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1 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
re comme nous l’espérions, mais nous avons vu aujourd’hui à midi deux îles qu’on dit être inhabitées, qui sont dans le nord
quelqu’un en était venu à bout, et que l’on voyait de son sommet une île nommée San Porandon, laquelle de temps en temps p
isons qui ne me satisfont point du tout. J’ai remarqué que toutes les îles qui sont ici sont toutes embrumées et que le temp
t est assez bon frais, et nous rafraîchit. Nous sommes dans l’Est des îles du Cap Vert ; nous allons à l’Ouest, ainsi nous e
. Du vendredi 17e. [mars] Nous sommes encore par la hauteur des îles du Cap Vert, nous les cherchons toujours. On espé
tée de fusil de terre, dans une anse qui est dans le Sud-Sud-Est de l’ île , quoiqu’il soutînt fortement que le véritable mou
Iague ou Saint Iago est une de celles qu’on appelle ordinairement les îles du Cap Vert, parce qu’elles sont par sa même lati
ndes et qui veulent y faire de l’eau mouillent dans le sud-ouest de l’ île , dans l’Est d’un îlot qu’on ne peut distinguer de
obligé d’affourcher. Le fond est de petit gravier et de coquillage. L’ île appartient aux Portugais, qui y entretiennent deu
entretiennent deux gouverneurs, l’un à la ville qui porte le nom de l’ île , et l’autre à cette anse. Celui-ci dont je ne sai
re ; et quand cela ne serait pas, ne pleuvant que fort peu dans cette île , ils ne doivent pas craindre l’humidité la chaleu
nche aussi : c’est je crois le plus honnête homme qui soit dans cette île , du moins ses manières n’ont rien de barbare. Il
se voir. Il nous donna des goyaves, qui est un fruit qui croît dans l’ île , gros comme une petite orange, mais plein d’une g
upe d’argent, l’un et l’autre armoriés. Je crois qu’il est major de l’ île et se nomme Dom Francisco de Valesco. L’église es
a paru pauvre. Le prêtre est noir aussi bien que tous les autres de l’ île , n’y ayant vu d’ecclésiastique blanc que l’Evêque
point été cultivé depuis trois ans qu’ils disent qu’il n’a plu dans l’ île . A côté de ce champ que l’on laisse à droite, et
formé des eaux qui s’épandent après la pluie des montagnes dont cette île est pleine, et qui ne coulent qu’après qu’il a pl
t de pain, point de poisson faute de chaloupe, car la mer autour de l’ île en est pleine les navires en ayant péché beaucoup
vu terre et c’est celle de Madagascar, qui est dit-on la plus grande île du monde et la plus peuplée. Messieurs de la Comp
, et c’est qu’au rapport de tous les Européens qui ont été dans cette île et au rapport même de Monsieur de Flacourt, ces i
es victimes humaines, et qu’ainsi ils auraient pu apporter dans cette île une religion mixte des cérémonies de l’ancienne l
naviguaient pas juste, car il n’est pas vraisemblable qu’il y ait une île flottante fameuse par des naufrages seulement. Si
le vent continue nous serons mardi à Moali ou à Amzuam : ce sont deux îles à neuf lieues de distance l’une de l’autre. Du
é qu’à peine puis-je me soutenir, j’espère que ce ne sera rien. Cette île est marquée sur les cartes par onze degrés quaran
ntemps, été et automne règnent ici, l’hiver seul y est inconnu. Cette île abonde en toutes sortes de fruits : oranges, citr
leurs femmes qui ne leur permet pas de souffrir qu’on les voie. Cette île qui n’a pas plus de huit lieues de tour, est fort
aquelle je coucherai désormais tant que je serai dans les chaleurs. L’ île est coupée par plusieurs canaux, ruisseaux et éta
bon, nous en sommes revenus de bonne heure. Nous avons vu ce soir six îles , et ce sont celles du nord des Maldives. Nous cro
et] Toujours bon vent. Autre diable à confesser, nous avons vu une île ce matin, laquelle est-ce ? Les courants sont ext
leuvoir beaucoup. On dit communément que quand le vent vient de cette île on sent à plus de dix lieues au large l’odeur de
soir et le vent est venu bon, mais comme nous croyons être proche des îles qui avoisinent Merguy, nous ne ferons point de vo
irci. Je dis heureusement, car nous donnions à pleines voiles sur une île nommée Priparis, qui est sur les côtes de Siam, d
e degrés de longitude, et seize degrés de latitude Nord. Ce sont deux îles qui peuvent avoir l’une douze lieues et l’autre t
étaient établis, mais qu’ils ont été massacrés par les Pégouans. Ces îles -ci sont pleines d’étangs et ruisseaux qui nourris
ù ils ne vivent que d’herbes fort spongieuses. Il y a dans une petite île à une lieue d’où nous étions mouillés une quantit
le monde a eue ici y peut beaucoup contribuer. Je vous ai dit que ces îles -ci sont inhabitées, cependant nous y avons trouvé
notre équipage a eu à Négrades fait que nous tâcherons d’attraper une île qui n’est qu’à trente lieues d’ici, où le pilote
ait peu de vent, mais il n’est pas mauvais. On tâche d’attraper cette île , qui sera pour nous l’Ile Fortunée, si nous y tro
r une bonté dont les Français seuls sont capables. Les habitants de l’ île ont été maltraités des Anglais, et la crainte d’u
nte d’accident. On ne sait point si nous irons à Mascaray qui est une île dans l’Est à vingt-cinq lieues de l’autre, laquel
uver des ennemis, c’est bien plus que tout cela à notre atterrage des îles de l’Amérique. En y allant nous passerons devant
ependant ne perdent point courage et assurent qu’ils trouveront cette île , et que l’erreur de leur estime vient de ce que l
dépassé de bien loin tous les degrés de longitude par lesquels cette île est marquée sur les différentes cartes qu’ils ont
point trop avancer, crainte d’aller donner debout au corps sur cette île . Notre équipage est au désespoir n’ayant aucun ra
resser la route pour rejoindre notre escadre si nous manquerons cette île qui est notre rendez-vous et où nous devons trouv
u lundi 7e. [mai] Nous avons mis ce soir à la voile pour aller aux îles de l’Amérique et avons quitté l’Ascension où nous
r des gens qui n’ont point vu terre depuis près de quatre mois. Cette île est couverte d’un nombre infini d’oiseaux que les
ant point encore le meilleur rafraîchissement que l’on trouve à cette île . C’est la tortue qui y vient, dit-on, en très gra
epté cette anse qui n’a pas plus d’une demi-lieue, tout le reste de l’ île est bordé de roches minées et mangées par la mer
roches minées et mangées par la mer lesquelles jointes au reste de l’ île brûlé par le soleil représentent à vos yeux parto
p;c... En effet cela n’en approche pas mal. Je vous ai dit que cette île est inhabitée. Beaucoup de nos gens disent y avoi
cun autre animal que des oiseaux. J’ai été jusques au milieu de cette île pour voir d’où pouvait provenir l’eau qui me para
après la pluie. La plus haute de ces montagnes qui est au milieu de l’ île et qui paraît de la mer toujours couverte de nuée
es gens et de mérite distingué. Nous faisons route à présent pour les îles de l’Amérique, et vraisemblablement nous trouvero
part jusques à notre retour en France. Nous ne respirons plus que les îles de l’Amérique. Le vent est toujours bon, et nous
fait ici des ravages inouïs. La plus belle et la plus florissante des îles françaises qui est Saint-Christophle a été prise
s, parce que les sucriers qui tiraient tout le profit et le gain de l’ île traitaient avec tant de dureté les gens qui dépen
s Anglais ne peuvent pourtant pas s’établir tranquillement dans cette île parce que les noirs plus fidèles à leurs maîtres
nt de les amener à La Martinique ou ailleurs où les Français de cette île se sont retirés. Mais ces scélérats par une basse
est plus de sa connaissance. Les Anglais ont encore pris sur nous les îles de Saint-Martin, Saint-Eustache et Marie-Galante,
assiégé la Gadelouppe (sic) et l’ont presque toute ruinée, mais cette île ayant été secourue par huit vaisseaux, savoir qua
dommage de la perte de Saint-Christophle, c’était celle de toutes les îles qui faisait le plus beau sucre et le meilleur, et
, mais ils ont un refuge que n’ont pas eu les autres, c’est que cette île -ci est toute couverte de bois et de montagnes où
à terre et de pointe en pointe il n’y a pas plus de sept lieues d’une île à l’autre, et que des canots en font facilement l
lle à La Martinique, les autres sont retirés à la Dominique et autres îles inhabitées. Ils ont guerre perpétuelle avec les A
Dominique et le vent a calmé. Voilà tout ce que je puis vous dire des îles de l’Amérique, et que tous les Français que j’y a
juillet] Presque calme tout plat. Nous sommes à la vue de Monsarat île anglaise. Du samedi 7e. [juillet] Nous allo
. [juillet] Bon vent. Nous avons passé sous le vent d’Antibe autre île anglaise. Il y avait un navire à l’ancre qui a mi
sommes débouqués enfin, c’est-à-dire que nous sommes sous le vent des îles , et comme il n’y a plus rien à craindre des ennem
2 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
sentement au Sud, demi-quart au Sud-Ouest, pour aller reconnaître les îles Canaries, d’où vient le vin que tous les Européen
ontinue pendant quinze jours, nous boirons à Saint-Yago, capitale des îles du Cap-Vert, du vin de Madère ou des Canaries, qu
acquiescer, a laissé jusqu’ici ces disputes indécises. En effet, les îles du Cap-Vert devraient, suivant ce partage, appart
ertain que je n’écrirai rien dont je ne sois persuadé. C’est dans ces îles de Canaries que Gomberville a posé la scène de so
lusieurs navigateurs et nos pilotes eux-mêmes assurent que, parmi ces îles Canaries, il y en a une qu’ils nomment San-Porand
es temps, et dans d’autres est invisible. Ils assurent même que cette île change de situation, paraissant quelquefois au No
Sud, et qu’enfin elle fait le tour des autres. Si cela est, c’est une île flottante ; ce que je ne crois nullement, et que
s plusieurs fois arrêté sur cet objet dans mes voyages au Canada, aux îles de l’Amérique, dans le Nord et dans l’Archipel ;
ur de Ruyter, triomphèrent de leur prudence. Celui-ci était à Ivique, île espagnole, sur les côtes d’Espagne, dans la Médit
va qu’à petites voiles ; crainte de trouver quelque rocher, dont les îles du Cap-Vert sont environnées. Nous courons l’Oues
nées. Nous courons l’Ouest pur, étant justement par la hauteur de ses îles . Du jeudi 16 mars 1690 Toujours même vent e
trente minutes Nord, qui est celle de Saint-Yago. Nous avons vu cette île sur le soir, et Dieu aidant nous y mouillerons de
-Yago, ou de Saint-Jacques, est celle qui est le plus dans le Sud des îles du Cap-Vert. On les nomme îles du Cap-Vert parce
celle qui est le plus dans le Sud des îles du Cap-Vert. On les nomme îles du Cap-Vert parce qu’elles sont par la même latit
mouillent dans le Sud-Ouest de cette île de Saint-Yago, à l’est d’une île qu’on ne peut distinguer de la terre à moins que
bligé d’affourcher. Le fond est de petit gravier et de coquillages. L’ île appartient aux Portugais, qui y entretiennent deu
entretiennent deux gouverneurs, l’un à la ville qui porte le nom de l’ île , et l’autre à cette anse. Celui qui est ici, dont
es ; et quand cela ne serait pas, ne pleuvant que rarement dans cette île , ils ne doivent point craindre l’humidité, mais s
inq ans, est blanche aussi. C’est je crois le plus honnête homme de l’ île  ; du moins ses manières n’ont rien que de très po
Ce gentilhomme nous donna un régal de goyaves, fruit qui croît dans l’ île , gros comme une petite orange, rempli d’une grain
aussi bien que le Portugais. Je crois que cet hidalgo est major de l’ île , et se nomme dom Francisco de Velasco. L’église e
rêtre entretenu : il est noir, aussi bien que les autres prêtres de l’ île , à l’exception de l’évêque et du curé de la ville
tivé depuis trois ans que les Noirs disent qu’il n’a point plu dans l’ île . Peu après ce champ, qu’on laisse à droite, on vo
e aîné de dom Pierre, aujourd’hui roi, qui l’avait relégué dans cette île , comme hébété et impuissant, et s’était emparé du
n, point de poisson, faute de canots ou chaloupes, la mer autour de l’ île en étant pleine, les navires en ayant péché beauc
e ne parle que des Européens et des créoles, qui sont les natifs de l’ île , enfants de Portugais et de noires, et qui en eff
s qu’on y remarque. Je les ai fait souvenir qu’en quittant de vue les îles Canaries et celles du Cap-Vert, nous avions remar
ommés du nom d’un promontoire, d’un cap, d’un golfe, d’un port, d’une île , ou d’autre chose qui se trouve à la mer ; et cet
ée du fleuve de Saint-Laurent. Aujourd’hui, Bouchetière a été nommé l’ île aux Rats : cette île est dans l’est de Madagascar
-Laurent. Aujourd’hui, Bouchetière a été nommé l’île aux Rats : cette île est dans l’est de Madagascar, proche Mascarey, où
le monde est content, à l’exception de Bouchetière, qui a toujours l’ île aux Rats dans la tête. Hors lui, tout le monde a
rte, et n’a certainement point ouvert la bouche. On a nommé plusieurs îles , et celle aux Rats comme les autres. Apparemment
nstanciée des mœurs, des coutumes, et du génie des habitants de cette île . Ainsi, je n’en ferai aucune description ; d’auta
de Choisy, qui n’y a point été non plus, a hasardé les siennes. Cette île peut avoir trois cent vingt lieues de long sur so
que je l’eusse mesurée par les règles de géométrie. Il y a dans cette île plusieurs havres bons et sûrs, tant dans l’Est qu
où les Français s’étaient établis ; ils étaient dans le Sud-Est de l’ île , et le bon Est dans le Sud-Ouest. Toute la mer, q
l’île, et le bon Est dans le Sud-Ouest. Toute la mer, qui borde cette île , est pleine de poissons de toutes sortes. Les riv
e cueillir aux arbres, où ils montent comme les chats. C’est de cette île d’où vient la tubéreuse, inconnue en France il n’
une vie tout heureuse. Après avoir dit ce qu’il y a de bon sur cette île , il faut dire aussi ce qu’il y a de mauvais. On p
au voyage de La Mecque ; et, pour faire échouer ce vaisseau sur cette île , il lui trace un chemin par la mer d’Ormus et la
aire au sien. Je ne parle point des bestiaux qui ont multiplié dans l’ île , les vaisseaux qui y ont abordé pouvaient en avoi
e peuvent point être des mahométans qui ont les premiers habité cette île . De plus, d’où seraient venus ces vaisseaux ? Ce
poser, pour gagner du temps, que les vaisseaux qui ont abordé à cette île ont été les premiers, qui, dès le commencement de
lus prompt et plus aisé que celui des déserts. Les habitants de cette île sont en effet si nombreux, malgré leurs fréquents
es m’est trop indifférente pour en parler davantage. C’est dans cette île que règne utraque Venus, qui, bien loin d’être ré
audrait donner le démenti à tous les Européens qui ont été dans cette île et à tous ceux qui en ont écrit, et entre autres
n vent de Sud-Ouest, nous portons au Nord-Nord-Est, pour attraper les îles d’Amzuam. Du mardi 13 juin 1690 Nous avons
ons porté fort peu de voiles cette nuit, de crainte de donner sur les îles d’Amzuam, ou de Jean de Nove, dont on se croit pr
rofité, et avons été doucement. Autre sottise des pilotes ; c’est une île flottante. Plusieurs vaisseaux se sont perdus des
nds tenir ces sortes de langage. Se peut-il qu’il y ait au monde une île flottante, seulement connue par des naufrages ? J
donne la même preuve convaincante que je demande sur San-Porandon des îles des Canaries, page 161. Cependant, comme il ne se
On défère à l’avis et aux ridicules préventions des pilotes sur leurs îles flottantes ; et j’y trouve, moi, si peu de vraise
es visions si romanesques et si enfantines. Je conviens qu’il y a des îles flottantes, supposé que ce qu’on va lire en soit.
and Banc, à plus de six-vingts lieues de terre : mais, ces prétendues îles flottantes ne conservent leur consistance que jus
ne leur liaison, tombent comme des quilles : et ce qui paraissait une île n’est rien moins. Cependant, cette île prétendue
les : et ce qui paraissait une île n’est rien moins. Cependant, cette île prétendue aura été aperçue le soir par tous les g
eau qui aura, à cause d’elle, retardé sa marche. La solution de cette île se sera faite la nuit, et ainsi, ne paraîtra plus
e la nuit, et ainsi, ne paraîtra plus le lendemain. La voilà baptisée île flottante : le pilote également timide et ignoran
mo sua per mendacia crescit. Je ne trouve personne, qui ait vu cette île , non plus que l’autre ; et tout le monde veut qu’
est mort aucun homme de l’escadre ; signe évident que l’air de cette île est très pur et très salubre. On n’a remporté qu’
ile à la pointe du jour. L’île de Moali est une de celles qu’on nomme îles de Jean de Nove, ou d’Amzuam : elle est éloignée
ans le Sud. Elle a dans l’Est à environ sept ou huit lieues une autre île , nommée Gommore ; et ces îles sont toutes égaleme
à environ sept ou huit lieues une autre île, nommée Gommore ; et ces îles sont toutes également saines et fertiles. Moali,
t de valets de pied. Le havre ou mouillage est dans le sud-ouest de l’ île , d’une très bonne tenue, sur un sable rempli de c
leur religion. Ce pays a cela de commun avec Madagascar et les autres îles et terres qui sont entre les tropiques, que l’hiv
in, et qu’ils en eussent une assez grande quantité, je dirais que ces îles seraient un petit paradis terrestre. Les palmiers
mer, par un petit vent d’Ouest-Sud-Ouest, qui y règne toujours. Cette île est sujette au même ouragan qui agite Madagascar,
et t. II, 274-275, où cet ouragan est décrit. Après avoir parlé de l’ île et de ce qu’elle produit, il faut parler de ceux
mains de qui mon journal pourra tomber et qui pourront venir dans ces îles d’Amzuam, puissent se défier de tous côtés de la
affaires. Je retourne à Moaly achever ce qui m’en reste à dire. Cette île a été autrefois habitée par des Européens. Ce qui
e les Arabes ont changé en mosquée après que les Anglais ont quitté l’ île . La structure du bâtiment, sa forme, ses petites
ines. Je sais seulement que c’étaient des Anglais qui étaient à cette île , parce que je l’ai fait demander par mon nègre ;
t les pâturages. Ce que je puis dire sur cet article, c’est que cette île est trop étroite pour y pouvoir mener une vie vag
e ancre que notre armée. Nous sommes en route, et allons chercher les îles Maldives. Le vent est Sud, et bon petit frais.
haleur commence à être bien forte. Nous courons l’Est, pour parer des îles qui sont dans le nord d’Amzuam. On n’a point pris
ons à midi par onze degrés au sud de la Ligne. Il est certain que ces îles d’Amzuam sont mal placées sur les cartes. La mien
À peine avons-nous été à bord que nous avons vu six îlots ou petites îles  : ce sont celles du nord des Maldives. Nous croyi
tit vent, et autre diable à confesser. Nous avons encore vu une autre île ce matin : laquelle est-ce ? Les courants sont te
grandes lieues au large on sent la cannelle et le girofle dont cette île est pleine. J’ai l’odorat fin : je ne suis point
une autre, que je crois, parce que M. du Quesne, qui a été dans cette île longtemps prisonnier des Hollandais, nous l’a ass
ollandais, nous l’a assuré en dînant aujourd’hui ici. C’est que cette île produit une espèce de serpent, ayant de petites a
ntreprendre ; mais qu’elle est trop remuante pour rien achever. Cette île est une des conquêtes que les Hollandais ont fait
3 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
vent est venu bon ; mais, comme nos pilotes croient être proches des îles qui avoisinent Mergui, nous ne ferons point de vo
Je dis heureusement, car nous allions donner à pleines voiles sur une île , nommée Priparis, qui est sur les côtes de Siam,
rien à écrire jour par jour, j’ai remis à dire ce que c’est que cette île , ce qui m’en a paru & ce que j’y ai appris, l
eur habileté sur ces sciences est connue de toutes les nations. Cette île , qui peut avoir deux à trois lieues de tour, est
être en effet, je n’y ai été que deux fois. On mouille entre ces deux îles par quatorze, quinze, ou seize brasses d’eau, d’u
que la chaleur y soit excessive, la terre n’y est jamais sèche. Cette île est pleine d’étangs, qui nourrissent quelque pois
oduction de la conjonction monstrueuse d’une espèce avec une autre. L’ île est pleine de couleuvres, qui frayent avec les an
léphants : cela se peut, y en ayant dans la grande terre contiguë à l’ île . Pour moi, je n’y en ai point vu, mais oui bien d
œuf à la mode, il vaut mieux, selon moi, qu’à toutes autres sauces. L’ île est pleine de sangliers, de cerfs & de biches
ure, dans un pays toujours mouillé, qui en est cause. Il y a dans une île , à une lieue de celle où nous étions mouillés, un
ls les trouvèrent, & ils négligeaient toute autre nourriture. Ces îles sont inhabitées : cependant nous y avons trouvé d
sinon avec mépris, du moins avec indifférence. Il y a un marchand aux îles de l’Amérique, nommé M. Roi, à présent riche de p
eu aucuns rafraîchissements à Négrades, nous tâcherons d’attraper une île qui n’est qu’à trente lieues d’ici, qui se nomme
u de vent, mais il n’était pas mauvais. Nous tâchons d’attraper cette île qu’on appelle Chadube, & qui sera pour nous l
’attraper cette île qu’on appelle Chadube, & qui sera pour nous l’ île fortunée si nous y trouvons les rafraîchissements
idicule dont les seuls Français sont capables. Les habitants de cette île ont été maltraités des Anglais, nation terrible l
lvinistes. Voilà pourquoi qui que ce soit n’est reçu dans cette belle île que, pour montrer qu’il n’est pas chrétien il n’a
amp; qu’ils ont une facturie à Nangasaki, port le plus fréquenté de l’ île . Ils font cette cérémonie ; & lorsqu’on leur
point vue depuis. Il prit le chemin de La Rochelle, d’où il passa aux îles de l’Amérique, où il porta beaucoup de marchandis
bien persuadé que mes actions ne seront seulement pas soupçonnées aux îles de l’Amérique où j’ai quantité de petites connais
es vivres, pourvu que nous en ayons tous suffisamment pour gagner les îles de l’Amérique, nous en aurons assez, parce que no
er des ennemis ; c’est, bien plus que tout cela, à notre abordage des îles de l’Amérique, où les câpres anglais & hollan
avancée. Qu’à l’égard de ceux qu’on pouvait trouver à l’atterrage des îles de l’Amérique, la France y en entretenait aussi ;
ndance de son ordre, & y vivre en papimane, après être sorti de l’ île sonnante ! Qu’entendez-vous par là ? lui a demand
rien, et ne se pardonnent rien ; que Rabelais a raison de dire que l’ île sonnante n’est habitée que par des gens du pays d
ue d’être vice-roi en Canada, M. de La Barre avait été gouverneur des îles de l’Amérique ; &, pendant son temps, les Ang
Barre jugea à propos de passer de la Martinique à Saint-Christophle, île à laquelle les Anglais en ont toujours voulu, non
Nous n’avons encore point vu l’île de l’Ascension, en ce que cette île est diversement marquée sur les cartes pour sa lo
Du jeudi 3 mai 1691 L’équipage commence à désespérer de voir cette île . Deux de nos pilotes s’en font dépassés dans l’Ou
? Cependant, Lénard ne perd point courage & prétend trouver cette île . Il assure que les courants nous ont été contrair
essus. Du vendredi 4 mai 1691 Nous ne voyons point encore cette île , quoique nous ayons été parfaitement bien depuis
ouver notre escadre, ou du moins M. du Quesne, si nous manquons cette île , qui est notre rendez-vous & où nous devons t
Nous avons remis à la voile pour aller aux Antilles, autrement aux îles de l’Amérique ; & c’est à la Martinique, l’un
er de leur Société, & comptent pour rien le reste du monde. Cette île n’a au plus que cinq lieues de tour. Elle n’a ni
qui s’était arrêtée dans des creux : elle m’a paru très bonne. Cette île n’est qu’un amas brut de montagnes & de roche
puis près de quatre mois, & tout le monde s’en est bien trouvé. L’ île est couverte d’oiseaux, que les matelots nomment
e la quantité de pourpier dont je viens de parler, les bords de cette île abondent en poisson, & qui nous a fourni de b
pourtant point encore le meilleur rafraîchissement que fournit cette île . C’est la tortue, qui y vient en très grande quan
est, à un demi-quart de lieue. Excepté cette anse, tout le reste de l’ île est bordée de rochers caves, minés & mangés p
idée de celui-ci ; mais la nature surpasse l’art. J’ai dit que cette île est inhabitée. Cependant, notre pilote, & des
. Ainsi, je suis très sûr qu’il y en a. J’ai été jusqu’au milieu de l’ île & ai trouvé dans mon chemin des restes de pla
sont, assurément, des vaisseaux venant de Guinée, & qui vont aux îles comme nous, ou bien une escadre anglaise qui croi
aucun soldat, ni matelot, ne l’était devenu depuis le départ de cette île parce qu’on leur avait donné de la tortue avec du
Fort Saint-Pierre, lieu le plus beau & le plus considérable de l’ île & où est née Mme la marquise de Maintenon. J’
u mois de mars dernier ; & l’Oriflamme trouva au débouquement des îles , vers l’endroit d’où j’écris, un navire anglais,
ésordre ; & s’abandonnant à sa fortune, elle résolut de venir aux îles de l’Amérique y chercher son père & ses frère
; qu’elle croyait avoir assez d’argent pour payer son passage à cette île , & qu’elle n’en avait pas assez pour y subsis
marchand, dont ce matelot a frappé le capitaine, qui est le sien. Les îles de l’Amérique, autrement les Antilles, sont si co
enant aux Anglais. On dit hautement ici que si les habitants de cette île s’étaient défendus aussi vigoureusement que du te
es habitants, en ce que les sucriers qui tiraient tout le profit de l’ île traitaient avec tant de dureté les gens qui dépen
s Anglais ne peuvent pourtant pas s’établir tranquillement dans cette île , parce que les nègres, plus fidèles à leurs maîtr
alante ; &, contre le droit de la guerre, ont dans cette dernière île pendu quantité de Français. On verra bientôt bien
assiégé la Guadeloupe, & l’ont presque toute ruinée ; mais cette île ayant été secourue par huit vaisseaux français, s
rre. C’est dommage de la perte de Saint-Christophle : c’est celle des îles qui produit le meilleur sucre, & où les Franç
un refuge, qui a manqué à ceux de Saint-Christophle : c’est que cette île est toute couverte de bois & de montagnes, où
es barbaries qu’ils ont exercées à Saint-Christophle & aux autres îles . Prendre & massacrer les hommes, après avoir
raîtres, parce que de pointe en pointe il n’y a que sept lieues d’une île à l’autre. Il avait été résolu dans un conseil de
artie, & tous espéraient ruiner de fond en comble les Anglais aux îles  ; mais leur espérance a été vaine, une résolution
dres qu’elle traîne à sa suite ? Les habitants de l’une & l’autre île que j’ai vus sont parfaitement bien faits de leur
les provinces de France ; mais n’en déplaise à nos dames, celles des îles ont naturellement cette vivacité de teint que les
je crois, ce que je puis dire de plus avantageux pour les femmes des îles . Faut-il s’étonner si de si beaux objets émeuvent
à la Martinique ; les autres s’étant retirés à la Dominique ou autres îles inhabitées. Ils ont guerre perpétuelle avec les A
bien de nous suivre, & de mettre tout à feu & à sang dans les îles anglaises, pendant que nous les attaquerions par
ples qui habitent le monde, & d’où viennent ceux qui habitent les îles éloignées de tout continent ? Tous différents en
t aussi grand que notre continent, partout habité, aussi bien que les îles qui sont séparées de lui, de nous, par des espace
s invétérées. Il en est de même de toutes les tortues qu’on prend aux îles de l’Amérique : elles sont toutes bienfaisantes &
our ces sortes de maux. Les restes de cabane que j’ai trouvés à cette île sont de celle de deux Portugais, tellement infect
t du Brésil, à leur retour des Indes, les avaient dégradés dans cette île , sans autre provision que du pain, & douze pl
leur dégrat, dans un embonpoint si parfait que l’habitation de cette île n’a plus fait d’horreur à leurs compatriotes, ni
i sont nous six, le Mignon, qui doit nous quitter au débouquement des îles pour revenir à la Martinique, & un corsaire m
calmé, il n’en fait presque point. Voilà tout ce que je puis dire des îles de l’Amérique ; & que ce doit être un vrai pl
morts précipitées est l’excès où s’abandonnent, avec les nymphes des îles , des gens qui n’ont point vu de femmes depuis lon
domestique, sage & réglé, on ne fait pas tort à tout le reste des îles en le comparant à Rome, dont les premiers fondate
ses mauvais desseins ; & prit la belle pour une Suzanne, dans une île qui n’en produit point, ou bien peu. Il voulut en
Calme toujours presque tout plat. Nous sommes à la vue de Monsarrat, île appartenante aux Anglais. Ils nous voient bien, s
. Du dimanche 8 juillet 1691 Nous avons passé le vent d’Antibe, île qui appartient encore aux Anglais. Le vent a affr
mmes enfin débouqués, c’est-à-dire que nous avons dépassé le vent des îles de l’Amérique. Comme il n’y a plus rien à craindr
corsaires & armateurs ennemis qui croisent par le travers de ces îles , chaque vaisseau a fait dès cette nuit telle rout
après-midi. Dès que nous avons été à l’ancre, j’ai été à terre dans l’ île , j’y ai acheté quatre veaux à dix-huit sols pièce
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
et argent-là que tous les gouvernements du monde, et surtout ceux des îles Barataria ; car avec mon argent je trouverai de q
5 (1721) Mémoires
ctou, et plusieurs autres que je ne nomme pas. Je ne puis oublier les îles de La Madeleine d’où les Anglais peuvent tirer pl
es Anglais avoir du sel de Portugal, ou en aller quérir eux-mêmes aux îles de Sel ; que ce seul objet était assez considérab
pour leurs amis. Je sais celui-ci par moi-même, puisque j’ai été aux îles de l’Amérique, la Martinique, Saint-Christophle e
’Amérique, la Martinique, Saint-Christophle et Saint-Domingue, et aux Îles orientales, et que j’ai vu à Lisbonne de quelle m
ersité dans le Sud et Sud-Ouest de la même rivière, et la cité dans l’ île qui est entre les deux. Il n’y a pas cent ans qu’
ous leurs auspices de communication des terres françaises du Nord aux îles de l’Amérique, et même à la mer du Sud. Telle éta
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
les deux. C’était une Maltaise, qui sans être mariée, avait quitté l’ île pour suivre un homme de qualité qui l’avait amené
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