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1 (1913) Le Brasier - I « Le Brasier »
je transporte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts. Flamme, je fais ce que tu veux. Le ga
res dans leurs haras Et des grandes plaintes végétales. Où sont ces têtes que j’avais ? Où est le Dieu de ma jeunesse ? L’a
plaine ont poussé des flammes, Nos cœurs pendent aux citronniers, Les têtes coupées qui m’acclament Et les astres qui ont sai
coupées qui m’acclament Et les astres qui ont saigné Ne sont que des têtes de femmes, Le fleuve épinglé sur la ville T’y f
2 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
dans l’arbre Et du double fétiche de la fécondité    Plus tard une tête coupée    Au bord d’un marécage    O pâleur de mo
pée    Au bord d’un marécage    O pâleur de mon ennemi    C’était une tête d’argent      Et dans le marais    C’était la lun
 Et dans le marais    C’était la lune qui luisait    C’était donc une tête d’argent    Là-haut c’était la lune qui dansait  
d’argent    Là-haut c’était la lune qui dansait      C’était donc une tête d’argent    Et moi dans l’ombre j’étais invisible
argent    Et moi dans l’ombre j’étais invisible      C’était donc une tête de nègre dans la nuit profonde    Similitudes pâl
3 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
dans l’arbre Et du double fétiche de la fécondité    Plus tard une tête coupée    Au bord d’un marécage    O pâleur de mo
pée    Au bord d’un marécage    O pâleur de mon ennemi    C’était une tête d’argent      Et dans le marais    C’était la lun
 Et dans le marais    C’était la lune qui luisait    C’était donc une tête d’argent    Là-haut c’était la lune qui dansait  
d’argent    Là-haut c’était la lune qui dansait      C’était donc une tête d’argent    Et moi dans l’ombre j’étais invisible
argent    Et moi dans l’ombre j’étais invisible      C’était donc une tête de nègre dans la nuit profonde    Similitudes pâl
4 (1907) Le Pyrée « Le Pyrée »
je transporte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts. Flamme, je fais ce que tu veux. Le ga
aures dans leurs haras Et des grand plaintes végétales. Où sont ces têtes que j’avais ? Où est le Dieu de ma jeunesse ? L’a
plaine ont poussé des flammes, Nos cœurs pendent aux citronniers, Les têtes coupées qui m’acclament Et les astres qui ont sai
coupées qui m’acclament Et les astres qui ont saigné Ne sont que des têtes de femmes. Le fleuve épinglé sur la ville T’y f
voici le spectacle Et pour toujours je suis assis dans un fauteuil Ma tête , mes genoux, mes coudes, vain pentacle Les flamme
5 (1912) Le Brasier « Le Brasier »
je transporte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts. Flamme, je fais ce que tu veux. Le ga
aures dans leurs haras Et des grand plaintes végétales. Où sont ces têtes que j’avais ? Où est le Dieu de ma jeunesse ? L’a
plaine ont poussé des flammes, Nos cœurs pendent aux citronniers, Les têtes coupées qui m’acclament Et les astres qui ont sai
coupées qui m’acclament Et les astres qui ont saigné Ne sont que des têtes de femmes. Le fleuve épinglé sur la ville T’y f
voici le spectacle Et pour toujours je suis assis dans un fauteuil Ma tête , mes genoux, mes coudes, vain pentacle. Les flamm
6 (1914) Plongeon « Plongeon »
Plongeon Pique une tête pour pêcher les perles du fleuve Dit vert, qui
7 (1916) Exercice « Exercice »
laient quatre bombardiers Ils étaient couverts de poussière Depuis la tête jusqu’aux pieds. Ils regardaient la vaste plain
8 (1917) [Calligramme (oiseau)] « [Calligramme (oiseau)] »
e amazone, un concombre des grappes de raisin, un profil d’homme à la tête bandée une femme nue qui rêve des chevaux à l’écu
9 (1916) Tristesse d'une étoile « Tristesse d’une étoile »
Tristesse d’une étoile Une belle Minerve est l’enfant de ma tête Une étoile de sang me couronne à jamais La raison
10 (1914) 1904 « 1904 »
Qui ne parlait que de théâtre La Kellnerine rousse avait Mis sur sa tête un chapeau rose Comme Hébé que les dieux servait
11 (1915) Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») « Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») »
oses mourir d’espérance — Il songe aux roses de Saadi Et soudain sa tête se penche   Car une rose lui redit La molle courb
12 (1915) Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») « Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») »
oses mourir d’espérance — Il songe aux roses de Saadi Et soudain sa tête se penche    Car une rose lui redit La molle cour
13 (1916) Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») « Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») »
oses mourir d’espérance. Il songe aux roses de Saadi… Et soudain sa tête se penche, car une rose lui redit la molle courbe
14 (1917) Le Vigneron champenois « Le Vigneron champenois »
est presque endormi dans la lumière parfumée Un prêtre a le casque en tête La bouteille champenoise est-elle ou non une arti
15 (1905) Salomé « Salomé »
sous les quinconces. Ne pleure pas, ô joli fou du roi ; Prends cette tête au lieu de ta marotte et danse. N’y touchez pas ;
16 (2019) Salomé « Salomé »
sous les quinconces. Ne pleure pas, ô joli fou du roi ; Prends cette tête au lieu de ta marotte et danse. N’y touchez pas ;
17 (1911) Salomé « Salomé »
sous les quinconces. Ne pleure pas, ô joli fou du roi ; Prends cette tête au lieu de ta marotte et danse. N’y touchez pas ;
18 (1913) Le Brasier - III « Le Brasier »
oici le spectacle Et pour toujours je suis assis dans un fauteuil. Ma tête , mes genoux, mes coudes, vain pentacle Les flamme
19 (1907) Lul de Faltenin « Lul de Faltenin »
vos ailes d’anges, Et, j’écoutai ces cœurs rivaux. * Une arme, ô ma tête inquiète ! J’agite un feuillard défleuri Pour éca
20 (1907) Fragment « Fragment »
e vos ailes d’anges, Et j’écoutai ces chœurs rivaux. Une arme, ô ma tête inquiète ! J’agite un feuillard défleuri Pour éca
21 (1905) Dans le palais de Rosemonde « Dans le Palais de Rosemonde »
sse… « La veilleuse dans l’ombre est un bijou d’or cuit. « Pendez vos têtes aux patères par les tresses. « Le ciel presque no
22 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
ur baisse La veilleuse dans l’ombre est un bijou d’or cuit Pendez vos têtes aux patères par les tresses Le ciel presque noctu
23 (1918) La Jolie Rousse « La Jolie Rousse »
yagé Ayant vu la guerre dans l’Artillerie et l’Infanterie Blessé à la tête trépané sous le chloroforme Ayant perdu ses meill
24 (1917) Pablo Picasso « Pablo Picasso »
rangés Dans le couchant puis au bout de     l’an des dieux Regarde la tête géante et immense   la main verte L’argent sera v
25 (1905) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
s chic et fournisseur du roi. Ce commerçant venait de couper quelques têtes De mannequins vêtus comme il faut qu’on se vête.
26 (1912) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
s chic et fournisseur du roi. Ce commerçant venait de couper quelques têtes De mannequins vêtus comme il faut qu’on se vête.
27 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
ux villes, à mon amour. Il ressemble aux saisons, Il vit décapité, sa tête est le soleil Et la lune, son cou tranché. Je vou
astres intacts sont mes maîtres sans épreuve. La bête des fumées a la tête fleurie ; Et le monstre le plus beau, Ayant la sa
28 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
Ou mauves encore ou bleu comme les autres Ou déteints Venez le pot en tête Debout fusée éclairante Danse grenadier en agitan
29 (1914) Un fantôme de nuées « Un fantôme de nuées »
gardai longtemps Son visage m’échappe entièrement C’est un homme sans tête Un autre enfin avait l’air d’un voyou D’un apache
30 (1917) La Victoire « La Victoire »
rûlent devant moi Comme deux femmes qui rient Je courbe tristement la tête Devant l’ardente moquerie            Ce rire se r
31 (1917) Le palais du tonnerre « Le palais du tonnerre »
craie Sur la planche brillent des fusées détonateurs joyaux dorés à tête émaillée Funambules qui attendent leur tour de pa
32 (1911) Cortège « Cortège »
jà, Baisse ta deuxième paupière, la terre t’éblouit Quand tu lèves la tête . Et moi aussi de près, je suis sombre et terne,
33 (1913) Un fantôme de nuées « Un fantôme de nuées »
rdai longtemps. Son visage m’échappe entièrement, C’est un homme sans tête . Un autre enfin avait l’air d’un voyou, D’un ap
34 (1912) Zône « Zône »
comme Jésus monte dans l’air Les diables dans les abîmes lèvent la tête pour le regarder Ils disent qu’il imite Simon Mag
t les poètes Plane tenant dans les serres le crâne d’Adam la première tête L’aigle fond de l’horizon en poussant un grand cr
35 (1913) Zône « Zône »
comme Jésus monte dans l’air Les diables dans les abîmes lèvent la tête pour le regarder Ils disent qu’il imite Simon Mag
t les poètes Plane tenant dans les serres le crâne d’Adam la première tête L’aigle fond de l’horizon en poussant un grand cr
36 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
cette femme, Je lui dirai : « Je suis content ! » … Mon cœur et ma tête se vident, Tout le ciel s’écoule par eux ; O mes
37 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
ébris qui vous rouillez partout O frères d’ITALIE vos plumes sur la tête                                          ITALIE
38 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
avec du lait de vache, O crâne dont j’ai peur en mon âme bravache ! O tête , j’ai baisé tes dents comme un amant. Entendez-
39 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
s ô douleur Un enfant regarde les fenêtres s’ouvrir Et des grappes de têtes à d’ivres oiseaux s’offrir Les villes du Midi r
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