/ 3
1 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
jours vent arrière : dans douze ou quinze jours au plus nous serons à Pondichéry lieu de notre destination si ce vent-ci continue
31 [juillet] Nous avons appareillé ce matin : on emmène la flûte à Pondichéry qui est le lieu où nous allons et où il n’y a que
ue nous n’avançons pas. Nous ne sommes qu’à douze heures de chemin de Pondichéry , ainsi nous comptons y être demain. Il y a si lon
nie dans les Indes ; et qu’il n’y avait plus que seize lieues d’ici à Pondichéry . Nous avons appris aussi que les Français qui éta
aussi que les Français qui étaient à Siam sont heureusement revenus à Pondichéry et qu’il y avait à présent beaucoup de monde. Qua
ce soir parce que le vent a calmé et la nuit est proche. Nous voyons Pondichéry et n’en sommes qu’à deux lieues. Du samedi 12e
s dix heures du matin pour vous dire que nous sommes à l’ancre devant Pondichéry . L’endroit me paraît beau, mais je n’y vois point
u pour s’en emparer, d’autant plus qu’ils n’ont aucun établissement à Pondichéry . Mais les premiers se sont maintenus dans leur dr
elle en France, et c’est à quoi il obéit. Il est temps de retourner à Pondichéry et de vous dire ce qui reste. Il y a des Français
e, j’en ferais assurément l’épitaphe, et l’épitome. Mais retournons à Pondichéry . La religion des Gentils et des Noirs est la même
vous dire ce qu’un Français a vu et qui s’est fait en sa présence, à Pondichéry même. Il y avait fort longtemps qu’il n’avait plu
ous avions pris le six, du courant, qu’on avait accommodé en brûlot à Pondichéry ). Monsieur d’Auberville lieutenant de Monsieur Du
ent qui est bon et qui nous mène fort bien. Il n’est plus question de Pondichéry ni de Madras, c’est la côte de Bengale que nous a
t pillé le reste et pillaient encore. Ils étaient vêtus comme ceux de Pondichéry , c’est-à-dire tout nus, et la première chose qu’i
a barque est comme celles d’Europe, et le bot comme les chelingues de Pondichéry , mais plus grand et plus élevé de bord. Les gens
même auront été coulés à fond par les brisants qui sont là tels qu’à Pondichéry , et par conséquent auront bu plus que leur soif,
e ceux d’Europe, plus petits, pas si bons, mais meilleurs que ceux de Pondichéry  ; les oies, les poules, les canards, les pigeons
du Mogol. Pendant que nous avons été ici on y a reçu des nouvelles de Pondichéry par terre qui disent que le Grand Mogol est en gu
mée est de plus de quatre-vingt mille hommes. Comme nous retournons à Pondichéry je ne vous dirai rien à présent de cette guerre,
oint toutes nos voiles parce qu’il vient avec nous un bot qui porte à Pondichéry des canons et des boulets, nous lui servons d’esc
point tant avancer, parce que nous ne sommes pas à quarante lieues de Pondichéry et qu’il vaut mieux être sous les voiles à la mer
les voiles à la mer d’un gros vent, qu’à l’ancre dans un lieu tel que Pondichéry où il n’y a aucun abri. Du jeudi xie. [janvier
nous échapper est allé mouiller dans un port nommé Sadraspatan entre Pondichéry et Madras. L’Ecueil lui bouchait le chemin de la
. Nous avons mis ce soir à l’ancre afin de ne point arriver la nuit à Pondichéry . Du vendredi 12e. [janvier] Nous avons remi
janvier] Nous avons remis ce matin à la voile, et sommes arrivés à Pondichéry sur le midi. Il paraît plus de trois mille âmes s
Le vent est bon mais n’est pas fort. Voici ce que j’ai vu ou appris à Pondichéry pendant que j’y ai resté, tant de la guerre du Mo
s la côte de Malbare vers Surate jusques à la côte de Coromandel vers Pondichéry . Le Mogol vint en personne pour le punir de sa tr
dégât que Remraja a fait faire partout a fait renchérir les vivres à Pondichéry . Les partis dont lui et le général du Mogol ont c
mal sûrs, et leurs naires ou cavaliers viennent jusques aux portes de Pondichéry et traitent assez mal tout ce qu’ils rencontrent.
crainte de tomber entre les mains de l’un ou de l’autre parti. Comme Pondichéry est des dépendances de Remraja, mais que les gens
ux qui la commande. Un de ses partis était venu jusques aux portes de Pondichéry , et en se retirant en emmenait avec lui quelques
la ville qui a été assiégée par le Mogol n’est qu’à trente lieues de Pondichéry . Un peu avant que nous en partissions on y avait
ppris. En tous cas Monsieur Charmot en est bien sûr puisqu’il reste à Pondichéry en attendant l’occasion de passer dans ce royaume
scret. J’ai aussi appris par des officiers qui sont revenus de Siam à Pondichéry que ni la femme ni les enfants de Monsieur Consta
qu’ils ne cherchent que le salut des âmes, ils peuvent sans sortir de Pondichéry même trouver un champ propre à être défriché, l’i
urs intentions en paraîtrait mieux. Le R. P.Tachard est aussi resté à Pondichéry et a été salué par Monsieur Du Quesne à sa sortie
bligées de s’attacher jusques à la pollution, de même qu’au priape de Pondichéry pour devenir fécondes, malgré les douleurs qu’ell
avais vu et que j’avais cassé ces pots la première fois que je vins à Pondichéry , en voulant aller voir la pagode et l’idole de Vi
agode et l’idole de Villenove. Voilà tout ce que j’ai vu de nouveau à Pondichéry , et plus de dix mille Noirs tout d’un coup, qui f
et si juste que cela surprend. Voilà tout ce que je puis vous dire de Pondichéry , si ce n’est qu’ils ont fait faire sur le bord de
vents qui ont soufflé depuis ce temps-là, sans avoir vu terre depuis Pondichéry se trouvent justes dans l’endroit où ils se font.
bien près de nous. Il nous est mort un passager qui était malade dès Pondichéry  ; je ne sais comment il a subsisté si longtemps.
2 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
, Noël est enfin venu ; c’est-à-dire que nous sommes à l’ancre devant Pondichéry . L’endroit me paraît beau ; mais je n’y vois poin
voiles, je vais écrire, en un seul article, tout ce qui me paraît de Pondichéry , ayant mes mémoires tout prêts. Premièrement, cet
ion le rappelle en Europe, & c’est à quoi il obéit. Je retourne à Pondichéry . Il y a plusieurs Français mariés à des filles po
ls ne peuvent ni la débrouiller, ni l’expliquer. Le capucin qui est à Pondichéry comme curé, m’a dit qu’il y avait apporté toute s
ndroit qui s’appelle encore aujourd’hui Saint-Thomé, à huit lieues de Pondichéry , sur la côte, dans le Nord-Nord-Est. Cet apôtre l
e faire des choses surnaturelles. Voici ce que deux Français ont vu à Pondichéry . Il y avait fort longtemps qu’il n’avait plu : le
par mes yeux, que ceux qu’on appelle Lascaris ou esclaves, qui sont à Pondichéry , sont noirs comme noir à noircir, tel qu’est le n
n cafre. Voilà tout ce que je sais, & que j’ai appris des Indes à Pondichéry . À nouvelle connaissance nouvelle écriture. Nous
e, & la terre : & n’y ayant que douze lieues de cet endroit à Pondichéry , on sait, de certitude, qu’il y a huit cents homm
ons pris le six du courant, & qui avait été accommodé en brûlot à Pondichéry . M.d’Auberville, lieutenant de M. du Quesne, le c
tout. Ces trois Lascaris sont aussi magnifiquement vêtus que ceux de Pondichéry  ; & la première chose qu’ils ont demandée en
e. D’où vient ? Craint-il que je ne lui rende ce qu’il nous a prêté à Pondichéry , & que je ne lui dise à mon tour que le prove
u même ont été abîmés par les brisants qui sont là tels qu’ils sont à Pondichéry  ; & qu’ayant été ainsi noyés, leurs corps aur
 d’Aire. Cela ne se contredit point : c’est qu’il a changé de poste à Pondichéry & a été élevé à celui où il est mort. Pour ne
a flûte que nous avons prise, & qui est sur notre vaisseau depuis Pondichéry , je ne puis m’empêcher de dire qu’il est homme d’
sois de retour, & les vaisseaux sous les voiles pour retourner à Pondichéry . Du samedi 30 décembre 1690 Je n’ai point é
it fait. L’aumônier m’a répondu qu’apparemment il avait tout laissé à Pondichéry , pour lui acheter des marchandises. C’est ce que
à Bengale. Et, en effet, c’est de là qu’on envoie les marchandises à Pondichéry . Il y avait pris de très belles pièces de moussel
ortée & que l’art perfectionne ; & c’est d’ici qu’on envoie à Pondichéry & par toute la côte de Coromandel les marchan
comme ceux d’Europe, pas si bons, moins mauvais pourtant que ceux de Pondichéry  ; les cabris, les oies, les poules, les canards &
euve. Pendant que nous avons été à Balassor, il est venu un exprès de Pondichéry , qui parle fort du Mogol. Comme nous y retournons
as toutes nos voiles, parce qu’il vient avec nous un bot, qui porte à Pondichéry des canons & des boulets du désarmement de Si
itement bien ; & si l’Écueil était seul, nous serions à présent à Pondichéry . Du mardi 9 janvier 1691 Toujours bon vent 
oint tant avancer ; parce que nous ne sommes pas à quarante lieues de Pondichéry , & qu’il vaut beaucoup mieux rester à la mer
tre barbe mouiller dans un port nommé Sadraspatan, entre Madras &  Pondichéry . l’Écueil lui bouchait le chemin de la mer, &
que j’ai formés, dès Balassor, de l’envoi de cet exprès par terre de Pondichéry , & de l’augmentation de vivres pour deux mois
d’offenser le Mogol, qui aurait pu se scandaliser & se venger sur Pondichéry si à la vue de ses troupes, qui bordent la terre,
us avons remis ce matin à la voile, & à midi avons mouillé devant Pondichéry . Il paraît un monde très grand sur la rive. Je di
toire, que je donne ici pour très vraie. Le long temps que j’ai été à Pondichéry m’a donné celui de m’informer de lui. Le nom de M
& serait encore, s’il voulait, conseiller au Conseil souverain de Pondichéry , & qui revient en France avec nous, n’ayant p
Ougli avec M. Bureau Des Landes son époux. J’ai vu la mère, qui est à Pondichéry avec M. Martin, femme d’environ cinquante ans, qu
M. Martin. Les conjectures que j’ai tirées de l’envoi d’un exprès de Pondichéry à Balassor sont justes, j’en suis à présent certa
iré à Sadraspatan le jeudi onze du courant, veille de notre arrivée à Pondichéry . J’en dirai davantage par la suite, en rapportant
ât que Remraja a fait faire a fait extrêmement renchérir les vivres à Pondichéry . Les partis dont le général du Mogol & lui on
l surs ; & leurs neyres ou cavaliers viennent jusqu’aux portes de Pondichéry & traitent assez mal tout ce qu’ils rencontre
vie de voir, crainte de tomber entre les mains de l’un ou de l’autre. Pondichéry étant dans la terre qui fait partie de l’usurpati
e guerre du Mogol. Un de ses partis était venu tout proche du fort de Pondichéry , & se retirait emmenant avec lui des hommes,
moins pour ses sots imitateurs. Un peu avant que nous partissions de Pondichéry , on y avait reçu des nouvelles de Surate par terr
Charmot en ail appris des nouvelles bien certaines, puisqu’il reste à Pondichéry en attendant l’occasion de passer dans ce royaume
compte de tous nos acteurs, notre Messin, ou Juif, est resté aussi à Pondichéry  : nous en sommes fâchés, à cause de son mérite ;
& les mandarins siamois sont restés à Bengale. Je ne l’ai su qu’à Pondichéry  : sans cela, je l’aurais dit plus tôt. J’y ai enc
es instruire ? Revoyez les pages 389-391 du t. I.Pourquoi passent-ils Pondichéry , où l’idolâtrie règne si fort, & où il leur s
ais, soit Hollandais. C’est le signor Antonio. Portugais, demeurant à Pondichéry chez son beau-frère : c’est le même qui m’a servi
int qu’après avoir raconté l’histoire d’un Parisien que j’ai trouvé à Pondichéry à ma seconde arrivée, & que j’y ai laissé. Il
, où il porta beaucoup de marchandises sous le même nom qu’il porte à Pondichéry . Étant repassé de la Martinique à La Rochelle sur
ire avait lait dans tout Paris. Il me dit qu’il comptait de partir de Pondichéry avec le gendre de M. Martin, qui devait y venir p
gol & de Remraja a, comme je l’ai dit, attiré proche & dedans Pondichéry une infinité de gens qui s’y sont retirés, entre
, dont je tus tellement content que, pendant que nous sommes restés à Pondichéry , il ne s’est passé aucun jour que je n’aie été la
e élevé. Quand j’aurai rapporté le brûlement d’un noir, que j’ai vu à Pondichéry , le lecteur saura tout ce que je sais moi-même du
t qu’il venait avec nous un bot, qui apportait de Balassor du canon à Pondichéry . M.Martin en a fait faire une batterie de dix-hui
au 1er septembre, page 54. Que ma remarque était juste sur le fort de Pondichéry , qu’il en avait plusieurs lois écrit au ministre
eul père Tachard, qui est venu de France avec nous, & qui reste à Pondichéry , doit actuellement à la Compagnie plus de cent ci
lle arriva. Vous avez à vos pieds des souliers du pays. Nos nègres de Pondichéry travaillent aussi bien & aussi délicatement q
s emmener à Siam avec eux, il me semble qu’ils devaient les ramener à Pondichéry , & les y laisser ; je leur aurais fait tout l
monde si on ne les connaissait pas. Quoi qu’il en soit, ils restent à Pondichéry  : peut-être y vont-ils rêver & songer aux moy
Nous avons viré de bord pour la première fois depuis notre départ de Pondichéry  : nous portons au Sud. Il pleut presque toujours.
; bien riches. Cela me fait ressouvenir de ce que M. Martin m’a dit à Pondichéry , & que j ’ai rapporté ci-devant, que vingt ar
3 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
, et se nomme M. Martin, nom pareil à celui du général des Français à Pondichéry , où nous allons ; et tous deux catholiques romain
rière. Dans douze ou quinze jours, si ce vent continue, nous serons à Pondichéry , lieu de notre destination : à moins que nous ne
est exempt. Je me fais un plaisir par avance de manger des poulets à Pondichéry . On dit qu’ils y sont excellents ; surtout ceux d
uillet 1690 Nous avons appareillé ce matin, et emmenons la flûte à Pondichéry , qui est l’endroit où nous allons. Il n’y a que p
nt, fait par M. Martin ; et qu’il n’y a plus que seize lieues d’ici à Pondichéry . Nous avons appris aussi que tous les Français qu
appris aussi que tous les Français qui étaient à Siam sont revenus à Pondichéry , où il y a présentement beaucoup de monde : que l
que le vent a tout à fait calmé, et que la nuit approche. Nous voyons Pondichéry , et n’en sommes qu’à deux bonnes lieues. Cana
/ 3