/ 8
1 (1909) Les Sapins « Les Sapins »
Les Sapins Les sapins en bonnets pointus De longues robes
Les Sapins Les sapins en bonnets pointus De longues robes revêtus Comme
i sur le Rhin voguent. Dans les sept arts endoctrinés Par les vieux sapins , leurs aînés Qui sont de grands poètes, Ils se sa
nt, changés En étoiles et enneigés. Aux Noëls bienheureuses Fêtes des sapins ensongés Aux longues branches langoureuses. Les
es Fêtes des sapins ensongés Aux longues branches langoureuses. Les sapins , beaux musiciens, Chantent des noëls anciens Au v
d il tonne. Des rangées de blancs chérubins Remplacent l’hiver, les sapins Et balancent leurs ailes. L’été, ce sont de grand
. L’été, ce sont de grands-rabbins Ou bien de vieilles demoiselles. Sapins , médecins divagants, Ils vont, offrant leurs bons
Quand la montagne accouche. De temps en temps sous l’ouragan Un vieux sapin geint et se couche. Neu Gluck , 1901.
2 (1914) Mille regrets « Mille regrets »
ucou chanter Puis j’ai jasé d’amour de l’amour regretté Avec tous les sapins changés en bonnes femmes.
3 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
il du Breton blessé couché sur la civière Et qui criait aux morts aux sapins aux canons Priez pour moi Bon Dieu ! je suis le p
       Pilote du cœur tu zigzagues                Petites forêts de sapins                La nichée attend la becquée       
4 (1917) Le palais du tonnerre « Le palais du tonnerre »
lesquelles il y a des morceaux de craie et des touffes d’aiguilles de sapin Et de temps en temps des débris de craie tombent
es trous penchés Tas de cloches aux doux sons des douilles rutilantes Sapins élégants et petits comme en un paysage japonais L
5 (1916) Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne « Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne »
t l’Amour renouvelle Ce pendant que l’obus rapace en miaulant Abat le sapin noir ou le bouleau si blanc. Mais quand reverrons
6 (1916) Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne « Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne »
et l’Amour renouvelle Cependant que l’obus rapace en miaulant Abat le sapin noir ou le bouleau si blanc. Mais quand reverrons
7 (1901) Les Femmes « Les Femmes »
on furet chasser les lapins » Le vent faisait danser en rond tous les sapins . « Lotte, l’amour rend triste. » — « Ilse, la vie
8 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
ngs, mes tristesses plénières, Les squelettes de doigts terminant les sapins Ont égaré ma route et mes rêves poupins Souvent e
/ 8