/ 51
1 (1917) Ombre « Ombre »
i je vous entends je vous vois encore Destinées Ombre multiple que le soleil vous garde Vous qui m’aimez assez pour ne jamais
rde Vous qui m’aimez assez pour ne jamais me quitter Et qui dansez au soleil sans faire de poussière Ombre encre du soleil Ecr
uitter Et qui dansez au soleil sans faire de poussière Ombre encre du soleil Ecriture de ma lumière Caisson de regrets Un dieu
2 (1914) Hôtel « Hôtel »
Hôtel Ma chambre a la forme d’une cage Le soleil passe son bras par la fenêtre Mais moi qui veux f
3 (1914) L'Ignorance « L’Ignorance »
era ton éblouissement Pâtres Je vois un dieu oblong flotter sous le soleil Puisse le premier dieu visible s’en aller Et si c
inconnus Et je vivrai par ta chaleur et d’espérance Mais ton amour soleil brûle divinement Mon corps qu’être divin voulut m
Au semblant des noyés il ira sur une île Pourrir face tournée vers le soleil splendide Deux ailes feuillolent sous le ciel d’I
4 (1916) Tourbillon de mouches « Tourbillon de mouches »
cueillaient la rose ardente Leurs yeux tout à coup ont fleuri Et quel soleil la bouche errante A qui la bouche avait souri
5 (1913) Ispahan « Ispahan »
ahan Pour tes roses J’aurais fait Un voyage plus long encore Ton soleil n’est pas celui Qui luit Partout ailleurs Et tes
ui savent si joliment Braire en regardant La barbe rougie au henné Du Soleil qui ressemble A ces jeunes marchands barbus Abrit
6 (1912) Clotilde « Clotilde »
et le Dédain. Il y vient aussi nos ombres Que la nuit dissipera, Le soleil qui les rend sombres Avec elles disparaîtra. Le
7 (1915) Le Repas « Le Repas »
’assied la mère           Il y a la fenêtre           Briller sous le soleil Les caps aux feuillages sombres des pins et des o
n de vin mélangé d’eau Oh ! le beau rubis que font du vin rouge et du soleil              Quand la faim est calmée            
8 (1917) Photographie « Photographie »
         Photographie tu es l’ombre                                Du Soleil                        Qu’est sa beauté Août 19
9 (1915) Visée « Visée »
d’argent, ô pluie, ô ma musique L’invisible ennemi plaie d’argent au soleil Et l’avenir secret que la fusée élucide Entends n
10 (1915) Visée « Visée »
d’argent, ô pluie, ô ma musique L’invisible ennemi plaie d’argent au soleil Et l’avenir secret que la fusée élucide Entends n
11 (1907) Lul de Faltenin « Lul de Faltenin »
ns l’attentive et bien-apprise J’ai vu feuilloler nos forêts. Mer, le soleil se gargarise Où les matelots désiraient Que vergu
s torches de mon tourment. * Oiseaux, tiriez aux mers la langue. Le soleil d’hier m’a rejoint. Les otelles nous ensanglanten
12 (1907) Fragment « Fragment »
ns l’attentive et bien-apprise J’ai vu feuilloler nos forêts. Mer, le soleil se gargarise Où les matelots désiraient Que vergu
les torches de mon tourment. Oiseaux, tiriez aux mers la langue. Le soleil d’hier m’a rejoint. Les otelles nous ensanglanten
13 (1901) Passion « Passion »
ntal cinname, Au couchant, où sanglant et rond comme mon âme Le grand soleil payen fait mourir en mourant Avec les bourgs loin
14 (1912) Passion « Passion »
tal cinname, Au couchant où, sanglant et rond comme mon âme, Le grand soleil païen fait mourir, en mourant, Avec les bourgs lo
15 (1907) Le Pyrée « Le Pyrée »
r est devenu mauvais. Qu’au pyrée les flammes renaissent ! Mon âme au soleil se dévêt. Dans la plaine ont poussé des flammes
de mes délices Et des oiseaux protègent de leurs ailes ma face et le soleil . O mémoire, combien de races qui forlignent Des
lève un théâtre Que construisit le ver Zamir sans instrument, Puis le soleil revint ensoleiller les places D’une ville marine
16 (1912) Le Brasier « Le Brasier »
est devenu mauvais. Qu’au Brasier les flammes renaissent ! Mon âme au soleil se dévêt. Dans la plaine ont poussé des flammes
de mes délices Et des oiseaux protègent de leurs ailes ma face et le soleil . O mémoire, combien de races qui forlignent Des
ve un théâtre Que construisit le ver Zamir, sans instrument… Puis, le soleil revint ensoleiller les places D’une ville marine
17 (1903) Avenir « Avenir »
ube neuve Ne feront plus vibrer la statue de Memnon. Après, sous le soleil pourriront les cadavres Et les hommes mourront, n
iront les cadavres Et les hommes mourront, nombreux, en liberté. — Le soleil et les morts aux terres qu’on emblave Donnent la
18 (1917) Chant d'amour « Chant d’amour »
hant mortel du cygne Et l’hymne victorieux que les premiers rayons du soleil                ont fait chanter à Memnon l’immobi
19 (1913) Le Brasier - II « Le Brasier »
de mes délices Et des oiseaux protègent de leurs ailes ma face et le soleil . O mémoire, combien de races qui forlignent Des
20 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
Merlin et la vieille femme Le soleil ce jour-là, s’étalait comme un ventre Maternel, q
 : « Rival ! « O mon être glacé dont le destin m’accable, « Dont ce soleil de chair grelotte, veux-tu voir, « Ma mémoire ven
veux avoir ? » Son geste fit crouler l’orgueil des cataclysmes, Le soleil en dansant remuait son nombril Et soudain le prin
21 (1913) Le Brasier - I « Le Brasier »
est devenu mauvais. Qu’au brasier les flammes renaissent ! Mon âme au soleil se dévêt. Dans la plaine ont poussé des flammes
22 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
rche ses saisons Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance Et tes mille soleils ont vidé les caissons Que les dieux de mes yeux r
23 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
rche ses saisons Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance Et tes mille soleils ont vidé les caissons Que les dieux de mes yeux r
24 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
rche ses saisons Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance Et tes mille soleils ont vidé les caissons Que les dieux de mes yeux r
25 (1909) Élégie « Élégie »
eut une douleur touchante « Requiem aeternam dona ei, Domine. » Le soleil au déclin empourprait la montagne Et notre amour
26 (1913) Le Brasier - III « Le Brasier »
lève un théâtre Que construisit le ver Zamir sans instrument, Puis le soleil revint ensoleiller les places D’une ville marine
27 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
inuit Quand on a le temps on a la liberté Bigorneaux bottes multiples soleils et l’oursin du couchant, Une vieille paire de cha
28 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
inuit Quand on a le temps on a la liberté Bigorneaux Lottes Multiples Soleils et l’Oursin du Couchant Une vieille paire de chau
29 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
Un Icare tente de s’élever jusqu’à chacun de mes yeux, Et porteur de soleils , je brûle au centre de deux nébuleuses. Qu’ai-je
mon amour. Il ressemble aux saisons, Il vit décapité, sa tête est le soleil Et la lune, son cou tranché. Je voudrais éprouver
s Qui dansaient, le cou nu, au son d’un accordéon. J’ai tout donné au soleil , Tout, sauf mon ombre. Les dragues, les ballots
mbiez »] Incertitude, oiseau feint, peint, quand vous tombiez, Le soleil et l’amour dansaient dans le village. Et tes enfa
30 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
rruquée                Ainsi que l’euphorbe d’ici                Le soleil à peine boutonne                Je l’adore comme
               Je l’adore comme un Parsi                Ce tout petit soleil d’automne                Un fantassin presque u
31 (1914) Rotsoge « Rotsoge »
ur la robe ont chu des pétales Deux anneaux d’or près des sandales Au soleil se sont allumés Mais tes cheveux sont le trolley
32 (1914) Rotsoge « Rotsoge »
ur la robe ont chu des pétales Deux anneaux d’or près des sandales Au soleil se sont allumés Tandis que tes cheveux sont comme
33 (1914) Poème sans titre (incipit : « Tu te souviens, Rousseau, du paysage astèque ») « Poème sans titre (incipit : « Tu te souviens, Rousseau, du paysage astèque ») »
illa là-bas. Les tableaux que tu peins, tu les vis au Mexique : Un soleil rouge ornait le front des bananiers Et valeureux
34 (1905) Dans le palais de Rosemonde « Dans le Palais de Rosemonde »
grenouilles. Elles ont envie des cyprès, grandes quenouilles, Et, le soleil , miroir des roses, s’est brisé.. Toc toc… « Ent
35 (1917) Dans l'abri caverne « Dans l’abri caverne »
er où élever ou humaniser. Dans ce grand vide de mon âme il manque un soleil il manque ce qui éclaire C’est aujourd’hui c’est
36 (1909) Le jour des morts « Le jour des morts »
vec ces morts, leurs enfants et les vieilles femmes Sous le ciel sans soleil Au cimetière plein de flammes, Puis, dans le vent
37 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
les grenouilles Elles ont envie des cyprès grandes quenouilles Et le soleil miroir des roses s’est brisé Le stigmate sangla
38 (1917) [Page 1] « [Page 1] »
vait dans un atelier si misérable qu’on y cuisait quand il faisait du soleil , tandis qu’on y gelait l’hiver, et quand il pleuv
39 (1909) [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] « [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] »
la rive dormir inerte, Face tournée au ciel changeant… … Juin, ton soleil , ardente lyre, Brûle mes doigts endoloris. Triste
40 (1902) La Loreley « La Loreley »
ns l’eau, la belle Loreley, Ses yeux couleur du Rhin, ses cheveux, de soleil . Bacharach, Mai 1902
41 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
eussent vendu leur ombre. J’ai hiverné dans mon passé. Revienne le soleil de Pâques Pour chauffer un cœur plus glacé Que le
42 (1912) Le Voyageur « Le Voyageur »
âmes des villes qui tout le jour tournaient Et vomissaient la nuit le soleil des journées. O matelots, ô femmes sombres, et
43 (1917) La Victoire « La Victoire »
s nombre Engloutit mes grands cris comme des dieux noyés Et la mer au soleil ne supporte que l’ombre Que jettent des oiseaux l
44 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
Paris nos maisons nos habitants Ces grappes de nos sens qu’enfanta le soleil Se sacrifient pour te désaltérer trop avide merve
ux couchés sur les terrasses Puis ayant pris leur vol vers le brûlant soleil Les suivirent dans l’onde où s’enfoncent les astr
45 (1911) Cortège « Cortège »
où brille déjà ma mémoire, Baisse ta deuxième paupière Ni à cause du soleil , ni à cause de la terre, Mais pour ce feu oblong
46 (1912) Zône « Zône »
vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nom Neuve et propre du soleil elle était le clairon Les Directeurs les Ouvriers
ce Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances Adieu Adieu Soleil levant cou tranché GUILLAUME APOLLINAIRE.
47 (1913) Zône « Zône »
vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nom Neuve et propre du soleil elle était le clairon Les Directeurs les Ouvriers
ce Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances Adieu adieu Soleil levant cou tranché Guillaume Apollinaire
48 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
droit que la terre me donne, O mon ombre, ô mon vieux serpent ! Au soleil , parce que tu l’aimes, Je t’ai menée, souviens-t’
49 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
ne boche Faisons la guerre à coups de fouets Faits avec les rayons du soleil                                                  
50 (1911) Le Larron « Le Larron »
* *   * Ceux de ta secte adorent-ils un signe obscène Belphégor le soleil le silence ou le chien Cette furtive ardeur des s
51 (1903) Le Larron « Le Larron »
* *    * Ceux de ta secte adorent-ils la vie obscène : Belphégor, le soleil , le silence ou le chien, Parce qu’il est bien d’ê
/ 51