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1 (1914) L'Anguille « L’Anguille »
s d’elle faisaient leur manille Et la crâneuse de Clichy Aux rouges yeux de dégueulade Répète Mon eau de Vichy Va dans le
u de Vichy Va dans le panier à salade Haha sans faire de chichi Les yeux dansants comme des anges Elle riait elle riait Le
chichi Les yeux dansants comme des anges Elle riait elle riait Les yeux très bleus les dents très blanches Si vous saviez
2 (1914) Le son du Cor « Le son du Cor »
O toi géhenn e sombre ô toi nuit sans étoile L’amour a incanté mes yeux tristes et las Et tout est irréel comme embrumé
culée ô toi Qu’à travers ma folie jadis j’ai crue impure J’ai les yeux de l’Amour qui sont troubles d’émoi De veilles
3 (1902) La Loreley « La Loreley »
’avance il l’absolvit à cause de sa beauté : — O belle Loreley, aux yeux pleins de pierreries De quel magicien tiens-tu ta
agicien tiens-tu ta sorcellerie ? — — Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits Ceux qui m’ont regardé, évêque en on
s yeux sont maudits Ceux qui m’ont regardé, évêque en ont péri. Mes yeux ce sont des flammes, et non des pierreries Jetez,
couvent cette femme en démence. Va-t’en, Lore en folie, va Lore aux yeux tremblants Tu seras une nonne vêtue de noir et bl
tombe dans le Rhin. Pour avoir vu dans l’eau, la belle Loreley, Ses yeux couleur du Rhin, ses cheveux, de soleil. Bachara
4 (1902) Les Colchiques « Les Colchiques »
mpoisonnent. Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit. Tes yeux sont comme cette fleur-là, Violâtres comme leur c
à, Violâtres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne. Les enfants de l’école
5 (1916) Poème (incipit : « Deux lacs nègres ») - section II
») II Bouche ouverte sur une harmonium C’était une voix faite d’ yeux Tandis qu’il traîne de petites gens
6 (1916) Poème (incipit : « Deux lignes nègres ») - section II
 ») II Bouche ouverte sur un harmonium C’était une voix faite d’ yeux Tandis qu’il est de petites gens
7 (1912) Les Colchiques « Les Colchiques »
mpoisonnent. Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit. Tes yeux sont comme cette fleur-là, Violâtres comme leur c
, Violâtres comme leur cerne et comme cet automne, Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne. Les enfants de l’école vi
8 (1917) Chef de section « Chef de section »
on âme s’agitera comme une région pendant un tremblement de terre Tes yeux seront alors chargés de tout l’amour qui s’est am
bouche te diront mon amour Elle te le murmure de loin Tandis que les yeux fixés sur la montre j’attends la minute prescrite
9 (1914) Le Teint « Le Teint »
Comme le soufre qui noircit L’argent et casse l’or l’amour Ternit mes yeux brisa aussi            Ce cœur Une créole à la Ha
10 (1908) La Marchande (incipit : « Regardez cette troupe infecte ») « La Marchande (incipit : « Regardez cette troupe infecte ») »
nfecte ») Regardez cette troupe infecte Aux mille pattes, aux cent yeux  : Rotifères, cirons, insectes Et microbes plus me
11 (1917) Reconnaissance « Reconnaissance »
e et la raison Le galop bleu des souvenances Traverse les lilas des yeux Et les canons des indolences Tirent mes songes ve
12 (1916) Tourbillon de mouches « Tourbillon de mouches »
de fer est là qui luit Comme ils cueillaient la rose ardente Leurs yeux tout à coup ont fleuri Et quel soleil la bouche e
13 (1916) Voyage (incipit : « Du joli bateau de Port-Vendres ») « Voyage (incipit : « Du joli bateau de Port-Vendres ») »
teau de Port-Vendres ») A M. P. Du joli bateau de Port-Vendres Tes yeux étaient les matelots Et comme les flots étaient t
14 (1914) Anvers « Anvers »
Des corps marchent sans intellect On dira beaucoup de prières Pour l’ œil un volatile infect Naît soudain œufs tricentenair
15 (1914) La Phoque [Le Phoque] « La Phoque [Le Phoque] »
La Phoque [Le Phoque] J’ai les yeux d’un vrai veau marin Et de Madame Ygrec l’allure
16 (1915) Reconnaissance « Reconnaissance »
e et la raison Le galop bleu des souvenances Traverse les lilas des Yeux Et les canons des indolences Tirent mes songes ve
17 (1909) Le Départ « Le Départ ») »
-moi ! Laissez-moi seule, triste et noire, dans la gare Attendre, les yeux secs, l’heure de mon départ, Puisque, vous le sav
donné la force de le dire. Et cette lyre accorde et mon cœur et ses yeux  ; Lyre, trop vieille image, mot délicieux. Le pay
18 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
mance Et tes mille soleils ont vidé les caissons Que les dieux de mes yeux remplissent en silence          Nous vous aimon
lé la veilleuse l’attaque Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts — Ulysse ! que de jours pour rentrer dans I
19 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
mance Et tes mille soleils ont vidé les caissons Que les dieux de mes yeux remplissent en silence          Nous vous aimons
lé la veilleuse l’attaque Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts — Ulysse ! que de jours pour rentrer dans I
20 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
mance Et tes mille soleils ont vidé les caissons Que les dieux de mes yeux remplissent en silence Nous nous aimons ô Vie et
lé la veilleuse l’attaque Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts —   Ulysse que de jours pour rentrer dans I
21 (1914) Texte sans titre (incipit : « Il me paraît fort étrange ») « Texte sans titre (incipit : « Il me paraît fort étrange ») »
onnamment oh ! mon Dieu que de choses étranges dans les boîtes et les yeux voyons mon cher enfant en vos mains on ne pourra
22 (1915) Reconnaissance « Reconnaissance »
e et la raison Le galop bleu des souvenances Traverse les lilas des Yeux Et les canons des indolences Tirent mes songes ve
23 (1914) Plongeon « Plongeon »
a Les vents chantent Jouhé les cors cornent Trara Tête en bas les yeux ouverts pêche la perle Chois tout nu jambes ouv
24 (1917) Le Dépôt « Le Dépôt »
ille Les 3 servants assis dodelinent leurs fronts Où brillent leurs yeux clairs comme mes éperons Un bel après-midi de g
pointeurs fixaient les bulles des niveaux Qui remuaient ainsi que les yeux des chevaux Le bon chanteur Girault nous chante
25 (1909) Enfance « Enfance »
e Au jardin des cyprès, je filais en rêvant, Suivant longtemps des yeux les flocons que le vent Prenait à ma quenouille,
26 (1914) « Tè »
er comme un condamné à mort — Le cyclope aveugle à qui on a crevé son œil dit Je suis borgne
27 (1915) S-P « S-P- »
canon   pour lutter contre les vapeurs les lunettes pour protéger les yeux au moyen d’un masque nocivité gaz un tissu trempé
28 (1902) Élégie du voyageur aux pieds blessés « Élégie du voyageur aux pieds blessés »
s bruyères Où tant d’abeilles butinèrent. La source est là comme un œil clos, Pleurant avec de frais sanglots La naissanc
t tue les dieux quand ils naissent. Tue les dieux nés de nos clairs yeux Et dans nos âmes ; le sang pieux De tes pieds con
29 (1912) Marie-Sybille « Marie-Sibylle »
Ils n’égalent pas leurs destins, Indécis comme feuilles mortes Leurs yeux sont des feux mal éteints, Leurs cœurs bougent co
30 (1915) S-P « S-P- »
canon   pour lutter contre les vapeurs les lunettes pour protéger les yeux au moyen d’un masque nocivité gaz un tissu trempé
31 (1907) Lul de Faltenin « Lul de Faltenin »
irent la route à la rencontre De mes blessures bien-aimées. * Leurs yeux , étoiles bestiales, Eclairent ma compassion ; Qu’
le. * Sirènes, enfin, je descends Dans une grotte avide. J’aime Vos yeux . Les degrés sont glissants. Au loin, que vous dev
32 (1907) Fragment « Fragment »
lairent la route à la rencontre De mes blessures bien-aimées. Leurs yeux , étoiles bestiales, Eclairent ma compassion ; Qu’
oile. Sirènes, enfin, je descends Dans une grotte avide. J’aime Vos yeux . Les degrés sont glissants. Au loin, que vous dev
33 (1914) La Cravate et la montre « La Cravate et la montre »
la beauté de la vie passe la douleur de mourir [heures] Mon cœur les yeux l’enfant Agla la main Tircis semaine l’infini red
34 (1905) Dans le palais de Rosemonde « Dans le Palais de Rosemonde »
sur son trente et un. Madame Rosemonde roule avec mystère. Ses petits yeux tout ronds, pareils aux yeux des Huns. On entra
Rosemonde roule avec mystère. Ses petits yeux tout ronds, pareils aux yeux des Huns. On entra dans la salle à manger, les
35 (1918) Océan de terre « Océan de terre »
milieu de l’océan Ses fenêtres sont les fleuves qui s’écoulent de mes yeux Des poulpes grouillent partout où se tiennent les
36 (1902) La Fuite « La Fuite »
ameurs sur les vagues se traîne, La reine et son amant l’écoutent les yeux clos, Sans crainte d’un récif ni d’un chant de si
37 (1903) Avenir « Avenir »
contempler le sourire des morts. Nous marcherons très lentement, les yeux ravis, Foulant aux pieds sous les gibets les mand
ont, La beauté des printemps et les amours fécondes, La douceur des yeux bleus que le sang assouvit, Et l’aube qui va poin
38 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
t sur son trente et un Madame Rosemonde roule avec mystère Ses petits yeux tout ronds pareils aux yeux des Huns Dame de me
e Rosemonde roule avec mystère Ses petits yeux tout ronds pareils aux yeux des Huns Dame de mes pensées au cul de perle fi
39 (1913) Montparnasse (incipit : « O porte de l’hôtel avec deux plantes vertes ») « Montparnasse (incipit : « O porte de l’hôtel avec deux plantes vertes ») »
os cheveux sont longs O bon petit poète un peu bête et trop blond Vos yeux ressemblent tant à ces deux grands ballons Qui s’
40 (1917) Lou « Lou »
grand cheval Je vais bientôt partir en guerre Sans pitié chaste et l’ œil sévère Comme ces guerriers qu’Epinal Vendait Im
41 (1909) La Vierge à la fleur de haricot à Cologne « La Vierge à la fleur de haricot à Cologne »
une Vierge blonde Et son petit Jésus est blond comme elle l’est ; Ses yeux sont bleus et purs comme le ciel ou l’onde Et l’o
42 (1910) Sonnet « Sonnet »
xe de la terre, La lune, chaque mois, si vaine de son cul, Et de tes yeux jaillit, même quand tu les voiles, Cette obscure
43 (1910) Sonnet « Sonnet »
xe de la terre, La lune, chaque mois, si vaine de son cul, Et de tes yeux jaillit, même quand tu les voiles, Cette obscure
44 (1911) Cortège « Cortège »
obscurcir les lanternes, Une main qui tout à coup, se pose devant les yeux , Une voûte entre vous et toutes les lumières Et j
t je m’éloignerai, m’illuminant au milieu d’ombres Et d’alignements d’ yeux des astres bien-aimés. Oiseau tranquille, au vo
mâtes Je ne vis que passant ainsi que vous passâtes Et détournant mes yeux de ce vide avenir En moi-même je vois tout le Pas
45 (1917) Pablo Picasso « Pablo Picasso »
ce vieux cheval   en Amérique   Au soir de la pêche merveilleuse   l’ œil du masque   Air de petits violons au fond des  
rt Immense désir   et l’aube émerge des eaux si lumineuses Je vis nos yeux   diamants enfermer le reflet du ciel vert et J’e
46 (1905) Le Mendiant « Le Mendiant »
jamais. Nous pleurâmes ; c’était quand nous venions de naître Et les yeux secs j’attends. Si Thanatos m’aimait ! Puisque
47 (1914) Mille regrets « Mille regrets »
deux gros et blonds wie du La mienne aussi mon vieux était blonde aux yeux doux Mais pas d’ici Seigneur que votre règne arri
48 (1916) Fusée « Fusée »
vient avec une pipe dans sa gueule * *   * Un chat-huant aile fauve yeux ternes gueule de petit chat et pattes de chat *
49 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
laissaient une traîne D’étoiles dans les soirs tremblants ; Dans ses yeux nageaient les sirènes, Et nos baisers mordus, san
qu’ornent Des astres, des fleurs du matin ! Malheur, dieu pâle aux yeux d’ivoire, Tes prêtres fous t’ont-ils paré ? Tes v
ophores livides Du printemps cher aux pauvres gens Qui resourient les yeux humides. Et moi j’ai le cœur aussi gros Qu’un c
50 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
r, vint à ma rencontre, Et le regard qu’il me jeta Me fit baisser les yeux de honte. Je suivis ce mauvais garçon Qui siffl
cre, se réjouit Lorsqu’il la retrouva plus pâle, D’attente et d’amour yeux pâlis, Caressant sa gazelle mâle. J’ai pensé à
51 (1909) Élégie « Élégie »
oin, près d’un feu, chantaient des bohémiennes. Un train passait, les yeux ouverts sur l’autre bord… Nous regardions longtem
52 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
nverrons en message téléphonique Traumatisme géant Il fait couler les yeux Voilà une jolie jeune feuille parmi les jeunes Tu
53 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
nverrons en message téléphonique Traumatisme géant Il fait couler les yeux Voilà une jolie jeune fille parmi les jeunes Turi
54 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « Nuit d’avril : 1915 »
a veilleuse l’attaque. Il pleut, mon âme, il pleut, mais il pleut des yeux morts. — Ulysse ! que de jours pour rentrer dans
55 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
changés en étoiles. Un Icare tente de s’élever jusqu’à chacun de mes yeux , Et porteur de soleils, je brûle au centre de deu
vant de mourir dans des tavernes, Où d’ardents bouquets rouaient, Aux yeux d’une mûlatresse qui inventait la poésie, Et les
s. Je ne sais plus rien et j’aime uniquement ; Mais les fleurs, à mes yeux , redeviennent des flammes. Je médite divinement.
ant des oiseaux. Le toucher monstrueux m’a pénétré, m’empoisonne, Mes yeux nagent loin de moi, Et les astres intacts sont me
56 (1911) Le Larron « Le Larron »
lisman heureux de mon collier Larron des fruits tourne vers moi tes yeux lyriques Emplissez de noix la besace du héros Il
ue jour les cailles et la manne Et d’avoir vu la mer ouverte comme un œil Les puiseurs d’eau barbus coiffés de bandelette
blanches contre les maux et les sorts Revenaient de l’Euphrate et les yeux des chouettes Attiraient quelquefois les chercheu
comme hennissent les chevaux Larron des fruits tourne vers moi tes yeux lyriques Emplissez de noix la besace du héros Il
57 (1914) Rotsoge « Rotsoge »
s le ventre de sa mère J’ai cherché longtemps sur les routes Tant d’ yeux sont clos au bord des routes Le vent fait pleurer
58 (1914) Rotsoge « Rotsoge »
ers le ventre de sa mère J’ai cherché longtemps sur les routes Tant d’ yeux sont clos au bord des routes Le vent fait pleurer
59 (1903) Le Larron « Le Larron »
sman heureux de mon collier ? Larron des fruits tourne vers moi tes yeux lyriques. Emplissez de noix la besace du héros. I
ue jour les cailles et la manne Et d’avoir vu la mer ouverte comme un œil . Les puiseurs d’eau barbus, coiffés de bandelet
blanches contre les maux et les sorts Revenaient de l’Euphrate et les yeux des chouettes Attiraient quelquefois les chercheu
hennissent les chevaux. » — « Larron des fruits tourne vers moi tes yeux lyriques. Emplissez de noix la besace du héros, I
60 (1915) Table « Table »
is en pensant à plusieurs choses à la fois, ayant mal à la nuque, les yeux fixes je vais m’arracher des peaux autour des doi
61 (1917) Chevaux de frise « Chevaux de frise »
               ô Madeleine Je t’aime avec délices Si je songe à tes yeux je songe aux sources fraîches Si je pense à ta bo
62 (1914) Le Musicien de Saint-Merry « Le Musicien de Saint-Merry »
Des millions de mouches éventaient une splendeur Quand un homme sans yeux sans nez et sans oreilles Quittant le Sébasto ent
Qui sortaient des maisons Qui venaient par les rues traversières les yeux fous Les mains tendues vers le mélodieux ravisseu
63 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
t où naissent sur la mer tous les corbeaux d’Afrique O raisins et ces yeux ternes et en famille L’avenir et la vie dans ces
ns l’onde où s’enfoncent les astres Lorsque la nuit revint couverte d’ yeux ouverts Errer au site où l’hydre a sifflé et hive
bataille Des forêts de crucifix et mes demeures lacustres Au bord des yeux de celle que j’aime tant Les fleurs qui s’écrient
64 (1905) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
ne sirène moderne, sans époux. Gonfle-toi vers la nuit, ô mer ! Les yeux des squales Jusqu’à l’aube ont guetté, de loin, a
65 (1912) Le Voyageur « Le Voyageur »
laient vers l’estuaire Tous les regards, tous les regards de tous les yeux Les bords étaient déserts, herbus, silencieux Et
66 (1912) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
ne sirène moderne, sans époux. Gonfle-toi vers la nuit, ô mer ! Les yeux des squales Jusqu’à l’aube ont guetté, de loin, a
67 (1917) Merveille de la guerre « Merveille de la guerre »
t pour regarder Ce sont des dames qui dansent avec leurs regards pour yeux bras et cœurs J’ai reconnu ton sourire et ta viva
68 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
je fuis, ô nuit, Lilith ulule Et clame vainement et je vois de grands yeux S’ouvrir tragiquement. O nuit, je vois tes cieux
les s’enlaçant. Et je ne veux plus rien, sinon laisser se clore Mes yeux , couple lassé, au verger pantelant Plein du râle
69 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
brûlait la paupière Les officiers captifs voulaient cacher leurs noms Œil du Breton blessé couché sur la civière Et qui cri
70 (1911) Poème lu au mariage d’André Salmon « Poème lu au mariage d’André Salmon »
arce que nous avons tant grandi que beaucoup pourraient confondre nos yeux et les étoiles, Ni : parce que les drapeaux claqu
71 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
le En attendant la sépulture. Soudain, Rapide comme ma mémoire, Les yeux se rallumèrent De cellule vitrée en cellule vitré
nt quarante-neuf hommes, Femmes et enfants Qui embellissaient à vue d’ œil Et me regardaient maintenant Avec tant de cordial
72 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
le En attendant la sépulture, Soudain, Rapide comme ma mémoire. Les yeux se rallumèrent De cellule vitrée en cellule vitré
nt quarante-neuf hommes. Femmes et enfants Qui embellissaient à vue d’ œil Et me regardaient maintenant Avec tant de cordial
73 (1917) Le palais du tonnerre « Le palais du tonnerre »
couloir désert Où meurt étendue une pelle à la face effrayante à deux yeux réglementaires qui servent à l’attacher sous les
74 (1912) Zône « Zône »
rs Il détient le record du monde pour la hauteur Pupille Christ de l’ œil Vingtième pupille des siècles il sait y faire Et
sur celle que j’aime sur tout ce qui m’a épouvanté Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants Ils croien
75 (1913) Zône « Zône »
s Il détient le record du monde pour la hauteur Pupille Christ de l’ œil Vingtième pupille des siècles il sait y faire Et
sur celle que j’aime sur tout ce qui m’a épouvanté Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants Ils croien
76 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
ance où est le nôtre Les réflecteurs dardent leurs lueurs comme des yeux d’escargots Et les obus en tombant sont des chien
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