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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
que la fidélité des uns et des autres pour leurs maîtresses et leurs épouses , et des dames pour leurs amants et leurs maris. L
niers étaient si peu prévenus d’estime pour leurs maîtresses et leurs épouses , qu’ils ne se reposaient de leur fidélité que sur
assuraient entièrement de la fidélité de leurs maîtresses et de leurs épouses sur leur propre vertu et leur sagesse seule, dénu
convenaient qu’il y avait en France beaucoup de maîtresses et même d’ épouses , qui trompaient cette confiance, et qui étaient v
t les hommes mariés abandonnaient en France leurs maîtresses et leurs épouses à la garde de leur seule bonne foi, puisque toute
plutôt du dépit et des chagrins, que des soupçons mal fondés de leurs époux leur donnaient, que d’aucun penchant à l’infidéli
, on ne voyait point de Français se jeter, pour l’infidélité de leurs épouses , dans le dernier désespoir, comme on le voyait so
la différence qu’il y a entre ces divers procédés de gens qui ont des épouses infidèles, dit Sainville, et qu’il y en a qui son
ur montrer que ce ne sont pas ceux qui examinent la conduite de leurs épouses avec le plus de vigilance qui sont le plus à couv
ont appris son aventure, laquelle s’est enfin terminée à faire de son épouse une des femmes de France des plus sages et des pl
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
tite fille que je nommerai Silvie. Pénétré du regret de la mort d’une épouse qu’il avait parfaitement aimée, il ne voulut plus
n venir aussi avant qu’elle en vint. La peur de faire connaître à son époux qu’elle avait eu quelque considération pour Vervi
les furent tendres. Justin s’apercevant enfin des dissipations de son épouse , résolut d’en découvrir le sujet, et la surprit u
; mais ne voyant aucun vestige de ce qui se passait entre eux, et cet époux sage et prudent voulant bien lui-même ne pas s’ap
igné, et elle paraissait n’avoir plus de commerce avec lui ; mais son époux n’en fut pas plus indulgent, et soutint plus de s
x n’en fut pas plus indulgent, et soutint plus de six mois son rôle d’ époux implacable et sans retour. Il avait d’autant plus
plaira. Pendant tout ce temps-là Silvie resta aux pieds tantôt de son époux , tantôt de son père, dans un état digne de compas
s dans la chambre. Sitôt qu’elle y fut, elle se jeta aux pieds de son époux , qui la releva ; elle en fit autant à son père, q
dant toute sa vie des fautes qu’elle avait faites, et de supplier son époux de les oublier, et d’y contribuer elle-même par u
les bras l’un de l’autre. Je vous reprends, Madame, lui dit enfin son époux , je consens d’oublier tout ce qui s’est passé, et
e fut ravie de demeurer dans un endroit qui pût lui servir auprès son époux de caution de sa conduite ; elle n’avait pas plus
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
en faiblesse. La comtesse Eugénie ayant appris que ce blessé était l’ époux de cette dame française, lui fit aussi prendre le
rsqu’ils y arrivèrent ils le trouvèrent éveillé, fort en peine de son épouse qu’il avait envoyé chercher de tous côtés : comme
pas, tant il eut de joie de voir chez lui le duc d’Albuquerque et son épouse  ; il les combla de civilités, et ils y répondiren
hommes, et avait envoyé chercher le chirurgien qui avait soin de son époux pour visiter les blessures de Deshayes et de Sain
regardait Don Pedre et elle, et le pria de n’en pas plus parler à son époux qu’il avait parlé d’Octavio, parce que cela augme
souper étant venue, Eugénie fit mettre la table auprès du lit de son époux , et alla quérir les belles Françaises ses hôtesse
as triste ; Eugénie se contraignit pour ne donner aucun soupçon à son époux  ; le duc et la duchesse d’Albuquerque tâchèrent d
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
mauvais traitements de votre père, et [contre] la beauté d’une autre épouse qui vous serait offerte. Je la rassurai de ses cr
ut être qu’une chambre ; et si vous y entriez autrement que comme mon épouse , vous pourriez être reconnue, et ce serait le com
rtais pas bien, ce ne serait pas par ignorance. Je lui jurai pour mon épouse , une tendresse et un attachement éternel ; je le
faire tout ce qu’il voudrait que je fisse, et d’y faire consentir mon épouse . Cela étant résolu de la sorte, nous prîmes jour
e je veux dire, je me livre toute à vous, je me contente d’être votre épouse devant Dieu, et je vous laisse le maître de me fa
int trompée ; je n’abuserai point de votre confiance ; vous serez mon épouse , et devant Dieu et devant les hommes, la seule mo
emme vivement pénétrée de reconnaissance et de la beauté de ma future épouse , ne pouvait se lasser d’en parler avec mille excl
il est, est presque ma seule consolation, tant la mort funeste de mon épouse l’a touchée ; et je répondrais bien que ses regre
ouvrit ensuite la porte, et ce prêtre dit la messe publiquement. Mon épouse sortit la première, les autres la suivirent. Je r
t valable. Il me donna la promesse qui était écrite de la main de mon épouse , et me mena dans sa chambre, où il fit venir deux
tique. Nous retournâmes ensuite au logis, où il donna ce paquet à mon épouse . Voilà, Mademoiselle, lui dit-il, tout ce qui se
l n’y avait plus rien à dire et qu’elle pouvait me regarder comme son époux , sans aucune difficulté : aussi n’en fit-elle poi
arce que mon laquais ne m’avait pas suivi. Cette femme me dit que mon épouse était venue il y avait environ une heure. Qu’elle
rrait. Après l’avoir bien fait accommoder, j’étais venu retrouver mon épouse . J’étais au désespoir de l’avoir commise si mal à
ème mois de sa grossesse, et qu’il y en a plus de dix qu’elle est mon épouse . À peine pus-je achever, tant elle m’interrompit
e je venais de recevoir. Je sortis sans la ramasser. J’allai voir mon épouse pour la dernière fois de ma vie. Elle me dit aprè
e transport, auquel je m’opposai autant que je pus. Le malheur de mon épouse et le mien voulut qu’elle se servît de tout le po
t, et y trouva ces paroles. BILLET. M’avez-vous abandonnée, mon cher époux  ? Quoi, dans l’état où je suis sans force, dans u
let de tout ce qu’il voudrait pour me permettre d’écrire un mot à mon épouse , et l’engager à le lui faire rendre. Je m’engagea
ma mort, parce que je veux pardonner à tout le monde. Adieu mon cher époux , il ne vous restera de moi que le souvenir. Je se
une vie scandaleuse comme celle que vous menez. Eh bien, lui dit son épouse , défâchez-vous, vous aurez bientôt satisfaction,
ire entre d’honnêtes gens, Des Frans lui demanda des nouvelles de son épouse . Il répondit qu’elle dormait, et qu’il n’était pa
ivant toutes les apparences, durera autant que leur vie. Jussy et son épouse firent leur excuse à Madame de Mongey qui les reç
je veux dire que souvent la tendresse d’une femme est à charge à son époux  : suivons toujours mon exemple. Je rentre assez s
e beau sujet de plainte ! Eh bien, poursuivit-elle, s’adressant à son époux , je ne vous en donnerai plus, et je vous assure q
us-même. Je vous ai dit que Gallouin n’a pas cru que Silvie fût votre épouse , qu’ainsi il n’a pas cru vous faire aucune insult
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
nfidence de leurs affaires. La duchesse de Médoc avait dit au duc son époux par un reproche fort obligeant pour la marquise,
s besoin du crédit du prince de Melphe. Il le manda à la marquise son épouse , mais elle ne reçut pas sa lettre sitôt que le du
s communiqua, n’eut plus d’inquiétude de ce qui pouvait arriver à son époux , et ne craignit plus que les mauvais traitements
ait. La marquise ayant par là l’esprit en repos, les ducs et les deux épouses n’ayant eu aucun sujet de chagrin que par rapport
ujet de chagrin que par rapport à leurs amis, le comte Valerio et son épouse étant contents, Sainville et sa veuve étant dans
la duchesse et Eugénie, qui outre cela lui devait encore celle de son époux , et peut-être son honneur. Les Espagnols et les F
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
x qui les connaissaient ; toutes les femmes enviaient le bonheur de l’ épouse , et les hommes celui du mari ; en un mot on ne vo
était donc convaincu que jamais femme n’avait été autant aimée de son époux que celle-là l’était du sien ; elle le crut aussi
’honnêteté de ne dire à qui que ce fût les chimériques visions de son époux , et rejeta sur elle-même la cause de la vie retir
eur à personne ; et pour toujours sauver la réputation de son indigne époux , elle prit tout sur elle-même ; mais à la fin il
x, lui offrit sa vie et tout ce qu’elle possédait pour la venger d’un époux si indigne ; et enfin voyant que Célénie ne l’int
it pour avoir accès auprès d’elle, et pour gagner la confiance de son époux . Il lui parla de cette ceinture comme du plus vif
ont que son mari lui pouvait faire ; et enfin lui peignit son indigne époux avec des couleurs si naturelles, qu’elle cessa de
en partie banni de son cœur l’amour qu’elle avait eu pour son indigne époux , elle l’aimerait, si elle était capable de se dém
e et la pureté de ses intentions, mais aussi par la précaution de son époux  ; mais que cependant il n’était ni de son honneur
s laisser exposée, et ce que vous devez craindre des fureurs de votre époux , qui se figurera tout un autre sujet de mon éloig
inua-t-il, mais j’en sors dans le dessein d’en arracher votre indigne époux d’une manière ou d’une autre. J’ai assez d’amis e
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
ls ne s’accordent pas avec le respect qu’une honnête femme doit à son époux tel qu’il soit ; mais, Madame, suspendez votre ju
il est certain que je périrai, mais je ne périrai pas seule, et votre époux me tiendra compagnie ; c’est à vous à voir si vou
résentement, Madame, poursuivit-elle, qu’il est de l’intérêt de votre époux que ma vie soit en sûreté ; cependant vous ne sav
vez sur cela ce qui s’est passé, et comment enfin il est devenu votre époux . C’est à vous à voir à présent s’il vous est plus
aître à ses auditeurs qui était la marquise, et le péril où était son époux à Naples, et la reprit pour dire que dans le temp
uatre jours après le départ de Silvie. Cependant Deshayes sut que son épouse était sortie de Paris ; mais suivant les apparenc
Nous ne savons point par quel moyen il a su la route que prenait son épouse , mais enfin il l’a su, puisqu’il l’a suivie et tr
Silvie en a encore bien plus de besoin contre les persécutions de son époux qui est celui qu’on apportait lorsque nous sortio
l peut en revenir, trouvez bon que je vous prévienne en faveur de son épouse qui n’est pas seule à réclamer votre crédit. La m
nde, Monsieur, et l’honneur de votre appui à la Cour en faveur de son époux que le vice-roi de Naples retient en prison avec
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
it celui du duc d’Albuquerque, qui allait avec la belle Dorothée, son épouse , chez le duc de Médoc, qui était celui qui avait
celui-ci qui était son parent fort proche, y allait, et y menait son épouse , que cette dame n’avait point encore vue. On a vu
fruit que d’être bien fatigués. Cependant le duc d’Albuquerque et son épouse restés auprès d’Eugénie qu’ils ne connaissaient p
rio qu’il connaissait particulièrement, s’il avait su que c’était son épouse qu’il avait avec lui, mais n’en sachant encore ri
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
ait envoyé quérir avec sa fille. Le duc d’Albuquerque et Dorothée son épouse en parlèrent les premiers à table en soupant, et
ise, qu’elle lui donna ; et celle-ci qui la reconnut pour être de son époux la lut avec empressement. Elle y trouva la confir
u’elle avait eu la bonté de lui écrire en sa faveur. Il chargeait son épouse d’en bien remercier cette dame et de rester auprè
désenchantement de Dulcinée, elle en reçut une autre par laquelle son époux lui donnait rendez-vous à Madrid. Elle se disposa
er un caillou de beurre. — Eh bien, dit-elle, si tu es si scrupuleux, épouse -moi. Quand tu seras marié avec moi, tu seras bour
est qu’en dira-t-on qui tienne. Voyez la belle proposition ! que je l’ épouse , dit-elle ; pardi bon, comme si je n’avais pas dé
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
ris que depuis son mariage, elle était jaune comme un coing : que son époux n’était pas mieux, et qu’ils faisaient très mauva
Je lui fis voir des transports qu’elle aurait fort souhaités dans son époux . La comparaison qu’elle en fit dans ce moment la
ture, et qu’elle aurait pour lors tout sujet d’être satisfaite de son époux . Cette femme en parla à Sophie qui me le dit. Je
retraite d’auprès d’elle, crainte de lui faire des affaires avec son époux , ne soit d’un parfaitement honnête homme ; et d’u
tait d’un intérêt sordide, la générosité et le désintéressement d’une épouse étaient des vertus qu’elle ne connaissait pas, ou
tu d’une femme consiste dans une attache entière à la personne de son époux , à qui elle doit être toujours prête de tendre le
 ; ce qui me fit croire que la belle s’était couchée en attendant son époux , qui est venu peu de temps après, et qui s’est ap
faite de sa vie. Sans doute aussi qu’elle connaissait le génie de son époux incapable de s’embarrasser par qui avait été tenu
 ? Non, sans doute, ma sœur, répondit la consolatrice. Je blâme votre époux , il est en effet à blâmer ; mais je n’approuve po
amille a cru que j’étais la femme du monde la plus heureuse, et lui l’ époux de Paris le plus fidèle ; et en effet, ni vous ni
rlez comme une nouvelle mariée, et quand vous serez dégoûtée de votre époux , comme il commence à l’être de vous, vous concevr
les retiennent ; et la jalousie qu’elle prend des dissipations de son époux provient ordinairement moins de l’amour qu’elle a
plus belle que les autres, et plus en état de remplir le cœur de son époux que toute autre. Avouez-le de bonne foi, poursuiv
poursuivit cette veuve, comme doit vivre une femme d’honneur avec son époux . J’ai suivi la coutume du pays où Dieu m’avait fa
poursuivit-elle, que pour vous consoler des petites tiédeurs de votre époux  ; il reviendra à vous tôt ou tard, il vous rendra
t maîtresses de leurs actions, et leur étant permis de se choisir tel époux que bon leur semble, ou n’en prendre point du tou
maîtresse, et toute la tendresse, l’empressement et la fidélité d’une épouse . Ainsi ne voyant plus qu’elle, et n’y faisant pas
oire, et aurait poussé ses invectives plus loin que cette vie, si son époux ne lui eût imposé silence, en priant Dupuis de co
nt pour lui faire un reproche de son peu de diligence. Si c’était mon époux , reprit cette dame ? Si c’est lui, répondis-je, j
n’ai pu m’empêcher d’entendre. J’ai appris que les infidélités de son époux avaient soin de me venger du mépris qu’elle avait
ncore assez tranquillement avec lui ; parce que le libertinage de son époux la mettait à couvert de répondre aux empressement
tit une femme. Qu’elle était la première à rire des égarements de son époux , et qu’elle n’était venue dans ce jardin, que pou
ir de l’amour, qui ne cherchait qu’à se venger des infidélités de son époux , dont elle ne refusait les caresses et ne les mép
t sur la négative, que tout le monde en fut surpris. Son frère et son époux lui demandèrent quel si grand mal cette femme ava
s prières, si elles peuvent quelque chose, à celles de Monsieur votre époux et du révérend père votre frère, qui pourtant dev
mois, l’occasion de lui dire une seule parole, qu’en présence de son époux . J’avoue que cette conduite, qui m’aurait autrefo
; mais je ne me plais point d’abuser des droits que la qualité de son époux me donne, et je n’ai aucun soupçon qu’elle en aim
dit encore qu’elle vous avait priée de ne me point laisser voir à son époux , qu’elle savait devoir venir. Qu’en effet, il y é
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
assura la marquise qu’elle n’avait rien à craindre pour la vie de son époux , le Conseil d’Espagne ayant trop de lenteur pour
l’arrivée du duc de Médoc. Il vint seul, n’ayant pas voulu dire à son épouse où il allait, de peur de l’exposer, au cas qu’ell
aussi témoin des pardons qu’il demanda derechef à Sainville et à son épouse , de l’ordre qu’il leur donna de s’épouser, et du
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
u carrosse, et eut lieu d’être content des louanges que le duc et son épouse donnèrent à l’envi l’un de l’autre à sa valeur. C
ui s’y étaient passées, pour plusieurs raisons. La belle Dorothée son épouse n’avait pu souffrir qu’il s’éloignât, et Eugénie
er à tant d’importunités. Valerio, Eugénie, le duc d’Albuquerque, son épouse et les Françaises, avaient fait leur possible pou
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
la maxime étant certaine, qu’un mari qui doute de la conduite de son épouse , autorise les autres à en croire du mal. Pour sa
enfant. Cette femme accoucha le lendemain de cette conversation, son époux vint me trouver, et pour réponse à son compliment
ous ai dit qu’il me regardait comme un homme qu’il lui destinait pour époux , mais je ne vous ai pas dit qu’il m’aimait. Il ét
fidélité, la soumission et le respect qu’une honnête femme doit à son époux , c’est à ces conditions que j’attache ma bénédict
ille, ou je l’épouserai. Je le regarde toujours comme devant être mon époux , non seulement par la volonté et l’ordre de mon p
me, après vous avoir vue ce que je vous ai vue, vous voir à présent l’ épouse de Monsieur de Contamine, je vous avoue que c’est
us épouser, et pour arrhes de la noce, voilà le portrait de la future épouse que je vous rapporte, avec la belle lettre que vo
s attendre. Je l’ai reconduit à son carrosse, dans lequel j’ai vu son épouse , qui m’a paru une très belle personne, et qui m’a
reprit Des Frans. Nous irons demain, si vous voulez voir Jussy et son épouse , pour aujourd’hui, parlons de Monsieur et de Mada
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
s lui ont faite à la face de ses autels de garder la fidélité à leurs épouses , comme ils veulent que leurs épouses la leur gard
ls de garder la fidélité à leurs épouses, comme ils veulent que leurs épouses la leur gardent ; et devant les hommes, parce qu’
’en cite quelqu’un qui ait manqué de fidélité à sa maîtresse ou à son épouse . Nos Espagnols ne devraient-ils pas se faire auss
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
puis confirmées. Cela donna lieu à la duchesse de Médoc de dire à son époux en présence des autres Espagnols et des Français,
besoin pour soutenir les rudes assauts que les ducs, le comte, leurs épouses , les Français et les Françaises lui préparent. La
16 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
eçus et que voici. Madame de Terny voulut en cet endroit empêcher son époux de lire cette lettre, et n’en vint pas à bout. Au
e. Que ferais-je dans un couvent ? Suis-je digne d’être au nombre des épouses d’un Dieu pur, moi qui ne respire qu’un mortel ?
us en étions convenus, je demande Monsieur le comte de Terny pour mon époux , s’il veut bien de moi pour sa femme, et en même
rends pour telle devant toute l’assemblée. M’acceptez-vous pour votre époux , Mademoiselle, continuai-je parlant à elle ? Oui,
onne n’en doute. Oui, Monsieur, reprit-elle, je vous accepte pour mon époux . Je vous épouse Mademoiselle, poursuivis-je, en l
. Oui, Monsieur, reprit-elle, je vous accepte pour mon époux. Je vous épouse Mademoiselle, poursuivis-je, en lui mettant une b
17 (1721) Mémoires
s condamnable médisance ; que cette princesse a été fidèle au Roi son époux pendant sa vie, et que Louis XIV était véritablem
Lorraine qu’il avait épousée malgré le Roi son frère, et accepter une épouse de sa main, la couronne lui serait immanquable. G
mmanquable. Gaston refusa les avances qu’on lui faisait, et garda son épouse . Après son refus le cardinal s’adressa au comte d
ait ses urines, lui dit enfin qu’elle pouvait se rejoindre au Roi son époux , et qu’il était presque sûr que leurs embrassemen
à qui ce fourbe faisait entendre qu’elle gouvernait trop la Reine son épouse , et qu’un esprit si fin et si délié était à crain
s aux fruits des embrassements de Louis XIII et d’Anne d’Autriche son épouse , qui accoucha heureusement le 5e septembre 1638 d
ier à leur brutalité une fille qui avait le créateur du ciel pour son époux . Sur une pareille réponse la fureur des Iroquois
convaincu par lui-même que jamais maîtresse n’a dit de louanges de l’ épouse de son amant, comme réciproquement jamais femme n
roquement jamais femme n’a parlé en bonne part de la maîtresse de son époux . Celle-ci avait pourtant tort, car quoique la dau
il froid fut l’effet de la première complaisance qu’elle devait à son époux , auquel Hubert le fils avait fait entendre que le
ersailles, et pendant le chemin il parla très mal de M. Colbert à son épouse . A leur arrivée, tous les parents de M. Fouquet s
dame la Dauphine ne voulut s’engager à rien sans la permission de son époux . Comme les choses étaient concertées, il arriva e
erez au Roi. 169. La Dauphine, persuadée qu’elle ferait plaisir à son époux , ne hésita plus à demander cette grâce. Il n’y eu
des finances ; il en sortit dans le temps qu’il était chancelier. Son épouse mourut, et cela commença à le dégoûter du monde ;
s à ceux que mal à propos il croyait tels ; que c’était de Madame son épouse et de M[onsieu] r son fils qu’il voulait parler ;
bien mise, le lui accorda, et étant seul à seul, elle lui dit que son époux était commissaire des guerres, et qu’il l’avait e
Evreux son fils s’il avait été rendre visite aux parents de sa future épouse . Il lui répondit que oui. — Je parie que non, rep
rer le malheur de son mariage, et les mauvaises manières du comte son époux . Il a cru que cette consolation était encore trop
ît point sur le contrat de mariage, devraient l’obliger à traiter son épouse comme son épouse, et prendre exemple, pour ne le
ontrat de mariage, devraient l’obliger à traiter son épouse comme son épouse , et prendre exemple, pour ne le pas suivre, sur l
ademoiselle de La Vrillière et avec Mademoiselle Chamillart, ses deux épouses , comme il en agit avec la sienne. J’ai dit qu’il
et intendant en Lorraine ; lequel n’avait jamais eu cinq sous de son épouse , qui n’était qu’une simple demoiselle, au mariage
e ne l’a point quitté, il a doublé les droits de la chancellerie. Son épouse n’a pas eu tant de politique que lui. J’ai dit là
18 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
rsque je l’épous[er] ai cela me reviendra ; et si par ma mort je ne l’ épouse pas, elle aura toujours de quoi vivre le reste de
ue ma mère y voudra bien consentir. Vous me promettez donc d’être mon épouse , lui dit-il en l’embrassant ? Et moi je vous jure
épouse, lui dit-il en l’embrassant ? Et moi je vous jure d’être votre époux , sitôt que je pourrai l’être sans nous commettre,
ôtel, elle serait sûre de nos actions à l’un et à l’autre. Si je ne l’ épouse pas en secret, et que je ne lui ai pas même propo
ne voulait pas qu’elle découchât de l’hôtel, que pour aller chez son époux . Elle ne lui portera point de dot, ajouta-t-elle,
s, était pour moi. Il était pour lors mon amant, il est à présent mon époux  ; et pour vous ôter tout scrupule, nous consenton
is vous pourriez interrompre Monsieur de Terny, dont il n’y a que son épouse qui vous sépare ; et moi je pourrais prêter l’ore
19 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
parce que Madame de Cranves m’ayant dit qu’elle me le destinait pour époux , je ne pouvais me dispenser de recevoir ses visit
e Morin. Je vous ai dit que Madame de Cranves me l’avait destiné pour époux , elle tomba malade comme elle allait effectivemen
issance je lui envoyai quelques livres. Je songeai donc à quitter mon épouse . Dès le lendemain nous prîmes prétexte d’aller no
il ; mais approuverez-vous l’envie que j’ai d’apprendre comment votre épouse s’est justifiée de l’endroit qui regarde Rouvière
he rien : le coup est déjà très sensible pour une mère. Bien plus, il épouse une fille qu’il avoue lui-même que je regarde com
me regarda, mais bien loin de trouver dans moi un amant soumis, ou un époux pitoyable, elle n’y trouva qu’un juge et qu’un ma
e je l’aurais reprise : c’eût été pour l’amour de moi-même. Voilà mon épouse , poursuivit-il, je n’appréhende pas qu’elle me ma
ent n’a jamais été de mon caractère, et la retraite et la mort de son épouse me charment. Si, poursuivit cette dame parlant à
bord, elle a été convertie en une pénitence sincère. Ses adieux à son époux , et sa lettre à Gallouin me le persuadent. Ils so
que tout aille dans l’ordre, puisque outre Contamine, Jussy et leurs épouses , Madame de Londé et notre ami Dupuis en seront. A
été, ce n’est pas une raison pour vous empêcher de songer à une autre épouse , surtout d’une vertu éprouvée ; jusqu’à ce temps-
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
on à Don Quichotte, tant par rapport à eux-mêmes, qu’à cause de leurs épouses , surtout le duc et la duchesse de Médoc, le comte
t le duc et la duchesse de Médoc, le comte de la Ribeyra, Eugénie son épouse et le comte du Chirou, qui tous lui devaient la v
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
remonté sur son cheval, lorsque la duchesse, qui s’informa du duc son époux , ayant appris qu’il était lui-même dans la forêt
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
auté dans leur vertu, et leur mérite dans leur attachement pour leurs époux , sans témoigner aucun empressement pour ces sorte
23 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
outit. Elle fait voir aussi, qu’une femme ne doit compter que sur son époux  ; et que lorsqu’il n’est plus en état de la soute
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
e leur résister ; mais au lieu de lui, ils trouvèrent la duchesse son épouse .
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
d’impatience. Je l’ai conduite dans l’appartement de la duchesse mon épouse , où Madame d’Albuquerque et les autres dames lui
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
nt pas de sacrifier la bourse et l’honneur, mais le sang même de leur époux  ; que chaque couleur convenait parfaitement à la
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
venait de relancer Don Quichotte, parut. Les ducs, le comte et leurs épouses lui firent de loin de très grandes révérences ; c
28 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
u Val vint me voir, nous allâmes ensemble trouver au lit Jussy et son épouse . Ils se levèrent, et on résolut en dînant de fair
29 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
ieur bramène cherche parti ailleurs, & trouve dans les bras d’une épouse toute neuve de quoi se consoler de la mort de la
Que si le mariage n’a point été consommé à cause de la jeunesse de l’ épouse , elle est encore obligée de vivre dans un perpétu
enfin, l’amour qu’il conservait & qu’il conserve encore pour son épouse , & la tendresse d’un bon père pour ses enfant
e : je ne l’ai point vue, étant à Ougli avec M. Bureau Des Landes son époux . J’ai vu la mère, qui est à Pondichéry avec M. Ma
ou que cette planche laissait facilitait leurs plaisirs. La vertueuse épouse , dans la chambre de son mari, présentait ses post
30 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
s, et Pitrachard est trop politique pour souffrir que cette princesse épouse un homme capable de faire valoir ses droits. D
31 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
en dansant, à la maison de son mari, qui la reçoit comme une nouvelle épouse . Cela ne se pratique point à la naissance des fil
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