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1 (1914) L'Ignorance « L’Ignorance »
’ai peiné pour achever les ailes Qu’un peu de cire fixe à mes épaules nues Et j’ai pris mon essor vers ta face splendide L
a Nuit ta mère incestueuse Dieu circulaire et bon je flotte entre les nues Loin de la terre où luit ta fille ténébreuse La N
urne en l’éblouissement Bateliers Un dieu choît dans la mer un dieu nu les mains vides Au semblant des noyés il ira sur
2 (1913) La Grenouillère « La Grenouillère »
ours de la semaine Ni les peintres ni Maupassant ne se promènent Bras nus sur leurs canots avec des femmes à grosse poitrin
3 (1914) Plongeon « Plongeon »
nent Trara Tête en bas les yeux ouverts pêche la perle Chois tout nu jambes ouvertes y grec ou pairle Et des vapeurs
4 (1901) Épousailles « Épousailles »
n vint aux bords océaniques, Où le ciel serait grec si toutes étaient nues , Y pleure d’être dieu encore et inconnu, Ce dieu
5 (1917) [Calligramme (oiseau)] « [Calligramme (oiseau)] »
e des grappes de raisin, un profil d’homme à la tête bandée une femme nue qui rêve des chevaux à l’écurie et des cavaliers
6 (1909) Aubade chantée à Lætare un an passé « Aubade chantée à Lætare un an passé »
ngénus Où sous les roses qui feuillolent De beaux dieux roses dansent nus . Viens, ma tendresse est la régente De la flora
7 (1909) Crépuscule « II. Crépuscule »
es des morts, Sur l’herbe où le jour s’exténue L’Arlequine s’est mise nue Et dans l’étang mire son corps. Un charlatan cr
8 (1911) Crépuscule (incipit : « Frôlée par les ombres des morts ») « Crépuscule (incipit : « Frôlée par les ombres des morts ») »
es des morts Sur l’herbe où le jour s’exténue, L’Arlequine s’est mise nue Et dans l’étang mire son corps Un charlatan cré
9 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
ers le palais de Rosemonde au fond du Rêve Mes rêveuses pensées pieds nus vont en soirée Le palais don du roi comme un roi
es pensées pieds nus vont en soirée Le palais don du roi comme un roi nu s’élève Des chairs fouettées des roses de la rose
10 (1902) Mai « Mai »
secoue, sur le bord, les osiers Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes. Leutesdorf, mai 1902. GUILLAUME APO
11 (1915) Les Saisons « Les Saisons »
t un temps béni nous étions sur les plages Va-t’en de bon matin pieds nus et sans chapeau Et vite comme va la langue d’un c
12 (1915) Les Saisons « Les Saisons »
t un temps béni nous étions sur les plages Va-t’en de bon matin pieds nus et sans chapeau Et vite comme va la langue d’un c
13 (1917) Les Saisons « Les Saisons »
t un temps béni nous étions sur les plages Va-t-en de bon matin pieds nus et sans chapeau Et vite comme va la langue d’un c
14 (1903) Avenir « Avenir »
Calmes devant le feu, les maisons qui s’effondrent, Les cadavres tout nus couchés par les chemins, Nous irons contempler
15 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
essemblant — C’était son regard d’inhumaine, La cicatrice à son cou nu , — Sortit saoule d’une taverne Au moment où je re
16 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
e anxieux, seul et debout, comme une borne. Seigneur, le Christ est nu . Jetez, jetez sur lui La robe sans couture. Eteig
miel. Or, j’absous les aveux pourpres comme leur sang Des poétesses nues , des fées, des fornarines. Aucun pauvre désir ne
17 (1911) Le Larron « Le Larron »
alle aux fresques qui figurent L’inceste solaire et nocturne dans les nues Assieds-toi là pour mieux ouïr les voix ligures A
là pour mieux ouïr les voix ligures Au son des cinyres des Lydiennes nues Or les hommes ayant des masques de théâtre Et l
18 (1911) Poème lu au mariage d’André Salmon « Poème lu au mariage d’André Salmon »
ant, compter les béatitudes En admirant la neige semblable aux femmes nues . Je le revis faisant ceci ou cela en l’honneur de
19 (1903) Le Larron « Le Larron »
alle aux fresques qui figurent L’inceste solaire et nocturne dans les nues  : « Assieds-toi là, pour mieux ouïr les voix ligu
là, pour mieux ouïr les voix ligures Au son des cinyres des Lydiennes nues . » Or, les hommes ayant des masques de théâtre
20 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
Au tournant d’une rue, je vis des matelots Qui dansaient, le cou nu , au son d’un accordéon. J’ai tout donné au soleil
21 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
brables Usines manufactures fabriques mains Oui mains où les ouvriers nus semblables à nos doigts Fabriquent du réel à tant
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