/ 23
1 (1917) à Edmond Vallée « à Edmond Vallée »
                   Qui mourûtes bientôt Vous leur aviez déjà glacé le sang les moelles Lorsque vous racontiez l’histoire des
2 (1908) La Puce « >La Puce »
s, amantes même, Qu’ils sont cruels ceux qui nous aiment ! Tout notre sang coule pour eux. Les bien-aimés sont malheureux.
3 (1908) Le Hibou « Le Hibou »
auvre cœur est un hibou Qu’on cloue, qu’on décloue, qu’on recloue. De sang , d’ardeur, il est à bout. Tous ceux qui m’aiment
4 (1903) Avenir « Avenir »
ores Sans songer aux blessés, sans regretter les vies. Il y aura du sang et sur les rouges mares Penchés, nous mirerons no
es printemps et les amours fécondes, La douceur des yeux bleus que le sang assouvit, Et l’aube qui va poindre et la fraîcheu
es et très purs car les lacs et les mers, Suffiront bien à effacer le sang des mains. Guillaume Apollinaire.
5 (1902) Élégie du voyageur aux pieds blessés « Élégie du voyageur aux pieds blessés »
aissent. Tue les dieux nés de nos clairs yeux Et dans nos âmes ; le sang pieux De tes pieds console les dieux. Les faune
uant les croix, Du bord des routes qui poudroient. Tout rouges de ton sang et froids, Les dieux narquois partout se meuren
6 (1916) Tristesse d'une étoile « Tristesse d’une étoile »
une étoile Une belle Minerve est l’enfant de ma tête Une étoile de sang me couronne à jamais La raison est mon fond et le
7 (1917) Le Pont « Le Pont »
    Là-bas [à gauche, un mot par ligne] c’est pour toi seule que le sang coule      Tous les enfants savent pourquoi
8 (1914) Un dernier chapitre « Un dernier chapitre »
nts maculés de plâtre Il vint des garçons bouchers aux bras teints de sang Des mitrons pâles de la farine qui les soupoudrai
9 (1915) Poème sans titre (« J’ai tant aimé les arts que je suis artilleur ») « Poème sans titre (« J’ai tant aimé les arts que je suis artilleur ») »
eilleur. J’ai sur un grand cheval fait six heures de route, Genoux en sang , mais que voulez-vous que ça foute ? Tant d’homme
10 (1917) Le Vigneron champenois « Le Vigneron champenois »
et repasser en courant Bonjour soldats bouteilles champenoises où le sang fermente Vous resterez quelques jours et puis rem
11 (1917) Sanglots « Sanglots »
   Et du retour joyeux des heureux émigrants De ce cœur il coulait du sang Et le rêveur allait pensant A sa blessure délicat
12 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
e meurt est plus doux que les autres Mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir Les obus miaulaient. Entends chanter les
13 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
e meurt est plus doux que les autres Mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir Les obus miaulaient. Entends chanter les
14 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
e meurt est plus doux que les autres Mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir Les obus miaulaient entends chanter les
15 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « Nuit d’avril : 1915 »
meurt est plus doux que les autres — mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir, Les obus miaulaient… entends chanter le
16 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
uie. J’ai veillé trente nuits sous les lauriers-roses. As-tu sué du sang , Christ dans Gethsémani ? Crucifié, réponds ! Dis
’hématidrose. J’écoutais à genoux toquer les battements Du cœur. Le sang , toujours, roulait en ses artères Qui sont de vie
re éperdument. Une goutte tomba. Sueur ? et sa couleur ? Lueur ! le sang est rouge ! et j’ai ri des damnés ! Puis enfin j’
essenciés comme du miel. Or, j’absous les aveux pourpres comme leur sang Des poétesses nues, des fées, des fornarines. Auc
17 (1907) Lul de Faltenin « Lul de Faltenin »
s. * Il y a là-bas la merveille. Au prix d’elle que valez-vous ? Le sang jaillit de mes otelles A mon aspect, et, je l’avo
18 (1907) Fragment « Fragment »
es. Il y a là-bas la merveille. Au prix d’elle, que valez-vous ? Le sang jaillit de mes otelles A mon aspect, et, je l’avo
19 (1914) Poème sans titre (incipit : « Tu te souviens, Rousseau, du paysage astèque ») « Poème sans titre (incipit : « Tu te souviens, Rousseau, du paysage astèque ») »
êts où poussaient la mangue et l’ananas, Des singes répandant tout le sang des pastèques Et du blond empereur qu’on fusilla
20 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
culte de sa mort renaissant Divise ici les saints et fait pleuvoir le sang Heureuse pluie ô gouttes tièdes ô douleur Un enfa
gés Et ces grappes de morts dont les grains allongés Ont la saveur du sang de la terre et du sel Les voici pour ta soif ô Pa
au Vatican Macèrent dans le vin que je t’offre et qui a La saveur du sang pur de celui qui connaît Une autre liberté végéta
mmes forts saignent dans le pressoir Tu boiras à longs traits tout le sang de l’Europe Parce que tu es beau et que seul tu e
21 (1911) Cortège « Cortège »
t des îles. Et cette mer avec les clartés de ses profondeurs Coulait, sang de mes veines et fait battre mon cœur. Puis, sur
22 (1912) Zône « Zône »
Entourée de flammes ferventes Notre-Dame m’a regardé à Chartres Le sang de votre Sacré-Cœur m’a inondé à Montmartre Je su
23 (1913) Zône « Zône »
é Entourée de flammes ferventes Notre-Dame m’a regardé à Chartres Le sang de votre Sacré-Cœur m’a inondé à Montmartre Je
/ 23