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1 (1917) Ombre « Ombre »
Ombre Vous voilà de nouveau près de moi Souvenirs de
parence impalpable et sombre qui avez pris La forme changeante de mon ombre Un indien à l’affût pendant l’éternité Ombre vous
forme changeante de mon ombre Un indien à l’affût pendant l’éternité Ombre vous rampez près de moi Mais vous ne m’entendez p
e chante Tandis que moi je vous entends je vous vois encore Destinées Ombre multiple que le soleil vous garde Vous qui m’aime
ne jamais me quitter Et qui dansez au soleil sans faire de poussière Ombre encre du soleil Ecriture de ma lumière Caisson de
2 (1912) Clotilde « Clotilde »
dort la Mélancolie Entre l’Amour et le Dédain. Il y vient aussi nos ombres Que la nuit dissipera, Le soleil qui les rend som
t couler leurs cheveux… Passe ! Il faut que tu poursuives Cette belle ombre que tu veux. GUILLAUME APOLLINAIRE.
3 (1911) Crépuscule (incipit : « Frôlée par les ombres des morts ») « Crépuscule (incipit : « Frôlée par les ombres des morts ») »
Crépuscule (incipit : « Frôlée par les ombres des morts ») Frôlée par les ombres des morts S
ule (incipit : « Frôlée par les ombres des morts ») Frôlée par les ombres des morts Sur l’herbe où le jour s’exténue, L’Arl
4 (1908) Ibis « Ibis »
Ibis Oui, j’irai dans l’ ombre terreuse. O mort certaine, ainsi soit-il ! Latin
5 (1912) Le Voyageur « Le Voyageur »
u plaintif des paysages ? Les cyprès projetaient sous la lune leurs ombres  ; J’écoutais cette nuit, au déclin de l’été, Un o
uit, sans qu’on pût voir rien de vivant, Contre le mont passèrent des ombres vivaces, De profil ou soudain tournant leurs vagu
vivaces, De profil ou soudain tournant leurs vagues faces Et tenant l’ ombre de leurs lances en avant. Les ombres, contre le
leurs vagues faces Et tenant l’ombre de leurs lances en avant. Les ombres , contre le mont perpendiculaire, Grandissaient ou
diculaire, Grandissaient ou parfois s’abaissaient brusquement, Et ces ombres barbues pleuraient humainement En glissant pas à
6 (1914) Tour de Pise « Tour de Pise »
le guet Avec ses vingt lueurs et son cri fatigué Elles ont peur de l’ ombre et de l’heure prochaine De l’ombre où jusqu’au
cri fatigué Elles ont peur de l’ombre et de l’heure prochaine De l’ ombre où jusqu’au jour les lucioles sont Les larmes d’u
7 (1913) Hy de Park [Hyde Park] « Hy de Park [Hyde Park] »
Park] Les Faiseurs de religions Prêchaient dans le brouillard Les ombres près de qui nous passions Jouaient à colin-mailla
8 (1914) Plongeon « Plongeon »
qui est bleu et jaunit qu’il neige ou pleuve Dans l’eau d’acier ton ombre te précèdera Les vents chantent Jouhé les cors
9 (1917) [Calligramme (lunettes)] « [Calligramme (lunettes)] »
ntemplé les foules et il en a exprimé la vie par le moyen de quelques ombres humaines il n’attend pas que le temps donne de l’
10 (1917) Photographie « Photographie »
                    Une mélopée                  Photographie tu es l’ ombre                                Du Soleil         
11 (1909) Crépuscule « Crépuscule »
puscule Ruines au bord du vieux Rhin On s’embrasse bien dans votre ombre . Les mariniers qui voient de loin, Nous envoient
12 (1911) Stances (Signe de l’Automne) « Stances (Signe de l’Automne) »
des Amantes d’antan jonchent ton sol ; Une Épouse me suit, c’est mon Ombre fatale, Les Colombes, ce soir, prennent leur dern
13 (1912) Le Signe de l'Automne « Le Signe de l’Automne »
s des amantes d’antan jonchent ton sol, Une épouse me suit, c’est mon ombre fatale, Les colombes, ce soir, prennent leur dern
14 (1908) Poème (incipit : « Le chemin qui mène aux étoiles ») « Poème (incipit : « Le chemin qui mène aux étoiles ») »
i mène aux étoiles ») Le chemin qui mène aux étoiles Est pur, sans ombre et sans clarté. J’ai marché, mais nul geste pâle
15 (1913) Rolandseck « Rolandseck »
ne de Ton Corps si noble Sur la route bordant le fleuve et tachée d’ ombre                  Fuyaient tremblant de peur Comme
16 (1914) L'Ignorance « L’Ignorance »
L’Ignorance Icare Soleil je suis jeune et c’est à cause de toi Mon ombre pour être fauste je l’ai jetée Pardon je ne fais
Mon ombre pour être fauste je l’ai jetée Pardon je ne fais pas plus d’ ombre qu’une étoile Je suis le seul qui pense dans l’im
17 (1918) L'enfant d'or « L’enfant d’or »
L’enfant d’or C’est la barque où fuyait près d’une ombre la reine Quand les morts se levaient et lorsque l
18 (1909) Crépuscule « II. Crépuscule »
II. Crépuscule Frôlée par les ombres des morts, Sur l’herbe où le jour s’exténue L’Arl
19 (1917) La Victoire « La Victoire »
iner au loin et crier toute seule              Ma voix fidèle comme l’ ombre              Veut être enfin l’ombre de la vie Ve
          Ma voix fidèle comme l’ombre              Veut être enfin l’ ombre de la vie Veut être ô mer vivante infidèle comme
ands cris comme des dieux noyés Et la mer au soleil ne supporte que l’ ombre Que jettent des oiseaux les ailes éployées La p
20 (1917) Le Voyage du Kabyle « Le Voyage du Kabyle »
calement de droite à gauche] Ordres de Bourse                Dans l’ Ombre ou bien dans la lumière                Jusqu’au f
21 (1917) Sanglots « Sanglots »
r                         Des malades maudits de ceux qui fuient leur ombre                         Et du retour joyeux des h
22 (1917) Pablo Picasso « Pablo Picasso »
Pablo Picasso Voyez ce peintre il prend les choses avec leur ombre aussi et d’un coup d’œil sublimatoire Il se déchi
o Il ne rit pas   l’artiste-peintre Ton pauvre   étincellement pâle L’ ombre agile   d’un soir d’été qui meurt Immense désir  
23 (1905) Le Mendiant « Le Mendiant »
Le Mendiant Passant, tu chercheras dans l’ ombre cimmérienne Mon fantôme pareil à la réalité, Mais
24 (1905) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
ut qu’on se vête. La foule, en tous les sens, remuait en mêlant Des ombres sans amour qui se traînaient par terre Et des mai
ai jamais, Avec l’argent gagné dans les prairies lyriques, Guider mon ombre aveugle en ces rues que j’aimais ; Car revenir,
25 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
e le faux amour et celle Dont je suis encore amoureux, Heurtant leurs ombres infidèles, Me rendirent si malheureux. Regrets
onde Seraient morts ; des pauvres fameux Pour elle eussent vendu leur ombre . J’ai hiverné dans mon passé. Revienne le solei
26 (1912) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
ut qu’on se vête. La foule, en tous les sens, remuait en mêlant Des ombres sans amour qui se traînaient par terre Et des mai
ai jamais. Avec l’argent gagné dans les prairies lyriques, Guider mon ombre aveugle en ces rues que j’aimais ; Car revenir,
27 (1914) Prophéties « Prophéties »
un sciomancien mais je n’ai pas voulu qu’il          Interrogeât mon ombre Je connais un sourcier c’est le peintre norvégien
28 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
ent l’amour et la dulie, Et sombre, sombre fleuve, je me rappelle Les ombres qui passaient n’étaient jamais jolies. * *  *
souris des êtres que je n’ai pas créés. Mais si le temps venait, où l’ ombre enfin solide Se multipliait en réalisant la diver
nu, au son d’un accordéon. J’ai tout donné au soleil, Tout, sauf mon ombre . Les dragues, les ballots, les sirènes mi-morte
29 (1911) Le Larron « Le Larron »
lliers tinteront cherront les masques Va-t’en va-t’en contre le feu l’ ombre prévaut Ah Ah le larron de gauche dans la bourras
cadences plagales Et prends l’arc pour tuer l’unicorne ou le gnou L’ ombre équivoque et tendre est le deuil de ta chair Et s
ue il eût épargné les démons Va-t’en errer crédule et roux avec ton ombre Soit la triade est mâle et tu es vierge et froid
30 (1905) Dans le palais de Rosemonde « Dans le Palais de Rosemonde »
c… « Entrez dans l’antichambre. Le jour baisse… « La veilleuse dans l’ ombre est un bijou d’or cuit. « Pendez vos têtes aux pa
31 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
, Tu mesures combien d’empans J’ai droit que la terre me donne, O mon ombre , ô mon vieux serpent ! Au soleil, parce que tu
ien, Ténébreuse épouse que j’aime. Tu es à moi en n’étant rien, O mon ombre en deuil de moi-même… … L’hiver est mort tout e
32 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
Toc toc Entrez dans l’antichambre Le jour baisse La veilleuse dans l’ ombre est un bijou d’or cuit Pendez vos têtes aux patèr
33 (1917) [Page 1] « [Page 1] »
ule toile, une ville entière avec l’intérieur de ses maisons Et cette ombre humaine qui surgit aux carrefours
34 (1903) Le Larron « Le Larron »
rs tinteront, cherront les masques. Va-t’en, va-t’en, contre le feu l’ ombre prévaut. Ah ! Ah ! le larron de gauche dans la bo
adences plagales Et prends l’arc pour tuer l’unicorne ou le gnou. L’ ombre équivoque et tendre est le deuil de ta chair, Et
, il eût épargné les démons. Va-t’en errer crédule et roux avec ton ombre . Soit ! la triade est mâle et tu es vierge et fro
35 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
lune qui dansait      C’était donc une tête d’argent    Et moi dans l’ ombre j’étais invisible      C’était donc une tête de n
36 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
lune qui dansait      C’était donc une tête d’argent    Et moi dans l’ ombre j’étais invisible      C’était donc une tête de n
37 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
’est le soir, les fleurs de jour déjà se closent Et les souris dans l’ ombre incantent le plancher. Les humains savent tant
ses comme des lobes. Des corbeaux éployés comme des tildes font Une ombre vaine aux pauvres champs de seigle mûr, Non loin
38 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
la Mémoire, égale de l’amour. « Qu’il monte de la fange ou soit une ombre d’homme « Il sera bien mon fils, mon ouvrage immo
39 (1914) Un fantôme de nuées « Un fantôme de nuées »
out montaient la garde Le second saltimbanque N’était vêtu que de son ombre Je le regardai longtemps Son visage m’échappe ent
40 (1911) Cortège « Cortège »
s et toutes les lumières Et je m’éloignerai, m’illuminant au milieu d’ ombres Et d’alignements d’yeux des astres bien-aimés.
41 (1913) Un fantôme de nuées « Un fantôme de nuées »
montaient la garde. Le second saltimbanque N’était vêtu que de son ombre . Je le regardai longtemps. Son visage m’échappe e
42 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
ir leurs corps trépassés entre eux et la lumière. Ils riaient de leur ombre et l’observaient Comme si véritablement C’eût été
43 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
ir leurs corps trépassés entre eux et la lumière. Ils riaient de leur ombre et l’observaient Comme si véritablement C’eût été
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