Saillant A André Level Rapidité attentive à peine un peu d’incertitude Mais un dragon à pied sans armes Parmi le vent quand survient la torpille aérienne [à gauche] Salut Le Rapace [à gauche, verticalement] SALUT [au centre] Le balai de verdure T’en souviens-tu Il est roi dans les pierres Du beau royaume dévasté [à droite] Grain de blé Mais la couleuvre me regarde dressée comme une épée Vive comme un cheval pif Un trou d’obus propre comme une salle de bains Berger suivi de son troupeau mordoré Mais où est un [cœur] et le [svastica] Aÿ Ancien nom du renom Le crapaud chantait les saphirs nocturnes [crapauds] LOU LOU LOU [insigne de télégraphiste, reconnaissable à ses foudres] [pipe à opium] [bouteille de champagne] [sabre] Vive le Capiston
Saillant A André Level Rapidité attentive à peine un peu d’incertitude Mais un dragon à pied sans armes Parmi le vent quand survient la torpille aérienne [à gauche] Salut Le Rapace [à gauche, verticalement] SALUT [au centre] Le balai de verdure T’en souviens-tu Il est roi dans les pierres Du beau royaume dévasté [à droite] Grain de blé Mais la couleuvre me regarde dressée comme une épée Vive comme un cheval pif Un trou d’obus propre comme une salle de bains Berger suivi de son troupeau mordoré Mais où est un [cœur] et le [svastica] Aÿ Ancien nom du renom Le crapaud chantait les saphirs nocturnes [crapauds] LOU LOU LOU [insigne de télégraphiste, reconnaissable à ses foudres] [pipe à opium] [bouteille de champagne] [sabre] Vive le Capiston
Les déités des eaux vives Laissent couler leurs cheveux… Passe !
[Envoi autographe] [à l’encre rouge] A mon cher ami le Florentin Alberto Magnelli dont le goût est sûr comme l’amitié Cordial Souvenir de Guillaume Apollinaire maréchal des logis à la 45e Batterie du 38e Régiment d’Artillerie de campagne Aux Armées, ce 19 octobre 1915 (secteur postal 138) [signal optique d’artillerie] 3 [verticalement] VIVE LA FRANCE ET VIVE L’ITALIE
Photographie Ton sourire m’attire comme Pourrait m’attirer une fleur Photographie tu es le champignon brun De la forêt Qu’est sa beauté Les blancs y sont Un clair de lune Dans un jardin pacifique Plein d’eaux vives et de jardiniers endiablés Photographie tu es la fumée de l’ardeur Qu’est sa beauté Et il y a en toi Photographie Des tons alanguis On y entend Une mélopée Photographie tu es l’ombre Du Soleil Qu’est sa beauté Août 1915
Nous sommes réunis pour célébrer ta gloire, Ces vins qu’en ton honneur nous verse Picasso, Buvons-les donc, puisque c’est l’heure de les boire En criant tous en chœur : « Vive ! Vive Rousseau !
Venu de Dieuze Au Ml des Logis Bonfari Halte là [ficelle] [portée] Qui vive France [portée] Avance au ralliement Halte là [ficelle] Le mot Claire-Ville-Neuve en cristal Eternel [portée] forte s’allantanado Ah !
Venu de Dieuze Au Ml des Logis Bonfari Halte là [ficelle] [portée] Qui vive France [portée] Avance au ralliement Halte là [ficelle] Le mot Claire-Ville-Neuve en cristal Eternel [portée] forte s’allantanado Ah !
Echelon Au marl logis chef Piot Grenouilles et rainettes Crapauds & Crapoussins Ascèse sous les peupliers et les frênes La reine des prés va fleurir Une petite hutte dans la forêt Là-bas plus blanche est la blessure [à gauche, verticalement] On tire contre avions Verdun [au centre] Le Ciel Coquelicots Flacon au col d’or On a pendu la mort à la lisière du bois On a pendu la mort Et ses beaux seins dorés Se montrent tour à tour O rose toujours vive O France [à droite, verticalement] L’orvet Le sac à malice La trousse à boutons Embaume les espoirs d’une armée qui halète Le Loriot chante N’est-ce pas rigolo Enfin une plume d’épervier
Echelon Au marl logis chef Piot Grenouilles et rainettes Crapauds & Crapoussins Ascèse sous les peupliers et les frênes La reine des prés va fleurir Une petite hutte dans la forêt Là-bas plus blanche est la blessure [à gauche, verticalement] On tire contre avions Verdun [au centre] Le Ciel Coquelicots Flacon au col d’or On a pendu la mort à la lisière du bois On a pendu la mort Et ses beaux seins dorés Se montrent tour à tour O rose toujours vive O France [à droite, verticalement] L’orvet Le sac à malice La trousse à boutons Embaume les espoirs d’une armée qui halète Le Loriot chante N’est-ce pas rigolo Enfin une plume d’épervier
I J’ai jeté dans le noble feu Que je transporte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts.
Zun arrêtez cocher Vive le Roy Evviva il Papa ta gueule mon vieux pad non si vous avez une moustache La Tunisie tu fondes un journal Jacques c’était délicieux A bas la calotte Des clefs j’en ai vu mille et mille Hou le croquant Vive la République [à droite du motif circulaire] TSF [bas de l’image] Bonjour Anomo Anora Tu ne connaîtras jamais bien les Mayas [deuxième image] Te souviens-tu du tremblement de terre entre 1885 et 1890 on coucha plus d’un mois sous la tente bonjour mon frère Albert à Mexico Jeunes filles à Chapultepec [motif circulaire, centre] Haute de 300 mètres Sirènes Hou ou ou ou ou ou ou ou Hou Hou Hou Autobus R r o o o to ro ro ro ting ting ro o changement de section ting ting Gramophones z z z z z z z z z z z z ou ou ou o o o o o o de vos jardins fleuris fermez les portes Les chaussures neuves du poète cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré cré [motif circulaire, rayons] et comment j’ai brûlé le dur avec ma gerce rue St-Isidore à La Havane ça n’existe + Chirimoya A la Crème à Pendeco c’est + qu’un imbécile Il appelait l’Indien Hijo de la Cingada priétaire de 5 ou 6 im je me suis levé à 2h. du matin et j’ai déjà bu un mouton le câblogramme comportait 2 mots en sûreté allons circulez Mes ture les voyageurs pour Chatou Toussaint Luca est maintenant à Poitiers Guillaume Apollinaire
Le Repas Il n’y a que la mère et les deux fils Tout est ensoleillé La table est ronde Dérrière la chaise où s’assied la mère Il y a la fenêtre Briller sous le soleil Les caps aux feuillages sombres des pins et des oliviers Et plus près les villas aux toits rouges Aux toits rouges où fument les cheminées Car c’est l’heure du repas Tout est ensoleillé Et sur la nappe glacée La bonne affairée Dépose un plat fumant Le repas n’est pas une action vile Et tous les hommes devraient avoir du pain La mère et les deux fils mangent et parlent Et des chants de gaîté accompagnent le repas Les bruits joyeux des fourchettes et des assiettes Et le son clair du cristal et des verres Par la fenêtre ouverte viennent les chants des oiseaux Dans les citronniers Et de la cuisine arrive La chanson vive du beurre sur le feu Un rayon traverse un verre presque plein de vin mélangé d’eau Oh !
Le Pyrée I J’ai jeté dans le noble feu Que je transporte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts.
Le Brasier I J’ai jeté dans le noble feu Que je transporte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts.