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1 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
La Nuit d’Avril 1915 A L de C C Le ciel est étoilé par les obus des Boches La forêt merveilleuse où je vis donne
là les pioches. Comme un astre éperdu qui cherche ses saisons Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance Et tes mille soleil
     Nous vous aimons                O Vie et nous vous agaçons Les obus miaulaient un amour à mourir    Un amour qui se m
oux que les autres Mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir Les obus miaulaient. Entends chanter les nôtres Pourpre am
2 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
La Nuit d’Avril 1915 A L de C C Le ciel est étoilé par les obus des Boches La forêt merveilleuse où je vis donne
pioches. * *   * Comme un astre éperdu qui cherche ses saisons Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance Et tes mille soleil
vous aimons                O Vie et nous vous agaçons * *   * Les obus miaulaient un amour à mourir    Un amour qui se m
oux que les autres Mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir Les obus miaulaient. Entends chanter les nôtres Pourpre am
3 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
La Nuit d’Avril 1915 A L de S S Le ciel est étoilé par les obus des Boches La forêt merveilleuse où je vis donne
pioches * *   * Comme un astre éperdu qui cherche ses saisons Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance Et tes mille soleil
en silence Nous nous aimons ô Vie et nous nous agaçons * *   * Les obus miaulaient un amour à mourir Un amour qui se meur
oux que les autres Mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir Les obus miaulaient entends chanter les nôtres Pourpre Amo
4 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « Nuit d’avril : 1915 »
Nuit d’avril : 1915 Le ciel est étoilé par les obus des boches, La forêt merveilleuse où je vis donne
les pioches ! » Comme un astre éperdu qui cherche ses saisons, Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance [étoiles]          
    Nous vous aimons,        ô vie et nous vous agaçons [trait] Les obus miaulaient un amour à mourir — Un amour qui se me
que les autres — mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir, Les obus miaulaient… entends chanter les nôtres. Pourpre a
5 (1915) Mutation « Mutation »
  Ha Un éclusier qui pêchait Les tranchées qui blanchissaient     Des obus qui pétaient     Les allumettes qui ne prenaient
6 (1915) Mutation « Mutation »
a Un éclusier qui pêchait Les tranchées qui blanchissaient        Des obus qui pétaient        Les allumettes qui ne prenaie
7 (1916) Fusée « Fusée »
te rejoint et la tienne la croise * *   * Tes seins sont les seuls obus que j’aime Ton souvenir est la lanterne de repéra
s du siècle où nous sommes O canons * *   * Douilles éclatantes des obus de 75 carillonnez pieusement Guillaume Apollina
8 (1917) De la batterie de tir « De la batterie de tir »
      Des Eldorados ou bien des Cimméries Rivière d’hommes forts et d’ obus dont l’orient chatoie        Diamants qui éclosen
9 (1916) Exercice « Exercice »
n parlant entre eux du passé Et ne se retournant qu’à peine, Quand un obus avait toussé. Tous quatre de la classe seize, P
10 (1917) Le Dépôt « Le Dépôt »
tier du neuf charroi de Nîmes L’Amour dit Reste ici mais là-bas les obus Epousent ardemment et sans cesse les buts J’att
ne et je songe à Paris Mais ce pâle blessé m’a dit à la cantine Des obus dans la nuit la splendeur argentine Je mâche le
11 (1915) De la Batterie de Tir « De la Batterie de Tir »
s Des Eldorados ou bien des Cimmeries     Rivière d’hommes forts et d’ obus dont l’orient chatoie Diamants qui éclosent la nu
12 (1915) De la Batterie de Tir « De la Batterie de Tir »
es Eldorados ou bien des Cimmeries        Rivière d’hommes forts et d’ obus dont l’orient chatoie Diamants qui éclosent la nu
13 (1915) Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») « Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») »
L’air est plein d’un terrible alcool Filtré des étoiles mi-closes Les obus caressent le mol Parfum nocturne où tu reposes   
14 (1915) Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») « Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») »
L’air est plein d’un terrible alcool Filtré des étoiles mi-closes Les obus caressent le mol Parfum nocturne où tu reposes   
15 (1915) 2e canonnier conducteur « 2e canonnier conducteur »
cris de joie                                     Ses fleurs sont nos obus aux gerbes merveilleuses                        
              Sa pensée se recueille aux trauchées glorieuses   [ obus ] j’entends chanter l’oiseau le bel oiseau rapace
16 (1916) Guerre « Guerre »
agne            Rameau central de combat,                           [ obus ]              Contact, par l’écoute, On fore dans
17 (1915) Saillant « Saillant »
me regarde dressée comme une épée Vive comme un cheval pif Un trou d’ obus propre comme une salle de bains Berger suivi de s
18 (1915) Saillant « Saillant »
me regarde dressée comme une épée Vive comme un cheval pif Un trou d’ obus propre comme une salle de bains Berger suivi de s
19 (1916) Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») « Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») »
’air est plein d’un terrible alcool filtré des étoiles mi-closes… Les obus caressent le mol parfum nocturne où tu reposes,  
20 (1917) Le Vigneron champenois « Le Vigneron champenois »
que sont les ceps de vigne J’envoie mes bouteilles partout comme les obus d’une charmante artillerie La nuit est blonde ô v
21 (1915) Les Saisons « Les Saisons »
serré que dans les autobus Et des astres passaient que singeaient les obus Quand dans la nuit survint la batterie équestre
22 (1915) Les Saisons « Les Saisons »
serré que dans les autobus Et des astres passaient que singeaient les obus Quand dans la nuit survint la batterie équestre
23 (1917) Les Saisons « Les Saisons »
errés que dans les autobus Et des astres passaient que singeaient les obus Quand dans la nuit survint la batterie équestre  
24 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
            Du soldat de Promission              Un chien jappait l’ obus miaule              La lueur muette a jailli     
is seul sur le chant de bataille Tranchée blanche bois vert et roux L’ obus miaule                Je te tuerai Animez vos fan
25 (1916) Le Désir « Désir »
la terre véhémente Vois les lueurs avant d’entendre les coups Et tel obus siffler de la démence Ou le tac tac tac monotone
26 (1917) Désir « Désir »
la terre véhémente Vois les lueurs avant d’entendre les coups Et tel obus siffler de la démence Ou le tac tac tac monotone
27 (1916) Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne « Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne »
de-Vesle. Le rossignol garrule et l’Amour renouvelle Ce pendant que l’ obus rapace en miaulant Abat le sapin noir ou le boule
28 (1916) Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne « Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne »
-de-Vesle. Le rossignol garrule et l’Amour renouvelle Cependant que l’ obus rapace en miaulant Abat le sapin noir ou le boule
29 (1917) Chevaux de frise « Chevaux de frise »
blanc et nocturne novembre Tandis que chantaient épouvantablement les obus Et que les fleurs mortes de la terre exhalaient  
30 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
Achantis au service des Anglais    Caresser les seins durs comme des obus        De ma sœur au rire en folie             Et
31 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
Achantis au service des Anglais    Caresser les seins durs comme des obus        De ma sœur au rire en folie             Et
32 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
es réflecteurs dardent leurs lueurs comme des yeux d’escargots Et les obus en tombant sont des chiens qui jettent de la terr
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