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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
’elle voulait être connue, c’est-à-dire comme une étrangère qui avait épousé un Français qui l’avait amenée à Paris. C’était s
ique. Il était marié en province depuis fort peu de temps, et y avait épousé une fille parfaitement belle et bien faite, jeune
es voisines. La première à qui je m’adressai fut Sophie, qui depuis a épousé d’Épinai. Je ne croyais pas qu’elle eût un amant
e de ce que je venais de voir, qu’il ne recherchait Sophie que pour l’ épouser , que sur ce pied-là elle lui accordait des faveur
de mâle, et je suis encore au même état que j’étais lorsque j’ai été épousée  ! Comment, lui dis-je, feignant d’être fort surpr
ndre heureuse ; je la poussai à se faire démarier, et lui promis de l’ épouser sitôt qu’elle serait dégagée d’avec lui. Je lui f
s d’elle : pour celle-là, je l’aimai d’assez bonne foi pour vouloir l’ épouser  ; mais mon dessein ne dura que jusqu’à la conclus
nconstance, sitôt qu’elle se fut donnée à moi, je cessai de vouloir l’ épouser . Bien loin de lui en rien témoigner, j’essuyai qu
’avait dit qu’elle était grosse, et je n’avais plus aucune envie de l’ épouser . Je m’étais aperçu que ma famille, mon bien, la f
aient trembler dans une femme. Tout cela m’avait fait résoudre à ne l’ épouser jamais. Elle m’avait dit en me parlant de sa gros
rlé à ma mère de Célénie ; je ne lui avais point dit que je voulais l’ épouser  ; je ne l’avais point informée de la demande que
je lui dis ce qui en était, et pris même des mesures avec elle pour l’ épouser dans mon lit, si ma vie eût couru hasard. Elle me
r dans une moindre, je le lui ai laissé. Je lui ai mandé que j’allais épouser Madame de Londé ; et en considération d’un mariag
et le sien, mais non pas comme légitime ; et n’ayant plus envie de l’ épouser , je n’appliquai mes soins qu’à m’en sauver par qu
e. C’est toujours autant de pris, me dis-je à moi-même ; si je veux l’ épouser , cette promesse est inutile ; et si je ne le veux
rès Pâques. La première nouvelle que j’appris, fut que Célénie allait épouser Alaix que vous connaissez. Je n’en crus rien au c
lusieurs fois parlé. C’est donc vous, Monsieur, lui dis-je, qui allez épouser Mademoiselle ? Oui, Monsieur, me répondit-il, pui
ariage m’était indifférent dans le fond, puisque je ne voulais plus l’ épouser  ; mais je ne voulais pas lui laisser l’honneur de
il me semblait que mon mérite y était intéressé. Je ne voulais pas l’ épouser , mais je ne voulais pas qu’elle épousât Alaix par
ntéressé. Je ne voulais pas l’épouser, mais je ne voulais pas qu’elle épousât Alaix par son choix. Je différai à prendre mes ré
e : mais enfin me voilà revenu repentant, tout à vous, et prêt à vous épouser  ; le voulez-vous ? Je sais les moyens infaillible
s moyens infaillibles de vous retirer du précipice où vous êtes. Vous épouser , moi, reprit-elle avec colère, j’aimerais mieux m
aimai davantage, et je repris dans le moment un dessein sincère de l’ épouser , et de l’enlever à Alaix. Hé quoi, belle Célénie,
ersonnage d’héroïne de théâtre ; il faut parler juste : voulez-vous m’ épouser ou non ? Je ne vous épouserai jamais, répondit-el
re ; il faut parler juste : voulez-vous m’épouser ou non ? Je ne vous épouserai jamais, répondit-elle, y allât-il de ma vie. Eh b
e. Eh bien, repris-je, il faudra voir si votre amant voudra bien vous épouser après que je lui aurai parlé. Seriez-vous encore
promesse de mariage, bien résolu d’envoyer le tout à Alaix si elle l’ épousait . Je lui fis écrire mon intrigue avec elle, le nom
e ; qu’après le souper ils avaient été à l’église, où ils avaient été épousés . Qu’au retour, ils avaient pris le chemin de la m
avoue que quoique toutes mes actions marquent une envie sincère de l’ épouser , et que par conséquent je puisse donner mon indis
avec Alaix pour se donner à moi. Je n’aurais pas pu me dispenser de l’ épouser , mais il est constant qu’elle a pris le bon parti
ble. Cette proposition me fit trembler ; je songeais encore moins à l’ épouser que Célénie : et en effet elle était fort au-dess
Il s’en expliqua avec moi, et me demanda si je songeais sincèrement à épouser cette fille. Je lui dis que non, et qu’il savait
de cesser vos assiduités auprès d’elle. Si vous aviez le dessein de l’ épouser , je vous la laisserais, étant persuadé que j’entr
te rien cacher, je fais l’amour à une fille d’ici proche que je dois épouser bientôt, et à cause de cela, j’ai besoin du secre
ilhomme qui était avec moi, était frère de la demoiselle que j’allais épouser , avec qui par conséquent j’étais sûr du secret ;
l’affligée, en poursuivant la conversation ? Mon mari avant que de m’ épouser m’a fait l’amour avec toute l’assiduité et la ten
re sensible quand il est permis, comme il l’est avec un homme qu’on a épousé . Bagatelle, reprit la veuve, ce n’est pas l’innoc
it ce qu’il en pensait. On disait que son amant lui avait promis de l’ épouser  ; et que bien loin d’en vouloir rien faire, il ét
mépriser : non pas comme celui dont vous parlez, de ne vouloir pas m’ épouser , après me l’avoir promis, qui est le dernier comb
ersonne de m’interrompre, on sait que cet homme lui avait promis de l’ épouser  ; on sait qu’il lui avait promis le secret ; et a
our lui manquer de parole ! Mais encore je lui permets de ne la point épouser puisqu’on ne peut pas l’y forcer selon les lois ;
ir ? Ne pouvait-il pas lui dire en particulier ; je ne veux plus vous épouser  ; vous ne pouvez pas m’y contraindre, et lui prou
de mariage fut fait dans le moment ; et quatre jours après ils furent épousés . Je ne vous dirai point les remerciements qu’elle
une charge ; mais je le refusai toujours, à moins qu’elle ne voulût m’ épouser , et c’est ce qu’elle n’a pas voulu faire. Nous n’
s m’avez mise. Je n’en suis point fâché, ma chère veuve, lui dis-je ; épousez -moi, je ne demande pas mieux : pouvez-vous, dans
u recevoir aucun présent. Qu’il lui avait plusieurs fois proposé de l’ épouser , et qu’il l’avait toujours trouvée également inéb
clat ne servirait qu’à la perdre elle-même. Je lui offris encore de l’ épouser . Elle rebuta ma proposition, et me dit qu’elle me
ce que je viens de vous dire que j’ai fait pour la posséder, et je l’ épouserai malgré lui, si elle veut bien y consentir ; et je
ssé entre vous et elle, ni d’apprendre par vous-même que vous l’aviez épousée . Gallouin plaignit la malheureuse destinée d’une
uentes leçons de Madame Gallouin sa mère. Qu’elle aurait consenti à m’ épouser préférablement au reste du monde, si elle avait o
’avais en secret, avait été cause qu’elle avait facilement consenti à épouser Monsieur de Londé, que sa mère lui avait proposé.
qu’il n’y a point d’amour réciproque entre vous deux ? Vous êtes-vous épousés sans vous aimer ? Je ne sais pour elle, si elle a
ours pour revenir d’où il était à Paris ; ainsi nous comptions d’être épousés le second jeudi d’après Pâques, qui devait être j
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
dont il n’eut l’absolution, qu’en promettant de changer de vie, et d’ épouser sa femme. Il fut marié dans son lit ; et lorsqu’i
, et la fête était faite pour une fille de très grande qualité, qu’il épousa quatre jours après. Il avait été averti de la mor
te seconde vue, qui fut encore chez la même, mais qui pour lors avait épousé un nommé Mongey. Je n’entreprendrai point de vous
me fit connaître qu’elle m’aimait assez pour songer sérieusement à m’ épouser . Il y avait un jour un ecclésiastique chez elle :
é assez malade pour ne plus espérer en revenir, je ne l’aurais jamais épousée , malgré les serments que j’avais faits et la prom
vrai que les faveurs prématurées dégoûtent un honnête homme. Je ne l’ épousai qu’à cause de l’enfant qu’elle portait ; encore f
t plaisir ; et il est si vrai que je ne l’aimais plus lorsque je l’ai épousée , qu’une heure après la bénédiction, je fis mon te
moureux que je n’étais parti, et dans le dessein de faire tout pour l’ épouser . Dupuis avait vu quelqu’une des lettres que j’écr
entôt nos sens, et enfin je résolus de faire un dernier effort pour l’ épouser à quelque prix que ce fût. Dans ce dessein j’alla
oulait pas que je rompisse avec elle. Il me regardait comme la devant épouser un jour, quoiqu’il ne voulût pas que ce fût penda
n eussiez pas eu besoin ? N’est-il pas vrai encore, que si vous aviez épousé ma fille toute nue, comme vous me la demandiez, v
ous avez fait avec elle votre première sottise, vous avez promis de l’ épouser , ou si vous avez fait quelque présent. Je ne lui
riches qu’elle, et bien plus puissants, elle s’obstinait à vouloir m’ épouser malgré moi. Dans le même temps on lui fit parler
t point de repos que cette fille ne fût partie avec celui qui l’avait épousée . Pour Dupuis il n’en fit que rire. Cela donna mat
par moi-même, qu’on agit toujours autrement avec une fille qu’on veut épouser , qu’avec une autre, quoique d’égale qualité. Me t
e je viens de vous dire, et demandez-lui s’il n’y a pas moyen de vous épouser dans ma chambre même. Je n’ai plus rien à prétend
ement ; mais je ne puis songer qu’à lui, et je mourrai fille, ou je l’ épouserai . Je le regarde toujours comme devant être mon épo
aite de fou et d’incivil, et on vous rend justice. On est prêt à vous épouser , et pour arrhes de la noce, voilà le portrait de
fin on vous satisfera, on vous pardonnera vos brusqueries, et on vous épousera si vous voulez. Sinon pour vous montrer qu’on ne
eux qui l’ont su ; et ce qui étonne encore davantage, c’est qu’elle a épousé Monsieur de Contamine du consentement de Madame d
; au contraire ç’a été sa vertu qui l’a charmé et qui l’a obligé de l’ épouser . Il est encore vrai que quoiqu’elle le désespérât
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
faut savoir si vous aimez avec sincérité la demoiselle que vous allez épouser , et si le cœur a part à votre union, ou l’intérêt
e, lui dis-je, il est certain que si je ne suivais que mon cœur, je n’ épouserais pas Mademoiselle Grandet. Elle est toute aimable 
able héros de roman, reprit-elle, vous m’aimez et vous consentez d’en épouser une autre ; bien plus encore, je comprends que si
fussent si avant, et qu’après ce que je venais de lui dire, elle ne m’ épouserait qu’avec répugnance. Il n’y avait rien de plus scé
êteté achevée, comme sa conduite l’a fait voir avec l’homme qu’elle a épousé depuis, et dont elle est veuve, avec qui elle a s
n laissai pas échapper l’occasion que sa réponse m’offrait. Vous ne m’ épouserez qu’avec répugnance, repris-je tout haut, je ne su
. Je dis simplement que Mademoiselle Grandet m’ayant dit qu’elle ne m’ épouserait qu’avec répugnance, je ne croyais pas devoir, en
délivrer de leur persécution, elle fut obligée environ un an après d’ épouser un nommé Monsieur de Mongey, homme de qualité, ca
s’est présenté plusieurs partis qui n’ont pas demandé mieux que de l’ épouser . Un entre autres, d’une maison égale à la sienne,
ous en empêcher. Elle et moi devons prendre ici des mesures pour nous épouser sans éclat. Nous avons assez fait parler de nous,
éviter de nouveaux embarras et les caquets, de vous permettre de vous épouser le plus tôt que vous pourrez, dès aujourd’hui mêm
on résolut d’aller à cette paroisse le soir, afin qu’ils pussent être épousés à minuit avec les solennités ordinaires. On retin
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
proposé plusieurs, qui ont fait depuis le bonheur de ceux qui les ont épousés , mais son fils ne seconda pas ses desseins, il le
ou, cadet des cadets, n’ayant que la cape et l’épée et qui outre cela épousa une demoiselle de son pays qui n’en avait pas plu
i serait blâmée de toute la terre. Je ne suis point de fortune à vous épouser  ; mais je ne suis point de naissance, et j’ai tro
re réponse ; mais je ne l’espérais pas si décisive. À l’égard de vous épouser , toute la terre me blâmerait, si j’épousais une f
écisive. À l’égard de vous épouser, toute la terre me blâmerait, si j’ épousais une fille telle… Je sais bien, interrompit-elle b
mes sentiments ; conformez-y les vôtres. Je ne vous parle point de m’ épouser , je n’y prétends pas ; mais je vous supplie de ne
emoiselle de Vougy. Il ne savait quelle résolution prendre ; car de l’ épouser , il n’y voyait point d’apparence, et n’y songeait
royez que mes actions. Je ne vous dirai point que je suis prêt à vous épouser , c’est ce que vous ne me conseilleriez pas vous-m
i ne regarde que moi ; serais-je excusable devant le monde si je vous épousais telle que vous êtes ? Je ne borne point vos espér
ue vous me laissiez en repos. J’approuve vos raisons pour ne me point épouser , approuvez les miennes pour ne vous voir jamais.
je fasse, je suis prêt à tout. Je veux, dit-elle, que vous songiez à épouser Mademoiselle de Vougy. Elle songe à vous, le part
r. D’un autre côté vous jugerez qu’il me serait extrêmement fâcheux d’ épouser une fille que tout le monde aurait vu servir. Ce
du moins il ne me paraît pas vraisemblable que Contamine l’eût jamais épousée , s’il en fût venu à bout. Ce n’est pas qu’il ne l
ne valeur excessive. Il est constant que Contamine avait dessein de l’ épouser  ; il n’aurait jamais tant enrichi une maîtresse.
qui est attaché à celui d’une fille que vous aimez assez pour vouloir épouser , et je cesserais de vous estimer et de vous aimer
u’il acheva de gagner cette princesse. Elle lui demanda pourquoi il n’ épousait point Angélique, puisqu’il était en âge, et qu’il
te l’ardeur imaginable, mais j’aime sans espérance. Je n’espère pas l’ épouser du consentement de ma mère, que je ne lui demande
e de Contamine, ambitieuse comme elle était, consentît jamais qu’elle épousât son fils. Elle ne voyait plus pour elle, après ce
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
; en effet, on en conserve beaucoup plus pour une personne qu’on veut épouser , que pour une autre ; outre que je craignais de l
procédé me déconcerta. Enfin j’appris du bruit commun qu’elle allait épouser Deshayes, et que le contrat de mariage était sign
ésespoir, mais avec beaucoup de surprise et de douleur, qu’elle avait épousé Deshayes. J’accusai son inconstance ; je me persu
es gens. Je crus que c’était un assez grand malheur pour elle d’avoir épousé Deshayes, pour me croire encore trop vengé de son
un autre, et l’intérêt réciproque qu’ils ont à se ménager fait qu’ils épousent aveuglément leurs passions mutuelles, et que tout
ipé par ses débauches et par son jeu. Nous nous étions promis de nous épouser  ; mais comme il ne me cache rien de toutes ses af
vous n’eussiez ni répugnance ni mépris pour un homme qui voulait vous épouser malgré la certitude où il était que vous en aimie
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
paraissait être, n’ayant été convaincu du contraire qu’après l’avoir épousée . Vous avez été marié, s’écria Madame de Mongey ?
ndroit où était cet argent : que ce jeune homme lui avait promis de l’ épouser  : que c’était le même avec qui on prétendait qu’e
Madame de Cranves, et qu’elle croyait de ses amies, que Silvie allait épouser un jeune homme fort riche et de bonne famille, qu
e si je m’obstinais et contre l’honneur et contre la vertu, à vouloir épouser cette fille, elle devait pour m’en empêcher, user
dans la dévotion. Que ce jeune homme ne demandait pas mieux que de l’ épouser . Qu’il était vrai qu’il ne savait rien ni de ses
de vous dire que cet homme qui était marié dans l’hôtel, et qui avait épousé une des femmes de chambre de Madame, était encore
agissions ; et nous jurâmes Garreau et moi entre leurs mains de nous épouser le plus tôt que nous pourrions. Voilà Monsieur, p
nt vrai, reprit Des Frans. Je retirai environ deux mois après l’avoir épousée la promesse de mariage qu’elle avait faite à Garr
, et je croyais être aimé de même. Je lui dis que j’avais résolu de l’ épouser , si elle y voulait consentir, sans en rien dire à
nt obligé au secret. C’en est fait, de toute votre famille je ne veux épouser que vous. Vous avez l’âge qu’il vous faut, et je
e formalités qu’il en faut à présent, je mis les choses sur le pied d’ épouser en trois jours. Nous fîmes un contrat de mariage
e devais plus hésiter ; aussi n’hésitai-je plus, et nous devions être épousés deux jours après, lorsque le lendemain du contrat
rais à tout le monde, et que je ne paraîtrais point que je ne l’eusse épousée , parce qu’il fallait profiter de ce temps-là, si
u’ils s’étaient aimés de bonne foi et dans la résolution sincère de s’ épouser  : mais que n’étant ni l’un ni l’autre en état de
s, et lui n’ayant point fait ses vœux, il était revenu en France pour épouser sa maîtresse, et retirer leur enfant auprès d’eux
; mais qu’il l’avait trouvé mariée avec M… qu’elle avait été forcée d’ épouser malgré sa résistance. Que pour sauver la réputati
nocente, malheureuse ou coupable, je ne songerai jamais à elle pour l’ épouser . Il faut, dit-il en m’interrompant, que vous soye
ous aviez raison de dire que vous ne songeriez jamais à Silvie pour l’ épouser  : car à ce que je vois, l’affaire est faite, sans
agé de Silvie, pour lui ôter de l’esprit tout soupçon. Avant que de l’ épouser je me suis expliqué avec elle de tous ces avis. J
devait la faire considérer. Que bien loin de me condamner de l’avoir épousée , il m’en louait ; et qu’à ma place il aurait fait
-elle en m’embrassant devant Monsieur de Villeblain, je n’ai prétendu épouser que toi de toute ta famille : ainsi je ne me souc
ia tous à dîner. Madame de Londé qui savait que Dupuis qu’elle allait épouser , y devait faire le récit de ses aventures, ne vou
Dupuis vous dira une partie des raisons qui vous doivent engager à l’ épouser . Il ne sera pas retenu par la présence de Madame
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
aisaient l’amour but à but ; qu’il y en avait de jaunes pour ceux qui épousaient des filles qui avaient déjà eu quelque intrigue ;
lles qui avaient déjà eu quelque intrigue ; de blanches pour ceux qui épousaient des veuves ; de noires pour ceux qui épousaient d
lanches pour ceux qui épousaient des veuves ; de noires pour ceux qui épousaient des fausses dévotes ; de diaphanes et transparent
les femmes savaient cacher leur infidélité ; de vertes pour ceux qui épousaient des filles élevées dans un couvent ou dans une gr
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
non pas qu’elle ne voulût point se marier ; mais elle ne voulait pas épouser d’Ornex, et mon père la fit choisir tout d’un cou
mère elle lui dit, que si le joli monsieur qu’elle voulait lui faire épouser lui plaisait tant, elle pouvait le garder ; qu’on
e, comme du vent qui soufflait il y a mille ans. Je ne demande qu’à l’ épouser  ; et pour cela je vous demande de ne nous être pa
côté montrait la mauvaise foi de Bernay, et en déclarant qu’il avait épousé sa femme malgré elle, il se couvrait lui-même de
raison de son ridicule refus, qu’il consentirait plutôt que sa fille épousât le diable que moi. Nous nous étions attendus à ce
et nous prîmes tout de bon le parti de l’enlèvement, et d’aller nous épouser hors de France, ce que nous ne pouvions pas faire
à son choix. Il a mis en deux jours de temps les choses sur le pied d’ épouser le troisième. Il m’a voulu obliger de signer un c
et homme est de qualité ; mais assez malhonnête homme, pour vouloir m’ épouser , après l’aveu sincère que je lui ai fait de l’éta
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
t en ordonnant à sa femme par tout le pouvoir qu’il avait sur elle, d’ épouser Sainville aussitôt qu’il serait mort, et il fit é
erechef à Sainville et à son épouse, de l’ordre qu’il leur donna de s’ épouser , et du don de son bien qu’il leur réitéra ; après
10 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
avancer à Des Ronais, qu’il est plus avantageux à un honnête homme d’ épouser une femme vertueuse, dont il est aimé, et qu’il n
une femme vertueuse, dont il est aimé, et qu’il n’aime pas, que d’en épouser une qu’il aime, et dont il n’est point aimé, offr
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
e toute la terre étant convaincue que je ne dois pas prétendre à vous épouser , on interprétera vos visites à mon désavantage ;
nt éternel ; je le résolus enfin. Il me dit que non seulement il nous épouserait  ; mais qu’il nous donnerait même un certificat de
t point les autres. L’amour que Monsieur a pour vous, l’engage à vous épouser  ; comptez que cet amour n’est rien, qu’il sera bi
que ce soit qui ne fût de notre intelligence, nous fûmes promptement épousés . On ouvrit ensuite la porte, et ce prêtre dit la
que le sien. Ainsi je lui dis sans façon qu’il était vrai que j’avais épousé sa fille sans lui demander son consentement, parc
ardée que comme la pu... je tranchai le mot d’un homme qu’elle aurait épousé . Que son procès qui lui tenait tant au cœur, ne s
le savez pas, qu’il est bien plus avantageux pour un honnête homme d’ épouser une honnête femme qu’il n’aime pas, mais dont il
r une honnête femme qu’il n’aime pas, mais dont il est aimé, que d’en épouser une qu’il aime, sans en être aimé. Le paradoxe es
riage plus uni que le mien ; j’aime ma femme plus que lorsque je l’ai épousée  ; je suis sûr, ou je crois pouvoir l’être, qu’ell
12 (1721) Mémoires
à présent chef du conseil des finances. Le cardinal son oncle lui fit épouser Mad[emois] elle d’Aubigny, nièce de la marquise d
ssolution de son mariage avec la fille du duc de Lorraine qu’il avait épousée malgré le Roi son frère, et accepter une épouse d
nal étant très certain qu’il avait assez d’autorité pour la lui faire épouser malgré lui, si on l’avait surpris seul avec elle.
nt assez d’ambition pour vouloir se mettre la couronne sur la tête et épouser sa nièce, il ne se contentait pas de fomenter une
ce que j’avance). Il poussait lui-même le Roi à la répudier, pour en épouser une autre qui lui fît des enfants. C’était là le
trône ou Gaston ou le comte de Soissons si l’un des deux avait voulu épouser sa nièce. Mais ces deux princes ayant refusé une
sait que son devoir, puisqu’il était son mari ; en effet elle l’avait épousé environ un an après la mort de Louis XIII. Bien d
dans les armes, et qui fut tué à Rocroi sous le grand Condé. Il avait épousé une demoiselle de Normandie d’une beauté parfaite
le monde du logis. M[onsieu] r Choppin, secrétaire du roi, qui avait épousé la nièce de Deschiens et qui demeurait dans sa ma
e les présents qu’elles lui ont fait l’ont conduit en terre. Il avait épousé une femme vertueuse. Il la méprisa sur sa seule p
gards pour son père lorsqu’il fut m[aîtr] e des requêtes et qu’il eut épousé Mademoiselle d’Aguesseau, fille de celle que son
e que son beau-père, et est fils d’un capitoul de Toulouse. Mais il a épousé la fille d’une malhureuse ravaudeuse qui tenait s
ises. Pour le présent je retourne à parler de Crozat l’aîné qui avait épousé la fille de Le Gendre, et qui serait plus hureux
ait pas encore savoir que pour vivre hureux dans son mariage, il faut épouser son égal. Elle est toute aimable et n’en est pas
ême que son mariage n’a été consommé avec le comte d’Evreux qu’elle a épousé que parce qu’il attend un million de présent pour
u’il le soit ou non, il ne devait point la mépriser puisqu’il l’avait épousée . C’est de lui qu’on peut dire après Des Préaux qu
t été d’humeur à se rebuter par la peine et le travail. En effet nous épousons toutes les mauvaises coutumes des nations étrangè
e, et avoir de la considération pour les filles et veuves du pays qui épouseraient des Français, parce que, par le moyen des parents
bon droit nommer le roi des sauvages, non seulement parce qu’il avait épousé une sauvage, mais par le crédit qu’il s’était acq
e se remarier, et que M. de Villefranche n’avait qu’une fille (elle a épousé Monsieur le duc de Noirmoutier) ; qu’ainsi tout l
our le remettre en honneur, et qu’à l’égard de la femme qu’il voulait épouser , il était assez âgé pour se marier sans le consen
rsonne, et même malgré tout le monde ; et qu’il valait mieux pour lui épouser une femme qu’il aimât et dont il fût aimé, et qui
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
avait faite avant sa mort, et l’ordre qu’il avait donné à sa veuve d’ épouser Sainville. Il s’était flatté que ce rival pourrai
d qui l’avait emmenée à Valenciennes, où en secondes noces elle avait épousé l’Espagnol avec qui elle était venue en Castille,
14 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
mes point quittés, et j’ai été à sa noce jusqu’à ce matin. Il a enfin épousé sa maîtresse la belle Babet Fenouil : il m’a cont
r de défunt Gallouin, et la maîtresse de Monsieur Dupuis, qui la doit épouser , et avec qui il devrait être déjà marié. C’est el
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
l laissa tout son bien par testament à sa nièce, et consentit qu’elle épousât le neveu du curé, et ce jeune homme satisfait de
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
se poignarder, ou se pendre, pour avoir eu le malheur de n’avoir pas épousé une vestale, et que sauf le respect de tous les E
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
it la belle Provençale, vous deviez étudier son humeur avant que de l’ épouser . — Eh oui, oui, lui dit Sancho, t’y voilà laisse-
18 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
connaissance des affaires de son bon maître, a été assez heureux pour épouser sa veuve, jeune, belle & riche, & elle de
amourachée de lui. L’affaire alla bon train, le cotillon enfla, il l’ épousa  ; & sa mère à elle, le mariage fait, ne voulu
ances, & M. de Quirckpatrik, premier commis de M. de Louvois, ont épousé les trois sœurs, & que par conséquent ils éta
& enlevé une jeune Circassienne qu il aimait & qu il voulait épouser  ; qu’Aureng-Zeb avait forcé le palais où l’une &a
e, & si la mode en était établie en France, je me marierais &  épouserais le lendemain de mon arrivée, & dès le jour mê
r son consentement, la demander, l’obtenir, passer un contrat & l’ épouser sur une dispense, fut une affaire terminée le qui
n retirer si tôt ? J’ai dit qu’il y a plusieurs Français ici, qui ont épousé des filles de Portugais. Il y en a de très jolies
ait trouvé en habit de cavalier ; & qu’enfin, s’étant promis de s’ épouser , ils y étaient devenus mari et femme. Qu’après ce
ut événement ; & dès le lendemain que nous avons été ici, je l’ai épousée . Je m’étais résolu à me borner ici à être simplem
’on en savait, par un bruit sourd, était que Pitrachard avait voulu l’ épouser  ; qu’elle l’avait rejeté avec mépris, ne pouvant
r, un marchand, qui passe pour un homme d’esprit, & celui qui l’a épousée , l’aient prise tous deux pour une vestale & u
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
ies de son temps, d’une sagesse et d’une prudence consommée. Il avait épousé une fille fort riche qui mourut trois ans après s
20 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
ui sont misérables chez eux viennent ici ou ailleurs, et à coup sûr y épousent des femmes qui leur gagnent leur vie et qu’ils ro
t commune aux Portugaises qui sont ici avec les Français qu’elles ont épousés , mais puisque l’occasion revient d’en parler, je
femmes, c’est-à-dire qu’une reine d’Achem ayant du mari qu’elle aura épousé un garçon et une fille, ce garçon lui succède, ma
e était devenue, mais que le bruit était que Pitrachard avait voulu l’ épouser et qu’elle l’avait refusé ; que cependant il faud
l’avait refusé ; que cependant il faudra qu’elle prenne le parti de l’ épouser lui, son fils, ou la mort, car ce n’est pas la co
21 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
rs aime la marine, qu’il a fait plusieurs voyages de long cours, et a épousé à la Martinique une parente de Mme la marquise de
é et impuissant, et s’était emparé du royaume et de sa femme, qu’il a épousée  ; et le tout sans violence : il est vrai que dom
sont malheureux dans leur patrie, viennent ici chercher fortune et y épousent des femmes laborieuses, qui les nourrissent, entr
arié au Port-Louis avec une Bretonne qui était servante lorsqu’il l’a épousée . Elle est assez jolie ; et je connais quantité de
ela cadre tout à fait au génie des Orientaux, qui ne prétendent point épouser ni de compagnes, ni d’égales, et qui au contraire
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