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1 (1908) Le Lapin « Le Lapin »
Le Lapin Je connais un autre connin Que tout vivant je voudrais prendre. Sa garenne est parmi le thym
2 (1914) Cœur couronne et miroir « Cœur couronne et miroir »
renaissent au cœur des poètes [miroir] Dans ce miroir je suis enclos vivant et vrai comme on imagine les anges et non comme s
3 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
i bien portants Que bien malin qui aurait pu Distinguer les morts des vivants . Puis, dans la campagne, On s’éparpilla. Deux c
embarquée, Et quelques morts ramaient Avec autant de vigueur que les vivants . A l’avant du bateau que je gouvernais, Un mort
Comme l’insecte nocturne Aime la lumière. — — Trop tard, répondait la vivante . Repoussez, repoussez cet amour défendu, Je suis
eines d’à-propos Que c’était à mourir de rire, Et le mort disait à la vivante  : — Nous serions si heureux ensemble ! Sur nous
ouches, Marchaient à distances inégales. Les morts avaient choisi les vivantes , Et les vivants, Des mortes. Un genévrier, parfoi
t à distances inégales. Les morts avaient choisi les vivantes, Et les vivants , Des mortes. Un genévrier, parfois, Faisait l’eff
vitrines. Ils ne se doutaient pas De ce qui s’était passé, Mais les vivants en gardaient le souvenir. C’était un bonheur ines
4 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
i bien portants Que bien malin qui aurait pu Distinguer les morts des vivants . Puis, dans la campagne, On s’éparpilla. Deux c
embarquée, Et quelques morts ramaient Avec autant de vigueur que les vivants , A l’avant du bateau que je gouvernais, Un mort
Comme l’insecte nocturne Aime la lumière. ‒ Trop tard, répondait la vivante . Repoussez, repoussez cet amour défendu. Je suis
eines d’à-propos Que c’était à mourir de rire, Et le mort disait à la vivante  : ‒ Nous serions si heureux ensemble ! Sur nous l
ouches, Marchaient à distances inégales. Les morts avaient choisi les vivantes , Et les vivants, Des mortes. Un genévrier, parfoi
t à distances inégales. Les morts avaient choisi les vivantes, Et les vivants , Des mortes. Un genévrier, parfois, Faisait l’eff
vitrines. Ils ne se doutaient pas De ce qui s’était passé, Mais les vivants en gardaient le souvenir. C’était un bonheur ines
5 (1917) Le Vigneron champenois « Le Vigneron champenois »
uche au fond de l’horizon Un vigneron qui était lui-même la bouteille vivante Un vigneron qui sait ce qu’est la guerre Un vigne
6 (1905) Le Mendiant « Le Mendiant »
ux grimaces flébiles. Je n’ai que ma douleur pour émouvoir Caron Et vivant je mendie de chaque aube à la brune Et je cesse m
7 (1914) La Farce du Miroir « La Farce du Miroir »
Linda ce mobile reflet Qui la simule toute et presque fabuleuse Mais vivante vraiment moderne comme elle est La dame du miroir
8 (1917) [Page 1] « [Page 1] »
ouvement : le Rythme coloré. Il y avait travaillé pendant des années, vivant modestement du produit d’un métier manuel qui est
9 (1918) La Jolie Rousse « La Jolie Rousse »
s un homme plein de sens Connaissant de la vie et de la mort ce qu’un vivant peut connaître Ayant éprouvé les douleurs et les
10 (1912) Le Voyageur « Le Voyageur »
ve était très claire. Alors sans bruit, sans qu’on pût voir rien de vivant , Contre le mont passèrent des ombres vivaces, De
11 (1917) La Victoire « La Victoire »
’ombre              Veut être enfin l’ombre de la vie Veut être ô mer vivante infidèle comme toi La mer qui a trahi des matel
12 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
les villes du Nord répondirent gaiement O Paris nous voici boissons vivantes Les viriles cités où dégoisent et chantent Les mé
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