al les bélandres glisser. Villes, vos monuments, églises et musées,
Renaissent
en mon âme. O Flandres, je revois Vos chefs-d’œuv
vois Vos chefs-d’œuvre debout, et d’eux monte une voix Qui dit : Nous
renaîtrons
, nous les pierres brisées. Qui dit : Nous revie
cantique, Et nous ces fins d’été qui saignent dans les flots. Nous
renaîtrons
: corons, hospices, béguinages, Beffrois et caril
destins Rient dans les moissons d’or et dans le sein des mères. Nous
renaîtrons
aussi, nous fêtes populaires Kermesses, Carrousel
le à une flamme renversée [couronne] Les rois qui meurent tour à tour
renaissent
au cœur des poètes [miroir] Dans ce miroir je sui
e ma jeunesse ? L’amour est devenu mauvais. Qu’au brasier les flammes
renaissent
! Mon âme au soleil se dévêt. Dans la plaine on
temps. Or sus ! que l’on se lève et qu’on choque les verres Et que
renaisse
ici la française gaieté ; Arrière noirs soucis, f
peine des chevaux de frise Entourés de vagues de fils de fer Mon cœur
renaissait
comme un arbre au printemps Un arbre fruitier sur
de ma jeunesse ? L’amour est devenu mauvais. Qu’au pyrée les flammes
renaissent
! Mon âme au soleil se dévêt. Dans la plaine on
les avettes Moi l’horizon je fais la roue comme un grand paon Ecoutez
renaître
les oracles qui avaient cessé Le grand Pan est re
e ma jeunesse ? L’amour est devenu mauvais. Qu’au Brasier les flammes
renaissent
! Mon âme au soleil se dévêt. Dans la plaine on
. Merlin guettait la vie et l’éternelle cause Qui fait mourir et puis
renaître
l’univers. Une vieille, sur une mule à chape ve
▲