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1 (1913) Poème sans titre (incipit : « Le vent souffle dans l’île. Il a plu, l’herbe humide ») « Poème sans titre (incipit : « Le vent souffle dans l’île. Il a plu, l’herbe humide ») »
Poème sans titre (incipit : « Le vent souffle dans l’île. Il a plu, l’herbe humide »)
pit : « Le vent souffle dans l’île. Il a plu, l’herbe humide ») Le vent souffle dans l’île. Il a plu, l’herbe humide Fill
2 (1909) Vent nocturne « Vent nocturne »
Vent nocturne Oh ! les cimes des pins grincent en s
tan Et, du fleuve prochain à grand’voix triomphales Les elfes rire au vent ou corner aux rafales Attys, Attys, Attys charman
qu’en la nuit les elfes ont raillé Parce qu’un de tes pins s’abat au vent gothique. La forêt fuit au loin comme une armée a
3 (1912) Le Vent nocturne « Le Vent nocturne »
Le Vent nocturne Oh ! les cimes des pins grincent en s
, Et, du fleuve prochain, à grand’voix triomphales, Les elfes rire au vent ou corner aux rafales. Attys, Attys, Attys, charm
qu’en la nuit les elfes ont raillé Parce qu’un de tes pins s’abat au vent gothique. La forêt fuit au loin comme une armée
4 (1915) Fagues [Fagnes] « Fagues [Fagnes] »
j’ai déposé dans les sapinières Des kilomètres pendant que râlait Le vent d’ouest J’avais quitté les jolis bois Les écure
t tors La vie y mord            La mort A belles dents Quand bruit le vent .
5 (1917) Fagnes de Wallonie « Fagnes de Wallonie »
osé dans les sapinières Le poids des kilomètres pendant que râlait Le vent d’ouest J’avais quitté le joli bois Les écureui
tors La vie y mord              La mort A belles dents Quand bruit le vent GUILLAUME APOLLINAIRE
6 (1909) Élégie « Élégie »
Le ciel et les oiseaux venaient se reposer Sur deux cyprès que le vent tiède enlaçait presque Comme un couple d’amants à
res, son toit pointu Sur lequel criait, par instants, la girouette Au vent qui demandait si doucement : « Qu’as-tu ? » Et su
 » Et sur la porte était clouée une chouette. Nous parlions dans le vent auprès d’un petit mur Ou lisions l’inscription d’
7 (1916) La Grâce exilée « La Grâce exilée »
on exile qui l’irise Mais un drapeau s’est envolé Prendre ta place au vent de bise
8 (1916) L'Adieu du cavalier « L’Adieu du cavalier »
jolie Avec ses chants ses longs loisirs Cette bague je l’ai polie Le vent se mêle à vos soupirs Adieu ! voici le boute-se
9 (1914) Plongeon « Plongeon »
’il neige ou pleuve Dans l’eau d’acier ton ombre te précèdera Les vents chantent Jouhé les cors cornent Trara Tête en b
10 (1912) Cors de chasse « Cors de chasse »
ent. Les souvenirs sont cors de chasse Dont meurt le bruit parmi le vent . GUILLAUME APOLLINAIRE.
11 (1911) Stances (Signe de l’Automne) « Stances (Signe de l’Automne) »
e regrette chacun des baisers que je donne, Tel un noyer gaulé dit au vent ses douleurs. Mon Automne éternel, ô ma Saison
12 (1912) Le Signe de l'Automne « Le Signe de l’Automne »
e regrette chacun des baisers que je donne, Tel un noyer gaulé dit au vent ses douleurs. Mon Automne éternelle, ô ma saiso
13 (1909) Enfance « Enfance »
s, je filais en rêvant, Suivant longtemps des yeux les flocons que le vent Prenait à ma quenouille, ou bien par les allées J
14 (1917) [Calligramme (oiseau)] « [Calligramme (oiseau)] »
un oiseau dans une cage une écuyère dans un cirque ouvert à tous les vents , une amazone, un concombre des grappes de raisin,
15 (1917) Fusée-signal « Fusée-signal »
signal Néanmoins tu feras bien de tenir la porte ouverte Et puis le vent scieur de long Suscitera en toi la terreur des fa
16 (1901) Les Femmes « Les Femmes »
stre brode une étole Pour la fête du curé. » La forêt là-bas Grâce au vent chantait à voix grave de grand orgue. Le songe, H
ncore un peu de café, Lenchen, s’il te plaît ? » — « On dirait que le vent dit des phrases latines » — « Encore un peu de
Leni, je tousse. » — « Pierre mène son furet chasser les lapins » Le vent faisait danser en rond tous les sapins. « Lotte,
17 (1901) Lunaire « Lunaire »
mes mains des rayons décevants Et prit son miel lunaire à la rose des vents . O rose à peine rose en des livres savants.
18 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
e un flux menstruel. Au carrefour où nulle fleur si non la rose Des vents , mais sans épine n’a fleuri l’hiver. Merlin guett
de fleurs, De monuments tremblants, et de charognes vertes, Quand les vents apportaient des joies et des malheurs. Laissant
issant sa mule, à petits pas, s’en vint l’amante ; A petits coups, le vent défripait ses atours. Puis les pâles amants joign
x danser quand pour vous se déclare « Un mirage, incertain et que les vents d’horreur « Feignent d’être le rire de la lune hi
19 (1902) Les Colchiques « Les Colchiques »
sont couleur de tes paupières Qui battent comme les fleurs battent au vent dément. Le gardien du troupeau chantonne en allem
20 (1912) Les Colchiques « Les Colchiques »
et sont comme tes paupières Qui battent, comme les fleurs battent au vent dément. Le gardien du troupeau chantonne en allem
21 (1909) Le jour des morts « Le jour des morts »
ous pourrit dans la panse, La croix nous pousse entre les pieds. Le vent du Rhin ulule avec tous les hiboux, Il éteint les
Sous le ciel sans soleil Au cimetière plein de flammes, Puis, dans le vent , nous nous en retournâmes… A nos pieds roulaien
22 (1915) Saillant « Saillant »
peine un peu d’incertitude Mais un dragon à pied sans armes Parmi le vent quand survient la torpille aérienne [à gauch
23 (1915) Saillant « Saillant »
peine un peu d’incertitude Mais un dragon à pied sans armes Parmi le vent quand survient la torpille aérienne [à gauch
24 (1902) Mai « Mai »
li mai a paré les ruines De lierre, de vigne vierge et de rosiers. Le vent du Rhin secoue, sur le bord, les osiers Et les ro
25 (1909) Les Sapins « Les Sapins »
ureuses. Les sapins, beaux musiciens, Chantent des noëls anciens Au vent des soirs d’automne Ou bien graves magiciens Inca
26 (1909) Les Sept Épées « Les Sept Épées »
belle des quenouilles ; C’est un cyprès sur un tombeau Où les quatre vents s’agenouillent, Et chaque nuit c’est un flambeau.
27 (1914) Rotsoge « Rotsoge »
longtemps sur les routes Tant d’yeux sont clos au bord des routes Le vent fait pleurer les saussaies Ouvre ouvre ouvre ouvr
28 (1914) Rotsoge « Rotsoge »
longtemps sur les routes Tant d’yeux sont clos au bord des routes Le vent fait pleurer les saussaies Ouvre ouvre ouvre ouvr
29 (1913) Arbre « Arbre »
e tristesse C’est quand tu reçus une carte postale de La Corogne Le vent vient du couchant Le métal des caroubiers Tout es
30 (1916) Arbre « Arbre »
e tristesse C’est quand tu reçus une carte postale de La Corogne Le vent vient du couchant Le métal des caroubiers Tout es
31 (1917) Arbre « Arbre »
e tristesse C’est quand tu reçue une carte postale de la Corogne Le vent vient du couchant Le métal des caronhers Tout est
32 (1909) [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] « [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] »
arque aux barcarols chantants, Sur un lac blanc et sous l’haleine Des vents qui tremblent au printemps Voguait, cygne mourant
33 (1902) La Loreley « La Loreley »
ve. Puis j’irai au couvent des vierges et des veuves. — Là-haut, le vent tordait ses cheveux déroulés. Les chevaliers cria
34 (1917) Pablo Picasso « Pablo Picasso »
’humide voix des acrobates   des maisons Grimace parmi les assauts du vent   qui s’assoupit Ouis les vagues et le fracas d’u
35 (1905) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
il posa sa valise,                                  Et s’assit. Les vents de l’Océan en soufflant leurs menaces, Laissaient
36 (1912) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
a valise,                                           Et s’assit. Les vents de l’Océan en soufflant leurs menaces, Laissaient
37 (1911) Le Larron « Le Larron »
âle ou le taureau * *   * Qui donc es-tu toi qui nous vins grâce au vent scythe Il en est tant venu par la route ou la mer
morales Va-t’en mais dénudé puisque tout est à nous Ouïs du chœur des vents les cadences plagales Et prends l’arc pour tuer l
38 (1903) Le Larron « Le Larron »
ou le taureau. * *    * Qui donc es-tu, toi qui nous vins grâce au vent scythe ? Il en est tant venu par la route ou la m
ales. Va-t’en mais dénudé, puisque tout est à nous. Ouïs du chœur des vents les cadences plagales Et prends l’arc pour tuer l
39 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
nes mi-mortes ! A l’horizon brumeux s’enfonçaient les trois-mâts. Les vents ont expiré couronnés d’anémones, O Vierge, signe
40 (1912) Zône « Zône »
s nous cultivons C’est la torche aux cheveux roux que n’éteint pas le vent C’est le fils pâle et vermeil de la douloureuse m
41 (1913) Zône « Zône »
s nous cultivons C’est la torche aux cheveux roux que n’éteint pas le vent C’est le fils pâle et vermeil de la douloureuse m
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