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1 (1917) Départ « Départ »
sés Après la neige aux purs pétales Comme ses mains sur tes baisers Tombaient les feuilles automnales GUILLAUME APOLLINAIRE
2 (1910) Sonnet « Sonnet »
es suçons sans venin. De ma mentule mâle en ton con féminin Le sperme tombera comme l’or dans les sluices1. O ma tendre putain
tes yeux jaillit, même quand tu les voiles, Cette obscure clarté qui tombe les étoiles2. L’abbé de Thélème. 1. [NdA] Pet
3 (1910) Sonnet « Sonnet »
es suçons sans venin. De ma mentule mâle en ton c.n féminin Le sperme tombera comme l’or dans les sluices1. O ma tendre putai
tes yeux jaillit, même quand tu les voiles, Cette obscure clarté qui tombe les étoiles2. L’abbé de Thélème. 1. [NdA] Pet
4 (1909) Chanson « Chanson ») »
relles ?                     Lanturlu ! Mais laissons pousser sur la tombe ,                 O folle ! ô fou ! Le romarin en
5 (1916) La Boucle retrouvée « La Boucle retrouvée »
e me souviens murmure-t-elle Du jour où j’ai franchi ton seuil Il y tomba comme un automne La boucle de ton souvenir Et not
6 (1916) Tristesse d'une étoile « Il pleut »
andis que le regret et le dédain pleurent une ancienne musique écoute tomber les liens qui te retiennent en haut et en bas G
7 (1914) Petit balai « Petit balai »
oilà qu’un jeune fou Par derrière me pince la taille         Le balai tombe au fond         Laissez mon jupon Au même instant
8 (1917) Dans l'abri caverne « Dans l’abri caverne »
j’ai ce soir une âme qui s’est creusée qui est vide On dirait qu’on y tombe sans cesse et sans trouver de fond Et qu’il n’y a
sans trouver de fond Et qu’il n’y a rien pour se raccrocher Ce qui y tombe et qui y vit c’est une sorte d’êtres laids qui me
9 (1902) La Fuite « La Fuite »
ttes. L’heur des fuites est sombre et violet d’effroi. Tant de gemmes tombaient du manteau du vieux roi. Guillaume Apollinaire.
10 (1912) Nuit rhénane « Nuit rhénane »
Rhin, le Rhin est ivre, où les vignes se mirent. Tout l’or des nuits tombe , en tremblant, s’y refléter. La voix chante toujo
11 (1902) Mai « Mai »
ins ? Or, des vergers fleuris se figeaient en arrière : Les pétales tombés des cerisiers de mai Sont les ongles de celle que
12 (1905) Le Mendiant « Le Mendiant »
assage des riches comme moi tremblants. Sois-tu maudit ! rien n’est tombé dans ma sébile. Va-t’en vers le spectacle où des
13 (1912) Le Voyageur « Le Voyageur »
Deux matelots qui ne s’étaient jamais parlé, Le plus jeune en mourant tomba sur le côté.                              Chers
ur ces vieilles photographies ? Te souviens-tu du jour où une abeille tomba dans le feu ? C’était, tu t’en souviens, à la f
14 (1914) Prophéties « Prophéties »
t le peintre norvégien Diriks Miroir brisé sel renversé ou pain qui tombe Puissent ces dieux sans figure m’épargner toujour
15 (1914) L'Ignorance « L’Ignorance »
s’en aller Et si c’était un dieu mourant cette merveille Prions qu’il tombe ailleurs que dans notre vallée Icare Pour évite
16 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
oque-morts avec des bocks tintaient des glas. A la clarté des bougies tombaient , vaille que vaille, Des faux-cols sur des flots d
quintaine. * *  * [« Incertitude, oiseau feint, peint, quand vous tombiez  »] Incertitude, oiseau feint, peint, quand vo
uand vous tombiez »] Incertitude, oiseau feint, peint, quand vous tombiez , Le soleil et l’amour dansaient dans le village.
17 (1909) Le jour des morts « Le jour des morts »
et les vieilles femme Allument des bougies et des cierges Sur chaque tombe catholique. Les voiles des vieilles, Les nuages d
18 (1901) Les Femmes « Les Femmes »
Lotte, l’amour rend triste. » — « Ilse, la vie est douce. » La nuit tombait . Les vignobles aux ceps tordus Devenaient dans l’
19 (1902) La Loreley « La Loreley »
devient si doux. C’est mon amant qui vient. — Elle se penche alors et tombe dans le Rhin. Pour avoir vu dans l’eau, la bell
20 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
, Onde ouverte de la mer rouge, Lui, les Hébreux, moi, Pharaon. Que tombent ces vagues de briques Si tu ne fus pas bien aimée
21 (1911) Poème lu au mariage d’André Salmon « Poème lu au mariage d’André Salmon »
nrent un mourant qui nous jeta le dernier regard d’Orphée. Les verres tombèrent , se brisèrent Et nous apprirent à rire. Et nous p
22 (1917) Le palais du tonnerre « Le palais du tonnerre »
touffes d’aiguilles de sapin Et de temps en temps des débris de craie tombent comme des morceaux de vieillesse A côté de l’issu
23 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
sais pas que c’est elle la suprême vertu Une couronne du trirègne est tombée sur les dalles Les hiérarques la foulent sous leu
oblence Et moi qui m’attardais sur le quai à Auteuil Quand les heures tombaient parfois comme les feuilles Du cep lorsqu’il fut t
24 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
tristesse Et si malgré les masques les sacs de sable les rondins nous tombions Nous savons qu’un autre prendrait notre place Et
25 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
t des clavaires, Et je sentais l’aorte avare éperdument. Une goutte tomba . Sueur ? et sa couleur ? Lueur ! le sang est roug
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