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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville . J’en suis resté sur une partie de jeu, qui com
dans le monde des femmes sans faiblesses. Je vous plains, mon pauvre Sainville , lui dit obligeamment la marquise après qu’il eut
r où elle en est. —  Je le crains comme vous, lui répondit tristement Sainville . Deshayes sait que je l’ai aimée, et que je ne lu
jours après cette conversation Silvie vint chez la marquise, où était Sainville , et qui en sortit après quelques civilités. La ma
qui avait son dessein, fit insensiblement tomber la conversation sur Sainville , et la pria de se souvenir de la parole qu’elle l
ins avant que de mourir, aurai-je la triste satisfaction d’inspirer à Sainville autant de pitié que de haine. —  Il ne vous hait
lus infortunée. Je vais, Madame, vous instruire de tout. L’estime que Sainville a pour vous, m’est un garant certain du secret qu
lle reprit la parole en ces termes : Si jeune que j’ai été, j’ai aimé Sainville , et à peine me suis-je connue, que j’ai connu que
elle avait été sacrifiée. Pardonnez à ma jeunesse et à mon amour pour Sainville , la force des expressions ; mais plus elles sont
je fus obligée de prendre dans une des dernières aventures de sa vie. Sainville a dû vous parler d’elle comme d’une femme qu’on c
e femme qu’on croyait en intrigue avec Deshayes. Dès le lendemain que Sainville avait dû recevoir cette lettre, la baronne entra
est, et sera en effet comme on le désire. Vous avez cru être aimée de Sainville  ; vous lui avez abandonné votre cœur tout entier.
la surprise où j’étais. Il y a plus de deux ans, poursuivit-elle, que Sainville s’est attaché à moi avec une obstination d’autant
toires scandaleuses qui n’ont aucun fondement, mais dont elle faisait Sainville auteur pour le perdre dans l’esprit de mes tantes
de la baronne, qui pour les rendre tout à fait irréconciliables avec Sainville les déchira sous son nom de la manière du monde l
continua-t-elle, n’est pas plus exempte que ses sœurs de la satire de Sainville  ; ses airs de dévotion ne sont, à ce qu’il dit, q
fourbe me rapporta mot pour mot la conversation que nous avions eue, Sainville et moi ; mais elle m’y attribuait des paroles et
er cette perfide, qui poursuivit en me disant qu’elle avait soutenu à Sainville que tout ce qu’il lui avait dit de moi était faux
r point, qu’elle s’était servie de toute son autorité sur l’esprit de Sainville , pour lui ôter cette lettre des mains, en lui pro
s à prendre mon parti sur la manière dont je devais me gouverner avec Sainville après son infâme et indigne procédé. Si on mourai
réflexions ne fis-je point sur mon malheur ! L’amour que j’avais pour Sainville voulait prendre son parti dans mon cœur, parce qu
t. Elle me fit comprendre que ce serait encore redoubler la vanité de Sainville , et lui faire croire que ce serait le seul dépit
mère ne consentirait pas à me voir religieuse ; qu’il fallait oublier Sainville et le mépriser encore plus qu’il ne me méprisait 
t mieux établi, que cet homme savait que j’avais quelques égards pour Sainville , mais qu’il les avait toujours regardés comme des
n dit, et ne lui dirait jamais rien de la lettre que j’avais écrite à Sainville , et qu’elle m’avait rendue, ni de ces engagements
que Deshayes s’expliquerait dès qu’il saurait que j’aurais rompu avec Sainville . Je vous ai dit, Madame, poursuivit Silvie, que m
ai au lit, et qu’il vint continuellement me voir, je tâchai d’oublier Sainville , et de m’accoutumer à voir et à aimer son rival :
ce que celle d’être en état de sortir de ma chambre pour faire voir à Sainville tout le mépris que j’avais pour lui, et à Deshaye
uvait exiger de moi dans les engagements où nous étions. Je réussis ; Sainville me parut au désespoir des avances que je faisais
tat de recevoir des visites avec bienséance. Je n’appris plus rien de Sainville ni je ne le vis plus : son indifférence apparente
sespoir m’ont jetée entre les bras de Deshayes ; je crus me venger de Sainville , et je n’ai fait que le venger sur moi-même de ma
té mariée que les manières de Deshayes, si opposées à la politesse de Sainville , ont commencé à me dégoûter de lui. Je ne lui en
me précipitée, si je n’avais en même temps appris la justification de Sainville , et qu’outre les fourberies que Deshayes m’avait
dent… qui est mon juge. Ils sont tous deux parents et intimes amis de Sainville  ; il peut tout sur eux, et vous pouvez tout sur l
t sur lui. Moi, Madame, lui dis-je toute étonnée, je ne puis rien sur Sainville  ; vous savez qu’il ne m’a jamais aimée, et de vot
ne avait-il achevé que vous entrâtes, et vous mîtes à votre clavecin. Sainville ne vous fit pas longtemps attendre. Vous savez ce
Deshayes au désespoir de voir une si forte intelligence entre vous et Sainville , vint me dire tout ce qu’il avait entendu. Je le
approchai du miroir pour prendre votre lettre, et y mis le billet que Sainville a dû y trouver. Comme par votre conversation Desh
nt ce que je vous disais, que Deshayes et moi avions résolu de perdre Sainville dans votre esprit et le leur, et de vous attirer
’avec qui vous pouvez vous séparer quand vous voudrez. Vous voyez que Sainville est pour vous le même qu’il a été, c’est pourquoi
ui demandai pardon d’avoir refusé son entremise pour m’éclaircir avec Sainville . J’ai une parfaite confiance dans cette fille, et
, d’autre conseillère que moi-même. Je me bornai à ne me confier qu’à Sainville  ; ce fut à quoi je me déterminai ; mais quoique s
ffet tant de ressorts, et fit agir ses amis avec tant de vivacité, et Sainville lui-même, qui ne savait pas qu’il travaillait pou
Il entreprit l’autre jour de me faire arrêter, et sans le secours de Sainville , et la retraite que vous eûtes la bonté de me don
s, où je puisse pleurer à jamais mes malheurs et mes infidélités pour Sainville , qui en sont la seule source. Silvie ne finit son
ne savait pas elle-même où sa nièce allait, ni où elle la laisserait. Sainville vint le soir même chez la marquise, qui ne lui ca
son époux à Naples, et la reprit pour dire que dans le temps même que Sainville était avec elle il lui mandait qu’on l’avait de n
lle, continua-t-elle, obligea la marquise de partir la nuit même avec Sainville , pour aller à Saint-Germain où était la Cour. Ell
avec les recommandations qu’on lui offrait. Elle s’y résolut, et pria Sainville de ne la point abandonner, et lui qui n’avait rie
s montâmes en carrosse quatre de compagnie, c’est-à-dire la marquise, Sainville , une femme de chambre et moi, et nous partîmes qu
e indifférente par manière de conversation. La marquise ne dit rien à Sainville de ce qu’elle voulait faire ; mais sitôt qu’elle
us arrivâmes le lendemain. Jamais homme ne fut plus étonné que le fut Sainville lorsqu’il vit Silvie et sa tante ; mais sa surpri
il nous en fallait tous les jours six, et quatre chevaux de main pour Sainville , son valet de chambre et deux hommes d’escorte, n
lant pas que Deshayes qui la suivait, la trouvât dans la compagnie de Sainville , la marquise et elle l’ont forcé de prendre une a
us serions vues les victimes de leur avarice et de leur brutalité, si Sainville , qui heureusement avait pris un chemin détourné,
s ont laissés, n’ayant pas osé passer plus loin. J’ai su qu’outre que Sainville est bien blessé, son valet de chambre a été tué e
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
ôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. La maîtresse de l’hôtellerie vois
. La maîtresse de l’hôtellerie voisine du château de la Ribeyra, où Sainville et Silvie avaient été premièrement portés, ne man
urs, et de s’informer de leur santé, surtout de celle de Silvie et de Sainville , mais avec tant d’empressement et d’assiduité, qu
tait mis à sa suite pour sauver la vie de Silvie et la faire perdre à Sainville . Ainsi il est juste de dire ce qu’il devint. L’in
aite avant sa mort, et l’ordre qu’il avait donné à sa veuve d’épouser Sainville . Il s’était flatté que ce rival pourrait succombe
sait, ce qui l’obligea de prier celui qui avait soin de Valerio et de Sainville de venir le voir, et de vouloir bien en entrepren
e affection, et croyant lui rendre service en le remettant à celui de Sainville , dont le valet de chambre avait été tué par les b
its, il avait parlé de lui à celui-ci avec tous les éloges possibles. Sainville accepta avec plaisir la conjoncture, d’autant plu
s un pays où vraisemblablement il ne devait pas espérer d’en trouver. Sainville attendait donc la guérison de ce valet de chambre
rir qu’on l’apportât aussi au château. Cet officier bien persuadé que Sainville ne le connaissait en aucune manière, accepta volo
rendre pour se défaire de lui, et ne point donner sujet de jalousie à Sainville , et elle était encore incertaine de ce qu’elle de
ou trois jours il serait en état de se rendre à ses devoirs auprès de Sainville . Elle demanda conseil à l’aimable Provençale sur
tide, lui dit l’hôtesse, ce n’est point à vous à révéler ce mystère à Sainville , et vous ne devez traiter le comte du Chirou que
rs de le traiter d’une autre manière, et cependant faire en sorte que Sainville s’en dégoûte peu à peu, et l’obliger à le congédi
prétendu valet de chambre put marcher qu’il vint se rendre auprès de Sainville . Le comte Valerio était dans sa chambre auprès de
vous vous cachez de moi ! Où est cette amitié que vous m’avez jurée ? Sainville fut étonné de cette action, et le prétendu valet
bit d’inconnu. Le comte du Chirou qui ne crut pas que les intérêts de Sainville fussent plus chers à Valerio que les siens, ne lu
les siens, ne lui en fit aucun mystère. Valerio lui dit les termes où Sainville et Silvie en étaient ensemble, et ne lui conseill
le comte de Ribeyra. Valerio lui donna une chambre à côté de celle de Sainville , à qui on donna des défaites en paiement ; et com
e sa maison fût trop considérable en France pour n’être pas connue de Sainville , de la marquise et de Silvie. L’agréable La Basti
du respect de du Chirou. Comme Silvie et elle ne se quittaient point, Sainville et le comte du Chirou qui étaient toujours avec e
, il avait été attaqué et pris par une galère française commandée par Sainville , de qui il avait reçu un traitement si honnête et
rapport à leurs amis, le comte Valerio et son épouse étant contents, Sainville et sa veuve étant dans la meilleure intelligence
ussi bien que le comte du Chirou avec la belle Provençale, Valerio et Sainville reprenant peu à peu leurs forces, Don Quichotte s
disposa en attendant le départ, qui n’était retardé que par Valerio, Sainville et du Chirou, à prendre de nos aventuriers tout l
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
hevalier Sancho Pança. Nous l’avons laissé qui écoutait l’histoire de Sainville , et il n’y a pas un lecteur qui ne s’imagine qu’i
par une demoiselle qui était la même qui avait commencé l’histoire de Sainville , laquelle ayant appris la qualité du duc d’Albuqu
qui étaient la marquise, Silvie, et sa tante, et le blessé qui était Sainville  ; et tous quatre s’étant mis dans le carrosse qui
Silvie depuis longtemps, et qui croyant, comme beaucoup d’autres, que Sainville l’avait enlevée, s’était mis avec Deshayes pour c
pas par amitié pour lui, mais parce qu’il s’était figuré que c’était Sainville qui lui avait fait dresser cette partie, et qui a
ient tout d’un coup attaqué la vie ; il crut même que Don Pedre était Sainville qui s’était déguisé, et cela avait été cause que
ba roide mort ; le Français le démasqua, et voyant que ce n’était pas Sainville , il crut pour lors que ce n’était qu’un voleur, e
avait soin de son époux pour visiter les blessures de Deshayes et de Sainville  ; si bien que lorsqu’elle y retourna le chirurgie
avait mis dans des chambres différentes, et Deshayes ne sut point que Sainville fut dans le même château que lui. Il fut visité l
la comtesse l’état de la santé de leurs hôtes, il vint leur dire que Sainville était, comme Valerio, sans aucun danger pour la v
aiter ; la marquise pria Eugénie de souffrir qu’elle tînt compagnie à Sainville , et la tante de Silvie lui fit trouver bon qu’ell
s qu’on cachât rien. Ainsi elle recommença l’histoire de Silvie et de Sainville comme elle l’avait déjà racontée dans l’hôtelleri
ait été interrompue, elle poursuivit en ces termes, en faisant parler Sainville en personne.
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
tre ; il avoua toutes les fourberies qu’il avait faites à Silvie et à Sainville , et leur en demanda pardon, aussi bien qu’à la ta
contre elles en leur présence dont il ne fût l’inventeur, et non pas Sainville , qui n’avait jamais parlé qu’avec vénération de S
onnant à sa femme par tout le pouvoir qu’il avait sur elle, d’épouser Sainville aussitôt qu’il serait mort, et il fit écrire cett
r avait causées. Il dit qu’il mourrait content s’il pouvait embrasser Sainville , et le demanda avec tant d’empressement, qu’on fu
t Deshayes. Valerio dit à la marquise qu’il avait trop d’obligation à Sainville pour l’abandonner ; qu’il avait beaucoup d’amis e
r faire exécuter le testament de Deshayes. On alla dans la chambre de Sainville , auprès de qui on se mit, et où les civilités qui
les autres, et fut aussi témoin des pardons qu’il demanda derechef à Sainville et à son épouse, de l’ordre qu’il leur donna de s
qu’il marqua dans ses derniers moments le firent regretter surtout de Sainville et de Silvie, dont le cœur était bon et bien plac
tes qu’elle lui avait données, mais encore pour ne plus s’éloigner de Sainville , qu’elle savait bien ne la devoir plus abandonner
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
uquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville , et de la conversation particulière que Don Quich
, Silvie et les malades ; ils trouvèrent la première auprès du lit de Sainville , où elle reçut les offres de service qu’on lui fi
qui n’avait d’autre mal que sa faiblesse, les ayant suivis, reconnut Sainville pour ce même officier français dont il avait été
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
ifférente manière d’aimer des Espagnols et des Français. Valerio et Sainville avaient tout à fait recouvré leur santé aussi bie
entre ces divers procédés de gens qui ont des épouses infidèles, dit Sainville , et qu’il y en a qui sont plaints par le public,
ce des plus sages et des plus retirées. Toute la compagnie ayant prié Sainville de commencer son récit, il le fit en ces termes.
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
nes de sa présence et du péril où il allait se précipiter. Valerio et Sainville de leur côté l’avaient supplié presque à mains jo
dormir. Cela dura dix à douze jours, qui fut le temps que Valerio et Sainville employèrent à se remettre. Nous dirons ce qu’ils
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
e fut interrompue la demoiselle française qui racontait l’histoire de Sainville et de Silvie. L’hôte faisait un bruit de diable ;
es désordres épouvantables. C’était eux qui avaient attaqué et blessé Sainville , qu’on avait apporté dans l’hôtellerie, à la vue
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
aire compassion, il ne faisait qu’exciter l’envie de rire. Valerio et Sainville qui commençaient à se mieux porter, et qui étaien
nant une grande surprise d’être arrêtés sans voir par qui ni comment. Sainville et du Chirou qui les suivaient dirent qu’ils ne v
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
de la Ribeyra, la marquise, la belle La Bastide, le comte du Chirou, Sainville et Silvie partirent pour Madrid. Le curé et son n
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
se trouvant beaucoup mieux, et s’étant fait porter dans la chambre de Sainville , le duc d’Albuquerque profita de ce temps-là pour
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
onne et ne parlât plus à d’autre homme qu’à lui. Je ne sais, continua Sainville interrompant le fil de son discours, si les dames
mmes sur le pied de parler avec sincérité, dit la marquise, après que Sainville eut fini, je vous avouerai que la vertu de Céléni
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
ut de la caverne, que par les actions où ils s’étaient trouvés contre Sainville et Deshayes. La longue traite qu’ils avaient fait
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
et surtout les Français, en riaient comme des fous, particulièrement Sainville et Silvie, qui étaient les inventeurs du tour qu’
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
u Chirou qui ne voulait point quitter la belle Provençale sa parente. Sainville ne voulait pas non plus abandonner Silvie qui ava
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