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1 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
Rosemonde Vers le palais de Rosemonde au fond du Rêve Mes rêveuses pensées pieds nus vont en soirée Le palais don du roi com
ettées des roses de la roseraie On voit venir au fond du jardin mes pensées Qui sourient du concert joué par les grenouilles
re Ses petits yeux tout ronds pareils aux yeux des Huns Dame de mes pensées au cul de perle fine Dont ni perle ni cul n’égale
l’Orient Qui donc attendez-vous Mes plus belles voisines De rêveuses pensées en marche à l’Orient Toc toc Entrez dans l’anti
du bouillon Puis les marmitons apportèrent les viandes Des rôtis de pensées mortes dans mon cerveau Mes beaux rêves mort-nés
ches bien saignantes Et mes souvenirs faisandés en godiveaux Or ces pensées mortes depuis des millénaires Avaient le fade goû
elle et mirotons Langues de feu où sont-elles mes pentecôtes Pour mes pensées de tous pays de tous les temps
2 (1905) Dans le palais de Rosemonde « Dans le Palais de Rosemonde »
Dans le Palais de Rosemonde On voit venir, au fond du jardin, mes pensées Qui sourient du concert joué par les grenouilles.
ouillon. Puis, les marmitons apportèrent les viandes : Des rôtis de pensées mortes dans mon cerveau, Mes beaux rêves morts-né
bien saignantes, Et, mes souvenirs faisandés en godiveaux. Or, ces pensées mortes depuis des millénaires Avaient le fade goû
et mirotons ? Langues de feu, où sont-elles, mes pentecôtes, Pour mes pensées de tous pays, de tous les temps ? Guillaume Apo
3 (1909) Le Départ « Le Départ ») »
Le surnom de sa Vie sera le Désespoir Et le rire de tous l’écho de sa Pensée . O douce Vie, ô doux Amour que je rebute Tendre
4 (1916) Fusée « Fusée »
Fusée La boucle des cheveux noirs de ta nuque est mon trésor Ma pensée te rejoint et la tienne la croise * *   * Tes s
5 (1902) Élégie du voyageur aux pieds blessés « Élégie du voyageur aux pieds blessés »
t pleure ou râle, Déplorée par les saules pâles. Roule de vulgaires pensées , Vieilles et saines et sensées, Le gars ! ô l’hom
6 (1915) 2e canonnier conducteur « 2e canonnier conducteur »
obus aux gerbes merveilleuses                                     Sa pensée se recueille aux trauchées glorieuses   [obu
7 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
berceaux pleins de cris que tu n’entendras pas Et d’amont en aval nos pensées ô rivières Les oreilles des écoles et nos mains r
oudain ta voix impérieuse O Rome Maudire d’un seul coup mes anciennes pensées Et ce ciel où l’amour guide les destinées Les f
s trépassés qui sont un sous mon front L’éclair qui luit ainsi qu’une pensée naissante Tous les noms six par six les nombres u
8 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
que j’ai creusé moi-même C’est à toi que je songe ITALIE mère de mes pensées Et dejà quand von Kluck marchait sur Paris avan
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