi, Madame, répondit
Sancho
, elle est tout comme les autres femmes. — Comment
s qu’elles soient toutes méchantes ? — Mon Dieu, Madame, lui répliqua
Sancho
, ne remuons point l’eau qui dort, laissons là les
arlerait-il ? lui demanda le duc. — Ma foi, Monseigneur, lui répondit
Sancho
, il en parlerait comme moi. — Dites-nous donc ce
que vous en pensez, lui dit le comte Valerio. — J’en pense, répliqua
Sancho
, que… Je ne veux rien dire à cause de ces dames q
ux rien dire à cause de ces dames qui m’écoutent. — Au contraire, ami
Sancho
, lui dit la belle Dorothée, dites tout ce que vou
tout celle de la mienne. Tout le monde se mit à rire de la réponse de
Sancho
; mais Don Quichotte outré de son effronterie, lu
urtout devant les dames qui l’écoutaient. — Pardi, Monsieur, répondit
Sancho
avec une pointe de colère, elles m’ont forcé de p
ux qui les portent qui sentent où ils les blessent. — Mais, Chevalier
Sancho
, lui dit Eugénie, vous déchirez là les femmes san
iez étudier son humeur avant que de l’épouser. — Eh oui, oui, lui dit
Sancho
, t’y voilà laisse-t’y choir ; une fille qui a env
e ne se contraint plus, et qu’elle met le diable à la maison. — Mais,
Sancho
, lui dit la duchesse, il semble que vous vouliez
t. Toute la compagnie se faisait un plaisir d’augmenter l’embarras de
Sancho
, qui les divertissait ; mais enfin ennuyé de répo
à vous à parler des femmes. Monsieur le licencié, lui dit brusquement
Sancho
; il ne faut pas qu’un savetier passe sa semelle
d’Eglise, vous ne les voyez que dans leur bonne humeur. Le chevalier
Sancho
a raison, dirent en même temps les ducs et le com
désespérer leurs maris. — C’est ce que je disais l’autre jour, reprit
Sancho
, ravi que les gens mariés fussent de son parti. —
cho, ravi que les gens mariés fussent de son parti. — Mais, Chevalier
Sancho
, lui dit Eugénie, il faut prendre en patience les
impertinences y tinrent leur place ; en un mot, rien n’y fut oublié.
Sancho
qui l’écoutait attentivement, fut ennuyé d’une de
e que les gens font quand ils écrasent de la vermine. Cette malice de
Sancho
interrompit et déconcerta notre héros ; qui devin
t ensuite pâlit de colère. Toute la compagnie riait à gorge déployée.
Sancho
, qui vit que sa malice n’avait nullement plu à no
interrompu un discours que toute la compagnie écoutait avec plaisir.
Sancho
avoua qu’il l’avait fait exprès, et en demanda pa
nville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec
Sancho
. Le duc d’Albuquerque à qui l’agréable Français
aître ni la maîtresse. Sitôt que nos aventuriers furent retirés : Ami
Sancho
, dit Don Quichotte, tu me parais triste, mon enfa
oue que je suis fort satisfait de la mienne. — Je le crois, répondit
Sancho
, on dit que vous valez vous seul plus de cent Ama
n’avaient pas fui, je n’en aurais pas laissé un en vie. Mais toi, ami
Sancho
, où étais-tu que tu n’as pas eu ta part de l’honn
tu soutenais l’honneur de la comtesse. — C’était mon dessein, reprit
Sancho
, mais il est venu un diable d’enchanteur qui m’en
er doit toujours être en état. — Ah pardi je vous tiens, interrompit
Sancho
, la pelle se moque du fourgon ; médecin guéris-to
c tes proverbes entassés l’un sur l’autre ? — Je veux dire, répondit
Sancho
, que vous prêchez toujours le mieux du monde, mai
a pas tenu à toi de faire autrement. — Je m’en console aussi, reprit
Sancho
; mais… — Quoi, mais… ? lui demanda notre héros,
héros, voyant qu’il n’achevait pas. — Laissez-moi, Monsieur, lui dit
Sancho
avec chagrin. — Dis-moi ce que tu as, mon pauvre
eur, lui dit Sancho avec chagrin. — Dis-moi ce que tu as, mon pauvre
Sancho
, je t’en prie, lui dit Don Quichotte. — Eh bien,
tte, que j’ai été surpris que tu n’aies point soupé avec nous ; mais,
Sancho
, tu dois en avoir de la joie, puisque c’est signe
s une posture indécente, qui ne mérite que du mépris. Tu vois par là,
Sancho
, que les hommes ne s’arrêtent qu’à l’apparence qu
s en peine du reste. — Mardi, Monsieur, vous l’avez deviné, répondit
Sancho
, aussi n’ai-je pas sujet de me plaindre du traite
ent une partie de la nuit à raisonner sur cet article, jusqu’à ce que
Sancho
s’endormit. Don Quichotte en fit autant, après av
Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et
Sancho
sortirent du château pour s’en retourner chez eux
a route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. Le chevalier
Sancho
parfaitement rétabli, continuait à divertir les d
part à sa tristesse. Il était dans cette disposition lorsqu’un matin
Sancho
à la sortie de l’office où le maître d’hôtel l’av
er ce que c’était que cette aventure. — Pardi, Monsieur, lui répondit
Sancho
, c’est un lapin que je viens de déchirer à belles
e que le Toboso me convient mieux que tous les autres lieux du monde.
Sancho
, qui se plaisait fort dans le château, fut très f
t en tête que cette source d’eau était la fontaine de Merlin. Arrête,
Sancho
, dit-il en retenant son écuyer, qui avait déjà ôt
rtu de changer en haine le plus violent amour. — Quoi, Monsieur ! dit
Sancho
, un chevalier amoureux n’a qu’à boire de cette ea
son casque, le remplit d’eau, et le vida jusqu’à la dernière goutte.
Sancho
suivit son exemple pour se désaltérer seulement,
e paladin eut bu dans les Ardennes de l’eau de la fontaine de Merlin.
Sancho
, qui de son côté n’était guère plus sage que son
sentir les atteintes ; car à peine se furent-ils remis en chemin, que
Sancho
se plaignit d’un grand mal de côté. — Tu n’en doi
plaignit d’un grand mal de côté. — Tu n’en dois pas être surpris, ami
Sancho
, lui dit Don Quichotte, il est impossible que cet
e, qui ne fait qu’augmenter de moment en moment. — Pour moi, répondit
Sancho
, je crois que l’eau ne me vaut rien, et que si j’
ui réduisit en peu de temps Don Quichotte à l’extrémité. A l’égard de
Sancho
, son instinct le porta d’abord à demander du vin,
XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier
Sancho
, et des événements tristes qui le suivirent. No
ot. Le lecteur se trompe cependant. La Française parlait français, et
Sancho
ne le savait pas : il douta quelque temps s’il ét
urs écouté lorsque la Française fut interrompue, se tourna du côté de
Sancho
, et voyant sa belle posture, il lui prit envie de
cordes qu’il passa dans les trous il attacha les bras et le corps de
Sancho
; en un mot il le mit comme dans un travail où il
ui il fût obligé de garder des mesures, il retira le siège sur lequel
Sancho
était assis, et lui mit à l’air le même endroit o
de la chambre où on l’avait portée, et passant devant celle où était
Sancho
, elle entendit sa voix. Elle poussa la porte, et
le poussa la porte, et la première chose qu’elle vit fut le chevalier
Sancho
dans l’état où l’enchanteur l’avait mis ; malgré
eur le chevalier, qui vous a mis là ? lui dit-il. — Ma foi, répondit
Sancho
, je m’y suis mis moi-même ; mais c’est ce diable
ien senti. — Et où est-il ? demanda l’officier. — Il faut, répliqua
Sancho
, qu’il soit retourné en enfer ; mais patience, ri
r un autre, ou quelque autre a pris son nom. Pendant ce beau dialogue
Sancho
fut délié, et se trouvant en liberté il descendit
reprocha qu’il n’était pas de parole. Ah pardi, Madame, lui répondit
Sancho
, nous voilà bien dedans. Ne voyez-vous pas bien q
dormi et lié ; mais patience, tout vient à point à qui peut attendre.
Sancho
aurait plus longtemps continué ses extravagances,
répondre, ils lui dirent qu’ils s’étaient amusés à voir le chevalier
Sancho
en sentinelle, et prêt d’en venir aux coups avec
t pas que les esprits fussent portés à la joie, on ne fit point prier
Sancho
de venir souper, et il resta avec l’officier dont
i promit de la conduire dans tel endroit qu’elle voudrait se retirer.
Sancho
plus qu’à demi ivre remercia l’enchanteur de lui
s m’interroger, qu’as-tu fait de ton argent ? — Je sais bien, lui dit
Sancho
, que les richesses sont dommageables aux uns et p
ille, et de t’empêcher de jamais tomber en nécessité. — Pardi, reprit
Sancho
tout réjoui en se frappant de la main droite dans
s, car je redoublerais la dose ; vous savez bien ce que je veux dire.
Sancho
aurait continué ses impertinences si Parafaragara
amus y prirent part ; et comme on avait dessein de griser tout à fait
Sancho
pour le faire mieux dormir, et d’endormir aussi D
r à table, et convia tous les autres d’en faire autant ; en sorte que
Sancho
n’eut plus besoin que d’un lit. Pour son maître,
èrent dans la même chambre où ils couchaient ordinairement. Le désolé
Sancho
malgré les douleurs qu’il ressentait dans tout so
u’on lui avait données. — Levez-vous, levez-vous promptement, lui dit
Sancho
. Vive Dieu, vous êtes aussi riche que Crésus, et
ue je veux m’en aller, car on pétrit de bon pain partout. Pendant que
Sancho
s’épuisait en proverbes, son maître s’était levé,
tes ces richesses sans aucune émotion. Je m’y étais bien attendu, ami
Sancho
, lui dit-il ; mais qu’est devenue l’illustre prin
était laissé accommoder plus magnifiquement qu’il n’avait jamais été.
Sancho
lui-même, qui se comptait un gros seigneur, s’éta
es mains. Le chevalier le regarda de travers à cette insolence ; mais
Sancho
soutenant la gageure : Un bon aventurier en vaut
cun sujet de se fâcher, ne fit pas semblant de prendre garde à ce que
Sancho
disait, et l’ayant pris par la main, il l’emmena
il l’emmena dîner où tout le reste de la compagnie les attendait, et
Sancho
les suivit. Ce fut là qu’ils furent questionnés s
Don Quichotte le raconta sans en oublier la moindre circonstance, et
Sancho
le certifia par des preuves incontestables d’une
Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier
Sancho
, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal
reste de la poudre qui était dans la gibecière, si bien que le pauvre
Sancho
parut faire la cabriole au milieu du feu et des f
. Son maître prit le mousquet qui était à terre à côté de l’infortuné
Sancho
. Que maudit sois-tu de Dieu et de ses saints, mal
it toujours de toute sa force qu’il était mort. C’est ici, mon pauvre
Sancho
, lui dit-il d’un ton de compassion, qu’il nous fa
ne font pas un effet si prompt, mais qui peuvent soulager le seigneur
Sancho
. — Dites-le promptement, je vous supplie, lui di
ation. Il fut question de ramasser de l’urine ; mais Don Quichotte et
Sancho
ne se ressouvinrent pas du gobelet ; en sorte que
ssent comme ils l’entendraient, et elle abandonna le pauvre chevalier
Sancho
à leur discrétion, ou plutôt à leur malicieuse ch
tous les autres en firent autant après lui, et inondèrent l’infortuné
Sancho
le plus copieusement qu’ils purent à la décharge
c monta en carrosse avec la duchesse. Don Quichotte remonta à cheval.
Sancho
à cause de l’infection des médicaments qu’on lui
émit du péril qu’elle avait couru, et eut beaucoup de douleur de voir
Sancho
dans l’état affreux où il était. Tout le monde en
t trop tard pour les conduire où leurs camarades avaient été envoyés.
Sancho
fut dépouillé, visité et pansé à son tour. Il ava
Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux
Sancho
peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc
à cent pas de là, et on lui montra le mari qui accompagnait le corps.
Sancho
, qui était encore animé de colère contre Thérèse,
armes et poussa des soupirs à toucher les cœurs les plus insensibles.
Sancho
trop pitoyable crut devoir le consoler. Il s’appr
comme ma mauricaude. Des gens d’un esprit tranquille auraient regardé
Sancho
comme un fou ; mais ceux qui l’écoutaient étaient
p de poing dans le ventre, dont il se fit à lui-même plus de mal qu’à
Sancho
, parce qu’il avait frappé sur le corselet dont le
armé. Il s’en aperçut bien, et voulut recourir à une autre arme, mais
Sancho
ne lui en donna pas le temps, et poussa son cheva
rrêtèrent la grêle de coups qui tombaient dru et menu sur l’infortuné
Sancho
. Ils le portèrent au château si moulu de coups, q
pardon, mourez en paix. — Tu n’as donc qu’à t’en aller, lui repartit
Sancho
, car une femme et la paix, c’est le feu et l’eau.
arer d’une bouteille de vin, il la suçait jusqu’à la dernière goutte.
Sancho
avait repris toutes ses forces lorsque les ducs d
uc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que
Sancho
. Cependant le duc de Médoc était dans une très
sienne, qui s’était cassée, comme on a vu, en délivrant Eugénie. Ami
Sancho
, lui dit-il, ce sera demain le plus glorieux jour
t le monde de brigands et de voleurs. — Ah pardi, Monsieur, répliqua
Sancho
, à qui ces préparatifs ne plaisaient guère, vous
e à exercer notre valeur. — Et plus de horions à gagner, interrompit
Sancho
à son tour. Les diables d’enchanteurs n’ont qu’à
la gueule de leur enfer ? — Vraiment oui je m’en souviens, répondit
Sancho
, mais peut-être aussi que ces démons n’avaient pa
de mort. Pour moi, Dieu me préserve du baume de Fierabras. Mais, ami
Sancho
, lui dit Don Quichotte, il me semble que tu n’y v
lguazil, et franchement c’est un vilain métier. — Tu te trompes, ami
Sancho
, lui dit Don Quichotte, un chevalier et un sergen
innocents des torts que ces bandits leur font. — Eh bon, bon, reprit
Sancho
, dis-moi qui tu hantes, et je te dirai qui tu es.
nt bien qu’il perdrait son temps de vouloir faire changer d’opinion à
Sancho
, ne dit plus mot.
rs victorieux dans les plus grandes aventures de ta vie. Le chevalier
Sancho
trouvera aussi un cheval, des armes et l’épée de
ssa à ces paroles, et laissa notre chevalier transporté de joie. Pour
Sancho
, il fut du temps à se remettre de la peur qu’il a
la peur qu’il avait eue, mais enfin il reprit ses sens. Tu vois, ami
Sancho
, dit Don Quichotte, que les bonnes actions ne son
e les bonnes actions ne sont pas sans récompense. — Eh pardi, reprit
Sancho
, Parafaragaramus est bon homme, il aime à rire et
alier aura donc le bonheur de rompre l’enchantement qui vous retient.
Sancho
ne savait que penser de cet article, c’est pourqu
estionné l’officier sur tout ce qui était arrivé à Don Quichotte et à
Sancho
; celui-ci lui avait dit tout ce qu’il en savait,
son courage le porterait dans la forêt ; il prévoyait bien aussi que
Sancho
ne le quitterait pas d’un pas ; il aurait bien vo
ur ami, les animerait davantage, et relèverait le courage, surtout de
Sancho
, qui lui paraissait abattu par la conversation qu
oc, qui était celui qui avait si bien reçu Don Quichotte, et chez qui
Sancho
avait été souffleté par des duègnes. La duchesse
blessé Sainville, qu’on avait apporté dans l’hôtellerie, à la vue de
Sancho
et de Parafaragaramus. La bravoure de ce Français
t, il faut se souvenir que Don Quichotte avait vu avec chagrin partir
Sancho
, pour soutenir contre tout le genre humain la bea
i était au cabaret. Occupé de ces pensées chimériques, et croyant que
Sancho
avait pris un autre champ de bataille, il s’assit
omener, pour voir ce que Don Quichotte était devenu, ou plutôt ce que
Sancho
avait fait pour soutenir la beauté de la comtesse
age de Parafaragaramus, les avait fait avertir du lieu où ils étaient
Sancho
et lui, pour leur en donner la comédie. Elles cru
erme furent mis vis-à-vis d’eux dans des sièges moins magnifiques, et
Sancho
et Montésinos furent mis, celui-ci entre Durandar
t Montésinos furent mis, celui-ci entre Durandar et Don Quichotte, et
Sancho
entre Dulcinée et Balerme, et cela, parce que Dul
et qui buvaient comme des éponges, eurent bientôt gâté le cerveau de
Sancho
, qui fut rempli d’autres vapeurs que de celle des
endre les choses, il tâcha de les leur faire entendre par les effets.
Sancho
se mêla de la conversation, et maudit mille fois
r ne pas en avoir de sujet chacun prît le chemin de sa chambre. Comme
Sancho
en confiant son butin à son bon maître de peur qu
vait prié de le compter ; Don Quichotte l’avait déjà fait, et lorsque
Sancho
commença d’ouvrir les yeux il le lui rendit, et l
ans plus de huit cents pistoles. Ceux qui connaissent le caractère de
Sancho
peuvent s’imaginer que sa joie fut au-dessus de t
trouverait des aventures à tout moment. Il n’en était pas de même de
Sancho
, qui ne quittait ce gîte qu’avec peine, parce qu’
du château de Valerio, et finir les aventures de Don Quichotte et de
Sancho
, qui se terminèrent chez le duc de Médoc, il para
e reprenant peu à peu leurs forces, Don Quichotte se portant bien, et
Sancho
en parfaite santé, à quelques brûlures près ; en
t d’y faire désenchanter Dulcinée, et cependant on s’était diverti de
Sancho
, comme je vais dire dans le chapitre suivant.
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