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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
is encore plus, c’est que certainement le crime est plus grand devant Dieu pour eux que pour elles, et je me fonde en cela s
mme, la fidélité conjugale est d’aussi ancienne date que le monde, où Dieu ne créa qu’une seule Eve pour Adam, tout de même
tout de même qu’il n’avait créé qu’un seul Adam pour Eve ? Certes, si Dieu avait prétendu qu’un seul homme eût eu l’usage de
des hommes. Outre cela s’il m’était permis d’entrer dans les vues de Dieu , je dirais que cet assemblage d’un seul homme et
d’une seule femme dans le paradis terrestre, prouve sensiblement que Dieu voulut faire voir dès le commencement du monde qu
ille fois plus heureuses. — Ils en seraient plus heureux aussi devant Dieu et devant les hommes, reprit Don Quichotte ; deva
aussi devant Dieu et devant les hommes, reprit Don Quichotte ; devant Dieu , puisqu’ils lui tiendraient la promesse qu’ils lu
, et qui semblent être éternelles, contre les exprès commandements de Dieu . Les assassinats ne seraient point si fréquents,
ols cette inclination qu’ils ont à la vengeance, qui étant réservée à Dieu seul, comme ils le disent eux-mêmes, parce que c’
, il ne put s’empêcher de l’approuver, et convint que le péché devant Dieu était en effet plus grand pour les hommes que pou
les refus, marquent un esprit diabolique, non seulement en offensant Dieu dans le cœur par un dessein constant et persévéra
par conséquent tellement atroce qu’il n’y avait que la miséricorde de Dieu qui pût le pardonner. Voilà la morale que j’ai tr
ession sur l’esprit du lecteur, particulièrement s’il a la crainte de Dieu et son salut en recommandation, sans parler de so
cause de la perte du plus parfait ouvrage qui soit sorti des mains de Dieu . — Ah ! Monsieur, lui repartit le curé, sauf le r
ante pour moi. Remontons plus haut et vous verrez mon argument. Quand Dieu créa le monde, il fit tous ses ouvrages de plus p
de boue, cette boue s’était amollie par l’attouchement des doigts de Dieu , et par le mélange de la salive de Dieu. La natur
l’attouchement des doigts de Dieu, et par le mélange de la salive de Dieu . La nature de cette boue se changea en une espèce
e de cette boue se changea en une espèce plus noble et plus parfaite. Dieu tira une côte d’Adam pour former Eve ; donc Eve n
xcellente ; Eve fut créée après Adam, et fut le terme des ouvrages de Dieu , donc elle était plus parfaite qu’Adam, puisque D
des ouvrages de Dieu, donc elle était plus parfaite qu’Adam, puisque Dieu créa tout de plus parfait en plus parfait. Il me
e bête, qu’un animal ; vraiment elle me dirait bien cette fois-là que Dieu m’a mis au monde avant AdaM. — Votre femme est do
, leur dit-il, qu’Adam fut formé de boue, puisque boue y a ; mais que Dieu se servit de la plus dure de ses côtes pour forme
re en patience les contradictions de votre femme, et croire que c’est Dieu qui vous l’a donnée telle qu’elle est pour vous f
l’autre jour auprès de mon lit l’histoire du bonhomme Job, il dit que Dieu avait donné le pouvoir au démon de le persécuter,
2 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
ce dès aujourd’hui que nous partons de Groye, et vous promets que, si Dieu me conserve et me continue la santé, je ne me cou
de ne me regarder que comme un homme qui en était indigne. A présent, Dieu merci : Ces temps-là sont changés, aussi bien qu
lus, d’autant plus que le tout gissait en fait. J’en suis bien sorti, Dieu merci, vous le savez. Vous connaissez Monsieur Go
it nous sommes assurément partis, le vent continue, nous allons bien. Dieu nous donne un pareil vent pendant dix jours, nous
st après avoir calmé ; le ciel se couvre et a remis le vent à l’Est ; Dieu veuille qu’il ne vienne pas plus Sud. Du jeudi
cher les Canaries. Du samedi 4e [mars] Toujours vent à souhait. Dieu veuille que je ne change point de style. Du di
aut que quelqu’un de son bord, matelot ou autre, soit tombé à la mer. Dieu veuille qu’on puisse le sauver. Nous allions d’un
uand nous le ferions nous-mêmes, il ne serait pas meilleur qu’il est. Dieu nous protège assurément. Il n’est que sept heures
oint aperçu du temps ni du jour que nous y sommes entrés, car grâce à Dieu nous avons toujours eu même vent et ainsi toujour
ne me coûtât rien. Du lundi 13e.[mars] Toujours bon vent et si Dieu nous le continue dans quatre jours je boirai du v
soir. C’est bien aller depuis que nous sommes partis de France, mais Dieu nous protège ; en effet la Compagnie a trop perdu
quelque[s] 12 ou 13 minutes. La chaleur commence à être grande, mais Dieu merci le vent est assez bon frais, et nous rafraî
ici quelquefois des calmes qui durent des trente et quarante jours : Dieu nous en veuille préserver. Du samedi 25e [mars
midi. Le soleil va vous voir et nous nous en éloignons. S’il plaît à Dieu la chaleur ne continuera pas et je vous écrirai p
Quesne et Joyeux sont venus à bord. On dit ici que ce ne sera rien ; Dieu veuille que cela soit ! Pour moi, je n’en espère
excellent. Pour ce qui est de la pluie qu’il fait ici, il semble que Dieu pour tempérer l’ardeur du soleil, et pour éteindr
à un de nos missionnaires qui m’a dit qu’il regardait cet animal que Dieu faisait naître pour la nourriture des autres du m
qu’il faut que je vous dise. Je crois que c’est un avertissement que Dieu donne aux voyageurs pour les faire sérieusement s
ils sont toujours près du péril soit du côté du monde soit du côté de Dieu , et ainsi les obliger à se préparer à tout événem
aint Luc : Ecce mortuus afferebatur. Il a dit entre autres choses que Dieu avait deux fois tiré le défunt d’esclavage, la pr
l’a fait calmer. J’ai appris qu’il y a quarante malades au Gaillard, Dieu merci nous n’en avons que cinq. Mais aussi il y a
ouffres vivants ! Hélas ! dans ces cruels moments Pour bien mourir en Dieu , l’âme est-elle assez forte ? En effet plus j’en
en conçoit quelque espérance qui peut-être se convertit en désespoir, Dieu seul sait ce qui en réussit. Du samedi 29. [av
mémoire la mort de défunt mon père qui est mort à pareil jour, devant Dieu soit son âme. Monsr. le Commandeur a été donner l
Nous allons toujours un peu, le vent nous chicane, mais s’il plaît à Dieu nous en aurons d’autre ; la chaleur n’est pas bie
tempête. Du mardi 16. [mai] Le vent s’est jeté au Nord-Ouest : Dieu veuille qu’il y reste c’est ce qu’il nous faut.
te de volailles et nous jeûnerons assurément sans aucun mérite devant Dieu si le vent continue à nous chagriner. C’est aujou
et ne pouvons pas entrer. Du vendredi 19. [mai] Le vent a calmé Dieu merci, peut-être viendra-t-il bon. En tous cas de
bien vite, et quoique nous n’ayons que peu de malades à bord grâce à Dieu , comme il peut y en avoir dans la suite surtout s
Du jeudi de la Fête-Dieu 25 [mai] Toujours même vent, tant pis, Dieu nous en veuille donner d’autre. Les vents sont bi
d’enfermer celui qui souffle dans des bouteilles vidées de bon cœur. Dieu veuille qu’il réussisse ! Du samedi 27. [mai]
n dans les mers des Indes et nous sommes assurément bien favorisés de Dieu de passer ce cap-ci avec un bon vent car assuréme
] Vent Sud-Ouest fort bon Dieu merci. Nous arriverons s’il plaît à Dieu à Amzuam à la fin de nos rafraîchissements. Nos v
ent s’est jeté ce matin à l’Est-Nord-Est et par conséquent contraire. Dieu veuille qu’il ne dure pas ! C’est le dernier quar
ller de l’autre. Malheureux ceux à qui pareille aventure est arrivée. Dieu nous en veuille préserver : ce qu’il garde est bi
el y est attaché, mais je crois qu’à la mer nous n’offenserions point Dieu si, avec une âme toute romaine, nous avions le co
Quesne s’il venait dîner ici comme il nous le dit il y a huit jours, Dieu y a pourvu, on a pris ce matin une dorade qui leu
écriture lisible à tout autre qu’à moi. Le vent s’est fait Sud-Ouest, Dieu le fasse augmenter car il est bien faible. Du
ures de bon vent nous feraient voir terre mais nous ne les avons pas, Dieu sur tout ! Nous commençons à sentir le chaud bien
vid père de Salomon avait succédé, lequel Saül avait été abandonné de Dieu et sa postérité exterminée non seulement pour avo
e j’ai quelque idée d’avoir lu autrefois que ces ennemis du peuple de Dieu immolaient à leurs idoles des victimes humaines,
matière tout[e] opposée. Nous avons chanté le Te Deum pour remercier Dieu de notre heureuse navigation et Le prier de voulo
t. J’ai eu deux jours de fièvre, je n’en ai point aujourd’hui grâce à Dieu . Du mardi 20 [juin] Il a calmé ce matin, ma
nu sur le midi. Nous avons vu ce soir l’île de Moali, et s’il plaît à Dieu nous y arriverons demain de bonne heure. Du me
ropéens chrétiens ou hérétiques faisaient leurs assemblées pour louer Dieu . Notre premier pilote qui est déjà venu ici m’a d
ôtés : c’était une puanteur horrible et un spectacle affreux. Grâce à Dieu nos seuls bestiaux ont payé de leur vie, et c’est
clat au genouil, un autre au col et au visage, mais cela ne sera rien Dieu aidant. Le même caporal qui est venu avec moi à M
ère Tachard ce n’est pas la sainteté qui en est cause, mais c’est que Dieu éprouve les siens quelquefois, et que le feu n’ép
u samedi 8e. [juillet] Toujours bon vent, nous allons bien grâce à Dieu . Nous ne sommes qu’à quatre degrés de la Ligne, d
i sont nés bien pourvus des biens de fortune ont de grâces à rendre à Dieu  ! Non fecit taliter omni nationi. Du samedi 22
resté toute la journée à l’ancre et je n’ai point sorti de 1’Ecueil, Dieu merci. Du lundi 31 [juillet] Nous avons app
ais pour faire partie de l’équipage de cette flûte que nous emmenons. Dieu nous veuille donner des prises, J’en tirerai ma p
ir suivant toutes les apparences. Il vente avec cela beau frais, mais Dieu merci, le vent est bon. Du lundi 7. [août]
si longtemps que nous devons arriver que je n’ose plus rien assurer, Dieu veuille que notre retard nous soit profitable. J’
sons étaient pleines à son avènement à la couronne. Si sur ce pied-là Dieu lui donne un bon et heureux règne on peut justeme
u’elle m’a dit plusieurs fois souffrit beaucoup pour rien qui vaille. Dieu me fasse plus honnête homme que par le passé.
sant puisqu’il se fait adorer en plus d’endroits que ne l’est le vrai Dieu dans les endroits mêmes où la véritable religion
du coup pour coup Nous avons chanté le Te Deum à l’issue de la messe, Dieu veuille que nous en fassions autant en France ave
s yeux. En effet si son zèle le portait à tout braver pour l’amour de Dieu , l’intérêt de la Mission le rappelle en France, e
nourrir. Ces malheureux vendent leurs enfants à qui les veut acheter. Dieu permet sans doute ce peu d’attachement pour leur
l’être ici. Si je restais seul dans le monde avec des salopes de même Dieu n’aurait que faire de Déluge pour faire périr la
ussi fatigué, ou il devait l’être, car j’ai les jambes bonnes grâce à Dieu , et lui est boiteux. En tous cas je ne perdis pas
ce : il est très vrai qu’ils ne regardent point leurs idoles comme un Dieu premier être de tout, et que ce sont seulement de
. Corneille me paraît fort juste : Nos ayeux à leur gré faisaient un Dieu d’un homme Et le sang parmi nous conservant leurs
rocès-verbaux de leur vie dont bien souvent on ne voit que le dehors, Dieu seul s’étant réservé la connaissance du secret de
i je n’étais pas né catholique, apostolique et romain par la bonté de Dieu , si je n’étais pas connu pour aussi zélé pour ma
age, mais le vôtre est le plus brave, suivons-le, et allons au nom de Dieu . Et là-dessus, il a été résolu qu’on irait à eux
rès au-dessus de ma tête et à côté de moi que je me suis recommandé à Dieu d’aussi bon cœur que j’aie fait de ma vie. Cepend
on extérieure n’a donné de marque ; et que si je me suis recommandé à Dieu de bon cœur, ç’a été en bon chrétien qui ne regar
rrières a été blessé à la joue et à l’épaule, mais légèrement grâce à Dieu  ; j’étais auprès de lui lorsqu’il a été frappé, e
r de leurs corps. Nous avons eu beaucoup de blessés mais s’il plaît à Dieu ce ne sera rien. Monsieur de Porrières est toujou
et même mettre le feu à quelque navire qui s’en serait trop approché. Dieu merci ni l’un ni l’autre n’a réussi. Du dimanc
Du dimanche 27e. [août] Toujours bon vent nous allons bien grâce à Dieu . Le navire anglais que nous prîmes hier aurait ét
ord de l’Ecueil, et sommes à présent en véritable vaisseau de guerre. Dieu nous envoie quelque Anglais qui nous charge, de b
ue leurs compatriotes attendent ici depuis longtemps de jour en jour. Dieu nous les fasse tomber entre les mains : Irus eri
pousse à terre dont nous sommes fort proches. Enfin, nous sommes mal, Dieu veuille nous en tirer. Du mercredi 20e. [septe
ux navires sont le Dragon et le Lion, que nous avons rejoints grâce à Dieu . Plaise à sa bonté que nous rejoignions bientôt l
petits vers-ci de Monsieur Scarron : Il porte une barbe en crépine. Dieu la préserve de vermine. Car si vermine s’y fourra
u vendredi 29e. [septembre] Vent tout à fait contraire mais faible Dieu merci, chaleur très forte. Du samedi 30e. et d
le est plus allumée que jamais dans le Florissant. Pour nous, grâce à Dieu , et au bon ordre établi par Monsieur de Porrières
de dessein, et nous allons à Merguy, qui est le premier rendez-vous. Dieu veuille que nous y trouvions le Gaillard et l’Ois
es. Quelle soit où elle voudra, nous avons bien des grâces à rendre à Dieu de nous l’avoir fait découvrir, car nous ne nous
u entrer à cause des courants qui sont extrêmement forts ici. Demain, Dieu aidant, nous irons. Du jeudi 19. [octobre]
se cassent, parce que cette peau obéit sans se crever. Il semble que Dieu ait donné à cet animal la connaissance de l’impos
nt laissé plusieurs de leurs gens, entre autres l’Oiseau (car grâce à Dieu nous sommes tous réunis à présent) y a laissé Mon
ur les dents par le travail continuel de l’eau, du bois et du navire. Dieu merci nous en sommes dehors, et chaque pas que no
ésormais nous rapprochera de notre patrie. Je vous ai dit que grâce à Dieu nos vaisseaux étaient tous rejoints. Le Gaillard
obsèques de Monsieur Du Quesne qu’ils assurent avoir été tué, et qui Dieu merci n’y a seulement pas été blessé, qui est en
be que nous cherchons. Monsieur Du Quesne y a envoyé trois chaloupes, Dieu veuille qu’elles en reviennent bien chargées car
a plus de rafraîchissements du tout, et qui est aux emprunts. Grâce à Dieu nous ne sommes point au pareil état, Monsieur de
çut hier l’extrême-onction. Le cangé est bon, il a emporté ma fièvre, Dieu veuille qu’elle ne revienne pas. Le vent est asse
et a donné tout ce qu’il avait à bord aux pauvres et pour faire prier Dieu pour lui. L’endroit où nous étions mouillés et le
mier [janvier] Je viens d’entendre la messe et après avoir donné à Dieu les premiers moments de l’année, je vous donne le
out aujourd’hui, le calme nous a pris ; méchant commencement d’année, Dieu nous veuille conserver celle-ci comme les précéde
e nous que nous ne le voyons qu’à peine, les courants l’ont entraîné, Dieu veuille que nous ne nous séparions point. Du d
venons de remettre ce matin à la voile pour notre retour en France ; Dieu nous l’accorde bon s’il lui plaît ! Nous avons en
ien dévotieusement et chanté le Te Deum et le Miserere pour remercier Dieu de nous avoir conservés jusques au retour et nous
que le zèle fait souvent faillir les plus sages. En effet l’amour de Dieu est assez fort pour brouiller ensemble Messieurs
grande pour mériter leur attention s’il est vrai que le seul amour de Dieu les inspire. Au moins ils auraient la consolation
de vent, mais il n’importe le plus fort est fait, nous avons, grâce à Dieu , pris congé de la terre des Indes, nous ne respir
que d’être à la Martinique, c’est beaucoup de temps sans voir terre, Dieu nous le donne beau et bon. Nous n’avons pas besoi
28 [janvier] Le vent s’est rafraîchi et nous allons bien, grâce à Dieu . Du lundi 29 [janvier] Toujours bon vent. N
vent est toujours bon et bon frais, et nous allons parfaitement bien Dieu merci. Du lundi 12 [février] Encore de la p
évrier] Calmé toute la journée, le vent est revenu ce soir grâce à Dieu , s’il affraîchait nous en serions mieux car il es
e climats-ci tuent le corps. J’ai eu du frisson, mais point de fièvre Dieu merci. Du samedi 24e. [février] Toujours bo
ort qu’on ne se peut tenir, on est toujours en cadence. Nous avançons Dieu merci bien vite et bien fort. Du mercredi des
et ne peut l’être de longtemps, et nous sommes assurément très mal si Dieu n’a pitié de nous. Nous faisions de l’eau de tout
ns de l’eau de toutes parts par notre haut pendant le mauvais temps ; Dieu veuille que notre salpêtre n’en ait point été gât
ns des ballots de marchandises qui sont tout à fait mouillés. Grâce à Dieu , le vent a calmé cette nuit et le temps s’est écl
s’est éclairci dès le matin. Nous vîmes hier un mât d’hune à l’eau : Dieu veuille qu’il ne soit point arrivé de malheur à q
out plat tant mieux, le vent changera et redeviendra bon s’il plaît à Dieu . Du jeudi 8e. [mars] Bon vent, mais bien fa
après-midi mais nous ne voyons toujours que trois navires avec nous, Dieu veuille nous conserver ! Si le troupeau se disper
t et variable, nous avançons un peu et nous espérons avec la grâce de Dieu passer le Cap avant la fin du mois. Du dimanch
é la résolution prise avec Monsieur d’Haire de ne nous point séparer, Dieu veuille qu’il ne nous en arrive pas de mal, à mon
me l’Anglais d’Amzuam nous nous ensevelirons sous nos propres ruines. Dieu nous en préserve. Avril 1691 Du dimanche
do en France se sont retirés parmi eux où ils ont en même temps renié Dieu , la véritable religion et leur patrie. On dit qu’
us de trois cents. Du lundi 9e. [avril] C’est ce matin, grâce à Dieu , que nous avons doublé et dépassé le cap de Bonne
res nous empêche de quitter de vue les terres d’Afrique. S’il plaît à Dieu il redeviendra bon. En tous cas le plus fort est
de ne point relâcher. Nous avons chanté le Te Deum à gorge déployée ; Dieu nous conserve jusqu’en France nous l’y chanterons
vendredi saint 13e. [avril] Toujours bon vent et nous allons bien. Dieu sait ce qu’il nous faut, car assurément nous avon
il] Toujours même vent et beau temps. Nous allons bien car grâce à Dieu le vent a rafraîchi. Du lundi 23e. [avril]
la route jusques à demain midi. Ils sont dans sa véritable latitude, Dieu veuille qu’ils ne soient pas dans l’Ouest de sa l
Gaillard est derrière nous et même derrière tous les autres navires. Dieu veuille que cela soit ! En tous cas, je ne vois p
s Sud de la Ligne. Du lundi 14e. [mai] C’est cette nuit grâce à Dieu que nous avons passé la Ligne pour la quatrième e
à l’autre monde, l’un hérétique, l’autre idolâtre, belles âmes devant Dieu  ! Du mercredi 30e. [mai] Toujours bon vent
is, mais aussi parce que j’ai été fort mal. Je suis à présent grâce à Dieu en bonne santé à une grande faiblesse près. Nous
ait justement au-dessus de nous. Nous l’avons dépassé et s’il plaît à Dieu nous aurons bientôt de la fraîcheur. Du mercre
quart d’heure de temps est devenu verdâtre et plombé. J’ai lu grâce à Dieu les Mémoires de Monsieur de Bassompierre, et me s
mandant a viré de bord et a fait route pour Groye, où par la grâce de Dieu nous avons mouillé sur les deux heures après midi
e Deum de bien bon cœur. Du lundi 20e. [août] C’est aujourd’hui Dieu merci que mon Journal finit. Nous sommes en rade,
3 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
les gens de ce caractère, et qu’il a toujours voulu que la crainte de Dieu marchât avant toute chose : ce qui est digne, non
le chevalier. Je ne sais de quel ordre, ne lui voyant ni croix de par Dieu , ni de par le diable. Il n’y a que huit jours qu’
e, et vous en avaient complimenté. Soit dit par parenthèse, au nom de Dieu ne m’écrivez plus de pareilles lettres, à moins q
le religion, puisque, pour sauver la simple réputation d’une païenne, Dieu en permet un plus grand, à mon sens, que celui qu
sept à huit heures, et que nous remettons à la voile pour les Indes : Dieu veuille que nous ne relâchions pas. Le temps est
ur effet de la nature ; en un mot, ce que je veux savoir est si c’est Dieu qui a créé cette neige en créant le monde, ou si
ornées que les siennes, monter et s’élever jusqu’à la connaissance de Dieu , qui est un Etre incompréhensible ; lui, qui ne s
eur, l’infaillibilité, qui après la bonté est le plus bel attribut de Dieu qui seul est infaillible. Le pape pouvait fixer p
é. Et on ne peut pas lire non plus, sans adorer la juste vengeance de Dieu , la mort funeste de leurs premiers conquérants. L
t forcé et nous ne sommes tous, sans exception, que des comédiens que Dieu introduit sur le théâtre du monde, et qu’il en re
les plus damnables actions ne rendraient pas un homme coupable devant Dieu , parce qu’il n’aurait fait que ce qu’il ne pouvai
nser de faire. Quelle horrible impiété que cette croyance, qui ferait Dieu l’auteur des crimes les plus abominables ! Peut-e
ion, quos praescivisti ad mortem aeternam, dit-il, parlant toujours à Dieu quibus omnia coöperantur in malum, et ipsa etiam
ous ne sommes pas les maîtres des actions de notre vie, puisque c’est Dieu qui la dispose et qui la gouverne. Voici comme je
entre le bien et le mal. J’admets avec saint Pierre la prescience de Dieu  : secundum praescientiam Dei Patris, dit-il dans
hapitre I, vers 2. La prédestination serait un effet de l’autorité de Dieu qui nous forcerait, et nous empêcherait de mérite
c’est ce que je rejette, et en la rejetant j’admets la prescience de Dieu , parce qu’elle est véritablement du ressort de sa
aucune vertu ni force qui nous oblige d’agir, ni qui nous en empêche. Dieu , à qui rien n’est caché, sait ce que nous ferons 
ans différents temps. Ne puis-je pas dire la même chose de la grâce ? Dieu ne la donne-t-il pas à tout le monde, quelquefois
comme ce laboureur arrache les chardons de sa terre par son labour ? Dieu nous fait connaître ces chardons de notre cœur :
conçois la grâce, et j’aime beaucoup mieux être sauvé par la grâce de Dieu que de savoir définir cette grâce. Je suis là-des
Et qu’a-t-il besoin de connaître Par quelle grâce il est sauvé, Quand Dieu lui fait celle de l’être ? Quoiqu’il semble que
mort. Je ne conseille à personne de s’y fier ; et je ne vois pas que Dieu ait jamais prodigué cette grâce efficace nécessit
efficace comme je l’entends ; et je répète qu’il ne me paraît pas que Dieu s’en soit servi que deux fois. La première, à l’é
eurs pour ne se point désespérer ; mais très malheureux qui s’y fie ! Dieu ne s’est point obligé d’accorder cette grâce à to
rir ? Tanquam semper victuri vivimus… S. Aug.. La seconde occasion où Dieu a fait voir sa grâce efficace, c’est dans saint P
un vase d’élection, et l’apôtre des gentils ; mais, si j’ose le dire, Dieu ne venait que de monter au ciel, il avait laissé
issante a été assujettie. Ainsi, pour affermir les uns et les autres, Dieu eut la bonté de convertir saint Paul. Il cherchai
hait les chrétiens pour les livrer à leurs tyrans et leurs bourreaux. Dieu le frappe d’un coup de sa grâce efficace et impér
le impose la nécessité d’agir. Ce n’est plus l’homme qui agit : c’est Dieu qui agit dans lui, et par lui ; et il ne se sert
ficace et triomphante par elle-même sans le secours de l’homme ; mais Dieu ne la prodigue pas, et ne la verse pas sur tout l
de sa part ; et c’est dans ce sens que le même saint Augustin dit que Dieu qui nous a faits sans nous ne peut pas nous sauve
la détermine pas. Il n’y a que la grâce efficace qui la force ; mais Dieu s’est-il engagé de la verser sur tous les hommes 
ui aura écrasé la veuve et l’orphelin, qui n’aura point connu d’autre Dieu que lui-même, qui par ses avis et ses exactions a
if de la grâce efficace ? Certainement, cette grâce est un pur don de Dieu  ; mais on ne voit plus de Pierre Allais : Dieu pe
râce est un pur don de Dieu ; mais on ne voit plus de Pierre Allais : Dieu peut accorder cette grâce aux autres ; mais la co
à Polyeucte, lorsqu’il veut reculer son baptême au jour suivant : Ce Dieu , qui tient votre âme et vos jours dans sa main, V
e âme est un élixir de la divinité, ou, si l’on veut, une émanation : Dieu l’a formée et créée de toute éternité, et l’a mis
ssait un Être des êtres ; et cet Être des êtres n’est autre chose que Dieu . Je me souviens même d’avoir lu que ce fut lui qu
s même d’avoir lu que ce fut lui qui érigea dans Athènes cet autel au Dieu inconnu, que saint Paul annonça dans la synagogue
ns la synagogue être le Messie, Act., chap. XVII. Depuis Aristote, ce Dieu qui lui était inconnu a pris chair humaine, et a
e je vas dire, donner aucune atteinte aux vérités du christianisme. À Dieu ne plaise qu’une pensée si impie me touche, je ré
les philosophes a bien connu et exprimé l’immensité et l’existence de Dieu par les nombres innombrables. Par quel terme le d
’y reviendrai dans la suite. ) Certainement, si nous pouvions définir Dieu et son essence, nous définirions aussi cette éter
toute notre spéculation ne peut pas comprendre, doit être réunie dans Dieu . C’est lui seul qui est éternel ; mais il a créé
rs, quoique rigides, ne leur prêchaient que la miséricorde infinie de Dieu pour les arracher à leur désespoir, et ne leur pa
temps avait été moins précieux. En effet, tout nous montre si bien un Dieu , et la seule raison naturelle nous le prouve si b
e le monde a eu son commencement : mais d’où vient-il, si ce n’est de Dieu  ? Remontons donc à lui, et en parlant de l’éterni
e Dieu ? Remontons donc à lui, et en parlant de l’éternité parlons de Dieu lui-même ; puisqu’en effet Dieu étant éternel, l’
t en parlant de l’éternité parlons de Dieu lui-même ; puisqu’en effet Dieu étant éternel, l’éternité n’a pu commencer que pa
tolérera la secte de Socini. Ces gens conviennent de l’existence d’un Dieu mais ils nient l’immortalité de l’âme ; et, la co
a vie de l’homme sur terre est bornée dans le terme que la volonté de Dieu lui a prescrit, et qu’elle a sa fin comme elle a
ed on ne doit pas regarder comme un miracle, et comme un châtiment de Dieu , ce qui est arrivé à une Marguerite, comtesse de
enre humain s’entretient et qu’elle sera continuée jusqu’au temps que Dieu en a déterminé la fin. Tout ce qu’il y a d’habile
l’un ni l’autre à nos pères : nous ne sommes redevables de tout qu’à Dieu seul, qui nous a tous créés et formés dans le sei
té. Il l’a mise dans la bouche de Job, auquel il fait dire, parlant à Dieu même, Manus tuae plasmaverunt me totum in circuit
uae plasmaverunt me totum in circuita ; et véritablement il n’y a que Dieu seul qui puisse arranger et former tous les resso
et former tous les ressorts d’une si admirable machine. C’est donc à Dieu seul que nous devons notre création, puisqu’il no
les autres, et tous créés et formés en même temps, que nous devons à Dieu seul ce corps matériel avec lequel nous agissons,
cules dont elles sont composées est un effet de la toute-puissance de Dieu , indépendamment des causes secondes ; puisque tou
enfants et le déshonneur qui en rejaillit sur les pères et mères ? Si Dieu , par sa toute-puissance, a renfermé tant d’enfant
raisons qui me paraissent sensibles et palpables me convainquent que Dieu , en formant ces corps, les a en même temps enrich
’est la nature. Par qui cette nature est-elle conduite ? N’est-ce pas Dieu , qui continue sa création ? Supposant ce système
sant ce système pour vérité, que nous sommes tous créés et formés par Dieu lui-même dans le sein du premier homme, et que de
u’elle deviendra pendant l’éternité future. Ne se pourrait-il pas que Dieu , qui a tout tiré du néant, eût en effet créé auta
pour y animer un nouveau corps ? Je mettrais bien ici la puissance de Dieu en œuvre ; mais ce serait la prodiguer que de la
ses passages. Supposons que le monde que nous habitons soit celui où Dieu créa le premier homme, et dans lui toute sa posté
e notre faible raison s’en forme ? Pouvons-nous nombrer les étoiles ? Dieu seul sait leur nombre et leurs noms, dit saint Au
nt également inconnus. C’est en cela que l’éternité et l’immensité de Dieu éclatent, et par cette immensité nous pouvons, pa
messieurs, ce n’est point là mon idée : elle irait contre la bonté de Dieu , de faire commettre à chaque homme tous les crime
quod merentur opera nostra et sur ce fondement, ne se peut-il pas que Dieu , transférant un pécheur dans un monde nouveau, l’
’éternité : et ce terme de différentes vissicitudes de vies accompli, Dieu par sa justice pourra condamner les mauvais, et p
it uniquement pour prouver trois vérités : la première, l’éternité de Dieu , créateur de toutes choses ; la seconde, l’immort
qui est celle de Saint-Yago. Nous avons vu cette île sur le soir, et Dieu aidant nous y mouillerons demain. Quand j’y aurai
’opposite l’une de l’autre, afin d’y respirer le peu de fraîcheur que Dieu leur envoie. Cette salle peut avoir quatre ou cin
en conçoit quelque espérance : cependant, on succombe à son malheur, Dieu seul sait ce qui en réussit. Cela m’inspire une i
rs qui sont en caractère romain. Souverain auteur de mon être, Grand Dieu , pourquoi m’as-tu fait naître, Ayant à ressentir
nd nous y sommes entrés, ni quand nous en sommes sortis ; car grâce à Dieu ce vent a continué depuis notre départ de Croix j
nos missionnaires, et moi. Il m’a dit qu’il regardait ce poisson, que Dieu faisait naître pour la nourriture des autres, du
ur fasse la sienne. Pour moi, je crois que c’est un avertissement que Dieu leur donne. La bonite est faite comme le maquerea
à ce qu’on dit, beaucoup plus de vaisseaux perdus qu’il ne s’en perd. Dieu a bien su ce qu’il faisait lorsqu’il a tiré le mo
i a faite, et a fait paraître une entière résignation à la volonté de Dieu . Nous sommes sortis quatre ensemble, parce qu’il
s ecclésiastiques ont dit les trois dernières. Ceux qui veulent prier Dieu pour lui, et lui jeter de l’eau bénite, montent.
barbares ne le jetassent à la mer ; qu’il y était préparé ; mais que Dieu , qui avait étendu sa miséricorde sur lui et voula
et qui supportait ses peines avec une constance que le seul amour de Dieu peut inspirer ; qu’il avait avoué que cette ferme
s n’en avait pas été parfaitement convaincu, et qu’il avait fallu que Dieu eût fait en sa faveur une espèce de miracle pour
aux barbares plutôt que de languir plus longtemps dans les fers. Que Dieu avait béni leur entreprise puisque dans une simpl
âme que le corps et les biens temporels, était le lieu où la bonté de Dieu lui réservait le grand coup de sa grâce efficace
it osait assurer, ou du moins était lui-même moralement persuadé, que Dieu lui avait fait miséricorde. Qui de vous, messieur
, n’exige plus notre obéissance : au contraire, il nous prie de prier Dieu pour lui. Imitons sa droiture, sa bonté, sa cande
pour lui. Imitons sa droiture, sa bonté, sa candeur et sa foi. Prions Dieu qu’il nous l’accorde, comme à lui, vive et ardent
tre économie, n’ayant rien fait que de concert, et de ce que, grâce à Dieu , nous n’avions eu que peu de malades, non seuleme
lu faire entendre que le soleil et le climat se sont démentis, ou que Dieu a fait un miracle en leur faveur, soit en les tir
t, lorsqu’il m’en a vu ressortir : Es-tu content ? m’a-t-il dit. Oui, Dieu merci, lui ai-je répondu d’un ton de tartuffe. Do
s vu dès les cinq heures les terres comme il l’avait dit ; et demain, Dieu aidant, nous passerons à la vue du cap de Bonne-E
et nous l’en avons tous assuré, et l’avons tous embrassé de bon cœur. Dieu veuille que cela continue. Le commandeur est ravi
l’enrichissement du temple qu’il édifiait à Jérusalem à l’honneur de Dieu , suivant le commandement de David son père ? Lequ
ait permis de prêter leur ministère à de semblables sacrifices, quand Dieu ne les demandait pas par la bouche de ses prophèt
a persuadé à tous que ces sacrifices d’enfants sont méritoires devant Dieu  : et leurs prêtres leur en auront si bien fait un
la mort funeste et récente de leur roi Saül, qui avait été rejeté de Dieu , uniquement pour avoir osé, par le ministère d’un
sibilité de cette existence. Je trouve pour objection la puissance de Dieu  ; point qui sauve les ânes, et leur ignorance. Je
’une adoration si fervente et si attentive ne s’adressait pas au vrai Dieu et avait un autre objet de lui, et un objet si mé
oire que le Saint des Saints, le Créateur de toutes choses, en un mot Dieu lui-même, repose dans nos tabernacles ; et nous a
s : c’était une puanteur à étouffer, et un spectacle affreux. Grâce à Dieu , nos seuls bestiaux ont payé de leur vie ; et c’e
à ce que je crois, le manque de sainteté qui en est cause, c’est que Dieu éprouve les siens, et que le feu n’épargne rien.
ur. Du samedi 8 juillet 1690 Toujours bon vent de Sud : grâce à Dieu , nous allons bien, nous courons vent largue le No
ceux qui sont nés avec des biens de fortune ont de grâces à rendre à Dieu  ! Non fecit taliter omni Nationi. Je regarde à pr
royons encore fort éloignés dans l’Ouest-Nord-Ouest. Où sommes-nous ? Dieu le sait. Les pilotes ne le savent pas ; leurs sen
ue sa sagesse n’était point un fruit de sa vertu, ni de la crainte de Dieu , mais un effet de la brûlure, qui l’avait mis hor
avons donné trois de nos matelots pour faire partie de son équipage. Dieu nous donne d’autres prises : j’y profiterai assur
é mis aux fers, et dont les prisons étaient pleines. Si, sur ce pied, Dieu lui accorde un long et heureux règne, on peut pro
Si Innocent XI avait eu cette infaillibilité, qui ne se trouve qu’en Dieu , et nullement dans un homme mortel, pécheur comme
u’il se fait adorer en autant d’endroits, au moins, que l’est le vrai Dieu dans le pays où la véritable religion est établie
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
s pas que ce fût un sacrilège, au contraire c’en est un de n’offrir à Dieu que le rebut du monde. Non, Mademoiselle, repris-
pris-je avec précipitation, ne vous flattez pas qu’on ne vous offre à Dieu , que parce que vous êtes belle, d’autres intérêts
y ont part, et la piété n’y entre pas pour beaucoup. Ce n’est point à Dieu qu’on vous sacrifie, c’est à la fortune de Monsie
igieuse, mais ce seront les vœux de votre famille que vous offrirez à Dieu , et non pas les vôtres. Ma sœur est trop raisonna
dération du bien m’empêche de rechercher votre sœur. Je suis, grâce à Dieu , assez riche pour elle et pour moi, et je dois l’
répondis-je, rien exiger d’elle qui puisse lui faire tort, ni devant Dieu , ni devant les hommes ; mais très assurément, j’e
du corps. J’espérais qu’il en mourrait, je demandais tous les jours à Dieu la fin de sa vie. Je ne fus point exaucé ; il rev
la religion réformée. Je la piquais de l’honneur de sauver une âme à Dieu en la retirant de la religion du pape ; en un mot
’envoyer de l’argent, tout ce qu’elle aurait pu vendre ; mais grâce à Dieu , ma lettre n’arriva que deux jours après sa mort,
suis prête à tout. Je rends la dureté de mon père responsable devant Dieu de toutes les démarches que mon désespoir peut me
ain. Si je l’avais emmenée dans le moment, le rapt était avéré ; mais Dieu fait tout pour le mieux. Cela suffit Monsieur, in
avait emprunté, et qu’elle voulait le payer avant que de se donner à Dieu . Elle demanda trois cents louis d’or. On lui dit
et en effet peu s’en fallut qu’elle ne fût la dupe du temps. Grâce à Dieu cela n’arriva pas. Voici ce qu’elle fit de cet ar
sacrifierai à mon malheur, et ne ferai point le sacrilège d’offrir à Dieu une victime involontaire. Je vous ai dit que je n
-je dans un couvent ? Suis-je digne d’être au nombre des épouses d’un Dieu pur, moi qui ne respire qu’un mortel ? La saintet
a première parole, que chacun me prêta silence. Monsieur, lui dis-je, Dieu ne veut que des hosties volontaires, et vous prof
tention. Voilà votre fille que j’accepte pour ma femme en présence de Dieu même, qui repose dans le plus auguste de nos sacr
ieur, nous espérons que quand vous serez prêt d’aller rendre compte à Dieu de vos actions, vous rendrez à votre fille la par
fille la part qui lui reviendra de votre héritage, si vous voulez que Dieu ne vous prive pas du sien. Voulez-vous nous donne
5 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
our coup. Nous avons chanté le Te Deum, à l’issue d’une grande messe. Dieu veuille que nous en fassions autant en France ave
été si sage. Je le dis naturellement, ce n’a point été la crainte de Dieu qui m’a retenu ; ç’a été, comme en Espagne, celle
tranquille & rassis, lui remontra qu’il avait tort d’avoir tué un Dieu comme lui. Coinda, à cette parole, sortit, & 
ice. Il est très vrai qu’ils ne regardent point leurs idoles comme un Dieu , premier Etre de tout & que ce sont seulement
Polyeucte me paraît bien juste : Nos aïeux, à leur gré, faisaient un Dieu d’un homme ; Et le sang parmi nous conservant leu
ès-verbaux de leurs vies, dont bien souvent on ne voit que le dehors, Dieu s’étant réservé le secret des cœurs ? Ne nous est
connu pour aussi zélé pour ma religion que je le suis par la grâce de Dieu , on pourrait dire que ceci sent le libertinage, o
oient trouver dans l’attouchement de ces femmes un plaisir digne d’un Dieu  ; & ces véritables victimes du démon sont obl
abusent de leur faiblesse, & à qui le démon, par la permission de Dieu , donne le pouvoir de faire des choses surnaturell
les auspices de saint Louis & du roi, dont c’est demain la fête. Dieu le veuille, pourvu que ce soit ad majorem gloria
t : je ne crains pas plus pour ma peau qu’un autre. Allons, au nom de Dieu & de saint Louis, a-t-il poursuivi : mon sent
au-dessus de ma tête & à côté de moi que je me suis recommandé à Dieu d’aussi bon cœur que j’aie fait de ma vie. Cepend
x corps. Nous avons trente-deux blessés de ces éclats ; mais, grâce à Dieu , légèrement. M.le chevalier d’Aire a eu un coup b
égu, dont nous sommes fort proches. En un mot, nous sommes très mal : Dieu veuille nous en tirer. Du mercredi 20 septembr
avires sont le Lion & le Dragon, que nous avons rejoints, grâce à Dieu . Plaise à sa bonté que nous rejoignions bientôt l
donner ces six vers de M. Scarron : Il porte une barbe en crépine : Dieu la préserve de vermine ; Car si vermine s’y fourr
e est allumée plus que jamais dans le Florissant. Pour nous, grâces à Dieu & au bon ordre établi & maintenu par le c
pleut presque toujours : nous allons à Mergui où est le rendez-vous. Dieu veuille que nous y trouvions le Gaillard & l’
qu’à quinze, sont plus justes. Nous avons bien des grâces à rendre à Dieu de nous l’avoir fait voir : on ne s’en défiait nu
e des courants qui sont ici extrêmement violents & forts. Demain, Dieu aidant, nous y entrerons. Le Florissant est mouil
rendu contraire dès cette nuit, & qui continue. Tant pis. Grâce à Dieu , nous sommes tous réunis. Le Gaillard & l’Ois
endommagés dans nos navires & nos manœuvres que dans les hommes, Dieu merci. Négrades ou Négerades est située par seize
er qu’ils se cassent, la peau obéissant sans se crever. Il semble que Dieu ou la nature (l’un n’est pas ici autre chose que
où il y avait bien plus de travail à faire qu’on n’avait cru. Grâce à Dieu , nous en sommes dehors, & chaque pas que nous
Chadube que nous cherchions. M.du Quesne y a envoyé trois chaloupes. Dieu veuille quelles en reviennent bien chargées, car
son ridicule orgueil, assez vain pour le pousser à vouloir connaître Dieu lui-même ? Malheureux que nous sommes, nous ne no
out de rafraîchissements & qui sont réduits aux emprunts. Grâce à Dieu , nous ne sommes point dans un pareil état, parce
stamentaire ; c’est qu’il a donné aux pauvres, & pour faire prier Dieu pour lui, tout ce qu’il avait à bord à l’heure de
éfaut, ou forclusion ; & l’Arménien l’aurait certainement été, si Dieu ne lui eût suscité une ressource à laquelle il ne
anvier 1691 Je viens d’assister à la messe, et après avoir donné à Dieu les premiers moments de l’année, je donne les sec
; est très heureuse. C’est ainsi que M. Martin est parvenu, & que Dieu a récompensé son bon cœur, sa probité 61 son bon
la brouillerie des plus saints les uns contre les autres. L’amour de Dieu & leur zèle pour la foi, à ce qu’ils disent,
le salut de l’âme d’un simple particulier est aussi précieux, devant Dieu , que celui d’un gros seigneur : tous deux sont ég
sécutés, ou des criminels punis ? Combattaient-ils pour l’héritage de Dieu , ou pour l’héritage d’un Japonais ? On ne va poin
mauvaises actions dans sa vie pour en demander éternellement pardon à Dieu , & à lui. La perfide disait cela les larmes a
u la Palestine & la Judée, & visité tous les lieux saints, si Dieu lui donnait assez de vie, il retournerait à Smyrn
e retourne à Paris après le voyage fini, comme je n’en doute point si Dieu me conserve, je rendrai le tout en main propre, p
e de cette entant la lui ont vendue. Il l’a eue pour quatre piastres. Dieu permet sans doute cette insensibilité pour leurs
ope le nombre prodigieux des âmes qu’ils se vantent d’avoir gagnées à Dieu dans les Indes. Si ceci vient à leur connaissance
ment chrétienne, & ainsi bien plus resserrée ; qu’ils prêchent un Dieu mort en croix avec ignominie ; & non un Jésus
en voilà le produit sanctifié. Sont-ce là des offrandes à faire à un Dieu tout pur ? Elles pourraient convenir aux idoles d
nt par conséquent l’usage ne peut attirer après soi la bénédiction de Dieu , parce qu’il ne lui peut pas plaire, ni être tran
jésuites agissent à leur guise, & eux à la leur. Ils répondront à Dieu de leurs actions, mais non de celles des jésuites
pour justifier leur silence là-dessus, que la Sainte Écriture dit que Dieu seul connaît le secret des cœurs ; & se souve
n de Jésus-Christ, que l’homme ne considère que les actions, mais que Dieu pèse les intentions. S’ils en agissaient ainsi, i
Il n’en est pas de même de nous. Le Sauveur avait reçu sa mission de Dieu son père : il l’a transmise à ses disciples ; &am
amp;, pourvu que nos actions soient innocentes, & notre foi vive, Dieu , sans doute, du moins je le crois ainsi, jugera d
c ni d’eux-mêmes ; & le tout, à ce qu’ils disent, pour l’amour de Dieu . Si les missionnaires veulent rendre les jésuites
dans le IVe chapitre des Actes des Apôtres, les apôtres demandèrent à Dieu la grâce de pouvoir annoncer sa parole avec confi
e inexprimables, & qui, dans son premier feu, rimait richement en Dieu . Il se mit en colère à son tour, & me dit, bi
mme de roches ; j’ajoute que notre pont est une véritable basse-cour. Dieu nous préserve de trouver des ennemis, n’étant poi
ne, les astres & les planètes auraient toujours le même cours que Dieu leur a fixé de toute éternité ; mais les saisons
venu très beau. Le vent est bon & bon frais. Nous allons, grâce à Dieu , parfaitement bien. J’ai entendu à l’issue du dîn
é est procureur & le second prêtre : qu’ainsi il donne le cadet à Dieu & l’autre au diable ; mais que Belzébut fait
e autres M. de La Chassée, qui, sans rire comme moi, l’a envoyé prier Dieu lui seul, & songer à sa conscience ; que pour
, qui l’avions nette, nous travaillions dans la nuit, & prierions Dieu demain. J’y ai ajouté, voyant sa confusion, ce qu
commodé, pourvu que la mer le permette. En un mot nous sommes mal, si Dieu n’a pitié de nous. Grâce à sa bonté, le vent a ca
oint du nombre. Nous ne savons ce que peut être devenu M. du Quesne : Dieu veuille qu’il ne lui soit point arrivé de malheur
chirurgien ni l’aumônier n’avaient rien à faire après lui qu’à prier Dieu . On l’a porté dans la fosse du chirurgien, & 
partie de ce que nous avons souffert ici. Du mardi 6 mars 1691 Dieu sur tout : ce qu’il garde est bien gardé. L’équip
l a fait beau toute la journée : le vent est contraire, mais, grâce à Dieu , bien faible. Du mercredi 7 mars 1691 Calme
Calme tout plat, & beau temps ; tant mieux : cela, s’il plaît à Dieu , nous amènera bon vent. La beauté du temps nous a
re d’Europe, je prierais la Compagnie & ma famille de faire prier Dieu pour nous Du dimanche 11 mars 1691 Le vent
fait soit très variable. Nous espérons pourtant, qu’avec la grâce de Dieu , nous passerons le cap de Bonne-Espérance avant l
eux parler devant eux du diable, d’une putain ou d’un bardache que de Dieu , de la Vierge, des saints, du pape ou d’eux-mêmes
tion prise avec M. d’Aire le 14 du courant, de ne nous point quitter. Dieu veuille qu’il ne nous en arrive point de mal. À m
emier volume. Du lundi 9 avril 1691 C’est ce matin que, grâce à Dieu , nous avons doublé & dépassé le cap de Bonne-
s sommes certains de ne point relâcher. Nous avons chanté le Te DeuM.  Dieu nous conserve jusqu’en France : il y sera chanté
st un des meilleurs voiliers de tous les vaisseaux qui sont à la mer. Dieu nous préserve de trouver des ennemis plus forts q
il 1691 Le vent continue toujours bon & nous allons à souhait. Dieu sait ce qu’il nous faut ; car, certainement, nous
rès de nos pièces sur le pain. Le reste ne nous manque point ; &, Dieu aidant, ne nous manquera pas. Du vendredi sain
a rafraîchi : on croit que nous serons mercredi à l’Ascension. Ce que Dieu garde est bien gardé : il sait le besoin où nous
la Ligne dans le Sud. Du lundi 14 mai 1691 Nous avons, grâce à Dieu , passé la Ligne cette nuit pour la quatrième, &am
ns, grâce à Dieu, passé la Ligne cette nuit pour la quatrième, &, Dieu aidant, la dernière fois de notre voyage. Nous ne
néral, & à M. l’intendant, que j’en obtins tout ce que je voulus. Dieu veuille que M. du Quesne ne m’en veuille point de
libertinage que j’ai entrepris d’écrire. Outre cela, ils sont morts, Dieu leur fasse miséricorde. Je laisse leur mémoire en
endre une guerre, s’il était bien persuadé qu’il doit rendre compte à Dieu du sang qui y est répandu, & de tous les déso
n public, & comédienne avec nous. Je reviens à la limonade, dont, Dieu aidant, peu de nos gens mourront, parce qu’ils n’
p; présentant au Nord, par un très bon vent de Sud-Ouest, nous aurons Dieu aidant bientôt de la fraîcheur. Du mercredi 11
ablot du Gaillard, qui touait la quèche, a cassé : elle est derrière. Dieu la préserve de tomber entre les mains de ceux à q
rd-Nord-Ouest. Il est bien faible ; mais c’est celui qu’il nous faut. Dieu veuille qu’il affraîchisse. Du samedi 4 août 1
andant a viré de bord & fait route pour Groix, où par la grâce de Dieu nous avons mouillé sur les deux heures après-midi
6 (1721) Mémoires
é que par eux, ou plutôt eux sous son nom. Il pourra s’excuser devant Dieu , et rejeter les fautes sur eux, et dire comme Dav
s munda me. et ab alienis parce servo tuo Mais que répondra-t-il, si Dieu lui demande pourquoi il a ignoré ce qu’ils ont fa
gens les lui ont représentées [sic] ? Et que répondra-t-il encore si Dieu lui demande s’il lui avait donné et confié le roy
igure équestre, ces infâmes inscriptions par lesquelles il semble que Dieu lui doive Sa gloire, et que sans lui Il ne serait
Il me semble que ce pouvoir sans bornes approche le plus de celui de Dieu . Qu’en dites-vous, M. de Grammont ? ajouta-t-il.
nt poussées si loin que le maréchal de La Feuillade, homme sans autre Dieu que son roi, trouva un juste sujet de faire conna
t tous en procession et allaient du château à l’église pour remercier Dieu des résolutions qu’ils avaient prises : l’une con
toujours paru que tous les prélats ont mieux aimé risquer d’offenser Dieu , supposé qu’ils ne l’aient pas offensé par leur m
dit à voix bien intelligible et bien haute qu’il ne pouvait pas prier Dieu pour un homme qui le faisait mourir de faim ; et
. Depuis la suppression de l’édit de Nantes, il semble que la main de Dieu se soit appesantie sur le royaume. Mon dessein n’
ntérieur du royaume, et d’autres qui vont contre les commandements de Dieu , les droits de la nature et du sang, et contre la
6. Les exemptions attachées à ces charges qui vont contre les lois de Dieu , la charité chrétienne et le sang sont celles qui
leur éducation et de leur bien. Mais non, contre les commandements de Dieu , la charité et les obligations du sang, il leur a
t non par la force des armes. 29. A l’égard des autres, il semble que Dieu ait permis depuis cette révocation de l’édit de N
é, les a vendues jusques à cinq cents livres la barrique de Bordeaux. Dieu veuille que je sois mauvais prophète, mais je pré
t pas reconnu qu’elle était seule supérieure à eux tous ? Mais, Grand Dieu  ! qu’est-elle aujourd’hui, et à quelle cruelle ex
aume allaient être humiliés, puisqu’il entreprenait sur les droits de Dieu , à qui seul il appartient de tourner les cœurs et
humanité de les voir passer devant eux à Poitiers, et les cita devant Dieu dans l’an et jour pour répondre de leur jugement.
a vie, et que ce pauvre crierait à haute et intelligible voix : Priez Dieu pour le repos de l’âme de Pierre Alaix ! 42. Mess
pôt : Vous prenez de nous ce qui ne vous appartient point. Sachez que Dieu reprendra de vous ce qu’il vous avait donné, et d
lle imprécations contre les auteurs de sa mort, dont elle demandait à Dieu la vengeance ; et pour achever cette histoire, le
aumônes excessives et même des fondations pour obtenir de la bonté de Dieu la grâce de devenir grosse. Son zèle alla jusques
out, et lui dit que c’était un vœu qu’elle avait fait pour obtenir de Dieu par l’intercession de la Vierge la grâce d’avoir
vait il mettait le cardinal en paradis, mais qu’il craignait bien que Dieu plus juste que lui ne l’envoyât à tous les diable
e reste, et qui se lassaient d’un si long jeûne, peu méritoire devant Dieu puisqu’il était involontaire, trouvèrent un expéd
qui avaient tant soit peu de vénération pour les choses consacrées à Dieu . Les Jésuites l’emportèrent sur le sentiment du r
e lui cette grande fille blanche pour de pareille liqueur. C’est leur Dieu , si on peut le dire, auquel ils sacrifient tout.
le Grand Esprit t’a fait naître ?… (Par le Grand Esprit ils entendent Dieu . ) Pourquoi nous intentes-tu une guerre puisque n
règne ; on y fait allusion au peuple d’Israël : Ce peuple que jadis Dieu gouverna lui-même, Lassé de vivre heureux voulut
nt plus épaisses et plus nombreuses qu’ells n’avaient jamais paru. Si Dieu permettait que les éléments insensibles partageas
Pontchartrain). Mais Messieurs de la maltôte, qui n’ont point d’autre Dieu que leur intérêt, et auxquels le violement des dr
l’on vient de vous présenter, ce sera toujours du temps employé pour Dieu . Le Roi le fit, et en sortant de la messe il dema
e Roi avec un air sévère, je suis fort aise que vous sachiez qu’entre Dieu et moi et la Justice, il n’y a point de loi ; et
insistait à faire remarquer cette distinction que Louis mettait entre Dieu , lui et la justice. — Voilà, disait-il, se déclar
expectant ! 224. Deschiens mourut comme il avait vécu, ne croyant en Dieu que par bénéfice d’inventaire. Il reçut pourtant
que nous en fûmes partis, et trois jours après notre défaite. 232. A Dieu ne plaise que je veuille pénétrer dans les secret
our bons catholiques et sont pourtant dans le coeur de la religion où Dieu les a fait naître, en quoi ils ne sont certaineme
t de peur que nous. Buvons un coup, poursuivit-il, et confions-nous à Dieu , ce qu’il garde est bien gardé. 242. Une heure ap
ai plus de trois mois auparavant. 243. Il est bon sans doute de prier Dieu , surtout sur le point de donner un combat. Mais c
, si j’étais capitaine taine de vaisseau, je me contenterais de prier Dieu pour moi seul, mais je me donnerais bien de garde
et basse naissance ne peuvent pas atteindre. Je le répète encore, et Dieu m’est témoin qu’il n’y a nulle impiété de ma part
ient chassé non seulement la bonne Religion mais aussi leur Roi ; que Dieu les livrait entre leurs mains pour venger en même
n même temps le Ciel et la terre ; qu’ils devaient offrir leur mort à Dieu en satisfaction de leurs péchés, et rendre grâce
prédicateur a toujours fait merveille, lorsqu’il a beaucoup parlé de Dieu et du diable à tort et à travers ; et qu’à l’égar
lui-même en le persécutant et le flétrissant dans ses membres, et que Dieu tôt ou tard se vengerait de tant d’excès. 247. Ma
res si je [me] mettais sur le pied d’en faire le détail, mais grâce à Dieu je ne connais cette misérable canaille que par le
sur la conscience qui lui fît peine, il pouvait s’en acquitter devant Dieu en contribuant par une aumône au bâtiment de Sain
s nombre mentionnés au procès, dont il se repent, en demande pardon à Dieu , au Roi, à Justice et aux dites communautés… Et s
qu’ils osent s’exposer à la vengeance, ou plutôt braver la colère de Dieu . J’avoue que c’est ce que je ne conçois point, su
révenu qu’il n’y peut avoir de véritable athée, tout nous prêchant un Dieu , et le sentant dans nous-même. Le Gendre mourut c
ernaient ses affaires et sa famille, et rien du tout qui concernât ni Dieu ni les pauvres. Enfin la parole lui manqua, et le
u public, veut par le travail de son prochain s’exempter de celui que Dieu lui-même a prononcé contre tout le genre humain,
le portrait d’un homme tout admirable, répondit Amurat. Il fallut que Dieu fit un miracle pour nourrir les Israélites, et ce
econdait, ou plutôt animait celle de M. Desfarges. Mais la justice de Dieu a puni les permiers auteurs de tous ces malheurs
’en puis prévoir, c’est qu’ils vont tous travailler pour les Anglais. Dieu veuille que je sois mauvais prophète ! Le fondeme
veau Monde. Il n’est pas permis aux hommes de pénétrer les décrets de Dieu , mais si nous pouvons par les actions des vivants
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
à ce que tout le monde dit ? Elle l’est aussi, répondit-il, et plût à Dieu qu’elle ne la fût pas, je ne serais pas ici, mais
andonnée, reprit-il, en joignant les mains et haussant les yeux, Ha ! Dieu , peut-on dire une pareille imposture ? C’est la c
t fort longtemps ; et si dans ce que je demande, vous n’offenserez ni Dieu ni les hommes ; il n’est question que de secret.
le ne demande autre chose que de mettre sa conscience en repos devant Dieu par une bénédiction nuptiale effective ; et pour
sa proposition, et je ne veux point me rendre abominable aux yeux de Dieu par un infâme sacrilège. Si elle veut être effect
qu’un temps, et je ne vous donne pas deux mois pour être dégoûté, ou Dieu vous a pétri d’une autre pâte que les autres. N’a
ait de l’Écriture et de l’Histoire, le tout comme des malédictions de Dieu  ; et enfin je commençais à m’ennuyer tout de bon,
, je me livre toute à vous, je me contente d’être votre épouse devant Dieu , et je vous laisse le maître de me faire passer p
’abuserai point de votre confiance ; vous serez mon épouse, et devant Dieu et devant les hommes, la seule mort nous arracher
je suis criminelle devant les hommes, je me croirai innocente devant Dieu . La maîtresse du logis revint de ses emplettes ;
sprit qui vous chagrine, ma chère enfant, lui demandai-je ? Au nom de Dieu prenez part à ma joie : je ne la goûterai pas ent
ération mondaine qui vous engage au secret. Ce bien n’est rien devant Dieu , mais le sacrement sera toujours un sacrement. Ce
e vous tromperiez, ce serait vous-même. Vous ne vous moqueriez pas de Dieu impunément ; ainsi il faut vous résoudre à courir
par mes amis, pour lui faire avoir un emploi stable. Je l’ai fait, et Dieu aidant, j’aurai toute ma vie soin de sa fortune.
t prodigue. Le sermon sur une sincère conversion, et un vrai retour à Dieu , après beaucoup de désordres, fut poussé à fond,
ut humainement faire devant les hommes pour votre sûreté. Pour devant Dieu ayez la conscience en repos. Votre mariage est bo
encore si j’avais à le faire. Je lui proposai un expédient, et plût à Dieu qu’elle l’eût suivi, elle serait encore à moi. Eh
sent pas les paroles ; car autrement je ne serais pas content. Plût à Dieu , dit-elle en riant, en être quitte pour deux ou t
oupçons ne serait-elle pas dévorée ? Qu’en penserait-elle ? Au nom de Dieu , poursuivit-elle en m’embrassant, donnez-moi cett
es douleurs qu’on me présage, vous semblez m’avoir oubliée. Au nom de Dieu , venez aujourd’hui si vous voulez sauver la vie à
donc dans cet hôpital, elle y trouva sa fille, dans quel état, grand Dieu  ! Elle vit une jeune femme, belle comme un ange,
uvela toutes ses douleurs, et les rendit même plus vives ; et quoique Dieu ne m’ait pas donné une âme fort sensible aux pert
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
t ton service, et tu t’en dédis, continua-t-elle avec fureur. Jour de Dieu , il faut que je t’étrangle ; et en même temps ell
ient à la main. — Elle exécutera sa promesse, lui repartit le curé. —  Dieu le veuille, répliqua Sancho. Pour moi puisque vou
t ne lui ont presque rien coûté, et que les miennes me coûtent bonne… Dieu vous sauve de la main des diables, Monsieur le cu
si j’étais à jeun. — Mais ne vous bat-il pas quelquefois ? — Jour de Dieu , Madame, répondit Thérèse, nous sommes deux, et q
mme ou garçon nommé… — Non, non, Madame, interrompit la mère, jour de Dieu , Nicolas a sauté par la fenêtre avant jour sitôt
de grands seigneurs, qui ne plaisent qu’à ceux qui les font. Jour de Dieu , je ne veux pas être battue, ou bien je veux me d
eussent introduite. Quoi qu’il en soit, elle s’y trouva, et le traita Dieu sait comment. Celui-ci lui rendit son change le m
9 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
enture secrète, et défendit à ses gens d’en parler, protestant devant Dieu , qu’il ne demandait dans sa femme qu’autant de ve
heureux dans leur fortune, et souvent corrompus dans leurs mœurs. Que Dieu faisait voir qu’il avait ces sortes d’alliances e
r leur faire plaisir ; et qu’il ne voulait pas les exposer à offenser Dieu en souhaitant sa mort. Que le monde n’était rempl
e la signature faisait tout oublier. Que pour lui il répondait devant Dieu que sa fille ne lui manquerait jamais de parole d
der quelque libertinage de sa part, et l’en rendre responsable devant Dieu , faute de l’avoir mariée. Qu’à cela il n’avait qu
malgré tout, il en était la dupe, elle la serait plus que lui devant Dieu et devant les hommes : devant Dieu, puisqu’il ne
elle la serait plus que lui devant Dieu et devant les hommes : devant Dieu , puisqu’il ne serait point damné pour les péchés
e me plains pas, parce qu’il n’y a point eu de ma faute, et que c’est Dieu qui l’a voulu : je n’ai plus qu’un moment à vivre
es, et que pour lui il ne lui en parlerait jamais, vécût-il cent ans. Dieu m’en préserve, repris-je. Je ne sais de quel air
l’on désespéra de sa vie, elle-même crut en mourir ; elle jurait son Dieu et son âme, que si elle en pouvait réchapper, son
lle a de la confiance aux gens, elle s’abandonne à leur conduite ; et Dieu sait où vous l’auriez menée. Mais quel plaisir pr
e vous fera jamais repentir de l’honneur que vous lui faites. Je prie Dieu qu’il vous comble de ses bénédictions. Je vous do
able attachement à la personne de Monsieur Des Ronais. Rendez grâce à Dieu de vous avoir destinée à un homme comme lui ; aye
res que la mort, Si du fond du néant j’avais pu les connaître, Et que Dieu m’eût laissé le maître de mon sort, Je n’aurais j
lui avez rendus dans sa maladie. Enfin vous êtes libre, j’en remercie Dieu tous les jours, tant pour vous que pour moi. Je n
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
ue la mienne. C’est tous les jours à recommencer avec vous. Au nom de Dieu , prenez une fois en votre vie le train que doit s
, était divertissante. Adieu mes beaux enfants, leur dis-je ; je prie Dieu qu’il vous convertisse, crainte que Belzébuth, à
it à Madame de Cranves sa sœur, qu’étant prêt d’aller rendre compte à Dieu , il voulait décharger sa conscience. Il lui faisa
rai encore pour quelque chose de plus grande conséquence, est grâce à Dieu en parfaite santé. Il y a plus d’un an et demi qu
it-elle, vous sentez-vous assez fort pour résister à une absence ? Ah Dieu  ! repris-je, que m’allez-vous proposer ? Je ne vo
se naissance n’aurait dû lui en faire : puisque dans quelque état que Dieu nous fasse naître, nous n’étions point garants de
parla dans des termes qui achevèrent de dissiper mes soupçons. Plût à Dieu qu’elle ne les eût pas renouvelés ! En soupant Si
voir dit tout ce qu’il put du côté du monde, il poursuivit du côté de Dieu . Il lui dit que nous étions assurément nés l’un p
out cela ensemble faisait voir un mariage du ciel et de destinée. Que Dieu nous avait certainement fait naître l’un pour l’a
té, j’aime la vertu et la force qu’elle a eue de lui tout sacrifier : Dieu veuille qu’elle ne s’en repente point, et qu’elle
louin, qui commença de passer pour le tenant du bureau. Comme grâce à Dieu je suis bon Parisien, incapable de jalousie, je n
tant de fois assurée que je l’aimais. Dans quel état étais-je, grand Dieu  ! Je vis le moment que j’allais éclater et laisse
, ne songez plus du tout à moi, vous en vivrez plus content : je prie Dieu qu’il vous comble de ses grâces, et me prenne pou
armes : ce spectacle m’en tira et m’en tire encore tous les jours. Ah Dieu  ! m’écriai-je en la voyant partir, se peut-il qu’
ité de pardonner à ses ennemis. Il me fit voir que le commandement de Dieu sur la chasteté conjugale regardait également l’u
is assuré une sépulture à côté de ma chère Silvie, lorsqu’il plaira à Dieu de disposer de moi : et pour cela, quelque part o
mine ; mais je ne l’approuve pas, elle n’est pas de mon goût. Quoique Dieu ne m’ait pas fait naître d’une humeur violente, j
ce que nous avons eu ensemble était trop criminel pour pouvoir durer. Dieu en était plus offensé que vous ne pouviez croire,
nser ? Ne vous glorifiez pas d’avoir triomphé de ma faiblesse ; c’est Dieu qui l’a voulu pour humilier mon orgueil. Il s’est
, vous vous tromperiez vous-même : c’est un effet de l’aveuglement où Dieu voulait que je tombasse. Son secours m’avait aban
senti pour vous dans mon cœur qu’une véritable indifférence. Grâce à Dieu , ma chute n’a duré qu’un jour ; mais pour en être
été toute heureuse et toute paisible, je ne vous souhaite aucun mal. Dieu qui connaît l’intérieur de mon cœur, sait que je
ux dans le monde, si vous y pouvez vivre : mais songez qu’il faut que Dieu soit irrité contre vous, puisqu’il vous a choisi
ous combattait contre moi. Craignez de n’avoir été entre les mains de Dieu que l’instrument de mon humiliation. C’est un soi
, était moins un effet de son repentir, et d’un véritable retour vers Dieu , que la rage qu’elle avait de laisser dans le mon
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
pas maître de lui : Il est bienheureux celui-là, s’écria-t-il, plût à Dieu que je fusse à sa place. A peine eut-il lâché la
ant plus haut que les gens d’Eglise quand ils enterrent un trésorier. Dieu vous a ôté la vôtre, c’est une grâce qu’il vous a
t éloignées, et ma foi ils ont raison, car elles ne sont bonnes qu’à… Dieu m’entend bien. Sitôt que Thérèse vint à paraître
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
magnificence n’approchait point de celle des églises et des temples ; Dieu était le mieux logé, contre la mauvaise coutume d
ns de vastes enceintes qui ont épuisé la nature et l’art, pendant que Dieu n’est placé que dans un simple petit réduit. Chac
t ôtaient la hardiesse de leur rien dire de malhonnête. Le service de Dieu se faisait avec plus de dévotion et plus de recue
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
délité conjugale soient de pareille date que la création du monde, où Dieu ne créa qu’une seule Eve pour Adam, il ne croyait
omme marié ; et tout au moins, ajouta-t-il, si vous ne craignez point Dieu , craignez les hommes, et surtout les chirurgiens.
sa fièvre, et de quoi l’obliger au secret. Nous le fîmes, et grâce à Dieu , nous n’eûmes pas la peine de le garder longtemps
ts ? Avez-vous oublié qu’un enfant n’attend que de vous, un droit que Dieu , la nature, et votre honneur vous défendent de lu
nneur, sa vertu, son enfant, son salut, et toutes choses enfin devant Dieu et devant les hommes, devaient l’obliger à ne s’e
s’était jetée du côté de la porte, où elle criait et pleurait encore, Dieu sait comment. La Delorme de l’autre côté faisait
une infidélité à son mari, et l’imiter dans sa mauvaise conduite ? À Dieu ne plaise, reprit la veuve, que je veuille vous i
une femme d’honneur avec son époux. J’ai suivi la coutume du pays où Dieu m’avait fait naître, si j’avais pu m’en dispenser
vertueuses par le seul amour de la vertu, et par la seule crainte de Dieu . Ce sont pourtant les seuls motifs que nous devon
d on les trompe exprès on n’en est pas moins coupable en effet devant Dieu et devant les hommes même, que si on avait abusé
dale devant les hommes ; mais qui ne justifient point un homme devant Dieu , et ne le mettent point à couvert de ses propres
vous tenez justifié devant les hommes, vous ne vous assurerez pas que Dieu vous regarde un jour comme son enfant, ni qu’il v
songeons point je vous supplie. L’enfant que je mettrai au monde, si Dieu me conserve la vie, n’en sera pas plus à plaindre
e curiosité : vous savez ce que je veux dire, Madame ; mais au nom de Dieu ne vous fatiguez plus en vain, mettez-vous l’espr
ieux, et le sera sans doute un jour, si vous n’y prenez garde. Plût à Dieu , reprit en pleurant cette bonne dame, qu’une pare
lui répondis-je avec un grand soupir, mais je me trouve tout changé ; Dieu m’a fait voir qu’il ne m’appelle pas dans la retr
ir pour toute sa vie, ni qu’il renferme avec lui tous les talents que Dieu lui a donnés, ni qu’il prive le monde des service
aussi tirer le mien. J’y suis menacé de mourir pendu et étranglé. Ah Dieu  ! dis-je. Ce n’est pas là ce qui m’épouvante, rep
e que vous venez de me dire est-il bien vrai, demanda-t-elle ? Plût à Dieu qu’il le fût moins, repris-je les larmes aux yeux
oyez à quoi vous me réduisez, tant pour vous que pour moi ; au nom de Dieu prenez un parti. Je vous porterai ma vie et mon é
promptement de la plaie. Mon sang coulait comme de deux fontaines. Ah Dieu  ! que vois-je, s’écria-t-elle ? Vous ne voyez rie
plus morte que vive. Madame de Londé m’embrassa pour lors. Au nom de Dieu , me dit-elle, ayez soin de votre vie. Je vous jur
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
t mille fois mieux que l’université de Salamanque. Que maudit soit de Dieu et de ses saints, ajouta-t-il, celui qui a invent
it pas souffrir, dit Sancho, car ils ne doivent se mêler que de prier Dieu , et ne point tant s’embarrasser des affaires du m
Paris, il ne la put jamais trouver pour lui faire exécuter l’ordre de Dieu , que dans un chapitre de moines où elle présidait
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
s étions enchantés tous deux, vous pour moi, et moi pour vous. Plût à Dieu , poursuivit-elle, que je vous eusse parfaitement
ble corps succombait sous ses coups, et n’attendant ma liberté que de Dieu , j’ai fait vœu pour sortir de ma captivité et de
t données. — Levez-vous, levez-vous promptement, lui dit Sancho. Vive Dieu , vous êtes aussi riche que Crésus, et moi aussi à
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
parents de son mari. L’Italienne accepta promptement le parti, louant Dieu , d’un air hypocrite, de lui avoir fait trouver un
un exemple odieux, et que les hommes ne doivent point séparer ce que Dieu a uni. Je souffre autant et plus que femme du mon
is moi-même toute l’horreur de la situation où je suis ; mais puisque Dieu le veut ainsi, je n’ai point d’autre parti à pren
jouez à vous perdre, Madame, lui dit l’amoureux cavalier ; au nom de Dieu ayez pitié de vous-même. —  C’est vous qui causez
r pour vous de la reconnaissance. Pour ce que j’ai à craindre de lui, Dieu en est le maître, j’espère qu’il ne m’abandonnera
17 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
nt toujours dit, que la pauvreté n’était point un vice, et que devant Dieu et devant les hommes, une fille pauvre et sage, e
ne vous conviens pas. Je ne songe point à elle, reprit-il, et plût à Dieu que vous en eussiez de l’ombrage, le sacrifice qu
’est à la nécessité qu’elle en a, et je vous rends responsable devant Dieu de ce qui pourra réussir de sa maladie, si par vo
vos vêtements ; et parce qu’il est vrai que je suis mortel, et que si Dieu disposait de moi, vous ne seriez plus en état ni
s cher, après mon salut. Je ne puis écrire davantage. Venez au nom de Dieu le plus promptement que vous pourrez. Elle envoy
ougy, ajouta-t-elle, elle est votre parente et votre amie ; au nom de Dieu sachez ce qu’on pense de moi. Je ne demande pas q
dépend de vous d’y apporter le remède. Ne le différez pas, au nom de Dieu , la plaie deviendrait incurable par le retardemen
ion. Je n’aurais osé rien faire qu’il n’y eût consenti ; mais grâce à Dieu je me justifie malgré mon amant. Je le sacrifie l
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
r le penchant vicieux qu’il a pour elles ; c’est là vouloir imposer à Dieu et aux hommes, avoir deux mesures, l’une pour soi
dont l’accusé est prévenu et convaincu, sont d’avoir voulu satisfaire Dieu et les hommes d’une belle apparence qui n’est que
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
s gens de l’autre monde. N’importe, poursuivit-il, l’homme propose et Dieu dispose, nous sommes bien équipés, après cela bon
’en faire autant, il se releva, et lui adressant la parole : Puissant Dieu des enfers, lui dit-il, tu vois devant toi un hér
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
tout ; ne précipitons rien, et n’usons point imprudemment la vie que Dieu nous a donnée. Il y a plus d’un jour à la semaine
vengeance d’eux, puisque j’aurais fait moi-même ce qu’ils ont fait ; Dieu bénit les bonnes intentions et punit toujours les
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
nfermé, comme les Français, dont il y en a déjà un de mort. Pour moi, Dieu me préserve du baume de Fierabras. Mais, ami Sanc
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
qui était à terre à côté de l’infortuné Sancho. Que maudit sois-tu de Dieu et de ses saints, malheureux instrument, dit-il e
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
château, fut très fâché d’entendre parler ainsi son maître. Eh, vive Dieu , Seigneur Don Quichotte, lui dit-il, où pouvez-vo
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
fort sévère réprimande, qu’il finit par lui dire de demander pardon à Dieu pendant toute sa vie des fautes qu’elle avait fai
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
si peu de retenue. Je demeurai du temps immobile ; mais enfin quoique Dieu m’ait fait naître d’une humeur assez douce, je fu
26 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
mé Monsieur de Jussy, parisien. Mon frère prit le deuil, et fit prier Dieu pour mon âme. Mademoiselle Fenouil me mande qu’il
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