’ai peiné pour achever les ailes Qu’un peu de cire fixe à mes épaules
nues
Et j’ai pris mon essor vers ta face splendide L
a Nuit ta mère incestueuse Dieu circulaire et bon je flotte entre les
nues
Loin de la terre où luit ta fille ténébreuse La N
urne en l’éblouissement Bateliers Un dieu choît dans la mer un dieu
nu
les mains vides Au semblant des noyés il ira sur
ours de la semaine Ni les peintres ni Maupassant ne se promènent Bras
nus
sur leurs canots avec des femmes à grosse poitrin
nent Trara Tête en bas les yeux ouverts pêche la perle Chois tout
nu
jambes ouvertes y grec ou pairle Et des vapeurs
n vint aux bords océaniques, Où le ciel serait grec si toutes étaient
nues
, Y pleure d’être dieu encore et inconnu, Ce dieu
e des grappes de raisin, un profil d’homme à la tête bandée une femme
nue
qui rêve des chevaux à l’écurie et des cavaliers
ngénus Où sous les roses qui feuillolent De beaux dieux roses dansent
nus
. Viens, ma tendresse est la régente De la flora
es des morts, Sur l’herbe où le jour s’exténue L’Arlequine s’est mise
nue
Et dans l’étang mire son corps. Un charlatan cr
es des morts Sur l’herbe où le jour s’exténue, L’Arlequine s’est mise
nue
Et dans l’étang mire son corps Un charlatan cré
ers le palais de Rosemonde au fond du Rêve Mes rêveuses pensées pieds
nus
vont en soirée Le palais don du roi comme un roi
es pensées pieds nus vont en soirée Le palais don du roi comme un roi
nu
s’élève Des chairs fouettées des roses de la rose
secoue, sur le bord, les osiers Et les roseaux jaseurs et les fleurs
nues
des vignes. Leutesdorf, mai 1902. GUILLAUME APO
t un temps béni nous étions sur les plages Va-t’en de bon matin pieds
nus
et sans chapeau Et vite comme va la langue d’un c
t un temps béni nous étions sur les plages Va-t’en de bon matin pieds
nus
et sans chapeau Et vite comme va la langue d’un c
t un temps béni nous étions sur les plages Va-t-en de bon matin pieds
nus
et sans chapeau Et vite comme va la langue d’un c
Calmes devant le feu, les maisons qui s’effondrent, Les cadavres tout
nus
couchés par les chemins, Nous irons contempler
essemblant — C’était son regard d’inhumaine, La cicatrice à son cou
nu
, — Sortit saoule d’une taverne Au moment où je re
e anxieux, seul et debout, comme une borne. Seigneur, le Christ est
nu
. Jetez, jetez sur lui La robe sans couture. Eteig
miel. Or, j’absous les aveux pourpres comme leur sang Des poétesses
nues
, des fées, des fornarines. Aucun pauvre désir ne
alle aux fresques qui figurent L’inceste solaire et nocturne dans les
nues
Assieds-toi là pour mieux ouïr les voix ligures A
là pour mieux ouïr les voix ligures Au son des cinyres des Lydiennes
nues
Or les hommes ayant des masques de théâtre Et l
ant, compter les béatitudes En admirant la neige semblable aux femmes
nues
. Je le revis faisant ceci ou cela en l’honneur de
alle aux fresques qui figurent L’inceste solaire et nocturne dans les
nues
: « Assieds-toi là, pour mieux ouïr les voix ligu
là, pour mieux ouïr les voix ligures Au son des cinyres des Lydiennes
nues
. » Or, les hommes ayant des masques de théâtre
Au tournant d’une rue, je vis des matelots Qui dansaient, le cou
nu
, au son d’un accordéon. J’ai tout donné au soleil
brables Usines manufactures fabriques mains Oui mains où les ouvriers
nus
semblables à nos doigts Fabriquent du réel à tant
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