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1 (1721) Mémoires
ons Français en ont jugé bien autrement. Ils ont prévu la perte de la France tout aussitôt qu’ils ont vu leur roi porter la ma
re aux rois la colère céleste. En effet ce sont eux qui ont perdu la France , Louis XIV n’ayant régné que par eux, ou plutôt e
a M. de Luxembourg2 de dire une fois en plaisantant que le royaume de France et les sujets, chacun en particulier et tous en g
’envie. 17. Ce fut en 1682 à S[ain] t-Germain-en-Laye où le clergé de France était assemblé. Ils étaient tous en procession et
il est étonnant que parmi tant de prélats qui composent le clergé de France , entre lesquels il y en a de très savants et de p
mort trente ans plus tôt. Ses conquêtes seraient toutes restées à la France . La paix de Nimègue l’avait rendu le plus grand e
née 1668 et qui vivent encore de faire la comparaison de l’état où la France était en ce temps-là avec celui dans lequel elle
Il faut dire un mot de chacun de ces articles en particulier. 23. La France était riche, qui que ce soit n’en peut douter. Le
r. Ce sont ces rentes qui sont en partie cause de l’abaissement de la France  ; elles ont fourni au Roi le moyen d’attacher à s
’entreprenais d’entrer dans le détail des causes de la pauvreté de la France  ; elle se fait sentir mille fois plus vivement qu
les qu’elles frappent en même temps l’esprit et l’imagination. 27. La France était triomphante, on ne peut point en disconveni
n de leur haine qu’ils furent obligés de lui demander la paix ; et la France la leur accorda à telles conditions qu’elle voulu
de Nimègue est le plus honorable pour le Roi qu’aucun de ceux que la France eût jamais fait avec ses ennemis. 28. Depuis ce t
traité qu’on peut à bon titre nommer la période de la grandeur de la France , Louis XIV, craint de ses ennemis et adoré de ses
it et sans y rien examiner y donnait son consentement auquel toute la France obéissait par amour ou par force ; et comme une p
ens qui profitaient du malheur public, il ne faut pas s’étonner si la France abîmée n’a pas pu soutenir ce traité de Nimègue,
tout ce que Louis XIV et ses ancêtres ont fait pour la grandeur de la France se soit tourné contre lui. Le Portugal qu’il a ti
roient que les Espagnols n’ont jamais mieux fait pour se venger de la France que de se choisir pour roi un prince Français. 30
ue le père Pristers fût aussi puissant en Angleterre qu’il l’était en France , et pour cela, sous prétexte de la Religion, rend
argent vainement consommé, ses places prises, ses armées défaites, la France épuisée, il a été obligé de consentir par un trai
fils infortuné de ce malhureux roi aille traîner son malheur hors de France et de [sic] servir pour ainsi dire de spectacle a
e et de [sic] servir pour ainsi dire de spectacle aux nations. Que la France de sa part y a-t-elle gagné, ou plutôt que n’y a-
érique méridionale, l’Acadie et l’île de Terre-Neuve dans la nouvelle France , et la baie d’Hudson dans le Nord cédées à l’Angl
de Saint-Laurent, savent aussi qu’il aurait été plus avantageux à la France de leur céder la Normandie, la Bretagne et même l
placé, sans qu’il en coûte que de l’argent qui même ne sortira pas de France , et donnera à vivre à une infinité d’ouvriers. Il
té de Riswik, par lequel elle se félicite elle-même d’avoir obligé la France de lui céder l’Acadie et le reste qui donneront l
de quarante mille personnes par la pêche de la morue. Et en effet la France n’a plus à en espérer que du Grand Banc, encore e
tôt anglicanisés. Voilà une partie de ce que les plénipotentiaires de France devaient prévoir avant que de signer à cet égard
nt zélés pour l’honneur du Roi, et pour l’honneur et l’avantage de la France . Voilà en un mot le fruit d’une dévotion indiscrè
r un scélérat qui n’en avait point, et voilà ce qu’il en a coûté à la France , à laquelle il devait être indifférent que le roi
férent que le roi d’Angleterre se nommât Jacques ou Guillaume. 34. La France était puissante : qui peut en disconvenir ? Si el
peine à les croire si ils les comparent au traité de Nimègue. 35. La France était respectée et crainte de ses voisins. L’affa
u sujet des franchises et des annates, tout cela ne dit-il pas que la France était crainte et respectée ? Mais à présent ce n’
s obtenu que quelques bonnets de cardinaux, dignité fort inutile à la France , mais fort au gré de l’ambition des gens d’Eglise
tion du roi fût passée ? Ce pape ne prédit-il pas l’humiliation de la France sitôt qu’il vit l’édit de Nantes anéanti, et ne d
eux tiers des voix, et cela uniquement parce qu’il était appuyé de la France  ? Qui peut douter qu’au lieu de respect et de cra
t de crainte, cette conduite ne témoigne un injurieux mépris ? 36. La France était arbitre de toute l’Europe. N’a-t-elle pas u
tres nations en guerre, ont bien fait leurs paix ensemble sans que la France s’en soit mêlée. 37. La bonne foi régnait autrefo
que la France s’en soit mêlée. 37. La bonne foi régnait autrefois en France  ; à présent il n’y en a plus. Les Français étaien
Rome, Lorsque le pape chassé de l’Italie par l’Empereur se réfugia en France pour le malheur du royaume, il se retira à Avigno
ugia en France pour le malheur du royaume, il se retira à Avignon. La France , le refuge ordinaire et toujours la dupe des pont
sit les grâces expectatives, et une infinité d’autres maltôtes que la France avait toujours ignorées ; et sous un faux prétext
t au supplice adressa la parole à Clément et à Philippe le Bel roi de France , qui eurent l’inhumanité de les voir passer devan
sujets ce qu’ils ne lui devaient point, et fut le premier des rois de France qui mît le premier [sic] un impôt dans le royaume
eur fournissent toujours. 41. Cet impôt qui a été le premier connu en France fut mis sur le poisson salé qui entrait à Paris,
ise, et le pont rétabli en l’état qu’il est aujourd’hui. 45. Comme la France est un pays de conséquence, ce premier impôt en a
it un misérable Italien qu’on attaquait, qui était l’exécration de la France , un scélérat qui avait été banni et proscrit par
il a fait faire des violences si criantes et si outrées que toute la France elle-même était étonnée de ce qu’un coup de foudr
e. Je parlerai encore d’eux ; et j’en reviens à la bonne foi morte en France , dont la rapidité de ma plume m’a écarté. 51. Les
apitation établie, le dixième levé sur tout le royaume, ont réduit la France dans un état plus triste que quarante années de g
l suffira de dire que le règne de Louis XIV l’a tout à fait bannie de France et que tous les Français se conformant sur l’exem
de Harlai. Cet homme, qui a été universellement regretté de toute la France à cause de sa droiture et de son équité, auquel u
Châlons, à présent archevêque de Paris et cardinal, le Roi, toute la France , et moi-même tout le premier, avions cru que c’ét
s les troubles, et nullement le Roi, à qui ni Paris ni le reste de la France n’ont jamais songé à manquer de respect, mais seu
rdinal de Richelieu qui lui avait obligation de ce que les troupes de France n’avaient pas été battues en Italie, et que par s
d’un camp à l’autre, il avait donné lieu à un traité de paix entre la France et l’Espagne. Le cardinal de Richelieu l’employa
l’engagea dans le parti que Mons[ieu] r le duc de Bouillon formait en France en faveur de Gaston contre le cardinal, qui par d
de Louis XIII et la sienne, que le cardinal avait forcée de sortir de France , quoique ce fût sa première bienfaitrice, et que
ntes et ses agitations au sujet de sa répudiation, le hasard amena en France un médecin empirique anglais, le premier, à ce qu
rappela pas lorsqu’elle fut régente. Elle revint pourtant à la fin en France , mais si bien perdue de réputation dans l’esprit
d’Orléans, père de Philippe aussi duc d’Orléans aujourd’hui régent de France sous la minorité de Louis XV. 79. Le cardinal de
dit de ce prélat pendant sa vie et après sa mort. Cependant toute la France convient à présent qu’il a été le plus grand homm
cheva de le rendre maître de tout, et lui donna le moyen de piller la France , et d’en envoyer les richesses en Italie. Il comp
er les richesses en Italie. Il comptait de s’y réfugier en cas que la France l’obligeât de sortir de chez elle. Le sort du mar
écrire les guerres civiles dont il fut cause, le mécontentement de la France , les infâmes exactions qui se firent pendant son
] tion inutile. La Reine le soutenait en tout et pour tout ; toute la France le voyait et en murmurait, mais peu de gens savai
source de sa gloire, et le fondement de cette grandeur immense où la France s’est élevée sous son règne, étant certain que l’
rent employés chacun suivant son art à ce [qui] leur était propre. La France doit à ses soins une infinité de manufactures qu’
parce qu’ils ne pouvaient pas se passer du nécessaire à la vie que la France produit, tels que sont les vins, eaux de vie et a
e par ces trois sources là que l’or et l’argent pouvai[en] t venir en France , laquelle n’en produit point dans son sein. Il fu
ssi promptement punis, certainement il ne s’en trouverait pas tant en France . Bel et terrible exemple pour les gens qui ôtent
tant que son ministère, qui a duré jusques à sa mort, a subsisté, la France ne s’est point ressentie de la stérilité des mauv
les vivres fussent à bon prix était d’avoir dans tous les pays de la France qui rapportent le plus de froment des gens à lui,
l est certain que, quelque mauvaise qu’une année soit, ou ait été, la France a toujours produit plus de grain qu’elle n’en a p
int été faits. Je lui ai ouï dire qu’il aurait été à souhaiter que la France n’eût point entretenu de galères, parce qu’au lie
ravail ; et que ce travail aurati été avantageux aux colonies et à la France , aux colonies par la culture des terres, et à la
onies et à la France, aux colonies par la culture des terres, et à la France parce que sans qu’il lui en eût rien coûté elle s
quer que pour défendre. M.Colbert avait dessein de mettre la Nouvelle France sur le même pied sous les auspices de Louis, et a
ses flatteurs. Voici le fait. Quebek et en général toute la Nouvelle France avait tellement été abandonnée de l’ancienne qu’o
pays, et en partie des libertins et autres qui venaient de l’ancienne France  ; en [un] mot ils firent tout ce qu’ils purent po
t de défense. 103. Ils ne tiraient comme j’ai dit aucun secours de la France européane. Cependant cela ne s’était pas fait et
ieux qui relevaient de sa couronne ; que les habitants de la Nouvelle France avaient été sur ses droits et blessé son autorité
tir, et se mettraient sur le pied insensiblement de ne reconnaître la France européane que comme les Anglais leurs voisins rec
u’on aurait établi dans la nouvelle ; qu’il en était de même entre la France et le Canada ; que le commerce qui se faisait de
la France et le Canada ; que le commerce qui se faisait de ce pays en France y apportait plus de profit que l’impôt n’en pouva
t ainsi des martres et des loutres ; que les orignaux qui venaient en France de ce pays nous empêchaient d’aller chercher des
aux autres, en ce que ceux-ci n’ayant de commerce qu’avec l’ancienne France , et y apportant tout ce que le pays produit, tell
elles que sont les pelleteries et la morue, et retirant de l’ancienne France tout ce qui leur est nécessaire, bas, souliers, l
lleteries et du poisson que sur la sortie de ce qu’ils emportaient de France , et que le tout montait bien plus haut que le tri
de leurs ennemis ; qu’ils étaient absolument abandonnés de l’ancienne France , de laquelle ils avaient toujours imploré le seco
telle à tous les sauvages. 111. Qu’ainsi peu de soldats de la vieille France suffirait pour garder Quebek et les côtes du côté
ait pas que le Roi exposât sa réputation, et en même temps l’ancienne France et le Canada aux inconvénients qu’il venait de re
e de l’Acadie, ceux de ces mémoires qui regardaient toute la Nouvelle France . Comme j’en venais et que j’étais prêt d’y retour
nts eurent bien de la peine à se retirer au château. Les vaisseaux de France n’étaient point encore venus. Il n’y avait aucune
leurs vues. Monsieur de La Barre, pour lors gouverneur de la Nouvelle France , était monté à Montréal à quatre-vingts lieues pa
révois que le traité d’Utrek coûtera bien du sang, ou que la Nouvelle France fera bientôt partie de la Nouvelle Angleterre. 12
mme témoin oculaire et par lui-même dans notre traversée de Canada en France sur le même vaisseau je me fis un plaisir de la l
étrangers ne prennent point les espèces sur le pied de leur valeur en France  ; ils les prennent au marc à leur coin et leur ca
ennent au marc à leur coin et leur carat. L’ancien écu, qui valait en France soixante sols, n’en valait que quarante-huit aill
nte-huit ailleurs, ainsi douze sols de perte. On a augmenté encore en France la valeur de cet écu, et il est resté à sa même v
ordinairement, comme tailles, entrées, douanes, etc. Cela a ruiné la France dans son sein, parce qu’il fallait que le peuple
s le règne de Louis XIV. Car il ne faut point se flatter, un impôt en France , de telle nature qu’il puisse être, est une tache
allu que le pape s’en soit mêlé et qu’une bonne partie des évêques de France s’en soient mêlés et lui en aient écrit en cachet
e soit lui ou un autre ou plusieurs autres si l’on veut, son légat en France eut ordre d’en parler à Louis et lui remontrer fo
t plus de bornes que sa volonté. Cependant la vénération que toute la France en général a pour son Roi l’empêcha de se prendre
ravail qu’à remplir l’ambition d’un seul. 175. Quoi qu’il en soit, la France ne s’en prenait pas encore à Louis. Elle disait q
. On y fait un parallèle ou une comparaison du paradis terrestre à la France . La pensée en est hardie et belle, mais elle ne s
sonnet parut et fut trouvé beau, mais il ne changea ni la face de la France qui languissait, ni le cœur de Louis qui s’endurc
urs faisaient du reste des autres hommes. Les Français plaignirent la France et c’est tout. Elle avait demandé un roi ; j’ai d
emanda qui il jugeait capable de le remplir, et pour le malheur de la France , il lui nomma M. de Pontchartrain, pour lors prem
ère place d’un des plus célèbres, du moins du plus noble parlement de France , à l’envie de s’enrichir, bien persuadé que la pl
nduire chez M. de La Faluère, qui, ne voulant pas qu’un chancelier de France lui fît les premiers honneurs, se fit celer, et a
ermiers généraux. Un jugement pareil mériterait bien que le régent de France , fils de M[onsieu] r d’Orléans dont je viens de p
entrer en ligne de compte, étant d’une des plus anciennes maisons de France , dont l’alliance devait assurément faire honneur
t, concis et pathétique. M[onsieu] r de Congy se servit de l’homme de France qui écrivait le mieux pour mettre ce placet au ne
franc salé, des exemptions des charges publiques, en un mot toute la France pillée et à la merci des gens d’affaires, et lui-
lui fit toucher au doigt et à l’œil le désordre dans lequel toute la France était précipitée et lui en fit connaître le fonde
ait pu rendre, non à ses amis, non à ses parents, mais au Roi et à la France , qui étaient à la discrétion du plus fourbe, du p
crétion du plus fourbe, du plus avare et du plus méchant homme que la France eût jamais produit. Ce furent les épithètes qu’il
iers généraux étaient autant de vautours qui rongeaient le cœur de la France , et convertissaient à leur profit le plus clair e
. Il prédisit pourtant à Deschiens qu’il ne serait jamais maréchal de France , c’est-à-dire fermier général, ce qui est le nec
sconvenir que Deschiens ne fût le plus habile financier que jamais la France ait produit, et quoique la Chambre de Justice lui
des plus fins et des plus rusés Normands qui eussent jamais pillé la France , il le vendrait en marché public et rapporterait
it peu. Ç’a été pendant le ministère de celui-ci que nous avons vu la France perdue de réputation chez les étrangers, et chez
égoûtés du service devenir les plus cruels ennemis de leur patrie, la France brouillée avec le pape ; la disette y régner malg
nécessaire. 229. Sans m’écarter de la disette de Paris et de toute la France , à laquelle je reviendrai, je crois devoir dire l
strées. Ils ont été seuls le père et le fils qui ont été maréchaux de France en même temps. Le père méritait cette dignité tan
il s’imaginerait que ce serait une épée. Cependant il est maréchal de France , mais tous les marins disaient que c’était le bât
eux et utiles. Il enrageait de voir le marquis de Cœuvres maréchal de France , et d’être désormais dans la nécessité d’obéir à
rit qu’une répétition serait inutile. Sur ce pied, il comptait que la France serait victorieuse, et avait envoyé ordre à M. de
que la quantité de gens de la Religion Prétendue Réformée qui sont en France et qui sous le voile de la catholicité romaine pa
Ainsi lesAnglais et les Hollandais savaient tout ce qui se passait en France , dont les postes ne sont point interrompues. Mais
s, il fut impossible de se tenir en ligne ; et, pour le malheur de la France , les ennemis emportés comme nous par les courants
ironnait ; et ce fut là où se fit la plus cruelle boucherie, et où la France perdit plus d’officiers, de soldats et de matelot
t. 238. Ce combat de mer a été le plus malheureux de tous ceux que la France ait jamais perdus sur cet élément, puisque ses fo
ourville, et fit entendre au Roi qu’il en devait faire un maréchal de France , quand ce ne serait que pour faire connaître à to
ts : Voilà une insolente nation ! Si les Hollandais avaient donné, la France n’aurait sauvé aucun vaisseau ; mais hureusement
ville avait pu tenir sur le ras Blanchard, comme je l’ai déjà dit, la France aurait pu se vanter de la victoire, étant très ce
t tombai de mon haut à la vue des ordres et des signaux de l’armée de France qui n’avaient été distribués que le mardi matin,
intenon et du ministre. Le pape apprit cette dureté qu’on exerçait en France contre les pauvres et ne se put empêcher de dire
s communautés, les gens de qualité, les bourgeois, en un mot toute la France fut obligée de porter son argenterie aux hôtels d
e de ces canailles-là, qui ne sont que très inutiles sur la terre, la France en sera-t-elle moins France ? Je vous prie de ne
e sont que très inutiles sur la terre, la France en sera-t-elle moins France  ? Je vous prie de ne vous point mêler de ce qui n
olent Pelletier par sa fade conduite Amena le siècle d’airain ; Et la France aujourd’hui sans argent et sans grain Au siècle d
ore celle-ci qui n’est qu’un jeu sur son nom : Méfiez-vous peuples de France Du ministre de la Finance, Je veux dire [de] Pont
tte misérable canaille que par le tort qu’elle m’a fait et à toute la France . Mais sans interrompre le fil de mon discours sur
regarde, puisqu’ils l’ont interrogé plus de cinquante fois. Toute la France espérait qu’il ferait même fin que Cordier ; on n
tal, et ne rament jamais. Tant il est vrai que le gibet n’est fait en France que pour les malhureux et les petits voleurs, et
ut trouvé d’une écriture inconnue : Toutes les armes vont bientôt En France payer un impôt. Cette affaire est bonne et de mis
Neuÿork, la Virginie, la Nouvelle-Angleterre et toute l’Acadie que la France a cédée aux Anglais par le traité d’Utrek ; et qu
dire mon sentiment sur cet établissement, qui serait glorieux pour la France et très lucratif à l’entrepreneur si il était sou
pour tirer de la misère une infinité de malhureux qui languissent en France , et leur faire gagner avantageusement leur vie so
tc. , le tout gratis, et au bout de trois ou quatre ans en ramener en France une vingtaine des mieux intentionnés, et qui aura
l s’y formerait une espèce de royaume aussi florissant que la vieille France européenne. Que de gens vont prendre ceci pour le
. Leurs richesses par tout le monde chrétien en est une preuve, et la France ne périra jamais que parce que les gens de couven
les fonds. Il ne faut que voir ce que les gens d’Eglise possèdent en France , pour connaître que leur proximité ou leur voisin
eût jamais été. Il fit entrer M. de La Haye-Ventelet, ambassadeur de France , dans son cabinet, où celui-ci surpris de trouver
tous ces malheurs en abîmant le vaisseau L’Oriflamme, qui ramenait en France tant de misérables qui auraient dû périr par la m
tout le monde. Elle est digne de la louange et de l’appui de toute la France . Elle est belle et même très utile pour le bien e
re un si bel établissement. Ce sont une infinité de gens malhureux en France auxquels il met le pain à la main. Il n’y a rien
crois pas qu’ils le sachent eux-mêmes, ne s’étant donné aucun nom en France , si ce n’est celui-ci : Tales quales nos Curia de
ozat mort, cet établissement sera abandonné comme l’a été la Nouvelle France . J’ignore qui sont ceux qui ont soin de cet établ
t, mais je sais bien que s’ils sont bien intentionnés pour l’ancienne France leur patrie, ils ne peuvent rien faire pour elle
nt pu permettre des établissements qui ont été faits dans la Nouvelle France par MM. de Champigny, Le Borgne, de Razilly, Deny
res n’ont été suivis, J’y détaillais l’utilité de l’Acadie pour notre France , l’abondance de la pêche de la morue, la facilité
ndance de la pêche de la morue, la facilité de la transporter tant en France qu’en Espagne, Portugal, l’Italie, et par toute l
ême qui me l’a dit en me racontant sa fortune dans notre traversée de France à l’Acadie en 1685. Mon malheur voulut qu’il allâ
en avais attendu, c’est-à-dire que La Boulaye pétillait de revenir de France et donnait à tous les diables sa lieutenance de R
e je croyais certaine. Mais qui pourtant n’a pas réussi. Je revins en France avec le premier vaisseau, et l. a Boulaye resta p
hez lesquels je crois qu’il est mort. Du moins n’est-il pas revenu en France . Il aura trouvé dans ce pays-là un aussi honnête
mettent bon ordre à nous en boucher l’accès. Je le répète encore, la France ne connaît pas la perte qu’elle a faite. J’ajoute
mais la guerre du roi Jacques et ce qui s’en est ensuivi a empêché la France de former des projets de ce côté-là ; et ce minis
le Roi ne connaissait que de vue, et l’assura que c’était l’homme de France qui jouait le mieux à ce jeu. Louis l’accepta, et
il avait trouvé les affaires moins délabrées. Mais les pertes que le France avait faites et les progrès des ennemis, qui n’av
e : 295. A Monsieur de Chamillart Contrôleur général des Finances de France , Est présentée, à tout hasard, Une requête de la
e, L’officier et le bourgeois, La noblesse et le villageois, Toute la France enfin devint notre victime. Et nous nous moquâmes
e prêt. Mais nous savions comment Faire notre profit du malheur de la France . Nous lui vendions notre finance. Et pour avoir l
e ses fiers ennemis. Dont la haine s’était promis De ravager toute la France . C’est à force d’argent que la guerre se fait. Le
’avis, ces démons furieux, Qui n’ont d’autre dessein que de piller la France . Le champ que vous ouvrez est couvert d’épis d’or
dire que les victoires et les conquêtes des ennemis, les pertes de la France , la pauvreté du peuple, la chute du commerce et l
mus de Beaulieu, contrôleur général des troupes et de l’artillerie de France , très familier avec M. de Barbezieux, qui disait
vaient réduit l’État au triste état où il était, étant certain que la France ne manquait point d’argent, mais que c’était ces
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
secours étranger. Ils ajoutèrent, qu’ils convenaient qu’il y avait en France beaucoup de maîtresses et même d’épouses, qui tro
d’indifférence, que les amants et les hommes mariés abandonnaient en France leurs maîtresses et leurs épouses à la garde de l
de se plaindre. Ils convenaient encore qu’il y en avait plusieurs en France qui faisaient un mauvais usage de cette confiance
qu’il y avait très assurément des femmes en Espagne, aussi bien qu’en France , qui seraient toute leur vie restées sages et fid
t assez malheureux pour en venir à ces extrémités ; que la manière de France sur un pareil sujet était sans doute plus raisonn
lque aventure qu’il sache certainement être arrivée de notre temps en France même, afin de ne point mêler d’histoires étrangèr
laquelle s’est enfin terminée à faire de son épouse une des femmes de France des plus sages et des plus retirées. Toute la com
3 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
issue d’une grande messe. Dieu veuille que nous en fassions autant en France avec autant de joie à notre retour, & en auss
ne espèce de chaux, infiniment plus belle que celle que nous avons en France , & qui en vieillissant contracte une couleur
M.de Lestrille, qui commande l’ Oriflamme, en a porté la relation en France . Elle y sera vue avant ce journal-ci : ainsi, je
celui de leur père. Si cela était de même en Europe, & surtout en France , l’exécrable maltôte ne tirerait pas de la charru
maris, les morts subites ne seraient pas si fréquentes ; & notre France n’aurait pas produit de mon temps des monstres te
dorent. Elle a le corps d’un homme, assis comme les tailleurs sont en France , sur un piédestal, qui a environ deux toises en c
si justes pour la personne que le plus habile tailleur de la cour. La France est pleine de leurs toiles & de leurs étoffes
le cela assurer son commerce : c’est qu’ils l’entendent, & que la France ne veut pas s’en donner la peine. M. du Quesne, l
s davantage ici : les principaux acteurs doivent être présentement en France . On en saura plus d’eux que je n’en pourrais dire
odes, & remettre leurs idoles dans leur état naturel. On a dit en France que ces idoles sont d’or. C’est une pure vanité,
-à-dire un peu plus de trois heures. Cela ne peut point avoir paru en France , parce que par la supputation des degrés de longi
avons été toute la journée la sonde à la main. Nous sommes partis de France six vaisseaux de compagnie : nous ne nous étions
vers d’Ovide ; mais il me paraît mieux convenir ici que ci-devant) la France serait-elle montée à ce point de grandeur où elle
semblable à une bergeronnette ; une tourterelle semblable à celles de France , & une bécasse. Ces deux dernières étaient bo
n l’avait. Le sanglier n’est pas à beaucoup près si gros que celui de France  : le plus fort qu’on y a tué ne pesait que cent q
saignés, ne se conservaient pas plus longtemps & qu’un mouton de France , qui fut tué il y a trois jours, parce qu’il s’ét
t sauvages qu’il est presque impossible d’en approcher. Nos dindes en France ne sont que leurs avortons bâtards ; les paons so
y en a aussi de toutes grosseurs, depuis la perruche, très commune en France , jusqu’à la poularde : tous bons, pourvu qu’ils n
de M. de Quermener, dont j’ai parlé ci-dessus page 67. Il revient en France après avoir été fort longtemps dans toutes les In
er les marchandises qui seront livrées au vaisseau pour reconduire en France , je n’écrirai plus que je ne sois de retour, &
& à bord pour recevoir les marchandises que nous devons porter en France  ; mais, ayant mis à la voile ce matin avant le jo
s, les fèves, la graine de moutarde & la navette, y sont comme en France . La citrouille, le poitiron, le concombre, l’osei
aineté : Louis XIV y a contribué ; sans les troupes & l’argent de France , le Portugal & la Hollande appartiendraient e
ens d’un honneur que ces scélérats ont foulé aux pieds, la justice en France conserve la vie. Un voleur de grand chemin est mo
ié : il faut le mettre en œuvre. La Compagnie des Indes orientales de France a trouvé pendant longtemps tout ce qu’elle voulai
probité qu’il avait remarquée en lui, lui donnèrent envie de venir en France . Il prit beaucoup de pierreries, & son dessei
ue trois mois, gagné un procès contre MM. de Créqui, l’un maréchal de France , & l’autre gouverneur de Paris. Il lui conta
du roi à Versailles, où M. de Lédiguières, autant bienfaisant que la France en ait jamais produit, alla coucher, pour dispose
vec de Visé, auteur du Mercure galant, ni avec celui de la Gazette de France . Ils peuvent être payés pour mentir ; mais moi, j
les inductions naturelles, on verra que la mauvaise foi qui règne en France influe ici ; & c’est où j’en voulais venir, p
anvier 1691 Nous venons de mettre à la voile, pour notre retour en France . Le bon Dieu nous l’accorde bon. Il est environ h
, conseiller au Conseil souverain de Pondichéry, & qui revient en France avec nous, n’ayant plus d’intérêt à garder le sec
tiste Colbert, qui, comme je crois l’avoir déjà dit, était l’homme de France qui connaissait le mieux de quelle utilité le com
rt du roi de Siam, notre allié, n’avait retenu le marquis d’Éragny en France . M. Martin a plusieurs fois demandé à messieurs d
iers : & ce lieutenant, nommé La Touche, qui repasse avec nous en France , eut l’honneur de ramener les hommes, les femmes,
l’héritier légitime ? Croient-ils qu’il suffit pour eux de donner en France un démenti à Tavernier pour que dans les Indes on
très agréable & très facile, & si la mode en était établie en France , je me marierais & épouserais le lendemain de
à l’autre. Autre incident, encore sur les femmes. J’avais apporté de France deux chardonnerets : c’est à mon goût le plus bea
voya dès le lendemain un présent qui valait tous les chardonnerets de France , quand on y comprendrait ceux de Picardie, qui so
t le corps dedans, assis comme sont leurs idoles, et nos tailleurs en France . Les membres de ces corps sont flexibles : les un
pour me faire signer la facture des marchandises que nous portons en France . Nous avons chacun sur son état noté les ballots,
n’importe, le plus tort est fait, & nous ne respirons plus que la France . Nous n’avons aucun besoin de trouver les ennemis
lui feront entendre qu’il ne doit rien craindre du ressentiment de la France , si faible & si abattue que pour se défendre
feu de paille sans suite, & un témoin des forces mourantes de la France , qui a voulu jouer de son reste sans rien risquer
ans ces mers des Indes, rétabliront en même temps la réputation de la France , la feront craindre & respecter de toutes les
ires feraient des vaisseaux anglais & hollandais empêcheraient la France d’être obligée d’avoir recours à ces nations pour
t que je vous fasse une observation qui me paraît assez juste. Que la France batte les Hollandais dans les mers d’Europe, qu’e
e, qu’y gagnera-t-elle ? & les Hollandais, qu’y perdront-ils ? La France y gagnera de l’honneur sans profit, & c’est t
adé, aussi bien que feu M. Colbert son père, que l’argent ne vient en France que par cette porte, & qu’il n’y a que ce seu
recueillir de notre conférence qu’il est également de l’intérêt de la France de rétablir sa réputation dans les Indes : & 
d’ici, qui, mal informés de l’état véritable de la supériorité de la France en Europe, n’en jugent ici que sur ce que leur mo
en Europe, parce que personne ne s’était vu en état de le prouver en France , à qui seul ce commerce faisait tort. Les autres
vaient porté à un tel excès que le seul père Tachard, qui est venu de France avec nous, & qui reste à Pondichéry, doit act
ent cinquante mille piastres, qui, à trois livres chacune, monnaie de France , valent quatre cent cinquante mille livres, sans
avec eux trente ballots de cinquante-huit que l’escadre a apportés de France , &, après plusieurs entretiens particuliers a
mp; en même temps leur criminelle intelligence avec les ennemis de la France  ? J’avoue pourtant que ces deux jésuites sont por
steurs & de visionnaires. Tous les Français qui sont retournés en France sur l’Oriflamme, il y a environ un an, m’ont assu
nts ; c’est-à-dire qu’ils ont déclaré, & déclareront toujours, en France , que ces saints étaient d’exécrables scélérats, a
r accordent pas une place de distinction dans la gloire éternelle. En France , ils mettent ces saints de Rome avec Judas Iscari
t cela de bon : ils sont de tout pays : Italiens à Rome ; Français en France  ; chrétiens avec les chrétiens ; mathématiciens,
partout. Après tout, a continué M. Martin, voilà l’obligation que la France & son commerce ont aux jésuites ; mais n’en d
la quintessence. En voici la preuve. Ils ont gardé fort longtemps en France les mandarins, qui sont revenus par votre escadre
utres diront que la peur des Hollandais aura fait fuir les navires de France . Sur ce pied, les mandarins croiront avoir obliga
était bien mal employé pour ces gens-là, plutôt capables de perdre la France de réputation chez les étrangers que de l’y mettr
e jure, sur ma damnation, qu’avant deux mois il n’y en aura pas un en France . Quoi ! lui dis-je, monsieur, il semble que vous
urd’hui mangé la dernière vache de celles que nous avons apportées de France . C’est la même qui a donné du lait pendant toute
aut pas lui plaindre son temps : c’est le même qui nous a conduits de France ici, & qui avait été raccommodé après notre c
eure. La chaleur est modérée ; mais, sans être au bal comme on est en France , le roulis nous fait danser & sauter, qu’il n
: ainsi, il est midi ici, lorsqu’il n’est que cinq heures du matin en France . Mars 1691 Du jeudi 1er mars 1691 Le
Bonne-Espérance à passer ; & je désespère presque de retourner en France s’il en faut souffrir la centième partie de ce qu
en aurons assez, parce que nous y en trouverons pour nous conduire en France . Il en est de même de l’eau : si vous en manquez
e ceux qu’on pouvait trouver à l’atterrage des îles de l’Amérique, la France y en entretenait aussi ; & qu’on pourrait tou
ris garde à la manière dont les dominicains ou jacobins communient en France  ? Notre aumônier a voulu sortir ; mais la porte f
des dominicains. C’est, m’a-t-il répondu, qu’ils ne touchent point en France dans cette action la Sainte Hostie de la main dro
& expérimentés ; & qu’il ne doutait pas qu’elle ne régnât en France aussi bien qu’en Espagne & ailleurs. Cette ré
rre de Hollande, c’est-à-dire vers la lin de l’année 1671, je vins en France pour quelques affaires domestiques : je n’y resta
er, qui se disait huguenot, dans une ville qui n’appartenait pas à la France . Il poursuivit par dire qu’il me voulait interrog
que ce n’a été que fort longtemps depuis qu’il a quitté le service de France . Nous dînâmes tous chez le gouverneur, qui nous r
tés qu’ils n’aient été en sûreté, hors des terres de la domination de France . Elle a repris ses habits de femme à Anvers, où j
ète doctâ était ironique. Le M. de La Touche qui repasse avec nous en France était à Siam lors de la révolution, & y a été
aussi que la qualité d’opra répond à celle des anciens connétables de France , parce qu’en l’absence du roi elle donne un comma
qu’on a fort bien imités, surtout dans le lacis, ne sont pas rares en France  : les fonds ou les sièges & les dossiers sont
C’est le seul trajet qui nous reste pour être sûrs de notre retour en France . J’avoue qu’il me donne de l’horreur, ne pouvant
e naissance, mais bon catholique romain ; qu’il avait toujours été en France auprès d’un oncle établi à Rouen ; qu’ayant débar
uper chemin, surtout les scélérats qui, après avoir dit leur Credo en France , se sont retirés parmi eux, où ils ont en même te
t relâcher. Nous avons chanté le Te DeuM. Dieu nous conserve jusqu’en France  : il y sera chanté encore de meilleur cœur. Du
t fort beau & pas plus chaud ni froid qu’il fait ordinairement en France à pareil jour : aussi sommes-nous à trois degrés
. C’est là qu’on trouve abondance de pourpier, tout pareil à celui de France , mais plus petit & de meilleur goût. On trouv
faite : uniquement parce que, si la mère ou le fils fussent passés en France , il aurait fallu que les vautours qui partageaien
et, & que toute la bonté du roi n’aurait pas sauvé de la corde en France , si ses lâchetés y avaient été connues. C’est M. 
! Pour finir leur catastrophe, ils se rembarquèrent pour retourner en France vers la fin du mois de mars dernier ; & l’Ori
a point entendu parler d’eux depuis ; & je désespère qu’on ait en France des nouvelles de Siam par ce vaisseau, avec leque
ject plutôt que de rien faire indigne de son sang, & de rester en France où sa conscience était violentée. Elle finit son
plus pur que nos Françaises d’Europe. J’ai vu toutes les provinces de France  ; mais n’en déplaise à nos dames, celles des îles
r ses bontés pour moi. Je ne regrettai que lui, & la perte que la France faisait d’un homme qui commençait à suivre les tr
qui eût véritablement connu de quelle utilité le commerce était à la France . Je passe là-dessus, & ne pense à M. de Seign
e je l’avais vue demoiselle d’honneur d’une des plus grandes dames de France . Mentais-je ? Nous sommes partis du Fort Saint-Pi
Il y a pourtant ici des hypocrites de vertu, ce que nous appelons en France fausses prudes ; mais elles tiennent peu contre d
’une liane grosse comme le haut du pouce. Les lianes sont communes en France  ; elles sont flexibles & pliantes ; & leu
béral. M.du Quesne l’a su, & en même temps que cet homme avait en France une femme & six petits enfants, qui ne subsis
vingt-quatre heures. Dix jours au plus de pareil vent, nous serons en France . Du mercredi 25 juillet 1691 Toujours bon v
t 1691 Encore de même. Il y a des gageures à bord sur l’arrivée en France  : les uns gagent pour le huit du prochain, & 
l est traversier. Nous ne sommes pas à plus de quatre cents lieues de France  ; & M. de Bouchetière & moi espérons si b
t a dissipé le brouillard. Nous ne sommes qu’a soixante-dix lieues de France , & notre gageure est perdue. Je voudrais que
i a fait huit prises fort riches, & le navire qui fait route vers France en est une qui vaut plus d’un million : c’est un
4 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
ept heures du soir. C’est bien aller depuis que nous sommes partis de France , mais Dieu nous protège ; en effet la Compagnie a
i que le P. Tachard montait était un cheval d’Espagne qui vaudrait en France soixante pistoles au moins ; il appartenait au go
se ressent de la liqueur qui l’emplit ; cela se pratiquait de même en France , il n’y aurait ni tant de meurtres ni tant d’ivro
tre hôte : en effet nous ne trouvâmes rien. Le plus chétif cabaret de France aurait eu de quoi donner à souper et à coucher à
Même chose. Il a plu pour la première fois depuis notre départ de France . La chaleur nous tue, Monsieur Hurtain s’en trouv
sieur de Chaumont une thèse en théologie, et qui depuis étant venu en France en a soutenu une en Sorbonne à Paris qu’il avait
en a que la figure. Il y a autant de chair qu’au plus gros poisson de France . Il a donné à souper à tout notre équipage, c’est
trouvons plus rudes qu’aucune de celles que nous avons passées depuis France . La chaleur s’évanouit, le froid se fait sentir.
nture que le pain perdu. Nous jeûnerons avant que d’être de retour en France ou me je trompe bien fort, ainsi soit-il. Aussi e
e meilleur à manger. Il est doré, plat à peu près comme nos brêmes en France , mais plus camus et beaucoup plus long, ayant tro
rt, ce sont ces calmes-ci qui en sont cause. Les grands jours sont en France à présent, et nous en avons de petits. Du merc
utre ne se rencontre dans l’exposition de ces enfants. Nous voyons en France et partout ailleurs en Europe des mères exposer e
anges, des citrons et d’autres fruits que vous ne connaissez point en France et que je ne connais point encore. J’oubliais à v
ient à merveille, puisque j’y ai vu non seulement ce qu’on appelle en France des épis bâtards, mais aussi des pampres sauvages
es bestiaux y sont en abondance, ils ne connaissent point l’argent de France , ils ne veulent que de celui d’Espagne, et donnen
ont gras, dodus et fort bons, et d’un goût plus savoureux que ceux de France . Il est impossible de les garder morts du jour au
ont fort beaux et bons, et leurs poules et poulets tout de même qu’en France . Au commencement que nous y sommes arrivés, ils n
nt les cheveux longs et non pas crépus comme les Cafres qu’on mène en France . On m’a dit qu’ils ne se font point de tort les u
ue j’y étais seul d’officier. Il m’a fait dire qu’il voulait venir en France avec nous et qu’il me demandait passage ; et m’a
allié a été poignardé par l’ambassadeur que celui-ci avait envoyé en France et qui était revenu, lequel s’est mis la couronne
nouvelle-ci nous réjouit tous parce que ce nouveau Roi qui a reçu en France plus d’honneurs qu’il n’en était légitimement dû
um à l’issue de la messe, Dieu veuille que nous en fassions autant en France avec autant de joie. La mer est couverte de nègre
couverte d’une espèce de chaux plus belle que celle que nous avons en France , et qui en vieillissant contracte une couleur viv
de l’Estrille capitaine de vaisseau du Roi en a porté la relation en France , et ne doutant pas que vous ne l’ayez vue je ne v
au roi régnant la confirmation du caractère d’ambassadeur de Siam en France dont le défunt l’avait revêtu, et son voyage de S
t braver pour l’amour de Dieu, l’intérêt de la Mission le rappelle en France , et c’est à quoi il obéit. Il est temps de retour
ue du riz et des herbes potagères. Ils ont des poules comme celles de France , mais il y en a aussi d’une certaine espèce dont
et les jambes ; le poil de tonsure en est comme celle des chèvres de France  ; on jette le tête de cet animal parce qu’elle es
ls y adorent a le corps d’un homme, assis comme les tailleurs sont en France . Il a plus de quatre toises de hauteur et est pos
aire le meilleur tailleur de la Cour. Pour leurs toiles et étoffes la France en est pleine, et nos tisserands et nos férandini
nous tirerons du canon sous les auspices de ce saint protecteur de la France , et à l’honneur de notre grand Roi qui en est l’â
se servir d’un grand exemple dans une chose de peu de conséquence, la France ne serait pas au point de grandeur où elle est, l
usieurs à la main, entre autres de petits faits comme nos terrains de France excepté qu’ils ont le bec comme celui d’une fauve
geronnette, et une tourterelle et une bécasse, semblables à celles de France . La tourterelle était bonne, j’en viens de goûter
e facilement ; et il s’en faut de beaucoup qu’il ne vaille le cerf de France . Nous en avons mangé en toutes sauces, au pot, à
aud qu’ici : ils ne se gardaient pourtant pas davantage. Un mouton de France qui avait été blessé il y a trois jours, et qu’on
j’en ai apprise par Monsieur de Quemener missionnaire qui revient en France après dix ans de séjour dans ce pays-ci. C’est qu
e, et à bord pour recevoir les marchandises que nous devons porter en France . Mais ayant mis à la voile ce matin dès devant jo
t avec du tary ou vin de palmier ; elle a la force de l’eau-de-vie de France , mais de mauvais goût et pas si saine. Enfin à ce
] Nous venons de remettre ce matin à la voile pour notre retour en France  ; Dieu nous l’accorde bon s’il lui plaît ! Nous a
etour et nous recommander à sa bonté pour le reste du voyage d’ici en France . Le vent est bon mais n’est pas fort. Voici ce qu
trouve la manière fort commode, et si cette coutume était établie en France , je me marierais deux jours après mon arrivée, ca
ans le corps assis comme leurs pagodes et comme sont nos tailleurs en France , et pendant qu’on l’y met il y a un vieillard qui
présent plusieurs pièces d’artillerie qu’on leur a apportées tant de France que de Bengale. Nous sommes à la voile de ce mati
e respirons plus que les Iles de l’Amérique pour de là nous rendre en France . On compte ici cinq mois avant que d’être à la Ma
urd’hui mangé la dernière vache de celles que nous avons apportées de France et c’est celle qui nous a donné plus des deux tie
est toujours fort bon, et sans être au bal comme on est à présent en France nous dansons au roulis à merveille. Du mardi g
de différence, qui sont près de cinq heures qu’il est ici plus qu’en France  ; ainsi il n’était que deux heures du matin chez
spérance est encore à passer, et je désespère presque de retourner en France s’il en faut autant souffrir là que nous en avons
r les Iles de l’Amérique, nous en trouverons là pour nous conduire en France . Pour votre eau si vous en manquez avant moi je v
arler encore, mais je ne puis m’en dispenser. Il repasse avec nous en France un nommé M. de La Touche lieutenant qui était dan
lligence que opra est une qualité qui répond à celle de connétable de France , jointe à celle de grand-maître de la maison du R
ul pas qui nous reste à franchir pour être assurés de notre retour en France . Du jeudi 29e [mars] C’était hier le premie
couper le chemin, surtout les scélérats qui après avoir dit Credo en France se sont retirés parmi eux où ils ont en même temp
vons chanté le Te Deum à gorge déployée ; Dieu nous conserve jusqu’en France nous l’y chanterons encore de meilleur cœur. D
u changé. Il fait aussi beau et pas plus chaud ni froid qu’il fait en France . Du lundi 16e. [avril] Toujours calme. Il f
pluie que l’on trouve du pourpier abondamment, tout pareil à celui de France , mais plus sain et de meilleur goût parce qu’il e
taine est d’humeur à se faire couler à fond ou à ramener le navire en France . Du mardi 8e. [mai] Toujours bon vent, nous
trième et dernière fois depuis notre départ jusques à notre retour en France . Nous ne respirons plus que les îles de l’Amériqu
autant bien qu’on puisse aller, quinze jours de même je me compte en France . Du mercredi 25e. [juillet] Toujours de mêm
t] Même temps, nous ne sommes pas à plus de quatre cents lieues de France , et j’espère si bien y arriver dans le quinze du
eure ; nous allons à merveille et quatre jours de même nous serons en France . Du jeudi 9e. [août] Toujours bon vent. Il
lle-Ile ou à La Rochelle. Nous ne sommes qu’à quarante-cinq lieues de France , et ces parages-ci sont toujours remplis de corsa
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
mes point quittés qu’avant-hier, après son mariage. Qu’en rentrant en France , il a pris des certificats du jour de son débarqu
de ma patrie. Les certificats que j’ai pris du jour de mon retour en France , ne vous surprendront plus, lorsque vous en saure
Que nous avions autant d’argent qu’il nous en fallait pour sortir de France , et n’y point rentrer qu’elle ne fût absolument m
vous faire changer la résolution où vous me parûtes hier de sortir de France  ; je n’en prévois que des malheurs horribles pour
u dans un couvent à leur choix jusques à sa majorité, et moi banni de France pendant sept ans du jour de ma sortie ; et la fin
je la vis en présence de nos juges. Je ne me suis pas fort éloigné de France . J’ai presque toujours resté en Hollande, en Alle
ortir. J’ai pris sous mon véritable nom un certificat de ma sortie de France  ; j’en ai pris un autre en rentrant, afin que mes
point me chagriner faute d’avoir accompli mon ban, qui a duré hors de France sept ans et huit jours, et plus d’un mois davanta
écrit comme d’une des plus vertueuses, et des plus aimables femmes de France  ; et qu’elle a donné des preuves de sa vertu si c
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
’était point flatté, parce que véritablement c’était un des hommes de France le mieux fait, le plus beau et le plus spirituel 
mps d’incertitude, se mit à la raison, et se résolut à partir pour la France sitôt que ses forces seraient revenues. Ensuite V
aissance ni de sa qualité, quoique sa maison fût trop considérable en France pour n’être pas connue de Sainville, de la marqui
de leur honneur ; que même sitôt que la paix avait été faite entre la France et l’Espagne, du Chirou l’était venu voir à Barce
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
e de gens d’honneur et de qualité, que les personnes considérables en France ne s’y commettaient pas, et laissaient ce soin à
nt ce soin à des gens destinés à cet emploi ; et qu’on regarderait en France avec horreur un officier de qualité distinguée, q
niversellement regardés avec exécration ; ce qui était si vrai, qu’en France même, où les gens de distinction tenaient cette c
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
le lieu et la province où elle s’est passée, il suffit que ce soit en France et que le héros soit français. Je le nommerai Sot
qu’il fût malade. Cela parut extraordinaire dans un mari, surtout en France  ; mais enfin c’était la vérité, et je doute que j
omme de la plus belle et de la plus malheureuse personne du monde. La France est fertile en cavaliers qui cherchent à consoler
e chose. Ces sortes d’instruments ne sont pas tout à fait inconnus en France , mais ils y sont en exécration, et il n’y a aucun
r, ne se découvrit à personne ; et comme à force d’argent on vient en France , comme ailleurs, à bout de tout, elle trouva un s
9 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
, pour le compte et par ordre de la Compagnie des Indes orientales de France , et sous la conduite de M. du Quesne, chef d’une
ieux aimé renoncer au service et aux honneurs du bâton de maréchal de France que d’abjurer les erreurs de Calvin. On ajoute à
ncore l’honneur de vous assurer de mes respects avant notre départ de France  : je vous avoue pourtant que j’aurais fort souhai
rgue, qui nous fait faire en une heure plus de cinq lieues monnaie de France . Le Port-Louis, ou Blavet, lieu de notre départ,
jusqu’à son sommet, qui s’élève encore à plus d’une lieue et demie de France . J’avertis, cependant, de ne prendre pas mes obse
jourd’hui le plus désert. Lors qu’Abderame en sortit pour se jeter en France , où il fut si bien battu à la journée de Tours, p
t il mourut peu après en 1674 à Palerme. Ces deux chefs des armées de France et de Hollande, que leur seul mérite avait élevés
que le père Tachard montait était un genêt d’Espagne, qui vaudrait en France plus de quatre-vingts pistoles : il appartient au
faits, remplis d’une férocité fort éloignée de la politesse de notre France , pleins de présomption, et d’une vanité ridicule.
tement ; et je sais bien encore que si on pratiquait la même chose en France il n’y aurait assurément ni tant de meurtres, ni
e mangeâmes guère : la bonne chère nous rassasiait. Il n’y a point en France de si chétif cabaret, qui ne donnât à souper et l
ient le pion aux fripiers de Paris et aux maltôtiers qui écorchent la France  ; quoique ceux-ci aient le bruit d’être si bons a
e bonheur de notre navigation. Nous n’avons mis que dix-sept jours de France ici, et on compte près de deux mille lieues. Il e
ssue de notre dîner ; en sorte que depuis notre départ de Croix et de France jusqu’à notre mouillage devant Saint-Yago, on n’a
u, par le tonnerre et les éclairs. Les éclats que vous en entendez en France ne sont que des coups de pistolets, et ceux-ci de
en allant d’Europe à l’Amérique ; par exemple : Ceux qui naviguent de France en Canada, sous même élévation de pôle, peuvent r
cons ; et je crois que cette province est faite pour inonder toute la France de fraters ; comme la Normandie pour infecter Par
epuis les premières terres qui donnent dans la Méditerranée jusque en France , par la charité des habitants. Que ce que cet ecc
e s’il avait été blanchi à La Rochelle, qui est selon moi la ville de France où l’on blanchit le mieux. Il est serré, bien sec
protection ; que si le soldat mourait, on reconduirait Bouchetière en France , toujours aux arrêts, et qu’on le mettrait dans l
nvasion du prince d’Orange en Angleterre, avait été déclarée entre la France et les États Généraux ; et, pour son malheur, il
 ; mais, malheureusement, les compagnies de commerce sont réduites en France aux remontrances et mémoires ; et les officiers f
a mettre la main à l’épée : je régalai sa poltronnerie. Il repassa en France  : il y fit mille contes, dont le rapport me déplu
ont plus propres au seigle. Ils ont tous les fruits que nous avons en France , mais moins succulents : ils en ont du pays, qui
. Juin 1690 Du jeudi 1er juin 1690 L’été est à présent en France , ou peu s’en faut ; et nous sommes dans l’hiver.
soleil. Ils ne cultivent que du maïs qui est ce que nous appelons en France blé de Turquie : le reste ne leur coûte que la pe
me les chats. C’est de cette île d’où vient la tubéreuse, inconnue en France il n’y a pas plus de cinquante ans. La chasse et
sseaux des Amalécites secrets et cachés, comme il y a présentement en France une infinité de calvinistes qui paraissent suivre
qu’ils vendent aux Européens pour de l’argent d’Espagne, car celui de France n’a point de cours ici. Ils ne le trouvent pas de
e que celles que les pèlerins de Saint-Jacques en Galice apportent en France à leur retour. Cette coquille était pleine d’eau 
ue j’y étais seul d’officier. Il m’a fait dire qu’il voulait venir en France avec nous, et qu’il me demandait passage. Il a po
r pour l’exécuter ; qu’il ne savait point comment cela serait pris en France , mais qu’il n’avait que faire de lui demander de
llié, a été poignardé par Monpan, le même qui est venu ambassadeur en France , et qui s’est mis la couronne sur la tête4. Cette
e nouvelle nous réjouit tous, parce que ce nouveau roi, qui a reçu en France plus d’honneur qu’il n’en était légitimement dû à
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
stoire Cléon fut un des premiers d’une des plus riches provinces de France  ; son bien égalait sa naissance, et ses emplois é
lait faire, afin de ne se pas donner lui-même en spectacle à toute la France  ; que sans doute la jeunesse de Silvie était caus
st une des plus honnêtes et des plus vertueuses femmes qu’il y ait en France  ; du moins elle est la plus retirée dans son dome
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
quelques parents que j’ai eus, qui l’ont porté chez les voisins de la France , chez qui ils ont eu des emplois, et même des éta
tout ce qui peut servir à un jeune homme qu’on destine aux armes. La France était dans un calme et dans une tranquillité prof
tout de bon le parti de l’enlèvement, et d’aller nous épouser hors de France , ce que nous ne pouvions pas faire à Paris incogn
is sans façon que j’avais des affaires qui demandaient ma présence en France , et que je ne voulais pas me mettre au hasard de
une de ses nouvelles. Cela m’inquiéta, et j’étais prêt de repasser en France pour savoir la cause d’un si long silence, lorsqu
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »
ins très peu de gens. Comme l’idiome espagnol est devenu à la mode en France , et que tout le monde en veut savoir un peu, un d
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
tait venu avec le cardinal Mazarin qui lui avait donné de l’emploi en France jusqu’à sa mort qui laissa sa veuve chargée des a
ique je sois d’une bonne maison, elle n’approche point de la vôtre en France . Le bien vous met cent piques au-dessus de moi, e
n’entretenait point tant de bouches inutiles, on ne verrait point en France tant de fainéants ni de vagabonds. Entendez-vous
vengeance. L’exempt s’en est ressenti, il a été obligé de quitter la France . Des Prez avait si bien recherché sa vie, qu’il e
Elle était choisie, en effet on n’aurait pas pu trouver dans toute la France , cinq plus belles femmes et filles que celles qui
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
gation à Sainville pour l’abandonner ; qu’il avait beaucoup d’amis en France , et qu’il les ferait joindre aux siens, pour fair
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
qu’ils y trouveraient, piller le château, et après cela se retirer en France , ou se joindre aux bandits et miquelets des Pyrén
16 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
d je devrais être le plus pauvre et le plus malheureux gentilhomme de France , je ne m’abaisserais jamais à devenir le persécut
mme il les a contées lui-même à Rome ; ayant été obligé de quitter la France un an après son mariage, pour éviter la suite d’u
t sans cette assurance, il n’aurait pas prêté la main à mon retour en France . Ce temps était passé à quatre jours près, outre
e étant morts, et lui n’ayant point fait ses vœux, il était revenu en France pour épouser sa maîtresse, et retirer leur enfant
rosité me toucha, mais ne me changea pas. Je me résolus de quitter la France pour me délivrer des combats éternels où j’étais
17 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
u’il y a assurément plus de libertines en Italie et en Espagne, qu’en France où les femmes sont libres, et où tout au moins el
e du consentement de Madame de Contamine la mère, qui est la femme de France la plus ambitieuse, et qui destinait son fils à u
18 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
s yeux ? Si mon maître, lui répondit Poitiers, n’était pas l’homme de France le mieux fait, le plus galant, et le plus honnête
e fou, et je l’aime encore de toute ma tendresse. J’ai été l’homme de France le plus fidèle et le plus retiré auprès de ma fem
sérieux éternel, il faut que vous sachiez qu’il n’y a pas de femme en France qui ait l’esprit plus bouffon ni plus jovial qu’e
aresses de Londé, qui pour lui rendre justice, était un des hommes de France des mieux faits, et des plus beaux et d’un vrai m
/ 18